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contrôle de GESTION
Michel Gervais
SLAOUI AMINE
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1.) Les adaptations à apporter à la comptabilité générale pour devenir outil de contrôle
de gestion ............................................................................................................................ 8
Chapitre 2 : le calcul des coûts complets par produit selon les méthodes « classiques »..... 12
Chapitre 3 : traitement comptable des rebuts et déchets, des coûts joints et des coûts
communs ............................................................................................................................... 19
Chapitre 7 : les coûts à base d’activités « ABC » « activity based costing » ....................... 37
Chapitre 8 : les autres modes de calcul de coûts pour orienter la création de la valeur ....... 42
Chapitre 9 : retour sur les conditions d’une imputation permettant un calcul fiable ............ 46
2.) L’effet possible de la démarche empirique sur la connaissance des coûts ............ 48
Chapitre 11 : le pilotage valeur-coût dans l’optique : création de valeur pour le client ....... 54
2.1 Le travail préparatoire à la prévision : passer des frais de distribution par nature aux
frais de distribution par nature aux frais de distribution par fonction :............................. 71
3. La mise en œuvre de la décision d’investir dans le cadre d’une gestion budgétaire ..... 76
1. Elaboration d’un budget des approvisionnements récurant à une gestion des stocks
classiques .............................................................................................................................. 81
5. Impact sur le contrôle de gestion d’un système de gestion à stock nul ......................... 85
1.4 Recommander les possibilités pour lesquelles elles économies de coût paraissent
supérieures aux inconvénients .......................................................................................... 87
3. L’externalisation............................................................................................................ 89
1.2 Le coût véritable standard plus une contribution budgétée à l’absorption des frais
fixes du centre fournisseur .............................................................................................. 100
4. Les déterminants réels d’une politique de prix de cession interne .............................. 103
4.1.3) l’effet d’un autre facteur contextuel : la rémunération du dirigeant ..................... 104
1. L’influence d’un système budgétaire sur la motivation et le degré de satisfaction .... 105
Partie III : la maîtrise de l’action par les tableaux de bord ................................................. 115
Avec :
Pi= les quantités des produits fabriqués et vendus
pi= les unitaires des produits fabriqués et vendus
Fj= les facteurs de production
fj= les prix des facteurs de production
R= le résultat avant impôt
Δ= la variation
L’intérêt de la méthode pour le contrôle de gestion :
- Elle fournit une meilleure compréhension des finalités de l’entreprise
- Une meilleure appréhension de l’environnement
- Un éclairage nouveau sur les relations de l’entreprise avec les partenaires
Prendre des charges supplétives : c’est la consommation des biens et services auxquelles
la comptabilité ne reconnait pas le statut de ces dépenses pour des raisons juridiques et
fiscales.
La rémunération de l’exploitant
La rémunération des capitaux propres « dividendes ».
1.2) Le mode d’allocation des charges aux coûts des produits ou des
commandes
On doit distinguer entre deux types de charges :
Charges directes : Ces charges sont affectées directement au coût d’un produit ou
d’un service car la consommation de ces charges pour chaque type de produit ou service
est connue.
Par exemple, pour l’achat de matières premières, on connaît le prix d’achat qui
correspond au coût d’achat.
Charges indirectes : Ce sont des charges qui ne peuvent être incorporées dans les
coûts qu’à la suite de calculs intermédiaires en raison de l’impossibilité de les inscrire
directement dans les coûts. Elles feront donc l’objet d’un traitement préalable dans un
tableau de répartition avant d’être imputées à un coût.
Les charges indirectes sont communes à plusieurs produits, ou activités de l’entreprise.
Les centres seront dits principaux : « lorsque l’essentiel de leurs œuvres est imputé aux
coûts des produit ou des commandes, quelques œuvres pouvant être cédées à d’autres
centres ». exemple le centre opérationnel « montage » sera considéré comme un centre
principal car tous les frais de montage peuvent être imputés directement aux coûts des
produits.
Ils seront auxiliaires «lorsque l’essentiel de leurs œuvres est cédé à d’autres centres,
quelques œuvres pouvant être imputées aux coûts des produits ou des commandes ». par
exemple, il en sera ainsi pour centre opérationnel « gestion des bâtiments » dont les
charges ne peuvent être transférées à tous les centres occupant des surfaces.
Le plan comptable ne reprend pas cette subdivision pour les centres de structures. On peut
considérer cependant qu’il l’admet implicitement.
Ainsi, lorsqu’il recommande d’imputer directement les frais d’administration générale (ceux
qui correspondent aux charges du siège) et les frais financiers aux comptes de coûts de revient
des produits, à raison du coût de production de ces produits, il fait des centres
« administration générale » et «financement » des centres de structure principaux. Inversement,
lorsqu’il conseille, à défaut de mieux, de transférer :
Les frais des centres de gestion du personnel à tous les centres utilisant du personnel, à
raison des rémunérations
Les frais des centres de gestion du matériel à tous les centres utilisateurs de matériels, à
raison de la valeur des matériels des centres, il fait des centres « gestion du personnel »
et « gestion du matériel » des centres de structure auxiliaires .
centres auxiliaires et des centres principaux concernés (si les produits nécessitent des
frais de conception, de logistique, de lancement des séries, de gestion de la qualité…
différents selon le type client, et sans grand rapport avec la proportion globale ou
moyenne utilisée pour effectuer la cascade d’imputation), des biais apparaîtront.
C’est une technique qui permet d’assurer le contrôle des coûts et des résultats, pour mettre en
cause les sous activités ou suractivités lors de la production afin d’appliquer les actions
correctives qui permettent d’améliorer le coût.
Elle est employée dans la méthode des centres d’analyse, elle exige à définir un coefficient
d’imputation rationnelle propre à chaque département.
Le calcul s’effectue en dissociant les charges fixes des charges variables, en appliquant aux
charges fixes un coefficient spécifique
𝑙 ′ 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒
𝑙𝑒 𝑟𝑎𝑝𝑝𝑜𝑟𝑡 𝑒𝑠𝑡 𝑐𝑜𝑚𝑚𝑒 𝑠𝑢𝑖𝑡: = 𝑐𝑜𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑 ′ 𝑖𝑚𝑝𝑢𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
𝑙 ′ 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡é 𝑛𝑜𝑟𝑚𝑎𝑙𝑒
Si les produits résiduels sont retraités ou éliminés, ils génèrent des coûts supplémentaires qui
s’ajoutent au coût de la production de la période.
Lorsqu’ils sont réintroduits dans le processus de production comme matière première, il faut
retrancher du coût de production de la période la valeur matière de ces déchets ou rebut pour
obtenir les charges à imputer au produit principal ou à la pièce bonne.
∑ 𝑑𝑒𝑠 𝑚𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑐𝑜û𝑡 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒 − 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑥𝑒𝑠 = 𝑅é𝑠𝑢𝑡𝑎𝑡 𝑎𝑛𝑎𝑙𝑦𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙
pas de charges de structure, les marges des autres articles peuvent être insuffisantes
pour absorber la totalité des charges fixes restantes.
Ses limites :
Lorsque les produits incorporent des niveaux différents de charges fixes spécifiques
dans leur coût de revient, il est hasardeux d’apprécier leur rentabilité en ne tenant
compte que du direct cost simple, et donc d’adopter comme critère d’appréciation
la marge sur coût variable.
L’emploi exclusif de la méthode des coûts variables suppose de renoncer à identifier
la trace de la totalité des coûts dans l’organisation.
La séparation en charges fixes et en charges variables n’est pas simple à opérer. Elle
n’est vraie que sur une période donnée et demande une bonne connaissance du
comportement des charges. Elle suppose qu’il y ait une parfaite indépendance entre
la décision qui porte sur l’installation d’une capacité de production et celle qui porte
son utilisation.
Le volume n’est pas la seule la source de variabilité. Des charges, fixes par rapport
au volume de production, peuvent fluctuer par rapport à des critères tels que la
diversité ou la complexité des produits.
Le seuil de rentabilité est une procédure qui se fonde également sur la distinction charges fixes-
variables, mais qui est plus orientée vers la prise de décision
Le point mort est le volume ou la valeur des ventes à partir duquel une activité est rentable, la
totalité des coûts étant couvertes par le produit des ventes obtenues.
Au point mort, le résultat est nul ; il y a bénéfice pour un chiffre d’affaires supérieur et perte
pour un chiffre d’affaire inférieur.
Les hypothèses de raisonnement sont :
Le raisonnement est limité à la courte période, ce qui implique la fixité de certains
éléments (capacité de production, le prix des produits, le prix des facteurs de
production…)
Les problèmes de trésorerie sont négligés, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de décalage dans
le temps entre : (le moment où une charge est engagée et celui où elle est payée, le
moment où une vente est réalisée et celui où elle est effectivement encaissée)
Tout ce qui est produit est vendu, autrement dit les variations stocks n’intervient pas
dans le raisonnement. En abscisses, on peut donc porter indifféremment les quantités
produites ou les quantités vendues.
Le seuil de rentabilité se calcule comme suit :
𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑥𝑒𝑠
𝑆𝑒𝑢𝑖𝑙 𝑑𝑒 𝑅𝑒𝑛𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑡é =
𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑐𝑜û𝑡𝑠 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠
𝑚𝑎𝑟𝑔𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑐𝑜û𝑡 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒
Avec : 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑𝑒 𝑚𝑎𝑟𝑔𝑒 = 𝑐ℎ𝑖𝑓𝑓𝑟𝑒 𝑑′𝑎𝑓𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒𝑠
« lorsque la structure de l’entreprise est telle que les coûts des centres d’analyse qui
peuvent être imputés, sans ambiguïté, aux coûts recherchés sont importants par rapport
aux autres »
Quand « l’entreprise cherche à modifier sa gamme de produits, sans pour cela modifier
sa structure de bas, face à un marché qui lui impose des restrictions dans certains
secteurs et lui permet des développements importants dans d’autres. Le calcul des coûts
directs et des marges qui en résultent permet de mesurer l’apport fait par les différents
secteurs à la couverture des charges et des coûts communes ».
1.1) Définition
Les coûts standards sont des coûts prédéterminés à caractère normatif permettant d’évaluer les
performances au sein de l’entreprise, pour une période donnée.
Son but est de mesurer la performance d’un responsable en mesurant son aptitude à réaliser son
standard qu'on lui a fixé à condition qu’il soit raisonnable, cette optique se détermine comme
suit : coût réel-coût standard.
Elle a pour but aussi d’apprécier l’effort du responsable, dans cette optique il est déterminé en
fonction du pourcentage afin d’exprimer le degré de la réalisation. Dernièrement, la maîtrise de
l’action en tenant compte du contexte réel.
Le choix du coût standard est classé selon cinq natures :
Le coût historique : il correspond au coût supporté par l’entreprise lors de la dernière
période écoulée ou à ce même coût actualisé. Comme rien ne garantit que, par passé, la
gestion de l’entreprise était performante, il peut incorporer le coût d’inefficience. Il peut
aussi affecté par des événements exceptionnels.
Le coût standard établi à partir d’un tarif concurrentiel : il tient compte des
conditions de marché, mais il ne fixe pas toujours le niveau d’efficience technique à
obtenir et ne précise pas davantage les normes de production et/ou de distribution sur
lesquelles il repose
1.2) les écarts sur coût d’un centre de travail (ou écarts sur charges indirectes)
Les charges indirectes se composent des charges fixes et des charges variables. Dans le système
des standards, elles sont ramenées à un niveau d’activité normal permettant de définir « taux
standard de charges indirectes », et ce taux sert à la détermination des coûts aussi longtemps
que les niveaux d’activité et les relations entre les centres ne se sont pas sensiblement modifiées.
Une telle procédure simplifie le travail puisqu’elle évite de refaire continuellement les
opérations de répartition et de sous-répartition, mais les écarts sur coûts qui en résultent peuvent
provenir de différences :
entre la capacité normale et la capacité effectivement utilisée.
entre les prix standards et les prix effectifs des inputs.
entre les quantités standards et les quantités effectivement utilisées des inputs.
𝐸𝑐𝑎𝑟𝑡 𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑟𝑒𝑐𝑡𝑒𝑠
= 𝑙 ′ é𝑐𝑎𝑟𝑡𝑠𝑢𝑟 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑥𝑒𝑠 + 𝑙 ′ é𝑐𝑎𝑟𝑡𝑠𝑢𝑟 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒𝑠 𝑣𝑎𝑟𝑖𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠
+ 𝑙 ′ é𝑐𝑎𝑟𝑡𝑠𝑢𝑟 𝑟𝑒𝑛𝑑𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 + 𝑙 ′ é𝑐𝑎𝑟𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑝𝑎𝑐𝑖𝑡é
Fe : les charges fixes effectivement supportés
he : les heures effectives correspondant à la production obtenue
ve : le taux effectif de charges variables (= charges variables effectives par heures
machine)
hs : les heures standards correspondant à la production obtenue
hn : les heures machine correspondant à la capacité normale de production
vn : le taux standard de charges variables (= charges variables standards/hn)
fn : le taux standard de charges fixes (= charges fixes standards/hn)
L’écart sur budget pour les charges fixes :
Il est égal à : (ℎ𝑒. 𝑣𝑒 + 𝐹𝑒) − (ℎ𝑒. 𝑣𝑒 + 𝑓𝑛. ℎ𝑛) = 𝐹𝑒 − 𝑓𝑛. ℎ𝑛
l’écart sur budget pour les charges variables :
il est égal à : ℎ𝑒(𝑣𝑒 − 𝑣𝑛) = (ℎ𝑒. 𝑣𝑒 + 𝑓𝑛. ℎ𝑛) − (ℎ𝑒. 𝑣𝑛 + 𝑓𝑛. ℎ𝑛)
écart sur rendement :
il permet de savoir si la productivité a été meilleure ou moins bonne que prévue. C’est la
différence entre les heures effectives et les heures standards correspondant à la production
effective, pondérée par le taux standards des charges variables :
(he-hs)vn=[ℎ𝑒. 𝑣𝑛 + 𝑓𝑛. ℎ𝑛] − [ℎ𝑠. 𝑣𝑛 + 𝑓𝑛. ℎ𝑛]
écart sur capacité:
Il mesure la différence due à la sur ou sous-activité par rapport au niveau d’activité normale.
(ℎ𝑛 − ℎ𝑠)𝑓𝑛 = (ℎ𝑠. 𝑣𝑛 + 𝑓𝑛. ℎ𝑛) − (ℎ𝑠. 𝑣𝑛 + 𝑓𝑛. ℎ𝑠)
activités que s’il existe des moyens d »information permettant d’identifier de manière orécise
les consommations des différentes activités et si certaines ressources ne sont pas trop communes
à plusieurs activités.
La phase suivante consiste à rechercher, pour chaque activité, le facteur explicatif essentiel (la
cause) de sa variation de consommation de ressources. Appelé l’inducteur. Servira de moyen
de mesure physique de l’activité et de base d’allocations des coûts de l’activité aux produits.
Les inducteurs possibles peuvent correspondre aux unités d’œuvre de la comptabilité analytique
traditionnelle, c’est-à-dire à des causes dues au volume de fabrication ou à l’intrant le plus
corrélé avec le volume de fabrication, mais s’y ajoutent des inducteurs nouveaux liés à
l’organisation, à la complexité des processus de production et à la diversité des produits réalisés.
L’inducteur peut aussi être le déclencheur de l’activité, c’est-à-dire l’élément qui provoque
l’activité.
La phase trois consiste à simplifier l’outil. Généralement, il apparaît que plusieurs activités
élémentaires ont le même facteur explicatif de consommation des ressources. Ces activités
peuvent être réunies dans des centres de regroupement. Une telle pratique n’entraîne pas de
perte de fiabilité, si l’homogénéité du centre subsiste.
Elle incite à choisir des inducteurs, certes explicatifs de la consommation de ressources, mais
ayant également un pouvoir de compactage élevé. Elle tend toutefois à agréger des activités
appartenant à des processus et à des centres de responsabilité différents, ce qui risque de rendre
l’information produite inutilisable pour la gestion des activités.
Une autre façon de simplifier est de rechercher les liens qui existent entre les activités pour
fournir une contribution spécifique à un besoin des clients ou à un objectif stratégique, puis de
faire les regroupements selon ce concept. Un processus est un ensemble d’activités, reliées par
des flux d’information ou de matières significatifs et qui se combinent pour fournir un produit
matériel ou immatériel satisfaisant un client interne ou externe.
Le regroupement par processus autorise également une meilleure gestion des coûts, mais il
risque d’assembler des activités hétérogènes au plan comptable.
La quatrième phase consiste à déterminer via les nomenclatures de produits et de leurs gammes
opératoires les différents sous-ensembles ou produits intermédiaires qui composent chaque
produit et à cerner tous les assemblages particuliers qui sont réalisés. Les coûts des différents
sous-ensembles sont alors calculés.
A chaque stade, le coût d’un sous-ensemble comprend des charges directes et des doses de
charges de façon à faire apparaître la cause des consommations de ressources.
2.1) intérêt
La technique des coûts par activité est un retour aux sources de l’inspiration comptable :
elle et l’accent sur la nécessité de se calquer sur le processus réel de fabrication-vente
et d’adopter un mode d’évaluation qui autorise le suivi des coûts à la trace. Elle insiste
sur la nécessité de suivre la circulation de la ressource au travers des différentes activités
et des objets de coûts de la firme
La notion de répartition des charges est abandonnée. Elle est remplacée par l’affectation
des ressources consommées à des activités et une utilisation variable des activités par
les produits.
Dans la phase initiale de découpage en activités fines, la démarche ABC peut constituer
une bonne radioscopie du fonctionnement détaillé de l’entreprise
Au plan stratégique, le système permet de mesurer l’incidence sur les activités de
l’entreprise de telle décision relative à un produit. A partir de la structure du coût de
revient, il est possible de remonter aux activités élémentaires et d’évaluer les
répercussions sur les différents centres de responsabilité. La connaissance des liens entre
chaque composante de l’organisation accrue.
Cette méthode permet de calculer facilement des coûts de processus, ce dernier met
l’accent sur la nécessaire interdépendance qui doit exister entre les fonctions de
l’entreprise. Il focalise l’attention sur le fait que la performance ne dépend pas seulement
du coût de chaque département, mais tout autant du coût dû aux interactions entre les
unités.
Lorsque l’environnement devient turbulent il convient d’être flexible au maximum.
L’emploi des coûts par activités autorise un usage modéré des refacturation internes.
Avec la notion d’activité, l’influence des prestations fournies par un centre fournisseur,
sur le fonctionnement et le coût de centre client, est immédiatement lisible.
La suppression de la distinction : centre auxiliaire/centre principal évite la répartition
secondaire des charges indirectes, souvent source d’arbitraire et d’approximation dans
le calcul.
2.2) problèmes
Connaître le volume des différents inducteurs suppose de disposer de données
physiques, ce qui demande de mettre en place des systèmes de comptage dans des
activités qui n’ont pas forcément l’habitude de faire l’objet de mesure. Pour plusieurs
d’entre elles ces systèmes existent, mais le couplage au système comptable est
quelquefois à créer.
Répartir le temps de travail d’une personne entre les différentes activités qu’elle réalise
n’est toujours aisé, surtout s’il s’agit de tâches administratives. Il est tentant d’en déduire
que cette répartition a toujours un caractère arbitraire.
La mise en œuvre d’un système de coûts par activités coute cher. Il faut sonder le
personnel, dépouiller des masses de documents, tester de nombreuses hypothèses etc.
L’appropriation de l’outil par les acteurs dépend en grande partie des marges de
manœuvre nouvelles qu’il va leur procurer. Le jeu de pouvoirs qui se noue au moment
de l’implantation ne peut jamais être ignoré.
Un trop grand nombre d’activités risque de rendre le modèle peu compréhensible par
les utilisateurs. Il entraîne aussi des mesures à effectuer plus nombreuses, des risques
de mauvaises saisies de l’information primaire et donc pas forcément une évaluation
plus précise.
Pour les produits ayant les charges indirectes importantes, plutôt que d’élaborer un
calcul compliqué cherchant à prendre en compte la variété, il est possible de réorganiser
les sites de fabrication en les spécialisant de manière à rendre directs des éléments qui
étaient auparavant indirects. Sur chaque site, un système de calcul simple pourra alors
être mis en place.
1.1) Description
La méthode des unités de valeur ajoutée détermine un coût par vente. En effet, pour J.Fiévez et
Ali, tout acte de vente a un coût total qui est la somme de deux éléments distincts et
indépendants : le coût du produit vendu et le coût imputable au client.
𝑐𝑜û𝑡 𝑑′ 𝑢𝑛𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 = 𝑐𝑜û𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡𝑠 + 𝑐𝑜û𝑡 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡
Le coût d’un produit est la somme du coût des achats incorporés et du coût de la valeur ajoutée
par l’entreprise. Ce dernier correspond aux dépenses engagées par les différentes fonctions de
la firme, pour le produit sur la durée de son cycle de vie, les charges générées sur plusieurs étant
amorties sur la quantité de produits qui sera réalisée.
𝑐𝑜û𝑡 𝑑′ 𝑢𝑛 𝑝𝑟𝑜𝑑𝑢𝑖𝑡 = 𝑐𝑜û𝑡 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑐ℎ𝑎𝑡𝑠 𝑖𝑛𝑐𝑜𝑟𝑝𝑜𝑟é𝑠 + 𝑐𝑜û𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡é𝑒
Le coût client est celui de tout ce que l’entreprise a dû pour obtenir une vente et l’exécuter. Il
se compose de dépenses spécifiques-clients et du coût de la valeur ajoutée par l’entreprise au
client. Le coût de la valeur ajoutée au client comprend des doses de coût commercial, de coût
administratif et de coût de logistique
𝑐𝑜û𝑡 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 = 𝑑é𝑝𝑒𝑛𝑠𝑒𝑠 𝑠𝑝é𝑐𝑖𝑓𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑐𝑙𝑖𝑒𝑛𝑡 + 𝑐𝑜û𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑗𝑜𝑢𝑡é𝑒
Au cours d’une première étape, cette technique détermine la consommation de ressources de
chaque poste de travail dans les conditions habituelles d’exploitation.
Les différences modes d’utilisation d’un poste forment ce que J.Fiévez et Ali appellent des
postes de l’UVA. Un poste UVA est en effet « un poste de travail fonctionnant dans des
conditions technico-économiques bien déterminées ».
L’analyse tente ensuite de rattacher directement la quasi-totalité des ressources consommées
aux différents postes UVA. Ce rattachement est facilité en distinguant des frais de
consommables, d’outillage et de maintenance, des charges dues au personnel, des charges
tenant à l’usure et à l’obsolescence réelles du matériel, des charges liées à la valeur du matériel
et des charges liées à la surface occupée par le poste UVA.
Dans un deuxième temps, le coût de chaque poste UVA et des différents processus est exprimée
en unité de valeur ajoutée (en UVA).
Les principaux processus de l’entreprise sont listés. «un processus est une suite d’opérations
effectuées dans un but clairement identifié, en un temps donné, sur des postes de travail
fonctionnant dans des conditions technico-économiques déterminées », c’est-à-dire sur des
postes UVA.
Puis l’unité de valeur ajoutée est déterminée.
Dans un troisième temps, le coût des ventes peut être calculé.
Mensuellement, le coût de l’UVA est établi. Il est déterminé à partir de l’ensemble des charges
de la comptabilité générale de la période.
Si ces montants des charges de la comptabilité générale, A le montant des achats incorporés
aux produits, D le montant des dépenses spécifiques-clients et P la production de la valeur
ajoutée de la période, on a :
[𝐶 − (𝐴 + 𝐷)]
𝑐𝑜û𝑡 𝑑𝑒 𝑙 ′ 𝑈𝑉𝐴 =
𝑃
Les ressources consommées sont directement rattachés aux postes de travail. Si l’analyse est
fine la plupart des charges sont ainsi rendues directes. Les charges non affectées à des postes
de travail n’interviennent que lors le calcul du coût de l’UVA. La distinction charges directes
et indirectes perd donc sa pertinence.
La méthode UVA se fonde sur l’hypothèse que les rapports de coût entre les différents postes
de travail restent constants.
Alors que l’implantation de la méthode nécessite des moyens importants, son utilisation
demande peu de ressources. La lourdeur de la mise en place est toutefois à nuancer. Assez
souvent, il ne s’agit pas d’ajouter un module de comptabilité analytique à une gestion de
production préexistante, mais de construire par le même projet le module de gestion de
production et celui de calcul des coûts.
En définitive, l’approche est surtout pertinente pour des entreprises de taille moyenne qui
opèrent sur des marchés matures et qui cherchent à rationaliser leurs méthodes de travail dans
le but d’améliorer leur rentabilité. L’outil est également adapté à des contextes fortement
inflationnistes, puisqu’il fait abstraction des unités monétaires.
2.1) l’écobilan
L’outil est proposé par E et R.Labouze. il correspond à un bilan quantitatif de l’impact d’un
produit, d’un emballage ou d’un site industriel sur l’environnement. Il est établi en termes :
D’utilisation des ressources naturelles
De pollution des grands milieux physiques
De production des déchets et de résidus
De nuisances qualitatives
Il s’agit de quantifier les flux de matières et d’énergie qui entrent à chaque stade du processus
de production et de regarder comment ceux-ci sont restitués en produits consommables,
pollutions et nuisances au stade final. L’écobilan a une structure de balance équilibrée : le total
des entrants doit être rigoureusement égal au total des sortants. Il permet d’apprécier le degré
Fiche de lecture Page 44
Titre 2 : l’approche par comptabilité de gestion et la gestion de la qualité
de nuisances du produit étudié. Ces nuisances peuvent ensuite être valorisées, et le ratio : [valeur
ajoutée créée/nuisances des produits] pour constituer un indicateur de valeur écologique.
∑ 𝐷𝑗 = ∑ 𝜋𝑗 𝑃𝑗
𝑗=1 𝑗=1
Pour que l’imputation soit correcte, il faut respecter l’équiproportionnalité des consommations
de ressources, c’est-à-dire s’assurer que l’activité est homogène. Autrement dit, chaque fois que
l’activité est déclenchée, les tâches élémentaires qui la composent doivent être toutes effectuées
et celles-ci doivent être toujours employées dans la même proportion, quelques soit les travaux
réalisés.
𝑃𝑗 = ∑ 𝑉𝑖𝑗
𝑖=1
par le volume des inducteurs des autres activités, l’utilisation d’une fonction
additive devient contestable. La spécification peut prendre la forme proposée W.A.
Longbrake :
𝐽 𝐽
∑ 𝐷𝑗 = 𝑏 ∏ 𝑃𝜋𝑗
𝑗=1 𝑗=1
Quand une comptabilité par activité est mise en œuvre, on part généralement d’un modèle mal
spécifié. La partie du système jugée la plus mauvaise est modifiée et l’analyse s’arrête lorsqu’il
semble que le nouveau système appréhende à peu près correctement la réalité. S. Datar et M.
Gupta montrent cependant que cette pratique n’améliore pas forcément la connaissance des
coûts.
Le recours à nouveau système utilisant de meilleurs inducteurs et un plus grand nombre
d’activités repose sur l’hypothèse implicite que ces améliorations permettront un calcul plus
fiable. Or, leur étude révèle qu’il n’en est rien. Les phénomènes de la compensation des erreurs
et le fait que l’erreur d’imputation soit inconnue peuvent amener un résultat inverse.
1.1) La qualité d’un produit/service comme l’aptitude à satisfaire les besoins des
clients
La qualité d’un produis n’existe pas en soi, mais seulement par rapport aux attentes des
clients. Le problème n’est pas de faire ce qu’il y a de plus beau de plus solide ou techniquement
élaboré, mais juste de satisfaire un besoin.
1.2) La qualité d’un produit/service comme le résultat d’un bon processus de travail
La qualité est le fait d’une chaîne de clients-fournisseurs. Pour que la performance soit
satisfaisante, il faut donc que l’ensemble soit bien conçu et que chacun s’efforce de satisfaire
les attentes des bénéficiaires de son action. La chaîne peut aussi être étendu aux fournisseurs de
l’entreprise et au circuit de distribution utilisé pour toucher le consommateur final.
Clients Entreprise
1- Qualité attendue 2- Qualité voulue
Mesure de la Mesure de la
Satisfaction des clients Performance de l’entreprise
3- Qualité réalisée
4- Qualité perçue
Les coûts de défaillance ou de mal façons, ils se composent des coûts d’anomalies
internes (ce sont des défauts détectés avant que le produit ne soit livré au client) et des
coûts d’anomalies externes (ce sont les coûts que l’entreprise supporte pour des défauts
mise à jour après la livraison).
Les coûts de non qualité indirects :
On distingue trois grandes catégories :
Les supportés par le client suite à la livraison d’un produit défectueux
Les coûts dus à l’insatisfaction du client concernant un produit particulier
Les coûts dus à la perte de renom
La rotation du personnel
Puis il considère que leur coût se traduit par, des consommations de matières ou de services,
des sursalaires, des surtemps, dus aux activités supplémentaires, une non production, une non
création de potentiel.
La valeur ne peut être analysée sans une comparaison directe avec la concurrence. Pour obtenir
un avantage concurrentiel, il faut lancer dans le marché un produit ayant des caractéristiques
supérieur à celui des concurrents.
L’approfondissement de la valeur client
Quand l’offre est dotée de caractéristiques supplémentaires, l’accroissement de valeur pour le
client ne manifeste pas au moment de l’achat. La valeur ajoutée n’est perçue qu’ultérieurement,
lorsque le client entre en interaction avec ses propres partenaires
Le problème est donc d’identifier les occasions du client de créer de la valeur avec ses propres
interlocuteurs et d’aider concrètement à la créer, de manière à le convaincre d’acheter les
produits de l’entreprise plutôt que ceux des concurrents.
La valeur client s’écrit comme suit :
VC = CS − C1 − C2 − C3 − C4 − R
Avec :
CS : la contribution à la satisfaction du client
C1 : le prix d’achat
C2 : le coût de transmission
C3 : le coût d’installation et de la mise en route
C4 : le coût d’utilisation de l’offre
R : le risque de défaillance ultérieure de fournisseur
1.2.1) Principes
L’idée de base est que la performance ne peut être atteinte qu’à travers la maîtrise des activités
et de leur combinaison en processus. Derrière un objectif, qu’il soit opérationnel ou stratégique,
se trouve toujours un processus qui cherche à le réaliser. Le processus constitue alors un trait
d’union entre l’objectif et la stratégie.
Dans une optique traditionnelle du contrôle de gestion, le choix de combinaison des activités
est supposé résolu, et la préoccupation principale est de s’assurer que les ressources sont
allouées et contrôlées de manière optimale.
Les coûts incorporés : l’analyse prend en compte les dépenses qui ont en rapport direct
avec le droit de conception du produit
Les stratégies d’amélioration : il est obligatoire de préciser la stratégie d’amélioration,
une valeur grande peut être obtenue en enrichissant les services rendus à coût constant,
pour réduire le coût pour les services constants.
La recherche de la bonne relation entre les services rendus : il s’agit tout d’abord de
supprimer les éléments correspondants à une fonction inutile, l’analyse consiste à faire
des efforts de conception sur les pièces ou les parties produit qui coûtent le plus cher
La valeur de l’entreprise est basée aujourd’hui sur les appréciations des investisseurs sur les
marchés financiers, la valeur se réduit donc à la manière dont les actionnaires le perçoivent, les
mesures de création de valeur et les mécanismes indicatifs chercheront en conséquence à
épouser ce référentiel.
En effet, la valeur ne sera créée que si l’intérêt les intérêts des autres partenaires est pris en
compte.
1.2. L’EVA
L'EVA est alors définie comme un profit économique généralisé, c'est à dire, non pas le résultat
net comptable traditionnel, mais le surplus obtenu après rémunération de tous les apporteurs de
fonds, dettes et capitaux propres. L'EVA est donc égale à la différence entre le résultat
opérationnel après impôts (et la rémunération de la totalité des capitaux investis au coût moyen
pondéré du capital (pour tenir compte de la structure de financement de l'entreprise). Il y a donc
création de valeur non pas lorsque l'entreprise s'est révélée simplement profitable, mais lorsque
son résultat est suffisamment abondant pour couvrir la rémunération des fonds propres évaluée
au coût du capital.
𝐸𝑉𝐴 = 𝑅𝑒 − 𝑘𝐶𝐼
Re c’est le résultat d’exploitation avant frais financiers et après impôts et CI le montant des
capitaux investis.
𝐸𝑉𝐴 𝑅𝐸
= − 𝐶𝐼
𝑘 𝑘
En effet
1−(1+𝑘)−𝑛
RE (1+k)-1+RE (1+k)-2+…+RE (1+k)-n = 𝑅𝐸 𝑘
Le cout moyen pondéré du capital est le cout global moyen des sources de financement futur
de l’entreprise. Il s’obtient en faisant :
K= rcp[CP/(CP+D)+rd[D/(CP+D)]
Avec CP le montant des capitaux propres, D celui des dettes financières, Rcp le cout des
capitaux propres et rd le cout des dettes.
Le premier avantage de l'EVA réside dans sa simplicité conceptuelle. En effet, il est facile de
comprendre et d'appliquer le concept de l'EVA43(*). Si on dispose des données financières
adéquates on peut reconnaître parmi les facteurs qu'on contrôle ceux qui augmentent la valeur
économique de l'entreprise ou la diminuent. On en déduit que c'est là l'un des avantages de
l'EVA sur les méthodes de la valeur actualisée nette (discounte cash-flow).
L'EVA n'est pas seulement un outil de mesure de la performance de l'entreprise, c'est aussi un
moyen de motivation des dirigeants et facilite les activités économiques à tous les niveaux de
l'entreprise. En effet, l'EVA constitue un outil de gestion financière décentralisé car elle permet
à tous les niveaux de l'entreprise de mesurer la performance d'une unité en lui appliquant un
taux de rentabilité exigé individuel.
Mais L'EVA ne peut pas être un moyen de contrôle pour des divisions de taille différentes.
L'EVA est basée sur méthodes de la comptabilité financières qui peuvent être manipulées par
les dirigeants.
Elle peut se concentrer sur des résultats immédiats qui diminuent l'innovation. L'EVA néglige
aussi les opportunités de croissance pour la firme en se focalisant sur la mesure de performance
à court terme
Etant Donné l'accentuation d'EVA dans l'amélioration de la performance, elle n'encourage pas
la collaboration entre les dirigeants des unités différentes
· Malgré la suprématie de l'EVA par rapport aux autres outils de mesure de la création de valeur,
elle n'est pas encore une mesure parfaite.
Cette gestion de valeur consiste la maitrise des couts et la qualité de la production et le respect
des délais, sans oublier le capital humain qui représente une capacité d’innovation de la firme
et la réussite commerciale, la délégation de la décision aux employés en contact directe avec la
clientèle est un moyen rapide de répondre aux évolutions de l’environnement.
La notion de performance soutenable s’entend comme une performance dans le niveau peut être
atteinte sans obérer la capacité des partenaires à la reproduire une nouvelle fois, elle repose sur
l’aptitude de l’organisation à innover et à dégager des marges de manœuvre rendant possible le
renouvellement de résultat dans le futur.
Le système budgétaire ne peut se situer que dans leur contexte : il ne remet pas en cause la
réflexion à long terme.
1.1.2 Principe de totalité du système budgétaire
Toute action collective réussie demande à être coordonné. Pour y arriver il faut préciser les
missions des différents services, s’assurer de l’harmonie de leurs compétences et éviter que leur
action respective se contrecarre.
1.1.3 Principe de superposition du système budgétaire et du système d’autorité
En principe, il n’est pas toujours simple de cerner les responsabilités. En outre, le système
budgétaire repose sur un principe d’organisation taylorien : si les unités regroupent des
compétences spécialisés et que les interrelations entre les unités sont faibles, l’optimisation de
la performance locale permet l’obtention de la performance globale, et la coordination est
assurée sans difficulté par l’échelon hiérarchique supérieur et la négociation budgétaire.
1.1.5 Principe de couplage du système budgétaire avec la politique du personnel
Ce point met l’accent sur l’importance de trouver un système d’animation dont l’orientation est
suffisamment compatible avec les mentalités ambiantes et la logique budgétaire.
1.1.6 Principe d’actualisation des prévisions au vu de nouvelles informations :
Il s’agit ici d’un budget traduit par un système d’information fait pour agir et qui doit être
capable d’adapter ses points de repère aux réalités changeantes, de façon à toujours avoir une
connaissance sur la situation actuelle.
1.2 La procédure d’élaboration des budgets :
La gestion budgétaire est un processus intégrant de la gestion prévisionnelle, celle-ci étant un
ensemble de procédures, de méthodes, d’outils et de comportements ayant pour but de
construire un avenir volontariste au lieu de subir les évènements.
La gestion budgétaire constitue une étape importante de la planification stratégique dans la
mesure où les budgets représentent l’image chiffrée de la stratégie de l’entreprise ramenée sur
un horizon annuel.
1.2.1 Prendre connaissances des objectifs pour l’année à venir :
Il s’agit de réfléchir aux orientations de la direction générale (objectifs) pour la période à venir.
1.2.2 Réaliser des études préparatoires :
Les instructions préparatoires ont pour objectif d’aider les responsables à mieux préparer leur
budget annuel.
Elles sont élaborées, à partir de l’exploitation des différents rapports et des programmes
d’activités, et transmises sous la forme de note de service préparée par le CG/CI et le DAF et
signée par le DG.
1.2.3 Elaborer des projets de budgets :
Ici la direction générale se réunie pour la circonstance en comité budgétaire afin de choisir le
meilleur projet qu’on le nomme par la suite par le pré-budget.
1.2.5 Construire et négocier des budgets détaillés :
Dans cette phase, il s’agit d’écaler l’option choisie, c'est-à-dire le pré-budget, en budgets
détaillés.
1.2.6 Elaborer les prévisions définitives :
Les méthodes quantitatives reposent sur l’extrapolation des ventes dans le temps en utilisant les
données des consommations passées. Ces méthodes se classent en deux grands groupes : les
méthodes endogènes et exogènes.
Les méthodes endogènes
A. La méthode de décomposition
La représentation graphique d’une série de chiffres de ventes passées montre souvent une ligne
en zig-zig qu’il est généralement difficile d’extrapoler, sinon grossièrement. On va donc essayer
de décomposer la série, d’analyser un certain nombre d’éléments ou « lois » qui la gouvernent,
puis de la « purger » de ces éléments pour arriver à une ligne (presque) droite qu’il sera facile,
alors, de prolonger ; connaissant les lois internes qui expliquent les variations passées, on les
réintroduira ensuite pour arriver à une prévision aussi précise que possible.
La méthode se fonde sur deux postulats empiriques (et, malheureusement pour le prévisionniste,
pas toujours rigoureusement vrais) :
- L’un est que « l’avenir est contenu dans le passé » ;
- L’autre stipule que « la nature ne fait pas de saut », axiome du philosophe
B. Les événements exceptionnels
Les évènements exceptionnels sont des situations qui agissent de façon occasionnelle sur les
activités de toute organisation. Il s’agit d’événements qui ont affecté de façon importante les
ventes, et qui ne se produisent pas normalement ou pas fréquemment : organisation de coupe
de football qui a entraîné un grand afflux de population et des dépenses exceptionnelles ;
catastrophe rare ; grève ou rupture exceptionnelle dans les approvisionnements, etc. Il est
indispensable de « purger » de leur influence toute série d’observations avant de calculer
l’équation de vente. On estimera ce que les ventes auraient été si cet événement n’avait pas eu
lieu (sur une période ou sur plusieurs si on constate des « effets de rattrapage ») ; et on
remplacera, dans la série, les ventes « anormales » par ces estimations. Sinon, les calculs de
tendance, de coefficients saisonniers ou cycliques et d’aléas « normaux » seraient faussés.
C. La tendance
L’activité de la très grande majorité des entreprises est affectée de variations saisonnières,
parfois importantes. C’est l’ampleur de celle-ci qu’il convient de calculer, soit pour éliminer
les effets dans le passé (dessaisonalisation), soit pour en prévoir les fluctuations à l’avenir.
E. La moyenne mobile
F. Le lissage exponentiel
Le calcul de la tendance est basé sur une hypothèse implicite : que tous les points de ventes
passées concourent de la même façon à la tendance ; les observations les plus anciennes sont
placées sur le même pied que les plus récentes pour l’estimation de la tendance future. Or on
peut penser que les ventes les plus récentes expriment mieux la dernière tendance, et que l’on
devrait leur donner plus de poids. En admettant que l’avenir dépende du passé, il dépend
probablement plus du passé récent lui-même influencé par des facteurs encore agissants :
dernières évolutions du marché, vendeurs actuellement en place, rapports de prix encore en
rigueur, campagnes de publicité récentes, etc. que du passé lointain.
Les méthodes exogènes
Ces méthodes appelées aussi causales ou explicatives, ou à variable exogène sont bien moins
utilisées dans la prévision des ventes que les méthodes endogènes. Elles servent surtout pour la
prévision macro-économique. Ainsi, elles feront l’objet d’un développement moins détaillé.
Elles sont « passéistes » comme les méthodes endogènes, en ce qu’elles s’appuient comme elles
sur des données passées ; mais elles ne se contentent pas d’analyser les ventes passées, elles les
comparent à des variables extérieures causales dont on a pu déterminer qu’elles les
influenceraient.
A- L’indice précurseur et la méthode analogique
L’indice précurseur
Il peut être utilisé lorsque les ventes d’un produit dépendent de celles d’un autre produit, en
amont. Exemple: les ventes de pneus dépendent des ventes de voitures, avant. Connaissant la
durée de vie moyenne d’un train de pneus (par exemple, trois ans), la proportion d’utilisateurs
de pneus réchappés, l’importance et la composition du parc, les quantités des divers modèles
de nouvelles voitures mises sur le marché et la proportion du parc qui sort chaque année du
marché (voitures mises à la casse), on peut élaborer un modèle de prévision basé sur un indice
précurseur (nouvelles entrées plus 1/3 du parc moins sorties) « expliquant » les ventes trois ans
à l’avance, et passer ses commandes en séquences.
La méthode analogique
Pour un nouveau produit, cette méthode peut être utilisée lorsque le même produit a déjà été en
vente dans un autre pays où les structures fondamentales du marché sont comparables.
Ces modèles sont fondés sur la sélection de variables explicatives, puis l’analyse des
corrélations entre les séries chronologiques de ces variables et celle des ventes du produit qu’on
veut prévoir (variable « dépendante ») ; on peut alors construire un modèle mathématique de
régression.
Cette méthode revient à déterminer le projet d’investissement qui dégage le ratio suivant :
𝑹é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕 𝒏𝒆𝒕 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒂𝒑𝒓è𝒔 𝒊𝒎𝒑ô𝒕
𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒔𝒕𝒊
Avec :
∑𝒏𝟏(𝑹é𝒔𝒖𝒍𝒕𝒂𝒕 𝒏𝒆𝒕 𝒂𝒑𝒓è𝒔 𝒊𝒎𝒑ô𝒕 𝒂𝒏𝒏𝒖𝒆𝒍)
𝒏
n : le nombre d’années d’existence de l’investissement
𝑪𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍 𝒎𝒐𝒚𝒆𝒏 𝒊𝒏𝒗𝒆𝒔𝒊
𝒄𝒂𝒑𝒊𝒕𝒂𝒍 𝒆𝒏𝒈𝒂𝒈é 𝒊𝒏𝒊𝒕𝒊𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 − 𝑽𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒓é𝒔𝒊𝒅𝒖𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝑰 𝒆𝒏 𝑵
=
𝟐
I : l’investissement et N : l’année N
La valeur résiduelle correspondant à la valeur éventuelle de revente
Ce calcul ne tient pas en compte le facteur de temps et il ne peut être utilisé que pour des projets
s’étalant sur un nombre restreint d’années.
1.1.2 Le délai de récupération de la dépense d’investissement :
Il correspond au délai au bout duquel le montant cumulé des cash-flows actualisés est égal au
montant du capital investi ; c’est le délai le plus court possible. Il constitue un critère de rejet
pour tout projet dont le DRC est supérieur à la norme fixée par l’entreprise. Au niveau
de la comparaison entre deux projets, sera retenu celui dont le DRC est le plus court.
L’utilisation du DRC en tant que critère de sélection n’est valable que pour des projets à durée
de vie identique.
Le critère de délai de récupération recherche au bout de combien de temps les flux net de
liquidité au cash flows met générés par l'investissement permettent de récupérer le capital
investi le problème est dans de cerner le moment ou :
Cette méthode simple dans sa mise en œuvre convient bien lorsque l'investissement doit fournir
des résultats rapidement, lorsqu'il s'agit d'investissement à haut risque ou lorsque l'entreprise a
une trésorerie fragile.
Mais elle souffre des inconvénients qui sont :
Les investissements à comparer doivent avoir tous la même durée de vie et ne pas
donner lieu des paiements échelonnés.
Les flux de liquidités intervenant après le délai de récupération ne sont pas pris en
compte.
Elle est égale à la différence entre les flux nets de trésorerie actualisés sur la durée de vie de
l’investissement et le montant du capital.
VAN= cash-flows actualisés – Investissement initial
En cas de cash-flows constants, VAN= -I+ CF*[1-(1+t)-n]
En cas de cash-flows variables, VAN=-I+ ∑ CF (1+t)-i
Avec I : l’investissement initial ; CF : cash-flow ; n : durée de vie, t : taux d’actualisation.
La valeur actuelle nette mesure l’avantage absolu susceptible d’être retiré d’un projet
d’investissement. Elle dépend donc de l’importance du capital investi dans le projet. Elle
constitue :
Un critère de rejet pour tout projet dont elle est négative ;
Un critère de sélection entre deux projets, sera retenu celui dont la VAN est la plus
forte.
Le taux interne de rentabilité TIR est le taux pour lequel la valeur actuelle nette est nulle.
Autrement dit, c’est le taux qui rend égaux le montant de l’investissement et les cash-flows induits
par ce même investissement.
𝐹𝐿𝑖
−𝐼 + ∑𝑛𝑖=1 =0
(1+𝑡)𝑖
oblige à perfectionner le système d'information a des effets induits sur d'autres partie de
l’entreprise et la plus part de ces modifications sont difficiles à mesurer et à valoriser.
D’une façon plus précise le juste-à-temps induit des coûts supplémentaires dus à :
La grande polyvalence des équipements, cette polyvalence les rend moins productifs et
implique d’avantage de maintenance
La surcapacité pour répondre à d’éventuelles fluctuations de la demande
La réduction du stock e la baisse des couts de non-qualité.
L’analyse d’impact :
Elle recherche à préciser les effets induits de l'investissement sur les activités et les processus
de l'entreprise normalement, elle devrait être le préalable à toute étude sérieuse quel que soit le
mode de production de l'installation.
La construction d’un budget de financement est indispensable il a pour but de cerner les besoins
de l’entreprise en financement long et de recenser les ressources capables de les couvrir.
𝑄𝑓 = 𝑄𝑣 − 𝑆𝐼 + 𝑆𝐹
L’objectif principal est d’utiliser au mieux les moyens dont dispose l’entreprise, cette phase se
caractérise par la définition d’un programme de fabrication qui essaie de saturer les capacités
installées tout en s’approchant le plus possible de la production demandée
Le calcul passe par 4 étapes qui sont :
2. Détermination des matrices techniques : à partir d’une combinaison productive standard
de chaque produit à fabriquer, au moyen d’une sorte de matrice technique, ce sont les
ingénieurs qui élaborent cette matrice.
Les problèmes d’ordonnancement sont traités à l’aide d’un graphe présenté, soit à partir de la
méthode MPM (Méthode des Potentiels METRA) développée en France, soit à partir de la
méthode PERT (Program Evaluation Research Task) d’origine américaine. Quelle que soit la
forme utilisée, les résultats sont les mêmes.
La date au plus tôt d’une tâche est la date à partir de laquelle une tâche peut démarrer
(toutes les tâches précédentes étant terminées) sans retarder la durée du projet.
La date au plus tôt de la dernière tâche (dernier sommet) permet de trouver la durée
minimale de réalisation du projet.
Le chemin critique est le chemin le plus long reliant le premier au dernier sommet du
graphe.
La date au plus tard d’une tâche est la date limite de démarrage d’une tâche sans retarder
la réalisation au plus tôt de la tâche suivante.
Les marges ou intervalles de flottement permettent d’évaluer le retard que l’on peut
prendre dans le démarrage d’une tâche sans remettre en cause la durée globale du projet
:
marge totale de la tâche : retard maximum acceptable si (a) est réalisée au plus tôt et
que la tâche suivante (b) démarre au plus tard ;
– marge libre de la tâche : retard maximum acceptable si (a) est réalisée au plus tôt et que la
tâche suivante (b) démarre au plus tôt.
On peut distinguer entre trois types d’adaptation qui peuvent être employés :
Obtenir une régulation de l’activité commerciale : par une politique de prix et de promotion
afin d’assurer une plus grande régularité aux ventes en réduisant l’écart entre les mois de
forte activité et les mois creux.
Calquer le programme de production sur le programme de ventes : autrement dit l’entreprise
doit avoir un potentiel de production capable d’absorber les variations d’activité liées aux
variations des ventes.
Adapter le programme de production au programme de ventes par le biais d’un stock de
produits finis.
2. La budgétisation de la production :
Elle comporte deux aspects qui sont la ventilation du programme de production global et la
valorisation du programme de production.
2.1 La ventilation du programme de production global :
Tout d’abord l’entreprise doit procéder à une répartition du plan de production global par atelier
ou par service, c’est une opération importante puisqu’elle détermine pour chaque service, le
niveau d’activité qui sert à établir le budget de frais correspondant en se basant sur la matrice
technique, après cette répartition l’entreprise doit vérifier que le mode de régularisation dans le
temps du couple production/ventes adapté lors de la phase de prévision se réalise effectivement
en cours d’exercice budgétaire.
La période choisie pour effectuer la ventilation est souvent un mois.
2.2 La valorisation du programme de production :
On distingue dans ce cas entre les charges directes, c’est-à-dire essentiellement le coût des
matières consommées, les frais de main-d’œuvre directe et le cout des machines directement
affectables. Et Les charges indirectes c’est-à-dire les frais généraux des centres de production.
L’entreprise doit déterminer par la suite le prix des matières consommées, l’estimation de ce
prix suppose d’avoir une politique d’approvisionnement et de stockage de la politique des
ventes et de tenir des pertes des déchets inhérents au processus de fabrication utilisé.
L’étape suivante consiste à faire la prévision des taux de salaire de la main d’œuvre directe et
faire les prévisions des frais indirectes de production correspondant aux frais généraux des
centres de production.
Parmi eux, certains dépendent du niveau d’activité, autrement dit les matières énergétiques
comme l’électricité, gaz, fuel qui peuvent être des frais variables, d’autres au contraire ont sans
lien avec le niveau d’activité, par exemple matériel indirecte, les amortissements, magasiniers
…
Toute prévision de ces frais demande donc une dissociation préalable en charges fixes e charges
variables et la spécification d’une équation du type :
Budget= frais fixes + frais variables par unité d’œuvre*nombre d’unité d’œuvre
Pour déterminer la cadence optimale d’approvisionnement il faut faire de sorte que Z soit
minimum. Ainsi en appliquant le modèle de WILSON en trouvera que :
2𝐷𝐹
𝑄=√
𝑝𝑡
Avec :
D : consommation annuelle ;
p : coût unitaire de produit ;
t : coût unitaire de possession en % ;
3. Demande régulière
Le stock de sécurité
Un stock de sécurité est nécessaire, afin de parer aux ruptures de stock dues à une demande
supérieure à la demande prévue. Le stock de sécurité est matelas qui permet de faire face aux
aléas.
Règles de renouvellement des commandes
1er mode :
Surveillance permanentes su stock ;
Quantités de renouvellement constantes ;
Intervalles de commandes variables.
La commande est lancée de telle façon que le jour de la livraison, le niveau de stock atteigne
celui du stock de sécurité. La quantité commandée Q est égale à la demande prévue pendant le
délai de livraison fixe T.
2e mode :
Connaissance intermittente du stock ;
Intervalles de commandes fixes ;
Quantités de renouvellement variables.
Dans cette méthode, le stock n’est plus examiné qu’à certaines dates séparées par un intervalle
fixe P. la formule de Wilson permet toujours de déterminer le nombre de commandes à réaliser
dans l’année, mais aussi elle ne permet plus de calculer les quantités à commander. Celles-ci
seront obtenues par l’équation :
𝑄 = 𝐵(𝑃 + 𝑇 + 𝐴) − (𝑀 + 𝐸) + 𝑈
4. L’établissement du budget
4.1 Les principes de sa construction
Construire un budget des approvisionnements suppose de :
Choisir un système de renouvellement des commandes (système à dates fixes ou à
quantités constantes) ;
Se donner un procéder de budgétisation
Etablir quatre budgets
Opter pour une méthode de valorisation des quantités.
4.1.1 Choix du système de renouvellement des commandes
Lorsque la demande annuelle D est régulière, la détermination de la cadence optimale N conduit
à commander des lots dont la quantité vaut D/N à des intervalles de temps fixes correspondant
à 12/N mois. Lorsque la demande est irrégulière un choix doit alors être effectué entre
commander des quantités fixes mais à des périodes variables et des commandes à intervalles
réguliers des quantités variables.
4.2.2 Les procédés de budgétisation
Deux méthodes sont possibles :
La méthode graphique
La méthode comptable
3. L’externalisation
L’externalisation est un partenariat durable par lequel l’entreprise confie la responsabilité de
tout ou partie d’une fonction de soutien, à un tiers, qui s’engage sur des résultats définis d’un
commun accord. Les salaries de la fonction sont généralement transférés chez le prestataire.
L’externalisation a les avantages suivants :
Elle apporte de la rigueur dans l’organisation du domaine d’activité
La fonction externalisée est le cœur du métier du prestataire
Elle offre au personnel externalisé la possibilité d’évoluer dans une structure plus
adaptée à ses exigences ;
Les risques les plus fréquents sont :
Mal intégré les salariés externalisés dans son organisation
Pour le personnel externalisé, d’être licencié par le prestataire à la moindre difficulté ;
Pour l’entreprise qui externalise, de ne pas garder suffisamment de compétences, pour
être capable de dialoguer utilement avec le prestataire
1. Le budget de trésorerie
L’objet de cet outil est de cerner au mieux les rentrées et les sorties de liquidités, afin de
déceler les risques de cessation de paiement (ou d’éventuels excédents inutiles).la prévision
permet d’agir avant qu’il ne soit trop tard .en effet, aux produits et charges d’exploitation
prévisionnels(à l’exception des amortissements et des provisions ),aux opérations financières
et d’investissements (budget d’investissements)correspondent ,avec un certain décalage ou
immédiatement ,des encaissements et des décaissements. Le budget de trésorerie doit faire en
sorte qu’il y ait un équilibre permanent tout au long de l’année entre ces encaissements et ces
décaissements.
S’il existe, au cours de certaines périodes, un excédent de trésorerie (le solde: trésorerie
initiale plus (encaissement – décaissements de la période) est positif et si cet excédent est
important, il faut envisager son placement .si, à d’autres moments, un solde négatif (un besoin
de trésorerie.) apparait, il faut rechercher comment obtenir des ressources supplémentaires ;si
cette perspective est exclue, une révision à la baisse des estimations de dépenses s’impose.
Pour garantir l’équilibre en toutes circonstances, la prévision est à élaborer mois par mois,
ou semaine par semaine, voire jour par jour. Mais lors de l’estimation initiale, un découpage de
l’année semaine par semaine serait trop aléatoire pour avoir une signification. À ce stade,
l’année est divisée en mois, avec éventuellement un détail par semaine pour les deux ou trois
premiers mois .en cours d’exercice, la prévision sera revue plusieurs fois et le degré de détail
sera introduit au fur et à mesure de l’écoulement du temps.
1.1 La prévision d’encaissements :
1.1.1. les recettes résultant des ventes
cas de la vente sur stocks
Suivant les branches d’activité, il existe un décalage plus ou moins important entre la
réalisation d’une vente et l’encaissement des recettes correspondantes (bien souvent 30 à 90
jours).
Pour apprécier ce décalage, la prévision s’appuie sur une analyse statistique du passé et
détermine une loi de comportement des clients par produit, par région, par période, etc.
Si l’évolution prévisible n’apporte pas des modifications sensibles dans la structure et les
comportements de la clientèle, les lois issues du passé sont utilisées telles quelles.
Si des changements sont prévus dans la structure des ventes et la solvabilité des acheteurs,
il faut estimer les conséquences de ces modifications sur le décalage qui existe entre les dates
de livraison et les dates de paiement.
cas de la vente à la commande
Pour les investissements réalisés sur commande, les échéances sont prévues au contrat :
des acomptes sont à verser à la commande, puis en cours de réalisation et le solde à la livraison.
1.2.3 Les remboursements d’emprunts et les prêts
Les dates de décaissement correspondant à ces opérations sont stipulées dans les contrats.
1.2 Présentation du budget
Il comprend trois parties :
- le tableau des encaissements .y figurent tous les encaissements relatifs aux
opérations de la période qui arrivent à échéance et ceux relatifs aux opérations de la
période qui arrivent à échéance et ceux relatifs aux opérations des périodes
antérieures mais qui sont à payer au cours de la période, les opérations de la période
qui ne donneront lieu à encaissements qu’au cours des périodes postérieures sont
des échéances qui figureront au bilan prévisionnel ;
- le tableau des décaissements. Y figurent tous les décaissements de la période relatifs
à des opérations effectuées soit au cours de cette période, soit au cours des périodes
antérieures. les opérations de la période qui ne donneront lieu à décaissement qu’au
cours des périodes suivantes sont des dettes qui figureront au bilan prévisionnel ;
- le tableau de situation de la trésorerie. Y figurent le montant total par période des
encaissements et des décaissements et, compte tenu du solde de trésorerie initial, les
soldes à la fin de chaque période.
de douane, crédit bancaire avalisé par le CEPME dans le cas de marchés publics
….) ;
- emprunter à court terme auprès d’autres entreprises par le biais de titres de créance
négociables sur le marché monétaire (billet de trésorerie) ou de prêts interentreprises
(crédit de groupe) ;
- demander des vacances de paiement aux clients ou des reculs d’échéances aux
fournisseurs ;
- reporter des dépenses ou inciter le consommateur à anticiper ses achats ;
- accroitre le fonds de roulement de l’entreprise (augmentation de capital,
augmentation des comptes courants d’associées, ventes d’actifs immobilisés).
Présenté comme un bilan traditionnel, il permet de prévoir les conséquences des actions
envisagées en l’année N plus 1 sur la structure financière de a firme (évolution du fonds de
roulement, évolution du besoin en fonds de roulement, rentabilité des capitaux investis, etc.)
Il ne peut être construit qu’une fois connus le résultat prévisionnel et le budget de trésorerie.
2.3 le tableau de financement prévisionnel
- diagnostic de l’organisation :
Mettre dans une entreprise ou l’organigramme est publié et ou il existe un service
organisation, le diagnostic doit être effectué, car il est nécessaire d’avoir une compréhension
parfaite des circuits réels d’information, de la nature des taches et des responsabilités.
Le maitre d’œuvre de l’implantation prendra contact avec les principaux cadres de
l’entreprise de manière à cerner les responsabilités
Si l’entreprise est d’une taille importante, un questionnaire doit être utilisé « exemple sur la
page 494 »
Ce questionnaire est remis en deux exemplaires aux différents responsables .chacun d’entre
eux exprime sur le premier exemplaire ce que sont actuellement ses attributions et ses
moyens d’action, et sur le second ce qu’il souhaiterait qu’ils soient
La comparaison de la situation présente et de situation souhaitée fournit une image critique
des services examinés
Sachant que, dans un premier temps, le système budgétaire se calque sur la situation réel et
non pas celle désirée
La compilation des réponses correspondant à la situation présente permet de cerner les
différents types de centre de responsabilité et d’établir un organigramme dit de gestion
L’organigramme de gestion constitue en effet une représentation schématique des
responsabilités effectives et des communications réelles, sur laquelle le maitre d’œuvre va
s’appuyer pour concevoir l’architecture du nouvel outil
en principe, une comptabilité analytique par centre de responsabilité est nécessaire pour
établir des budgets, s’il n’existe qu’une comptabilité générale (cas fréquents dans la
PME),ou palliera l’absence de comptabilité ,de gestion en réalisant :
- une ventilation approximative des recettes et des dépenses par centre de responsabilité
- une décomposition sommaire des couts en charges fixes et charges variables
Il n’est pas indispensable d’avoir, les d’origines, une comptabilité analytique détaillée, un
simple dégarnissage permettant l’établissement du premier budget suffit, car principe de
base ;
« Le système budgétaire doit être mis en place sans attendre la disponibilité de toutes les
données reprises. Le recensement des données a permis de situer, à chaque niveau de
responsabilité, les informations manquantes et jugées souhaitables pour compléter le
système budgétaire ; la pratique du budget amènera rapidement les responsables à produire
les besoins d’information nouvelles apparaitront ; inversement l’utilité de certaines données
ne sera plus évidente »
Être convaincu de l’utilité du système demande d’être informer sur celui-ci, la phase
d’information consiste à montrer, à tous les individus concernés, l’intérêt qu’il présente, ce
qu’il est et ce qu’on peut en attendre
La formation :
La phase de formation suit naturellement celle d’information, elle consiste, en partant des
documents budgétaires
- à montrer à chacun, comment il peut mener l’étude des écarts et chercher les causes
explicatives de ceux-ci ;
- aux actions qu’il peut entreprendre pour éviter leur réapparitions
Elle s’effectue dans le cadre des réunions budgétaires qui sont habituellement convoquées
pour faire le point sur les réalisations par rapport aux budgets
Ils ont pour premier avantage de transformer la plupart des centres de responsabilité en centre
de profit dont on peut aisément mesurer les performances. Le principal objectif est d’essayer
de transmettre la pression du marché à l’ensemble des filiales et divisions.
Certaines entreprises vont jusqu’à autoriser leurs filiales à s’approvisionner chez les
fournisseurs ou des sous-traitants externes, cela afin de mettre leurs fournisseurs internes en
situation de concurrence avec l’extérieur.
centres, les divisions en contact direct avec le marché cherchent à optimiser les recettes
et les autres unités ont pour mission de maîtriser les charges.
Il n’existe pas de solution miracle et il n’y a pas de solution unique. Selon les cas, la direction
intervient plus ou moins :
Soit en imposant une solution à l’aide de prix qu’elle dicte seule
Soit en se contentant d’imposer une « règle du jeu » et en laissant aux responsables le
soin de négocier entre eux une solution satisfaisante.
Les firmes font appel à des méthodes diverses pour déterminer leurs prix de cessions internes.
1.1 Le coût complet
Le choix d’un prix de cession interne égale ou proche des coûts complets constatés a pour
avantage de faire supporter aux centres « clients » le véritable coût des éléments qu’ils
reçoivent. Il a l’inconvénient de varier d’une période à l’autre.
Si la valeur retenue est un coût réel, le centre qui achète ne sait pas au moment de l’achat à quel
prix le produit lui sera facturé, puisque le coût réel de ce dernier ne sera connu qu’enfin de
période. S’il est fluctuant, le centre destinataire peut hésiter à acheter.
Avec un chiffrage en coût réel, le prix de transfert englobe l’efficience ou l’inefficience de la
division vendeuse. Le fournisseur peut donc se décharger de son inefficience sur le demandeur,
sans que celui-ci ne dispose de marge d’action pour y faire face. En final, le risque est que les
centres en relation directe avec les clients externes ne supportent que des coûts élevés, et qu’ils
dégagent une performance médiocre.
1.2 Le coût véritable standard plus une contribution budgétée à
l’absorption des frais fixes du centre fournisseur
Avec un prix de cession correspondant au coût complet standard, la couverture des charges
fixes de l’unité amont dépend du volume effectivement acheté par l’unité aval.
Une solution possible consiste à établir le prix de cession au niveau du coût variable standard
et demander à l’unité acheteuse de verser au centre fournisseur une contribution assurant la
couverture de ses charges fixes budgétées. Ce faisant :
L’unité cliente est incitée à acheter au moins le volume prévu, et en cas de dépassement,
la performance de l’unité vendeuse n’est pas artificiellement gonflée.
Les charges variables du centre client coïncident avec celles de l’entreprise et de l’unité
vendeuse, ce qui va dans le sens de convergence des buts.
Il ne suffit pas de donner un budget aux responsables pour qu’ils s’agissent dans le sens de
celui-ci. Le management par les chiffres est un moyen de contrôler à distance l’action des
dirigeants, mais il ne garantit pas que ceux-ci aient envie de travailler pour l’organisation. Afin
de les amener à œuvrer davantage pour la collectivité et éviter les comportements opportunistes
Réforme budgétaire constitue effectivement le « noyau dur » de la réforme. Elle vise un double
objectif : d’une part, de clarification de l’action de l’Etat, d’où la présentation des documents
budgétaires non plus par nature de crédits et ministères mais par missions et programmes qui
traduisent respectivement
La démarche de performance n’est pas uniquement une démarche d’évaluation ou de contrôle
de gestion qui permet de rendre compte des résultats au niveau de chacun des programmes.
C’est aussi une démarche stratégique et prospective qui prend en compte la complexité de
l’action publique par la formalisation des stratégies de programme au regard de ces trois natures
d’objectifs que sont l’efficacité socio-économique, la qualité de service et l’efficience de la
gestion. Ces trois natures d’objectifs traduisent la complexité et la spécificité de la gestion
publique.
La réforme comptable, qui constitue le second axe de modernisation introduit par la LOLF,
prend également en compte les différents aspects de la gestion d’une collectivité publique :
– une comptabilité budgétaire organisée autour des missions et programmes comme outil de
décision ;
– une comptabilité générale basée sur le plan comptable qui permet d’apprécier la situation
financière et patrimoniale de l’Etat ;
– une comptabilité analytique qui lie la comptabilité budgétaire et la comptabilité générale de
manière à traduire la réalité des coûts des interventions, critères également de décision.
économique, administration ou entreprise. En tant que telle, elle constitue un domaine à cheval
entre l'économie industrielle et la théorie des organisations.
C'est un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne
(l'agent) pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation d'un
certain pouvoir à l'agent.
Le but est de modéliser une relation dans laquelle un "principal" recrute un "agent" dans des
conditions d'information imparfaite.
La théorie de l'agence est fondée sur une opposition entre deux agents :
Employeur -- Salarié
Epargnant -- Banque
Citoyen -- Représentant élu
Actionnaire -- Gestionnaire.
Une telle opposition, établie dans le but de maximiser le profit de l'actionnaire, permet à l'agent
d'en tirer en échange des bénéfices (salaire, options d'achat d'actions...). Malgré le consentement
mutuel, il y a une opposition des intérêts :
Le principal va mettre en place un système qui poussera l'agent à réaliser l'action tout en
dévoilant la totalité des informations.
L'agent voudra garder le pouvoir décisionnel qu'il peut tirer, notamment, de ses
informations.
Par conséquent, une telle relation présente des risques :
Loin de viser une explication exhaustive, il cherchera plutôt à centrer l’attention du dirigeant
sur les évènements clés.
Fiable :
Porter un jugement sur ‘importance d’un écart, sans faire la part en ce qui provient de
l’incertitude des prévisions et ce qui est effectivement du au mauvais fonctionnement du centre
de responsabilité.
Enfin les procédures de mesure des valeurs réalisées doivent rester stables dans le temps et
l’espace. Les comparaisons temporelles ou les évaluations d’activités parallèles ne sont
possibles que si les valeurs réalisées sont mesurées de manière homogène.
Actuel :
Pour que l’écart constaté puisse être utilisable, sa détermination doit être actuelle.
Obéissant à une logique économique :
L’information à un cout .Le contrôle ne justifie que si les bénéfices que l’on en entend
excédent les couts qu’il implique.
S’intégrant dans un ensemble plus large d’appréciation de la performance :
Il est donc nécessaire de coupler les écarts budgétaires avec des données provenant d’autres
systèmes d’information, de façon à avoir l’image la plus juste de la performance globale.
1.1.2 Moment de saisie des valeurs réalisées
La règle du contrôle par exception aboutit à ne présenter ou à n’expliquer que les écarts qui
sortent d’un seuil de tolérance préalablement défini, le problème étant bien évidemment de fixer
ce seuil.
Le contrôle flexible :
Une analyse pertinente des écarts suppose d’avoir défini la part respective des frais fixes et des
frais variables existant dans chaque rubrique budgétaire, afin de pouvoir estimer des budgets
flexibles correspondants à différents niveaux d’activité, et de déterminer ainsi les causes de la
variation constatée (problèmes de capacité, de rendement etc).
2.1.2 Horizons de référence de l’analyse :
Chiffrage du cumul des périodes écoulées
Le chiffrage du cumul des périodes écoulées s’effectue généralement pour les mois les plus
anciens à partir des données comptables disponibles et pour les mois les plus récents à partir de
la valeur des engagements.
Pour élaborer une action appropriée, il faut donc cerner, dès la mise en évidence de l’écart, les
causes probables qui lui sont associées.
2.2.2 Caractéristiques d’une bonne action corrective :
Rapide
L’action corrective doit porter sur le déterminant qui exerce l’influence la plus grande sur les
résultats et il est nécessaire d’utiliser une force adéquate de correction.
Il est important de bien préciser la cible, pour éviter des remises en cause en cours de
réalisation qui grèveraient le cout ou alimenteraient des conflits entre les responsables. Ce
travail amène à :
- Définir la mission concrète du projet
- Préciser le contexte et les limites qui lui sont assignés, en listant les acteurs, services,
sites, flux et fonctions qui le concernent.
- Cerner la contribution du projet à la stratégie de l’entreprise et à sa performance
La méthode analytique
Elle consiste à détailler toutes les taches et à apprécier les charges de chacune en termes
d’heures.
Cette technique est surtout utilisée quand on ne dispose que d’une faible expérience des activités
à mener.
Les couts engagés au démarrage peuvent avoir des conséquences lourdes sur ses résultats
ultérieurs (les frais de conception, d’étude techniques commandent les ressources de production
ou de service après-vente qui seront engagées par la suite). Il est donc essentiel de construire
des scenarios capables de faire ressortir l’enjeu de telle ou telle option et d’utiliser les outils du
target cost .
La gestion budgétaire de l’exécution d’un projet
Le budget initial est celui qui est défini lors du lancement, cad à la date t0 de début du projet.
Il englobe toutes les charges et recettes jusqu’à la fin du projet prévue pour la date tn.0. On y
ajoute souvent une réserve pour imprévus, gérée par le responsable et destinée à faire face aux
aléas et accidents.
Plusieurs solutions sont envisagées :
- Soit repartir le cout de manière uniforme sur chaque période élémentaire durant laquelle
la tâche est exécutée
Fiche de lecture Page 112
Chapitre 24 : Le contrôle des projets et des processus.
La gestion budgétaire permet de s’assurer que le rythme de réalisations des dépenses est
cohérent avec l’avancement du projet et d’anticiper les risques de dérive le plus tôt possible.
La pertinence de cette gestion est fonction de la capacité que l’on a d’apprécier l’état réel
d’avancement du projet et d’extrapoler la suite des évènements.
1.3.4 La gestion des ressources disponibles
Un centre de moyens cherche normalement à optimiser l’emploi des ressources dont il dispose,
mais les demandes émanant des projets n’ont aucune raison d’être régulières dans le temps. Il
en résulte une difficile cohabitation entre les deux logiques
Une programmation des utilisateurs, actualisée en temps réel, et une bonne communication
entre les chefs de projet et les responsables des moyens assureront un fonctionnement
satisfaisant de l’ensemble.
1.4 La maitrise de la clôture du projet :
1.4.1. La construction du plan de libération des ressources
Un plan doit être établi, prévoyant les dates auxquelles ces personnes seront libérées de leurs
responsabilités actuelles.
Un tel plan est essentiel, si l’on veut :
- Disposer de moyens suffisants jusqu’au terme du projet
- Maintenir un bon niveau de mobilisation et de motivation jusqu’au dernier jour, car des
individus inquiets sur leur avenir n’ont pas de productivité.
Un processus peut envelopper des projets. Il correspond dans ce cas à des activités génériques
permanentes qui servent de support aux projets.
2.2 La budgétisation des processus et des projets :
Le budget des projets et des actions de progrès s’appuie, quant à lui sur des plans d’action
précis, décrivant les principales tâches, leurs modalités, leurs consommation de ressources et
leur calendrier.
Il est nécessaire aussi de tenir compte de la gestion intégrative, cad de l’impact des actions de
changement sur les opérations.
Une budgétisation par processus autorise une meilleure modélisation de la performance
financière. Les processus étant centrés sur les facteurs clés de succès, elle permet de mieux
décliner la stratégie à l’intérieur de l’organisation, et de bien rendre compte du cout des chaines
d’activité et des produits qui en découlent. En sommant les budgets des processus répétitifs et
des projets, on obtient le budget d’ensemble.
Indicateurs clients : les indicateurs de mesure de résultat sont relativement classique ; les
indicateurs de pilotage s’attachent aux attributs fournis.
Indicateurs d’apprentissage organisationnel : trois domaines privilèges le niveau de satisfaction
et de compétence du personnel, les fonctionnalités et le niveau de performance du système
d’information et la qualité des systèmes de management.
2. Le navigateur SKANDIA
Cet outil repose sur un concept essentiel : le capital immatériel de l’apprentissage.
A l’inverse du capital humain, le capital structurel peut être detenue et donc acheté et vendue.
1.1. Les relations du TBG avec des systèmes voisins et la définition de ses
composants :
Le tableau de bord de gestion se différencie du système d’information de gestion « MIS » ceci
est considéré comme une base de données qui regroupe toutes les informations de gestion. Le
TBG reprend uniquement les informations importantes du système, il filtre et réorganise les
informations pertinentes.
Le tableau de bord de gestion est composé de deux éléments :
Système de pilotage
Système de reporting
Pour le premier système, il aide le responsable à piloter son action jusqu’à sa fin, c’est un
système moniteur permanent pour la maitrise du déroulement des activités.
Le second permet de fournir à la hiérarchie un compte rendu périodique des actions accomplies,
il sert à remonter les informations nécessaires à l’évaluation des performances des centres de
décisions : cet outil de contrôle permet à posteriori des responsabilités déléguées.
Il est à noter que le système de pilotage contient des indicateurs de fonctionnement
(déroulement de l’activité) alors que le système contient des indicateurs de résultats (le résultat
final du processus).
Le tableau de bord de gestion peut être mis en place par une firme qui ne dispose pas d’un
système budgétaire, car il permet de donner n ensemble de renseignement sur l’état de ses
commandes, les équilibres financiers, l’absentéisme du personnel…
Mais pour une société qui met en place un système budgétaire, la firme doit posséder un
document qui ne contient que des informations essentielles de la gestion budgétaire. Et
Fiche de lecture Page 119
Chapitre 24 : Le contrôle des projets et des processus.