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Points de repérage
•
us .s Qualification 15 .5
Matérialisation des points repères d'itinéraire « P.R.» et des points repères de fins
de section
Il n'existe, à ce jour, aucun document précisant les conditions d'implantation des plaquettes de
ces points de repérage . Elles devraient suivre les mêmes règles que celles des plaquettes PR . et
de fin$ ; de sections définies ci-avant.
Par ailleurs, les accotements doivent être fauchés et désherbés régulièrement au droit des
bornes et plaquettes.
•
is .s Documents de référence
Textes réglementaires
Néant.
Normes
Guides, autres •
112
16. Têtes d'aqueducs longitudinaux de sécurité
• A
16 . Têtes d'aqueducs 16
longitudinaux de sécurité
16 .1 Préambule
Les routes comportant des ouvrages (fossés, caniveaux, etc .) pour la collecte et l'évacuation des
eaux de ruissellement posent des problèmes de sécurité au niveau des accès.
En cas de mise en place de buses pour le maintien des accès, il est indispensable de traiter ces
extrémités par la mise en place de têtes d'aqueducs de sécurité.
• 16 .2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement
Ce sont des équipements destinés à diminuer le caractère « agressif », pour les véhicules, des
extrémités des buses.
Ces équipements peuvent être utilisés sur tous les types de routes (Cf. partie III « L'équipement
des différents types de routes »).
Dans le cas de travaux neufs, leur mise en place doit rester exceptionnelle.
•
16 .3 Description fonctionnelle
Cet équipement a pour fonction d'éviter le blocage des véhicules contre l'extrémité de la buse,
tout en assurant l'écoulement normal des eaux.
16 .4 Description matérielle
Une tête d'aqueduc de sécurité comporte deux parties principales : 16 .4
113
. une partie supérieure de protection. •
Cette partie doit éviter au véhicule quittant la chaussée de se bloquer contre l'extrémité
de l'aqueduc.
Elle permet par les vides qu'elle comporte une bonne capacité d'écoulement des eaux.
L 3H
Les têtes d'aqueducs sont identifiées par les caractéristiques dimensionnelles intérieures des
buses à isoler : par exemple « 0 300 » pour un diamètre intérieur de 300 mm.
16.6 Qualification
Seules les têtes d'aqueducs préfabriquées en béton font l'objet d'une certification
par le Centre d'Etudes et de Recherches de l'Industrie du Béton (CERIB) mandaté
par l'AFNOR.
Toutefois, lorsqu'un tel dispositif s'avère nécessaire, il convient de respecter les dispositions
ci-après :
• la partie supérieure du dispositif ne doit comporter aucun seuil par rapport au niveau de
l'accès,
. le seuil situé au fond du fossé doit être réduit au strict minimum et être compatible avec
les exigences hydrauliques, sans dépasser la hauteur de 100 mm,
•
114
I6. Têtes d'aqueducs longitudinaux de sécurité
•
• le dispositif doit assurer la continuité hydraulique avec l 'aqueduc,
~~ ~
~~~ A . ., - ~
%;/
aqueduc
// \// \
•
\\ \//% \~/
A. \
exemple
exemple
115
16.9 Conditions de maintenance •
Normes
Guides, autres
Néant .
1 Ib
17 . Ecrans antiéblouissement
• ..
17. Ecrans ant~eblouissement 17
17.1 Préambule
De nuit, l'effet d'éblouissement provoqué par les feux de véhicules (voitures, poids lourds, trains,
etc .) circulant en sens inverse peut représenter une gêne importante ayant un effet néfaste sur
la sécurité des usagers sur la route .Afin d'éviter ou d'atténuer cet effet, le recours à des écrans
antiéblouissement peut, dans certains cas, s'avérer nécessaire.
Sont traités dans ce chapitre les écrans adaptables sur barrières de sécurité.
Les écrans antiéblouissement sont des équipements destinés à préserver l'usager de toute
variation brutale de l'intensité lumineuse (effet de phare), induite par les projecteurs d'une
circulation en sens contraire . Ils participent ainsi à la sécurité et au confort des usagers lors de
la conduite de nuit.
L'implantation d'écrans antiéblouissement est possible sur tous les types de routes ouvertes à la
circulation publique après une étude spécifique (Cf. partie III - « L 'équipement des différents
types de routes »).
Pour obtenir l'objectif recherché de non éblouissement, deux systèmes d'écrans peuvent être
mis en place :
• les écrans à occultation (suppression totale des rayons incidents),
* les écrans à atténuation (diminution de l'intensité des rayons incidents perçus). 17 .3
Le système écran
1 17
Les écrans sont, en général, constitués à base de matériaux plastiques, comme le polyéthylène •
haute densité . Ce matériau répond aux exigences :
t de sécurité en cas de choc, non-projection de matériaux agressifs,
• de tenue dans le temps, durabilité des matériaux,
• de résistance à la pression du vent.
Le dispositif de fixation
Il existe différents dispositifs de fixation des écrans adaptés à chaque type de barrière, par
exemple :
l'étrier métallique, en acier galvanisé, fixé par boulonnage sur les barrières métalliques,
• la fixation par perçage sur les séparateurs bétons,
• etc.
Le schéma ci-après donne les conditions d'extinction ou d'atténuation des phares des véhicules
circulant en sens inverse.
•
zone neutre
zone
'extinction
- =10
— dispositif
- CCT] zone de visi0 antiéblouisser,ent
non éblouissante
5° : angle minimal souhaitable d'occultation des rayons incidents (on ne voit pas les phares
d'en face).
45° : angle au-delà duquel l'effet des phares n'est plus perçu .
•
118
17 . Ecrans antiéblouissement
•
17.5 Qualification 17 .5
•
Il convient de rechercher le dispositif le mieux adapté aux caractéristiques de la zone à équiper
en tenant compte :
• de l'emprise disponible, du profil en long et du tracé en plan,
• de la présence ou non d'une barrière de sécurité (métallique, béton),
La cote minimale de l ' arête supérieure de l'écran par rapport au sol est de 1,10 m avec continuité
d ' obturation entre la barrière et l'écran.
Commentaire
Cet équipement peut éventuellement réduire la distance de visibilité notamment pour les virages à
• gauche.
119
17.8 Conditions de maintenance •
En raison de leur constitution, les écrans antiéblouissement ne doivent pas nécessiter d'entretien
particulier, à l'exception du remplacement du système de fixation et des modules détériorés, en
cas de chocs.
Néant.
Normes •
Guides, autres
•
18 . Clôtures
•
18 . Clôtures 18
18.1 Préambule
La traversée d'une route par des piétons ou des animaux peut représenter un risque important
pour:
• la sécurité des usagers,
• pour la faune sauvage.
Ce risque est d 'autant plus important que la route présente une circulation rapide et un trafic
élevé.
•
18.2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement
Les clôtures sont des équipements destinés à isoler une emprise routière de toute intrusion dans
des zones à risque important.
Les clôtures peuvent être mises en place sur toutes les routes ouvertes à la circulation publique
(Cf. partie III - « L'équipement des différents types de routes »).
•
18 .3 Description matérielle
Une clôture est constituée par deux éléments :
. le grillage,
• les supports de fixation.
Le grillage
Les différents types de grillage se distinguent par la nature du treillis ; les plus couramment 18 .3
rencontrés sont :
• les grillages à mailles progressives,
• les grillages à mailles régulières rectangulaires,
. les grillages à simple torsion .
121
Leurs dimensions (hauteur, maillage) et leur solidité (nature et section des fils) sont fonction des •
objectifs recherchés.
Les grillages existent en plusieurs types de matériaux (acier galvanisé, acier plastifié, alliage
d'aluminium).
Les supports
Les supports sont constitués par des poteaux en acier galvanisé et généralement en profilé
standard en u T >>.
On distingue les poteaux simples (percés ou non), les poteaux avec jambe de force et les poteaux
de soutien intermédiaire.
Leurs dimensions sont fonction de la nature du grillage et du type de clôture à mettre en place •
(hauteur, solidité).
18 .5 ms Qualification
A ce jour, il n'existe pas de norme française, ni de procédure de certification, ni d 'homologation
ou d'agrément concernant ce type de matériel .
122
18 . Clôtures
La mise en place d 'une clôture relève toujours d'une étude préalable, afin de déterminer avec
précision la protection recherchée . Il convient de prendre en compte le rétablissement ou le
maintien des continuités territoriales (liaisons piétonnes, passages à animaux).
Les clôtures sont généralement implantées en limite de l 'emprise routière en tenant compte des
règles de base suivantes :
• ▪ une bonne accessibilité des deux côtés permettant l'entretien de la clôture et des abords.
•
En présence d 'animaux fouisseurs la clôture devra être enterrée d'une trentaine de centimètres
de profondeur.
1s .7 Critères de choix
Les critères de choix d'une clôture sont liés :
• à la protection à assurer (animaux ou piétons),
18.7
• à l'esthétique recherchée,
• aux types de matériaux,
• aux coûts d'investissement et d'entretien.
123
18 .8 Conditions de maintenance •
L'efficacité d'une clôture dépend de son entretien régulier pour préserver son étanchéité parfaite.
Le maintien de cette condition nécessite des visites périodiques permettant de déceler toute
brèche:, que ce soit au niveau de la clôture proprement dite ou du sol sous-jacent.
Toute brèche ou défaut d'étanchéité constaté lors des visites devra être immédiatement colmaté.
18 .9 Documents de référence
Textes réglementaires
Normes
Guides, autres
124
19 . Perches à neige
19 . Perches a neige 19
19.1 Préambule
Dans les zones de montagne, durant la période hivernale, le principal problème qui se pose aux
gestionnaires est celui du déneigement : la route doit être, dans la mesure du possible, à tout
moment dégagée.
Les engins interviennent au moment des chutes de neige, souvent la nuit, dans un univers
cotonneux où la visibilité est réduite.
Il est donc essentiel pour le conducteur de savoir où se trouve la route ainsi que les obstacles
latéraux.
C ' est pour ce faire que diverses astuces (peinture rouge sur tête de balise J1, réflecteur sur
poteau, etc .) ont été trouvées parmi lesquelles « les perches à neige D .
19 .2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement
Ce sont des équipements destinés en premier lieu à faciliter le guidage des engins de déneige-
ment en délimitant les bords de la route et en signalant les obstacles latéraux.
De façon complémentaire, par tous temps, ils peuvent assurer une fonction de balisage pour les
usagers de la route.
Ces équipements peuvent être utilisés sur toutes les routes soumises à un fort enneigement.
19 .3 Description fonctionnelle
Afin d'assurer leur fonction, les perches à neige doivent être visibles par tous temps et suffisamment
hautes pour dépasser du bourrelet de neige.
19 .4 Description matérielle
Présentation
• Cet équipement se présente sous la forme d'une perche de hauteur variable, dont la partie
supérieure est, quelle que soit la catégorie de route, peinte en rouge ou en bandes alternées
rouges et blanches .
125
•
Caractéristiques générales
Il est rappelé que ces dispositifs ne doivent pas constituer un obstacle de par leurs caractéristiques.
19 .5 Qualification
A ce jour, il n'existe aucun dispositif agréé ou homologué par le ministère de l ' Equipement.
Les autres conditions de mise en oeuvre (espacement, hauteur, etc .) ne sont précisées dans
aucun document officiel.
Chaque gestionnaire a ses propres règles d'implantation .Toutefois, des différentes études réalisées
sur les perches à neige, il ressort que :
Commentaire
Afin d'harmoniser les différentes pratiques, il apparaît souhaitable de définir les conditions d'emploi et
de mise en oeuvre des perches à neige.
•
19.~Critères de choix
19 .7 Le choix du dispositif dépend :
des conditions de mise en oeuvre,
. de ses caractéristiques propres (poids, conditions de manutention, etc .),
. des coûts d'investissement et de maintenance .
126
19 . Perches à neige
•
19.8 Conditions de maintenance 19 .8
Le niveau de maintenance des perches à neige varie suivant le type de dispositif et suivant la saison.
La période estivale doit être utilisée pour démonter les perches et remettre en état celles
détériorées. Leur démontage permet en outre d'effectuer plus facilement les travaux de fauchage
et de curage de fossés.
Normes
Néant.
Guides, autres
Seules les études ci-après peuvent apporter quelques éléments d'information sur les perches à
neige :
. Balisage latéral sur routes de montagne : CETE Méditerranée - 1979.
• . Délinéateurs sur routes de montagne : CETE de Lyon - avril 1980.
. Expérimentation de délinéateurs équipés de piquets neige : CETE Méditerranée - 1981.
. Les perches à neige : CETE Méditerranée - février 1991.
127
•
20 . Dispositifs anticongères
20 .1 Préambule
Les différentes possibilités pour lutter contre les congères sont :
• les barrières à neige,
Une étude spécifique de chaque site est à effectuer afin de déterminer le type de dispositif le
mieux adapté.
•
20 .2 Documents de référence
Textes réglementaires
Néant.
Normes
Guides, autres
128
21. Equipements de protection contre les éboulements rocheux
21 . Equipements de protection 21
21 .1 Préambule 21 .1
Soutènement Contrefort
Buton
Mur
Confortement Ancrage
Purge Manuelle
A l'explosif
Mécanique
Chaque site doit faire l'objet d'une étude spécifique afin de déterminer le type de
parade approprié.
129
Equipements
statiques 21 .2 Documents de référence •
21 .2
Textes réglementaires
Néant.
Normes
Guides, autres
Néant .
•
130
artie IV
•
B
•
Équipements
dynamiques
sommaire
131
Page laissée blanche intentionnellement
( .Signalisation lumineuse - signal d'arrêt
1 . Signalisation lumineuse - 1
signal d'arrêt
Les signaux d'affectation de voie (S .A .V.) sont traités au chapitre « Panneaux à
messages variables » . Les feux tricolores étant déconseillés en rase campagne, ils ne
sont donc pas traités.
Préambule
II peut être nécessaire d ' interdire l'accès à tous véhicules sur certains tronçons de routes
rendus dangereux ou impraticables momentanément.
• Cette interdiction est signalée à l'aide d'un feu rouge clignotant, le « signal d'arrêt R 24 ».
`w'
R24
exemple
• 1 .2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement
Le signal d'arrêt R 24 alerte l'usager d'un danger et lui impose l'arrêt (fonctions de prescription
et d'alerte).
L'implantation du signal d ' arrêt R 24 est possible sur tous les types de routes ouvertes à la
circulation publique et notamment au droit des : 1 .2
• tunnels,
• passages à niveau,
• sections de routes temporairement dangereuses (couloirs d'avalanche, zones inondables, etc .),
• • traversées d'aires de danger aérien,
. ponts mobiles,
133
1 .3 Description matérielle •
Le signal d'arrêt R 24 est composé d'un feu circulaire rouge clignotant d'un diamètre soit de
200 mm, soit de 300 mm . Eventuellement, deux signaux peuvent être associés, généralement
horizontalement, ou rappelés à gauche de la route . Ils clignotent alors en synchronisme ou en
alternance.
La face arrière du signal doit être occultée et ne laisser passer aucune lumière, afin de ne pas
être vu par les usagers auxquels il n'est pas destiné.
Lorsque le feu est éteint, il ne doit diffuser aucune lumière et sa couleur ne doit pas prêter à
confusion.
Le feu est normalement muni d'un dispositif type visière, limitant son éclairement par le soleil.
L'adjonction d'un écran de contraste de couleur noire est obligatoire en rase campagne . Il est
destiné à améliorer la perception du signal se détachant sur fond clair ou éblouissant.
•
1 .4 Description fonctionnelle
Le signal peut être activité et désactivé instantanément, soit manuellement, soit automatiquement
par des détecteurs adaptés.
1 .s Qualification
A ce our il n'existe ni procédure de certification, ni d'homologation ou d'agrément concernant
ce type de matériel.
Cependant, le signal d'arrêt R 24 à mettre en place doit répondre aux exigences techniques
définies par les normes en vigueur.
•
I .6 Le signal R 24 modifie les règles normales de circulation . A ce titre, il nécessite la prise d'un arrê-
té par l'autorité compétente en matière de police de la circulation.
Ce signal doit être implanté et orienté pour n'être vu que par les seuls usagers auxquels il est
destiné.
Pour les passages à niveaux uniquement, un signal R 24 peut, si nécessaire, être rappelé à gauche
de la route.
134
( .Signalisation lumineuse - signal d'arrêt
• Equipements complémentaires
Il est souhaitable d'en réserver l'usage en cas d'arrêt impératif et inhabituel et de l'accompagner, 1 .6
dans la mesure du possible, d'une signalisation fixe ou variable expliquant la nature du risque.
1 .7 Critères de choix
Il n'y a pas d'autre matériel équivalent.
La Conditions de maintenance
Elles sont identiques à tous les systèmes de régulation par feux (intervention rapide, voire immé-
diate pour les pannes électriques, remplacement des lampes, etc .).
1 .9 Documents de référence
Textes réglementaires
Normes
• Guides, autres
Néant.
135
•
2 . Signalisation lumineuse -
feux de balisage et d'alerte
feux Rt
exemple
2 .1 Préambule
Maigre la qualité apportée à l'exécution des projets il peut subsister des risques ou difficultés
ponctuelles qui peuvent surprendre l'usager. Il est donc nécessaire de mettre en place des
équipements destinés à leur faire prendre conscience de la proximité de ces risques ou difficultés
afin de leur permettre d'adapter leur conduite à la situation.
Les feux de balisage et d'alerte font partie de ces équipements . Ils ne doivent
toutefois être employés qu ' exceptionnellement pour signaler les situations les
plus critiques afin de ne pas entraîner une dévalorisation générale de ce type de
signallisation.
•
2 .2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement
Le feu de balisage et d 'alerte permet d ' attirer l ' attention sur un message auquel il est associé
(fonction d'alerte).
Ce feu ne doit donc jamais être utilisé seul mais en accompagnement d'un panneau de
signalisation ou d'une balise.
Les feux de balisage et d'alerte peuvent être employés sur toutes les routes ouvertes à la circu-
lation publique mais leur usage doit rester exceptionnel.
136
2 . Signalisation lumineuse - feux de balisage et d'alerte
•
2 .3 Description matérielle 2 .3
Dans la nomenclature de la signalisation routière, les feux de balisage et d 'alerte sont nommés
« R » et répartis en trois catégories :
les feux de balisage et d'alerte RI, simples,
les feux de balisage et d ' alerte R2, synchronisés,
les feux de balisage et d'alerte R2d, à défilement.
Ces feux sont classés en fonction de leur performance d'intensité lumineuse effective, selon trois
classes d'utilisation :
la classe J, concerne les feux utilisables de jour,
la classe N, correspond aux feux utilisables de nuit,
la classe B, recouvre exclusivement l'utilisation en cas de brouillard.
Les feux de balisage et d'alerte de catégorie R1, sont généralement de type I et équipés d'un
écran de contraste de couleur noire ou sombre.
2 .4 Description fonctionnelle
Les feux de balisage et d'alerte sont appelés :
« simples » s'ils émettent une intensité lumineuse appartenant à la classe J, N ou B,
« mixtes » s ' ils émettent une intensité lumineuse appartenant à au moins deux classes.
2 .5 Qualification 2.5
• Les feux de balisage et d'alerte doivent répondre aux exigences techniques définies par la norme
NF P 98-475 .
137
2 .6 Conditions de mise en oeuvre •
Leur emploi doit être exceptionnel et réservé pour des mises en alerte qui ne pourraient
être signalées par des moyens courants.
Les feux de balisage et d'alerte R1 ne peuvent être utilisés qu'avec un panneau de signalisation
ou une balise.
2 .7 Conditions de maintenance
Il est nécessaire de s'assurer que l'ensemble des signaux (panneau ou balise plus feux) est
toujours apte à remplir sa fonction (nettoyage, intervention rapide pour les pannes électriques,
remplacement des sources lumineuses, etc .).
2 .8 Documents de référence
Textes réglementaires
Normes
Guides, autres
Feux de balisage et d'alerte pour la signalisation routière - Guide technique - SETRA - 1992 .
138
3 . Postes d'appel d'urgence
exemple
3 .1 Préambule
Les postes d 'appel d'urgence (RA .U.) sont des équipements dynamiques de la route qui ne
fonctionnent qu'au sein de systèmes complets de réseaux d'appel d'urgence (R .A.U .).
Les réseaux d'appel d'urgence impliquent obligatoirement une organisation pour la réception et
le traitement des appels.
Bien que l'aspect et les fonctions des P.A.U. soient identiques pour les usagers, il existe deux
familles de produits, selon qu'ils sont raccordés à un réseau de transmission privé ou public :
• le réseau de transmission privé est constitué d'un câble en cuivre (ou fibre optique) implan-
té le long de la voie autoroutière . II permet également l'exploitation des autres équipements
dynamiques,
• le réseau de transmission public est constitué par le réseau France Télécom . Les P.A.U. sont
considérés comme de simples postes téléphoniques . Ce type de R .A .U. n'est généralement
pas implanté sur autoroutes.
• Dans ce chapitre ne sont traités que les P.A.U . Sont exclus les P.C .A., les réseaux de
transmission et l'organisation de réception et de traitement des appels.
139
•
3 .2 Domaine d'application
Fonction(s) de l'équipement
Les P.A .U . assurent une fonction de secours aux usagers . Ils leur permettent lors de difficulté
d 'émettre un appel.
Il est donc nécessaire que les P.A.U . soient reconnus sans ambiguïté par les usagers.
Pour tous les autres cas, se référer à la Partie III « L'équipement des différents types de routes D.
3 .3 Description matérielle
Les normes NF P 99-250 et NF P 99-251 précisent les dimensions, les formes, les couleurs et
les décors des P.A .U.
•
Les P.A .U . sont constitués :
La norme NF P 99-251 propose trois classes de dimensions pour les P.A .U.:
le P.A.U . courant, utilisable sur tous les sites ne présentant pas de contrainte d ' encombre-
ment. Il est fixé sur un pied,
le P.A .U . réduit, d'aspect analogue au P.A .U . courant, utilisable sur barrières de sécurité ou
en cas d'espace restreint en souterrain . Il est fixé, soit sur un support, soit au mur,
le P.A .U. mini, n'est utilisable qu'en souterrain, lorsque l'espace disponible ne permet pas la
pose d'un P.A .U . réduit . Il est alors fixé au mur.
140
3 . Postes d'appel d'urgence
3 .4 Description fonctionnelle 3 .4
3 .5 Qualification, certification,
homologation
A ce jour, il n'existe pas de procédure de qualification mais les normes s ' appliquent.
La recherche des sites d'implantation des P.A .U. doit faire l'objet d'une démarche aussi en amont
que possible afin de prendre en compte les aménagements nécessaires : zone d 'arrêt, chemin
d 'accès, plate-forme, etc.
141
Accessibilité •
Les P.A .U . doivent être facilement accessibles par les usagers, y compris aux personnes à mobilité
réduite, ce qui nécessite les 3 conditions simultanées suivantes : la zone d'arrêt, le chemin d 'accès
et la plate-forme du P.A.U.
Signalisation
3 .7 Critères de choix
Il n'existe pas d'autres matériels équivalents.
3 .8 Conditions de maintenance
Les P.A.U . sont testés à distance pour vérifier leur système de transmission et d'identification.
Ce test doit être complété par un passage sur le site afin de s'assurer du bon état du P.A.U.
(propreté), de son accessibilité et de sa signalisation.
Tout P.A .U . hors service doit être indiqué immédiatement et de manière claire à l 'usager.
3 .9 Documents de référence ~
Textes réglementaires
142
3 . Postes d'appel d'urgence
• Normes
Guides, autres
143
•
dynamiques
Y ues9 4 . Panneaux à messages
variables
4 .1 Préambule
Les panneaux à messages variables (RM .V.) sont des équipements dynamiques de la route qui :
sont d'abord des panneaux de signalisation routière ; à ce titre, ils en suivent les règles et
les principes de la signalisation routière,
donnent des messages qui varient en fonction d'événements, aussi doit-on veiller à la
cohérence entre les messages donnés par les P .M .V. et ceux donnés par la signalisation fixe.
La fonction des P.M .V. est de permettre au gestionnaire de donner une information en temps réel
à l'usager.
Les P.M .V. peuvent être mis en place sur toutes les routes ouvertes à la circulation publique
(Cf. Partie Ill « L'équipement des différents types de routes ») .
•
4 .3 Description matérielle et
fonctionnelle
Les éléments constitutifs du P.M .V. sont :
le caisson comportant le décor et son mécanisme d'affichage,
le support,
le système de fixation support/caisson.
144
4. Panneaux à messages variables
Les P.M .V. peuvent être activés manuellement ou automatiquement, au pied du P.M .V. ou à distance.
4 .4 Qualification
Il est fait obligation aux gestionnaires d'un réseau routier ou autoroutier de
n'installer que des panneaux homologués (Cf. arrêté du 3 mai 1978 relatif aux conditions
générales d'homologation des équipements routiers de signalisation, de sécurité et d'exploitation).
•
La liste des produits homologués est publiée chaque année dans le Répertoire des homologa-
tions du SETRA. Ce répertoire est consultable sur Minitel au 3616 code SETRA, mot clé HOM.
Les P.M .V. de catégorie 2 (S .A .V.) doivent être implantés au droit où la prescription s'applique.
• Les P.M .V. étant tout d'abord des panneaux de signalisation, ils sont normalement implantés du
côté droit de la chaussée dans le sens de la circulation . Ils peuvent être répétés à gauche lorsque
les conditions sont telles qu ' ils risquent de ne pas être aperçus à temps par les usagers auxquels
ils s'adressent . Ils peuvent aussi être placés ou répétés au-dessus de la chaussée.
En règle générale, la hauteur d'un panneau au-dessus du sol, c'est-à-dire la distance qui sépare le
sol de son bord inférieur est de :
1 m ou 2,30 m pour les panneaux implantés sur accotement,
5,50 m pour les panneaux implantés sur portiques, potences et hauts mâts.
Sur les itinéraires supportant des transports exceptionnels, il convient d 'adapter le gabarit en fonction de
la classe de l'itinéraire.
145
Tout support implanté dans la zone de sécurité et dont le module d'inertie de flexion (I/v) est •
24,15 m' doit être isolé.
Il est nécessaire de prendre en compte les contraintes de maintenance (accessibilité, sécurité des
accès . etc .) lors de l'implantation du P.M .V..
4 .6 Critères de choix
Le P.M .V. choisi doit répondre au mieux aux besoins exprimés lors de l'analyse préalable à son
implantation, par exemple :
. type et nombre de messages à afficher,
. ,:ype d'implantation,
• mode de commande,
• coûts,
. etc.
En cas de défaut de l'affichage de l'information, il convient de mettre le P.M .V. à l'état neutre.
146
4. Panneaux à messages variables
• Normes
Guides, autres
147
•
S . Eclairage ,
Sur les routes interurbaines l'éclairage est en général déconseillé, toutefois certains sites
particuliers peuvent le nécessiter, une étude spécifique doit être alors réalisée . (Cf. partie III -
« L'équipement des différents types de route ») .
1 Pour mémoire . •
148
Annexes
Annexes
•
•
Page laissée blanche intentionnellement
Annexes
Annexes
• sommaire
Glossaire 151
Bibliographie 163
Index 183
sommaire
•
Page laissée blanche intentionnellement
Glossaire
Glossaire
sommaire
A D
• Accessibilité courante 153 Déblai 155
Accessibilité réduite 153 Décor 155
Accotement 153 Diffuseur 155
Agrément 153 Dispositif de retenue 155
Aire annexe 153 Divergent 155
Aire de repos 153 Droit d'usage 155
Aire de services 153
Alerte (fonction d ') 153
E
Aménagement lourd 153
Echangeu r 1 56
Artère interurbaine 153 156
Emprise
Autorité administrative 153
Equipements de la route 156
Autoroute (type de route et non statut) 153
Equipements dynamiques 156
Equipements statiques 1 56
B Equipements permanents 156
Balisage 154
Bande d 'arrêt d'urgence (B .A.U.) 154
F
Bande dérasée de droite (B.D.D.) 154 156
Filante
• Bande dérasée de gauche (B .D.G .) 154
Bande multifonctionnelle 154
Barrière de sécurité 154 G
Berme 154 Gabarit (d'un véhicule) 156
Bifurcation 154 Gare de péage 156
Bretelle 154 Gestionnaire 156
Guidage (fonction de) 156
C
Carrefour dénivelé 154 H
Carrefour plan 154 Hauteur libre (ou tirant d'air) d'un ouvrage 156
Cartouche 154 Homologation 156
Certification 155
Chaussée 155
Concepteur 155 Ilot 157
Convergent 155 Indice de danger 157
Créneau de dépassement 155 Information des usagers (fonction d') 1 57
C u n ette 155 Interruption de terre-plein central (I .T.P..C .) 157
Intersection 1 57
•
A ninexes
J R
Jalonnement 157 Refuge 159
Jonction 1 57 Registre 159
Remblai 159
Repérage géographique (fonction de) 159
L
Réseau technique 159
Largeur roulable 157
Rétroréfléchissant 160
Lisibilité 157
Rétroréflexion 160
Retenue (fonction de) 160
M Route express à une chaussée
Maître d'oeuvre 157 (type de route et non statut) 160
Maître d'ouvrage 157 Route interurbaine 160
Mode de péage « fermé » / Route principale bidirectionnelle 160
système « fermé » 157 Route secondaire 160
Mode de péage « ouvert » /
système « ouvert » 158
Musoir 158
s •
O T
Obstacle 158 Télépéage 161
Terre-plein central (T.P.C .) 161
P Tête d'îlot 161
Passage inférieur 158 Tirant d'air 161
z
Zone de gravité limitée 161
Zone de récupération 162
Zone de sécurité 162
Zone de transition 162
Zone tampon 162
152
Glossaire
• Accotement
Zone située à l'extérieur de la chaussée
allant jusqu 'à la limite extérieure de la plate- Aménagement lourd
forme (Cf. définition de la plate-forme).
Aménagement d 'infrastructures d'un coût
financier important (supérieur à 30 millions
de francs, coût 1994) . Cf. circulaire du 5 mai
1994 définissant les modalités d ' élaboration,
accotement d'instruction et d 'approbation des opérations
d ' investissements sur le réseau routier
national non concédé.
Artère interurbaine
Route de type R à chaussées séparées avec
carrefours à niveau tels que giratoires ou
carrefours plans sans traversée de terre-
• Agrément plein central.
Acte par lequel l'état autorise la mise en
oeuvre d'un type de produit et fixe ses
conditions d'emploi.
Ex . : agrément des dispositifs de retenue des Autorité administrative
véhicules : autorisation de mise en oeuvre Autorité nationale, départementale ou
d'un dispositif, à l'issue d'une procédure de communale, habilitée à placer en vue du
test (essai de choc, expérimentation, etc .). public les indications ou signaux concernant
la circulation routière.
•
A
nnexes
B Berme
Zone non revêtue faisant partie de l'accote-
Balisage ment et située à l'extérieur de la B .A .U . ou
de la B.D.D.
Mise en place de dispositifs de signalisation
en vue de guider ou d'alerter les usagers de
la présence d'un risque .
berme
•
Glossaire
• Certification
Procédure par laquelle une tierce partie
D
donne une assurance écrite qu'un produit, un Déblai
processus ou un service est conforme aux
exigences spécifiées par rapport à des normes. La route est en déblai lorsque le niveau de la
Ex . : certification « NF-Equipements de la chaussée est au-dessous du terrain naturel.
route » : procédure par laquelle l'AFNOR,
par l'intermédiaire de I'ASQUER, organisme
mandaté, atteste de la conformité des
produits aux normes françaises.
y
déblai
Chaussée [1]
Terme désignant la (ou les) partie(s) de
la route normalement utilisée(s) pour la
circulation des véhicules.
Décor
chaussée Elément graphique, pictogramme ou texte
traduisant l'information . Il est situé sur la face
avant du panneau.
Diffuseur [3]
Echangeur assurant les liaisons entre l'auto-
route et le réseau non autoroutier.
Concepteur
Personne ou ensemble de personnes chargé
d'élaborer une infrastructure routière Dispositif de retenue
nouvelle ou de réaménager une infrastructure Cf. barrière de sécurité.
existante.
• Divergent
Convergent
Lieu de séparation en deux chaussées de
Lieu de raccordement de deux ou plusieurs même sens de circulation.
courants de circulation de même sens.
Droit d'usage
Créneau de dépassement
Droit accordé à une personne ou un
Elargissement localisé par création de voies organisme d'utiliser des certificats ou
supplémentaires permettant les manoeuvres marques de conformité pour ses produits,
de dépassement sans conflit avec le sens processus ou services conformément aux
opposé. règles du système particulier de certification
s'y rapportant.
Ex. : droit d'usage de la marque « NF-
Equipements de la Route » : droit accordé
Cunette par l'AFNOR, via l'organisme mandaté
Dispositif d'assainissement peu profond, (ASQUER), à un producteur, d'utiliser la
• engazonné ou revêtu et aux profils permet- marque NF pour ses produits conformément
tant de ne pas aggraver les conséquences aux règles générales et au règlement
d'une sortie de chaussée . particulier de la marque .
155 "
.
•
E G
Echangeur Gabarit (d ' un véhicule)
Carrefour dénivelé assurant une ou des Dimensions hors tout d'un véhicule.
liaisons entre plusieurs infrastructures
routières.
Gare de péage
Ensemble des installations liées à la perception
Emprise du droit de passage.
Surface de terrain affectée à la route et à ses
dépendances et appartenant au domaine
public (état, département, commune).
Gestionnaire [3]
Service ou personne morale ayant en charge
l'entretien et l'exploitation de la voirie.
Equipements de la route [3]
Matériel ou produit (simple ou complexe) •
qui concourt à l'organisation et à l'amélioration
des déplacements des usagers. Guidage (fonction de)
Disposés de façon continue ou ponctuelle, ils
Fonction permettant à l'usager de suivre le
contribuent à la lisibilité de la route .
tracé de la route .
Equipements dynamiques
Les équipements sont considérés comme
dynamiques lorsque leurs messages ou leurs
fonctions sont variables et sont intégrés au
sein d'un système.
Hauteur libre (ou tirant d ' air)
d'un ouvrage
Représente la distance minimale entre tout
Equiipements statiques
point de la partie roulable de la plate-forme
Les équipements sont considérés comme existante ou projetée et de la sous-face
statiques lorsque leurs messages ou leurs de l'ouvrage ou, le cas échéant, de la partie •
fonctions sont invariables. inférieure des équipements que supporte
cette sous-face . Cette valeur est associée a
l'ouvrage.
Equipements permanents
Equipements placés à demeure et non tem-
porairement. Homologation
L'homologation est la procédure adminis-
trative permettant l'approbation d'un produit
ou d'un équipement destiné à être mis en
place sur les routes ouvertes à la circulation
publique .
F
Filante
Ensemble de panneaux assurant la continuité
de la signalisation de l'itinéraire sur un axe
donné. •
156
Glossaire
•
L
I lot Largeur roulable
Espace interdit à la circulation matérialisant Largeur de la chaussée et des bandes dérasées
la séparation entre deux voies adjacentes de qui la bordent.
circulation, généralement borduré.
Indice de danger
Il permet d ' évaluer le risque de sortie de
largeur rouloble
chaussée sur un ouvrage et définit le niveau
de la barrière de sécurité à implanter. Cet
indice de danger est le résultat d'un calcul
défini dans le guide technique sur les
ouvrages (GC77) .
•
Information des usagers Lisibilité
(fonction d') Terme permettant de caractériser le niveau
Ensemble des messages délivrés par des de compréhension d'un signal, d'une route,
équipements tels que les panneaux à d'un itinéraire, etc.
messages variables, radiodiffusion, etc.
Interruption de terre-plein
central (I .T.P.C .) M
Zone aménagée revêtue du terre-plein
Maître d'oeuvre
central permettant le basculement de la
circulation. Personne ou organisme ayant la charge et la
responsabilité de la conception et du contrôle
d'exécution de l'ensemble des ouvrages à
réaliser.
Intersection
•
Lieu de jonction ou de croisement à niveau
de plusieurs chaussées.
Maître d'ouvrage
Personne ou organisme pour le compte
duquel un ouvrage est construit . Le maître
d'ouvrage est la personne responsable des
marchés.
Jalonnement [3]
Mode de péage « fermé » /
Ensemble de la signalisation de direction per-
système « fermé » [3]
mettant d'assurer la continuité d'un itinéraire.
Le système de péage est « fermé » lorsque
l'usager acquitte un péage en fonction des
points d'entrée et de sortie d'un réseau .
Jonction
Zone de raccordement de deux autoroutes .
157
A nnexe
Mode de péage « ouvert »
P
système « ouvert » [3]
Le système de péage est « ouvert » lorsque Passage inférieur
l'usager acquitte un péage forfaitaire corres-
Lorsqu ' une route prise comme référence est
pondant à l'usage d'une section du réseau
d'autoroute située en amont et/ou en aval de franchie à niveaux séparés par une autre
la gare de péage. route (ou voie de circulation), l'ouvrage de
franchissement est dit passage inférieur s ' il
permet le passage de cette autre route (ou
voie de circulation) au-dessous de la route
de référence.
Musoir
Partie constituant l'extrémité de la séparation
de deux courants de circulation de même
sens .
route de référence
passage intérieur
N (P .I . )
Nez d 'îlot
Extrémité d'îlot toujours précédé d'un mar-
quage « zébra ».
Echangeur assurant les liaisons entre plusieurs Lorsqu'une route prise comme référence est
autoroutes. franchie à niveaux séparés par une autre
route (ou voie de circulation), l'ouvrage de
franchissement est dit passage supérieur s ' il
permet le passage de cette autre route (ou
Normalisation voie de circulation) au-dessus de la route de
référence .
Ensemble de règles techniques résultant de
l ' accord entre les organismes (administratifs
ou autres) et les fabricants, visant à spécifier, •
passage supérieur
(P .S .)
O /
route de référence
Obstacle
Le terme « obstacle » désigne les éléments
fixes pouvant aggraver les conséquences
d'une sortie de chaussée .
•
Glossaire
• Pictogramme Projeteur
Représentation graphique d'un événement Ingénieur ou technicien définissant le tracé
symbolisé. routier définitif et les différents équipements
Les pictogrammes utilisés sur les panneaux s ' y rapportant ainsi que leur mise en place.
routiers sont définis dans les différentes
instructions et normes.
Plate-forme R
Surface de la route qui comprend la ou les
chaussée(s), les accotements et le terre-plein Refuge [3]
éventuel . Zone spécialement aménagée sur l 'accote-
ment d ' une autoroute pour améliorer
ponctuellement les conditions de l'arrêt
d ' urgence.
plate—forme
Registre
Un registre est un panneau faisant partie d' un
ensemble de panneaux de signalisation de
direction.
Point particulier
Remblai
Toute section de route nécessitant la mise en
place d'équipements spécifiques non prévus La route est en remblai lorsque le niveau de
pour la section courante (passage supérieur, la chaussée est au-dessus du terrain naturel.
passage inférieur, virage, tunnel, descente à
forte déclivité, etc .).
remblai
Point d'arrêt
• Zone spécialement aménagée sur accotement
pour permettre l'arrêt de véhicules dans de
bonnes conditions de sécurité.
Prescription
(fonction de) Réseau technique
Signaux portant à la connaissance des usagers Ensemble des services techniques centraux,
de la route les interdictions et obligations régionaux et des organismes de recherche
particulières qui leur sont imposées et en du ministère de l'Equipement intervenant
fixent les limites . dans les domaines de l'équipement (SETRA,
• CERTU, CETU, LCPC, CETE, etc.).
A ;:es
Rétroréfléchissant
S
Apte a la rétroréflexion.
Secours (fonction de)
Permet à un usager d ' entrer en relation avec
Rétroréflexion un centre spécialisé apte à lui apporter une
assistance.
Phénomène particulier caractérisant la faculté
d'un matériau à renvoyer la lumière, principa-
lement dans sa direction d'origine.
Section courante
Toute section de route hors points particu ..
Retenue (fonction de) tiers (Cf. définition point particulier).
Route secondaire
Route de type R à une chaussée, à carrefours
plans et supportant un trafic moyen journalier
annuel (M .J .A.) inférieur à 1 500 véhicules .
160
Glossaire
Tirant d'air
Cf. hauteur libre
Z
Zone de gravité limitée
Bande dépourvue de tout obstacle risquant
V d 'augmenter les conséquences corporelles
d ' une sortie de chaussée.
Usager
Toute personne circulant sur une voie ouverte
• à la circulation publique. zone de sécurité
zone de zone de
récupération gravité limitée
V
Vitesse pratiquée (ou V8S)
Seuil de vitesse en dessous duquel roulent
85 % des véhicules en condition de circulation
fluide.
Visibilité
La visibilité caractérise la perception par
l'usager de la géométrie de la route, des
signaux, des autres usagers, etc .
•
161
nnexes
Zone de récupération [2]
Surface traitée de telle façon que les usagers
puissent y engager facilement une manoeuvre
dite de « récupération » (redirection ou
freinage) .
zone de
récupération
zone de sécurité
Zone de transition
Zone située entre deux types ou sections de
routes aménagés différemment. •
Zone tampon
Zone spécialement aménagée aux extrémités
des créneaux de dépassement et aux chan-
gements d'affectation des routes à trois voies .
162
Bibliographie
Bibliographie
Textes réglementaires
classés par ordre chronologique
• Circulaire 74-76 du 25 avril 1974 relative à l'éclairage, aux feux de signalisation et aux passages
dénivelés sur routes nationales.
• • Circulaire 74-152 du 10 septembre 1974 relative à la signalisation des têtes d'îlots directionnels
- Balises J5.
• Lettre circulaire DR/R/EG3 du 10 avril 1975 relative à la signalisation des glissières amovibles
- Implantation de panneaux non prévus par la réglementation (signalisation des I .T. p.C .).
• Circulaire 77-142 du 28 septembre 1977 relative au balisage des îlots séparant deux courants
de trafic de même sens.
• Circulaire 78-05 du 6 janvier 1978 relative à l'autorisation et aux conditions d'emploi des glis-
sières GIERVAL.
• • Lettre circulaire 78-353 du 13 mars 1978 Délinéateurs implantés dans les zones où l'ennei-
gement est important.
ninexc
• Arrêté 78-112 du 3 mai 1978 relatif aux conditions générales d'homologation des équipements
routiers de signalisation, de sécurité et d'exploitation.
Circulaire 78-109 du 23 août 1978 - Station-service sur routes express . Circulaire mise à jour
par la circulaire 91-01 du 21 janvier 1991.
Circulaire 78-110 du 23 août 1978 relative aux recommandations sur la signalisation des
virages.
Circulaire 78-116 du 19 septembre 1978 relative aux normes d'implantation des plots rétro-
réfléchissants.
Instruction 81-89 du 23 septembre 1981 relative au marquage au droit des sorties d'autoroutes.
• Instruction 81-85 du 23 septembre 1981 relative à la répartition des charges financières affé- •
rentes à la fourniture, la pose, l'entretien, l'exploitation, le remplacement et éventuellement la
suppression des dispositifs de signalisation routière.
• Circulaire 81-109 du 29 décembre 1981 relative à la sécurité dans les tunnels routiers.
. Circulaire 84-09 du 13 février 1984 relative au balisage des îlots séparant deux courants de
trafic de même sens.
• Lettre circulaire 85-280 du 29 août 1985 relative à la signalisation de direction sur le réseau
autoroutier.
• I .C .T.A .A .L . - Instruction sur les conditions techniques d'aménagement des autoroutes de liai-
son - SETRA - 1985.
• Circulaire 88-21 du 21 mars 1988 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité en bois, modifiée par la circulaire 90-15 du 12 février 1990
relative aux glissières bois.
• Circulaire 88-49 du 9 mai 1988 relative à l'agrément et aux conditions d'emploi des dispositifs de
retenue des véhicules contre les sorties accidentelles de chaussée, approuvant l'Instruction
relative à l'agrément et aux conditions d'emploi des dispositifs de retenue des véhicules contre
les sorties accidentelles de chaussée, avec ses annexes.
Circulaire 89-71 du 5 décembre 1989 relative aux bornes d'appels d'urgence sur le réseau des
routes nationales.
•
Bibliographie
• • I .C .T.A .V.R.U . - Instruction sur les conditions techniques d'aménagement des voies rapides
urbaines - CERTU - 1990.
. Circulaire 90-15 du 12 février 1990 relative aux glissières de sécurité en bois (modèles E et F).
. Circulaire 90-62 du 7 août 1990 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité métalliques doubles à entretoises DE+.
• Circulaire 91-02 du 9 janvier 1991 relative à l 'autorisation d'emploi d'un procédé de traitement
de surface du séparateur SEPIA.
• Circulaire 91-01 du 21 janvier 1991 relative aux concessions des aires de service en bordure
des autoroutes non concédées, des routes express et des déviations.
• Lettre circulaire 91-7606 du 15 avril 1991 - Réseau d'appel d'urgence sur routes nationales -
Nouvelle terminologie (R.A .U .) - Numérotation - Mise en oeuvre.
• . Circulaire 91-41 du 14 mai 1991 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité métalliques BSA.
• Circulaire du 29 août 1991 relative aux profils en travers des ouvrages d'art non courants.
. Circulaire du 9 décembre 1991 définissant les types de routes pour l'aménagement du réseau
national en milieu urbain.
• Circulaire 92-03 du 31 janvier 1992 relative à la lisibilité de nuit des panneaux de signalisation
routière.
. Lettre circulaire du 7 juillet 1992 relative au marquage au sol des routes étroites.
• Circulaire 92-58 du 5 octobre 1992 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité mixtes métal bois.
• Circulaire 93-20 du 5 mars 1993 relative aux conditions d'emploi des écrans inférieurs
motocyclistes sur les glissières métalliques de sécurité.
. Circulaire 93-33 du 15 mars 1993 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité en bois DURAPIN.
. Circulaire 93-32 du 22 mars 1993 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité métalliques ALPHA.
. Circulaire 93-29 du 23 mars 1993 relative au domaine d'emploi des glissières de sécurité en
bois ayant satisfait aux critères de performance du niveau 1 et agréées à titre expérimental.
. Circulaire 93-30 du 23 mars 1993 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité en bois EN1 et FN1.
• Décret 94-699 fixant les exigences de sécurité relatives aux équipements d ' aires collectives de
jeux.
. Circulaire 94-14 du 15 février 1994 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité à câbles BRIFEN.
• Circulaire 94-22 du 4 mars 1994 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi de la glissière de sécurité métallique GSA 5.
• Circulaire 94-31 du 28 mars 1994 relative à l'agrément à titre expérimental et aux condition .;
d'emploi de la glissière de sécurité métallique double PERFORMANCE 13.
• Lettre DSCR du 4 mai 1994 réf. SR/R1 n°94 pour l'application de la circulaire 93-20 du 5 mars
.
1993.
- Circulaire 94-74 du 10 octobre 1994 relative à l'emploi des dispositifs de retenue en métal et
en béton sur les routes à chaussées séparées.
• Circulaire 94-82 du 24 octobre 1994 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi de la barrière LAV FER.
. Circulaire 95-13 du 6 janvier 1995 relative à la signalisation de direction sur les autoroutes et
routes express.
- Circulaire 95-07 du 9 janvier 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des barrières métalliques simples et doubles 3N.
- Circulaire 95-08 du 9 janvier 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi de la glissière de sécurité mixte métal/bois MXT 18.
• Circulaire 95-20 du 17 mars 1995 relative à la gestion des emplacements des stations-service
situées en bordure des voies appelées à recevoir le statut d'autoroute ou de route express.
• Circulaire 95-43 du 19 avril 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité en bois, modèle MB1-A et MB1-B.
• Circulaire 95-52 du 5 juillet 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi de la glissière de sécurité en bois FB1.
• Circulaire 95-68 du 28 juillet 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi du modèle de barrière BN4/16.
• Circulaire 95-70 du 24 juillet 1995 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions •
d'emploi de l'atténuateur de choc Air-Choc-Système (ACS 100) .
166
Bibliographie
• Instruction relative à la prise en compte des cyclistes dans les aménagements de voirie de
novembre 1995.
Circulaire 96-15 du 25 janvier 1996 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi de la glissière de sécurité mixte métal/bois, modèle Ti.
. Circulaire 96-16 du 31 janvier 1996 relative à l'emploi des atténuateurs de choc de type non
redirectif.
Note DR du 5 février 1996 relative aux principes techniques d'aménagement des refuges sur
autoroutes.
. Circulaire 96-55 du 1er juillet 1996 relative à la signalisation des passages pour piétons.
• Circulaire 96-58 du 24 juillet 1996 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
• d'emploi de l'écran inférieur MOTOPROTEC, modifiée par la circulaire 98-14 du 14 janvier 1998.
. Circulaire 97-58 du 23 juillet 1997 relative à l'agrément et aux conditions d'emploi des glissières
de sécurité en bois modèle EN 2 et FN 2.
. Circulaire 97-57 du 24 juillet 1997 relative à l 'agrément à titre expérimental et aux conditions
d ' emploi de l 'atténuateur de choc non redirectif SAVE SEC, modifiée par la circulaire 98-15 du
14 janvier 1998.
. Circulaire 97-64 du 24 juillet 1997 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi de l ' atténuateur de choc de type redirectif QUADGUARD E8.
• Circulaire 97-65 du 8 août 1997 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi des glissières de sécurité en bois DURAPIN 1A-6 (supports bois) et 1A-M (supports
métalliques).
• Circulaire 97-67 du 8 août 1997 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi de la barrière métallique double à entretoises PERFORMANCE 16.
• . Circulaire 98-14 du 14 janvier 1998 portant modification à la circulaire 96-58 du 24 juillet 1996
relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions d'emploi de l'écran inférieur
MOTOPROTEC.
. Circulaire 98-15 du 14 janvier 1998 portant modification à la circulaire 97-57 du 10 juillet 1997
relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions d'emploi de l'atténuateur de choc
non redirectif SAVE SEC.
. Arrêté du 20 janvier 1998 relatif à l'autorisation d'emploi des produits de marquage de chaus-
sée visibles de nuit par temps de pluie.
• Circulaire 98-35 du 4 mars 1998 relative à l'agrément à titre expérimental et aux conditions
d'emploi de la glissière de sécurité mixte (métal-bois) EN 1 m.
. Code de la route.
167
A ninexes
Liste des normes homologuées ou expérimentales,
au 30 avril 1998, classée par équipement
Signalisation horizontale
1
mesure (norme expérimentale).
168