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La meunerie consiste à partir d’un lot de blé donné de le débarrasser d’abord des
diverses impuretés qu’il contient telles que poussières, graines étrangères, ficelle, etc…
De le conditionner par un système de mouillage et de repos afin de pouvoir séparer
aisément l’amande de l’enveloppe et produire une quantité de farine la plus pure
possible avec la moindre pression entre les cylindres.
Suivant certaines données les installations différent. Les poins déterminants sont :
SILO du MOULIN
Pb des mélanges - calculs
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Mélange stade blé ?
stade Farine ?
Différents lots de blé
+
BLES A B C D
Mélange de blé
Balance Nettoyage
Déchets
Nettoyage à sec
Récupérables
+
EAU PREPARATION
2 ème Nettoyage
Balance avant B1
Réduction
(broyeur à
Vis à Farine marteaux )
Germe
MAGASIN
Cours de perfectionnement - Stockage.
en Meunerie SAC -OUARRADI
VRAC SAMIR -5-
Le Diagramme
B Broyeur
D ou DS Désagrégeur
Cl. Claqueur
C. Convertisseur
Det. Détacheur
Br. Brosse
F. Finisseur
Bl. Bluterie
Cfe BL. Centrifuge
Séch Sécheur
Div. Diviseur
S. Sasseur
Pl. Plansichter
Su. Sûreté
Réception
Pré – nettoyage
Le but du pré – nettoyage est d’éliminer les gros refus aussitôt que le blé est déchargé et
avant qu’il n’entre dans les cellules, car de gros déchets peuvent boucher : les goulottes
de celle –ci, les conduits et endommager les transporteurs et élévateurs.
Les impuretés intermédiaires et les poussières n’affectant pas la manutention et la
conservation des blés seront éliminés plus tard dans la partie appelée « nettoyage »
La séparation relativement grossière ne demande pas une grande surface de nettoyage.
On peut donc équiper les plus grands débits avec une machinerie relativement simple et
peu coûteuse.
Machines employées
La grandeur des silos varie selon l’importance du moulin ; la construction se fait de nos
jours en béton armé ou métalliques.
Les silos sont divisés en un nombre plus ou moins élevé de cellules. Ces cellules
peuvent avoir des formes diverses, soit carrées, hexagonales ou rondes. Le remplissage
se fait par le haut, l’extraction par un fond conique, ce qui permet un vidage complet.
Les installations des silos doivent permettre une manutention aisée pour effectuer des
mélanges, des transvasages, des pesages.
Un silos bien étudié comprend des grandes cellules et des cellules plus petites pour
éviter des pertes de place (transvasage d’un solde d’une grande cellule dans une petite
plus petite), ainsi qu’un certain nombre de cellules de travail munies à leur sorties de
doseurs ou balances, pour extraire le mélange de blé désiré pour la mouture.
Quelques cellules peuvent être munies d’un dispositif pour le gazage, afin de lutter
contre les insectes. Souvent, les cellules de stockage contiennent des thermomètres, ce
qui facilite grandement la surveillance des blés.
Une aspiration bien adaptée, des machines de silos et des appareils de transport permet
de maintenir la propreté.
– Transvidage d’une cellule à l’autre
Avantages :
a) Prix de revient peu coûteux ;
b) Construction rapide ;
c) Mise en service rapide ;
Inconvénients :
a) Influence de la température extérieure, risque de condensation ;
Pendant le remplissage les produits légers flottent et ont tendance à s'accumuler sur les
parois des cellules.
Pendant la vidange dans une cellule avec une sortie au centre le produit le plus lourd
s'écoule en premier et crée un entonnoir de descente au centre du produit et donne un
phénomène de renversement.
Une série de petits cônes de sorties répartis sur toute la surface à l'intérieur de la cellule
et raccordés à une trémie collectrice permettent une descente régulière de produit.
C'est le système le plus employé, car l'écoulement plat empêche le classement. Il est
recommandé de les employer même pour les silos à blé sale.
Les silos doivent toujours être vidés complètement afin d'éviter la prolifération
d'insectes.
Le nettoyage a pour but d'éliminer les graines étrangères de toutes sortes, ainsi que le
sable, les pierres, les brins de paille, les pièces métalliques, les débris d'insectes et les
poussières. Si ces impuretés n'étaient pas éliminées, elles auraient des effets néfastes sur
la valeur boulangère, l'odeur et la couleur des farines, de plus les particules minérales ou
métalliques pourraient endommager le matériel.
Les principes de séparation sont basés sur :
- La dimension ;
- La forme ;
- Différence de densité.
1) Le premier nettoyage, avec ou sans laveuse c'est à dire la section comprise entre les
cellules à blé et les boisseaux de repos.
2) le deuxième nettoyage, c'est à dire la section comprise entre les boisseaux de repos
et le boisseau tampon ou dépôt avant le premier broyeur.
3) Le mouillage, le pesage, l'aspiration et la séparation magnétique entre le dépôt et le
premier broyeur.
LE DEBIT DU NETTOYAGE:
Après avoir quitté les cellules de travail et avant d'entrer au moulin, le blé passe dans la
section de nettoyage.
Chaque cellule est desservie par un distributeur qui règle le débit et permet de mélanger
deux ou plusieurs blés.
Vient ensuite une bascule automatique servant à enregistrer la quantité de blé envoyée
au nettoyage. La bascule est suivie d'un distributeur qui règle le débit afin d'avoir une
alimentation régulière et constante dans le nettoyage.
La première machine de nettoyage est toujours un appareil de tamisage, dont le but est
d'éliminer aussitôt que possible les grosses et petites impuretés et en même temps la
plus grande quantité de poussière possible.
La seconde machine de nettoyage est l'épierreur à sec, qui permet l'élimination des
pierres afin de ne pas endommager les manteaux des trieurs et les autres machines qui
suivent. Un bon épierreur est toujours une assurance pour ne pas abîmer les cannelures
de cylindres et avoir les produits finis sans des traces de pierres.
Séparation magnétique :
La séparation des avoines et des orges est possible si elles sont plus longues que le blé,
leur élimination par trieurs ou carters devra être faite avant qu'elle ne passe dans les
épointeuses qui peuvent casser leurs extrémités et par conséquent rendre la séparation
plus difficile.
Les grains ronds et les blés cassés doivent être aussi éliminés avant l'épointeuse et la
laveuse, car ils risquent d'augmenter les brisures en subissant un épointage sévère.
Cours de perfectionnement en Meunerie OUARRADI SAMIR - 13 -
Surfaçage du grain
Une épointeuse est placée au 1er nettoyage pour le traitement des blés dont la surface
est sale ( poussière, boue etc... ).
L'épointage d'un blé vitreux augmente la casse ce qui se traduit par une perte.
On obtient un meilleur résultat avec moins de perte lorsque le blé est mouillé.
Les blés après le mouillage le transport des blés dans les cellules de repos et leur
extraction hors des silos subissent des frottements qui détachent des pellicules de son et
là une brosse est nécessaire.
Aspiration
Toutes les machines de nettoyage sont aspirées afin de ne pas avoir une atmosphère de
poussière. Cependant le séparateur sera suivi d’une forte aspiration car elle est la
première machine de nettoyage et les produits à traiter contiennent le plus de poussières
et d’impuretés légères, ainsi que l’épointeuse qui dégage beaucoup de poussière sera
suivie d’une aspiration énergique.
Les blés vitreux en général très secs nécessitent une humidité et un temps de repos plus
grands que pour les blés mous souvent humides afin de permettre une répartition
uniforme de l'eau dans l'endosperme.
Les blés mous devront être écrasés plus secs que les blés vitreux, car ils ont un
endosperme friable et une enveloppe assez résistante.
METHODE DE TRAVAIL
Si deux différents blés doivent être écrasés ensemble, il est important que chaque
variété soit préparée individuellement de façon à avoir approximativement besoin de la
même pression de réduction.
Si cette opération n'était pas effectuée, cela provoquerait un déséquilibrage dans la
mouture et les produits obtenus dans chaque passage ne seraient pas homogènes.
Si dans un mélange le blé Hard et Soft, le premier n'est pas assez friable, il en résulte
que pendant le broyage il y aura une grande production de semoules. Les semoules de
blé Hard plus dures que les Soft lors du convertissage auront tendance à s'échapper en
queue de mouture au lieu de produire le maximum de farine en tête de convertissage.
Un produit, n'ayant pas pu être moulu en tête de convertissage, ira de passage en
passage et augmentera la quantité d'amidons blessés ce qui n'est pas toujours souhaité.
Si dans le mélange, le blé Soft plus friable que le Hard aura tendance à produire plus de
farine de broyage, et plus de farine en tête de convertissage, tandis que le Hard produira
très peu de farine de broyage, et peu de farine en tête de convertissage, et si l'on désire
2 à 3 qualités de farine, celles-ci ne seront pas homogènes. Si l'on désire une extraction
élevée 80 à 82 %, une partie des sons sera triturée et ira dans la farine. Cela nécessitera
une attaque plus forte sur les cylindres. Pour un tel cas, la courbe de taux de cendres
commencera plus haut que pour une attaque progressive.
Un autre phénomène qui risque de donner des variations dans la mouture c'est le temps
de repos. Le produit extrait des cellules de repos doivent avoir un temps de repos
sensiblement égal du début à la fin de la cellule, c'est à dire 1er produit conditionné, 1er
trituré, c'est pour cela que l'emploi des sorties multiples est utilisé dans ces cellules.
Lorsque l'on doit traiter 2 variétés différentes, chacune de ses variétés est traitée
séparément, pour avoir lors du mélange au B1, la même dureté.
Dans les petites ou moyennes industries, un seul nettoyage traite les 2 variétés. Dans les
grosses unités chaque variété peut-être nettoyée séparément et cette section se trouve
équipée de 2 ou plusieurs unités.
Dans le cas des grosses industries, ils marchent en parallèle, et dans les petites il marche
en alternance.
Le mouillage fait autrefois avec le mouilleur à godets et brassé à l'aide d'une vis à
palettes ne donnait pas de bons résultats, l'eau n'étant pas repartie sur la totalité du grain.
Le mouillage était toujours une combinaison de la laveuse plus un mouilleur à godets.
Depuis déjà plusieurs années le mouillage est fait à l'aide d'un appareil appelé
"Mouilleur intensif" cet appareil permet une bonne répartition de l'eau sur toute la
surface du grain.
Exemple : Un moulin de 140 T/24 h traite 2 lots de blé dont le mélange est de 60 %
pour le Soft et 40 % pour le Hard. La totalité du blé à été nettoyée en 22 heures soit 6,35
T/heure.
Si l'on nettoie les 56 T de Hard en totalité puis ensuite les 84 T de Soft, il résultera une
très grande différence de temps de repos.
Solution:
Hard = 2,33 x 36 h = 84 T
Soft = 3,5 x12 h = 42 T
18,7 T
56 T
18,7 T
18,7 T
40 % 40 %
2,3 t/h 2,3 t/h
Blé sale
Blé propre
Eau Conditionnement
Farine
Mouture Perte par évaporation
Son
1 - Rendement commercial :
Farine 73,0 T
Sous produit 26,0 T
99,0 T
Après la brosse le blé sera transporté dans le dépôt d'avant broyage. Un mouilleur placé
juste avant le dépôt permettra d'humidifier le blé très légèrement (0,10 à 0,50%) pour
rendre le son plus élastique. La durée du temps de repos au dépôt ne devra pas excéder
une heure à heure et demi pour garder l'élasticité du son avant le broyage.
En sortant du dépôt de repos, le blé passe par une bascule automatique dont la cadence
peut être réglée par un contacteur périodique afin d'alimenter le moulin au débit désiré
et d'une manière continue. Là encore une aspiration est nécessaire pour aspirer les
particules de son détachées lors du transport du blé par frottement. Cette installation
peut être complétée par un séparateur à cascades ou un tarare, d'un appareil magnétique
avant B1 servant à l'extraction des particules métalliques pour préserver les cannelures
de cylindres.
Après avoir été soigneusement préparé au nettoyage, le blé passe au moulin pour subir
sa transformation en farines et issues ( amande et enveloppe)
Les phases principales de cette opération se répartissent ainsi :
Blutage : après chaque cylindre cannelé, séparation des produits en fonction de leur
taille et récupération des farines du broyage.
Blutage : après chaque cylindres lisse, séparation des produits en fonction de leur
taille et récupération des farines de claquage et de convertissage.
Dans la minoterie :
Objectif de la mouture
Moyens utilisés
Après le nettoyage, le conditionnement, le repos, les blés sont prêts pour la mise en
mouture.
La première opération de la mouture est le broyage.
Un broyage idéal est celui qui ne produirait que de grosses semoules et de larges
écailles de son, les mieux développées possibles.
En pratique un tel souhait n'est pas réalisable, les différents produits obtenus sont :
a) Gros fragments auxquels adhèrent encore l'endosperme,
b) Semoules de dimensions variables,
c) Finots de dimensions variables,
d) Farine de broyage.
4 passages 5 passages
Avec sasseurs Sans sasseurs Avec sasseurs Sans sasseurs
B1 1110µ (20 TM) 990 µ (22 TM) 1110µ (20 TM) 990 µ (22 TM)
B2 990 µ (22TM) 900 µ (24TM) 990 µ (22 TM) 900 µ (24TM)
B3 670 µ (36 TM) 590 µ (36TM) 760µ (28 TM) 670 µ (36 TM)
B4 410 µ (50TM) 410 µ (50TM) 460µ (45 TM) 410 µ (50 TM)
B5 410 µ (50 TM) 410 µ (50 TM)
Longueur spécifique :
4 broyeurs 5 broyeurs
B1 0 ,8 –1,2 mm/qu/24h 0 ,8 –1,2 mm/qu/24h
B2 0 ,8 –1,2 mm/qu/24h 0 ,8 –1,2 mm/qu/24h
B3G 0,6 –0,8 mm/qu/24h 0 ,8 –1,2 mm/qu/24h
B3F 0,4 –0,6 mm/qu/24h
B4G 0,6 –0,8 mm/qu/24h 0,6 –0,8 mm/qu/24h
B4F 0,4 –0,6 mm/qu/24h 0,4 –0,6 mm/qu/24h
B5G 0,6 –0,8 mm/qu/24h
B5F 0,4 – 0,6 mm/qu/24h
3,6 – 5,2 mm/qu/24 h 4,4 - 6,4 mm/qu/24h
En se basant sur ces valeurs il est possible de calculer théoriquement la longueur des
cylindres nécessaire pour chaque capacité de moulin. Ces valeurs théoriques doivent
être traduites en valeur pratique puisque il y a des longueurs standards disponibles.
Au broyage les larges écailles de son sont éliminées sur les premiers tamis ( tamis de
tête) des plansichters et les farines de broyage sur les derniers tamis ( tamis de queue).
Toute la partie intermédiaire qui traverse les garnitures de tête et qui est refusée par les
tamis à farine doit être séchée et divisée.
Le but du séchage est d'éliminer les farines de broyage et les gruaux qui sont trop fins
pour être sassés.
Le but du diviseur est de classer les différents produits, car il est avantageux de les
sasser quand il sont divisés en gros et fins, ou mieux encore en gros, moyens et fins.
Une telle division présente l'avantage supplémentaire qu'après sassage chaque grade
peut être travaillé séparément, ce qui donne de bien meilleurs résultats que si on traitait
la totalité des produits sur les mêmes cylindres.
Le nombre de passages pour la division et le séchage dépend de la capacité du
moulin.
Le calibrage des produits dépend du nombre de sasseurs, ce nombre étant fonction de la
capacité du moulin.
Le séchage et la division des produis de broyage sont des séparations faites par
tamisage dans un ou plusieurs canaux de plansichter.
Dans un moulin à quatre broyeurs, les produits du B1 et B2 de qualité semblable sont
divisés ensemble, mais ceux du B3 de qualité inférieure sont divisés séparément.
Dans un système à cinq broyeurs les produits du B1, B2 et B3 sont divisés ensemble.
Seules les grosses semoules du B3 sont extraites et sassées séparément.
B1
Produit Nr. Mü Différence
B2 Grosse semoule GS 20 – 40 1110 - 525 ..............
Fine semoule FS 40 – 70 525 – 290 ...............
GS
Finot Fi 70 - 9 N 290 – 150 ................
FS
Fi 1-2
4 Granulations :
B3
FS
g B3f
1 -2
GFi
GS
FFi
Div C3
1-2
C5
5 Granulations :
B3G
FS
B3f
1 -2
GFi
GS
MS FFi C3
Div C5
1-2
Cours de perfectionnement en Meunerie OUARRADI SAMIR - 31 -
5 Broyeurs et 4 Granulations
Div S1
B1 (GS)
340 24 22 20 18 B4f
1 x 800 1110 SFS B1-2 1150 -590
D1
B2 B3 760 -590 26 24 22 20
590 132 + 50 28 26 24 22 D1
SGS +100
340 F 1-2
SFS SGF 212
150 150
Div SFF C1 Sem
F 1-2 C5 S2
D1
C3 (FS)
B2 B1-2-3 590 -340 36 34 32 30 B4f
+ 80
38 36 34 32 D1
1 x 800 1110 +120
D1
B3 40 38 36 34
590
SGS
340
SFS
C1 Sem
150
Div S3 D1
F 1-2
(GF)
B3 B1-2 340 -212 48 46 44 42 C7
B4 290 -212
50 48 46 44 C4
1 x 800 1420 C4
B4 gr 52 50 48 46
760
B4 f
590
SGS/ 460 SB3
C2 C3
150
Div C4
F 1-2 S4
(FF)
B4G 56 54 52 50 C7
58 56 54 52 C4
1110 C4
Br1 60 58 56 54
B4f
460
2 x 600 Br2
290
C7
C2 C3
132
C8 C4
F 1-2
B5G
1110
Br3
B5f
410
2 x 600 Br4
118
F 1-2-3
290
C10 C9
B5gr Dbr
990/
1110 Br3
B5f 410
Br4
125
F 1-2
250/
C10 290
C9
Le but du sassage est de les séparer afin de travailler chaque produit séparément.
Les produits à sasser proviennent des broyeurs, des diviseurs et des désagrégeurs.
Principe :
Sur un tamis ayant une ouverture de maille légèrement supérieure à la longueur d’une
particule, incliné entre 5 et 11 % et animé d’un mouvement alternatif à raison de 500
déplacements à la minute on réparti le produit à sélectionner.
Toutes les particules tomberaient du fait de leur faible dimension par rapport à
l’ouverture de maille si un courant d’air ascendant et réglable ne venait contrarier leur
chute. Les particules d’amande pure de forte densité résistent à l’air et tombent en
extraction. Les particules chargées d’enveloppes, moins denses, passent d’ouverture
pures, elle se trouvent entraînées par l’aspiration du fait de leur légèreté.
Vue générale :
Exemple :
1.040 = 18 GG 560 = 34 GG
(22 - 45 )
Granulations Débit
1120 - 530 m 250 - 300 kg/h/dm
530 - 335 m 225 - 275 kg/h/dm
335 - 210 m 150 - 200 kg/h/dm
210 - 150 m 100 - 140 kg/h/dm
Les débits des sasseurs sont fonction de la largeur des tamis et de la dimension des
semoules.
Pneumatique moulin
12 - 14 m3/mn par 10 T/24 H
Le choix d'installer dans un moulin à blé tendre des sasseurs ou pas, certains points
doivent être pris en considération.
Pour certaines fabrications il est nécessaire d'avoir des sasseurs pour obtenir :
L'utilisation des sasseurs est surtout faite pour les moutures de blés vitreux ou avec des
humidités faibles (< à 16 % au B1).
Les moulins n'ayant pas de sasseurs doivent tenir compte des produits suivants :
Les avantages d'un moulin sans sasseur outre le coût des machines, le gain de place et
le gain d'énergie sont :
Le rôle du convertissage est de réduire toute la gamme des semoules et finots provenant
des sasseurs ou broyeurs (moulin sans sasseur), diviseurs, en farine ayant la finesse
voulue, en brisant le moins possible le germe et le son contenu dans les produits
d'alimentation, avec le minimum de dommage pour les cellules de gluten et d'amidon.
La quantité de farine produite par le broyage et le désagrégeage est seulement de 20 %
environ, tandis que le convertissage lui produit entre 56 à 60 % environ.
La réduction des semoules et finots est faite par des cylindres lisses avec un rapport de
vitesse différentielle de 1/1,25.
La réduction des semoules en farine n'est pas faite en une seule opération. Elle se fait
progressivement, la pression ne doit pas être exagérée pour ne pas affecter la valeur
boulangère de la farine, ni souiller la couleur si le produit écrasé contient un peu de son
et de germe, et éviter une élévation de température qui provoque une évaporation
anormale et par conséquent une perte de rendement.
Les semoules et finots écrasés entre les cylindres donnent une certaine quantité de
farine et des produits qui seront traités sur les cylindres suivants, tandis que le son et le
germe seront aplatis et pourront être aisément séparés lors du blutage grâce à la
différence de taille. Les appareils de blutage :
- Extraient la farine
- Classent les produits nécessitant un traitement ultérieur
- Séparent les sous produits (germe, fins sons).
Dans certains cas le C1 est finement cannelé. Les farines obtenues ont un taux de
cendres plus haut et avec usure rapide des cannelures.
On utilise des détacheurs entre les appareils à cylindres et les appareils de blutage, de
façon à détruire les plaquettes produites lors du convertissage.
Le réglage des cylindres lisses est un des points importants de la mouture, car il a un
effet très appréciable sur la couleur et la valeur boulangère de la farine.
Le réglage des cylindres est surtout délicat au début de la réduction : Le serrage doit
permettre l'extraction de la plus grande quantité de farine, sans former des plaquettes et
en évitant d'obtenir des produits chauds ; les cylindres doivent rester à peine tiède. Les
débris de son et de germe adhérants encore aux semoules sont aplatis et éliminés
facilement au blutage. Un serrage exagéré provoque :
a) La dégradation de l'amidon et du gluten qui modifient la valeur boulangère.
b) La pulvérisation des particules de son qui risquent de salir les farines.
c) Une élévation de la température qui provoque une évaporation anormale et par
conséquent une perte de rendement.
CL1 C1
CL2 C2
CL3 C4 1 er Ramasseur
CL4 C7 2 ème Ramasseur
C1 C3
C2 C5
C3 C6
C4 C8
C5 C9
CL5 C10
C6 C11
C7 C12
Normal - long
C1 Semoules Produits 0,8 - 1,0 mm
C2 Gros finots de 1 ère 0,8 - 1,0 mm + Dét. à Choc
C3 Fins finots qualité 0,6 - 0,8 mm + Dét. à Choc
Historique :
Au moyen âge à la sortie des moulins à meules, la boulange était tamisée par un bluteau
à main. Le tamis était constitué de peaux perforées.
A la fin du 18ème siècle apparaissent les bluteries rondes puis les bluteries à pans.
Dans la bluterie ronde ou à pans, le mouvement est lent 60 tr/mm maximum aussi
n'utilise-t-on que très partiellement la surface de tamisage. Par contre dans la bluterie
centrifuge même si la garniture est fixe ou tourne très lentement le produit est projeté
sur toute la surface grâce à des palettes tournant à l'intérieur de la garniture, ce qui
améliore sensiblement le rendement de la surface blutante et réduit ainsi le nombre de
machines. C'est en 1885 que les frères Haggenmacher en Hongrie construisent le
premier plansichter qui permet non seulement une économie de place grâce à la surface
du blutage importante, mais aussi un classement interne des produits.
Ce type de plansichters à tamis longs avec avanceurs fut perfectionné au fil dans ans.
Les premiers plansichters à tamis carrés font leur apparition en Angleterre en 1955
(Simon et Robinson), bien que ce type de tamis était développé depuis longtemps dèja
aux Etats- Unis.
Les plansichters à tamis longs furent construits dans différentes longueurs suivant le
constructeur. Ils sont caractérisés par des canaux blutants d'une longueur d'environ 1200
mm à 1500 mm suivant le constructeur pour une largeur de 150 à 200 mm avec 2 à 8
compartiments de 8 à 12 tamis.
Le dégommage des tamis longs est en général assuré par des brosses cavalières ou
tournantes. L'acheminement des produits est fait par des avanceurs.
Le tamis carré :
Ces tamis carrés de 500 x 500 mm environ pour les plus petits et de 710 x 650 mm pour
les plus grands sont contenus dans des cadres de même dimensions. Le nombre de
compartiments sont 4 - 6 - 8 avec 28 tamis maximum.
L'avancement du produit se fait par talus naturel et de ce fait les avanceurs sont inutiles.
Le tamis à tiroir :
Les dimensions du tamis sont comprises entre 680 mm de longueur et les différentes
largeurs sont de 285, 405, 602,5 mm. Du fait de sa longueur réduite les avanceurs sont
inutiles. Dégommage par tapotins à sangle ou plastique.
Les cadres sont disposés de telle sorte que les produits puissent circuler d'un tamis à
l'autre. Le nombre de tamis empilés est fonction de la durée de tamisage.
La circulation des refus d'un tamis à l'autre, leur évacuation vers les sorties, la collecte
des extractions, leur circulation sont assurées par des cheminées verticales.
- L'ouverture de maille
- Nature du fil (Nylon, acier étamé, inox ...)
- Surface ouverte par rapport à la surface totale
- Tension du tamis
- Surface du tamis
- Système de dégommage
- Modalité d'avancement
- Environnement (hygrométrie et aspiration).
Principe de blutage
Les fines et lourdes ont tendance à descendre vers les ouvertures de tamis, alors que les
grosses et légères montent vers le haut.
La masse volumique d'un produit en mouvement est donc différente du même produit
au repos, nous sommes conduits à la diviser par coefficient n qui tient compte de la
dilatation et de l'effet de bord de table.
Q = xSxV
n
Q = Kg/h
= Kg/ m3
S = m2
V = m/s
n = 2 - 2,5 coefficient de foisonnement.
V = 0,1 m/s soit -360 m/h pour plansichter à tamis long
V = Variable pour plansichter à tamis court.
Courbe de blutage
Si l'on trace une courbe de blutage on obtient :
a) Une partie droite qui correspond aux conditions de blutage idéale.
b) La partie incurvée correspond à un épuisement progressif des particules susceptibles
de passer en extraction.
c) Le prolongement horizontal de la courbe montre que l'on est en sur blutage. Il y a un
gâchis de tamis et de temps .
Un surblutage donne une farine piquée. Une farine dont le blutage est incomplet est fine
et blanche. Pour y remédier il faut augmenter le nombre de tamis, soit ouvrir d'avantage
les mailles. Trop de non blutage favorise la remouture, qui risque d'endommager
l'amidon, ce qu'il faut éviter.
Déplacement du produit
Dans un tamis long, le déplacement des produits est fait à l'aide d'avanceurs à vitesse
constante.
Avec les tamis carrés et semi-longs l'avancement se fait par talus naturel.
Le produit se classe rapidement en progressant rapidement de l'entrée vers la sortie.
Les couches supérieures sont évacuées rapidement .
La vitesse moyenne est fonction de l'alimentation.
Plus la quantité de produit augmente, plus la vitesse croit et plus l'extraction est
importante
Durée de tamisage
Le temps nécessaire pour un blutage complet est fonction de la quantité à extraire. Plus
la quantité est importante, plus le nombre de tamis augmente.
Il faut travailler en couche épaisse, mais il y a une limite car une hauteur de couche trop
importante empêche le classement.
Au broyage les produits dilatés, ne dépassent pas 8 cm de hauteur libre, au
convertissage la hauteur libre est de 2,5 cm à 3 cm.
Q= x S x V
2,5
S= h x1
H = Q x 2,5 H= S
xVx1 1
H=h+r
Exemple :
= 450 kg/m3
V = 0,1 m/s soit 360 m/h
1 = 0,5 m
h = 5000 x 2,5 = 0,15 m ou 15 cm
0,5 x 450 x 360
7,5 cm
Il faut faire une entrée sur 2 tamis
7,5 cm
Données :
Soit un moulin de 5 T/h :
Plansichter utilisé :
Tamis carré : 0,5 m x 0,5 m
2) Convertissage
C1- C2 - C3- C5
C4............C....... - 5% 20 - 25 % 25 - 30 %
5% 15 - 20 % 20 - 25 %
50 - 45 %
Total 14-19 % 23 - 28 % 55 - 65 %
Plansichter à tiroirs = Tamis étroit Entrée sur 2 tamis 50T/24h 3 tamis 70T/24h
Tamis large 70 T/24 h 100T/24h
" Super large 150T/24h
* Pour une question d'interchangeabilité des cylindres, tous les appareils ont 1,00 m de longueur.
1ère Solution
Surface nette :
0,3745 m² x 0,85 = 0,318 m²
0,4640 m² x 0,85 = 0,395 000 m²
On choisira 16 compartiments :
Soit 2 plansichters de 8 compartiments et 25 tamis.
Nb de tamis = 25 x 8 x 2 = 400 tamis
a) Broyage :
Tête = B1 - B2 - B3 - Diviseur 35 %
400 x 0,35 = 140 tamis soit 140 = 5,6 comp.
25
Queue = B4 - B5 - Dbr 15 %
400 x 0,15 = 60 tamis soit 60 = 2,4 comp.
25
b) Convertissage :
Tête : C1 - C2 - C3 - C5 30 %
400 x 0,30 = 120 tamis soit 120 = 4,8 Comp. 5.
B4 - B5 DF B4 8 2% 4 1% 13 3,25
B5 8 2% 4 1% 13 3,25
DF - 4 1% 11 2,75
16 4% 12 3% 37 9,25
16,25 %
Convertissage
C1A-C1B-C2-C3 -C5 C1A 5 1,25 % 20 5,0 %
C1B 5 1,25 % 20 5,0 %
C2 8 2,00 % 42 10,50 %
C3
C5 5 1,25 % 13 3,25 %
23 5,75 % 95 23,75 %
29,50 %
C4 10 2,5 % 8 2,00 %
C6 4 1,0 % 11 2,75 %
C7 4 1,0 % 8 2,00 %
C8 - 10 2,50 %
C9 - 7 1,75 %
C10 4 1,0 % 9 2,25 %
C11 - 7 1,75 %
26 5,50 % 60 15,00 %
20,50 %
Refus Division Farine Total
Broyage
B1 -B2 - B3 - Div1 - Div2 11 % 9,50 % 13,25 % 33,75 %
B4 - B5 - DF 4% 3,0 % 9,25 % 16,25 %
15 % 15,50 % 22,50 % 50,00 %
Convertissage
C1A - C1B - C2 - C3 - C5 - 5,75 % 23,75 % 29,50 %
C4 - C6 - C7 - C8 - C9 - C10 - C11 - 5,50 % 15,00 % 20,50 %
15 % 23,75 % 61,25 % 100 %
On entend par amidons blessés, que leur structure a subi des lésions.
L'eau et enzymes peuvent facilement et rapidement pénétrer à l'intérieur, ce qui
provoque une grande absorption d'eau et une destruction rapide des amidons en sucre.
Comme nous le savons, la farine est composée en grande partie d'Amidon et de
Protéine. Avec le pentosame ils absorbent toute l'eau dans une farine.
Les protéines absorbent 100 % de leur poids en eau, tandis que les amidons non blessés
ne prennent seulement que 40 %.
Les amidons blessés peuvent quand à eux absorber 5 fois plus que les non
endommagés, c'est à dire 200 % de leur poids.
En pratique lorsque l'on désire augmenter la quantité d'amidons blessés, les possibilités
sont les suivantes :
Les deux premiers facteurs, la pression et l'état des cylindres sont liés.
Les essais du Docteur Ziegler en 1940 ont démontré que même une forte pression avec
des cylindres lisses n'ayant aucune rugosité, ne produisaient presque pas d'amidons
blessés.
Par contre qu'avec des cylindres avec une fonte pas trop dure dont la surface ayant un
certain degré de rugosité les résultats étaient bien supérieurs.
Un vitesse différentielle de 1: 2,5 - 1: 3 peut influencer fortement cette lésion, mais un
tel rapport de vitesse entraîne un échauffement du produit qui n'est pas souhaité.
Un rapport de 1 :1,5 avec des cylindres avec refroidissement d'eau et une forte charge
peut-être envisagé.
Une forte, charge c'est à dire travailler en couche épaisse est négative avec un rapport
normale de 1 : 1,25.
La préparation des blés peut aussi influencer ce phénomène Il existe une relation entre
la dureté des grains et la production des amidons endommagés. Plus la dureté est
grande, plus la production est importante.
C'est pour cela, lorsque l'on désire augmenter le pourcentage, nous devons diminuer
l'humidité et le temps de repos.
Si au contraire, on désire le diminuer, nous devons avoir des blés avec une amande
friable ( Humidification maximum et temps de repos assez long).
La plus grande quantité de farine est obtenue en tête de convertissage du C1 au C3.
Une grande production peut -être faite sur ces passages, en ayant une fine alimentation
entre les cylindres et en augmentant la vitesse.