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culinaire, préparés par pétrissage , sans fermentation , de semoule de blé dur additionnée
Pates sèches
Ces des pates d petits formats souvent allongés , ce qui facilite leur séchage pour permettre
leur conservation.
Pates fraiches
Consommées assez rapidement après leur fabrication. La fabrication de ces pats est artisanale.
Les opérations de dévisage et d façonnage sont entièrement manuelles
2 . Valeur pastière
Les nouvelles variétés de blé dur destinés en semouleries font l’objet d’études et
d’observation qui leurs permettront d’être recommander , d’une manière globale ou pour
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2.2 Aspect visuel des pates
On recherche des pates de couleur jaune ambré, de couleur brune minimale, sans piquure , ni
présente dans les semoules, risque en présence d’oxygène de provoquer en partie leur
lipoxygénase.
L’inhibition des enzymes par limitation des enveloppes et le germe qui le contiennent
Le brunissement est d’autant plus important que la teneur en proteines est élevée
La mesure des colorations est réalisé par un test physique en utilisant un colorimètre. Les
mesures de coloration sont exprimées pour les céréales à l’aide de composantes :
*b = indice de jaune
*100-L = indice de brun
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Les gerçures : accident grave de fabrication qui se traduit par l’apparition de fêlures qui vont
fragiliser le grain de spaghetti. Résultent des effets de tension trop forte provoquée par une
mauvaise conduite du séchage. Elles ont pour conséquences les cassures à l’emballage et une
Les piqures ;
les piqures blanches sont dues à une mauvaise hydratation de la semoule au cours du
malaxage,
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L’aspect lisse et brillant recherché est principalement lié à la nature des filières des moules
de la presse.
La résistance à la rupture conditionne son aptitude à ne pas se briser lors des manipulations.
Elle dépend des conditions de pastification et de la qualité intrinseque des blés. A qualité d
gluten sensiblement égale, la teneur en protéines influe sur la solidité des pates.
Elles comprennent :
a. Le temps de cuisson
Il est considérée comme étant le temps nécessaire pour gélatiniser totalement
l’amidon.
On distingue :
Le temps minimal de cuisson :
le temps à partir duquel l’amidon est gélatinisé : on peut l’apprécier en écrasant une
pate cuite entre deux plaques de verre en observant le cœur de la pate , la présence
d’une ligne blanche ou de points blancs indique que la pate n’est pas encore cuite à
cœur. (pates aldente)
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Le temps optimal de cuisson :
Correspond aux caractéristiques optimales pour la consommation et varie suivant les
gouts. Il semble que l’écart entre les deux temps est de 2 à 5 min , soit d’autant plus
élevé que la quantité de protéines est grande.
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b. Le gonflement ou absorption d’eau pendant la cuisson :
après cuisson. En général, 100 g de pates sèches fixent 160 à 180g après cuisson.
Les conditions de fabrication des pates jouent un rôle non négligeable sur la qualité
du réseau protéique formé. Un réseau protéique trop lâche laisse échapper les
granules d’amidon formant un empois à la surface des pates qui deviennent alors
collantes, voire délitescentes.
3 .Conduite de pastification
L' empâtement
La semoule et l'eau sont placées dans une cuve équipée de pales rotatives hélicoïdales où elles
sont malaxées sous vide afin d'obtenir un mélange homogène sans bulles d'air. La fourchette
d’hydratation est de 30 à 33% , et doit permettre au mélange d’être à un niveau de consistance
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constant. La répartition de l’eau doit être la meilleure possible pour assurer l’homogénéité de
la pate au cours du pressage.le temps nécessaire pour que chaque semoule s’humidifie en
profondeur est de l’ordre de 15 à 20 min dans les mélangeurs.
Le pétrissage
Le mélange pâteux obtenu précédemment est dirigé vers une presse continue et subit une
action combinée de pétrissage et de pressage sous l'effet d'une vis d'Archimède qui tourne
autour de son axe dans la goulotte de la presse et qui le fait avancer, tout en lui appliquant une
forte pression : de 90 à 150 kg par cm2.
Le tréfilage
Il consiste à faire passer la pâte par des moules pour lui donner sa forme définitive. Dans le
cas de pâtes longues comme les spaghettis, il s'agit d'un moule rectangulaire, long et étroit,
d'où les pâtes sont extrudées* en écheveaux continus d' 1 mètre, puis directement suspendus
par chevauchement sur des cannes horizontales. Pour éviter les réchauffement, il existe un
système de refroidissement à circulation d’eau , situé autour du cylindre d’extrusion , on évite
ainsi la dégradation des constituants de la semoule.
Le vide est appliqué au niveau de cette étape dans le but d’éviter l’oxydation des pigments
caroténoïdes et d’éliminer les bulles d’air dont la présence serait préjudiciable dans la qualité
des pates.
Les rideaux de pâtes sont ensuite conduits vers l'enceinte des séchoirs.
Le séchage
Le preséchage : dans un premier temps, elles sont pré-séchées par une ventilation d'air chaud,
(80°C) durant quelques minutes pour leur permettre de durcir en surface sans être déformées.
Il permet d’éliminer 30 à 40 % d’eau contenu dans la pate en un minimum de temps, variable
en fonction du format de la température. Les parties périphériques étant plus sèches que
l’intérieur ; ce desséchement de surface évite le collage.
Le sechage final : doit être progressif avec éventuellement une alternance de séchage et
permet d’eviter la formation des gerçures notamment à basses températures (70 à 75 °C);
pour en abaisser l'hygrométrie de 32% à 12,5% qui représente le taux optimal de
stabilisation pour une conservation de longue durée. Dans le cas des hautes températures (90-
110°C), la diffusion de l’eau au travers de la pate est plus forte.
Le séchage continu consiste à assurer le déplacement des pates dans le séchoir, constitué de
zones actives de ventilation et de zones non actives. On distingue trois types de séchage :
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Une augmentation de l’indice de jaune
Et une diminution de l’indice de brun par inactivation des enzymes
Une meilleure stabilité des pates par modifications physicochimiques des protéines