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1 .

Signalisation horizontale

I .s Conditions de mise en oeuvre 1 .5

Règles d'implantation

Le positionnement des marques est réalisé selon les schémas ci-après en section courante
(profils en travers) .

type autoroutier

T .P .C.

3Bm-14m 9 (2u) continu . (3u) continue (3u) T1_ (2u) 38m-14m

` u - i

B.A.U . chausse.
-en —L chaussée B.A.U .
-,
B.D.G. B.D.G.

exemple

route à 3 voies

continu. (3u) T1 (2u) T2 (3u)

L
, zone de chaussé. zone de
récupération récupération

exemple

route à 2voies

T2 (3u) T1 (2u) T2 (3u)


\
\

zone ae chaussée zone de


récupération récupérotion

exemple

51

Equipements associés ou complémentaires

Dans certains cas, des qualités spécifiques ou complémentaires à celles existantes peuvent être
recherchées pour les marques routières . Parmi les moyens disponibles pour les obtenir on peut
citer la mise en place de dispositifs rétroréfléchissants homologués par le ministère de
l'Equipement :
les plots rétroréfléchissants,
les balises de signalisation de divergents,
les délinéateurs ou jalonneurs.

L'application des produits

L'obtention d'un marquage satisfaisant nécessite que les applications soient réalisées dans les
règles de l'art et dans les conditions propres à chaque produit : conditions atmosphériques
limites, dosages, dilution, chauffage, réglage du système de billage, etc.


Les matériels d'application utilisés doivent répondre aux spécifications de la norme NF P 98-655-1.

i .e Conditions de maintenance
Les marques sur chaussées sont soumises à différentes sollicitations plus ou moins importantes
(trafic:, conditions climatiques, nuisances dues à l'environnement etc .) qui modifient leurs carac-
téristiques . En règle générale, leur renouvellement est envisagé lorsque les niveaux de perfor-
mance de l'une ou plusieurs de ces caractéristiques présentent des valeurs inférieures à celles
reconnues satisfaisantes, pour garantir la sécurité et le confort des usagers de la route, par les
textes réglementaires et les normes en vigueur. Les valeurs de ces caractéristiques sont définies
dans la norme NF P 98-609-1 pour les produits certifiés et par le cahier des charges établi par
le SETRA pour les produits de marquage visibles de nuit par temps de pluie.

1 .7 Documents de référence
Textes réglementaires

Arrêté du 24 novembre 1967 modifié relatif à la signalisation des routes et autoroutes.


Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livre I - J .O. - 7 e partie : Marques
sur chaussées (1993 - réimpression 1997) et 3` partie : Intersections et régimes de priori-
té (1996).
Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livre Il : Signalisation des auto-
routes (8 mars 1971).

Lettre circulaire DRIR/EG3 du 10 avril 1975 relative à la signalisation des glissières amo-
vibles - Implantation de panneaux non prévus à la réglementation (signalisation de l'inter-
ruption de T .P.C .).
Arrêté 78-112 du 3 mai 1978 relatif aux conditions générales d'homologation des équipe-
ments routiers de signalisation, de sécurité et d'exploitation . •

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1 . Signalisation horizontale

• • Instruction sur les conditions techniques d'aménagement des autoroutes de liaison


(I .C .T.A .A.L.) - SETRA - 1985.

• Lettre circulaire du 8 décembre 1992 relative au marquage de rive sur autoroutes.


Aménagement des routes principales (A .R .P.) - Recommandations techniques pour la
conception générale et la géométrie de la route - Guide technique annexé à la circulaire du
5 août 1994 - SETRA - 1994.
• Circulaire du 15 mai 1996 relative à l'utilisation de la couleur sur chaussées.
• Circulaire 96-55 du 1 er juillet 1996 relative à la signalisation des passages pour piétons.
Arrêté du 20 janvier 1998 relatif à l'autorisation d'emploi des produits de marquage visibles
de nuit par temps de pluie.

Normes

NF EN 1436 : Produits de marquage routier


Performances des marques appliquées sur la route.
• NF P 98-605 : Signalisation routière horizontale - Marquages appliqués sur chaussées -
Caractéristiques colorimétriques en vision de jour - méthode d'essai
in situ.

NF P 98-607 Signalisation routière horizontale - Marquages appliqués sur chaussées -


Rétroréflexion par temps sec : méthode d'essai in situ.

NF P 98-608 : Signalisation routière horizontale - Marquages appliqués sur chaussées -


Rugosité : méthode d'essai in situ.

NF P 98-609-1 : Signalisation routière horizontale - Marquages appliqués sur chaussées -


Essai conventionnel in situ
Partie 1 : dénominations et spécifications.

NF P 98-615 : Signalisation routière horizontale - Marquages appliqués sur chaussées -


Détermination du degré d'usure.

• XP P 98-655-1 : Signalisation routière horizontale - Marquages appliqués sur chaussées -


Machines d'application des produits de marquage de chaussée -
• Partie 1 : Performances - caractéristiques.

Cf. liste complète des normes dans l'annexe « Bibliographie ».

Guides, autres

Equipements de la route - Répertoire des produits certifiés NF - ASQUER - J .O. - mise à


jour annuelle.
Equipements de la route - Répertoire des homologations - SETRA - J .O. - mise à jour
annuelle.
• Sécurité des routes et des rues - SETRA / CERTU - 1992.
Guide sur la signalisation des descentes - SETRA - 1985.
Marquage routier (fourniture et mise en oeuvre des produits de marquage) - Documents
types pour appels d'offres et marchés - DRCR - 1981.
r Fournitures de produits de marquage routier - Documents types pour appels d'offre et
• marchés - DRCR -1982.

53
2 . Signalisation verticale •

2 .1 Préambule
La « signalisation verticale » regroupe tous les signaux autres que les marques sur chaussée, à
savoir panneaux, balises, bornes, etc.
Seuls sont traités dans ce chapitre les panneaux relatifs à la signalisation permanente.

La différenciation entre la signalisation dite de police (catégorie SP) et la signalisation direction-


nelle (catégorie SD) a été effectuée . Bien qu'elle n'entre pas dans une classification en regard de
la réglementation, elle correspond à une réalité sur le terrain et dans le système normatif.

2 .2 Domaine d'application
~
Fonction(s) de l'équipement

Les messages délivrés par les panneaux de signalisation verticale peuvent avoir une fonction de
prescription, de repérage géographique ou d'information.

Un panneau de signalisation a pour rôle de transmettre un message visuel de par sa forme, sa


couleur, son emplacement et avec l'aide de symboles, pictogrammes, idéogrammes ou caractères
alphanumériques.

Types de routes concernées

La signalisation verticale concerne toutes les routes ouvertes à la circulation publique (Cf . partie III
« L'équipement des différents types de routes »).

2 .3 Description matérielle •

Les éléments constitutifs de la signalisation verticale sont :


le panneau,
le support sur lequel est fixé le panneau,
le système de fixation panneau/support.

Panneau

Le panneau lui-même est constitué :


d'un subjectile dont la face avant reçoit le décor,
le décor.

Ce panneau peut être complété par un ou plusieurs panonceau(x) ou cartouche(s) destiné(s) à


donner à l'usager des indications complémentaires .

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2 . Signalisation verticale

• Les matériaux les plus souvent rencontrés pour les subjectiles sont l 'acier et l'aluminium ; mais
il en existe en polyester et aussi en matériau composite . Le béton, jugé dangereux, est interdit.

Pour les panneaux de police (catégorie SP), il existe 5 gammes de dimensions : très grande,
grande, normale, petite et miniature (uniquement pour le milieu urbain) . La gamme à utiliser est
fonction du type de route (Cf. partie III « l'équipement des différents types de routes »).

Les dimensions des panneaux de direction (catégorie SD) ne sont pas prédéfinies . Elles dépendent :
• du nombre et de la longueur des messages délivrés,
de la hauteur de base des caractères qui est fonction de la vitesse d 'approche.

Le décor est lui réalisé à l 'aide d'un revêtement porteur des messages .Toutes les couleurs de ce
revêtement sont toujours rétroréfléchissantes, à l'exception du noir et du gris . Les revêtements
rétroréfléchissants sont de classe 1 ou 2 (Cf. partie III « l'équipement des différents types de
routes »).

• Support
Les supports sont le plus souvent en acier ; l ' aluminium est aussi utilisé et il existe de rares cas
de support en matériau composite . Comme pour les subjectiles, le béton est interdit.

On distingue :
• pour les panneaux de police (catégorie SP) :
- les supports standards en acier,

• pour les panneaux directionnels (catégorie SD) :


- les supports standards en acier (pour les panneaux de type SD1 qui sont implantés à 1 m
de hauteur),
- les supports de type mât cylindrique (SD2),
- les supports constitués de profilés (SD3 sur accotement),
- les portiques, potences et hauts mâts (SD3).

• Les supports sont choisis parmi les dimensions normalisées après calcul du moment fléchissant
et en tenant compte des conditions climatiques locales.

Système de fixation panneau / support


Il n'y a aucune spécification particulière quant au système de fixation .Toutefois, c'est l'ensemble
panneau plus support qui est certifié.

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2 .4 Description fonctionnelle
Les principaux critères d'efficacité demandés pour la signalisation sont :
l'uniformité,
l'homogénéité,
la simplicité,
la continuité (pour la signalisation directionnelle).

De plus, les panneaux utilisés doivent être lisibles et visibles de jour comme de nuit.

Selon la nature du message à transmettre, les panneaux se répartissent de la façon suivante :


• pour la signalisation de police :
- panneaux de danger de type A,
- panneaux d ' intersections et de régimes de priorité de type AB,
- panneaux de prescription de type B :
- interdiction,

- obligation,
- panneaux d'indication de type C donnant une indication utile pour la conduite des véhicules,
- panneaux d ' indication de type CE indiquant des installations utiles aux usagers ou des éta-
blissements susceptibles de les intéresser,

• pour la signalisation de direction :


- panneaux de type D,

pour la signalisation de localisation :


- panneaux de repérage de type E,
-• panneaux de début et de fin d'agglomération de type EB,

pour la signalisation d'animation et d'information culturelle et touristique :


- panneaux d ' itinéraires touristiques de type H.

La forme des panneaux est en fonction de leurs messages

les panneaux de danger sont triangulaires, •

les panneaux d ' intersections sont de forme : triangulaire ou carrée sur pointe
ou octogonale,

les panneaux de prescription sont circulaires,


les autres panneaux sont rectangulaires ou carrés.

2 .5 2 .s Equipements associés
A certains panneaux peuvent être associés :

• la balise J7 (manche à air) avec le panneau A24 (vent latéral),


- les balises J10 avec les panneaux A7 (passage à niveau muni de barrières),
• les feux de balisage et d'alerte qui ne sont à utiliser qu'exceptionnellement sur routes
neuves ou faisant l'objet d'un aménagement lourd .

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2 . Signalisation verticale

2 .6 Qualification 2.6

Les panneaux de signalisation permanente font l' objet d 'une certification


c NF-Equipements de la Route ».

La liste des produits certifiés figure dans le Répertoire mis à jour annuellement par l 'association
pour la qualification des équipements de la route (ASQUER) et peut être consultée sur Minitel :
3616 code SETRA, mot clé HOM.

2.7 Conditions de mise en oeuvre 2.7

Panneaux
• Pour le choix des gammes de dimensions et de la classe de rétroréflexion, il est nécessaire de se
reporter à la partie III « L'équipement des différents types de routes ».

Un panneau est normalement implanté du côté droit de la chaussée dans le sens de la circulation.
Il peut être répété à gauche lorsque les conditions sont telles qu 'il risque de ne pas être perçu
à temps par les usagers auxquels il s'adresse . Il peut aussi être placé ou répété au-dessus de la
chaussée.

Le plan de la face avant d'un panneau implanté sur accotement doit être légèrement incliné de
trois à cinq degrés vers l'extérieur de la route afin d'éviter le phénomène de réflexion spéculaire
qui peut, de nuit, rendre le panneau illisible pendant quelques secondes.

En règle générale, la hauteur d'un panneau au-dessus du sol, c 'est-à-dire la distance qui sépare le
sol du bord inférieur du panneau ou du panonceau qui lui est associé, est de :
. 1 m à 2,30 m pour les panneaux implantés sur accotement,
• 5,50 m pour les panneaux implantés sur portiques, potences et hauts mâts.

Nota : Sur les itinéraires supportant des transports exceptionnels, il convient d'adapter le gabarit des portiques,

• potences et hauts mâts en fonction de la classe de l'itinéraire.

L'aplomb du bord extérieur du panneau placé sur accotement doit se situer au minimum à
0,70 m de la bande d'arrêt d'urgence ou de la zone de récupération.

Supports

Tout support de panneau implanté dans la zone de sécurité et dont le module


d'inertie de flexion (I/v) est 24,15 cm' doit être isolé (Cf. partie Ill « L'équipement des
différents types de routes »).

Massifs d'ancrage

Ils sont dimensionnés après calcul en tenant compte :


de la classe de moment résistant,
• des caractéristiques du sol,
des conditions climatiques.

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2 .8 Conditions de maintenance •

Les panneaux se doivent d'être nettoyés de préférence à grande eau en évitant les appareils de
lavage sous pression qui risquent de détériorer le revêtement rétroréfléchissant.

Il est àgalement nécessaire de s ' assurer que les panneaux sont toujours aptes à remplir leur
fonction :
• visibilité/lisibilité de jour et de nuit, contrôle de la couleur et de la rétroréflexion,
• venue mécanique : état des fixations, dégradation du revêtement rétroréfléchissant, niveau
de corrosion, etc.

La lisibilité de nuit d'un panneau constitue un critère de qualité important . Dès que les caracté-
ristiques photométriques d'un panneau sont inférieures à 70 % des valeurs minimales exigibles à
l'état neuf, il convient d 'envisager son remplacement . Ces contrôles doivent être réalisés pour les
panneaux de plus de sept ans en classe 1 et de plus de dix ans en classe 2.

En l ' absence de contrôle, le remplacement d'un panneau est recommandé après huit ans en

classe 1 et douze ans en classe 2.

2 .9 Documents de référence
Textes réglementaires

• Arrêté du 24 novembre 1967 modifié relatif à la signalisation des routes et des autoroutes.
Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livre I - J .O .:
- l e partie : généralités (1997),
- 2 e partie : signalisation de danger (1996),
- 3 e partie : intersections et régimes de priorité (1996),
- 4 e partie : signalisation de prescription (1996),
- 5 e partie : signalisation d'indication (1989),
- 6 e partie : feux de circulation permanents (1992 - réimpression 1996).
• Arrêté 78-112 du 3 mai 1978 relatif aux conditions générales d'homologation des équipe- •
ments routiers de signalisation, de sécurité et d'exploitation.
- Instruction sur les conditions techniques d'aménagement des autoroutes de liaison
(I .C .T.A.A .L .) - SETRA - 1985.
Aménagement des routes principales (A .R .P.) - Recommandations techniques pour la
conception générale et la géométrie de la route - Guide technique annexé à la circulaire du
5 août 1994 - SETRA - 1994.
Circulaire 82-31 du 22 mars 1982 relative à la signalisation de direction.
Lettre circulaire 85-280 du 29 août 1985 relative à la signalisation de direction sur le réseau
autoroutier.
Circulaire 92-03 du 31 janvier 1992 relative à la lisibilité de nuit des panneaux de signalisation
routière.
Circulaire 92-17 du 31 mars 1992 relative à la signalisation d'intérêt touristique.
Circulaire 95-45206 du 9 janvier 1995 relative à l'information et à la signalisation des services
à l'usager sur autoroute .

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2. Signalisation verticale

• Normes

NF P 98-501 : Signalisation routière verticale - Généralités. 9

XP P 98-520 : Signalisation routière verticale - Décors pour panneaux de signalisation -


Performances - Caractéristiques techniques et spécifications.

NF P 98-530 : Signalisation routière verticale permanente - Panneaux de signalisation et


supports - Caractéristiques techniques et spécifications.

NF P 98-531 : Signalisation routière verticale permanente - Dimensions principales des


panneaux de signalisation -Valeurs et tolérances dimensionnelles.

NF P 98-532 Signalisation routière verticale - Catalogue des décors des panneaux de


signalisation et des panonceaux (Norme en huit parties).

XP P 98-542-1 : Signalisation routière verticale - Catalogue des décors des panneaux de


signalisation et des panonceaux - Partie 1 : Caractéristiques typologiques
des nouveaux panneaux.

• XP P 98-550 : Signalisation routière verticale - Portiques, potences et hauts mâts -


Spécifications de calcul, mise en oeuvre, contrôle.

Cf. liste complète des normes dans l 'annexe « Bibliographie ».

Guides, autres

Feux de balisage et d'alerte pour la signalisation routière - Guide technique - SETRA - 1992.

Equipements de la route - Répertoire des produits certifiés NF - ASQUER - J .O.- Mise à


jour annuelle .

59

3 . Barrières de sécurité
(dispositifs de retenue)
3 .1 Préambule
Les sorties accidentelles de chaussée peuvent parfois entraîner des conséquences graves pour
les occupants des véhicules, les tiers et les zones riveraines, ce en raison de la configuration des
lieux (chaussée en remblais de grande hauteur, présence d'obstacles, franchissement de terre-
plein central, etc .).

Pour limiter les conséquences de ces accidents, diverses dispositions peuvent être envisagées,
dont la pose de barrières de sécurité.

3 .2 Domaine d'application S
Fonction(s) de l'équipement

Ce sont des équipements destinés à :


retenir les véhicules en les maintenant sur la partie roulable de la chaussée, afin d'éviter la
sortie de route,
• isoler les obstacles ou les dénivellations importantes,

• protéger les zones riveraines de l'intrusion d'un véhicule.

Toutefois, compte tenu du fait qu'elles constituent en elles-mêmes des obstacles, il importe
de s'assurer qu'il n ' existe pas d'autres solutions (suppression, déplacement, fragilisation de
l ' obstacle, etc .) avant de prévoir la mise en place de tels dispositifs.

Types de routes et sites d'emploi privilégiés

Les barrières de sécurité peuvent être implantées sur toutes les routes, sur T.P.C . et/ou sur accote- •
ment.

Sur T. P.C . elles sont :


• obligatoires sur les autoroutes (Instruction sur les conditions techniques d 'aménagement
des autoroutes de liaison) et les voies rapides urbaines de type A (Instruction sur les condi-
tions techniques d ' aménagement des voies rapides urbaines), quelle que soit la largeur du
TP.C .,

• obligatoires sur les T.P.C . des routes nationales, lorsqu'ils sont de largeur inférieure à 6 m,
(lettre R/IN-01-79-779 datée d'août 1979, de la Direction des Routes et de la Circulation
Routière) . Toutefois, il est recommandé d'équiper les T .P.C . avec un dispositif de retenue
adapté quelle que soit leur largeur.

Sur accotement, elles sont :

• obligatoires sur autoroutes ou routes de type L, dans les cas suivants :


à l'extérieur des courbes de rayon inférieur à 1,5 Rm (rayon minimal),
en présence de remblai de hauteur supérieure à 4 m ou 1 m en cas de dénivellation
brutale, •
en présence d ' obstacles à moins de 10 m du bord de chaussée .

60
3 . Barrières de sécurité (dispositifs de retenue)

• • obligatoires sur routes nationales ou routes de type R ou T, en présence :


- de remblai de hauteur supérieure à 4 m ou 1 m en cas de dénivellation brutale,
- d'obstacles à moins de 7 m du bord de chaussée. 3 .2

Pour les autres applications, il est nécessaire de se référer à la partie III « L'équipement des
différents types de routes ».

3 .3 Agrément et certification
Toutes les barrières de sécurité utilisées en tant qu'équipements de la route doivent
faire l'objet d'un agrément ou d'une autorisation d'emploi délivré par la DCSR.
Les barrières métalliques simples et doubles de profil A et B doivent de plus faire
• l'objet d'une certification « NF-équipements de la route » délivrée par l'association
pour la qualification des équipements de la route (ASQUER).

Pour être agréées, les barrières de sécurité font l ' objet d'essais en grandeur réelle et doivent
satisfaire aux conditions suivantes :
. le véhicule ne doit pas franchir le dispositif,
. les déformations du véhicule et du dispositif doivent conduire à :
- des décélérations suffisamment faibles pour ne pas provoquer de blessures graves à des
occupants ceinturés,
éviter l'intrusion dangereuse de matériel dans l'habitacle du véhicule,
laisser la possibilité d'ouverture des portières après le choc.
. le rebond du véhicule, après le choc, doit se faire à vitesse réduite et sous un angle faible
de façon à minimiser le risque et les conséquences d'un choc secondaire avec d ' autres véhi-
cules ou un autre obstacle.

La liste des produits certifiés figure dans le répertoire des produits certifiés de I'ASQUER
(J.O. - parution annuelle).
La liste des produits agréés ou faisant l'objet d'une autorisation d'emploi figure dans le
• Répertoire des homologations du SETRA (J .O. parution annuelle).
Ces deux listes peuvent également être consultées sur Minitel : 3616 code SETRA mot clé : HOM.

3 .4 Description fonctionnelle
Les barrières de sécurité sont répertoriées dans différentes catégories en fonction de leur :
• spécificité (latérale, frontale),
• domaine d'emploi (simple, double),
• mode de fonctionnement (souple ou rigide), 3 .4

- capacité de retenue (niveau de performance).

61

Terminologie

Barrières de sécurité latérales et frontales

Les barrières de sécurité sont appelées :


- latérales, lorsque les angles probables de heurt sont inférieurs à 45° ; elles s'emploient en
section courante sur accotement et sur terre-plein central,
• frontales, lorsqu'elles risquent d'être percutées sous des angles compris entre 45° et 90° ;
elles sont le plus souvent utilisées dans les divergents et pour isoler des origines de files de
barrières de sécurité latérales.

Barrières de sécurité simples et doubles

Les barrières sont qualifiées de :


simples, lorsqu'elles sont conçues pour n'être heurtées que d'un seul côté,
• doubles, lorsqu ' elles sont conçues pour être heurtées de chaque côté. •

Barrières de sécurité souples et rigides

Les barrières de sécurité sont considérées comme :


- souples, lorsqu'elles se déforment ou se déplacent lors d'un choc,
rigides, lorsqu'elles subissent peu de déformation ou peu de déplacement lors d'un choc.

Classification des barrières de sécurité

En fonction de leur capacité de retenue (déterminée à partir d ' essais de choc réalisés dans
des conditions bien définies de masse, de vitesse et d'angle d'impact du véhicule), les barrières
de sécurité sont classées de la façon suivante :

3arrières de sécurité latérales de type 1


Elles sont adaptées à la retenue des véhicules légers . Selon leur performance lors des essais •
de chocs, elles sont classées en trois niveaux :
- le niveau la (retenue d'un V.L . de 1 250 kg lancé à 100 km/h sous un angle de 20° et à
80 km/h sous un angle de 30°),
- le niveau 1b (V.L . de 1 250 kg, 80 km/h, 20°),
- le niveau 1c (V.L . de 1 250 kg, 60 km/h, 20°).

• Barrières de sécurité latérales de type 2


Elles sont adaptées à la retenue des poids lourds et sont classées en trois niveaux :
- le niveau 2a (retenue d'un P.L . de 38 t lancé à 70 km/h sous un angle de 20°
- le niveau 2b (PL . de 12 t, 70 km/h, 20°),
- le niveau 2c (P.L . de 3,5 t, 80 km/h, 30°) .

62
3 . Barrières de sécurité (dispositifs de retenue)

• • Barrières de sécurité frontales


Elles ne sont adaptées qu'à la retenue des véhicules légers et sont classées en trois niveaux :
- le niveau a (V.L . de 1 250 kg, 100 km/h), 3 .4
- le niveau b (V.L. de 1 250 kg, 80 km/h),
- le niveau c (V.L. de 1 250 kg, 60 km/h).

Nota : Les appellations des barrières de sécurité indiquées ci-dessous sont celles de la norme
NF P 98-409 qui définit les critères de performances, de classification et de qualification des barrières de sécurité.

Le tableau suivant indique la correspondance entre les appellations de la norme NF P 98-409 et


de la circulaire 88-49 du 8 mai 1988 (Instruction sur les dispositifs de retenue).

Appellations suivant Appellations suivant


la norme NF P 98-409 la circulaire 88-49

RETENUE DES V.L.
Barrières latérales de type 1 Glissières de sécurité
de niveau la de niveau 1
de niveau 1 b de niveau 2
de niveau 1c de niveau 3

RETENUE DES P.L.

Barrières latérales de type 2 Barrières de sécurité


de niveau 2a Barrière lourde
de niveau 2b Barrière normale
de niveau 2c Barrière légère

Fonctionnement des barrières de sécurité latérales

• Les barrières de sécurité souples

Ces barrières dites « souples » se déforment sous l'effet d'un choc en absorbant une partie de
l'énergie et en limitant la décélération imposée aux usagers.

Dans le cas des glissières métalliques qui sont les plus utilisées, le fonctionnement correct est
assuré par :
• la continuité de résistance de la file d'éléments de glissement (lisse),
• la bonne hauteur de la file d'éléments de glissement,
• le bon ancrage des barrières (longueur d'ancrage et enfoncement des supports),
• la présence d'une liaison fusible entre l'écarteur et le support de façon à maintenir la lisse
à hauteur constante lors du choc.

63
Les barrières de sécurité rigides •

Ce sont des dispositifs qui subissent peu de déformation ou peu de déplacement lors d'un choc.
L'énergie d'impact est partiellement dissipée par la déformation de la carrosserie et les frottements
du véhicule sur le dispositif.

Fonctionnement des barrières de sécurité frontales

Ce sont des dispositifs capables de freiner et d ' immobiliser un véhicule en cas de choc frontal.

Le principe de fonctionnement consiste à absorber l'énergie cinétique du véhicule en la dissipant


par :
▪ la déformation, l'écrasement des éléments constitutifs du dispositif (musoirs métalliques,
atténuateurs à déformation métallique),
• la compression de fluide ou de gaz (air, eau, etc .),

▪ le transfert de charge (sable),



, etc.

Ils sont de deux types :


redirectif : le dispositif est efficace en cas de choc frontal ou latéral,
A non redirectif : le dispositif n ' est efficace que pour un choc frontal.

3 .s' Description des matériels


Il existe sur le marché de nombreux types de barrières de sécurité latérales agréées qui utilisent
différents matériaux.

Equipements complémentaires
~
Ces dispositifs viennent en complément sur certaines barrières de sécurité . Ce sont :

l'écran de retenue de chargement


Il est destiné à assurer la retenue des chargements de poids lourds dans les cas où le déver-
sement du chargement entraînerait un risque important pour les zones riveraines.
Il est défini dans la circulaire 88-49 du 9 mai 1988 et ses annexes.
Son implantation fait toujours l'objet d'une étude particulière.

l'écran inférieur motocycliste


En cas de chute d'un motocycliste, ce dispositif est destiné à en limiter les conséquences
corporelles.
Ce dispositif s'adapte sur les barrières de sécurité métalliques de type 1, profil A ou B.
Il est défini dans la circulaire 88-49 du 9 mai 1988 et ses annexes.
Son domaine d'emploi est précisé dans la circulaire 93-20 du 5 mars 1993 .

64
3 . Barrières de sécurité (dispositifs de retenue)

• l 'adaptation sur obstacle saillant

Ce dispositif est adaptable aux barrières métalliques de type 1, profil A ou B . Il est destiné
à éviter le blocage du véhicule, en cas d ' espace réduit entre la barrière et l ' obstacle (Cf. 3 .5
circulaire 88-49 du 9 mai 1988 et ses annexes).
Le recours à ce dispositif doit être exceptionnel dans le cadre des travaux neufs.

Dispositions constructives particulières

Tronçons et éléments démontables

Il sont destinés à permettre une intervention (fauchage, etc .) derrière une barrière de
sécurité de type 1 profil A ou B.
Les éléments démontables étant moins performants que les dispositifs « normaux », ils ne
doivent être utilisés qu ' exceptionnellement, pour nécessité absolue de service.

Adaptations « Faible Rayon »

5 Equipement spécifique pour les rayons inférieurs à 200 m, complétant les barrières de type 1,
profil A ou B.

Grilles à barreaudage vertical pour BN4.

Capots métalliques pour séparateurs en béton.

Equipements associés

Ce sont :
les équipements de balisage (dispositifs rétroréfléchissants, etc .) destinés à renforcer la
perception de la route et à guider l ' usager,
les écrans antiéblouissement destinés, comme leur nom l'indique, à éviter l'éblouissement
des usagers circulant en sens inverse.


3 .6 Conditions de mise en oeuvre
Avant toute implantation, il est nécessaire de s'assurer de la nécessité d'un dispositif. Il convient,
dans la mesure du possible, d'envisager en premier lieu la suppression de l'obstacle ou du danger.

Une barrière de sécurité doit être employée pour minimiser les conséquences matérielles et
corporelles des accidents par sortie de chaussée en isolant les obstacles et en protégeant les
zones riveraines.

Règles d'implantation
Pour permettre un fonctionnement correct des barrières de sécurité il est impératif de respec- 3 .6
ter les règles d'implantation qui sont précisées dans les textes en vigueur : normes, instructions,
etc . (voir paragraphe « Documents de référence »).

65

En outre, par rapport au bord de chaussée, les barrières de sécurité doivent être installés :

sur accotement :
- en dehors de la zone de récupération pour les routes bidirectionnelles et les routes à
chaussées séparées ne comportant pas de bande d'arrêt d'urgence,
- en bordure de la bande d'arrêt d' urgence, ou mieux à 0,50 m en retrait par rapport à la
limite extérieure de la B.A.U ., pour les routes de type L « autoroutes D.

• sur T.P.C . :
les dispositifs doivent être mis en place en bordure de la bande dérasée de gauche qui doit
avoir une largeur d'au moins 1 m . Il est conseillé de porter cette largeur à 1,50 m (1,25 m
en site contraignant) dans le cas des barrières en béton.

Cf. partie III - « L'équipement des différents types de routes ».

Rappel de quelques règles fondamentales •

avant toute implantation, s'assurer au préalable de la nécessité d'une barrière de sécurité.


• le dispositif ne doit pas constituer un danger supérieur à celui qu ' il est censé protéger,
• un dispositif ne sera efficace que s'il est correctement implanté et réalisé,

. la longueur du dispositif doit être suffisante pour assurer l'ancrage longitudinal nécessaire à
son bon fonctionnement,

un dispositif souple assure de meilleures conditions de retenue pour les véhicules légers,
. un dispositif rigide assure une meilleure capacité de retenue pour les P.L .,
* le choix d'un dispositif résulte d'un compromis entre capacité et conditions de retenue,
emprise disponible, coûts, enjeux sécurité, etc .,
il y a souvent intérêt à éloigner la barrière de sécurité, et en particulier ses extrémités, du
bord de la chaussée,
. les extrémités de file sont des points sensibles . Il convient d'en limiter le nombre, chaque
fois que cela est possible, par exemple en regroupant les accès ou en reliant deux files
rapprochées,

le raccordement entre dispositifs de nature différente doit être correctement réalisé pour
garantir une bonne continuité de la protection afin d'éviter la création de points dangereux.

La mise en place de barrières de sécurité doit, dès le début du projet, intégrer toutes
les contraintes qui lui sont liées .

66
3 . Barrières de sécurité (dispositifs de retenue)


3.7 Critères de choix
3 .7
Il convient de rechercher le dispositif le mieux adapté à la sécurité et aux caractéristiques de la
zone à équiper.

Le choix du dispositif doit donc résulter d'une analyse multicritères prenant en compte :
les performances et capacités de retenue des barrières, évaluées à partir du risque à couvrir
et du trafic (volume et composition),
les conditions de mise en oeuvre qui sont fonction des emprises disponibles, de la présence
ou non d ' ouvrage d 'art (problème de raccordement entre différents dispositifs), de la nature
du sol, etc .,
les coûts d ' investissement (fourniture, pose) et les coûts d 'entretien liés aux réparations en
cas de choc, remise en conformité lors de rechargement de la chaussée,
• l'environnement (problèmes d'intégration, de pollution, etc .),
• la climatologie (problème de la neige, évacuation des eaux de ruissellement, etc .),
• le comportement des usagers (effet de paroi, diminution de la visibilité, etc .).

3 .8 Conditions de maintenance
La maintenance des barrières de sécurité consiste à contrôler :
les déformations ou détériorations dues à un choc,
les ancrages (problèmes liés à l'érosion des terres autour des supports),
• le serrage des boulons de fixation,
• la distance par rapport aux arbres, pour les plantations nouvelles,
- la hauteur des dispositifs (rechargements des chaussées),
l'altération des matériaux constitutifs,
• en vue du maintien de leurs bonnes conditions de fonctionnement, afin de garantir la sécurité
des usagers.

Il est également nécessaire de s'assurer du maintien du niveau de service de la voie par :


la surveillance et le débouchage des passages d'eau situés à la base des barrières en béton,
la suppression des affichettes et des « graffitis » qui peuvent dénaturer l'aspect des dispositifs,
le nettoyage de la chaussée le long du dispositif.

Tout dispositif qui n'est plus en mesure de remplir sa fonction de retenue doit impérativement
être remis en état dans des délais aussi brefs que possible.

67

3 .S , Documents de référence
Textes réglementaires

Lettre circulaire DR/R/EG3 du 10 avril 1975 relative à la signalisation des glissières amovibles
- Implantation de panneaux non prévus par la réglementation (signalisation des I .T.P.C .).

Circulaire 78-05 du 6 janvier 1978 relative à l'autorisation et aux conditions d'emploi des
glissières GIERVAL.

Arrêté du 3 mai 1978 relatif aux conditions générales d'homologation des équipements
routiers de signalisation, de sécurité et d'exploitation.

Instruction sur les conditions techniques d'aménagement des autoroutes de liaison


(I .C .T.A .A.L.) - SETRA - 1985.

- Circulaire 88-21 du 21 mars 1988 relative à l'agrément à titre expérimental et aux



conditions d'emploi des glissières de sécurité en bois, modifiée par la circulaire 90-15 du
12 février 1990 relative aux glissières bois.

• Circulaire 88-49 du 9 mai 1988 relative à l'agrément et aux conditions d'emploi des
dispositifs de retenue des véhicules contre les sorties accidentelles de chaussée approuvant
l'Instruction relative à l'agrément et aux conditions d'emploi des dispositifs de retenue des
véhicules contre les sorties accidentelles de chaussée, avec ses annexes.

= Circulaire 89-51 du 12 septembre 1989 et annexe technique relative à l'agrément à titre


expérimental et aux conditions d'emploi du séparateur SEPIA.

Circulaire 90-15 du 12 février 1990 relative aux glissières de sécurité en bois (modèle
E et F).

• Circulaire 90-62 du 7 août 1990 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité métalliques doubles à entretoises DE+.

Instruction sur les conditions techniques d'aménagement des voies rapides urbaines

(I .C .T.A .V.R.U.) - CERTU - 1990.

• Circulaire 91-02 du 9 janvier 1991 relative à l'autorisation d'emploi d'un procédé de


traitement de surface du séparateur SEPIA.

• Circulaire 91-41 du 14 mai 1991 relative à l'agrément à titre expérimental et aux condi-
tions d'emploi des glissières de sécurité métalliques BSA.

Circulaire 92-58 du 5 octobre 1992 relative à l'agrément à titre expérimental et aux condi-
tions d'emploi des glissières de sécurité mixtes métal bois.

Circulaire du 3 mars 1993 relative aux barrières TETRA S13 et S16.

Circulaire 93-20 du 5 mars 1993 relative aux conditions d'emploi des écrans inférieurs
motocyclistes sur les glissières métalliques de sécurité.

Circulaire 93-33 du 15 mars 1993 relative à l'agrément à titre expérimental et aux condi-
tions d'emploi des glissières de sécurité en bois DURAPIN .

68
3 . Barrières de sécurité (dispositifs de retenue)

• • Circulaire 93-32 du 22 mars 1993 relative à l'agrément à titre expérimental et aux condi-
tions d'emploi des glissières de sécurité métalliques ALPHA .
3.9
• Circulaire 93-29 du 23 mars 1993 relative au domaine d 'emploi des glissières de sécurité
en bois ayant satisfait aux critères de performance du niveau 1 et agréées à titre
expérimental.

• Circulaire 93-30 du 23 mars 1993 relative à l'agrément à titre expérimental et aux condi-
tions d'emploi des glissières de sécurité en bois EN1 et FN1.

Circulaire 93-101 du 27 décembre 1993 relative à l'agrément à titre expérimental et aux


conditions d'emploi de la barrière métallique double à entretoises DE+ 16T.

. Circulaire 94-14 du 15 février 1994 relative à l'agrément à titre expérimental et aux condi-
tions d'emploi des glissières de sécurité à câbles BRIFEN.

• Circulaire 94-22 du 4 mars 1994 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi de la glissière de sécurité métallique GSA 5.

- Circulaire 94-31 du 28 mars 1994 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi de la glissière de sécurité métallique double PERFORMANCE 13.

• Circulaire 94-50 du 10 juin 1994 relative à l'agrément à titre expérimental et aux condi-
tions d'emploi de la glissière de sécurité mixte bois/acier BA 2.

Aménagement des routes principales (A .R.P.) - Recommandations techniques pour la


conception générale et la géométrie de la route - Guide technique annexé à la circulaire du
5 août 1994 - SETRA - 1994.

• Circulaire 94-74 du 10 octobre 1994 relative à l'emploi des dispositifs de retenue en métal
et en béton sur les routes à chaussées séparées.

• Circulaire 94-82 du 24 octobre 1994 relative à l'agrément à titre expérimental et aux


conditions d'emploi de la barrière lourde LAV FER.

• . Circulaire 94-85 du 14 novembre 1994 relative à l'agrément à titre expérimental et aux


conditions d'emploi de la glissière de sécurité en bois DURAPIN 1A.

. Circulaire 95-07 du 9 janvier 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux


conditions d'emploi des barrières métalliques simples et doubles 3N.

• Circulaire 95-08 du 9 janvier 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux


conditions d'emploi de la glissière de sécurité mixte métal/bois MXT 18.

. Circulaire 95-43 du 19 avril 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux


conditions d'emploi des glissières de sécurité en bois, modèle MB1-A et MB1-B.

• Circulaire 95-52 du 5 juillet 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux


conditions d'emploi de la glissière de sécurité en bois FB1.

. Circulaire 95-68 du 28 juillet 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux


conditions d'emploi du modèle de barrière BN4/16.

• • Circulaire 95-70 du 24 juillet 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux


conditions d'emploi de l'atténuateur de choc Air-Choc-Système (ACS 100).

69
Circulaire 96-15 du 25 janvier 1996 relative à l'agrément à titre expérimental et aux •
conditions d'emploi de la glissière de sécurité mixte métal/bois, modèle Ti.

Circulaire 96-16 du 31 janvier 1996 relative à l'emploi des atténuateurs de choc de type
non redirectif.

Note DR du 5 février 1996 relative aux principes techniques d'aménagement des « refuges »
sur autoroutes.

. Circulaire 96-58 du 24 juillet 1996 relative à l ' agrément à titre expérimental et aux
conditions d'emploi de l'écran inférieur MOTOPROTEC, modifiée par la circulaire 98-14 du
14 janvier 1998.

Circulaire 96-88 du 3 décembre 1996 relative à l'homologation à titre expérimental et aux


conditions d'emploi du modèle de barrière garde-corps double fonction.

. Circulaire 97-58 du 23 juillet 1997 relative à l'agrément et aux conditions d'emploi des
glissières de sécurité en bois modèle EN 2 et FN 2.

Circulaire 97-57 du 24 juillet 1997 relative à l'agrément à titre expérimental et aux


conditions d'emploi de l'atténuateur de choc non redirectif SAVE SEC, modifiée par la cir-
culaire 98-15 du 14 janvier 1998.

Circulaire 97-64 du 24 juillet 1997 relative à l'agrément à titre expérimental et aux


conditions d'emploi de l ' atténuateur de choc de type redirectif QUADGUARD E8.

Circulaire 97-65 du 8 août 1997 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité en bois DURAPIN 1A-B (supports bois) et 1A-M
(supports métalliques).

'Circulaire 97-67 du 8 août 1997 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi de la barrière métallique double à entretoises PERFORMANCE 16.

. 'Circulaire 98-14 du 14 janvier 1998 portant modification à la circulaire 96-58 du 24 juillet


1996 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions d'emploi de l'écran
inférieur MOTOPROTEC.

'Circulaire 98-15 du 14 janvier 1998 portant modification à la circulaire 97-57 du 10 juillet


1997 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions d'emploi de l'atténuateur
de choc non redirectif SAVE SEC.

Circulaire 98-35 du 4 mars 1998 relative à l'agrément à titre expérimental et aux condi-
:ions d'emploi de la glissière de sécurité mixte (métal-bois) EN 1 m.

Normes

NF EN 124 : Dispositifs de couronnement et de fermeture pour les zones de circula-


tion utilisées par les piétons et les véhicules.

P 98-405 : Barrières de sécurité routières - Garde-corps pour ponts et ouvrages de


génie civil - Conception, fabrication, mise en oeuvre .

70
3 . Barrières de sécurité (dispositifs de retenue)

• NF P 98-409 : Barrières de sécurité routières - Critères de performance, de classifica-


tion et de qualification .
3 .9
- NF P 98-410 : Barrières de sécurité routières - Glissières de sécurité en acier : profils A
et B - Composition, fonctionnement et performance de retenue.

NF P 98-411 : Barrières de sécurité routières - Glissières de sécurité en acier : profils A


et B - Dimensions et spécifications techniques de fabrication des éléments
de glissement.

• NF P 98-412 Barrières de sécurité routières - Glissières de sécurité en acier -


Accessoires de fixation - Caractéristiques dimensionnelles - Spécifications
de fabrication et de livraison.

NF P 98-413 : Barrières de sécurité routières - Glissières de sécurité en acier : profils A


et B - Conditions d'implantation et spécifications de montage.

• • XP P 98-414 : Barrières de sécurité routières - Barrières de sécurité frontales en acier -


Musoirs - Description - Fonctionnement - Conditions d'implantation -
Spécifications de montage.

• NF P 98-420 : Barrières de sécurité routières - Barrières de sécurité en acier BHO -


Composition, fonctionnement, performances de retenue, conditions d'im-
plantation et de montage, éléments constitutifs.

• XP P 98-421 : Barrières de sécurité routières - Barrières de sécurité en acier BN4 -


Composition, fonctionnement, performances de retenue, conditions d'im-
plantation et de montage, éléments constitutifs.

• XP P 98-422 : Barrières de sécurité routières - Barrières de sécurité en béton armé et


en métal BN1 et BN2 - Composition, fonctionnement, performances de
retenue, conditions d'implantation et de montage, éléments constitutifs.

NF P 98-430 : Barrières de sécurité routières - Séparateurs et murets en béton coulé en


place - Définitions, fonctionnement et dimensions.

• NF P 98-431 Barrières de sécurité routières - Séparateurs et murets en béton coulé en
place - Spécifications techniques de réalisation et de contrôle.

• NF P 98-432 : Barrières de sécurité routières - Séparateurs et murets en béton coulé en


place - Conditions d'implantation.

NF P 98-433 : Barrières de sécurité routières - Séparateurs et murets en béton coulé en


place - Accessoires et pièces métalliques spéciales.

• P 98-441 Barrières de sécurité routières - Conditions générales de réalisation des


essais de choc.

• P 98-443 : Barrières de sécurité routières - Séparateurs et murets en béton coulé en


place - Contrôle d'exécution.

Cf. liste complète des normes dans l' annexe « Bibliographie ».

71

Guides, autres

Garde-corps, glissières, corniches, grilles : GC 77 - Dossier pilote - SETRA - 1977 -


réimpression 1997.

Sécurité des routes et des rues - SETRA / CETUR - 1992.

• Equipements de la route - Répertoire des homologations - SETRA - J .O . - Mise à jour


annuelle.

• Equipements de la route - Répertoire des produits certifiés NF - ASQUER - J .O . - Mise à


jour annuelle .

72
4. Balises JI

4. Balises J1 4

exemple


4 .1 Préambule
La conduite d ' un véhicule exige de la part de l ' usager une bonne lisibilité de la trajectoire à suivre,
donc de la route et des obstacles latéraux éventuellement présents.

L 'amélioration de cette lisibilité peut être assurée par l'utilisation de balises.

4 .2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement

Les balises J1 sont des dispositifs destinés à alerter les usagers de la présence d ' un virage pou-
vant présenter un risque particulier (fonction d ' alerte).

Elles matérialisent le tracé extérieur des courbes afin d'améliorer la lisibilité du tracé (fonction
de guidage).

Types de routes concernées

Les balises J1 peuvent être employées sur toutes les routes ouvertes à la circulation publique
(Cf. partie III - « L' équipement des différents types de routes »).

73
4.3 Description matérielle •

Les balises J1 se présentent sous la forme d'un corps blanc sur lequel un anneau blanc rétro-
réfléchissant de classe 2 peut être mis en place . Sur les routes de type R à faible trafic « routes
secondaires » la classe 1 est suffisante.

Les balises J1 peuvent être en fibrociment, en tôle, en bois, en matière plastique, etc . Leur
constitution doit être telle qu'elles ne présentent aucun caractère agressif en cas de choc . Le
béton massif, le béton armé solidement ancré, les tubes métalliques de forte épaisseur, etc.
sont interdits.

Il est préconisé d'utiliser les balises de virage normalisées en matière plastique


(Cf. norme XP P 98-585).

Il existe deux types de balises J1, différents par la hauteur et la dimension de la section :
• type 1 : h = 1 300 mm, 0 = 200 mm,
.type 2 :h= 800mm,O = 150 mm. •

Pour le type 1, il existe un modèle adapté pour être mis en place sur les barrières de sécurité
latérales.

Cas particulier
Sur les sections de route fréquemment enneigées, la tête des balises J1 peut être de couleur
rouge sur une hauteur de 250 mm.

4 .4 4 .4 Qualification
Seules les balises J1 en matière plastique font l'objet d'une norme .

74
4. Balises J1


4 .5 Conditions de mise en oeuvre 4 .5

Elles sont implantées sur l'accotement extérieur du virage en limite extérieure de la zone de
récupération.

En présence de barrières de sécurité, elles peuvent être implantées sur celles-ci.

L'implantation des balises J1 se fait selon les règles suivantes en assurant la continuité du tracé :
. une balise J1 est implantée dans le prolongement de l'axe des voies que peut suivre un
conducteur abordant la courbe,
quatre balises doivent se trouver au moins simultanément dans le champ visuel du
conducteur,
l'espacement entre deux balises est d'autant plus faible que le rayon de la courbe est petit,
le minimum est de 8 m,
deux ou trois balises sont posées en amont et en aval de la courbe.

• balise J1
I : intervalle entre balises

exemple d ' implantation


S'il existe une intersection matérialisée par des balises J3 (Cf . chapitre « Balise J3 »), celles-ci sont
implantées dans l'alignement des balises J1.

4.6 Critère de choix


Le choix entre le type 1 et le type 2 est fonction du type de route à équiper. (Cf. partie III -
« L'équipement des différents types de route ») .

75
4.7 Equipements associés ou
complémentaires
En fonction des caractéristiques du virage, aux balises J1 peuvent être associés :
une signalisation avancée (panneau de danger de type Al «Virage ») complétée éventuellement
par des panneaux B 14 de limitation de vitesse,
un balisage de position de type J4,
ou la combinaison de ces signalisations.

4 .8 Conditions de maintenance
Les balises doivent être nettoyées de préférence à grande eau en évitant les appareils de lavage
sous pression qui risquent de détériorer le revêtement rétroréfléchissant.

Il convient également de s'assurer que les balises sont toujours aptes à remplir leur fonction :
• visibilité/lisibilité de jour et de nuit : contrôle de la couleur et de la rétroréflexion,
• tenue mécanique : état de fixation, dégradation du revêtement rétroréfléchissant.

4.9 Documents de référence


Textes réglementaires
Arrêté du 24 novembre 1967 modifié relatif à la signalisation des routes et autoroutes.
Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livre I - J .O.
1` partie :généralités (1997),
• 2' partie : signalisation de danger (1996).

• Circulaire 78-110 du 23 août 1978 relative aux recommandations sur la signalisation des
virages.
• Circulaire 92-03 du 31 janvier 1992 relative à la lisibilité de nuit des panneaux de signalisation
routière.

Normes

. XP P 98-520 Signalisation routière verticale - Décors pour panneaux de signalisation.


Performances, caractéristiques techniques et spécifications.

• XP P 98-585 : Balisage permanent - Balises de virage et d'intersection en matière


plastique : caractéristiques, spécifications.

Guides, autres

Signalisation des virages - Etudes de cas - SETRA - 1981 . •

76
S . Balises J3

5 . Balises J3 5

s.l Préambule
La conduite d'un véhicule exige de la part de l'usager une bonne lisibilité de la trajectoire à suivre,
donc de la route et des obstacles latéraux éventuellement présents.

L'amélioration du guidage des usagers peut être assurée par l'utilisation de balises qui sont des
• dispositifs implantés en vue de guider les usagers ou leur signaler un risque particulier, ponctuel
ou linéaire.

S .2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement

Les balises J3 ont pour objet de matérialiser l'intersection, quel que soit le régime de priorité qui
est établi (fonction d'alerte).

Types de routes concernées

Elles peuvent être placées sur tous types de routes à l 'exception des autoroutes (Cf. partie III -
« L'équipement des différents types de route »).


S .3 Description matérielle
Les balises J3 se présentent sous la forme d'un corps blanc sur lequel un anneau rouge rétro-
réfléchissant de classe 2 est mis en place . Sur les routes de type R à faible trafic « routes
secondaires » la classe 1 est suffisante.

Les balises J3 peuvent être en fibrociment, en tôle, en bois, en matière plastique, etc . Leur
constitution doit être telle qu'elle ne présente aucun caractère agressif en cas de choc . Le
béton massif, le béton armé solidement ancré, les tubes métalliques de forte épaisseur, etc . sont
interdits.

Il est préconisé d'utiliser les balises d'intersection en matière plastique normalisées 5 .3


(Cf. norme XP P 98-585).

5 S .4 Qualification 5,4

Seules les balises J3 en matière plastique font l'objet d'une norme .

77

s .s Conditions de mise en oeuvre
Lorsqu ' il n'existe pas d'îlot séparateur sur la route principale, les balises J3 doivent être placées
de part et d ' autre de l'intersection et en limite extérieure de la zone de récupération.

Le mode d 'ancrage des balises ne doit présenter aucun caractère agressif pour les usagers.

Si la route est équipée de balises J1, les balises J3 doivent être implantées dans leur alignement.

5 .6 Critères de choix
(équipements équivalents)
Il n'existe aucun équipement équivalent.

5 .7 Conditions de maintenance
Les balises doivent être nettoyées de préférence à grande eau en évitant les appareils de lavage
sous pression qui risquent de détériorer le revêtement rétroréfléchissant.

D'autre part il convient de s'assurer que les balises sont toujours aptes à remplir leur fonction :
visibilité/lisibilité de jour et de nuit : contrôle de la couleur et de la rétroréflexion,
tenue mécanique : état de fixation, dégradation du revêtement rétroréfléchissant.

5 .8 Documents de référence
Textes réglementaires
Arrêté du 24 novembre 1967 modifié relatif à la signalisation des routes et autoroutes. •

Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livre I - J .O. :


- l e partie :généralités (1997),
- 3` partie : intersections et régimes de priorité (1996).
• Circulaire 92-03 du 31 Janvier 1992 relative à la lisibilité de nuit des panneaux de signalisation
routière.

Normes

XP P 98-520 : Signalisation routière verticale - Décors pour panneaux de signalisation.


Performances, caractéristiques techniques et spécifications.
XP P 98-585 Balisage permanent - Balises de virage et d ' intersection en matière
plastique : Caractéristiques, spécifications.

Guides, autres •

Néant.

78
6 . Balises J4

6. Balises J4 6

J4

exemple

6. i Préambule
La conduite d ' un véhicule exige de la part de l'usager une bonne lisibilité de la trajectoire à suivre,
donc de la route et des obstacles latéraux éventuellement présents.

L'amélioration du guidage des usagers est assurée par l'utilisation de balises qui sont des dispositifs
implantés en vue de guider les usagers ou leur signaler un risque particulier, ponctuel ou linéaire.

6.2 Domaine d'application


Fonction(s) de l'équipement

Les balises J4 sont des signaux de position qui assurent un rôle de guidage et d 'alerte.

Elles sont implantées dans certains virages où le renforcement de l'alerte est nécessaire.

Leur utilisation pour signaler les rétrécissements de chaussée, prévue par la réglementation, ne
devrait pas se présenter pour les projets neufs.

• Types de routes concernées

Les balises J4 peuvent être employées sur toutes les routes ouvertes à la circulation publique
(Cf. partie III - « L'équipement des différents types de route »).

6 .3 Description matérielle
La balise J4 est constituée :
• d'un panneau,
• d'un ou de deux supports sur lequel est fixé le panneau,
• d'un système de fixation panneau/support.

Le panneau lui-même est constitué :


• • d'un subjectile de forme rectangulaire, de grand côté horizontal . Les dimensions font
l'objet d'une normalisation . Il peut être en différents matériaux tels l'acier, l'aluminium, le
polyester, etc . , à l'exception du béton qui est interdit,

79

• d'un décor représentant une série de chevrons blancs sur fond bleu, défini dans l'Instruction
interministérielle sur la signalisation routière (Livre I, 1' partie) . Il est rétroréfléchissant de
classe 2 . Sur les routes de type R à faible trafic « routes secondaires » la classe 1 est
suffisante .

1/2M 1/2M
,. ►. .

J4
exemple

Suivant les cas d ' utilisation, la hauteur (H) peut être modifiée :
. lorsqu'il y a une balise unique (cas général), en fonction du ralentissement à obtenir,
ou lors de l'utilisation de plusieurs balises.

La pointe du chevron indique le sens du virage.

Les supports sont le plus souvent en acier ; l'aluminium est aussi utilisé . Le béton est interdit.

Les d mensions des supports standard en acier sont normalisées.

6 .4 Description fonctionnelle
Cette balise a un caractère directionnel et ne concerne qu'un sens de circulation.

La mise en place de cette balise est fonction des lieux et des circonstances.

Elle est utilisée dans des conditions exceptionnelles pour renforcer :


une signalisation de position (balises J1),
une signalisation avancée (panneaux de danger de type Al),
ou les deux types de signalisation précités.

6 .5 6 .5 Qualification
Les balises J4, en tant que panneaux de signalisation, font l'objet d'une certification
NF-Equipements de la route D.

La liste des produits certifiés figure dans le répertoire mis à jour annuellement par l'asociation
pour la qalification des equipements de la route (ASQUER) et peut être consultée sur Minitel : •
3616 code SETRA mot clé HOM .

80
6. Balises J4


6.6 Conditions de mise en oeuvre
6 .6
L' aplomb du bord de la balise sur l'accotement doit se situer au minimum à 0,70 m :
. de la B .A .U.,
ou
de la zone de récupération.

En cas d ' implantation sur T.P.C ., l 'aplomb du bord de la balise ne doit pas empiéter sur la bande
dérasée de gauche.

Les balises J4 doivent être implantées de façon à être vues uniquement par les usagers du sens
de circulation concerné.

implantation viroge d droite implantation viroge d gauche


exemples d ' implantation

81
L'orientation du plan de face du panneau répond aux règles de la signalisation verticale avec •

notamment une légère inclinaison vers l'extérieur de la route pour éviter les phénomènes de
réflexion spéculaire.

La hauteur au-dessus du sol du panneau (du bord inférieur) est en règle générale fixée à 1 m
mètre . Cette hauteur peut être augmentée en fonction du profil en long, pour améliorer la
visibilité de la balise.

Le support de la balise J4 est de type standard identique à celui de la signalisation de police.

Tout support implanté dans la zone de sécurité et dont le module d'inertie de flexion (I/v)
est > 24,15 cm' doit être isolé.

Dans le cas où plusieurs balises J4 sont implantées, il faut éviter qu'elles se masquent mutuellement
(Cf. circulaire 78-110 du 23 août 1978 relative aux recommandations sur la signalisation des
virages).

6.7 Conditions de maintenance


Les panneaux doivent être nettoyés de préférence à grande eau en évitant les appareils de lavage
sous pression qui risquent de détériorer le revêtement rétroréfléchissant.

Il est nécessaire de s 'assurer que les panneaux sont toujours aptes à remplir leur fonction :
visibilité/lisibilité de nuit : contrôle de la couleur et de la rétroréflexion,
tenue mécanique : état des fixations, dégradation du revêtement rétroréfléchissant, niveau
de corrosion, etc.

La lisibilité de nuit d'un panneau constitue un critère de qualité important . Dès que les caracté-
ristiques photométriques d'un panneau sont inférieurs à 70 % des valeurs minimales exigibles à
l'état neuf, il convient d 'envisager son remplacement . Ces contrôles doivent être réalisés pour les
panneaux de plus de sept ans en classe 1 et de plus de dix ans en classe 2.

En l'absence de contrôle, le remplacement d'un panneau est recommandé après huit ans en •
classe 1 et douze ans en classe 2.

6 .8 Documents de référence
6 .8
Textes réglementaires

Arrêté du 24 novembre 1967 modifié relatif à la signalisation des routes et autoroutes.


Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livre I - J .O.
- l e partie : généralités (1997)
- 2` partie : signalisation de danger (1996)
• Circulaire 78-110 du 23 août 1978 relative aux recommandations sur la signalisation des
virages.
Circulaire 92-03 du 31 janvier 1992 relative à la lisibilité de nuit des panneaux de signalisation
routière.

Arrêté du 3 mai 1978 relatif aux conditions générales d'homologation des équipements
routiers de signalisation, de sécurité et d'exploitation .

82
6 . Balises J4


Normes

NF P 98-501 : Signalisation routière verticale - Généralités. 6 .8

XP P 98-520 : Signalisation routière verticale - Décors pour panneaux de signalisation -


Performances - Caractéristiques techniques et spécifications.

NF P 98-530 : Signalisation routière verticale permanente - Panneaux et supports -


Caractéristiques techniques et spécifications.

NF P 98-531 : Signalisation routière verticale permanente - Dimensions principales des


panneaux de signalisation -Valeurs et tolérances dimensionnelles.
NF P 98-532 : Signalisation routière verticale - Catalogue des décors des panneaux de
signalisation et des panonceaux - (Norme comportant 8 parties).

Cf. liste complète des normes dans l'annexe « Bibliographie ».

• Guides, autres

Signalisation des virages, étude de cas - SETRA - 1981.


Equipements de la route - Répertoire des produits certifiés - ASQUER- J .O . - Mise à jour
annuelle .

83

7. Balises J5

J5

7.1 Préambule
La conduite d ' un véhicule exige de la part de l'usager une bonne lisibilité de la trajectoire à suivre,
donc de la route et des obstacles latéraux éventuellement présents.

L'amélioration du guidage des usagers est assurée par l'utilisation de balises qui sont des
dispositifs implantés en vue de guider les usagers ou leur signaler un risque particulier, ponctuel
ou linéaire.

7.1 Domaine d'application


Fonction(s) de l'équipement

La balise J5 ne doit être utilisée que pour signaler les têtes d 'îlots séparateurs en saillie
(fonctions d'alerte et de guidage).

Types de routes concernées

Elle peut être utilisée sur tous types de route ouverte à la circulation publique (Cf . partie Ill -
« L'équipement des différents types de route »).

7 .3 ; Description matérielle
La balise J5 est un panneau de forme carrée . Le décor est constitué d'une flèche de grande
dimension de couleur blanche sur un fond bleu . L'ensemble est rétroréfléchissant de classe 2 . Sur
les routes de type R à faible trafic « routes secondaires » la classe 1 est suffisante.

Il existe 5 gammes de dimension : très grande, grande, normale, petite et miniature (Cf . partie III -
• L 'équipement des différents types de route »).

L'util .sation de cette balise correspond au besoin d'améliorer la perception de loin, de jour
comme de nuit, des têtes d'îlots séparateurs.

7 .4 7 .4 Qualification
Les balises Js, en tant que panneaux de signalisation, font l'objet d'une certification
« NF-Equipements de la route ».

La liste des produits certifiés figure dans le répertoire mis à jour annuellement par L'asociation
pour la qualification des équipements de la route (ASQUER) et peut être consultée sur Minitel :
3616 code SETRA mot clé HOM .

84
7. Balises 5


7 .5 Conditions de mise en oeuvre 7 .5

Cette balise ne peut être utilisée que pour signaler les têtes d'îlots séparateurs en saillie, aucun
signal ne devant être placé à la tête des îlots matérialisés par un simple marquage.

Le support de la balise J5 est de type standard, identique à celui de la signalisation de police.

La hauteur d ' implantation doit être adaptée pour assurer une bonne visibilité en approche et
dans le carrefour, quel que soit le sens de circulation concerné.

L'aplomb du bord du panneau doit se situer au minimum à 0,70 m de la voie de circulation .

exemple

85

7.6 Conditions de maintenance
Les panneaux doivent être nettoyés de préférence à grande eau en évitant les appareils de lavage
sous pression qui risquent de détériorer le revêtement rétroréfléchissant.

Il est également nécessaire de s'assurer que les panneaux sont toujours aptes à remplir leur
fonction :

visibilité/lisibilité de nuit : contrôle de la couleur et de la rétroréflexion,


tenue mécanique : état des fixations, dégradation du revêtement rétroréfléchissant, niveau
cle corrosion, etc.

La lisibilité de nuit d'un panneau constitue un critère de qualité important . Dès que les caracté-
ristiques photométriques d'un panneau sont inférieurs à 70 % des valeurs minimales exigibles à
l'état neuf, il convient d'envisager son remplacement . Ces contrôles peuvent être réalisés pour
les panneaux de plus de sept ans en classe 1 et de plus de dix ans en classe 2.

En l'absence de contrôles, le remplacement d'un panneau est recommandé après huit ans en •
classe 1 et douze ans en classe 2.

7.7 Documents de référence


Textes réglementaires

Arrêté du 24 novembre 1967 modifié relatif à la signalisation des routes et autoroutes.


Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livre I - J .O.
-- 1' partie :généralités (1997)
- 4' partie : signalisation de prescription (1996)
Arrêté du 3 mai 1978 relatif aux conditions générales d ' homologation des équipements
routiers de signalisation, de sécurité et d'exploitation.
Circulaire 74-152 du 10 septembre 1974, relative à la signalisation des têtes d'îlots •
directionnels - Balises J5.
Circulaire 92-03 du 31 janvier 1992 relative à la lisibilité de nuit des panneaux de signalisation
routière.

Normes

NF P 98-501 : Signalisation routière verticale - Généralités.


XP P 98-520 : Signalisation routière verticale - Décors pour panneaux de signalisation
Performances : Caractéristiques techniques et spécifications.
- NF P 98-530 Signalisation routière verticale permanente Panneaux et supports
Caractéristiques techniques et spécifications .

1 86
7. Balises JS

• NF P 98-531 Signalisation routière verticale permanente - Dimensions principales des


panneaux de signalisation -Valeurs et tolérances dimensionnelles.
• NF P 98-532 : Signalisation routière verticale - Catalogue des décors des panneaux de 7 .7

signalisation et des panonceaux (Norme comportant 8 parties).

Cf. liste complète des normes dans l'annexe « Bibliographie ».

Guides, autres

• Equipements de la route - Répertoire des produits certifiés NF - ASQUER- J .O. - Mise à


jour annuelle .

87

8. Balises J6 (délinéateurs)

., ;,;~~~,.~
~ ~, ~,, ~;~,,

J6

exemple


8 .1 Préambule
La conduite d'un véhicule exige de la part de l'usager une bonne lisibilité de la route . Cette
lisibilité est réduite de nuit et par intempéries.

La mise en place d'un balisage latéral continu sur une route permet de mieux appréhender son
tracé.

8 .2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement

La balise J6 permet d'assurer le guidage latéral continu d'un itinéraire en complément du


marquage. •

Types de routes concernées

Les balises J6 peuvent être mises en place sur tous types de routes comportant un marquage.
(Cf. partie III « L'équipement des différents types de route ».)

8 .3 8 .3 Description matérielle
La balise J6 se présente sous la forme d'un potelet blanc de profil triangulaire fermé et compor-
tant dans sa partie supérieure une bande noire sur laquelle est placé un ou deux dispositifs rétro-
réfléchissants de couleur blanche . Sa constitution, corps en matière plastique, est telle qu'elle ne
présente aucun caractère agressif en cas de choc .

88
8.Balises J6 (délinéateurs)

• Il existe plusieurs modèles de délinéateur :


• sur pied ou sur barrières de sécurité,
8 .3
• simple face, droite ou gauche,

• double face.

Pour les balises sur pied le système d ' ancrage peut être réutilisable ou non .

Le délinéateur sur pied,


• ancré dans le sol

Le délinéateur sur barrières de


sécurité, fixé sur la barrière

8.4 Qualification
La balise J6 fait l'objet d'une homologation.

La liste des produits homologués figure dans le répertoire des homologations mis à jour annuel-
lement par le SETRA et peut être consultée sur Minitel : 3616 code SETRA, mot clé HOM . 8 .4

89
8.5 Conditions de mise en oeuvre •

Les balises J6 sont implantées de chaque côté de la chaussée et en continu sur un itinéraire :
• sur les routes bidirectionnelles, on utilise le délinéateur double face,
• sur routes à chaussées unidirectionnelles, on utilise le délinéateur simple face.

Le modèle sur barrières de sécurité est fixé à l'aide d'une patte de fixation adaptée ; celle-ci ne
doit ni modifier le fonctionnement des barrières, ni présenter de caractère agressif pour l ' usager.

Leur implantation se fait selon les règles ci-après.

Implantation longitudinale
d (distance de visibilité)
La règle est de la forme : e (espacement) =
5

de sorte que le conducteur voit au moins 5 délinéateurs sur un même bord de chaussée.

si d :> 250 m - espacement = 50 m,
si d < 250 m - l'espacement est fonction de la distance de visibilité mesurée avec des
intervalles réduits progressivement (Cf. tableau du guide technique « Les délinéateurs -
Balises J6 - Conditions d'emploi et maintien en état ») jusqu'à un minimum de 8 m pour une
visibilité inférieure à 40 m.

Implantation transversale

Elles sont implantées dans le même profil en travers pour les deux côtés de la chaussée :
• sur accotement en limite extérieure de la zone de récupération,
sur T.P.C . en limite extérieure de la bande dérasée de gauche,

• sur barrière de sécurité.

LorsqJ 'elles existent, les balises J1 (virage) ou J3 (intersection) sont implantées dans l'alignement
des balises J6.

8 .6 Autres équipements
Le balisage latéral continu peut être obtenu par d'autres dispositifs similaires tels que les jalonneurs.

8 .7 Equipements complémentaires
8 .7 En fonction des caractéristiques géométriques de l'itinéraire, les balises J6 peuvent être complétées
ou être remplacées par :
• un balisage de virage (balises J1 et J4),
• un balisage d'intersection (balises J3),
• des plots rétroréfléchissants dans les zones d'interruption à savoir au droit des voies de
décélération, d'insertion, d'entrecroisement et des points d'arrêts .

90
B.Balises J6 (délinéateurs)


8.8 Conditions de maintenance 8 .8

Les balises J6 doivent être nettoyées périodiquement.

Il est également nécessaire de s'assurer que les balises sont toujours aptes à remplir leur fonc-
tion par :

• le remplacement des dispositifs rétroréfléchissants manquants ou détériorés,


• le remplacement systématique des balises manquantes ou dégradées,
• la vérification de l'état des fixations,

. l ' entretien des accotements.

8.9 Documents de référence


~
Textes réglementaires
Arrêté du 24 novembre 1967 modifié relatif à la signalisation des routes et autoroutes.

• Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livre I - J .O.


- l e partie : généralités (1997)

- Arrêté du 3 mai 1978 relatif aux conditions générales d'homologations des équipements
routiers de signalisation, de sécurité et d'exploitation.

Arrêté du 22 août 1978 relatif à l'homologation des balises J6 (délinéateurs) et sa circulai-


re d ' application (n° 78-119 du 27 septembre 1978).

• Lettre circulaire 78-353 du 13 mars 1978 : délinéateurs implantés dans les zones où l'en-
neigement est important.

• Circulaire 78-110 du 23 août 1978 relative aux recommandations sur la signalisation des
virages.

• Normes
NF P 98-580 : Equipements de la route - Balisage permanent - Délinéateurs :
caractéristiques, performances, essais.

Guides, autres
• Délinéateurs (balises J6) - Conditions d'emploi et maintien en état - Guide technique -
DRCR - 1978.
Nettoyage - Comparaison et coût d'utilisation des machines spécialisées - DRCR - 1983.
- Equipements de la route - Répertoire des homologations - SETRA - J .O. - Mise à jour
annuelle.

91

9. Balises souples J11

J11

9.1 Préambule
La conduite d'un véhicule exige de la part de l'usager une bonne lisibilité de la trajectoire à suivre,
donc de la route et des obstacles latéraux éventuellement présents.


L'amélioration de cette lisibilité peut être assurée par l'utilisation de balises.

La mie en place des balises souples J11 sur un projet neuf ou un aménagement lourd doit rester
exceptionnelle.

9 .2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement

Les balises J11 sont destinées à renforcer le marquage longitudinal continu en des points particu-
liers (fonctions d'alerte et de guidage).

Types de routes concernées


Elles peuvent être mises en place sur toutes les routes ouvertes à la circulation publique faisant
l'objet d'un marquage permanent longitudinal continu (Cf. partie iii « L'équipement des différents
types de routes »).

9 .3 9 .3 Description matérielle
Caractéristiques

Les balises J11 sont blanches et souples, c'est-à-dire qu'elles ne présentent pas de déformation
irréversible après choc ou passage de roues des véhicules.

Elles peuvent se présenter sous forme d'un profil fermé ou d'une lame plane ou cintrée.

Leur hauteur normale est comprise entre 0,70 et 0,85 m . Leur largeur apparente est comprise •
entre 0,15 et 0,20 m .

92
9.Balises souples J11

• Dispositif rétroréfléchissant

Les balises J11 sont munies de deux bandes blanches rétroréfléchissantes de 0,10 m de hauteur, 9 .3
espacées de 0,05 m à 0,10 m et placées dans les deux tiers supérieurs de la balise.

Le revêtement rétroréfléchissant est de classe 2, telle que définie dans la norme XP P 98-520,
ou de classe B, telle que définie dans la norme NF P 98-455 . Sur les routes de type R à faible
trafic « routes secondaires » la classe 1 est suffisante.

Mode de fixation

Les balises pl doivent être rendues solidaires du sol, par exemple, par boulonnage, collage ou
par un système de clips.


9.4 Description fonctionnelle
Les balises Ji1 peuvent être utilisées dans les cas suivants :
. réduction du nombre de voies,
• annonce d'îlot séparateur,
. convergent,
. renforcement d'un marquage continu.

9.5 Qualification
Les balises J11 font actuellement l'objet d'une norme.


9.6 Conditions de mise en oeuvre
Implantation dans le profil en travers

Les balises J11 sont en général implantées à 0,50 m au-delà de la ligne continue, exceptionnelle-
ment sur cette ligne continue, mais en aucun cas sur la partie circulée de la chaussée.

Différents cas d'implantation 9 .6

Réduction du nombre de voies

L'intervalle entre balises est de 24 m pour les trois premières puis de 12 m pour les suivantes.
La première balise rencontrée est placée approximativement au droit de la première flèche de
rabattement.

93
Annonce d'îlot séparateur •

Les balises J11 sont implantées sur la partie hachurée annonçant l'îlot séparateur et, si nécessaire,
le long de cet îlot . La première balise est placée lorsque la partie centrale non circulée est au
moins égale à 1 m.

L' intervalle entre balises correspond à la distance entre deux hachures (environ 4 m).

Convergent
Les balises J11 sont implantées en ligne sur une longueur minimale d'environ 15 m.

L'intervalle entre balises est d'environ 4 m . La dernière est implantée lorsque la distance entre
le marquage de rive de chacune des chaussées n'est plus que de 1 m, sauf s ' il est nécessaire de
prolonger le guidage.

Renforcement d'un marquage axial continu


L ' implantation de balises J11 a pour objectif le repositionnement à droite ainsi que l'effet dissua- •
sif vis-à-vis des demi-tours ou des tourne-à-gauche.

L'intervalle entre balises est de 24 m ; il peut être réduit aux abords des points singuliers.

9 .7 Conditions de maintenance
Les balises J11 doivent être nettoyées de préférence à grande eau en évitant les appareils de lava-
ge sous pression qui risquent de détériorer le revêtement rétroréfléchissant.

9.8 Documents de référence


Textes réglementaires
Arrêté du 24 novembre 1967 modifié relatif à la signalisation des routes et des autoroutes. •
Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livre I - J .O.
- l e partie : généralités (1997).

Normes

NF P 98-455 : Equipements de la route - Visualisation du balisage des obstacles et dan-


gers temporaires - Caractéristiques colorimétriques et photométriques
des produits fluorescents et/ou rétroréfléchissants.
XP P 98-520 : Signalisation routière verticale - Décors pour panneaux de signalisation.
Performances - Caractéristiques techniques et spécifications.
• P 98-583 : Equipements de la route - Balisage permanent et/ou temporaire - Balises
souples fixées au sol : caractéristiques, performances et essais.

Guides, autres

Néant •

94
10.Balises souples J12

0 10. Balises souples J12 10

10 . 4 Préambule 10 .1

• La conduite d 'un véhicule exige de la part de l 'usager une bonne lisibilité de la trajectoire à suivre,
donc de la route et des obstacles latéraux éventuellement présents.

L'amélioration de cette lisibilité peut être assurée par l'utilisation de balises.

La mise en place des balises souples J12 sur un projet neuf ou un aménagement lourd doit rester
exceptionnelle.

10.2 Domaine d'application 10 .2

Fonction(s) de l'équipement

Les balises J12 sont destinées à renforcer le marquage longitudinal des divergents (fonctions
d'alerte et de guidage).

• Types de routes concernées

Elles peuvent être mises en place sur toutes les routes ouvertes à la circulation publique faisant
l'objet d'un marquage permanent longitudinal continu (Cf . partie III « L'équipement des différents
types de routes »).

10.3 Description matérielle


Caractéristiques

Les balises J12 sont vertes et souples, c'est-à-dire qu'elles ne présentent pas de déformation irré- 10 .3
versible après choc ou passage de roues des véhicules.

Elles peuvent se présenter sous forme d'un profil fermé ou d'une lame plane ou cintrée.

• Leur hauteur normale est comprise entre 0,70 et 0,85 m . Leur largeur apparente est comprise
entre 0,15 et 0,20 m .

95

Dispositif rétroréfléchissant

Les balises J12 sont munies de deux bandes blanches rétroréfléchissantes de 0,10 m de hauteur,
espacées de 0,05 m à 0,10 m et placées dans les deux tiers supérieurs de la balise.

Le revêtement rétroréfléchissant est de classe 2, telle que définie dans la norme XP P 98-520,
ou de classe B, telle que définie dans la norme NF P 98-455 . Sur les routes de type R à faible
trafic «< routes secondaires » la classe 1 est suffisante.

Mode de fixation

Les balises J12 doivent être rendues solidaires du sol, par exemple, par boulonnage, collage ou
par un système de clips.

Description fonctionnelle

io .t4

Les balises J12 ne peuvent être utilisées qu ' en divergent.

uo . Qualification
Les balises J12 font actuellement l'objet d'une norme.

10 .6 Conditions de mise en oeuvre


La signalisation d'un divergent se fait en règle générale à l'aide d'une balise monolithique ou d'un
dispositif à pales . Cependant, dans certains cas difficiles, par exemple les divergents très effilés,
les balises J12 peuvent renforcer ou remplacer ces deux matériels.

Les balises J12 sont implantées en forme de V, pointe dirigée vers les véhicules, en épousant les
limite!; du marquage en zébras . Aucune balise n ' est implantée au-delà du dispositif monolithique.

L'intervalle entre balises correspond approximativement à la distance entre deux chevrons


(environ 4 m) . Côté filante, elles sont implantées de préférence à 1 m au-delà du marquage de rive.

Nota Une bonne perception du divergent nécessite au moins trois balises J12 formant un V . Si l 'ouverture du
divergent ne permet pas ce type d 'implantation, les balises sont alignées (3 au minimum) .

96
10.Balises souples J12


10.7 Conditions de maintenance 10.7

Les balises J12 doivent être nettoyées de préférence à grande eau en évitant les appareils de lava-
ge sous pression qui risquent de détériorer le revêtement rétroréfléchissant.

10 .8 Documents de référence
Textes réglementaires

Arrêté du 24 novembre modifié 1967 relatif à la signalisation des routes et des autoroutes.
Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livre I - J .O.
1` partie :généralités (1997) .


Normes

NF P 98-455 : Equipements de la route -Visualisation du balisage des obstacles et dan-


gers temporaires - Caractéristiques colorimétriques et photométriques
des produits fluorescents et/ou rétroréfléchissants.
XP P 98-520 Signalisation routière verticale - Décors pour panneaux de signalisation.
Performances - Caractéristiques techniques et spécifications.
P 98-583 : Equipements de la route - Balisage permanent et/ou temporaire - Balises
souples fixées au sol : caractéristiques, performances et essais.

Guides, autres

Néant.

97

11„ Jalonneurs

ii .11 Préambule
Les conditions d'emploi des jalonneurs ne sont actuellement pas définies, bien qu'étant des
dispositifs normalisés (norme P 98-586 - Equipements de la route - Balisage permanent -
Jalonneurs : caractéristiques, spécifications).

Pour leur mise en place, l'autorisation de la DSCR est nécessaire .

98
12 . Plots rétroréfléchissants

0 12 . Plots rétroréfléchissants 12

12 .1 Préambule
La conduite d'un véhicule exige de la part de l'usager une bonne lisibilité de la route.

Si cette bonne perception est assurée sans difficulté de jour et par bonnes conditions atmo-
sphériques, il n'en est pas de même la nuit et par temps de brouillard ou de pluie . Elle peut être
améliorée par l'utilisation de plots rétroréfléchissants, implantés ponctuellement ou linéairement.

12 .2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement

Les plots rétroréfléchissants sont des dispositifs destinés à assurer le guidage des usagers. Ils ne
doivent être utilisés qu ' en complément à la signalisation horizontale

Types de route concernées

Les plots rétroréfléchissants peuvent être employés sur toutes les routes ouvertes à la circulation
publique . (Cf. partie III « L'équipement des différents types de routes »).

12 .3 Description matérielle
Le plot rétroréfléchissant est constitué :
d'un ou de deux réflecteurs de couleur blanche ou verte,
• . d'un corps, support du ou des réflecteurs,
d'un système de fixation.

Le plot muni d'un réflecteur est appelé monodirectionnel.

Le plot muni de deux réflecteurs est appelé bidirectionnel.

Le corps du plot peut être en différents matériaux : plastique, caoutchouc, fonte d'aluminium,
céramique, etc.

Certains modèles de plots sont munis en plus d'un socle métallique.

12 .4 Qualification 12.4

Les plots rétroréfléchissants font l'objet d'une homologation.

• La liste des produits homologués figure dans le Répertoire des homologations mis à jour annuel-
lement et peut être consultée sur Minitel : 36 .16 code SETRA, mot clé HOM.

99

12.5 Conditions de mise en oeuvre
Les plots à « réflecteurs blancs » sont utilisés sur :

les lignes de délimitations des voies,


les lignes transversales (STOP et CEDEZ LE PASSAGE),
les annonces et contour d'îlots.

Les plots à « réflecteurs verts » sont utilisés sur les lignes T2-5u.

Les plots sont coaxiaux avec le marquage.

La fixation est réalisée par collage ou par incrustation dans la chaussée.

La hauteur par rapport au sol ne doit pas dépasser 20 mm.

Sur les routes à enneigement fréquent, une réflexion sur leur mise en place peut s'avérer nécessaire.

12 .6 Conditions de maintenance
Les interventions sont limitées au remplacement des plots ou des réflecteurs disparus ou détériorés.

Lors du renouvellement du marquage, la protection des plots (réflecteurs) est indispensable.

12 .7 Documents de référence
Textes réglementaires

Instruction interministérielle sur la signalisation routière - Livre I - J .O.


- 1' partie :généralités (1997)
- 7' partie : marques sur chaussée (1993 - réimpression 1997).
Arrêté du 3 mai 1978 relatif aux conditions générales d'homologation des équipements
routiers de signalisation, de sécurité et d'exploitation. •

Circulaire 78-116 du 19 septembre 1978 relative aux normes d'implantation des plots
rétroréfléchissants.

Normes

NF EN 1463-1 : Produits de marquage routiers - Plots rétroréfléchissants - Partie 1 :


spécifications des performances initiales.

Guides, autres

Plots rétroréfléchissants et leur mise en oeuvre - Ministère des Transports - 1981.


Equipements de la route - Répertoire des homologations - SETRA - J .O . - Mise à jour
annuelle .

100
13 . Balises monolithiques


13 . Balises monolithiques 13

13 .1 Préambule
La conduite d ' un véhicule exige de la part de l'usager une bonne lisibilité de la trajectoire à suivre,
donc de la route et des obstacles latéraux éventuellement présents.

L' amélioration du guidage des usagers est assurée par l ' utilisation de balises qui sont des dispositifs
implantés en vue de guider les usagers ou leur signaler un risque particulier, ponctuel ou linéaire.

13 .2 Domaine d'application
~ Fonction(s) de l'équipement

Les balises monolithiques de signalisation de divergent constituent un dispositif de balisage qui


améliore la sécurité du trafic.

Il est indispensable que ces matériels :


• soient bien perçus par les usagers de la route, de jour comme de nuit (fonction d'alerte),
• marquent avec précision l'emplacement du divergent (fonction de guidage).

Types de routes concernées

Elles peuvent être placées aux divergents (Cf. partie III « L'équipement des différents types de
routes »).


13 .3 Description matérielle
La balise monolithique de signalisation de divergent est un dispositif en forme de demi-cercle.
Elle est généralement fabriquée en matériau plastique.

Deux modèles sont possibles, différenciés par le diamètre


du demi-cercle : 1 m ou 2 m.

La face avant supporte deux flèches blanches sur fond vert


suggérant les deux courants de circulation . Les deux flèches
blanches et le fond vert sont rétroréfléchissants de classe 2. 13 .3

Leur aspect et leurs dimensions sont conformes au dessin


ci-contre.

101

Toutes les parties au-dessus du niveau du sol et susceptibles d'être projetées doivent être réalisées
avec un matériau non agressif (PVC, caoutchouc, etc .).

La liaison avec le sol doit être fragilisée : tubes, PVC, ou autre matériau ne présentant aucun
danger pour l'usager.

13 .4 Qualification
Ces balises de divergent font l'objet d'un agrément à titre expérimental.

La liste des produits agréés figure dans le Répertoire des homologations mis à jour annuellement
par le SETRA et peut être consultée sur Minitel : 3616 code SETRA, mot clé HOM.

13 .5 Conditions de mise en oeuvre


Implantation

Chaque implantation doit respecter les règles de visibilité des divergents définies par les textes
en vigueur (I .C .T.A.A .L .,A .R .P.).

Les balises monolithiques de signalisation de divergent peuvent être :


soit fixées au sol à l'aide de pieds fragilisés non métalliques ou de tiges d'ancrage,
soit lestées avec des matériaux non agressifs.

Elles sont conçues pour être installées sur une surface horizontale.

La balise monolithique est implantée conformément au schéma ci-après.


Tp .0

balise E
monolithique E E
de diamètre 2m .E

C=:,,D __
E

exemple d ' implantation


13 . Balises monolithiques

• Balises fixées au sol

Le nombre de fixations est laissé à l'appréciation du fabricant. 13 .5

Pour assurer la liaison avec le sol, les éléments en métal ne doivent pas dépasser 0,05 m du sol.

Balises lestées

Les balises lestées doivent être munies d'orifices permettant l'évacuation des eaux pluviales.

La nature du lest utilisé doit être telle, qu ' en cas de heurt par un véhicule, le produit répandu sur
la chaussée ne rende pas celle-ci dangereuse.

Le lest doit être dispersable ; il peut être constitué de sable ou d'un liquide minéral non gélif dans
la région d'implantation.

• La grenaille métallique (fonte ou autre) est interdite.

Le lest doit être uniformément réparti et sa hauteur par rapport au sol, rendue la plus faible
possible.

13 .6 Autres équipements 13 .6

La signalisation des divergents peut être également assurée par un dispositif à pales (Cf . chapitre
« Dispositifs à pales »), ou par des balises J12 (Cf. chapitre « Balises J12 »).

Le dispositif à pales est placé préférentiellement sur les bifurcations autoroutières et sorties
d 'autoroutes à trafic important.


13 .7 Conditions de maintenance
Les balises se doivent d'être nettoyées de préférence à grande eau en évitant les appareils de
lavage sous pression qui risquent de détériorer le revêtement rétroréfléchissant.

D'autre part, il est nécessaire de s'assurer que les balises sont toujours aptes à remplir leur
fonction :
. visibilité/lisibilité de nuit, contrôle de la couleur et de la rétroréflexion,
. tenue mécanique : état des fixations, dégradation du revêtement rétroréfléchissant,
. position de la balise sur le divergent. 13 .7

103
13 .8 Documents de référence •

Textes réglementaires

Circulaire 84-09 du 13 février 1984 relative au balisage des îlots séparant deux courants de
trafic de même sens.
Lettre circulaire 85-280 du 29 août 1985 relative à la signalisation de direction sur le réseau
autoroutier (prescrivant le vert pour l'ensemble des musoirs amovibles).
Arrêté du 3 mai 1978 relatif aux conditions générales d'homologation des équipements
routiers de signalisation, de sécurité et d'exploitation.

Normes

XP P 98-520 : Signalisation routière verticale - Décors pour panneaux de signalisation.


Performances - Caractéristiques techniques et spécifications . •
NF P 98-587 Equipements de la route - Balisage permanent - Balises monolithiques de
signalisation de divergent en matière plastique : caractéristiques, perfor-
mances et essais.

Guides, autres

Equipements de la route - Répertoire des homologations - SETRA - J.O. - Mise à our


annuelle .

104
14 . Dispositifs à pales

14 . Dispositifs a pales 14

14.1 Préambule
La conduite d'un véhicule exige de la part de l'usager une bonne lisibilité de la trajectoire à suivre,
donc de la route et des obstacles latéraux éventuellement présents.

L' amélioration du guidage des usagers est assurée par l 'utilisation de balises qui sont des dispositifs
implantés en vue de guider les usagers ou leur signaler un risque particulier, ponctuel ou linéaire.

14.2 Domaine d'application


Fonction(s) de l'équipement

Le dispositif à pales de signalisation de divergent constitue un dispositif de balisage qui améliore
la sécurité du trafic.

Le dispositif doit :
• être visible de loin de jour comme de nuit (fonction d'alerte),
• accentuer la perspective de la forme du nez géométrique (fonction de guidage).

Types de routes concernées

Ce dispositif est placé préférentiellement sur les bifurcations autoroutières et sorties


d'autoroute à trafic important. (Cf. partie III - « L'équipement des différents types de route »).

14.3 Description matérielle


Le dispositif est constitué de pales incurvées en matériau plastique de hauteurs variables . La face
avant rétroréfléchissante de classe 2 porte un graphisme en forme de chevrons blancs suggérant
les 2 sens de circulation sur un fond vert.

Deux modèles sont possibles :


• le petit modèle est constitué de 6, 8, 10 ou 12 pales de 0,32 m de largeur et dont la
hauteur des pales est comprise entre 0,71 et 1,66 m,

• le modèle normal est constitué de 6, 8, 10 ou 12 pales de 0,4 m de largeur et dont la


hauteur des pales est comprise entre 0,95 et 2,20 m.
14 .3

105

0,40 m
►1 V

E
o
N
~i

A B C D E F G H I J K L

modèle normal

14 .4 Qualification
Les dispositifs à pales font l'objet d'un agrément à titre expérimental.

La liste des produits agréés figure dans le répertoire des homologations mis à jour annuellement
et peLt être consultée sur Minitel : 3616 code SETRA, mot clé HOM.

14 .5 Conditions de mise en oeuvre


Le choix entre le modèle normal et le petit modèle est fonction de la perception en approche
du divergent (profil en long).

Le choix du nombre de pales est fonction de la géométrie du divergent (profils en travers et en


plan).

Les pales « D, E, F, G, H et I » (voir schéma) sont obligatoirement implantées et la symétrie doit


être respectée dans tous les cas.

L'implantation sur le site s'effectue suivant le schéma ci-après.

e g:MSSMi":i!i!•www
• . anw ON T .P .L . i%$• w!MOMNwewOnw.•w.•n..n.•n.w•w..n.w..•

=0- pale5

:
C< <1474 C ,E3 .~

\ ~ : , W:, :, : :- : . : .
. .
: ~: : ~: ~
-A

- :- :y : .
.
. ... . . . . . .
pales K
exemple d ' implantation

Les pales sont fixées au sol à l'aide d'un ou plusieurs pieds fragilisés de même nature que les
pales . Ces pieds sont :
. soit directement moulés avec les pales,

. soit fixés aux pales à l'aide de boulonnerie non métallique. •


Le collage des pieds sur les pales est interdit .

106
14 . Dispositifs à pales


14.6 Autres équipements 14 .6

La signalisation des divergents moins importants peut être assurée par une balise monolithique
(Cf. chapitre « Balises monolithiques »), ou par des balises J12 (Cf . chapitre « Balises J12 »).

14.7 Conditions de maintenance


Les balises se doivent d'être nettoyées de préférence à grande eau en évitant les appareils de
lavage sous pression qui risquent de détériorer le revêtement rétroréfléchissant.

D'autre part, il est nécessaire de s'assurer que les balises sont toujours aptes à remplir leur
fonction :
• . visibilité/lisibilité de nuit, contrôle de la couleur et de la rétroréflexion,

• tenue mécanique : état des fixations, dégradation du revêtement rétroréfléchissant,


• position de la balise sur le divergent.

14.8 Documents de référence


Textes réglementaires

Circulaire 77-142 du 28 septembre 1977 relative au balisage des îlots séparant deux
courants de trafic de même sens.
= Arrêté du 3 mai 1978 relatif aux conditions générales d'homologation des équipements
routiers de signalisation, de sécurité et d'exploitation.
Lettre circulaire 85-280 du 29 août 1985 relative à la signalisation de direction sur le réseau
autoroute.

Normes

• XP P 98-520 : Signalisation routière verticale - Décors pour panneaux de signalisation -


Performances - Caractéristiques techniques et spécifications.
NF P 98-588 : Equipements de la route - Balisage permanent - Dispositifs à pales de
signalisation de divergent en matière plastique : caractéristiques et spéci-
fications.

Guides, autres

• Equipements de la route - Répertoire des homologations - SETRA - J .O. - Mise à jour annuelle.

107

1 50 Points de repérage
Préambule
L'aménagement et le développement du réseau principal ont amené le ministère à réviser le
système de repérage des routes . Les modifications de tracé, les déviations d'agglomération, les
aménagements ou créations de carrefours et d'échangeurs influent, en effet, généralement sur
la longueur des sections.

Le système de repérage consiste à utiliser sur le terrain des points repères d'itinéraire « PR .»
dont l'interdistance peut être variable . Ils remplacent les points kilométriques « P.K . » dont
l'interdistance était obligatoirement de 1 km.

Ce système prend en compte également la localisation de points particuliers tels que les
extrémités des sections, les échangeurs, bretelles, ouvrages, etc.

Commentaire
Le système de repérage défini par le Guide des procédures d'identification du réseau rou-
tier national du SETRA de 1997 est la référence actuelle pour tous les types de routes.
En attendant la modification des Instructions interministérielles sur la signalisation des
routes et autoroutes (Livres 1 et 11), c'est sur la base de ce guide qu'est rédigé le présent
chapitre, tant pour les principes que pour le matériel et sa mise en oeuvre.

15 .2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement

La matérialisation de points de repérage sur les réseaux routiers et autoroutiers est mise en
oeuvre pour les besoins des services d'exploitation et d'entretien des différentes voiries, des
forces de l'ordre et de secours (fonction de repérage géographique). •

Elle permet en particulier :

• la localisation précise des accidents ou d'éventuels incidents liés à la route,


• le repérage des longueurs des zones de chantiers routiers, de travaux d'entretien sur les
chaussées ou les abords,
Wle. recueil de toutes les données routières nécessaires aux différents services internes ou
externes au ministère opérant sur tel ou tel réseau.

De plus, ces informations visibles par les usagers leur permettent de se repérer par rapport à
leur situation sur le terrain.

Types de routes concernées

Les points de repérage peuvent être mis en place sur toutes les routes ouvertes à la circulation
publique (Cf. partie III - « L'équipement des différents types de routes ») .

108
15 . Points de repérage


15 .3 Description fonctionnelle 15.3

Il y a lieu de distinguer :
. les points repères d'itinéraires « P.R. » qui sont implantés tout au long de chaque type de
route,
. les points repères de fins de sections de route qui indiquent un changement de dénomina-
tion de la voirie,
les autres points de repérage : points particuliers (ex : ouvrages d'art, etc .) et points hec-
tométriques.

Les points repères d'itinéraires « RR. »

Chaque type de route est divisé en une suite de segments référencés chacun par un point repère
« P.R.» et une distance inter-P.R. qui peut être variable.
• La numérotation des P.R . est continue et croissante.

Les points repères de fins de section

Chaque section de route fait l'objet d'un repérage de ses extrémités.


Une section de route est un tronçon ne présentant pas de discontinuité de tracé, ni de gestion
(Cf. Guide des procédures d'identification du réseau routier national - SICRE).

Les autres points de repérage

Certains autres repères peuvent être utiles aux services chargés de la gestion et de l'entretien
de la voirie (ex : hectomètres, ouvrages particuliers, cours d'eau, etc.).

5 15 .4 Description matérielle
Les points repères d'itinéraires « PR .» sont matérialisés par des bornes ou des plaquettes P.R.
installées sur l'accotement de la route et par des marques rectangulaires peintes sur la chaus-
sée.

Les points repères de fins de sections sont signalés par des plaquettes et des marques triangulaires
peintes sur la chaussée.

Les autres points de repérage sont matérialisés par des plaquettes.


i-

Les bornes P.R.

Elles peuvent être constituées en différents matériaux. Toutefois, il est


préconisé d'utiliser des bornes conformes à la norme NF P 98-589.
Le décor est défini par la norme citée précédemment et par le guide des
• procédures d'identification du réseau routier national .

109

Les plaquettes

A ce jour, il n'existe aucune recommandation sur le type de matériau à utiliser . Toutefois, les
plaquettes et leurs supports ne doivent pas présenter de caractère agressif pour les usagers.

Les dirnensions et décor des plaquettes R.R. et de fins de sections sont définis dans le guide des
procédures d'identification du réseau routier national.
Les dirnensions et décor des plaquettes des autres points de repérage ne sont définis dans aucun
document.

plaquette

exemple

Les marques sur chaussée

Elles sont de couleur blanche.


Les produits de marquage utilisés doivent être certifiés.

Les caractéristiques géométriques de ces marques sont définies dans le guide des procédures
d'idem_ification du réseau routier national .

peinture blanche O ,30m chaussée •

peinture blonche

4
E
o
ô

0,30m
,

marques sur chaussée

exemples

110

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