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Cours commerciaux et industriels de la ville de Wavre

EICW

4EELE-1

Schémas électriques

Schémas électriques résidentiels


Gérard Barmarin

2014-2015
Table des matières

Modalités d'évaluation du cours

Modes de production d’électricité

Production d’électricité en Belgique

Transport de l’électricité

Transport de l’électricité en Belgique

Tarification de l’électricité en Belgique

RGIE

L’installation électrique

• Étude préparatoire

• Ordre d’exécution des travaux

Etude du plan de construction et conception des schémas

Le dossier de l’installation électrique

Symboles à utiliser pour établir les schémas d'une installation électrique

Etablissement du schéma de position

L’éclairage

Le tableau de distribution électrique

Dispositifs de protection des lignes

Protection contre les dangers électriques

• Disjoncteur différentiel

• Prise de terre

Schémas de principe des principaux types d’interrupteurs

• Schéma 1

• Schéma2

• Schéma 5

• Schéma 6

• Schéma 7
2
• Schéma 6/2 et 6+6

• Télérupteurs et minuterie

Raccordement des lampes témoins et des lampes de signalisation

Raccordement et fonctionnement des tubes luminescents

Câblage de l’éclairage « très basse tension » (halogènes 12V)

Choix et emplacement des conduites et canalisations électriques

Installation électrique des salles d’eau

La commande du matériel

Le raccordement provisoire

Le raccordement définitif

Problèmes relatifs aux anciennes installations

Exercices pratiques de câblage :

Répartition des panneaux de câblage et règles de sécurité

Distribution du matériel et reconnaissance de celui-ci (marquage et test au multimètre)

Câblage des schémas 1, 2, 5, 6, 6+6, Télérupteur, minuterie, rhéostat, disjoncteur divisionnaire et


différentiel.

3
Mode d’évaluation du cours
Cette partie du cours d’électrotechnique comporte 40 périodes réparties en 10 cours (10 soirées).
Elle ne fait pas l’objet d’un module séparé.
3 à 4 soirées seront consacrées au câblage pratique des montages domestiques courants.

L’évaluation se fera sur base :

 Du rapport reprenant les travaux pratiques effectués et de la qualité du travail pratique fourni
(respect des règles de sécurité, propreté du câblage, fonctionnement de l’installation, vitesse
d’exécution)
 D’un dossier d’installation électrique d’un appartement fictif à remettre la première semaine qui
suit les vacances de Pâques. L’énoncé de l’exercice sera donné lors du dernier cours quand
tous les éléments auront été vus, avant de passer à la pratique. Le travail sera jugé sur la
conformité aux consignes données, la conformité des choix qui ont été faits par rapport au
RGIE, à la propreté et à la conformité des schémas.
 D’une évaluation de la connaissance du RGIE sous forme d’un questionnaire à choix multiple
soumis lors du dernier cours avant de passer à la pratique.

Extrait du dossier pédagogique :

Programme

L’étudiant sera capable :


en respectant le RGIE, le code du bien-être au travail et/ou le RGPT,

pour la partie

Capacités terminales

Pour atteindre le seuil de réussite, l’étudiant sera capable :


à partir d’un plan d’ensemble d’un équipement (automatisé),
en respectant les normes et unités en vigueur ainsi que le RGIE,

 D’établir le plan de pose des éléments électriques (…)
 D’exploiter des documents techniques (y compris en langue anglaise etou allemande)
et des dossiers industriels relatifs à un dépannage ou un remplacement à effectuer ;
 De choisir un composant électrique de base correspondant à une fonction précise
demandée dans un circuit

Pour la détermination du degré de maîtrise, il sera tenu compte des critères suivants :
 La pertinence et la justification de ses choix
 L’exploitation de ses connaissances théoriques,
 L’utilisation judicieuse de la documentation technique

4
La production d’électricité
Les modes de production d’électricité

5
La production d’électricité en Belgique
Comme le souligne l’étude de London Economics, le marché de l’électricité en Belgique en 2005 était
dominé par le principal producteur (Electrabel), dont la part de marché était proche de 90 %.
Depuis, le marché s’est ouvert et de nombreux autres producteurs et/ou vendeurs d’électricité sont
apparus (voir http://www.monenergie.be ).

Parc de production d’Electrabel au Benelux

Capacité de production au Benelux - énergies renouvelables (Electrabel)

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Production par type de combustible (2011)

Production totale : 90,24 TWh


par filière :
nucléaire : 53,5 %
thermique : 34,5 %
biomasse/déchets : 6,5 %
éoliennes : 2,6 %
hydro : 1,6 %
autres : 1,4 %

7
8
Le transport et la distribution de l’électricité

Dans le réseau belge, on retrouve 4 niveaux de tension différente :

La très haute tension : 380 kV

Ces réseaux sont utilisés pour interconnecter les centrales de production et transporter la puissance
électrique de ces centres de production vers les points de charges les plus importants.
En Belgique, c’est la ligne de 380 kV qui est la plus répandue.

9
On constate que le coeur du réseau très haute tension de la Belgique est la centrale nucléaire de
Tihange.
Dans la très haute tension, on peut également trouver des lignes à 220 kV mais celles-ci sont en voie
de disparition.

La haute tension : 70 à 150 kV

On se sert des réseaux haute tension pour relier le niveau de transport (très haute tension) au niveau
de distribution (moyenne tension). On dira donc que les lignes à haute tension ont un rôle de
répartition.

La moyenne tension : 1 à 70 kV

La moyenne tension est utilisée pour la distribution locale de la puissance électrique.

La basse tension : 230 à 400 V

C’est la tension de consommation. C’est ce que l’on retrouve dans les installations électriques de
chaque maison d’habitation.

Créée en 2001, la société Elia est responsable du transport de l'électricité à travers le pays et de
l'équilibrage de l'offre et de la demande.
L'entreprise exploite un réseau de lignes à haute et moyenne tension d'une longueur de 8 412 km,
réparti comme suit :

 380 kV : 891 km
 220 kV : 297 km
 150 kV : 2424 km
 70 kV : 2694 km
 36 kV : 1940 km
 30 kV : 167 km

Le réseau d'alimentation public

Dans nos contrées, l'énergie électrique est donc distribuée au client final domestique en triphasé
sous 230/400 V avec une fréquence de 50 Hz.
Le système est encore parfois repris sous l'appellation 220/380 V car il y avait 220 V entre une phase
et le neutre, et il y avait 380 V entre phases.
Mais à l’heure actuelle, les producteurs d'électricité ont tendance à passer au système
230/400 V ; 230 V entre phase et neutre et 400 entre phases.
Remarquons que le rapport 400/230 ou 380/220 vaut 3 .

La plupart des habitations sont raccordées en triphasé, mais le triphasé n'est utilisé au sein de
l’habitation que pour les applications qui requièrent le plus de puissance : les taques de cuisson à
l'électricité, les gros moteurs (si vous avez un atelier par exemple) et à l'alimentation de certains
moteurs de chauffage central par exemple.
Tout le reste se fait en monophasé (230 V).

Sur la carte de Belgique qui suit, on peut découvrir :


 Les lignes 380 kV en rouge
 Les lignes 220 kV en vert
 Les lignes 150 kV en noir gras
 Les lignes 70 kV en noir fin

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11
Les tarifs de l’électricité
De quoi se composent les frais d’électricité ?
 frais fixe de relevé de compteur, administration, services de garde
 prix de la consommation électrique à proprement parlé qui est la somme de trois éléments :
o Le cout de production,
o le transport et la distribution (plus de 50% du prix total),
o les taxes et prélèvements.

Les différents tarifs


Il existe différents types de tarifs qui peuvent être choisis en fonction de la consommation :

1. Tarif normal :
 Prix identique 24 h sur 24.
 Consommation enregistrée par un compteur.
 Frais fixes inférieurs à ceux des autres tarifs, plus cher en consommation.
 La consommation est enregistrée par un compteur unique.
Ce tarif est plutôt recommandé lorsque la consommation reste faible.
2. Tarif bihoraire :
 Distinction entre le bihoraire jour et le bihoraire nuit.
 Compteur distinct pour la nuit (de 22 à 7 heures).
 Pendant la nuit, vous payez moins au kilowatt-heure, environ 50% du tarif jour.
Cependant, le montant de frais fixes est plus important.
 Avantageux si vous consommez plus de 600 kWh par an pendant la nuit.
3. Tarif exclusif nuit :
 Pour le chauffage à accumulation qui ne fonctionne que la nuit.
 Les appareils sont raccordés à une conduite séparée et disposent d’un compteur
distinct.
 Plus cher en ce qui concerne le forfait, mais la consommation est encore meilleure
marché que dans le cas du tarif bihoraire.
 Peut être combiné au tarif normal ou au tarif double.
4. Tarif EHP “ effacement heures de pointe ” :
 Intéressant pour celui qui dispose de chauffage ou d’un boïler à accumulation.
 Le boïler et le chauffage peuvent être raccordés à une conduite séparée.
 L’alimentation peut être coupée pendant les heures de pointe.
 Le forfait est plus élevé, le prix du kWh est plus intéressant.
5. Tarif trihoraire :
 Au lieu du tarif "hors pointe", certaines compagnies proposent le tarif trihoraire.
 Intéressant pour les habitations avec chauffage ou boïler à accumulation.
 Le forfait est supérieur au tarif bihoraire, mais le prix du kWh est inférieur.
6. Tarifs sociaux :
 Réservé aux bénéficiaires du minimum vital, du revenu garanti aux personnes âgées,
de certaines allocations aux handicapés, d’une allocation pour l’aide aux personnes.

Les tarifs applicables se trouvent sur internet à l’adresse suivante : http://www.creg.be


Un comparatif des tarifs de l’énergie électrique selon votre région se trouve ici :
http://www.monenergie.be

Prix moyen pour le consommateur du kWh fourni: €

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L’installation électrique domestique
Etude préparatoire de l’installation
Lors de la planification du travail, il est important de penser aux points suivants :
 De quelle société de distribution locale dépend l’installation et quelles sont les éventuelles
exigences particulières auxquelles l’installation doit satisfaire en dehors du RGIE (Règlement
Général sur les Installations Electriques) ?
 Quand commencent les travaux de terrassement pour les fondations et quand démarrent les
travaux du gros œuvre ?
 Comment se présente le plan de construction (plan de l’architecte) ; Y-a-t-il des points qui
demandent éclaircissement ?
 L’exécution des travaux est-elle totalement conforme au plan ? Quelles sont les éventuelles
modifications qui ont été apportées et pourquoi ?

Ordre d’exécution des travaux


1. Etude du plan de construction et conception des schémas.
2. Pose de la boucle de terre
3. Examen sur place du bâtiment.
4. Composition du dossier (schéma de position et schéma unifilaire).
5. Détermination et commande du matériel.
6. Demande d'un raccordement provisoire (raccordement de chantier)
7. Tracé de l'installation dans le bâtiment.
8. Réalisation des saignées, des trous et des passages dans les murs et les plafonds.
9. Pose des boîtes d'encastrement et des boîtes de plafond.
10. Cintrage et fixation des tubes.
11. Tirage des fils (pose des conducteurs).
12. Fixation du coffret ce distribution.
13. Raccordement des appareils
14. Montage/câblage du coffret de distribution.
15. Raccordement de l'installation de mise à la terre.
16. Vérification de l'installation par un organisme agréé avec remise des documents légaux
17. Mise en service de l'installation.

13
ETUDE DU PLAN DE CONSTRUCTION ET CONCEPTION
DES SCHEMAS
VISITE DE L'HABITATION EN CONSTRUCTION
Même si l'on dispose d'un plan de construction, il est toujours utile de se rendre sur le chantier. II peut
en effet y avoir des différences importantes par rapport au plan.
On profitera de l'occasion pour indiquer sur le plan les poutrelles en béton dans lesquelles on ne peut
pas pratiquer de saignées ou de trous afin de les contourner lors de la pose des canalisations.

ETUDE DU PLAN DE CONSTRUCTION


Au cours de l'étude du plan de construction, il faut surtout être attentif :
- à la nature des matériaux de construction (p.ex. type de hourdis du plafond)
- au nombre d'étages.
- à la destination des différents locaux.
- au sens d'ouverture des portes.

CONCERTATION AVEC LE PROPRIÉTAIRE


En général, le maître d'œuvre n'est ni installateur ni technicien. Néanmoins, le propriétaire a son mot
à dire: en tant que responsable et partie commettante) dans les décisions qui influencent la nature et
l'exécution des travaux, telles que :
- l'emplacement des interrupteurs, des prises de courant et des points lumineux.
- le nombre de prises de courant, par local.
- le type d'éclairage dans les différents locaux.
II y a lieu de demander l'emplacement des meubles (armoires, tables et chaises) et des appareils de
chauffage (radiateurs, convecteurs, ...). C'est très important d'éviter qu'un interrupteur ou une prise de
courant ne soit inaccessible.

CONCEPTION DES SCHÉMAS


Schéma de position

Plan indiquant à l'aide de symboles l'emplacement des tableaux, des boîtes de raccordement, des
boîtes de dérivation, des prises de courant murales, des points lumineux, des interrupteurs et des
appareils d'utilisation figurant sur le schéma unifilaire (art. 269 du R.G.I.E.).
Ces emplacements sont dessinés sur le plan de construction du bâtiment concerné. Le numéro du
circuit auquel les différents appareils sont raccordés est aussi indiqué sur ce plan. Les canalisations
n'y sont pas reprises.

Schéma d'installation

Il s'agit d'un schéma de position complété par les canalisations correspondantes. Ce schéma pourra
aider l'installateur qui n'a pas encore acquis l'expérience nécessaire.

Pour rendre le schéma plus clair, on peut reprendre sur des schémas séparés l'éclairage d'une part et
les prises de courant d'autre part.

Pour être complet, il faut indiquer le nombre de conducteurs tirés dans chaque tube par des barres
obliques (leur nombre correspondant au nombre de conducteurs) ou par une barre oblique avec le
chiffre indiquant le nombre de conducteurs.

14
Schéma unifilaire

Représentation schématique de l'installation électrique qui ne tient pas compte de l'emplacement du


matériel électrique mais qui indique à l'aide de symboles la composition élémentaire de chaque
circuit, ainsi que leur interconnexion pour former l'ensemble de l'installation électrique.

Il faut reprendre sur ce schéma :

- les types de canalisations


- la section et le nombre de conducteurs de ces canalisations
- le mode de pose
- le type et les caractéristiques des dispositifs de protection à courant différentiel résiduel et ceux
contre les surintensités
- les interrupteurs
- les boîtes de raccordement
- les socles de prise de courant
- les points lumineux et les appareils d'utilisation fixes (art.269 R_G.I.E.).

15
Le dossier de l’installation électrique

Voir article 269-270-271-272-275 du RGIE

Généralités
L'article 269 du R.G.I.E. précise que le propriétaire, le gestionnaire ou éventuellement le locataire doit
détenir un dossier des installations électriques.
Le dossier des installations électriques fait l'objet d'un arrêté ministériel du 27 juillet 1981.

Un dossier électricité doit comporter, en plus des rapports de contrôle, les schémas unifilaires
et de position de l'installation. Les schémas sont à présenter en trois exemplaires à la
personne chargée du contrôle (les photocopies sont permises).

Schéma unifilaire de l’installation électrique : représentation schématique d’une installation


électrique fixe, qui ne tient pas compte de la position du matériel électrique mais qui donne, grâce à
des symboles, la composition de chaque circuit élémentaire et l’interconnexion des circuits
élémentaires entre eux pour former l’installation électrique; y sont mentionnés :
- le ou les types de canalisation
- la section et le nombre des conducteurs de ces canalisations
- le mode de pose
- le type et les caractéristiques des dispositifs de protection à courant différentiel résiduel et ceux
contre les surintensités
- les interrupteurs
- les boîtes de connexion
- les boîtes de dérivation
- les socles de prises de courant
- les points lumineux et les appareils d’utilisation fixes.

Schéma de position des éléments de l’installation électrique : plan donnant, au moyen de


symboles la position :
- des tableaux
- des boîtes de connexion
- des boîtes de dérivation
- des socles de prise de courant
- des points lumineux
- des interrupteurs et des appareils d’utilisation dont mention est faite sur le schéma unifilaire de
l’installation électrique.

Procès-verbal de conformité de l’installation électrique :


procès-verbal de l’examen de conformité d’une installation électrique, établi avant la mise en usage
de l’installation, conformément aux prescriptions de l’article 270 ou 272 du Règlement Général sur les
installations électriques.
Procès-verbal de contrôle de l’installation électrique :
procès-verbal de la visite de contrôle périodique d’une installation électrique, établi conformément aux
prescriptions de l’article 271 ou 272 du Règlement Général sur les installations électriques.

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Arrêté ministériel du 27 juillet 1981 en exécution de l'article 269
Article 1

L'article 1er de l'arrêté ministériel du 27 juillet 1981 (M.B., 22 septembre 1981) donne les définitions
des 11 concepts suivants: unité d'habitation, unité de travail domestique, ensemble résidentiel,
parties communes d'un ensemble résidentiel, unité d'installation, installation électrique domestique,
circuit élémentaire, schéma unifilaire de l'installation électrique, schéma de position des éléments de
l'installation électrique, procès-verbal de conformité de l'installation électrique, procès-verbal de
contrôle de l'installation électrique. Les articles 2 à 7 reprennent les dispositions d'élaboration du
dossier.

Quatre annexes donnent des exemples et des explications (annexe I : symboles graphiques ;
annexe II : exemple d'un schéma unifilaire; annexe III : exemple d'un schéma de position; annexe IV :
exemple d'une modification peu importante et d'une extension peu notable).

Article 2.de l’arrêté ministériel du 27 juillet 1981

Pour toute installation électrique domestique nouvelle ou pour toute modification importante ou toute
extension notable d’une installation électrique domestique existante, la ou les personnes qui ont
réalisé cette installation en établissent les schémas unifilaires et de position.
On entendra par extension importante le fait d’installer au moins un nouveau circuit au départ du
tableau de répartition.
Le nom, qualité, numéro de T.V.A, ou, en son absence, le numéro, la date et la commune
d’émission de la carte d’identité de cette ou de ces personnes sont mentionnés sur le schéma
unifilaire. Il n’est pas obligatoire de faire appel à un professionnel pour réaliser l’installation, mais si
elle est réalisée par le propriétaire, le RGIE doit malgré tout être scrupuleusement suivi.
L’adresse du lieu où est placée cette installation électrique est mentionnée sur les schémas
unifilaires et de position.
Cette ou ces personnes, de même que l’organisme Agrée visé à l’article 275 du RGIE, signent et
datent les schémas. Le propriétaire de l’installation électrique date et signe les schémas qui doivent
être conservés par l’organisme Agréé précité (2).
L'organisme agrée doit garder pendant au moins 5 ans une copie des schémas unifilaires plan
d'implantation et le procès- verbal de réception de l'installation.
L’installateur électricien fera donc 3 copies des schémas unifilaire et de position (un exemplaire pour
le propriétaire de l'installation, un exemplaire pour la personne qui est responsable de la réalisation
du travail, un exemplaire pour l'organisme agréé), demandera au propriétaire de les signer, et
repartira avec 2 exemplaires qu’il demandera à l’organisme agréé de signer. Il remettra ensuite le
procès-verbal d’examen de conformité et un des exemplaires des schémas signé par l’organisme de
certification, au propriétaire en même temps que sa facture définitive, et reprendra l’exemplaire que le
propriétaire avait eu au moment de la signature.
Certains propriétaires pourraient se demander pourquoi leur signature est nécessaire sur les plans
unifilaires et de situation. Elle n’engage pas bien sûr leur responsabilité quant à l’exécution des
données qui sont reprises sur les schémas. Et si des éléments erronés se trouvent sur les schémas, il
appartient au visiteur de l’organisme agréé de les faire rectifier et de n’octroyer le procès-verbal
d’examen de conformité qu’une fois l’installation et sa représentation graphique conformes aux
prescriptions du RGIE.
Par contre, l’obligation de la signature du propriétaire est en fait une obligation pour l’installateur
électricien qui est ainsi obligé d’établir les plans et d’en communiquer un exemplaire au propriétaire.
Avec le temps d’ailleurs, l’installateur électricien comprendra que les plans sont un élément à fournir
dès le moment où la commande de l’installation devient ferme.

Pour respecter les conditions imposées par le RGIE, il y a lieu d’exiger le placement, en tête de
l’installation, d’un dispositif général de protection à courant différentiel-résiduel de sensibilité 300 mA /
In 40A.
Si le circuit alimente une salle de bains, salle d’eau, salle de douches, et lessiveuse, un second
dispositif différentiel à haute ou très haute sensibilité ( 30 mA) est installé.

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De plus, une prise de terre conforme aux valeurs prescrites dans le RGIE doit exister. Si la prise de
terre a une résistance de dispersion de valeur supérieure à 30 ohms, elle sera complétée pour
abaisser la valeur de sa résistance en-dessous de cette limite. Ce n’est que dans des cas
exceptionnels où il se révèle difficile de descendre en-dessous de cette valeur que l’on tolérera une
valeur supérieure à 30 ohms, mais inférieure à100 ohms ; toutefois dans ce cas les prescriptions de
l’art. 86.07 sont d’application; un ou plusieurs dispositifs différentiels doivent être insérés dans les
circuits selon l’importance de la modification.
Si il s’agit d’une modification de l’installation, on pourra se borner à ne faire figurer sur le schéma
unifilaire et le schéma de position de l’installation électrique que les modifications apportées à
l’installation électrique ; sur le schéma unifilaire figurera pour la partie ancienne un cartouche à
l’intérieur du quel on mentionnera “installation ancienne ”.

Article 3.

Dans le cas d’une modification qui ne peut pas être qualifiée d’importante ou d’une extension qui
n’est pas notable, il n’est pas obligatoire d’établir un nouveau schéma unifilaire de l’installation
électrique ; il suffit d’établir une description succincte de la modification ou de l’extension de
l’installation ; cette description, qui comporte les nom, qualité et adresse de la ou des personnes
responsables de l’exécution du travail, est datée et signée par celles-ci.

Article 4.

La tension et la nature du courant sont mentionnées sur le schéma unifilaire.


Chaque circuit élémentaire est identifié par une lettre majuscule de l’alphabet.
Chaque point lumineux et chaque socle de prise de courant sont identifiés par un n° donnant l’ordre
dans lequel on rencontre ces éléments dans le circuit élémentaire en partant du dispositif de
protection contre les surintensités, situé en amont du circuit.

Article 5.

Lors du premier établissement d’une installation électrique domestique, un schéma de position des
éléments de l’installation électrique est établi.
Les symboles qui doivent être utilisés pour reporter le matériel électrique, dont il est fait mention au
schéma unifilaire, sur le schéma de position de l’installation électrique, sont ceux mentionnés par la
norme (voir page suivante).
Chaque point lumineux et chaque socle de prise de courant sont identifiés par la lettre attribuée au
circuit élémentaire dans lequel ces éléments sont insérés et par le numéro d’ordre qui est attribué à
ces éléments au schéma unifilaire de l’installation électrique.

Chaque interrupteur est identifié par la lettre du circuit dans lequel il se trouve et le numéro d’ordre du
point lumineux ou de l’appareil qu’il commande.

Article 6

Toute modification ou toute extension apportée à une installation électrique domestique est
représentée sur le schéma de position. Les éléments de l’installation électrique donne donc à tout
moment, la situation existante des éléments de cette installation électrique.

Article 7

Le dossier d’une installation électrique domestique, dont il est fait mention à l’article 269 du RGIE, est
établi en trois exemplaires, dont l’un est détenu par le propriétaire ou le gestionnaire de l’installation
électrique et l’autre, par l’éventuel locataire.

18
Symboles à utiliser pour établir les schémas d'une installation électrique
Conformément à l'Arrêté ministériel de l'article 269, M.B. du 27 juillet 1987.

19
20
21
22
23
Installations électriques domestiques
Exemple de schéma de position

24
Installations électriques domestiques
Exemple de schéma unifilaire

25
Synthèse

Le dossier de l’installation électrique domestique comporte:

1. le ou les schémas unifilaires de l’installation électrique

2. le ou les schémas de position des éléments de l’installation électrique

3. le ou les procès-verbaux de conformité de l’installation électrique

4. éventuellement, le ou les procès-verbaux de contrôle de l’installation électrique

5. éventuellement, les documents établissant que le matériel électrique offre les garanties de sécurité
que doivent présenter certaines machines, appareils et canalisations électriques

6. éventuellement les mêmes documents que repris sou 1., 2., 3. et 5, si une modification importante
ou une extension notable a été faite à l’installation électrique.

7. éventuellement, la ou les descriptions succinctes de toute modification, qui ne peut être qualifiée
d’importante, ou de toute extension, qui n’est pas notable, qui auraient été apportées à l’installation
électrique.

26
Les devoirs et obligations de l'utilisateur (propriétaire,
gestionnaire ou locataire) dans les installations
domestiques
Elles sont reprises à l'article 269 du R.G.I.E. et résumées ci-après.

Le propriétaire, le gestionnaire et éventuellement le locataire d'une installation électrique est tenu :

1. d'en assurer ou d'en faire assurer l'entretien;

2. de prendre toutes dispositions adéquates pour que les dispositions du R.G.I.E. soient en tout
temps observées;

3. d'aviser immédiatement la direction “Energie électrique” du Ministère des affaires économiques de


tout accident survenu aux personnes et dû, directement ou indirectement, à la présence
d'installations électriques.

4. de détenir le dossier des installations électriques qui comporte au moins pour les nouvelles
installations :
 le ou les schémas unifilaires de l'installation électrique;
 le ou les schémas de position des éléments de l'installation électrique;
 le ou les procès-verbaux de conformité de l'installation électrique;
 éventuellement, le ou les procès-verbaux de contrôle de l'installation électrique;
 éventuellement, les documents établissant que le matériel électrique offre les garanties de
sécurité que doivent présenter certaines machines, appareils et canalisations électriques;
 éventuellement, les mêmes documents que repris sous 1, 2, 3 et 5 si une modification
importante ou une extension notable a été faite à l'installation électrique;
 éventuellement, la ou les descriptions succinctes de toute modification, qui ne peut être
qualifiée d'importante, ou de toute extension, qui n'est pas notable, qui auraient été apportées
à l'installation électrique.

Les devoirs du propriétaire, gestionnaire ou locataire d'une installation domestique, peuvent être
représentés par le schéma suivant.

Il est à noter que l'article 269 impose au propriétaire ou locataire d'une installation électrique
domestique d'en assurer ou faire assurer l'entretien et de la maintenir conforme aux prescriptions du
R.G.I.E. Nombreux sont les litiges à ce sujet entre propriétaires et locataires. En cas de doute, on
s'en réfère aux clauses reprises au contrat de location. En cas de conflit, on peut s'en référer au juge
de paix.

En cas d'accident survenu à des personnes dans les installations électriques domestiques, accidents
dus directement ou indirectement aux installations électriques, il y a lieu d'en informer le Ministère des
affaires économiques, direction “Gestion de l'énergie”, Bd. Albert II 16, 1000 Bruxelles.

En cas d’incendie d’une maison, l’assureur peut se retirer si le client n’est pas en mesure de
démontrer que tous les raccordements étaient en ordre.
27
Contrôles par organisme agréé

Sur base des prescriptions des articles 270 et 271 du R.G.I.E., toute installation électrique réalisée à
partir du 1er octobre 1981, y compris les modifications et/ou extensions importantes, doit faire l'objet
d'un examen de conformité avant mise en service et ensuite de visites de contrôle tous les 25 ans.
Cette périodicité est réduite à 5 ans là où on utilisera du personnel sous contrat d'emploi.

Sur base des prescriptions de l'article 276 du R.G.I.E., toute demande de renforcement de compteur
effectuée à partir du 1er janvier 1993 entraîne une visite de contrôle des installations concernées.

Le distributeur d'électricité ne peut procéder au renforcement qu'après présentation d'un


procès-verbal de visite délivré par un organisme agréé.

Lorsque des infractions sont constatées lors de la visite de l'organisme agréé, le propriétaire
ou gestionnaire de l'installation dispose d'un délai d'un an pour remédier aux infractions
signalées. Dans ce cas, l'organisme agréé procède d'office à un nouveau contrôle après un an.
Lorsque des infractions subsistent lors de ce second contrôle, l'organisme agréé doit en informer
l'Administration de l'énergie du Ministère des affaires économiques.

Ces installations doivent ensuite faire l'objet de visites de contrôle tous les 25 ans par
organisme agréé.

http://economie.fgov.be/fr/consommateurs/Energie/Electricite/Controle_installations/

28
Etablissement du schéma de position
Nombre, emplacement et type des prises et interrupteurs
 Conseil général : il est plus aisé et meilleur marché de placer une prise supplémentaire ou une
autre boîte de connexion pour le câble pendant la phase de construction qu’après celle-ci ; ne
lésinez donc pas sur le nombre de prises.
 Réfléchir à l’emplacement des prises de courant afin que, par exemple, elles ne soient pas
dissimulées derrière une armoire ou une porte lors de son ouverture.
 En principe, les interrupteurs sont placés à +/- 1,10 m de hauteur.
 Tous les interrupteurs de passage sont placés à la même hauteur
 toutes les prises doivent avoir une mise à la terre, disposer d’un agrément CEBEC. Et
incorporer une sécurité pour les enfants.

Prises et interrupteurs examinés pièce par pièce.


Cuisine
 Suffisamment de prises près du plan de travail.
 Conduits distincts pour la cuisinière ou le four et éventuellement aussi, le lave-vaisselle et le
chauffe-eau électrique.
 Pratique : tableau de fusibles séparé dans la cuisine facilitant le placement ultérieur
d’appareils électriques supplémentaires.
Salon
 Prises multiples pour la TV et la hi-fi.
 Prévoyez aussi une prise à proximité de la table (pour pouvoir y raccorder un appareil à
fondue, une pierrade, un chauffe-plats, etc.).
 Pratique : raccorder plusieurs prises à un circuit qui peut être coupé par un interrupteur. Ainsi,
toutes les lampes sur pied et appliques peuvent être éteintes avec un seul interrupteur
bipolaire (canalisation de bouclage).
 Si vous comptez installer plus tard des volets ou une banne solaire, prévoyez un conduit
d’attente pour tout éventuel panneau de commande électrique.
Chambres
 Tenez compte de la largeur du lit avant de placer des prises (lampes de chevet, radioréveil,
etc.).
 N’oubliez pas une prise près de la porte pour l’aspirateur.
 Songez que les chambres d’enfant deviendront des chambres d’étudiants ; installez donc
suffisamment de prises et en particulier, une prise pour la télédistribution câblée (sur laquelle
on pourra raccorder la TV ou la hi-fi ou surfer via le câble).
Salle de bains
 Prescriptions de sécurité spéciales prévues dans le RGIE (voir plus loin).
 Dans un rayon de 0,6 m et une hauteur de 2,25 m de votre douche ou baignoire : aucune
prise.
 Les principaux éléments métalliques doivent être reliés par des liaisons équipotentielles à la
terre locale (= protection supplémentaire contre les risques d’électrocution).
Buanderie
 Circuit distinct pour le lave-linge, un autre pour le séchoir et un troisième pour des prises de
courant supplémentaires.
Bureau
 Suffisamment de prises multiples pour les appareils informatiques.
 Dans le bureau surtout, il peut être intéressant de placer des prises dans le sol.
 N’oubliez pas non plus d’installer une prise pour le câble (afin de téléphoner ou de surfer sur
l’Internet).
Garage et jardin
 Ici aussi, prévoyez suffisamment de prises de courant ; utilisez des interrupteurs disposant
d’une protection contre l’eau aux endroits où l’eau de pluie peut s’écouler.

29
Relais à impulsion ou“ télérupteur ”
Il s’agit d’une solution de remplacement à l’interrupteur traditionnel ; plus cher, il présente cependant
plusieurs avantages.

Principe de fonctionnement :
Le télérupteur se trouve (en général) dans un coffret de répartition ; il est relié à un ou plusieurs
boutons-poussoirs par l’intermédiaire d’un mince fil-signal. Le bouton-poussoir envoie un signal au
télérupteur qui veille à ce que le contact soit enclenché/coupé et que la lumière soit allumée/éteinte.

Avantages :
 Permet de commander des lampes à partir de différents endroits (qui peuvent être fort
éloignés des lampes) Dans cette fonction, il remplace avantageusement les interrupteurs
schémas 6 (2 points d’allumage) et schémas 7 (trois points d’allumage et plus).
 Permet d’allumer un grand nombre de lampes différentes avec un bouton-poussoir.
 La commande peut s’effectuer soit à 220 volts soit à un niveau de tension inférieur.
 Intéressant aussi en ce qui concerne l’installation : vous pouvez avec ce système économiser
de nombreux conduits et conducteurs.
 Permet d’automatiser l’installation électrique (domotique).
 Intéressant tant pour l’éclairage que pour d’autres appareils (audio, vidéo, etc.).

L’éclairage
Il ne faut pas s’attacher qu’à l’aspect décoratif, mais aussi :
 à la taille et à la hauteur de la pièce ;
 à l’intensité lumineuse souhaitée ;
 à la fonction des sources d’éclairage ;
 au mobilier ;
 au style de l’habitation et de l’intérieur ;
 au revêtement de sol et de mur ;
 à la durée de vie des lampes ;
 à la sécurité ;
 à l’infrastructure technique de l’habitation.

Qui peut vous donner des conseils en la matière ?


 L’architecte.
 L’architecte d’intérieur.
 Le conseiller en éclairage

Préoccupez-vous à temps de l’éclairage


 En ce qui concerne les luminaires encastrés, les gaines doivent être maçonnées pendant la
phase du gros œuvre.
 Avant que l’installation électrique ne soit placée, vous devez savoir où vous désirez installer
vos points lumineux et où vous voulez utiliser des lampes halogènes.

Éclairage de base, éclairage accentué et éclairage fonctionnel

Éclairage général de base :


consiste à éclairer toute la pièce uniformément sans provoquer de contrastes trop forts.

Éclairage accentué ou d’ambiance :


certaines parties de l’intérieur sont davantage éclairées pour renforcer l’atmosphère de la
pièce.
Éclairage fonctionnel :
éclairage permettant que vous ayez une vision correcte des travaux que vous effectuez
(lampe de bureau, éclairage du plan de travail, éclairage de la cage d’escalier, etc.).

30
Types de lampes

Lampes à incandescence classiques

Fonctionnement :
un courant électrique est envoyé à travers un filament en tungstène qui est chauffé à blanc et
qui produit de la lumière ; certaines de ces lampes fonctionnent en TBTS et c’est la raison
pour laquelle elles ont besoin d’un transformateur pour pouvoir être raccordées au réseau
électrique traditionnel.

Caractéristiques :
 bon marché mais durée de vie plus courte et consommation supérieure aux autres lampes ;
 surtout intéressantes pour les pièces où la lumière ne doit généralement pas rester allumée
longtemps (résistent aux coupures fréquentes et l’économie d’énergie de la lampe
économique est moins évidente dans ces mêmes pièces).

A quoi faut-il être attentif ?


 Puissance de la lampe à incandescence (ne doit pas être supérieure à la puissance maximale
indiquée sur le luminaire).
 Type de verre : si la lampe n’est pas visible, optez pour le verre clair ; sinon, pour le verre mat
(moins aveuglant et plus diffus, lumière diffuse).

Utilisations spécifiques :
 lampes avec ampoule miroitée (pour un éclairage accentué, fournissent une lumière indirecte
par le biais d’un réflecteur) ;
 lampes à incandescence pour l’extérieur et les pièces humides (résistent mieux à l’humidité et
aux écarts de température) ;
 verre coloré.

Où les utiliser ?
Comme éclairage général dans les endroits où la lumière doit être fréquemment allumée et
éteinte.

Note : ces lampes ont disparu du marché au profit des lampes dites « économiques » et des
leds

Lampes halogènes BT ou TBT

Fonctionnement :
 identique à celui des lampes à incandescence classiques mais du gaz halogène se trouve
dans l’ampoule.

Caractéristiques générales :
 conservent plus longtemps leur transparence ;
 plus chères que les lampes à incandescence traditionnelles ;
 ont en principe une durée de vie plus longue que les lampes à incandescence traditionnelles,
à condition d’être correctement raccordées et utilisées.

Halogène à basse tension :


 fonctionne à basse tension, d’où une consommation plus faible que la lampe à
incandescence ;
 très compact, intéressant à encastrer ;
 dispose d’un transformateur qui est placé près de la lampe ou dans un coffret de répartition ;
 produit un faisceau lumineux intense et convient par conséquent pour l’éclairage accentué ;
 moins intéressant comme éclairage général (lumière trop forte et froide, éblouissement
gênant, ombre intense).
Où les utiliser ?

31
 Comme éclairage accentué, pour donner une éclairage supplémentaire à certains éléments
de l’intérieur.

Halogène à haute tension :


 n’a pas besoin de transformateur ;
 tout comme les lampes à incandescence, convient surtout à titre d’éclairage général ;
 produit une lumière beaucoup plus forte qu’une simple lampe à incandescence ;
 certaines de ces lampes peuvent être branchées sur les mêmes raccords que les soquets à
incandescence ordinaires.
 Toujours autorisées à la vente contrairement aux anciennes lampes à incandescence, elle
peuvent être utilisées pour remplacer les anciennes ampoules (existe en même
dimension/culot) quand les lampes économiques ne conviennent pas.

Où les utiliser ?
 Idem que lampes à incandescence classiques, surtout aux endroits où vous avez besoin
d’une lumière forte.

A quoi faut-il être attentif ?


 Puissance (plus elle est élevée, plus le rayonnement sera intense).
 Distribution angulaire (angle de rayonnement des lampes ; plus le nombre de degrés est
élevé, plus la diffusion de la lumière sera élevée).

Lampes à fluorescence (lampes TL)

Fonctionnement :
 via des électrodes situées de part et d’autre de la lampe ; les électrons excités entrent en
collision avec les électrons du gaz se trouvant dans la lampe. La poudre fluorescente qui
recouvre l’intérieur, provoque la transformation du rayonnement libéré en lumière. Le starter
est un élément essentiel de ces lampes.

Caractéristiques :
 moins chères ;
 économiques et à durée de vie longue à condition que ces lampes soient utilisées dans des
endroits où elles doivent rester allumées pendant longtemps ;
 esthétiquement pas agréables (lumière froide et blanche), même s’il existe désormais des
lampes TL dont le rayonnement est un peu plus chaud.

Où les utiliser ?
 Aux endroits où les lampes doivent rester allumées pendant de longues périodes, où l’accent
n’est pas mis sur l’ambiance et où la lampe est dissimulée au regard (comme l’éclairage
indirect d’un plan de travail).

Lampes économiques

Fonctionnement :
 identique à celui des lampes à fluorescence mais ne se présentent pas sous forme de tubes ;
ont à peu près la même forme que les lampes à incandescence normales.

Caractéristiques :
 chères à l’achat ;
 consommation faible et durée de vie longue si elles sont utilisées dans des endroits où la
lumière reste allumée longtemps ;
 certaines lampes économiques nécessitent un culot spécifique, d’autres peuvent être
employées avec le même culot qu’une lampe à incandescence ordinaire ;
 d’un point de vue esthétique, elles sont moins intéressantes que les lampes à incandescence
mates (ne pose problème que pour les luminaires dans lesquelles la lampe reste visible).
 Point faible : temps d’allumage

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Equivalence lampe à incandescence – lampe économique (combien de watts une lampe économique

doit-elle avoir pour une même intensité lumineuse qu’une lampe à incandescence ?)

Lampe à incandescence de remplacée par une lampe économique de


40 watts 9 watts
60 watts 11 watts
75 watts 15 watts
100 watts 20 watts

Où les utiliser ?
 Dans des endroits où la lumière reste allumée longtemps ; de préférence, dans un luminaire
dans lequel la lampe est peu visible.

Leds

Fonctionnement :
 Emissions de lumière par un composant semi-conducteur.

Caractéristiques :
 moins chères à l’usage; chères à l’achat
 économiques et à durée de vie longue
 petites, elles peuvent permettre de jouer avec l’éclairage et de créer des ambiances
 peu de dégagement de chaleur en dehors du support de la led
 utilisation en faible tension ou directement en 230V selon les modèles.

Où les utiliser ?
 La puissance relativement limitée et le caractère ponctuel de la source limite leur utilisation,
mais de nombreux modèles sont apparus sur le marché pour répondre à des besoins variés.
possibilité de ruban lumineux pour remplacer les tubes TL notamment en éclairage de plan de
travail et spots d’éclairage extérieurs.

Types d’armatures

Pour le type d’armature vous avez l’embarras du choix :


1. Armatures encastrées
 L’encastrement n’est possible que si les aménagements nécessaires ont été prévus à
cet effet pendant le gros œuvre.
 Choix entre divers matériaux et différentes dimensions et entre des armatures fixes ou
orientables.
2. Armatures apparentes
 Vaste choix, tant en armatures murales qu’en plafonniers.
 Egalement divers types de lampes: incandescentes halogènes, incandescentes
classiques ou économiques.
3. Armatures suspendues
 Sont suspendues au moyen de câbles métalliques et sont connectées au moyen d’un
fil électrique. Exemple le plus connu : le lustre.
 A l’heure actuelle, on utilise également les connexions insert et input : une ou plusieurs
pièces d’encastrement contre le plafond. L’armature proprement dite est insérée dans
cette pièce d’encastrement au moyen d’une tige en aluminium. Pas besoin de câble de
suspension ni de câble d’électricité distinct.
4. Eclairage de sol
 Idéal pour éclairer certains objets.
 Comme pour les autres armatures encastrées, on utilise dans ce cas également des

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boîtiers d’encastrement.
 Il faut tenir compte de la hauteur exacte de l’encastrement sans oublier l’épaisseur du
revêtement de sol.
 Songez que le verre de la lampe risque de chauffer si la lampe reste longtemps
allumée.
 N’utilisez pas des lampes avec une puissance élevée car elles risquent de vous
éblouir.
5. Système de câble et rail
 Il constitue le sommet en termes de flexibilité : les câbles peuvent être tendus d’un mur
à l’autre.
 Vous pouvez placer les spots halogènes sur le câble à l’endroit souhaité à l’aide de
boulons spéciaux de contact.
 Les câbles ou rails existent également en version flexible.
6. Lampes amovibles
 Au lieu de choisir des armatures fixes, vous pouvez également utiliser des armatures
amovibles.
 Veillez toutefois à prévoir une prise de contact à proximité pour éviter la présence de
longs câbles.
7. Profilés
 Surtout utilisés dans les espaces de bureaux.
 Sont suspendus et très flexibles.
 La source lumineuse proprement dite peut être fixée rapidement et facilement à
l’endroit souhaité sur le profilé.

L’éclairage adéquat pour chaque pièce

Le living

 Harmonie heureuse entre les différentes formes d’éclairage ; ensemble équilibré de lumière
diffuse générale et d’éclairage accentué.
 Au-dessus de la table :
 lustre comme éclairage général et pour instaurer une certaine ambiance ; de
préférence, une lampe suspendue dont l’ampoule à incandescence est dissimulée
(sinon, les personnes attablées pourraient être éblouies). A pendre à environ 60/80 cm
de la table ;
 autre possibilité : système de câbles avec des spots halogènes (flexible ; la table peut
être déplacée ; risque de lumière trop forte et aveuglante).
 Au-dessus du salon :
 lustre supplémentaire assez bas, plafonnier ou spots encastrés (mais attention à ne
pas produire une lumière trop directe et intense) ;
 les variateurs de lumière sont surtout intéressants à cet endroit (adaptent l’intensité
lumineuse aux besoins du moment).

 Eclairage accentué :
 Spots halogènes (p. ex., pour donner un éclairage supplémentaire à une peinture, un
beau meuble, un élément de construction surprenant, etc.) ; attention aux cadres en
verre (choisissez un cadre de verre mat ou adaptez l’angle d’incidence du spot) ;
 lampadaires ou appliques murales : éclairent le mur et le plafond ; procurent une très
bonne atmosphère, mais sachez également que les imperfections (comme les bulles
d’air dans le papier peint, les fissures dans le plafond) sont aussi révélées ;
 Eclairage d’une vitrine ou d’une bibliothèque (bon marché, pratique et très agréable).
 Au-dessus du coin lecture :
 lampe de lecture, placée latéralement et évitez toute lumière trop vive (sinon,
contrastes trop grands).
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 Coin TV :
 évitez autant que possible les points lumineux intenses pour la TV ; il vaut mieux
placer une lampe derrière la TV.
 Plantes :
 les éclairer éventuellement avec des lampes à incandescence spéciales qui imitent la
lumière solaire ; celles-ci peuvent être suspendues à environ un mètre au-dessus des
plantes ou derrière celles-ci.

La cuisine

a. Eclairage général :
est souvent placé au centre, mais il est plus intéressant de l’installer parallèlement à la fenêtre, à
50 cm par rapport au mur extérieur ; vous éviterez ainsi d’avoir la lumière dans le dos, par
exemple lorsque vous faites la vaisselle.

b. Eclairage du plan de travail :


 des lampes TL placées sous les armoires, aussi loin que possible du mur ; la luminosité sera
ainsi plus intense au milieu du plan de travail ;
 spots halogènes dans un appentis : très esthétiques, mais attention aux ombres gênantes.

c. Eclairage au-dessus de la zone de cuisson (souvent intégré dans la hotte).

La salle de bains

Tenez compte des consignes de sécurité particulières (RGIE) : luminaires hermétiquement fermés ;
distance des points lumineux par rapport à la baignoire.
Eclairage général : le plus souvent plafonnier ; veillez à ce que la lampe reflète fidèlement les
couleurs.
Eclairage du miroir :
 on opte souvent pour des spots halogènes placés au-dessus du miroir ; ce système n’est pas
intéressant car ils éclairent trop violemment le visage et produisent des ombres importantes ;
 meilleure solution : lampes à éclairage léger de part et d’autre du miroir.

La chambre à coucher

 Eclairage général au milieu de la chambre à coucher : peu de sens (seuls la tête et le pied du
lit sont éclairés).
 De préférence, un éclairage indirect (lampes TL au niveau des rails derrière les caches, contre
le mur ou juste en dessous du plafond) ; prévoyez de toute façon deux interrupteurs afin de
pouvoir allumer et éteindre la lumière depuis le lit (interrupteur à tirette) et la porte.
 Eclairage au pied : lumière suffisante pour retrouver son chemin vers la porte sans déranger
votre conjoint.
 Lampes de chevet : les orienter vers l’extérieur de manière à moins gêner l’autre.
 Chambre des enfants : songez au fait que cette chambre deviendra plus tard une chambre
d’étudiants ; prévoyez par conséquent suffisamment de points lumineux et de prises de
courant.

Le hall et la cage d’escalier

 Prévoyez un très bon éclairage général de la cage d’escalier de sorte que chaque passage et
chaque marche soit correctement éclairés.
 Montez les éventuelles appliques murales suffisamment haut afin qu’elles ne vous éblouissent
pas lorsque vous descendez l’escalier ; ce problème peut être évité à l’aide d’un luminaire
fermé.
 Placez l’interrupteur à un endroit aisément accessible ; dans le hall et la cage d’escalier, un

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interrupteur doté d’un témoin lumineux est très avantageux.
 Eclairage au pied : lumière suffisante pour descendre et monter les escaliers en toute
sécurité, sans réveiller les autres.

Les locaux de travail

Prévoyez un bon éclairage général (le plus souvent, des lampes TL) en combinaison avec une lampe
orientable placée au-dessus du plan de travail.

Le bureau

 Un bon éclairage général complété par un éclairage au-dessus du bureau.


 La lampe de bureau sera placée à droite pour les gauchers et à gauche pour les droitiers.
 La lampe de bureau ne doit pas produire une lumière trop intense (sinon, les contrastes sont
trop importants).
 Il est important d’éviter les reflets sur l’écran de l’ordinateur.
 Solution de remplacement intéressante par rapport à la lampe de bureau : longue lampe
tubulaire suspendue au-dessus du bureau ; la lampe n’est jamais dans le chemin et tout
risque de reflet est supprimé.

Cave

 L’escalier de la cave doit être correctement éclairé de haut en bas.


 Lampes TL au plafond parallèlement aux étagères.
 Il vaut mieux installer un interrupteur près de la porte et un dans la cave même (de sorte que
personne ne puisse vous plonger involontairement dans l’obscurité).

Garage

 Le plus souvent, des lampes à fluorescence.


 Répartissez convenablement les points lumineux sinon, les espaces à droite et à gauche de
votre voiture seront faiblement éclairés.

L’éclairage du jardin

Qui pourra vous conseiller ?


 Spécialiste en la matière.
 Architecte de jardin.

a. Eclairage fonctionnel
C’est l’éclairage qui vous permettra d’avoir, le soir, une vision quasiment aussi bonne que
pendant la journée.
 Lanternes basses (70 à 120 cm), avec un faisceau lumineux de préférence orienté vers le
bas.
 Appliques murales (encastrées ou non ; ne peuvent être encastrées que si des gaines sont
maçonnées pendant le gros œuvre).
 Spots à planter : éclairent vers le haut et diffusent un faisceau lumineux bien réparti ; certains
pointent légèrement vers le haut, tandis que d’autres sont totalement plats ; ces spots
devraient toujours éclairer un objet placé quelque part
.
b. Eclairage d’ambiance
Pour mettre en valeur certains éléments du jardin (arbres, plantes, ornementations, etc.), de
manière à en faire ressortir la beauté une fois le soir venu.
 Souvent spots orientables ; s’enfoncent dans le sol à l’aide d’une broche et peuvent être

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orientés selon vos désirs (certainement intéressants pour éclairer des plantes basses ou un
parterre de fleurs).
 Spots à planter (plantés au niveau du sol ; le luminaire est donc moins visible).

c. Eclairage halogène
Produit une lumière très forte ; peut être intéressant comme moyen de dissuasion (en
combinaison avec un détecteur) ; n’est pas agréable et ne favorise pas les relations avec les
voisins.
Matériaux pour le luminaire :
 PVC : bon marché, mais moins résistant (devient fragile et peut déteindre).
 Aluminium : pas bon marché, mais de très bonne qualité ; une couche de vernis en polyester
est préférable à une couche d’époxy.
 Autres possibilités : bois, pierre bleue, etc.
 Ne pas utiliser une lampe économique combinée avec un détecteur de passage (le fait
d’allumer et d’éteindre n’est pas bon pour la lampe économique).
 N’utilisez pas de spots orientables si vous comptez éclairer la rampe ou le sentier
(éblouissement).
 Analysez votre plan en temps voulu avec le spécialiste ou l’architecte de jardin sinon la
situation existante pourra imposer des restrictions gênantes.
 Fractionnez les circuits autant que possible.
 Prévoyez un circuit séparé pour la pièce d’eau.
 Prévoyez un différentiel de 30mA pour l’éclairage du jardin.

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Exemple : Schéma de position d’une maison avec cave et étage :

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Le schéma unifilaire associé au schéma de position de cette maison :

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