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1/ Les composantes du salaire brut soumises aux cotisations sociales

 Le salaire de base
Le salaire de base est fixé librement entre l’employeur et le salarié, soit par le contrat de
travail, soit par décision de l’employeur (usages, directives, barème d’entreprise, etc.) sous
réserve du respect de certaines règles légales et conventionnelles :
• les règles relatives au SMIC ;
• les salaires minimaux et les éléments de rémunération prévus par les conventions ou
accords collectifs applicables dans l’entreprise ;
• le principe d’égalité de rémunération entre femmes et hommes ;
• la non-discrimination (« à travail égal, salaire égal »).
La plupart du temps, il est déterminé à partir des grilles de rémunération des conven-
tions collectives et sur une base annuelle brute.

 Les primes et gratifications


Ce sont des compléments du salaire de base. Elles sont attribuées au salarié afin de le ré-
compenser, le motiver ou prendre en compte ses conditions de travail. Elles peuvent être
versées mensuellement ou annuellement.
Les plus courantes sont les suivantes :

• la prime de fin d’année ou de 13e mois : elle prend souvent la forme d’un double-
ment du salaire en fin d’année ;
• la prime d’ancienneté : elle a pour objet de récompenser la fidélité du salarié et
d’encourager la stabilité du personnel ;
• la prime d’assiduité : elle récompense la présence régulière du salarié ;
• les primes de rendement, de productivité ou d’objectifs : elles ont généralement pour
objet de récompenser la performance individuelle ou le rendement collectif par équipe.

 Les avantages en nature

Définition :

Les avantages en nature sont des prestations (biens ou services) fournies par l’employeur au sala-
rié, pour son usage privé, à titre gratuit ou moyennant une participation du salarié inférieure à leur
valeur réelle. L’avantage en nature permet donc au salarié de faire des économies sur des coûts
qu’il aurait dû normalement supporter.

Il est donc considéré comme un élément du salaire, il doit être clairement indiqué sur le bulletin de
salaire et est soumis aux cotisations sociales.

Il est retranché en bas du bulletin car il s’agit d’une prestation déjà reçue. Les avan-
tages en nature sont compris dans le salaire imposable.

Évaluation :
L’avantage en nature est en principe évalué pour sa valeur réelle.
Dans de nombreux cas, les entreprises estiment plus pratique et moins risqué (problème des
contrôles fiscaux et des contrôles URSSAF) de recourir à une évaluation forfaitaire des avantages en
nature. Pour cela, l’URSSAF publie chaque année des barèmes forfaitaires, l’administration fiscale
également.

Les principaux avantages en nature :


•le logement gratuit ou à tarif réduit,
•la fourniture de repas gratuits ou à prix préférentiels,
•l’attribution d’un véhicule,
•le bénéfice de prêts à taux préférentiels,
•l’attribution gratuite d’une carte bancaire,
•la fourniture de vêtements d’usage courant,
•des prix préférentiels sur des fournitures ou services produits par l’entreprise,
•l’usage d’un téléphone portable, d’un micro-ordinateur en dehors des heures de travail,
•la fourniture d’un abonnement (téléphonique, Internet, à une publication),
•l’aide apportée sous forme de chèque emploi service,
•un cadeau lié à un événement (par exemple : le départ à la retraite),
•l’attribution de chèques-restaurant ou de chèques-transport,
la participation aux frais de transport.

2/ Les cotisations sociales


 La base de calcul des cotisations sociales

L’assiette des cotisations sociales est constituée par le salaire brut total ou est limitée
au plafond mensuel de la Sécurité sociale (PMSS).

> Base plafonnée : la base de cotisation est le salaire brut si celui-ci est inférieur au pla-
fond ; sinon, la base de cotisation est égale au plafond SS. Selon les cotisations, le plafond
est fixé de 1 PMSS à 8 PMSS.
- Le plafond SS est fixé par décret pour chaque année civile. Pour 2020, le plafond an-
nuel de SS (PASS) est de 41 136 € soit un plafond mensuel (PMSS) de 3 428 €.
- Les cotisations sociales sont ainsi calculées soit sur le salaire total brut, soit sur la base
de 1 PMSS (1 x 3 428) à 8 PMSS (8 x 3 428 = 27 424) selon la tranche de rémunération.
- Lorsque le salarié n’est pas présent toute l’année ou tout le mois, le plafond doit être
calculé au prorata de sa durée de présence dans l’entreprise.

> Base déplafonnée : la base est la totalité du salaire brut quel que soit le plafond de la Sécuri-
té sociale.

 Les retenues URSSAF patronales et salariales

L’URSSAF (Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité sociale et d’Allocations


familiales) est chargée de recouvrer les cotisations de Sécurité sociale et d’assurance
chômage. Elle collecte également les contributions et impôts assis sur les salaires.
Cotisations Contenu Cotisations Cotisations
URSSAF salariales patronales
Assurance Elle couvre les risques maladie, materni- oui oui
maladie té, invalidité et décès des salariés et des
assurés qui leur sont rattachés.
Assurance
Elle assure un revenu aux Français en âge
vieillesse
de la retraite et ayant suffisamment
cotisé au préalable. C’est le 1 er régime de
retraite de base en France, basé sur la
répartition.

Cotisations Contenu Cotisations Cotisations


URSSAF salariales patronales
Allocations fami- Elles financent les AF versées aux fa- non oui
liales milles ayant au moins 2 enfants à
charge.
La CSA sert à financer l’autonomie des
Contribution personnes âgées et des personnes
Solidarité handicapées.
Autonomie
Accident de tra- Cette cotisation couvre les risques d’ac- non oui
vail cidents du travail et de trajet et les ma-
ladies professionnelles.

FNAL Cette contribution assimilée à un im- non oui


pôt, est due par tous les employeurs
(une contribution supplémentaire n’est
due que lorsque l’effectif est de 20 sa-
lariés et plus).

CSG CRDS La CSG (Contribution sociale générali- oui non


sée) s’applique sur tous les revenus du
capital et du travail.

La CRDS (Contribution pour le rembour-


sement de la dette sociale) est un pré-
lèvement sur les revenus d’activité.
La base de calcul est de 98,25 % du sa-
laire brut + 100 % des cotisations pa-
tronales retraite et de prévoyance
complémentaire + 100 % de la part pa-
tronale complémentaire santé.

Forfait social C’est une contribution patronale due non oui


sur certaines sommes exonérées de co-
tisations sociales mais soumises à la
CSG comme :

• l’intéressement (entreprises de plus de


250 salariés),

• la participation aux résultats de l’entre-


prise (entreprises de plus de 50 sala-
riés),

• le supplément de réserve spéciale de


participation,

• l’abondement patronal au PEE


(Plan d’Épargne d’Entreprise), au PEI (Plan
d’Épargne Inter-entreprise) et au Perco
(Plan d’Épargne Retraite Collectif) (en-
treprises de plus de 50 salariés),

• les contributions patronales de retraite


supplémentaire.

Cotisations URS- Contenu Cotisations Cotisations


SAF salariales patronales

Contribution au Contribution destinée au financement non oui


dialogue social des organisations professionnelles
d’employeurs et des organisations syn-
dicales de salariés.

Assurance chô- Dans le cadre des simplifications admi- oui oui


mage nistratives, les contributions d’assurance
chômage et les cotisations AGS (Assu-
rance de garantie des salaires) sont dé-
clarées et payées auprès de l’URSSAF
qui les reverse ensuite à Pôle emploi.
non oui
L’AGS n’est due que par les employeurs.
Les dirigeants salariés de sociétés ne
AGS cotisent pas au régime général d’assu-
rance chômage.

 Les contributions de retraite et de prévoyance


Les régimes obligatoires de retraite complémentaire assurent aux salariés un supplément de
retraite par rapport aux prestations de base de la SS.

Ces contributions sont dues par les salariés et par les employeurs.
Avant le 01/01/2019, deux caisses existaient :

- L’Association pour le régime de retraite complémentaire des salariés (ARRCO), qui


collectait les cotisations pour les salariés non-cadres.
- L’Association générale des institutions de retraite des cadres (AGIRC), qui collectait
les cotisations pour les salariés cadres.

Le 01/01/2019, les caisses AGIRC et ARRCO ont fusionné et ont donné naissance à un ré -
gime unifié de retraite complémentaire obligatoire pour les salariés du secteur privé.
Il existe des taux différents, applicables à deux tranches de rémunération différentes :
- La tranche 1, allant de 0 à 1 fois le plafond de la sécurité sociale
- La tranche 2, allant de 1 à 8 fois le plafond de la sécurité sociale

Les cotisations s’effectuent à des taux minimum qui peuvent être relevés contractuelle-
ment par l’entreprise.

Les caisses AGIRC-ARRCO unifiées recouvrent également des cotisations qui permettent de
compenser des charges financières résultant des départs à la retraite des salariés avant 67
ans et de maintenir les droits des personnes qui ont cotisé à la GMP, ancien dispositif qui
permettait aux salariés cadres dont le salaire était inférieur au plafond de la sécurité sociale,
d’obtenir un minimum de 120 points de retraite complémentaire par an : ce sont la contribu-
tion d’équilibre générale (CEG) et la contribution d’équilibre technique (CET).

 Les autres cotisations patronales


L’assurance décès des cadres Les employeurs sont tenus d’assurer leurs
cadres contre le décès.
Elle doit être versée auprès d’une
compagnie d’assurances, d’une institution
de prévoyance ou d’une mutuelle.
La taxe d’apprentissage et contributions associées Elle est due par tous les employeurs (sauf
exonérations).
Elle est versée à un organisme collecteur
agréé.
La participation à la formation professionnelle Cette contribution est due par les em-
ployeurs en fonction de l’effectif salarié.
Elle doit être versée à un organisme
collecteur agréé avant le 1er mars qui suit
l’année à laquelle se rapporte la
participation.
La participation à l’effort de construction Elle est due par les employeurs occupant au
moins 20 salariés.

Ils doivent consacrer 0,45 % de leur masse


salariale brute, par référence au brut de la
SS, à un certain nombre d’investissements à
réaliser l’année suivante.
En principe, les investissements réalisés
prennent la forme d’un versement à un
organisme agréé.

 Les allègements de charges sociales patronales


- Réduction générale des cotisations patronales sur les bas salaires (loi « Fillon »)

Appelée « réduction Fillon », elle consiste à appliquer un coefficient de réduction aux rému-
nérations annuelles brutes inférieures à 1,6 SMIC.

Le montant de la réduction est calculé chaque année civile, pour chaque salarié. Elle se
calcule en 2 étapes :
Calcul du coefficient de réduction (pour 2020)
• Entreprises de moins de 50 salariés :
COEFFICIENT = 0,3205/0,6 x {(1,6 x SMIC ANNUEL/RÉMUNÉRATION ANNUELLE BRUTE) - 1}
• Entreprises de 50 salariés et + :
COEFFICIENT = 0,3245 /0,6 x {(1,6 x SMIC ANNUEL/RÉMUNÉRATION ANNUELLE BRUTE) - 1}
- Le coefficient est arrondi à 4 décimales.

- Dans la pratique, la réduction « Fillon » est calculée chaque mois par anticipation et
donne lieu à une régularisation en cours ou en fin d’année.
- Le nombre d’heures supplémentaires effectuées par le salarié est à prendre en
compte dans le montant du SMIC et dans le montant de la rémunération brute.

Calcul de la réduction
Réduction = Rémunération annuelle brute du salarié x coefficient arrondi
Cette réduction est calculée directement par l’employeur et apparaît dans les bulletins de
salaires en réduction des cotisations patronales.
Elle vient en déduction du montant des cotisations à verser à l’URSSAF.
La réduction générale s’applique sur les cotisations et contributions patronales :
d’assurances maladie, invalidité-décès, vieillesse ;
d’allocations familiales ;
d’accidents du travail ;
de Fnal ;
de solidarité autonomie(CSA) ;
de retraite complémentaire légalement obligatoires (Agirc-Arrco) depuis le 1er janvier 2019 ;
d’assurance chômage (taux à 4,05 %) depuis le 1er octobre 2019.

- Déduction forfaitaire patronale sur HS

Elle s’applique aux employeurs de moins de 20 salariés. Son montant est fixé à 1,50 € par
heure supplémentaire effectuée.

3/ Les composantes du salaire net – non soumises aux cotisations sociales


Salaire net = salaire brut – cotisations sociales salariales + remboursements employeur
 Les remboursements de frais professionnels
Ils correspondent à des frais que le salarié a engagés, non pour convenance personnelle,
mais pour accomplir sa mission dans l’entreprise.

À ce titre, ils sont remboursés par l’employeur.

Remboursement des frais professionnels :


• soit par versement d’une indemnité forfaitaire fixée à l’avance. Les montants forfai-
taires sont fixés par l’URSSAF, le salarié reçoit une indemnité en même temps que son sa-
laire et paie donc les frais sans en demander le remboursement par la suite ;

• soit par remboursement de l’employeur sur présentation des justificatifs.

Il arrive que les remboursements de frais professionnels justifiés excèdent les barèmes for-
faitaires. Dans ce cas, sauf si l’entreprise peut justifier de la totalité du remboursement,
seule la part limitée au forfait est un remboursement de frais. L’éventuel excédent est alors
un avantage en nature soumis à cotisations sociales.
Les frais indemnisables :
• frais de déplacement (transport, hôtel, restaurant), réels ou forfaitaires, dans la li-
mite des plafonds fixés par l’administration,
• forfait de frais de restauration sur le lieu de travail, quand l’organisation du travail y
oblige,

• frais de déménagement,

• frais réels occasionnés par le télétravail, ordinateurs, téléphones et raccordements


Internet en particulier,
frais de certaines professions (donnant lieu à déduction forfaitaire spécifique au niveau des
cotisations ou de l’impôt).

 Les frais de transport domicile – lieu de travail


Deux modalités de prise en charge de ces frais sont prévues.

Prise en charge obligatoire par l’employeur :


Concerne les frais d’abonnement aux transports collectifs ou de services publics de locations
de vélos.

Prise en charge de 50 %, non soumise aux cotisations sociales.


Prise en charge facultative par l’employeur :
Concerne les frais de carburant liés à l’utilisation des salariés de leur véhicule personnel dans
certaines conditions et limites.
Cette prise en charge doit bénéficier à tous les salariés concernés, elle est exonérée de
cotisations sociales.

 Les titres restaurant


Le titre-restaurant permet à l’employeur de prendre en charge la restauration des salariés
pendant la journée de travail, à condition qu’il n’existe pas de moyen de restauration sur le
lieu de travail.

Il est financé par une contribution de l’employeur et par une participation du salarié.
La contribution patronale doit être comprise entre 50 et 60 % de la valeur du titre, dans la
limite de 5,55 € par titre (pour 2020) pour être exonérée de cotisations sociales. Cela signi-
fie qu’il reste à la charge du salarié entre 40 % et 50 % de la valeur du ticket.

Sur le bulletin de salaire :


la part du salarié est prélevée avant le calcul du salaire net à payer,
la part de l’employeur soumise à cotisations apparaît dans le calcul du salaire brut, puis est
retranchée pour le calcul du salaire net à payer.

4/ Le paiement du salaire
Mensualisation :
Le salaire doit être payé chaque mois indépendamment du nombre de jours que comporte
le mois, et ce afin de neutraliser les conséquences de la répartition inégale des jours entre
les 12 mois de l’année.
La rémunération mensuelle est une moyenne calculée sur la base de l’horaire hebdoma-
daire légal ou contractuel de travail. Elle ne dépend pas du nombre de jours travaillés dans
le mois.
Pour un salarié à plein-temps dans une entreprise qui applique la durée légale hebdoma -
daire du travail (35 heures), la rémunération mensuelle est :
35 h x 52 semaines/12 mois = 151,67 heures.
Pour un salarié à temps partiel travaillant 30 heures par semaine, elle est de :
30 h x 52 semaines/12 mois = 130 heures.
Modes de paiement :
Le salaire doit être payé en espèces, par chèque ou par virement à un compte bancaire. Au-
delà d’un montant net de 1 500 €, le paiement par chèque ou par virement est obligatoire.
Date et lieu de paiement :
Sauf paiement par virement, le salaire doit être versé un jour ouvrable. La
paie s’effectue sur les lieux de travail et pendant les heures de travail.

Les acomptes :
Ils sont obligatoirement versés aux salariés mensualisés qui le demandent.
L’acompte est retranché sur le BS après les cotisations sociales.
Paiement aux tiers :
Compte tenu de son caractère alimentaire, la rémunération d’un salarié ne peut jamais
être saisie en totalité.

Saisie sur salaire :


Lorsque l’employeur reçoit un « avis de tiers détenteur du Trésor public » pour le règle-
ment de dettes fiscales ou une demande de « saisie sur rémunérations » d’un créancier pri-
vé, il doit appliquer le barème des saisies.

Réévalué par décret chaque 1er janvier, ce dernier tient compte des charges de famille et
du salaire net, après déduction des cotisations sociales.

Paiement direct de pension alimentaire :


L’employeur doit saisir chaque mois la totalité du salaire, à condition toutefois de laisser le
minimum vital (RSA).

Qui sont les tiers ? :


Selon les créanciers, l’employeur verse la somme saisie au comptable du Trésor public, au
bénéficiaire de la pension alimentaire, ou au greffe du tribunal d’instance.
L’employeur qui n’effectuerait pas la saisie encourrait une amende civile et devrait acquitter
des dommages et intérêts.

5/ Le salaire imposable

Sur le bulletin de paie figure le salaire imposable. Celui-ci sert de base de calcul à la décla-
ration d’impôt sur le revenu.

Salaire imposable = salaire net (hors remboursements professionnels) + CSG non dé-
ductible (2,40 %) + CRDS non déductible (0,50 %) + mutuelle (part patronale) + avan-
tages en nature.

6/ La comptabilisation de la paie
 Les principaux comptes pour la comptabilisation de la paie

Comptes de dettes Comptes de charges


421000 Personnel – rémunérations dues 6331 Versement transport
425000 Personnel – avances et acomptes 6332 Aide au logement
427000 Personnel – oppositions 6411 Salaires, appointements
431000 URSSAF 6412 Congés payés
437XXX AGIRC-ARRCO* 6413 Primes et gratifications
437XXX Prévoyance et Mutuelle* 6414 Indemnités et avantages divers
442100 Prélèvement à la source (1) 6451 Cotisations à l’URSSAF
* sous-comptes du compte 437 6452 Cotisations aux mutuelles
Autres organismes sociaux – voir 6453 Cotisations aux caisses de retraite
selon le plan des comptes de l’en- 6454 Cotisations à Pôle Emploi
treprise
(1) Depuis le 01/01/2019, le prélèvement à la source a été mis en place. Il est calculé en
appliquant un taux concernant chaque salarié, communiqué par l’administration fis-
cale, à la rémunération fiscale. Il est prélevé directement sur le bulletin de salaire.

C’est dans le journal de paie (ou éventuellement des OD) que sont passées les écritures de
paie.

 Les différentes étapes de comptabilisation du bulletin de paie

➢ Étape 1 : Comptabilisation des acomptes (le cas échéant)


Courant du mois : Débit Crédit
425000 Personnel – avances et acomptes X
512000 Banque X

➢ Étape 2 : comptabilisation de la rémunération brute et des charges salariales


Fin du mois : Débit Crédit
6411 Salaires et appointements BRUT
431 URSSAF (et pôle emploi) PART SALARIALE
437 Autres caisses PART SALARIALE
4421 Prélèvement à la source PAS
425 Acomptes ACOMPTE
421 Personnel rémunérations dues NET

➢ Étape 3 : comptabilisation des charges patronales


Fin du mois : Débit Crédit
6451 URSSAF PART PATRONALE
6453 Caisses de retraite PART PATRONALE
6454 Pôle emploi PART PATRONALE
6458 Autres organismes sociaux PART PATRONALE
431 URSSAF (et pôle emploi) PART PATRONALE
437 AGIRC-ARRCO PART PATRONALE
437 AUTRES CAISSES PART PATRONALE

➢ Étape 5 : paiement des salaires


Fin du mois : Débit Crédit
421 Personnel rémunérations dues X
512 Banque X

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