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Travail EPEP 3
Aragorn
25 juin 2008
6 -ème Année primaire
5APOV2050
Exercices pratiques d'examen psychologique 3 Session septembre
Madame Sechi 16 août 2022
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Préface :
Ce travail est le fruit de ce que nous avons appris pendant cette année, durant les
cours de Mme Sechi. Nous remercions son assiduité à nous donner cours, et à avoir
été autant encourageante pendant cette période de crise sanitaire compliquée, ou le
moral était parfois difficile à maintenir. Ce travail est le résultat de nos tests
psychologiques effectués sur un jeune enfant de 12 ans, dont on gardera l’anonymat.
Ces tests sont suffisants pour faire une ébauche de description et une piste de
réflexion sur l’enfant, mais ne sont en aucun cas à prendre pour une réalité inflexible,
car figés dans une période précise du développement de l’enfant.
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1) Introduction générale :
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Lorsqu’il nous a été demander d’effectuer ce travail, Driss et moi avons eu
Nous avons finalement trouvé un enfant assez rapidement, par le biais de nos parents.
Aragorn est le fils d'une amie de la mère de Louis. Nous avons donc pris contact avec
celle-ci afin de voir s’il était possible de réaliser notre travail avec son fils. Elle était
ravie de pouvoir aider des étudiants, et notre plus grande crainte, que les parents
acceptent et refusent à cause de la situation sanitaire, n’a pas eu lieu. Elle en a parlé à
son fils, et celui-ci n’y voyait aucun inconvénient, et trouvait le concept plutôt
ludique. Les deux ont finalement accepté après nous avoir posé quelques questions
sur le travail au téléphone. Aragorn était mature, comprenant très rapidement ce qu'on
lui demande et il était facile et agréable d'avoir une conversation avec lui, nous posant
des questions sur le but, et nous réclamant des précisions.
2) Anamnèse de l’enfant :
Nous avons alors interrogé les deux parents d’Aragorn. Nous avons aussi proposé à ce
dernier de rester avec nous lors de ces échanges pour qu'il puisse intervenir s’il le
voulait. Les deux parents étant séparés, nous avons fait la même journée une visite
chez les deux, car la mère d’Aragorn venait le chercher chez son père.
Nous avons d’abord commencé par nous rendre chez le père d’Aragorn. Ce premier
échange s’est très bien passé. Le père d’Aragorn lui demandait souvent si il était bien
d’accord avec ce qu’il disait, il prenait le temps, et Aragorn parlait également de lui et
sa famille. Il nous racontait certaines choses, et son père complétait son discours.
Tous deux étaient à l’aise, ce qui rendu l’entretien riche en informations. Quand sa
mère est arrivée, elle nous a conduit chez elle en voiture et a demandé des nouvelles
de son amie à Louis.
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La mère d’Aragorn à été très complice avec son fils, et ils plaisantaient en nous donnant
certaines anecdotes de famille.
A présent, nous allons passer aux informations récoltées durant ces deux entretiens.
Le nom d’emprunt de l’enfant est une référence à son enfance, qu’il trouvait amusant.
C’est un Garçon âgée de 12 ans 5 mois et 24 jours, né le 25/06/2008. Aragorn a des
cheveux châtain foncé courts. Il mesure 1m65. Ses deux parents sont d’origines belge,
la mère est Bruxelloise.
Les parents d’Aragorn se sont séparés lorsqu’il avait 9 ans. Les deux parents
s’entendent très bien et se définissent comme amis. Aragorn parle de cette séparation
avec beaucoup de recul, et disait qu’il n’était pas triste de cette situation, au contraire,
ça se passe surement mieux ainsi que si ils étaient restés ensemble.
Aragorn est en 6ème primaire dans une école à pédagogie active. Ses parents nous
disent qu’il n’a pas trop de difficulté à l’école, mis à part le fait qu’il joue un peu trop
à la PlayStation, Aragorn répondant en expliquant : « tu sais maman, c’est le seul
moyen de voir mes copains avec ce confinement. Alors c’est plutôt une bonne
chose ! » Il aime son école et ses amis. Il aime les cours qu’il a, mais n’apprécie pas
trop sa prof de math, et il commente « alors forcément je suis moins fort en math »
Aragorn pratiquait du sport, mais avec la crise du confinement, il n’a plus de cours de
hockey. Il a commencé du piano, mais le professeur de son quartier est décédé.
Les amis sont très importants pour Aragorn, tant à son école que dans ses autres
activités. Son père nous explique qu’à l’école il fait partie d’une bande qu’il voit à
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l’extérieur pour faire du vélo et autre. Il joue également beaucoup aux jeux vidéos
avec ces derniers, ce qui cause parfois des disputes, mais la mère d’Aragorn dit
qu’elle est moins stricte, depuis le confinement et l’interdiction de faire des activités
en extérieur.
Son père le décrit comme avec du caractère, « il veut souvent avoir raison ». Il dit
aussi que Aragorn parle d’une manière très étudiée, utilisant un vocabulaire parfois à
la limite du dandisme. Il est toujours souriant et attentif aux gens, est bienveillant, est
travailleur, mais souvent distrait. Il est assez fier de ses résultats à l’école, mais trouve
qu’il pourrait s’améliorer. Il parle de la relation qu’il a avec sa sœur, et qu’ils n’ont
relativement peu de disputes ensemble. Ils les compare même, les trouvant tout les
deux très studieux.
Les valeurs que prône son père dans son éducation est l’importance du lien, le
contact, et surtout la communication. Il dit qu’il faut être à l’écoute des gens, et dit
être très attentif à ce qu’il fait. Ses projets et attentes qu’il a envers Aragorn
n’empiètent pas dans son propre espace. Il n’a d’ailleurs pas d’attentes spécifiques et
n’est pas exigeant avec lui. Il souhaite simplement qu’il soit bien dans ce qu’il fait.
L’important pour lui est qu’il progresse dans ce qu’il aime.
Chez sa mère, Aragorn n’est pas souvent dans sa chambre. Il doit souvent s’occuper
de ses animaux, faire son piano, manger,… Il n’a pas beaucoup de temps pour Lui
nous dit-il. Cependant, le soir, toute la famille se réunit pour manger ensemble.
Lorsqu’il va chez son père, il ne reste pas souvent dans sa chambre non plus. Ils
mangent tous dans la cuisine, mais pas toujours en même temps, parce que la
compagne de son père a un régime alimentaire très particulier, alors cela complique
parfois les choses. Aragorn nous dit se sentir plus relax chez lui.
Il va chez son père un week-end sur deux et le reste du temps, habite chez sa mère.
Les règles sont les mêmes dans les deux familles
Aragorn nous dit que les personnes les plus importantes pour lui sont sa famille, ses
meilleures amis, ses animaux et sa sœur.
Aragorn est également très proche des animaux. Il nous dit qu’ils ont une place
essentielle dans sa vie, ce que l’on remarque d’ailleurs en arrivant chez lui, que ce soit
chez son père ou chez sa mère. Les chats ou chiens sont très présents et considérés
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comme des membres à part entière de la famille. Il a un chien, quatre chats et une
poule. Aragorn avait un autre chien avant mais il est mort assez récemment. Il nous
confie que cela a été un moment difficile pour lui, et ses deux parents évoquent
également cette période lorsqu’on leur demande les moments importants de la vie
d’Aragorn. Ils disent en revanche que cela lui a permis de vivre son premier deuil et
d’aborder la question de la mort pour la première fois. Aragorn nous confie également
qu’il est fort inquiet quant à la question de l’environnement. On en parle beaucoup et
il y pense très souvent et en discute souvent avec sa sœur.
a) Administration :
Comme expliqué précédemment, Aragorn est le fils d'amis des parents de Louis, mais
nous ne le connaissions pas. Nous nous sommes arrangées avec Aragorn et son père
lors de notre première rencontre, quand nous avons réalisé l'anamnèse, afin de définir
une date qui nous arrangeait tous pour lui faire passer la WISC. Nous avons choisi de
nous voir pendant les vacances d’été, étant plus relax en terme d’horaire. Le plus
simple pour tout le monde était que nous nous rendions chez Louis, car Aragorn est
un voisin de quartier.
Le jour précédent la passation, nous avons défini les rôles de chacun et décidé
d'alterner la passation des différents subtests, chacun une tache. Nous avons décidé
de nous installer sur la grande table du salon, car l’espace disponible serait plus
confortable, et loin de toute agitation extérieure.
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Aragorn ne semblait pas vraiment intimidée à l'idée de passer le test. Nous nous sommes
donc installées, nous d'un côté de la table, lui de l'autre. Nous avons commencé par lui
expliquer en quoi consistait le test, qu'il allait être assez long et que si il sentait qu'il
lui fallait une pause et que c'était trop pour lui, il pouvait nous le partager. Nous lui
avons également rappelé que nous n'étions pas des professionnelles, que nous étions en
train d'apprendre. Après cette introduction, nous avons demandé à Aragorn comment
Il se sentait vis à vis de ce test. Il semblait pas stressé, mais plutôt amusé et curieux sur
le contenu.
Le test s'est dans l'ensemble très bien passé. Il nous est vite apparu qu'il fallait rester
très concentrées pour mener à bien la passation. Il fallait savoir gérer beaucoup de
choses à la fois : suivre et respecter les consignes notées dans le manuel
d'administration, noter tout ce que Aragorn disait ou faisait de particulier, s'assurer de
le mettre à l'aise, gérer le chronomètre… Aragorn était très attentif, concentrée et
appliquée tout au long de la passation. Il s'investissait, s'est montré très volontaire et
faisait de son mieux, même si Il a de temps en temps eu des réactions à l'annonce de
certaines consignes en doutant de ses capacités « oh lala, c’est compliqué ça ». quand
il arrivait à la fin d’un exercice et que ça devenait compliqué pour lui, il se tournait
vers nous et souriant, un peu comme « gêné » de ne pas aller plus loin.
A la moitié du test, on lui a demandé si il voulait faire une pause et Aragorn nous a dit
oui. Nous avons donc bu un thé et discuté dans le jardin de tout et rien, il disait
apprécier le test. Nous avons ensuite repris la passation
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Nous n'avons donc pas rencontré de réelles difficultés durant la passation du test, et il
faut dire que Aragorn a été très efficace. Il est resté motivé, souriant et concentré
durant toute la passation, c'est à dire plus de deux heures. Après la passation nous
avons fait un petit débriefing avec lui. Nous lui avons demandé ce qu’il avait pensé
du test, si ce n'était pas trop épuisant et ce qu’il préférait. Aragorn a plutôt apprécié
l'expérience et les différents tests, même si, en effet, c'était un peu long, et se disait
content que ce soit fini, et avait l'impression d'avoir un peu mal fait à certains
moments mais que ce n'était pas grave.
Après avoir fait passer la WISC, nous avons pris conscience qu'il fallait quand même
suffisamment d'expérience que pour savoir jongler entre les différentes étapes du test
et gérer tous les paramètres en même temps.
b) Cotation :
Subtests :
Indices :
Intervalle de
Indices Note composite Rang percentile confiance
ICV 106 66 96-114
IVS 94 34 87-112
IRF 103 58 96-110
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IMT 103 58 94-111
IVT 103 58 93-112
Echelle totale 105 63 99-111
c) Interprétation :
Avant de commencer à discuter les résultats D’Aragorn, il est important de rappeler
que ceux- ci sont à prendre avec des pincettes. En effet, ils ne sont pas le reflet
exact de son fonctionnement intellectuel et de ses capacités. Les résultats obtenus sont
influencés par beaucoup de facteurs externes : la nature de la relation entre les
cliniciens (c'est à dire nous) et l'enfant, son intérêt pour le test, son humeur durant le
moment de la passation, la fatigue, le stress, l'attention, la compréhensiondes tâches
demandées et la précision des cliniciens dans l’exécution de la passation, la cotation et
l'interprétation. Il faut garder à l’esprit que les résultats apportés par l'analyse de la
WISC sont seulement le reflet des « performances » de l'enfant à un moment fixe dans
le temps, à considérer avec tout le contexte qui l'englobe, et ne permet pas de figer, de
définir l'enfant sur base du profil qui en ressort.
Comme constaté dans l'interprétation complète (voir annexe...), nous remarquons que
Aragorn possède un QIT se situant dans la moyenne. Ce dernier désigne le
fonctionnement intellectuel global de l'enfant, on peut donc penser que Aragorn n'a
pas eu de difficultés particulières face aux épreuves rencontrées, ce qui est confirmé
par les notes obtenues à chaque épreuves et indices, qui sont toujours dans la
moyenne. Il se situe au rang percentile 63, ce qui veut dire que seulement 37% de la
population de son âge obtient de meilleurs résultats que lui à la WISC.
Au niveau des indices, il n'y a pas de points forts ou de points faibles à proprement
parler, mais on peut tout de même noter que deux d'entre eux se démarquent des
autres. Il s'agit de « Compréhension verbale » et « Visuo-spatiale ». Le premier évalue
l'intelligence cristallisée. Il s'agit des connaissances acquises à travers l'expérience
éducative et culturelle, celles qui sont apprises. Cet indice mesure donc les capacités
de compréhension, de raisonnement, de conceptualisation et la maitrise de la langue.
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Aragorn à ses meilleurs résultats dans cet indice. Cela semble en parfaite adéquation
avec le profil d’Aragorn dont la matière préférée est le français, qui aime l'école, aime
apprendre et comprendre le monde qui l'entoure et qui réussit bien scolairement. Le
deuxième indice vient quant à lui évaluer l'organisation de la perception visuelle, la
capacité à traiter différemment les éléments visuels et leurs interactions, les relations
entre les parties et le tout, les rotations mentales, la coordination visuomotrice et le
traitement de formes géométriques. Aragorn a eu plus de mal dans cet indice
Les autres indices se situent dans la moyenne, ce qui permet de conclure que par
rapport aux personnes de son âge, Aragorn a un niveau standard et ne présente aucune
grosse difficultés particulières.
4) Axe affectif :
a) Le TAT :
Synthèse : analyse verticale :
Thèmes :
Les récits qu’Aragorn nous raconte ne renvoient pour la moitié des planches pas au
thème banal (3BM, 4, 5, 9GF et 11), et pour trois autres planches (2, 10 et 13B), ils ne
rentrent qu’en partie dans le thème banal.
Globalement, Aragorn fait preuve de coopération, et montre une capacité à élaborer
un récit construit et clair. Celui-ci manque parfois de pertinence, lorsqu’il n’est pas en
lien avec le thème banal. A plusieurs reprises, Aragorn nous fait part de la complexité
de l’exercice pour lui quant aux images proposées. Et plusieurs fois, Aragorn revient
avec un thème plus enfantin faisant appel aux contes (3BM, 9GF, 10 et 11). Nous ne
pensons pas qu’il s’agit d’un manque de volonté, ou d’une tendance au refus. Les
récits d’Aragorn sont souvent courts, mais toujours structuré avec un début et une fin.
Aragorn ne reprend jamais les mêmes histoires, il innove à chaque fois avec des
nouveaux personnages. Les récits d’Aragorn sont principalement élaborés au présent.
Il n’utilise le futur que pour le dénouement de l’histoire, et n’exploite le passé qu’à
trois reprises.
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L’élaboration de l’œdipe semble résolue et structurante. Aragorn semblerait l’avoir
dépassé sans vraiment de difficultés. Il y a reconnaissance des générations, des sexes
ainsi que l’interdit de l’inceste. De manière générale, les relations entre les
personnages sont positives. Le héros est souvent aidé et soutenu par quelqu’un de son
entourage.
Héros :
Comme dis plus haut, le héros a des besoins mais il arrive à les satisfaire pour plus de
la moitié des planches seulement avec l’aide ou grâce à un personnage de son
entourage. Les héros de Aragorn sont pour neuf planches des petits garçons /
hommes, pour deux une femme, et pour une planche c’est un cheval. Nous pouvons
alors voir que Aragorn se projette assez facilement dans les planches. Nous avons en
général accès aux émotions ressenties et à l’état interne du héros.
Au niveau des ressources internes du sujet, elles sont pour la plupart de type
sentimental (avec la présence d’un partenaire sexuel satisfaisant) et énergétiques
(avec le courage et la résistance). Les freins du héros sont principalement
sentimentaux (avec une relation conflictuelle ou toxique avec l’entourage, pas de
protection et de l’isolement).
Besoins :
Nous pouvons déduire, après une analyse des récits de Aragorn, que les besoins
principaux, à ce moment, d’Aragorn, sont d’autonomie (des besoins selon Henry
Murray) et d’appartenance ainsi que d’accomplissement de soi (des besoins selon
Abraham Maslow). Ce qui n’apparaît pas comme impossible puisque Aragorn est un
adolescent. Alors ces trois besoins apparaissent à cet âge comme un besoin
primordial.
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Conduites :
Les conduites des héros sont aussi bien des conduites d’apprentissage que des
conduites instinctives. Le niveau de performance est principalement préparatoire
transitif ainsi que consommatif (neuf planches sur douze). Vu que les besoins du
héros sont à chaque fois (sauf pour la planche 5) satisfaits, nous pourrions nous
demander pourquoi le niveau de performance consommative n’est pas présent dans
toutes les planches. Cela s’explique par le fait que nous parlons des conduites du
héros seulement. De ce fait, lorsque le besoin est satisfait par une action de
l’entourage, nous ne pouvons pas dire que le niveau de performance est consommatif.
Le style des conduites varie entre initiative, force, contrôle et impulsivité.
Entourage :
L’entourage du héros est relativement présent dans les planches. Il y a des
personnages de l’entourage « méchants » qui vont être un obstacle pour le héros, et
d’autres « gentils » qui vont aider le héros dans sa quête. Le « partenaire » apparait
dans presque la moitié des planches. Il est perçu d’une manière positive, souvent
comme un sauveur. L’imago parental est très peu présent ou perçu comme
abandonnique.
Dénouements :
Nous pouvons voir dans les récits d’Aragorn que le dénouement est toujours (à
l’exception de la planche 5) favorable. Les besoins sont satisfaits malgré les obstacles
rencontrés. Aragorn arrive très bien à puiser dans ses ressources internes pour trouver
des issues positives et résoudre les conflits.
Procédés majoritaires :
Aragorn utilise les procédés des sept séries, ce qui prouve une souplesse psychique.
Lorsque nous faisons une analyse plus poussée, nous pouvons observer que les
procédés IF traduisant le recours à l’imaginaire et au fantasme sont massivement
utilisés avec, pas loin derrière eux, les procédés RA traduisant le recours à l’affect.
Nous avons ensuite les procédés OC traduisant le recours à l’objectivation et au
contrôle ainsi que les procédés RC traduisant le recours à la relation avec le clinicien
qui sont fréquemment utilisés.
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Enfin, les procédés MC traduisant le recours à la sphère motrice et corporelle, les
procédés RE traduisant le recours à la réalité externe ainsi que les procédés EI
traduisant le recours à l’évitement et l’inhibition sont présents, mais peu utilisés.
b) Le dessin du bonhomme :
Pour la réalisation du dessin, cela a eu lieu à nouveau chez Louis, dans une pièce
grande, avec de l’espace et du silence. Tout le matériel, bien qu’ancien, était présent.
Aragorn a fait un dessin de face, ouvert au regardeur, et dessiné au centre, dans le
présent.
Le dessin d’Aragorn est assez petit, il mesure 8 centimètres de haut, et plus au moins
quatre centimètres de large. Cela peut être du à une timidité, ou a une faible estime de
soi. Aragorn m’a demandé s’il pouvait utiliser les couleurs, et malgré tout a décidé de
ne pas en utiliser une autre pour son bonhomme.
Aragorn a décidé de faire un dessin très simple sans détails particuliers. Le tracé
d’Aragorn est léger pour le visage, et gros pour les membres. C’est à l’opposé, il est
possible que Aragorn a voulu simplifier son dessin, pour ne pas dévoiler beaucoup sur
lui, c’est possiblement de la pudeur. Les bras du bonhomme sont en V, ce qui est soit
un symbole de joie, ou d’appel. Cependant ils sont également courts, ce qui peut
définir que le personnage manque d’action. Également, les yeux sont pleins et colorés,
ce qui est un nouveau signe d’absence de personnification
Aragorn a décidé de dessiner une famille neutre, et de nous expliquer ensuite son
dessin. Il a commencé par dessiner un personnage plus petit, avec des cheveux lisses.
Au dessus, il a dessiné un cœur brisé. Ensuite, il a dessiné de gauche à droite les
personnages suivants : un enfant, similaire à son bonhomme, ensuite une figure
maternelle, et enfin un personnage masculin. Peut etre un père. Il les a dessiné en
sorte de batons, et avec des bras sans main, ce qui peut etre du à une simplification de
représentation.
Aragorn a terminé son dessin en ajoutant un cœur, une étoile, et en entourant la
famille d’un nuage. Le fait qu’elle soit isolée et encerclée peut représenter une
protection.
Aragorn explique que dans son dessin de famille, dans lequel il ne se voit pas dedans,
ni ne donnes des rôles, il a mis des cœurs et étoiles parce que une famille ça traverse
des émotions, et des probleme, et que ça fait partie d’un tout. Lorsqu’on lui demande
dans lequel des personnage de cette famille il se voit, il dit qu’il ne se voit pas dans le
dessin de « cette » famille. Aragorn prend les consignes à la lettre, dessin « un »
bonhomme, et « une » famille, pas lui, ou sa propre famille. Cela peut être à nouveau
un signe de pudeur, et vu l’age d’adolescent d’aragorn, il est possible qu’il ne veuille
pas partager ses émotions.
Pour le dessin de la famille imaginaire, la consigne que Louis lui a donnée était :
« Dessine une famille imaginaire ». Aragorn a alors pris quelques secondes pour
réfléchir, et a ensuite a dessiné. Il a commencé par une sorte de chat, avec des bras
tentacules. Ensuite, une sorte de champignon au dessus de ce chat, et des formes
aléatoires. Il a dessiné également un robot, et utilisé sa première autre couleur que le
noir, le rouge. Pour faire les boutons du robot. Il ajoutera que le sourire dans son
ventre, c’est parce que même si on fait la grimace, on peut toujours avoir un autre
émotion. Pendant le dessin, un papillon était présent dans la pièce, et a fait du bruit en
tapant sur la fenetre. Aragorn s’est servi de ce stimulus pour le mettre dans son dessin.
Il a même regarder le papillon, afin de savoir quelles couleurs mettre. Les dessins
imaginaires sont également entourés par une sorte de cercle protecteur, ou bulle qui
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les rassemble
Quand on demande à Aragorn des explications sur pourquoi, il dit qu’il a fait ce qui
lui passait par la tête pour faire une famille imaginaire. Nous lui avons demandé si il
voyait quel rôle prenaient ses personnages dans son dessin, et il a dit que pour lui, une
famille ça peut etre des bons amis, c’est plus large que juste les enfants et parents. Et
il a préféré, ne pas donner d’explication, disant qu’il n’en avait pas lui-même
Tout d’abord, tous les personnages dessinés par Aragorn ne comprenne peu de détails.
Aragorn a utilisé des couleurs seulement pour le dessin imaginaire. Cela laisse a
penser qu’Aragorn est réservé, et qu’il ne témoigne pas ses émotions dans ses dessins
qui parlent de choses qui lui ressemblent. Il met de la distance entre lui et ses dessins,
autant à l’oral que par ce qu’ils communiquent.
Aragorn étant adolescent, il est possible que la sobriété de ses dessins soient pour ne
pas dévoiler plus sur lui, tout en se différenciant de ces derniers.
Ensuite, les hachures qu’elle fait dans le dessin du bonhomme et la couleur bleue
qu’elle utilise dans les dessins des familles ont la même signification ; à savoir la
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Délicatesse, la douceur, la tendresse,… Avec ces observations et de lire son
anamnèse, nous pensons que cela pourrait correspondre avec sa personnalité.
Aragorn a utilisé la couleur rouge pour le robot, avec comme dessin un sourire et des yeux
carrés. C’est peut etre un mélange de la violence, et se rapproche de l’amour ou vaillance, le
robot grimaçant (selon Aragorn). Les autres couleurs, sont le jaune et le bleu, qui forment les
détails du papillon. Le bleu exprime la douceur, et le jaune la gaité, mais en sachant qu’il a
mis ces couleurs de ce qu’il voyait sur le papillon, il s’agit plus d’une copie, la couleur ayant
moins de sens.
5) Réflexion personnelle :
Ce travail nous a permis de nous familiariser avec des outils indispensables des tests
de psychologie mais également d'avoir une vision plus précise sur ce à quoi pouvait
ressembler le métier de psychologue. Nous avons plutôt apprécié les moments de
rencontre avec Aragorn, que ce soit durant l'anamnèse, la passation de la WISC ou
celledu TAT. L'attitude adoptée avec lui nous est venue de manière très naturelle et
fut facilitée par l'ouverture et la bienveillance de celui-ci. Nous pensons cependant
que notre attitude était peut-être trop familière. Comme le contact fut très facile
avec Aragorn et qu’il est assez mature. Nous échangions avec lui de manière très
peu formelle et avions quelques discussions hors du cadre du travail. La distance entre
nous était donc sans doute trop minime.
Il y a certains points sur lesquels nous devons encore travailler. Comme mentionné
précédemment, nous pourrions améliorer notre attitude professionnelle en établissant
une distance thérapeutique un peu plus stricte et en étant plus sûrs de nous quant aux
différents tests à faire passer. En effet, lors des passations, nous avons eu quelques
hésitations, des moments de flottements durant lesquelles nous devions vérifier les
consignes, la manière d'expliquer le test, etc. Nous pourrions donc être mieux
préparés lors de la passation afin de connaître, de se sentir à l'aise avec l'instrument
utilisé et par conséquent, afficher une attitude professionnelle. Nous avons également
tardé entre chaque rencontre avec Aragorn et l'écriture de la partie en question. Entre-
le moment de faire l'anamnèse et le moment d'écrire celle-ci, ou entre le moment
defaire passer la WISC et de procéder à la cotation et l’interprétation, nous
avons attendu des semaines. Nous avons constaté qu'il était plus difficile de se
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replonger dans le travail après qu'un certain temps se soit écoulé et qu'il aurait été plus
facile et plus efficace de s'y mettre assez rapidement après la rencontre. Nous avons
réalisé le travail bien plus tard, et mis du temps pour s’y atteler.
Nous pensons en revanche que nous avons relativement bien géré l'ensemble des
parties. Il n’était pas facile de s’organiser et de trouver des moments qui nous
convienne, et nous étions tous les deux dans des situations complexes, mais nous
avons su compter l’un sur l’autre, et nous répartir le travail. Le fait de pouvoir
compter l'un sur l'autre et de s'appuyer sur quelqu'un a permis de réduire la charge de
travail et d'aborder le rapport plus sereinement. Nous avons également su, malgré
l'imperfection du professionnalisme, développer un bon contact avec Aragorn, le
mettre à l'aise et établir une relation de confiance. Nous avons également su tenir
compte des besoins d’Aragorn en lui proposant des pauses, en s'intéressant à son
ressenti et en s'assurant qu'il était en accord avec ce qu'on lui proposait.
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6) Conclusion générale :
Pour conclure ce travail, nous allons tenter de réaliser une synthèse pour créer le
profil d’Aragorn, le plus précisément et objectivement possible avec toutes les
informations que vous avons récoltées depuis maintenant plusieurs mois.
Aragorn est un garçon âgé de 12 ans, il entame alors la période de l’adolescence. Ses
parents se sont séparés lorsqu’il était encore dans le ventre de sa mère, mais l’entente
familiale est, selon lui et ses parents, bonne des deux côtés.
Aragorn est une personne qui aime apprendre des autres, il aime beaucoup l’école
mais considère que le rythme est peut-être parfois trop lent. Il est dans une école à
pédagogie active, là où la créativité bat son plein. Aragorn réussit très bien l’école et
n’éprouve pas de difficultés, à part son attention et sa concentration qui lui jouent
parfois des tours. Aragorn a des résultats qui s’inscrivent dans une moyenne bonne,
qui ne signalent pas de faiblesse particulière. Mais encore une fois, nous n’avons rien
qui justifie ce que nous disons.
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Enfin, au niveau des « performances » intellectuelles – évaluation toujours à prendre
avec des pincettes, puisqu’elle a lieu à un moment donné, et influencée par un
contexte particulier – nous pouvons dire qu’il possède un QIT se situant dans la
moyenne bonne, et plus précisément, au rang percentile 66. Au niveau interindividuel,
Aragorn n’a pas de points forts ou de points faibles à mettre en évidence
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7) Bibliographie :
2. Vanier, M., Cartier, D., & Lambert, J. (1991). Test de Stroop : J.R. Stroop
(1935) adaptation de C.J Golden (1978). En ligne :
http://automobileevaluation.com/Stroop-M_Vanier.pdf
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8) Annexes :
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Annexe n° 2 : interprétation de la WISC en détail :
INTERINDIVUDEL
1) QIT :
Le QIT est la mesure du fonctionnement cognitif global. Nous pouvons remarquer
que Aragorn, avec un QIT de 106, se situe dans la moyenne. Ce QIT est homogène, il
est très proche de tous les indices (il n'y a pas de différence significative). Il se situe
dans le rang percentile 66, ce qui signifie qu'il n'y a que 34% de la population de son
âge qui performe mieux à la WISC.
2) Indices :
Pour la compréhension verbale (106), Aragorn se trouve également dans la moyenne.
Cet indice vient mesurer l'intelligence cristallisée. Il s'agit de ce qui s'acquiert à
travers l'expérience éducative et culturelle, ce sont les connaissances théoriques, de
l'ordre de l'appris. L'ICV vient mesurer les capacités de l'enfant à comprendre,
raisonner, conceptualiser et la maitrise du langage. Il constitue un bon prédicateur de
la réussite scolaire.
Au niveau des aptitudes visuo-spatiales (94) Aragorn se situe en dessous de la
moyenne. Il s'agit ici de tester l'organisation de la perception visuelle, les rotations
mentales, la coordination visuomotrice, les relations entre les parties et le tout, le
traitement de formes géométriques et la capacité de traiter différents éléments visuels
entre eux. Il a eu un résultat légerement en dessous de la moyenne pour le subtest
Puzzle Visuels, avec 8, et 10 en Cubes. C’est une faiblesse qui n’est pas significative,
et qui reste proche de l’axe de la moyenne.
Son indice de raisonnement fluide (106). Cet indice vise à mesurer la capacité à
déceler le rapport conceptuel sous-jacent entre différents objets et à utiliser le
raisonnement afin d'identifier et appliquer les règles concernant ces objets. Il observe
les capacités d'abstraction, d'induction et de déduction. Il s'agit de l'intelligence
fluide, qui concerne la capacité à penser rapidement, se souvenir et analyser
l'information, raisonner et résoudre des problèmes. Ces capacités ne reposent pas sur
les connaissances acquises.
3) Subtests :
A l'épreuve de « Similitudes » Aragorn a eu un score de 12, ce qui se situe dans la
moyenne. Ce subtest mesure la capacité de conceptualisation et de généralisation, la
pensée catégorielle, la logique. Il observe le raisonnement et l'expression verbale avec
la formation de concepts verbaux, la mémoire à long terme, la capacité de distinguer
l'essentiel de l’accessoire.
A celle d’« Information » il a eu 14, ce qui est supérieur à la moyenne. Cette épreuve
vise à mesurer l'intégration des connaissances sociales et culturelles, la curiosité
intellectuelle et la culture générale. Il évalue l'ouverture au monde et la capacité de
mémorisation.
A l'épreuve « Cubes », Aragorn a eu un score de 10, ce qui est dans la moyenne. Ce
subtest permet de mesurer les capacités d'abstraction, de représentation et d'analyse de
l'espace géométrique, la maitrise visuo-spatiale, et la stratégie ainsi que l'autonomie
dont Aragorn fait preuve durant l'épreuve.
Au subtest « Matrices », Aragorn se trouve dans la moyenne sup avec un score de 12.
Cette épreuve mesure le raisonnement abstrait et non verbal ainsi que l'induction et la
déduction logique. Cela vise à évaluer l’intelligence fluide, la capacité d'adaptation, et
le traitement de l'information visuelle.
Au test « Mémoire des chiffres » il a eu 11, ce qui est dans la moyenne. Cette épreuve
vise à évaluer la mémoire auditive immédiate, la concentration, les représentations
mentales dans la répétition, la capacité à manipuler mentalement des informations
mémorisées dans la mémoire de travail et à les organiser.
A « Mémoire des images » il est également dans la moyenne avec une note de 11. Ce
subtest évalue les capacités de mémoire visuelle immédiate, de concentration, de
séquençage, capacité à manipuler mentalement, à l'attention, aux représentations
visuo-spatiales et la vitesse de traitement de l'information.
Durant « Séquence lettres et chiffres » Aragorn se trouve dans la moyenne avec la
note de 11. Ce subtest teste la capacité à manipuler mentalement, au séquençage,
l'attention, la mémoire auditive à court terme, les représentations visuo-spatiales et la
vitesse de traitement de l'information.
4) Analyses complémentaires :
Nous pouvons observer que l'indice de « Raisonnement quantitatif » (94) est
représentatif, car, avec deux notes de 9 ce qui est homogène. Il est dans la moyenne
faible, légèrement en dessous.
L'indice de « Mémoire de travail auditive » se trouve dans la moyenne avec une note
de 106. Ce dernier vient évaluer exclusivement l'aspect auditif, l'isolant de la mémoire
visuo-spatiale. Il est utile lorsqu'on soupçonne un trouble de l'audition.
L'indice « Non verbal » a une note de 100 et se situe donc dans la moyenne.
Celui ci regroupe les épreuves ne faisant pas appel au langage oral mais dans
lesquelles l'enfant doit tout de même comprendre et intégrer les consignes. Il est
utilisé lors de troubles du langage, de multilinguisme, de troubles de la
communication, de surdité et de difficultés d'audition.
L'indice d'aptitude générale est également dans la moyenne avec une note de
91. Ce dernier regroupe les subtests de raisonnement verbal et fluide, et exclut donc la
mémoire de travail et la vitesse de traitement. Il peut être intéressant dans les cas de
troubles de l’apprentissage, de TDAH, de haut potentiel ou de tumeurs.
5) Analyses additionnelles :
On peut constater dans la WISC de Aragorn qu'il y a une homogénéité de résultats. Le
seul point faible d’Aragorn non significatif mais presque est l’indice Visuo-Spatial.
Avec une note moyenne de 10 en cubes et 8 en Puzzle Visuel
INTRAINDIVUDEL
1) Points forts et points faibles des indices :
Il n'y a pas de point fort ou de point faible au niveau des indices, ils se valent tous, juste un peu plus en
dessous pour l’indice Visuo-spatial.
Il n'y a pas de point fort ou de point faible au niveau des indices complémentaires, ils
se valent tous.
Annexe n°3 : Le TAT : Grilles d’analyse horizontale (planche par planche) :
Ajout : un bar, des gens qui Le récit est indécis, confus, il Au début, un refus parce
viennent tuer tout le monde. manque de clarté. Mais il reste que Aragorn qualifie la
Il n’y a pas l’emploi du passé, cohérent et construit. planche de « trop dure »,
4 sinon le présent et le futur sont
exploités.
Il y a un début et une fin. puis il y a de nouveau une
bonne coopération.
Aragorn annule ce qu’il
veut dire.
Ajout : des parents, deux amis, et Le récit est long. Il est clair, Il y a une bonne
une dame. même si parfois un petit peu coopération.
Il n’y a pas l’emploi du futur, le hésitant. Aragorn fait souvent des
présent est exploité commentaires personnels
principalement, et il y a un petit au clinicien.
5 peu de passé. Il se projette tellement,
qu’il dit un moment qu’il
commence à se faire peur
pour du vrai.
Parle des personnages qui Le récit met un petit peu de Au début, il y a un temps
apparaissent sur la planche temps à s’élaborer. latent de 12 secs et « un
(bonne adaptation du stimulus). Il est très court, mais complet refus » de la part d’Aragorn
Il n’y a pas l’emploi du passé, et logique. qui nous informe de la
sinon le présent et le futur sont complexité de l’exercice.
6GF exploités. Pour la première fois, il
nomme le héros.
Ajout : deux garcon, l’un pour Le récit est clair et complet. Il Il y a une bonne
faire le petit frere. est long et bien structuré. coopération.
Parle de tous les personnages qui
apparaissent sur la planche
7GF (bonne adaptation du stimulus).
Utilisation des 3 temps.
Scotomisation : d’un des deux Le récit est d’abord hésitant, et Au début nous sentons que
personnages sur l’image. il y a presque une forme de Aragorn a du mal à se
Ajout : toutes les servantes, tout refus au début. Ensuite, projeter pour raconter une
9GF le monde. l’histoire devient plus claire et histoire, il hésite beaucoup,
Utilisation des 3 temps. logique. Le récit est court mais est indécis et il y a un
complet ; début, milieu et fin. temps de latence.
Ajout : un aventurier, des Le récit est assez complexe, il Aragorn se projette loin
Indiens. y a beaucoup d’informations. dans l’image. Il y a
Il n’y a pas l’emploi du passé, Le récit fait référence au réel (à interpellation du clinicien,
11 sinon le présent et le futur sont un jeu existant sur téléphone). et toujours une bonne
exploités. coopération.
Ajouts : des amis, un père Le récit est clair, il y a des Il y a une bonne
Il n’y a pas l’emploi du passé, détails pour certains éléments. coopération.
13B sinon le présent et le futur sont Il est assez long et complet ; un
exploités. début, un milieu et une fin.
Ajout : des cowboys, des Indiens Le récit est court mais logique. Il y a une bonne
et un cheval. Il fait allusion à l’imaginaire de coopération. Aragorn n’est
Il n’y a pas l’emploi du passé, Aragorn puisque c’est une pas angoissé face à cette
16 sinon le présent et le futur sont planche blanche. planche, et arrive tout de
exploités. suite à se projeter dedans et
à créer une histoire.
4 : Feuille de dépouillement des procédés d’élaboration du récit :
PLANCHE 1 :
A : Alors c’est l’histoire d’un petit garçon heu qui est très pauvre et qui heu voudrait
faire du violon mais heu, il a pas assez d’argent pour se payer un prof, du coup heu il
essaye d’apprendre tout seul heu mais il y arrive pas et alors heu il ne sait pas quoi
faire.
C’est tout ?
A : Ok alors, heu, je sais pas trop heu, il essaye de jouer du violon, et il commence a
composer des morceaux même si il ne sait pas très bien jouer ni rien, et il devient
hyper connu et heu, après il sait hyper bien faire du violon et voilà
Ok très bien
PLANCHE 2 :
A : Alors c’est l’histoire d’un homme, mais il y a une femme qui est amoureuse de lui
heu mais lui est déjà avec l’autre heu, alors un jour la femme lui envoie une lettre
d’amour, et elle va chez l’homme. Lui il lui dit de venir et puis il lui dit « ha regarde
je vais te présenter ma femme » et du coup sa femme elle est enceinte et du coup la
femme est très triste.
A : La femme qui a déposé la lettre. Mais après l’homme il s’excuse et heu, elle
comprend et ça finit bien voilà
PLANCHE 3 BM :
A : Heu je sais pas trop mais heu… C’est un homme, je crois, qui heu qui croit qu’il
est très gros et du coup il ne mange plus. Et heu, je ne sais pas trop… (Rigole). Et
puis il tombe dans les pommes sur son lit. Mais heu après, heu il y a un médecin qui
vient le soigner et il se réveille. Voilà.
PLANCHE 4 :
A : Heu…(Rigole) mais c’est hyper dure hein vos photos… Heu…
Je comprends
PLANCHE 5 :
A : Ha ça, je vais faire une histoire qui fait peur… Alors heu, c’est l’histoire heu…
C’est heu… un garçon qui reste tout seul à la maison parce que ses parents, ils sont
partis en voyage. (Du coup c’est une histoire qui se termine mal, parce que c’est une
histoire qui fait peur). Et du coup il heu… Il a un peu peur, Il lit un livre le soir. Et à
minuit il entend « toc toc toc ». Il ouvre la porte et il y a personne, alors il referme la
porte (rigole). Et puis il relit son livre, et dans son livre, il y a une femme qui vient et
qui fait peur (on va dire). Et alors il …
A : Ouais ouais, du coup il commence à s’imaginer des trucs qui font peur qu’il y a
une femme qui va toquer et tout. Puis il entend juste au moment où il termine la
phrase de son livre, fin de son livre où il est écrit la femme qui entre, il entend « toc
toc toc » et donc il retourne voir et il y a de nouveau personne. Et… Après il heu, il se
dit « ho mais c’est qui qui toque tout le temps… ». Il se dit « Ho, à mon avis ça doit
être mon copain ». Et alors il va dire « Jérôme » (je sais pas pourquoi j’ai dit
Jérôme) heu… « je sais que c’est toi » et puis elle entends « HA HA HA » et puis il
revient et il ferme la porte. Et il entends des pas dans les escaliers, et il se dit « Ho
non, je commence à flipper là, Jérôme il m’énerve» puis il se dit « Ha mais c’est peut
être Matilda » alors il ouvre la porte et il dit « Matilda, Matilda » et non toujours
pas… Et puis, (En fait ça me fait peur à moi-même. Et puis (rigole) il retourne dans sa
chambre, il met heu, la couverture et puis elle réentend une dernière fois « toc toc toc
» . Et alors heu il va se cacher dans l’armoire, et en fait il se rend compte qu’il y avait
une femme dans l’armoire qui faisait « toc
toc toc », et la femme alors il ouvre et y a la femme qui lui bonditdessus et qui
le…
Qui le quoi ?
PLANCHE 6 GF:
A : Mais c’est hyper dur… (12sec) Heu… C’est une femme… qui… est servante. Et
elle s’appelle heu… (5sec) Jessica (rigole). Et alors heu… elle s’assoie enfin parce
que c’est sa pause. Et alors il y a un mec qui l’invite à diner. Et du coup elle dit «
Mais je ne vous connais pas encore donc voilà je ne peux pas » et alors il dit « Si si
ne vous inquiétez pas, je suis très gentil » alors elle l’écoute. Et du coup au début elle
se dit « bon c’est un peu bizarre, mais c’est pas grave ». Et ils vont manger, et heu…
ils tombent amoureux et voilà.
(Rigole)
PLANCHE 7 GF :
A : C’est quoi qu’elle tient dans ses bras ? Ha une poupée. Une poupée ou unbébé
?
A : Bon on va dire… une poupée. Alors c’est l’histoire d’une petite fille qui se sent
seule parce qu’elle vient de déménager du coup elle a plus beaucoup d’amis. Et du
coup heu… elle joue tout le temps avec une poupée parce qu’elle aimerait bien avoir
un petit frère ou une petite sœur. Et du coup elle supplie tout le temps à sa maman,
mais sa maman elle dit « Heu comment veux-tu, je n’ai même pas d’amoureux et tout
». Parce qu’en fait elle vit toute seule avec sa maman. Et du coup heu… elle s’ennuie
tout le temps et tout. Et du coup un moment donné, elle se dit je vais partir à
l’aventure, du coup elle part de sa maison et elle heu… va dans un camion. Fin dans
le coffre d’un camion et puis le camion il part. Alors elle se dit « Ho c’est l’aventure
et tout ». Puis elle arrive (on va dire au début elle était en Espagne) et du coup elle
arrive heu… en Italie, et là elle voit un port, du coup elle prend vite un bateau (rigole),
et elle heu… elle arrive après en Amérique et puis après, elle se dit « Waouw c’est
trop cool l’Amérique mais je ne parle pas un mot d’anglais, comment je vais faire…
Je ne sais même pas manger et tout » Et alors après, elle rencontre un gars du même
âge qu’elle qui parle heu… espagnol. Et du coup, ils vont ensemble et ils deviennent
meilleurs amis. Et puis après il lui apprend l’anglais. Et elle se dit mais j’aimerais
bien revoir ma mère. Du coup elle reprend le bateau, 3ans plus tard, elle revient en
Espagne et là…Ha oui, j’ai oublié de dire, avant le bateau, elle
voit un petit garçon qui a genre on va dire 4ans et qui est tout seul alors elle lui dit «
Mais vient avec moi ». Alors elle le porte (rigole). Et du coup là elle a un petit frère
adoptif. Et du coup voilà, elle revoit sa mère et voilà.
PLANCHE 9 GF :
A : Je comprends même pas qu’est ce que c’est… Alors heu…je ne sais pas trop…
C’est l’histoire heu… d’un roi, et alors un jour, il heu… alors attend je réfléchis…
A : (10sec) Ha oui je sais. Alors c’est l’histoire d’un prince plutôt, qui s’est fait
kidnapper, et du coup bah il est plus là. Et du coup tout le monde, toutes les servantes,
tout tout le monde le cherche. Du coup après heu… après y a … ils retrouvent
heu… une de ses chaussures dans une rue, alors heu, après en fait il a fait semblant
d’être kidnappée parce qu’il en avait marre du royaume, et du coup il devient libre et
il part pour Londres. Et là-bas ils l’ont jamais retrouvé, et du coup il a vécu heureuse
jusque la nuit des temps.
PLANCHE 10 :
A : C’est une meuf ou un mec ? Là ?
Je ne sais pas …
A : Heu… Alors… En gros heu… C’est l’histoire (on va dire que c’est un homme)
qui aime une femme et alors heu… un jour, heu… il lui dit qu’il peut avoir un poste
hyper bien et qu’il rapportera beaucoup d’argent et que c’est très important. Et du
coup, il doit partir pour ça, au Japon, et là ils étaient en Belgique. Et alors au début la
femme elle est pas d’accord, elle veut pas qu’il parte, et du coup il dit « Mais c’est
hyper important, et je reviendrai, c’est que 1 an » et alors après heu… Ha non non
en fait c’est pas ça, il ne doit pas partir pour le travail, il doit partir pour la guerre !
(Rigole). Et alors, elle dit « Non, si ça se trouve tu vas mourir » et il dit « Non, je
suis obligé d’y aller, c’est pour le peuple ». Et du coup, il part, en cheval, et
heu…après en fait, c’est lui qui gagne le tournoi (parce que on va dire qu’il a tué le
dictateur), et alors après il revient avec beaucoup d’argent, et ils ont 3 enfants et ils
sont devenu hyper riches, et ils donnent de l’argent aux pauvres.
PLANCHE 11 :
A : En Chine, et alors c’est un aventurier, et il alors part parce qu’il a une mission
secrète et il doit retrouver heu… (9sec) Vous connaissez Temple Run ? Le jeu-là, ou
t’es poursuivi par un gros gorille ?
A : Vous ne connaissez pas ? En tout cas heu, ça vient d’Inca, et c’est un truc en or
comme ça, avec une tête en or. Du coup, il doit le retrouver, et alors il passe dans
les montagnes et tout. Et alors il court, il court, et sur son chemin, il tombe dans un
trou. Et alors il s’accroche à une liane et en fait c’est des plantes qui t’accrochent et
qui … te mangent (rigole) et alors il est accrochée par ce truc et alors il coupe
avec un couteau et alors il monte de toutes ses forces et puis alors là heureusement,
heu non fin alors là il y a des indiens qui viennent et heu, ils le délivrent, mais au
début, ils ne sont pas sûrs que c’est un gentil et du coup ils l’emprisonnent parce
qu’ils croient qu’il est maudit (on va dire). Et alors il rencontre un petit garçon indien,
heu qui parle sa langue. Et du coup il lui dit qu’il est gentil et tout, et alors heu… le
petit garçon il fait un mannequin qui lui ressemble et il le met à sa place, et du coup il
peut s’enfuir. Il lui dit merci et tout et puis après il court il court il court, et heu il
trouve heu… le truc.
Il trouve le trésor ?
A : Oui, voilà.
PLANCHE 13 B :
A : Alors c’est un petit garçon, très pauvre, et alors heu… pour gagner de l’argent, il
fait de l’harmonica et son rêve ce serait d’avoir un vélo. Alors il fait tous les
jours de l’harmonica pour avoir assez d’argent et alors heu… un jour il a assez
d’argent, et donc il va acheter un vélo tout rouge avec un petit ruban doré. Et alors
après, avec son vélo il roule dans le village pour montrer le vélo à ses amis et tout, et
puis un jour, il y a ses amis, fin un ami à lui (fin c’est plus son ami du coup) qui lui
vole son vélo. Alors avec 2 copains, ils vont pendant la nuit dans sa maison pour
reprendre le vélo et alors ils y vont et tout, et là il y a le père qui vient (et le père on va
dire qu’il est saoul et qu’il est méchant).
A : Ouais, et du coup ils se cachent en dessous du lit, et heu… il dort sur le lit comme
ça « Rronnnchhhi » et alors ils font des pas serrés pour sortir de la chambre et là, le
père il fait « rronnn » (vous voyez comme dans les films quand ils vont se réveiller
comme ça) et puis heu… alors après ils
s’arrêtent de bouger comme ça (imite personnes immobiles), et puis il se rendort. Et
alors après, ils sortent et trouvent le vélo. Et donc le lendemain matin, il a son vélo et
heu… son ami… et alors heu voilà.
PLANCHE 16 :
A : C’est l’histoire d’un cheval (rigole) heu… il est maltraité, mais en fait il est
sauvage et heu puis il se fait attraper, et alors il est hyper triste parce qu’ils veulent le
dompter. Mais il se laisse pas faire. Et puis après heu y a… parce que c’est des
cowboys et ils capturent des indiens les cowboys et heu après l’indien il veut libérer le
cheval du coup il prend un couteau il se libère et il prend le cheval et il va, il délivre le
cheval et puis après, heu… il monte sur le cheval. Mais le cheval au début il se dit «
Ho mais qu’est ce qu’il fait » et puis il dit « Ho bah comme il me libère c’est bon il
peut garder son cheval ». Et après du coup ils deviennent inséparables, et voilà.
Le récit ne rejoint pas le thème banal : un conflit dans le couple. Dans le Non
4 récit d’Aragorn, le couple est plutôt allié à deux contre les autres personnes.
L’origine du conflit est abordée par « un braquage/tuerie ».
Le récit ne rejoint pas le thème banal : une mère dans une pièce, … C’est un Non
garçon qui est seul chez lui parce que ses parents sont partis en vacances, et
5 quelqu’un va le tuer. L’origine du conflit : l’abandon, le manque de sécurité.
L’image parentale apparaît comme abandonnique.
Le récit rejoint complètement le thème banal : une relation hétérosexuelle Oui
dans un contexte de désir libidinal et de défense contre le désir. Le désir est
objectivé par le mouvement de l’un vers l’autre, et la défense activée par la
séparation des plans. Aragorn raconte dans son récit que la femme le
6GF repousse d’abord avant d’accepter son invitation. Le fait que le personnage
principal soit
Le récit ne rejoint pas le thème banal : thèmes qui mettent en jeu un paysage Non
peu rassurant. Dans le récit d’Aragorn, le héros doit passer par beaucoup
d’obstacles, dont des plantes carnivores, mais ce n’est pas le thème principal
11 du récit. L’origine du conflit est abordée avec une mission secrète. Le sujet
ne reconnaît alors pas le côté angoissant de la planche.
Le récit rejoint en partie le thème banal : précarité de l’habitation (mais pas Oui, en partie
de solitude). Le thème latent revoie à l’image maternelle contenante qui n’est
pas évoquée ici (Aragorn n’en parle pas). L’origine du conflit est ici la
13B précarité.
Pour surmonter sa précarité, le héros va jouer de la musique pour gagner de
l’argent. Il va y avoir encore d’autres obstacles que le héros va gérer à l’aide
de ses amis.
Le récit rejoint le thème banal : réussir à inventer des personnages malgré le Oui
16 vide total. Aragorn a réussi à raconter toute une histoire avec des
personnages. Est capable de surmonter l’angoisse devant l’absence d’objet.
Un homme Le héros est un homme qui ne s’affirme pas. La quête du héros est
l’acceptation de son corps. Nous n’avons aucun accès à son état intérieur,
quoiqu’un manque de confiance en soi soit sous-entendu).
3BM Les freins du sujet sont énergétiques (fragilité) et sentimentaux (isolement).
Un homme Le héros est un homme qui accompagne sa femme dans un bar. C’est lui qui
arrive à assommer les gens qui les attaquent. La quête du héros est de sauver
son bar. Nous n’avons aucun accès à son état intérieur ni à ses émotions.
Les freins du sujet sont sentimentaux (pas vraiment de protection et relation
4 conflictuelle avec l’entourage).
Les ressources du sujet sont énergétiques (courage, résistance) et
sentimentales (présence d’un partenaire sexuel satisfaisant).
Un garçon Le héros est un garçon qui est seul parce que ses parents l’ont laissée pour
partir en vacances et il se fait tuer. La quête du héros est l’autonomie, la
survie. Ses émotions sont la peur et donc son état interne est dysphorique et
5 non satisfait.
Les freins du sujet sont sentimentaux (isolement, pas de protection, relation
conflictuelle ou toxique avec l’entourage).
Les ressources du sujet sont énergétiques (le courage)
Un homme Le héros est un homme qui est serveur. Il s’appelle James et a l’air de
beaucoup travailler. La quête du héros est le désir.
Les ressources du sujet sont sentimentales (présence d’un partenaire sexuel
6GF satisfaisant).
Une petite fille Le héros est une petite fille qui se sent seule parce qu’elle vient de déménager
et n’a plus d’amis ni de fratrie. Elle vit seule avec sa maman en Espagne. Le
héros pourrait être proche du sujet. La quête du héros est
7GF l’affection/autonomie.
Les émotions du héros sont la solitude.
Les freins du sujet sont sentimentaux (isolement, exclusion)
Les ressources du sujet sont sentimentales (présence et soutien de la fratrie).
Un prince Le héros est un prince, qui a fait semblant de s’être fait kidnapper pour
pouvoir fuir et être libre.
La quête du héros est la liberté, l’autonomie.
9GF Les émotions du héros : en avait marre du royaume, et veut se sentir libre et
heureux. L’état interne est donc euphorique et satisfait.
Les freins du sujet sont sentimentaux (relation conflictuelle avec l’entourage)
Les ressources du sujet sont énergétiques (courage)
Un homme Le héros est un homme qui est en couple avec une femme. Il doit partir pour
la guerre et donc doit laisser sa femme pendant 1an. A la guerre, il gagne « le
tournoi » et tue le dictateur. Il gagne alors plein d’argent et en donne aux
pauvres. La quête du héros passe de « guerrier » à un « justicier ».
10 Les freins du sujet sont sentimentaux (relation conflictuelle avec l’entourage)
Les ressources du sujet sont énergétiques (résistance, force, courage),
techniques (aptitudes) et sentimentales (présence d’un partenaire sexuel
satisfaisant et appartenance à un groupe de pairs).
Un aventurier Le héros est un aventurier qui a pour mission secrète de retrouver un objet en
or. Il va passer par beaucoup d’obstacles pour finalement y arriver.
Les freins du héros sont sentimentaux (relation conflictuelle avec
11 l’entourage).
Les ressources du héros sont énergétiques (courage et force).
Un petit garçon Le héros est un petit garçon qui est très pauvre. Pour gagner de l’argent il va
jouer de l’harmonica parce que son but, sa quête dans l’histoire est d’acheter
un vélo.
Les freins du sujet sont socio-économiques (pauvreté, peu de moyen
13B financiers) et sentimentaux (relation conflictuelle avec l’entourage).
Les ressources du sujet sont techniques (aptitudes, talents) et sentimentales
(appartenance à un groupe de pairs)
Un cheval Le héros est un cheval sauvage qui se fait maltraiter par des cowboys qui
l’ont attrapé et alors il est triste. La quête du héros est de se faire libérer. Les
émotions du héros passent de la tristesse à la joie (la joie sous-entendue par le
16 fait qu’il se fait libérer et devient inséparable avec un indien).
Les freins du héros sont sentimentaux (pas de protection et relation
conflictuelle avec l’entourage)
Les ressources du héros sont énergétiques (résistance)
Courage / peur (il va plusieurs fois ouvrir la porte, Maslow : Besoin de sécurité :
5 il veut se cacher dans l’armoire) environnement stable et prévisible, sans
anxiété ni crise.
Méfiance et désir (« je ne vous connais pas encore Maslow : Besoin d’appartenance (amour,
donc je ne peux pas » et elle l’écoute). affection)
6GF Amour (ils tombent amoureux) Murray : Besoin d’autonomie
Autonomie (il ne se laisse pas faire, veut la liberté) Maslow : Besoin d’appartenance (amour,
16 Affection (deviennent inséparable) affection)
Murray : Besoin d’autonomie
4 Des autres personnes Ils entrent dans le bar où le héros se donne en spectacle, et
ils veulent tuer tout le monde. Mais le héros va finalement
les assommer.
Ses parents Ses parents sont partis en vacances et donc ont laissé le
héros tout seul.
Deux amis Le héros imagine que ses amis sont là pour lui faire une
5 blague, mais ils ne sont pas vraiment là.
Une femme C’est une femme qui se cache dans l’armoire de la chambre
du héros pour tuer le héros, et elle y arrive.
Une fille Le héros veut l’inviter à diner. Il insiste en disant qu’il est
gentil pour qu’elle accepte et puis tombent amoureux.
6GF
Sa mère Le héros habite avec sa mère, mais se sent seule avec elle,
elle lui demande d’avoir un autre enfant, mais sa mère n’a
pas de partenaire, et donc lui dit que ce n’est pas possible.
Toutes les servantes, tout le Tout le monde cherche le prince parce qu’ils pensent
monde qu’elle s’est fait kidnapper. Ils retrouvent une de ses
9GF chaussures. Mais ils ne le retrouvent jamais.
Une femme La femme du héros, elle ne veut pas qu’il parte, parce
qu’elle craint qu’il meure là-bas. Après la guerre, ils se
10 retrouvent et donnent ensemble de l’argent aux pauvres et
font 3 enfants.
Des Indiens Ils capturent le héros parce qu’ils pensent qu’il estmaudit.
2 amis à lui Les deux amis du héros vont l’aider à récupérer son vélo
13B qui a été volé par une des personnes de leur bande. Ils vont
rentrer chez cette personne pendant la nuit pour essayer de
le reprendre.
« un ami »
C’est un garçon qui était l’ami du héros, mais qui lui a volé
son vélo, du coup ils ne sont plus amis.
le père de son « ami »
Le père de l’ancien ami du héros est méchant et saoul.
Lorsque le héros et ses amis vont dans sa maison pour
récupérer le vélo, ils doivent faire attention au père, mais il
dort donc ça se passe bien.
Des cowboys Il y a des cowboys qui vont capturer le héros. Ils veulent le
16 dompter ce qui rend triste le héros.
- Conduites d’apprentissage :
Succès, talent (il joue de Préparatoires transitives Initiative / Force
l’harmonica)
- Conduites instinctives : (il ne Préparatoires transitives Force / Contrôle
se laisse pas faire, veut la
liberté)
16
- Conduites instinctives : Affectives Impulsivité
(deviennent inséparable)
9. Issue
Dénouements
Pl. Satisfaisant s’il répond aux besoins, insatisfaisant s’il ne répond pas aux besoins.
Positif, négatif, ambivalent, absent, contradictoire, compromis
Le dénouement de l’histoire est favorable pour le sujet : les besoins sont satisfaits malgré les
1 obstacles rencontrés.
Le dénouement de l’histoire est favorable pour le sujet : les besoins sont satisfaits malgré les
2 obstacles rencontrés.
Le dénouement de l’histoire est favorable pour le sujet : les besoins sont satisfait malgré les
3BM obstacles rencontrés.
Le dénouement de l’histoire est favorable pour le sujet : les besoins sont satisfaits malgré les
4 obstacles rencontrés.
Le dénouement de l’histoire est défavorable pour le sujet : pas de satisfaction des besoins et
5 « punition » du héros.
Le dénouement de l’histoire est favorable pour le sujet : les besoins sont satisfaits malgré les
6GF obstacles rencontrés.
Le dénouement de l’histoire est favorable pour le sujet : les besoins sont satisfaits malgré les
7GF obstacles rencontrés.
Le dénouement de l’histoire est favorable pour le sujet : les besoins sont satisfaits malgré les
9GF obstacles rencontrés.
Le dénouement de l’histoire est favorable pour le sujet : les besoins sont satisfaits malgré les
10 obstacles rencontrés.
Le dénouement de l’histoire est favorable pour le sujet : les besoins sont satisfaits malgré les
11 obstacles rencontrés.
Le dénouement de l’histoire est favorable pour le sujet : les besoins sont satisfaits malgré les
13B obstacles rencontrés.
Le dénouement de l’histoire est favorable pour le sujet : les besoins sont satisfaits malgré les
16 obstacles rencontrés.
Annexe n°4 : les trois dessins :