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Iwao Seiichi, Iyanaga Teizō, Ishii Susumu, Yoshida Shōichirō, Fujimura Jun'ichirō, Fujimura Michio, Yoshikawa Itsuji, Akiyama
Terukazu, Iyanaga Shōkichi, Matsubara Hideichi. 24. Saigyō monogatari emaki. In: Dictionnaire historique du Japon, volume
17, 1991. Lettres R (2) et S (1) pp. 75-76;
https://www.persee.fr/doc/dhjap_0000-0000_1991_dic_17_1_939_t1_0075_0000_4
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Saiin
que des versions copiées à l'époque d'Edo. Bungo, Hizen, Higo, Hyuga, Satsuma, Ôsumi) et
deux îles (Tsushima Iki Il tirait son
Chino Kaoru pjlf iflfs : "Saigyô monogatari emaki" importance de sa proximité avec la péninsule coré¬
no fukugenteki kôsatsu <£>®)KËJ enne et la Chine, ce qui en faisait une région stratégi¬
Réflexions sur l'état original du Saigyô mono¬ que ainsi que le passage obligé des courants de
gatari emaki (BKG , 120), 1978. civilisation venus du continent. A l'époque d'Edo,
NHET (CK ), vol. 26, Saigyô monogatari emaki, 1979. les Ryukyù y furent ajoutées.
La vestale attachée au sanctuaire de Kamo (Kamo - Nom donné aux navires en partance officielle
jinja Jl/iScIfîfc) situé au nord de Kyoto; on disait pour la Corée entre le milieu du 1 5 e siècle et la fin de
aussi itsuki no miya ou Kamo no itsuki. La Cour l'époque d'Edo. Le nombre de ces navires était
commença à nommer une princesse impériale chargée fixé dans le cadre d'accords entre les deux parties.
d'un culte à Kamo, en 810, quand la première vestale, Ces bateaux sont aussi parfois désignés sous le nom
la princesse impériale Uchiko (807- de saisen. Formellement, ces navires embarquaient
847), fille de Saga tennô, fut nommée. La dernière des personnalités officielles munies de lettres de
fut une fille de Go-Tobatennô : la princesse impériale créance mais dans la réalité, il s'agissait de véritables
Reishi (1200-73) fut désignée en 1212. navires de commerce.
La fonction de la vestale de Kamo a été créée sur le A l'origine de ces navires officiels dits saikensen,
modèle de celle de la vestale d'Ise, la saigù ou on trouve une initiative de la part du gouverneur
itsuki no miya. Le sixième chapitre des "Règlements général de Kyùshù (Kyùshù tandai 'J'HAIS)
de l'ère Engi" (Engi-shiki est consacré à la Shibukawa Yoshitoshi proposant en 1422
vestale de Kamo et énumère en grand détail tout ce aux autorités coréennes d'envoyer chaque année deux
qui la concerne, les cérémonies auxquelles elle bateaux.
participe. La principale est la fête de Kamo au 4e Par la suite, peu à peu des traités du même type
mois (Kamo no matsuri ®), précédée par la envoyant un ou deux navires chaque année furent
purification de la vestale (gokei PPi§0. Dans les deux conclus par des seigneurs shugo (shugo-daimyô yfHÈ
occasions un cortège somptueux était organisé, ou des monastères avec la Corée; seuls les
auquel la vestale prenait part. C'était un des spec¬ maîtres de l'île de Tsushima fJS, les Sô furent
tacles les plus appréciés de la noblesse et du peuple autorisés par les Coréens à envoyer cinquante navires
de la capitale. Parmi ces vestales, une fille de Mura- par an. En 1510, après l'incident de Samp'o (Sampo
kami tennô, la princesse impériale Senshi jHFPp'SiSÏ no ran © ï§L) > les relations diplomatiques entre le
(964-1035), qui a tenu cette fonction sous cinq Japon et la Corée furent interrompues; cependant
règnes de 975 à 1031, avait des talents pour la poésie les Sô de T sushima obtinrent des Coréens le maintien
et son entourage de dames constituait ce que des réduit du trafic à raison de 25 navires par an (traité
historiens appellent son "salon". Murasaki Shikibu de l'année jinshin 3 [1512]).
mentionne ce groupe de dames adonnées à la Par la suite, ce trafic augmenta ou diminua selon
poésie dans son journal. La princesse vestale Senshi, la conjoncture mais après la fermeture du Japon au
quoique tenue à une vie retirée, échangeait des début du 17e siècle, seuls les Sô furent autorisés par
poèmes avec le monde de la Cour. les autorités shogunales à entretenir des liens avec la
Cour de Corée si bien que l'appellation saikensen fut
réservée aux navires de Tsushima pendant l'époque
26. Saikaidô d'Edo jusqu'au début de l'ère Meiji.
L'une des régions administratives du régime des
codes (ritsuryô-seido f|î"f|IJS), correspondant à 28. Saikyô-ji
l'actuel Kyùshù.
Le terme apparaît pour la première fois dans les Temple
de l'école
bouddhique,
Tendai siège de Illasebranche
trouve àShinsei
Saka-
notices portant sur l'année 701 (Daihô , 1) du Shoku
Nihon-gi Le Saikaidô comprenait neuf moto ville d'Ôtsu département de
provinces (kuni 0) (Chikuzen, Chikugo, Buzen, Shiga. Son nom de montagne {sangô lil) : Kaikôzan
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