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THEMATIQUE : PROSPECTIVE 2040

Le programme « Biodiversity Spider »

Ce programme de Larry Page et Sergey Brin, fondateurs de Google, basé sur


de la modification génétique d’espèces animales et d’arbre pour sauver la
biodiversité va peut-être changer le cours de l’histoire...

Amazonie, 7h30, 21/08/2040, la température moyenne est de 26°C et les précipitations y sont fréquentes.
Mais aujourd’hui le temps est clair, la journée s'annonce ensoleillée. « Le moment est venue d’accomplir
notre projet » glisse Larry Page à son vieil ami Sergey Brin, postés devant la petite entrée de leur cabane
faite à partir de troncs de Bertholletia excelsa, grand noyer d'Amazonie. Ils ont tous deux 67 ans et ont
fondés Google en 2000. Ils ont l’air bien jeunes grâce à une modification génétique faite à 50 ans, après
l’annonce du démantèlement d’Alphabet, le 9 juillet 2023, par l'autorité américaine de la concurrence, en
19 entreprises indépendantes.

Alors que Elon Musk et Jeff Bezos ont déjà commencé à établir sept nouvelles colonies sur Mars depuis
2030, Larry et Sergey ont, eux, choisi de créer Google for Earth, une colonie d’une centaine d’activistes.
La colonie existe depuis 5 ans et est prête pour la phase finale du programme « Biodiversity Spider ».
Ce dernier a déjà permis de créer une barrière de laser autour de la forêt Amazonie pour protéger les
milliers d’espèces. Cette occupation est illégale, mais les autorités n’ont pas réussi à les déloger.

Deux ans plus tôt, Neymar Romario, le président brésilien avait demander l’aide de la présidente des
Etats-Unis, Malia Obama, pour l’évacuation des intrus. Elle avait alors hésité, car les experts venaient de
démontrer que cette protection illégale avait des effets bénéfiques sur la réduction du réchauffement
climatique. Mais les dernières informations des services secrets américains viennent de la faire changer
d’avis.

En effet, la phase finale de «Biodiversity Spider» est de reforester 70% de la terre, y compris une grande
partie des Etats-Unis, et d’augmenter génétiquement les espèces y vivant pour créer un grand réseau de
biodiversité génétiquement modifiée. D'abord anecdotique, cette activité a pris de plus en plus
d'importance, au point que les autorités de nombreux pays du monde ont demandé une résolution de
l’ONU, pour l’empêcher. Le vote a eu lieu la nuit du 20 août 2040, mais la Chine a imposé son veto. En
effet son pays a atteint un tel niveau de pollution que le président Xi voit d’un bon œil « Biodiversity Spider
». Le convaincre semble difficile, mais Malia Obama, avec l’appui de la France, a demandé un nouveau
vote qui aura lieu le 24 août 2040.

Pour Google for Earth, il est temps d’agir. De nombreux citoyens commencent à tenter par tous les
moyens de les rejoindre, mais cela s’avère difficile, à cause du fichage intégral des individus validé en
2022 par plusieurs gouvernements. Certains citoyens, se demandent toutefois si ces espèces
génétiquement modifiées ne menacent pas les autres espèces protégées vivant encore dans des
zones non contrôlées par Google for Earth.

Quant à Larry et Sergey, ils ont prévu l’envoi aux citoyens de drones furtifs avec des boîtes contenant
des œufs d’espèces animales et des graines d’arbres d’Amazonie génétiquement modifiés. Ils espèrent
que nombreux seront ceux qui pourront les implanter dans de larges territoires.

Mais ces citoyens pourront-ils contourner les drones gouvernementaux de surveillance, dont Larry et
Sergey furent, eux-mêmes, les créateurs dans une ancienne vie ?

Source : TBS news

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