Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Département de Biologie
Thème
Etude de la stabilité physico-chimique et microbiologique du
fromage fondu pasteurisé de l’unité fromagerie de Boudouaou
(LFB).
Devant le jury :
Wafa
Dédicaces
Avant toute les choses, je remercie le DIEU de m’avoir illuminé la voie du savoir et donnée
Modeste travail.
Je dédie ce mémoire
A mes très cher parents SAYEH et GHANIA qui m’ont éclairé mon chemin et qui
Nadia
Dédicaces
Grace Allah
A mon très cher père et ma très chère mère pour leurs encouragements et leurs
sacrifices
D’études
BTM
En fin A tous ceux qui m’ont aide que sa soit de loi de prêt
THIZIRI
SOMMAIRE
ABREVIATIONS
INTRODUCTION……………………………………………………………1
I.2.6.6. Conditionnement…………………...……………………….………19
I.2.6.7. Refroidissement………………………..……………………...……19
I.2.8.1. Peptisation…………………………………………………………..21
I.2.8.3. Refroidissement…………………………………………………….22
III.2.1. Cheddar………………………………………………………….……57
Conclusion…………………………………………………………………….64
Références Bibliographiques…………………………………………………65
Annexe……………………………………………………………………..…..71
Liste des figures
CHAPITRE I
Figure I.1: Photo de Fromage fondu en portion et en bloc ………………………………….12
Figure I.3: Principale voies de fabrication du fromage fondu (GUINEE et al., 2004)……....18
CHAPITRE II
CHAPITRE III
CHAPITRE I
Tableau I.1 : Les différents types des fromages (MAJDI, 2009). ………………………..…. 3
Tableau I.2: Production mondiale de la spécialité fromagère entre 1995 et 2000(en milliers
de tonnes) (GUINEE et al., 2004)………………………………………………………….…11
Tableau I.3:Evolution des importations des fromages en Algérie entre 1995 et 1998 (En
Tonnes)(PADILLA et GHERSI,2011)…………………………………………………….…11
CHAPITRE III
Tableau III.1:Résultats d'analyses microbiologiques de la poudre de lait utilisé…………...53
ATB : Antibiotique.
Abs : Absence.
BP : Baird Parker.
°C : Degré Celsius.
Ca : Calcium.
CL- : Chlorure.
°D : Degré dornic.
°F : Degré français.
H : Humidité.
h : Heure.
Kg : Kilogramme.
MG : Matière grasse.
MS : Matière sèche.
Mini : Minimum.
Max : Maximum.
Mg : Magnésium.
Na : Sodium.
NA : Norme Algérienne.
PL : Poudre de lait.
SAB : Saburraux.
SO3 : Sulfures.
TH : Titre hydrométrique.
VF : Viande foie.
Fig : Figure.
N : Nombre de colonies.
pH : Potentiel hydrogène.
g : Gramme.
j : Jour.
S : Seconde.
N : Nombre de colonies.
IN : Acide de neutralisation.
Introduction
Introduction générale
INTRODUCTION :
La fabrication de fromage est apparue il ya 8000 ans, après la domestication des
animaux. A l'origine, l'intérêt majeur de la transformation du lait en fromage était de
conserver les principaux constituants du lait. De nos jours, il s'agit plutôt d'un aliment
possédant des qualités nutritionnelles indéniables (FREDOT, 2005).
Aujourd’hui, selon l'organisation mondiale de l'alimentation (F.A.O), 40% du lait
fabriqué dans le monde est transformé en fromage, ce chiffre qui ne cesse d'augmenter
d'année en année, a fait que l'industrie fromagère soit en tête des industries de
transformation des laits. Selon cette même source, la production mondiale du fromage
est passée de 17,5 millions de tonnes en 2003, jusqu'à 29 millions de tonnes en 2013,
voir une augmentation de 2% par ans. (MAJDI ,2009).
Dans le cadre de notre stage, nous nous somme intéressé au fromage fondu
pasteurise fabriqué au niveau de la fromagerie de Boudouaou (L.F.B), et conditionné
sous forme de portion, vu qu'il constitue l'un des fromages les plus consommés en
Algérie, Nous nous sommes proposé d'effectuer une étude de stabilisé physico-
chimique et microbiologique de tous les constituants de ce produit pour déterminer les
éventuelles sources de contamination.
Notre travail est divisé en trois parties: partie bibliographique où nous essayons de
mentionner les principales informations trouvées sur les fromages et le fromage fondu
pasteurisé. Une partie expérimentale qui résume les différentes méthodes d'analyses
normalisées, commençant d'abord par la matière première mise en œuvre dans la
fabrication jusqu'au produit fini prêt à la commercialisation, en passant par les
différents points de la chaine de fabrication . En fin de passer à la partie disscutive où
nous traitons les résultats de chaque analyse effectuée et repérer les failles éventuelles
dans le processus de fabrication.
1
Chapitre I
Données
bibliographiques
Chapitre I Données bibliographiques
2
Chapitre I Données bibliographiques
Ce produit est un aliment de base, riche en graisses, protéines, Calcium et Phosphore à longue
conservation en comparaison de la durée de conservation du lait à partir duquel, il est fabriqué
tableau I.
Selon la norme (codex alimentaires), le fromage est le produit affiné ou non affiné, de
consistance molle ou demi-dure, Protéines de lactosérum : caséine ne dépassent pas celui du
lait (MALLAY, 2012).
Certains types de fromage sont produits dans le monde. Leurs différents goûts et textures
dépendent de l’origine du lait (y compris le régime alimentaire de l’animal), si le lait a été
pasteurisé, du pourcentage de matière grasse, de l’espèce des bactéries et des moisissures
choisis, du procédé de fabrication, ainsi que du temps de maturation. Des herbes, des épices,
où la fumaison peut être utilisée pour varier le goût.
I.1.3. Les différents types de fromage :
Il existe plus de 350 types de fromages en France a pâte dure ou molle, pressée cuite ou crue,
à croûte fleurée ou lavée…..
On peut regrouper les fromages en 03 catégories
Tableau I.1 : Les différents types de fromage (MAJDI, 2009).
Type de Fromage de type Fromage de type Fromage de type
Fromage lactique Présure Mixte
Obtenus Obtenus Obtenus par
Caractéristique essentiellement essentiellement coagulation
par coagulation par coagulation chimique et par
biologique appelé chimique coagulation
aussi coagulation appelé aussi biologique.
lactique ou coagulation -Ils sont obtenu par
coagulation par par l'action des les deux méthodes
acidification. enzymes de manière
-Ce sont des (la présure). équivalente.
fromages à -Ce sont des -Ce sont des
pâte fraiche. fromages à fromages à pâte
-ils sont fabriqués à pâte pressée, à pâte molle.
une température qui ferme cuite et à pâte -Ils sont fabriqués à
va de 16 à 23°C. ferme non cuite. une température de
-Ce type de fromage 28 à 37°c.
3
Chapitre I Données bibliographiques
4
Chapitre I Données bibliographiques
ferme tout en lui conservant un taux d’humidité très élevé, de 60 à80 %et une teneur en
matière grasse réduite de 0.5à 30 (MAJDI ,2009).
La pâte fraiche est d’un blanc éclatant, d’une texture molle, granuleuse ou lisse, crémeuse et
veloutée selon le fromage .Elle se mélangent bien à d’autres ingrédients et aromes comme les
fines herbes, l’ail, des épices ou des fruits.
I.1.3.2. Fromage à pâte pressée :
I.1.3.2.1. Les fromages à pâte pressé non cuite :
Les fromages à pâte pressé non cuitent ou demi-ferme, qui subissent une période d’affinage
assez longue (atmosphère fraiche et très humide), les fromages à pâte demi-ferme (cheddar,
cantal….) ont une consistance dense et une pâte de couleur jaune pâle. Ces fromages ne
doivent être ni desséchés, ni trop faible, la pâte prés de croûte ne doit pas être plus foncée. Ils
contiennent entre 40 et 60 % d’humidité (ANONYME 2, 1999).
I.1.3.2.2. Les fromages à pâte pressé cuite :
Les fromages à pâte pressé cuite ou pâte dure, sont des fromages pour les quels, après
pressage, le caillé est chauffé à 65°C tableau I.1
Puis laissé à l’affinage. Le terme cuite se dit d’un fromage dont le caillé subit un chauffage au
moment de son tranchage, lorsqu’il est thermisé, le lait est chauffé à environ 65°C, ce qui ne
détruit qu’une partie de la flore, lorsqu’il est pasteurisé, le lait est chauffé de72à 85°C pendant
20 secondes maximum, puis refroidi immédiat à 4°C .Cette procédure détruit la flore
naturellement présente dans le lait, et nécessite donc à un réensemencement en flore
standardisée, ce qui peut avoir pour les industriels l’avantage d’obtenir un goût régulier et une
texture régulière (MAJDI, 2009).
I.1.3.3. Fromage à pâte molle :
Les fromages à pâtes molles ont une texture généralement crémeuse et onctueuse avec une
légère élasticité dans la pâte.
Les pâtes molles contiennent entre 50% et 60% d’humidité. Ce type de fromage se divise en
deux catégories : les pâtes molles à croûte fleurie et naturelle et les pâtes molles à croute lavé
.Ils sont fabriqués à partir de lait pasteurisé ou de lait cru de chèvre, de vache ou de brebis
tableau I.1
I.1.3.2.1. Fromage de pâte molle à croûte fleurie :
Il se caractérise par une croûte blanche à dorée recouverte d’un duvet de moisissures blanc et
feutré appelé fleur qui se développe pendant l’affinage ce qui leur donne le nom croûte
fleurie. Cet aspect duveteux de la croûte est dû à la présence du champignon Penicillium
5
Chapitre I Données bibliographiques
Candidum qui peut être pulvérisé à la surface des fromages en début d’affinage (PRADAL,
2012).
I.1.3.2.2. Fromage de pâte molle à croûte lavée :
Le principe de fabrication d’une pâte molle à croûte lavée est semblable à celle des pâtes
molles à croûte fleurie, sauf que le caillé est coupé plus ou moins finement avant d’être mis en
moule
Ce fromage facilite l’écoulement du petit lait, la pâte sera plus serrée, plus compacte mais
néanmoins moelleuse, coulante ou plus ferme, selon le degré de séchage.
Durant l’affinage, qui s’étend sur deux à quatre mois, le fromage est retourné régulièrement
puis brossé ou lavé à l’aide d’une saumure additionné de bière, d’hydromel, de vin ou d’eau –
de -vie , ce qui contribue à l’élaboration de ses diverses caractéristiques . Il révèle des saveurs
marquées ou prononcées, parfois fortes (ANONYME 2, 1999).
I.1.4. Les principales phases de fabrication du fromage :
Le fromage est le produit frais ou affiné, obtenu par la coagulation de la caséine et de la
séparation du lactosérum du lait. La caséine se coagule normalement sous l’effet des levains
lactiques. Après la coagulation, le fromage subit un certain nombre de procédés visant à
séparer le lactosérum du caillé, l’ensemble de ces procédés permettent l’égouttage du
fromage, ce qui est suivi d’une période de vieillissement de durée variable. L’affinement du
fromage permet à sa saveur caractéristique de se développer par l’activité microbienne et
enzymatique (MALLAY, 2012).
Les différences de technologies portent plus particulièrement sur le travail du caillé avant
moulage (découpage, brassage, chauffage) ainsi que sur le type de croûte souhaitée (avec ou
sans levures et moisissures en surface).
Ce sont les conditions d’affinage (température, humidité de la salle d’affinage, soins des
fromages) qui sont en partie à l’origine d’un croutage différent des fromages (TORMO,
2010).
I.1.4.1. Le dégazage :
Permet de débarrassée le lait des mauvaises odeurs, permet aussi de réduire la destruction des
vitamines c’est -à- dire en diminuant fortement la teneur en oxygène ambiant (MAJDI, 2009).
6
Chapitre I Données bibliographiques
L’opération de centrifugation est plus efficace, elle retient notamment les leucocytes
(ANONYME 1, 1995).
I.1.4.3. La standardisation :
Selon les espèces, le type d’alimentation et les saisons, la composition du lait est variable.
La standardisation consiste à donner au lait la composition correspondante à celle du fromage
à élaborer, elle est réalisée par un ajustement de la teneur en matière grasse et parfois du taux
de protéines (ABDOUNE, 2003).
I.1.4.4. L’homogénéisation :
Ce traitement physique par pression fait éclater les globules de matière grasse en fines
particules homogènes.
Pour éviter que la matière grasse ne remonte à la surface, ne gêne l’écoulement du lait ou ne
se dépose sur l’emballage lors du traitement thermique de conservation.
L’homogénéisation est inutile pour les laits concentrés sucrés, facultative pour le lait
pasteurisé, mais indispensable pour les autres types de lait (ABDOUNE, 2003).
I.1.4.5. Pasteurisation :
C’est un traitement thermique du lait elle permet l’élimination des germes pathogènes du lait
qui se fait à une température de 72°C pendant 15 secondes pour ne pas altérer les propriétés
organoleptiques du lait (MAJDI, 2009).
I.1.4.6. Maturation du lait :
Elle a pour but d’améliorer le lait en tant que milieu de culture pour les bactéries lactiques et
d’amener le lait à son pH optimum d’emprésurage. Secondairement, elle contribue à
reconstituer les équilibres physico-chimiques du lait ayant été peut être perturbés par des
traitements antérieurs (réfrigération principalement) .Il existe diverses méthodes de
maturation dont le choix est fonction de la qualité du lait reçu, de l’organisation du travail et
de la nature du fromage (ANONYME 1, 1995).
La maturation du fromage s’effectue en deux temps :
Une maturation première : C’est une maturation de période plus au moins
longue dure à peu près 15 heures et se fait à une température de 10 à 12 °C,
Cette maturation se fait en présence de ferments mésophiles.
Une maturation secondaire : C’est une maturation de période plus courte,
elle va de 30 minute à 2 heures 30 et se fait à une température de 32 à 35°C,
Cette maturation se fait en présence de ferments thermophile (MAJDI, 2009).
7
Chapitre I Données bibliographiques
I.1.4.7. Emprésurage :
Il correspond au moment où l’on ajoute la présure en vue de provoquer sa coagulation.
Cette dernière se traduit par une floculation des micelles de caséines qui s’unissent pour
former un gel accompagné d’un liquide appelé lactosérum on peut distinguer deux type de
coagulation :
La Coagulation présure
Diverses enzymes protéolytiques ont la propriété de coaguler le lait, elles sont soit d’origine
animale soit d’origine végétale (ficine, broméline), soit d’origine microbienne (enzymes de
certaines moisissures ou bactéries).Les enzymes utilisées en fromagerie sont la présure, la
pepsine et celles d’origine fongique (ANONYME 1, 1995).
La présure est utilisée surtout pour faciliter l’égouttage du fromage, à de faibles doses avec
une dilution de 1/10000 c’est- à-dire (1,5 à 5 mg par 100 l du lait) et cela à une basse
température de l’ordre de 15 à20 C°. Le caillé se forme pendant 30-60 mn à la fin de la
coagulation qui est une phase très courte qu’il faut déterminer d’autant plus vite que la
fabrication à un caractère présure. Le temps de prise est le temps au cours duquel, le lait perd
sa fluidité et gagne sa viscosité. (MAJDI, 2009).
Coagulation par acidification lactique
Sous l’action des bactéries lactiques le lait s’acidifie progressivement, l’acidification du lait
peut conduire suivant les conditions, soit à la forme de la caséine, soit à la formation d’un gel
.Le lait ne coagule lorsque le pH atteint des valeurs inferieures à 4.6 (FREDOT, 2005).
I.1.4.8. D’écaillage et délactosage :
Cette étape consiste a découpé le caillé en grains de petites tailles sous forme. L’outil utilisé
lors de cette étape est le tranche – caillé. Ensuit vient le délactosage qui est un Opération qui
consiste à remplacer une partie du sérum par de l’eau pour abaisser la richesse du caillé en
lactose pour éviter une sur acidification (réduire l’acidité par l’ajout de l’eau)
(MAJDI, 2009).
I.1.4.9.Egouttage du coagulum :
Cette étape duré entre 24et36 heures, elle est appelée encore le ressuyage .Elle permet
d’éliminer le petit-lait encore présent et de fixer la teneur en eau du fromage .Cette opération
se déroule à une température de 18à20C°, une température trop basse nuit à un bon égouttage,
et trop élevée fournit un fromage trop sec (FOURNIER, 2007).
L’égouttage est le résultat de deux phénomènes physiques différents :
Un phénomène actif,la synérèse, qui est dû à la contraction du gel ; il particulièrement
important dans les coagulums présure.
8
Chapitre I Données bibliographiques
Les fromages sont pressés dans des étoiles cerclées de bois ou d’un autre matériau ou encore
pris dans des moules perforées, ce qui permet d’obtenir leur forme définitive (FREDOT,
2005).
I.1.4.12.Le pressage :
Le pressage se fait à l’aide d’une presse automatique ; le pressage du fromage se fait en deux
temps :
Le premier pressage : se fait à une force de 1,5 bar pendant 45 minutes.
Le deuxième pressage : se fait à 2 ,5 bar pendant 2h30 minute.
Il consiste à :
Eliminer forcement le lactosérum.
Donner au fromage sa forme définitif en utilisant des moules en plastique alimentaire
(MAJDI, 2009).
I.1.4.13. Le salage :
On peut saler le fromage soit par pulvérisation en surface de sel fin (à pâte molle) soit par
immersion dans un bain de saumure (FREDOT, 2005). Le sel joue un triple rôle:
Il complète l’égouttage et contribuera ainsi à la formation de la croûte.
Il règle l’activité de l’eau et ainsi favorise ou freine le développement des
microorganismes tout en régulant les activités enzymatiques.
Il révèle la saveur propre du fromage en influençant le goût et en renforçant les
arômes.
9
Chapitre I Données bibliographiques
I.1.4.14. L’affinage :
C’est la phase ultime de la fabrication des fromages caillés qui lui permet d’acquérir sa saveur
caractéristique, elle se fait dans des conditions particulières de température de l’ordre de
13°C, d’humidité comprise entre 80-90%, et d’aération et cela pendant 30 jours. Enfin les
boules obtenues sont trompées dans une cire alimentaire de couleur jaune puis stockées
(MAJDI, 2009). Selon (MIETTON, 1995) l’affinage est en fait la résultante de trois
Principales actions biochimiques qui se déroulent simultanément à savoir (ABDOUNE, 2003)
la dégradation des protéines.
l’hydrolyse de la matière grasse.
la fermentation du lactose.
I.2. Le Fromage fondu :
I.2.1.Aperçu historique et économique du fromage fondu :
La possibilité de produire le fromage fondu a été traitée pour la première fois en 1895. Les
sels de fonte n’étaient pas utilisés et le produit n’a pas réussi. Le premier fromage fondu
réussi, dans lequel les sels de fonte ont été utilisés, était introduit en Europe en 1911 et aux
USA en 1916 par Kraft (MEYER, 1973).Selon FOX et McSWEENEY(1998), la fonte des
fromages présente plusieurs avantages ; on peut citer :
Une certaine quantité de fromage qui est difficile ou même impossible à
commercialiser peut être employée.
Le mélange de différentes variétés de fromage et d’autres matières premières
non laitières permet de donner des fromages fondus différents du point de vue
consistance, flaveur et forme.
Ils ont une stabilité à la conservation sous des températures modérées, ce qui
réduit le coût de stockage et du transport (CHRISTENSEN et al., 2003).
Ils sont plus stables que les fromages naturels pendant le stockage.
Une valeur nutritionnelle excellente, spécialement comme source de calcium et
de protéines pour les enfants, et bonne aptitude à la satisfaction des besoins
nutritionnels s’ils sont enrichit en vitamines et en minéraux (ZHANG et
MAHONEY, 1991 ; SUKHININA et al., 1997) ; Ils sont attractifs pour les
enfants qui refoulent les flaveurs poussées des fromages naturels.
La production de la spécialité fromagère dans différents pays est illustrée dans le tableau
I.2.La production globale est estimée à une quantité de 2 millions de tonnes/an, qui est
l’équivalent de 13 % du total des fromages.
10
Chapitre I Données bibliographiques
L’Algérie est un pays importateur des fromages. L’évolution des importations des fromages a
enregistré un taux de 75 % entre 1995 et 1998 tableau I-2. Ceci montre que la production des
fromages en Algérie était faible et n’arrivait pas à satisfaire les besoins du marché algérien.
Tableau I.3:Evolution des importations des fromages en Algérie entre 1995 et 1998 (En
Tonnes) (PADILLA et GHERSI,2011) .
En Volume En %
11
Chapitre I Données bibliographiques
I.2.3.Classification du fromage :
Selon la teneur en matière grasse de l’extrait sec (MG/ES), les fromages fondus peuvent se
diviser en sept catégories
Tableau I.4: Classification des fromages fondus (DFI, 2009).
Catégorie selon la Teneur minimale Fromage fondu Fromage fondu
teneur en MG MG/ES en g/kg ES minimal en g/kg à tartiner
ES minimal en g/kg
Double crème 650 530 450
Crème 550 500 450
Gras
450 500 400
Trois-quarts gras
Demi-gras 350 450 400
Quart-gras 250 400 300
Maigre
150 400 300
Moins de150 400 300
12
Chapitre I Données bibliographiques
Pour le fromage fondu et le fromage fondu à tartiner dont la dénomination comprend le nom
d’une variété de fromage, seuls les produits suivants peuvent être employés, outre le fromage
(DFI, 2009) :
des matières grasses lactiques;
du sel comestible;
de l’eau potable ;
La composition doit satisfaire aux exigences suivantes:
si la dénomination spécifique comprend une appellation d’origine, seul le fromage en
question peut être utilisé pour la fonte.
si la dénomination spécifique comprend une indication de provenance, le mélange
utilisé pour la fonte doit contenir au moins 750 g par kilogramme de la variété citée.
Le reste du fromage doit être comparable.
pour toute autre dénomination de fromage, le mélange utilisé pour la fonte doit
contenir par kilogramme plus de 500 g du fromage en question.
I.2.4.Valeur nutritionnelle :
La spécialité fromagère comporte toutes les caractéristiques nutritionnelles des produits
laitiers qui le composent. Elle apporte à l’organisme la majorité des nutriments essentiels à un
bon équilibre alimentaire tableau I.5. Ne nécessitant aucune préparation, c’est un excellent
moyen d’apporter à notre corps les éléments énergétiques et bâtisseurs nécessaires à son
fonctionnement (lipides, glucides, protéines, minéraux, vitamines, etc.) (MEYER, 1973).
Tableau I.5:Composition du fromage fondu (MEYER, 1973).
Composants Composition pour100g de Fromage fondu
45%De MG dans ES 60% de MG dans ES
Eau 51.3% 50.6%
Matière grasse 23.6% 30.4%
Protéine 14.4%% 13.2%
Sodium 1.26mg 1.01 mg
Potassium 65.0mg 108 mg
Calcium 547.0mg 355.0 mg
Phosphore 944.0mg 795.0 mg
Vitamine A 0.30mg /
Vitamine D 3.13µg /
Vitamine B1 34.0ug 40.0 µg
Vitamine B2 0.38µg 0.35 mg
Vitamine B6 70.0 µg 80.0 µg
Biotine 3.60µg 2.80 µg
13
Chapitre I Données bibliographiques
14
Chapitre I Données bibliographiques
15
Chapitre I Données bibliographiques
lait, l’eau et d’autres agents technologiques tels les colorants, les hydrocolloïdes et les
conservateurs.
C’est l’opération clef de la fabrication du fromage fondu, elle peut être réalisée dans des
installations en continu, reliées à des pompes d’eau, de vapeur et du vide Figure I.2. Le temps
et la température de fonte varient entre 70 et 95°C pendant 4 à 15 minutes, tout dépend de
l’intensité de l’agitation, la texture souhaitée du produit fini et ses caractéristiques de
conservation (FOX et al., 2000).
Les traitements thermiques sont généralement suffisants pour éliminer toutes formes
végétatives (WARBURTON et al., 1986), mais restent inadéquats pour se débarrasser des
formes sporulées. Des températures supérieures à 130°C sont exigées pour éliminer quelques
spores (ZEHREN et NUSBAUM, 1992 ; MAFART et al., 2001).
Dans les cuiseurs continus, le mélange peut être chauffé jusqu’à 140°C pendant 2 à 20
secondes (traitement UHT à une valeur stérilisatrice de 4 min, c'est-à-dire de pratiquer un
barème de stérilisation équivalent à 4 min à 121°C), puis refroidi et maintenu à une
température comprise entre 70 et 95°C durant 4 à 15 minutes (ZUBER et al.,1987 ; BLOND
et al., 1988 ; TATSUMI et al., 1989 ; TATSUMI et al., 1991 ; BEGUERIA, 1999).
16
Chapitre I Données bibliographiques
17
Chapitre I Données bibliographiques
Favorise une dispersion plus fine des globules gras (WALSTRA et JENNESS,
1984).
Favorise généralement l’épaississement.
18
Chapitre I Données bibliographiques
I.2.6.6. Conditionnement :
Le transfert du fromage se fait de plus en plus par des tuyauteries en acier inoxydable
alimentant des couleuses pour éviter toute ré-contamination au conditionnement. Le fromage
fondu chaud liquide est emballé dans les feuilles d’aluminium laqué ou des contenants en
matériau plastique thermo-scellable. Le fromage fondu peut être aussi emballé en tube, en
boite de conserve, ou dans des boyaux en plastique (MEYER, 1973 ; ZEHREN et
NUSBAUM, 1992 ; NORONHA et al., 2008).
I.2.6.7. Refroidissement :
Un refroidissement trop lent peut favoriser le développement de la réaction de Maillard, mais
sa vitesse varie en fonction du type du produit ; il doit être rapide pour les fromages fondus à
tartiner et pour les spécialités fromagères afin d’interrompre le processus de crémage et
conserver au produit une structure courte indispensable à l'obtention d'une tartinabilité
satisfaisante. Il doit être lent pour les blocs.
Ce refroidissement peut se faire par circulation des produits sur des tapis à l'air ambiant mais
les meilleurs résultats sont obtenus dans des tunnels de refroidissement (ECK et GILLIS,
1997).
I.2.6.8. Stockage du produit fini :
Les produits mis en carton sont stockés dans des entrepôts dont la température se situe autour
de 10 à 15°C et la durée de conservation peut être estimée entre 6 à 12 mois si les conditions
optimales au cours de différentes étapes de fabrication sont bien respectées (GUINEE et al.,
2004). A des températures de stockage comprises entre 30 et 35°C, une contamination par les
moisissures, les levures et Clostridium botulinum pourra survenir ce qui peut mener à une
sécrétion des toxines (ECKNER et al., 1994).
I.2.7. Les facteurs favorisant la fonte :
I.2.7.1.Effet de l’affinage du fromage :
Plus le fromage est affiné, plus les protéines sont hydrolysées, plus elles perdent leurs
propriétés émulsifiantes. D’où la nécessité de garder une quantité minimale nécessaire de
caséine intacte (PATART, 1987).
I.2.7.2.Effet du pH :
Les phases de peptisation (déstructuration) et de restructuration ne sont possibles que dans
une gamme de pH comprise entre 5,2 et 6,2. Vers des pH = 5, la capacité émulsifiante des
caséines est altérée et ne permet plus d’obtenir l’émulsion (MARCHESSEAU et al., 1997).
19
Chapitre I Données bibliographiques
Les phénomènes biochimiques de la fonte peuvent être résumés en trois phases principales
Figure I.4.
20
Chapitre I Données bibliographiques
21
Chapitre I Données bibliographiques
22
Chapitre I Données bibliographiques
A l’ouverture du pétrin la
pâte est relativement pH faible Augmenter le pH
épaisse
Le fondu a un goût Cela tient dans la plupart des - Si c’est possible de
prononcé de fromage cas, à un emploi élevé du mélanger la matière première
fromage trop vieux où une à un fromage plus jeune.
valeur élevée du pH. - Réduire la quantité des sels
de fonte en remplaçant la
différence par le citrate de
sodium qui masque le goût
indésirable
23
Chapitre I Données bibliographiques
24
Chapitre I Données bibliographiques
25
Chapitre I Données bibliographiques
26
Chapitre I Données bibliographiques
27
I.3.2 Présentation du lieu de stage :
28
Chapitre II
Matériels et
méthodes
Chapitre II Matériels et méthodes
29
Chapitre II Matériels et méthodes
30
Chapitre II Matériels et méthodes
1ml 1ml
9ml d’eau
physiologique
Principe :
Les coliformes sont dénombrés en milieu solide sur gélose au désoxycholate (DL) 0.1%.Ce
milieu contient du désoxycholate, inhibiteur des bactéries Gram+, à la concentration de 0.1% ;
le lactose est le seul glucide et le rouge neutre est l’indicateur du pH. Les boites sont incubées
24h à 37°C. Dans le cas des coliformes fécaux « thermo-tolérants ou E. coli », l’incubation est
24h à 44°C (WARBURTON et al ., 1986).
Mode opératoire :
1ml de chaque dilution (10 -1 ,10-2 ,10-3) est introduit dans une boite à pétrie vide, cette
opération doit être effectuée en double pour chaque dilution. Compléter en suite avec la
gélose au désoxycholate, et faire des mouvements circulaires de forme d’un huit pour bien
mélanger la gélose et laisser les boites solidifier. Puis incuber à 37°C pendant 24 à 48h.
Figure II.2.
31
Chapitre II Matériels et méthodes
Lecture :
Le coliforme totaux apparaissant en masse se forme de petites colonies de couleur rouge
cerise.
Coliforme fécaux :
Principe :
La recherche et le dénombrement des coliformes fécaux est effectuée dans le cas où les
résultats de la recherche des coliformes totaux sont positifs.
Mode opératoire :
On introduit 1ml de chaque dilution positif (10-1 ,10-2,10-3) dans une boite de pétrie vide, en suite
compléter avec la gélose au désoxycholate, cette opération doit être effectuée en double pour chaque
dilution. Faire des mouvements en forme de huit pour bien mélanger la gélose et laisser les
boites solidifier.
Incuber à 44°C pendant 24 à 48h (FAUCHERE ,1976) Figure II.2.
Lecture :
Le résultat positif se traduit pas l’apparition des colonies rondes rouge cerise à diamètre 0.5
mm environ, exprimé au nombre de germe par « ml » ou « g » de produit. (JOFFIN et
JOFFIN ,1999).
32
Chapitre II Matériels et méthodes
1ml 1ml
Faire des mouvements en forme de huit et laisser les boites pour solidifier
Résultat + Résultat +
33
Chapitre II Matériels et méthodes
Définition :
Les staphylocoques appartiennent au micrococcaceae, ce sont des coccis à Gram(+), non
sporulées, immobiles, ils sont catalases (+), et ont un métabolisme respiratoire fermentatif,
phosphatase(+), ce sont des aéro-anaérobies facultatifs, et les plus pathogène.
Principe :
Mode opératoire :
Préparation du milieu :
Au moment de l’emploi, on fait fondre un flacon contenant 225 ml de gélose Baird Parcker.
On laisse refroidir.
Ensemencement :
Après solidification du milieu. On ensemence 0,1 ml de la solution 10-1 qu’on étalé à l’aide
d’une pipette pasteur transformée en râteau sur toute la surface de la boite. L'incubation se fait
à 37°C pendant 24 à 48 heures (FAUCHERE ,1976).
Lecture
Les résultats sont positifs lorsque les boites contiennent des colonies caractéristiques à savoir
des colonies noires, brillantes, bombées et entourées d'une zone opaque et d'un halo clair.
Figure II.3.
Etalement de Incubation :
0.1ml 37°C/48h
Solution mère 10-1 Gélose Baird Parker Résultat+
34
Chapitre II Matériels et méthodes
Définition :
Mode opératoire :
Lecture :
Le résultat positif se traduit par l’apparition des colonies caractéristiques Bleu-verdâtre avec
ou sans centre noire, de 2 à 4mm de diamètre. (JOFFIN et JOFFIN, 1999)
Figure II .4.
35
Chapitre II Matériels et méthodes
1 ml Incubation : 37°C/24h
Pré-enrichissement
1ml
Enrichissement
Ensemencement en stries
Isolement
36
Chapitre II Matériels et méthodes
Définition :
Les clostridies sont des bacilles, Gram (+), souvent de grandes tailles isolés ou en chaînettes,
sont généralement mobiles, elles sont capables de sporuler, elles sont catalases (-), anaérobies
stricte.
Principe :
La recherche des CSR s’effectue par le dénombrement des formes sporulées. Elle est basée
sur la croissance dans un milieu contenant du sulfite de sodium. La recherche de ce dernier
génère le dégagement de sulfure d’hydrogène (H2S) qui va réagir avec l’alun de fer insoluble
déposant autour des colonies un halo noir. (GUIRAUD et JEAN ,2004)
Mode opératoire :
On a utilisé pour la recherche des Clostridiums Sulfito-Réducteurs le milieu Viande foie (VF).
Préparation du milieu :
On mélange le tout, le milieu est prêt pour l’emploi, mais il faut le maintenir dans une étuve
à45°C jusqu’au moment de l’utilisation.
Ensemencement :
On prend deux tubes dans lesquels, on met dans chacun 5 ml de la solution mère, et 5ml de
chaque dilution décimale (10-2) et (10-3) Les tubes seront soumis d’abord à un chauffage à 80
°C pendant 10 min, puis à un refroidissement immédiat sous l’eau de robinet, dans le but
d’éliminer les formes végétatives et de garder uniquement les formes sporulées.
A la fin on a ajout le milieu (VF) viande foie, on homogénéise et on laisse solidifier.
37
Chapitre II Matériels et méthodes
Lecture :
La présence des colonies des Clostridiums Sulfito-Réducteurs est indiquée par l’apparition
des colonies entourées d’un halo noir. Le nombre de spores dans 1g de produit est précisé.
38
Chapitre II Matériels et méthodes
5ml 5ml
Bain marie (chauffage) à 80°C pendant 10 min pour créer un milieu défavorable pour la
sporulation des germes
39
Chapitre II Matériels et méthodes
Principe :
Mode opératoire :
40
Chapitre II Matériels et méthodes
Définition :
Principe :
Le principe repose sur l’évaporation du produit dans un dessiccateur, qui est composé d’une
balance et une résistance. (AMAGIRLIO, 1986).
Mode opératoire :
On prend une feuille d’aluminium préalablement pesée et contenant la prise d’essai .On règle
les paramètres de fonctionnement de l’analyse d’humidité, à laide d’un appareil qui existe au
niveau du LFB (température a90°C spécialement pour les poudre de lait), on tare la coupelle,
puis on étale d’une façon homogène 2 g à 4g de poudre de lait et on d’éclanche le processus
de séchage.
Expression des résultats :
Définition :
Il est basé sur la dissolution de la caséine du lait excepté la matière grasse par addition d’acide
sulfurique (d=1.525) et la séparation de la matière grasse par centrifugation dans un
butyromètre, la séparation étant favorisé par l’addition d’une quantité d’alcool iso amylique.
(AMAGIRLIO, 1986).
41
Chapitre II Matériels et méthodes
Mode opératoire :
MG%=B-A
Principe :
Le principe est basé sur la détection simple et rapide des -lactamines et tetracyclines par
l’emploi d’un récepteur spécifique lié à des particules d’Or. (AMAGIRLIO, 1986)
42
Chapitre II Matériels et méthodes
On met un petit échantillon de la solution de la poudre de lait à l’aide d’un capillaire dans le
flacon des réactifs. En ferme le flacon et on agite quelques secondes puis on le met dans
l’incubateur à température 47.5 °C pendant 3 min. (AMAGIRLIO, 1986)
On ouvre le flacon et on met la bande puis on refait l’incubation pendant deux minutes.
Lecture :
Le résultat est lu directement sur la bande
: -lactamine (+) : présence
T : tétracyclines (-) : Absence
Principe :
Le principe est basé sur la titration de l’acidité par une solution alcaline NaOH 0,9 N en
présence d’un indicateur de pH ( phénolphtaline) (AMAGIRLIO, 1986)
43
Chapitre II Matériels et méthodes
Mode opératoire :
Faire introduire 10ml de la solution de la poudre du lait dans un bécher à l’aide dune pipette
Pasteur, ajouter 0.5ml de l’indicateur du pH (phénolphtaline), enfin, on titre la solution avec
l’hydroxyde de solution NaOH jusqu'à l’apparition d’une couleur rose claire. (AMAGIRLIO,
1986)
Définition :
C’est la teneur en eau : la quantité d’eau exprimée en pourcentage contenue dans un composé
solide ou liquide (AMROCHE et SALEMCHERIF, 2014)
Principe :
Elle peut être lue directement sur l’écran de l’appareil avec la valeur de matière sèche après
un simple réglage, comme elle peut être lue à partir de la teneur en matière sèche selon la
formule suivante :
H = 100 - MS
H : teneur en humidité.
L’eau que nous avons analysée est celle utilisée dans le processus de fabrication de fromage
fondu pasteurisé.
II. 4.1.2.1. Mesure de pH :
Principe :
44
Chapitre II Matériels et méthodes
Définition :
45
Chapitre II Matériels et méthodes
Détermination du TA :
Principe :
Ces mesures sont basées sur la neutralisation d’un certain volume d’eau par un acide minéral,
en présence d’un indicateur coloré (AMAGIRLIO, 1986)
Réactifs : Acide chlorhydrique ou acide sulfurique N/10
Mode opératoire :
Prélever 100ml d’eau à analyser dans une bécher, puis en ajoute 2 gouttes de phénophtaléines.
Si il n’ya pas de la couleur, l’alcalinité à la phénophtaléines et le TA sont égale à 0 dont le pH
de l’eau est égale à 8.3 donc l’eau analyser et naturelle, s’il ya une coloration rose on titre
avec l’acide sulfurique N/2 jusqu’à la disparition de la couleur rose (AMAGIRLIO, 1986).
TA =V1. 5
Ou :
V1 : représente le volume de la solution H2SO4 0,1 en ml.
Détermination du TAC :
Mode d’opération :
46
Chapitre II Matériels et méthodes
TAC= (V1-0,1).5
Ou :
V1 : représente le volume exprimé en 1ml de la solution d’acide utilisé à l’opération (AFNOR
1986) 0,1 : représente le volume exprimé en ml de la solution d’acide nécessaire à l’opération
de change de teinte.
Dans un bécher contenant 50ml d’eau à analyse, nous additionnons 2,5 ml de solution
tampon TK et 2 gouttes de l’indicateur coloré (NET), nous titrons avec l’EDTA N/10
jusqu’au virage au bleu (ALAIS, 1984).
Selon la formule suivante :
TH=V1.C.1000/V2
Ou :
V1 : le volume de la solution d’EDTA qui a servi au titrage (ml)
V2 : le volume d’eau analysée
C : la concentration de la solution EDTA
47
Chapitre II Matériels et méthodes
Remarque
Le TH est exprimé en degré français (°F) 1ml-10 °F. / 1mé = 5° français (AMAGIRLIO,
1986)
Expression des résultats :
La dureté totale (TH) d’une eau correspond à la somme de la concentration en Ca2+ et Mg2+
selon la formule suivante
TH= (Ca2+) + (Mg2+)
C’est une méthode qui permet de déterminer la concentration d’eau en ions chlore (Cl), dont
les chlorures elle se fait dans un milieu neutre par une solution de nitrate d’argent (AgNo3) à
0 ,1N en présence de bichromate de potassium K2Cr2O4 comme indicateur coloré. La fin de
cette réaction est indiquée par l’apparition d’une couleur rouge brique.
Mode opératoire :
Dans une bécher propre contenant 50ml d’eau, nous ajoutons 25ml de bichromate de
potassium K2Cr2O4. Cette solution se colore en jaune, puis elle est titrée par une solution de
nitrate d’argent(AgNo3) jusqu'à l’observation de la couleur rouge brique avec une
précipitation à la base de la fiole. (AMAGIRLIO, 1986).
48
Chapitre II Matériels et méthodes
La concentration d’eau en ions chlore exprimé en mg/l est déterminée par la formule
suivante :
Principe :
Le principe repose sur la mesure de l’acidité ionique d’une solution aqueuse de fonte
(AMAGIRLIO, 1986)
Mode opératoire :
On fait dissoudre 1g de sel de fonte dans 100ml d’eau distillée, on homogénéise à l’aide d’un
agitateur. Pour la mesure du pH on introduit les deux électrodes du pH – mètre dans le bécher
qui contient la solution (ALAIS, 1984).
49
Chapitre II Matériels et méthodes
Mode opératoire :
Régler les paramètres de fonctionnement de l’appareil, T° à 95°C pour le cheddar et 90°C
pour le fromage en bloc, mode 100-0%, le poids du produit est entre 1 et 1 ,5 g,
Tarer la coupelle pour que l’appareil affiche le chiffre 100. (AMAGIRLIO, 1986).
50
Chapitre II Matériels et méthodes
MG % = B - A
Principe :
Il est basé sur la détermination de la teneur en matière grasse et de la teneur en matière sèche
du fromage. Exprimer en gramme (g) pour 100g de matière sèche et donner par la formule
suivante :
MG/MS (%) = MG/MS. 100
51
Chapitre II Matériels et méthodes
Mode opératoire :
Levures et moisissures :
Les boites additionnées de gélose sont laissez entre ouvertes au contact de l’air pendant 20
min. Une fois, cette durée terminée, les boites sont fermées et incubées :
52
Chapitre III
Résultats et
discussions
Chapitre III Résultats et discussions
La nature déshydratée de la poudre de lait lui confère une bonne conservation, c’est –à-
dire qu’elle ne favorise pas la multiplication de la plupart des germes. Nos résultats d’analyses
sont notés dans le tableau III.1.
Tableau III.1:Résultats d'analyses microbiologiques de la poudre de lait utilisé.
Echantillons E1 E2 E3 E4 Norme/g
JORA1998
Micro-
N°35
organismes
Coliformes 0 0 0 0 MAX 1
totaux
Coliformes 0 0 0 0 Abs
fecaux
S.aureus 0 0 0 0 Abs
C.SR 0 0 0 0 Abs
Salmonelle 0 0 0 0 Abs
Ce qui permet de dire que la poudre de lait utilisé dans la fabrication du fromage fondu est de
bonne qualité microbiologique.
III.1.2. Fromage de fonte (cheddar et fromage en bloc) :
III.1.2.1. Cheddar :
Le cheddar utilisé peut être une source de contamination d’où l’intérêt de recherche les
germes responsables.les résultats d’analyses figurent dans le tableau III.2.
53
Chapitre III Résultats et discussions
Echantillons E1 E2 E3 E4 Norme/g
JORA 1998
Micro-
N°35
organismes
Coliformes 0 0 0 0 10²
totaux
Coliformes 0 0 0 0 10
fecaux
S.aureus 0 0 0 0 10²
C.SR 0 0 0 0 Abs
Salmonelle 0 0 0 0 Abs
Dans les quatre échantillons examinés du produit cheddar observé les résultats affiches dans
le tableau III.2, on note l’absence totale des germes pathogène et non pathogène. Ces
résultats sont dans les normes du Journal Officiel de la République Algérienne 1998, ce qui
permet de dire que le cheddar utilisé est de bonne qualité microbiologique.
54
Chapitre III Résultats et discussions
Echantillons E1 E2 E3 E4 Norme/g
JORA 1998
Micro-
N°35
organismes
Coliformes 58 26 38 50 10²
totaux
Coliformes 10 5 6 10 10
fecaux
S.aureus 0 0 0 0 Max10²
C.SR 0 0 0 0 Abs
Salmonelle 0 0 0 0 Abs
On a observé que le fromage en bloc contient des coliformes totaux et fécaux dans les
quatre échantillons examinés, mais le nombre reste dans les normes du Journal Officiel de la
République Algérienne 1998. Ces germes restent inoffensifs car ils seront éliminés après
traitement thermique (Pasteurisation).
On a constaté l’absence des germes pathogènes (Staphylococcus aureus, Salmonelles et
Clostridium Sulfito-Réducteurs) dans les échantillons analysés.
55
Chapitre III Résultats et discussions
Les résultats d’analyses microbiologiques des produits finis durant leur période de stockage à
4°C pendant 1jour, 10jours ,3mois et 6mois sont motionnés dans le tableau III.4.
C.S.R 0 0 0 0 Abs
Salmonelle 0 0 0 0 Abs
56
Chapitre III Résultats et discussions
S.aureus).Confirme l’efficacité des conditions d’hygiène établis par les différents services de
l’atelier avec l’efficacité des traitements thermiques appliqué au fromage fondu.
III.2. Analyse des paramètres physicochimiques :
III.2.1. Cheddar :
Les résultats des analyses physicochimiques effectuées sur quelques échantillons de cheddar
sont représentés dans le tableau suivant :
Tableau III.5: Résultats d’analyses physicochimiques du cheddar
Paramètres pH EST à MG (g \l) H (%) MG\MS(%)
(95°C)
Cheddar 5,13 65 34 35 52
Les normes 5,30-5,50 61-69 30-38 31-39 50
JORA
(1998)
La valeur moyenne du pH des échantillons de cheddar est de 5,13 ce qui n’est pas conforme à
la norme ce résultat est expliqué par la durée de stockage. En effet le cheddar utilisé à été
prélevé d’un ancien stock.
La valeur moyenne d’extrait sec total (EST) des échantillons de cheddar est de 65 ce ci
répond à la norme.
La valeur moyenne de l’humidité est dans les normes et présente une relation inverse avec
l’extrait sec.
Le cheddar est riche en matière grasse dont la valeur moyenne est de 34 g/l, ce résultat est
conforme à la norme (30-38).
La moyenne de la matière grasse MG dans la matière sèche (MS) est de 52% ou la norme est
de 50% cette variation est due a la fluctuation noté au niveau de l’extrait sec et de la matière
grasse.
III.2.2. Poudre de lait (26%):
Les résultats des analyses physicochimiques effectuées sur quelques échantillons de poudre de
lait (26%) sont représenté dans le tableau suivant :
57
Chapitre III Résultats et discussions
Abs : Absence
D : Degré Dornic
La teneur en extrait sec évolue dans le sens inverse de l’humidité, néanmoins, ces valeurs
restent dans la conformité.
L’humidité est un facteur important de conservation. Son augmentation provoque une
mauvaise qualité organoleptique (BOUTONNIER, 2002).
L’Acidité titrable est un facteur important pour régler le goût de la poudre. L’augmentation de
l’acidité entraine l’auto-oxydation des acides gras libre, ce qui donne un goût de rance à la
poudre de lait (BOUTONNIE, 2002). Les résultats d’analyses de l’acidité sont d’une
moyenne de 16 donc cette valeur est dans les normes.
La matière grasse de la poudre de lait est légèrement supérieure à la norme AFNOR de 28%
dans la majorité des essais.
III.2.3. Sels de fontes :
Les analyses des paramètres physico-chimiques des sels de fontes sont basées sur la valeur du
pH uniquement, le tableau suivant résume les résultats moyens du pH des sels de fontes
utilisé (SS90-BL92):
Tableau III.7: Résultats d’analyses physicochimiques des sels de fontes.
Sels de fontes SS90 BL92
Paramètres
Ph 9,06 9,1
Les normes AFNOR(1986) 9 9,2
SS90 : La valeur moyenne du pH est de 9,06 ce qui répond à la norme (9).
BL92 : La valeur moyenne du pH est de 9,1 ce qui répond à la norme(9,2).
Le pH joue un rôle très important dans les analyses physicochimiques car il intervient de
façon déterminante dans la qualité organoleptique. (BOUTONNIER, 2002).
58
Chapitre III Résultats et discussions
Les analyses physicochimiques du fromage en bloc sont représentés dans le tableau suivant :
Tableau III.8: Résultats d’analyses physicochimiques du fromage en Bloc.
Paramètres pH EST(%) à MG (g/L) H(%) MG/MS(%)
T : 90°C
Fromage en 5,27 54 26 46 48
bloc
L’eau :
D’après les résultats des analyses physico-chimiques obtenues sur l’eau de fabrication, on
peut noter :
Le pH de l’eau de fabrication est légèrement alcalin, il représente une valeur moyenne
de 7 .33 toute fois il est compris dans l’intervalle établi par la FIL et l’OMS, qui est
variée entre 6.5 et 8.5
Le titre alcalimétrique (TA) est en accord avec la norme.
Le titre alcalimétrique complet (TAC) est supérieur à la norme, dont la moyenne est
27, cet intervalle de différence peut être expliqué par la richesse de l’eau en alcalins
libre, carbonates (hydrogénocarbonates)
59
Chapitre III Résultats et discussions
A : 1 jour.
B : 10 jours.
C : 3 mois.
D : 6 mois.
Le tableau suivant englobe les résultats de l’étude réalisé :
60
Chapitre III Résultats et discussions
Les résultats de l’échantillon A qui correspond au fromage produit à 1j montre que les
paramètres suivant pH ; MS ; MG ; Humidité sont stable et dans les normes d’acceptabilité.
Après une durée de stockage 10j ; 3 mois et 6 mois : il ya un changement modéré mais reste
dans les normes ce qui explique une stabilité du stockage.
Discussion :
pH :
Les propriétés fonctionnelles des fromages sont contrôlées par la composition chimique, y
compris le taux d’humidité (McMahon et al ,1999). De là, la mutilation de la formule des
préparations fromagère implique des effets sur le comportement fonctionnel dans les
applications pratiques.
61
Chapitre III Résultats et discussions
Comme le montre les échantillons (1J ,10J, 3mois et 6mois) le taux de matière grasse
était stable pendant la période de stockage. La stabilité de la teneur en matière grasse peut
être expliquée par les bons traitements thermiques, des sels de fonte qui ont un rôle
émulsifiant et d’homogénéisation qui engendrent une réduction des globules gras jusqu’à 1µm
de diamètre. (RAYAN et al ., 1980)
Micro-
organismes
Levures 0 0 0 0
Moisissures 7 7 12 10
FAMT 0 0 0 0
62
Chapitre III Résultats et discussions
L’atmosphère des différents locaux destinés à la fabrication du F.F.P révèle toujours une
présence importante de levures et moisissures et absence de la flore aérobie mésophile totale
Tableau III.11.
Ces microorganismes peuvent avoir comme origine :
- La présence d’air pollué de l’extérieur.
- Insuffisance de nettoyage et de désinfection de l’ambiance.
- L’architecture des locaux comme les plafonds trop élevés.
63
Conclusion et
perspectives
Conclusion et perspectives
CONCLUSION :
Notre parcours pratique à l’unité de LFB de Boudouaou nous a permis d’acquérir certaines
connaissances sur la technologie de fabrication de fromage fondu pasteurisé, sa qualité
organoleptique et hygiénique.
Nous avons réalisé un suivi de la chaine de fabrication, tout en effectuant des analyses
microbiologiques et physicochimiques afin d’apprécier et respecter les dispositions légales,
les normes et le consommateur en premier lieu.
Afin d’assurer la sécurité du consommateur et pour l’obtention d’un produit satisfaisant, il est
donc souhaitable de prendre en considération les recommandations suivantes :
64
Références
bibliographiques
Références bibliographiques
ALAIS C., 1984.Science du lait : principe des techniques laitières.4e Ed, Paris, p .814.
BEGUERIA C., 1999. Process for the manufacture of cheese products by processing
of a cheese raw material. Rev.EUR. Pat. Appl. FR2 750 015 A1.
BLOND G., HAURY E., LORIENT D., 1988. Interactions lipides-protéines dans le
fromage fondu en pétrin et en cuiser-extruder. Influence des conditions de fabrication.
Sci. Alim., vol. 8, p. 325–340.
65
Références bibliographiques
CARI M. AND KALÁB M., 1993. Processed cheese products. In: FOX P.F.
Cheese: Chemistry, Physics and Microbiology, vol. 2, Major Cheese Groups, 2nd Ed.,
ed., Chapman & Hall, London, p. 467–505.
CHAMBRE M., DAURELLES J., 1997. Le fromage fondu. Ed. Lavoisier, p. 691-
708.
66
Références bibliographiques
FOX P.F., MCSWEENEY P.L.H., 1998. Dairy Chemistry and Biochemistry. Ed.
Thomson Science, Germany, 396 p.
HAKMI A., 2006. Traitement de l’eau de source bous fer ORAN. Mém. Lic.
université des sciences et de la technologie ORAN.p.1.
GUIRAUDJ P et JEAN; O.R, 2004. Pratique des norms en biologie alimentaire .Ed
Association Francaise de Normalisation, p.725.
GUINEE T.P., CARI M., KALÁB M., 2004. Pasteurized Processed Cheese and
Substitute/Imitation Cheese Products. In: FOX P.F., MCSWEENEY P.L.H.,
COGAN T.M.,GUINEE T.P. Cheese Chemistry, Physics and Microbiology. Major
Cheese Groups vol. 2, 3rd ed. Elsevier Applied Science Ltd, London, p. 349-394.
KASOMEL, 1989. Bien venus dans le monde des Kasomel et des fromages fondus 2
Ed. Europhos. Belgique, p.73.
67
Références bibliographiques
LEE B.O., PAQUET D., ALAIS C., 1986. Etude biochimique de la fonte des
fromages. Effet du type de sels de fonte et de la nature de la matière protéique sur la
peptisation. Utilisation d'un système modèle. Le Lait, vol. 66, n. 3, p. 257-267.
MARCHESSEAU S., GASTALADI E., LAGAUDE A., CUQ J.L., 1997. Influence
of pH on protein interaction and microstructure of process cheese. Journal of Dairy
Science, vol. 80, n. 8, p. 1483-1489.
MEYER A., 1973. Processed Cheese Manufacture, Food Trade Press Ltd., London,
p.201.
PADILLA M., GHERSI G., 2001. Le marché international du lait et des produits
laitiers. Options méditerranéennes, CIHEAM-IAM Monpellier, France, sér.B,
n32.15p.
68
Références bibliographiques
SCHÄFFER B., SZAKALY S., LÕRINCZY. D., SCHÄFFER B., 2001. Processed
cheeses made with and without Peptization: Submicroscopic structure and
thermodynamic characteristics. Journal of Thermal Analysis and Calorimetry, vol. 64,
p. 671-679.
TATSUMI K., NISHIYA.T., YAMAMOTA H., IDO K., HANAWA N., ITOH K.
AND TAMAKI. K., 1989. Functional properties of cheese cooked without
emulsifying salts in a twin screw extruder. Reports of Research Laboratory, Snow
Brand Milk Products Co., n. 88, p. 73–90.
TATSUMI K., NISHIYA T., IDO K., KAWANISHI G., 1991. Effects of heat
treatment on the meltability of processed cheese. J. Jpn. Soc. Food Sci. Technol. vol.
38, p. 102–106.
TATSUMI K., OHABA S., NAKAJIMA L., SHINOHARA. K., KAWANISHI G.,
1975. The effect of emulsifying salts on the texture of processed cheese. III. The effect
of emulsifying salts on the state of dispersion of casein. Journal of Agriculture
Chemistry Soc. I pn, vol. 49, p. 481-489.
69
Références bibliographiques
WARBURTON D.W., PETERKIN P.I., and WEISS K.F., 1986. A survey of the
microbiological quality of processed cheese products. Journal of Food Protein, vol. 49,
p. 229– 230.
WALSTRA P, AND JENNESS R, 1984. Dairy Chemistry and Physics, Ed. John
Wiley & Sons, New York.p.321.
ZEHREN V.L., AND NUSBAUM D.D., 1992. Process Cheese. Ed. Madison. P.200.
ZHANG D., MAHONEY A.W., 1991. Iron fortification of process Cheddar cheese.
Journal of Dairy Science, vol. 74, p. 353–358.
ZUBER F., MEGARD D., AND CHEFTEL J.C., 1987. Continuous emulsification
and gelation of dairy ingredients by HTST extrusion cooking, production of processed
cheeses. Int. J.Food Sci. Technol. vol. 22, p. 607–626.
70
Annexes
Annexes
71
Annexes
PCA -Tryptone 5g
-Extrait de levure 2.5g
-Glucose 4g
-Agar 9g
-Eau distillée 1000ml
-pH 7
72
Annexes
Les solutions :
73
Annexes
74
Annexes
75
Annexes
76
Résumé :
Le fromage fondu pasteurisé analysé au niveau de l’unité fromagerie de Boudouaou a montré
une bonne qualité microbiologique par l’absence de tous les germes pathogènes
(S. physicochimiques, LFB aureus, salmonelles).Les indicateurs de contamination fécale tels
que les coliformes et Clostridium sulfito réducteurs.
Par ailleurs, les tests physico-chimiques ont montré que tous les paramètres physico-
chimiques (PH, EST, MG) sont en accord avec la norme (AFNOR, 1986).
On déduit que ce produit qui est destiné à la consommation est d’une bonne qualité.
. ( )
( , )
.(1986)
. , , :
Summary:
The pasteurized cheese spread analyzed on the level of the unity cheese dairy of Boudouaou
showed a good microbiological quality by the absence of all the photogénie germs ( S.aureus
S,Salmonelias), The indicators of fecal contamination such as: coliformes and clostidium
sulfite- reducers .
In addition the physicochemical tests showed that all the physicochemical parameters (pH IS
and MG) are in agreement with standard (AFNOR, 1986).
It is deduced that the product which is intended for the consumption is of a good quality.