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Gérez votre parc informatique avec

GLPI
Les entreprises n’ont jamais eu autant d’équipements informatiques, et leur
nombre ne fait qu’augmenter. Bonne nouvelle pour vous, vous n’allez pas
manquer de travail ! Pour optimiser vos actions et vous faciliter la tâche, vous
aurez vraiment intérêt à être rigoureux sur votre gestion de parc
informatique.

En quoi consistent les responsabilités du gestionnaire du parc


informatique ? Quelles sont les bonnes pratiques associées ? Les pièges à
connaître et les compétences à posséder pour accomplir au mieux votre
mission ? Et surtout, comment effectuer cette gestion de parc dans GLPI ?

Dans ce cours, nous allons voir ensemble les enjeux de la gestion de


parc en entreprise, ainsi que les responsabilités du gestionnaire. Puis nous
installerons ensemble, pas à pas, le logiciel de gestion de parc GLPI, ainsi
que son plugin FusionInventory qui vous permettra d'accélérer la
remontée d'informations depuis votre parc.

Nous verrons ensuite comment choisir les équipements que vous devez
inventorier, puis comment les organiser et gérer vos stocks dans GLPI.

Enfin, nous apprendrons à


gérer administrativement et financièrement votre parc informatique.

À la fin de ce cours, vous serez capable de :


• identifier les responsabilités et les outils du gestionnaire de parc
informatique ;
• inventorier et organiser le matériel informatique dans GLPI ;
• mettre en place la gestion financière et administrative du parc.
Prérequis :

Pour pouvoir correctement installer les outils GLPI et FusionInventory,


ce cours nécessite d'être à l'aise avec l'utilisation du shell Linux, et
d'avoir quelques notions de fonctionnement des réseaux TCP/IP.
Table des matières

• Partie 1 - Découvrez les enjeux de la gestion de parc

0. 1. Découvrez votre nouveau rôle de gestionnaire de parc


1. 2. Découvrez la gestion de parc avec GLPI
2. 3. Installez votre serveur GLPI
3. 4. Installez le plugin et l’agent FusionInventory
o Quiz : Savez-vous ce qu'est un gestionnaire de parc
informatique ?
• Partie 2 - Organisez l'inventaire de votre parc informatique

0. 1. Organisez votre gestion de parc


1. 2. Organisez les éléments de l’inventaire
2. 3. Gérez vos imprimantes et leurs consommables
3. 4. Entraînez-vous à inventorier votre parc informatique

• Partie 3 - Gérez votre parc administrativement et financièrement

0. 1. Découvrez la gestion administrative et financière de parc


informatique
1. 2. Gérez administrativement votre parc
2. 3. Gérez financièrement votre parc
o Quiz : Savez vous administrer votre parc ?

Certificat de réussite (voir un exemple)

Créé par

Open Classrooms, Leading E-Learning Platform in Europe

Le professeur

Mathias Singh

CTO de L'IHEMI - Ministère de L'Intérieur. Professeur à l'Université Sorbonne Paris Nord


(P13).
Découvrez votre nouveau rôle de gestionnaire de parc
Prenez place dans votre nouvelle entreprise

Avant de commencer, voici un peu de contexte pour comprendre quel rôle


vous aurez dans ce cours. Ce rôle nous permettra de rendre concret
chacun des concepts que nous aborderont !
AstroCookie est une entreprise de fabrication de repas pour les
astronautes. Elle est constituée de plusieurs sites dans la région Occitanie,
dont deux grands sites sur les villes de Toulouse, sa maison-mère, et
Montpellier. Ainsi que de petits sites répartis dans les villes de Castres,
Burlats et Lacaune, afin d’être au plus près des fournisseurs de l’entreprise.

Le réseau se présente de la façon suivante :

Structure du réseau de l'entreprise AstroCookie

Toulouse, siège de l’entreprise mais également lieu d'implantation du


service Desk, dont vous faites partie, est le site principal d'AstroCookie. C'est
là que sont localisés la direction, les finances, le service juridique, ainsi que
le data center de l’entreprise.

Le site de Montpellier, futur grand site d’implantation, est le pied-à-terre


dans l’est de la région. Il contient un service logistique important, ainsi
qu’une équipe de recherche et développement. Un petit service Desk y est
également implanté pour pouvoir répondre au plus vite aux sollicitations
des utilisateurs sur place.

Les petits sites de Burlats, Castres et Lacaune sont des usines de


fabrication au plus près des fournisseurs locaux de votre entreprise. La
maintenance informatique y est gérée directement par Toulouse qui
effectue donc des déplacements ponctuels.
Par la volonté de votre DSI, vous êtes désormais le nouveau gestionnaire
de parc d'AstroCookie.

Votre rôle s’organisera autour de 4 responsabilités :

L’inventoring

L’inventaire des équipements informatiques de votre entreprise est


désormais votre principale activité. Avoir une base de données avec une
liste détaillée de tout le matériel vous permettra d’éviter la disparition
d’équipement à votre insu (qu’il soit oublié dans un placard, perdu, ou
volé).

La continuité de service matériel


Vous devrez vous assurer que l’équipement ait correctement été réceptionné par
le fournisseur, par exemple. Où se trouve-t-il ? Est-ce qu’il est nécessaire de le
remplacer et si oui, dans quelles circonstances et quelles conditions ? Y a-t-il assez
d’encre pour assurer le bon fonctionnement des imprimantes ? Ce sont là vos
capacités d’organisation et de gestion de stock qui sont attendues.

La gestion administrative du parc

Bien que proche du second point, il s'agit toutefois des services associés à
vos équipements pendant leur fonctionnement. L'équipement est-il sous
maintenance ? Possède-t-il une garantie ? Si oui, jusqu'à quand court-elle ?
La gestion administrative du parc est donc votre capacité à connaître votre
parc et à anticiper son évolution.

L'évolution financière du matériel

Il s’agit là de connaître le coût, l’amortissement choisi, ainsi que le


budget associé aux équipements inventoriés. En entreprise, tout est
affaire de finances. Connaître l’amortissement d’un équipement vous
indiquera le bon moment pour un remplacement, et ainsi vous assurerez la
bonne maîtrise des dépenses liées aux achats et aux réparations de
matériels.

Quels sont les constituants du parc informatique ?


Que faut-il inventorier ?

Avant de commencer l’inventaire des équipements de votre entreprise, il


vous faut décider pour quels équipements vous avez besoin de connaître
l’historique. C’est une étape importante où vous devrez vous poser les
bonnes questions. Quels sont les risques sur mon parc ? Quel est le but de
l’inventaire ? Quel est le coût (en temps, notamment) pour inventorier
chaque équipement ? Quels inventaires de quels équipements seront
utiles pour mon entreprise ?

Dans notre exemple, il sera nécessaire d’inventorier tous les ordinateurs,


téléphones et imprimantes. Mais également, vous aurez certainement
intérêt à prendre en compte les claviers et souris si vous préférez rester
rigoureux, notamment quant à la gestion des budgets. De plus, vous aurez
besoin d’inventorier et de suivre les consommables, comme les cartouches
d’encre par exemple, puisque vous gérez les parcs informatiques de
plusieurs sites et que cela vous permettra de vous assurer du bon
fonctionnement des services d’impression.

Pour mieux s’y retrouver, séparons les divers types d’éléments du parc en 3
catégories : les équipements clients, les équipements réseau, et ceux
d’impression.

Voyons donc plus en détail chaque catégorie :

Les équipements clients

Il s’agit des équipements finaux utilisés par vos collaborateurs. Ils


regroupent :

• les ordinateurs (tours ou ordinateurs portables) ;


• les moniteurs (attention, ils sont dissociés des tours) ;
• les logiciels, les périphériques (du clavier à la souris, en passant par
la tablette graphique) ;
• les téléphones, les tablettes, etc.
Les équipements réseau

Il s’agit des équipements qui permettent la communication ou


l’exploitation des données sur un réseau informatique. Nous y retrouvons :

• les matériels réseau. Switches, routeurs, bornes WiFi, etc. ;


• les baies. Ce sont les baies de brassage ou baies serveurs. Sous forme
de grosses armoires métalliques, elles concentrent les équipements
réseau ;
• les châssis. Il s’agit d’un appareillage permettant d'accueillir les
serveurs sous forme de lames ;
• les PDU. Pour terminer, les PDU (pour Power Distribution Unit), sont
les dispositifs permettant de délivrer de l'électricité dans les salles
serveurs.
Équipements d’impression

Les équipements d’impression regroupent les imprimantes, mais aussi


les cartouches et toners.

Maintenant que vous avez fait le tour des équipements concernés, je vous
invite à prendre un peu de temps pour revoir les règles de base de
nommage et d’adressage, afin de vous retrouver facilement dans la
gestion de votre parc !
Organisez votre parc grâce aux plans de nommage et d’adressage
Les plans organisationnels

Afin de vous y retrouver dans votre inventaire et de rapidement savoir où


se trouve chaque équipement, il est utile d’établir une convention de
nommage, ainsi qu’une convention d’adressage. En définissant
clairement ces conventions, vous vous simplifierez grandement la vie pour
la suite !

Nous allons donc détailler 2 plans organisationnels :

• le plan de nommage : il permet de donner un nom à chacun des


équipements ;
• le plan d’adressage : il permet de donner une adresse IP à chaque
équipement connecté au réseau.
Voyons donc quelques conseils pour élaborer vos plans avec le plus
d’efficacité possible !

Élaborez un plan de nommage

Chaque équipement informatique sur un réseau doit posséder un nom


unique appelé NBT (“NetBIOS Over TCP/IP”). Dans le monde de
l’informatique, vous entendrez souvent le terme de “Nom NetBIOS”.

Pour illustrer notre plan, prenons l’exemple d’un poste appartenant à votre
réseau. L’équipement s’appelle “LPCAS-1018-008”. Connaissant votre
convention de nommage, vous pouvez savoir immédiatement qu’il signifie
“Laptop - Castres - Octobre 2018 - 008”.

Vous êtes donc informé :

• du type d’équipement, donc du type de maintenance nécessaire si


l’équipement a un problème ;
• du lieu de présence de ce même équipement, permettant de le
situer géographiquement ;
• de la date d’achat permettant à terme une analyse de
l’obsolescence de l’équipement, en rapport au temps
d’amortissement ;
• d’un numéro signifiant qu’il s’agit du 8e ordinateur acheté ce mois-
là.
Exemple de plan de nommage

Lorsque vous établissez un plan de nommage, vous devrez alors modifier le nom
NetBIOS des machines. Dans l’idéal, indiquez le nom sur l’équipement lui-même,
avec une étiquette, par exemple.

Élaborez un plan d’adressage

Le plan d’adressage a le même objectif que le plan de nommage, mais


appliqué à l’adresse de chacun des équipements. L’objectif est de donner
une adresse assez explicite à chaque équipement pour être capable d’en
déduire des informations de localisation.
Pour rappel, une adresse IP est constituée de quatre octets divisés en un
numéro CIDR d’un côté, et un numéro de machine de l’autre.

Ce découpage s’effectue dans l’adresse IP grâce au masque de sous-réseau qui


permet de connaître où s'arrête la partie CIDR et où commence la partie numéro
de machine.

Dans la mise en place d’un plan d’adressage, l’objectif est avant tout de
conserver une cohérence pour toutes les adresses IP. Nous pourrions
imaginer ceci :

• le 1er octet commun à l’ensemble des postes informatiques ;


• Le 2e correspondant à un lieu géographique ou un site particulier ;
• Le 3e octet correspondant à un numéro de bureau ou d’open space ;
• Le 4e et dernier octet correspondant au numéro de machine.
Ainsi, dans mon exemple, l’adresse IP suivante : 10.3.32.1 pourrait
représenter les informations qui suivent :

• 10 - numéro commun à l’ensemble des postes de l’entreprise (octet


obligatoire) ;
• 3 - site de Castres ;
• 32 - bureau n° 32 ;
• 1 - poste informatique numéro 1.
Le masque de sous-réseau choisi par l’administrateur réseau étant /16.
Exemple de plan d'adressage

En réalité, comme spécifié plus haut, il est difficile de mettre en place un


plan d’adressage. Le plus souvent, comme dans votre nouvelle position
chez AstroCookie, vous aurez à faire avec un plan déjà existant organisé
par l’architecte réseau. Il est donc urgent de discuter au plus tôt avec lui
pour comprendre s’il a souhaité intégrer en amont un plan d’adressage. Il
sera aussi nécessaire d’avoir une bonne coordination avec lui pour qu’il
puisse vous aider à organiser efficacement votre parc dans le futur.
La communication est primordiale !
Combinez les plans pour une organisation optimale
Combiner les deux plans vous permet plus facilement et plus rapidement d’aller
repérer le matériel concerné. Lorsqu'un PC aura une panne, il vous transmettra
son nom (par exemple LPCAS-1018-008) et son adresse (par exemple 10.3.32.1).
Dans cet exemple, j'aurai donc les informations suivantes :

« J’ai une panne sur un Laptop (LP) situé sur mon site de Castres (CAS),
acheté en octobre 2018, le 8e acheté ce mois-là, étant situé sur mon réseau
principal (10) à Castres (3), bureau n°32 (32), poste numéro 1 (1) »

Bien entendu, vous devrez adapter au mieux votre logique à votre sauce,
selon les particularités de votre parc.

Un second exemple ? Exercez-vous à le faire vous-même. Vous avez un


ordinateur qui est sur le site de Toulouse, bureau 11, poste 14. Il a été acheté
en juillet 2015, et c’était le 49e acheté. Le numéro du site de Toulouse, lui,
est le 18. Quels seront son adresse IP et son nom, selon le modèle utilisé ci-
dessus ?

Une réponse possible selon notre exemple précédent pourrait être :

• nom : DKTOU-0715-049 ;
• IP : 10.18.11.14.
En résumé
Ce premier chapitre s’achève, et vous avez vu comment :
• définir le périmètre de vos nouvelles responsabilités en tant que
gestionnaire de Parc ;
• identifier les éléments inventoriables d’un parc informatique et leurs
définitions ;
• mettre en place un plan de nommage et d’adressage.
Dans le prochain chapitre, nous allons voir ensemble comment gérer plus
efficacement votre parc informatique avec l’aide d’un logiciel plusieurs fois
éprouvé, et recommandé par de grandes entreprises et ministères : GLPI,
et son agent dédié FusionInventory.
Découvrez la gestion de parc avec GLPI
Connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement pour bénéficier de toutes les fonctionnalités de ce cours !

Dans le premier chapitre, nous avons vu ensemble comment sélectionner


les équipements informatiques à inventorier, ainsi que la manière de le
faire.

Dans ce chapitre, il est temps de découvrir l’outil qui nous permettra de


réaliser cet inventaire. Nous allons voir ensemble comment GLPI, un des
outils de gestion de parc informatique les plus utilisés dans le monde, va
vous simplifier la vie.

Nous verrons comment GLPI va vous accompagner dans la gestion de


votre parc, organisant par le biais d’un système de croisement de bases de
données, des fiches techniques, des équipements et des logiciels que vous
avez en gestion.

Nous verrons également comment s’organise la gestion des licences, des


abonnements, des fournisseurs? ainsi que celle des finances du service
Informatique.

Qu’est-ce que GLPI ?

GLPI pour « Gestion Libre de Parc Informatique » est un outil ITSM (IT
Service Management) qui centralise les informations de gestion de parc,
notamment l’inventaire, le ticketing (orienté assistance aux utilisateurs) et
de gestion administrative et financière.
GLPI est un outil open source sous licence GPL (General Public License) V3
maintenu par Teclib, l’un des acteurs majeurs de la tech française. En cela,
il est libre d’être installé, modifié et copié dans votre système d’information.

La gestion de parc vue par GLPI

GLPI est, par essence, architecturé autour du référentiel ITIL.

Pour en savoir plus sur le référentiel ITIL, vous pouvez lire le cours Mettez
en place les bonnes pratiques ITIL lors de vos déploiements.
Lors du précédent chapitre, nous avions vu ensemble comment classer un
parc informatique en trois rubriques. GLPI inclut cette organisation.

Avant de mettre en place, dans le prochain chapitre, notre propre serveur,


sachez que Teclib met à disposition une démo gratuite pendant 45 jours
sous inscription, directement en ligne.
Allons-y !
Écran de connexion à la version de test en ligne de GLPI

Voici l’écran de connexion. Ce dernier précise, dans la version démo, les


identifiants par défaut des différents profils pouvant se connecter sur le
serveur :

• le compte Admin permet d’administrer le serveur ;


• le compte Normal permet de consulter GLPI comme un utilisateur
de votre réseau ;
• le compte Post-Only permet de simuler la vision sur serveur sous sa
forme Helpdesk.
Ces comptes ne sont pas ceux par défaut sur un vrai serveur GLPI. Les
utilisateurs par défaut dans GLPI sont : GLPI, Tech, Normal et Post-
Only. Sur le serveur de test, seuls les comptes ci-dessus sont accessibles !
Pour finir sur cette première page, vous pourrez choisir la langue de votre serveur.
La langue est propre à chaque utilisateur, ce qui permet une utilisation de GLPI à
l’échelle internationale, sans être obligé de standardiser une langue.

À présent, connectez-vous sur la session Admin (mot de passe : admin).


Choisissez la langue de votre choix et cliquez sur Post !

Félicitations, vous venez de vous connecter sur votre serveur GLPI !

Page d'accueil de GLPI


Pour accéder à un équipement du réseau, cliquez sur la rubrique Parc dans
la barre de menu, puis sur le type d’équipement que vous cherchez.

Menus de
GLPI
En cliquant sur une rubrique, on ouvre une liste d’objets inventoriés. En
cliquant sur Logiciel, vous verrez apparaître la liste de tous les logiciels déjà
inventoriés, ainsi que les informations qui les concernent.

Liste des logiciels inventoriés dans GLPI

Si vous cliquez sur un objet en particulier, une fiche de description s’ouvre


(ici, la fiche d’Acrobat Reader). Nous aurons l’occasion dans un prochain
chapitre de découvrir le menu de gauche plus en détail.
Fiche descriptive du logiciel Acrobat Reader

Gagnez du temps grâce à FusionInventory

Il y a une certaine complexité à inventorier un parc manuellement. Cela


implique bien souvent de courir après les machines, maintenir à jour les
équipements inventoriés et surtout, choisir quelle information est
pertinente ou pas.

Heureusement, il existe un outil pour vous faciliter la tâche


: FusionInventory.

FusionInventory est un plugin (s’intégrant dans GLPI) et un agent


d’inventoring, permettant d'automatiser la remontée d'informations
depuis les postes à inventorier de votre parc, vers votre serveur GLPI.
Il tend à remplacer le tout aussi bon OCS Inventory dans GLPI, en
simplifiant les requêtes directement dans le serveur GLPI.

Je ne vous ai pas encore parlé d’OCS Inventory ? Eh bien, c’est un autre


serveur qui se synchronise avec GLPI pour remonter le parc
automatiquement.

OCS Inventory nécessite une synchronisation entre sa base de données


et celle de GLPI, grâce à un plugin de synchronisation. C'est seulement
après cette synchronisation que l'on peut consulter les fiches machines sur
GLPI. Cela rend son utilisation fastidieuse et “ressourcivore”.

FusionInventory, lui, agit directement avec GLPI sans être obligé de


passer par un serveur tiers. Le plugin Fusion étant fusionné dans GLPI, les
interactions sont donc en direct. On considère donc que FusionInventory
est le client du serveur GLPI.

Reprenons schématiquement :
Remontée des informations avec OCS Inventory et GLPI

Dans l’exemple ci-dessus, voici comment s'effectue la remontée


d'informations :

Agent OCS → Serveur OCS → Plugins OCS dans GLPI → Serveur GLPI.

Avec FusionInventory, l’architecture est plus simple :

Remontée des informations avec FusionInventory et GLPI

Avec FusionInventory, voici la chaîne de remontée d'informations :

Agent FusionInventory → Plugins FusionInventory dans GLPI → GLPI


Maintenant que vous avez compris comment fonctionne l’architecture
client–serveur de Fusion, vous vous demandez certainement... à quoi ça
sert, un agent d’inventoring ?

Ça sert simplement à inventorier l’ordinateur (composants et logiciels)


automatiquement à votre place !

Nous verrons plus tard dans le cours que FusionInventory n’intègre pas
seulement des fonctions d’inventaire, mais également des fonctions de
déploiement, de Wake on Lan (allumage par le réseau) et de découverte
du réseau, en utilisant des protocoles spécialisés.
FusionInventory est donc un “agent” que l’on installe sur un ordinateur ou
un serveur.

L’agent se synchronise avec le plugin FusionInventory installé dans GLPI,


pour recueillir les informations d’inventaire et envoyer des instructions.
Dans ce sens, le plugin se comporte comme un intermédiaire direct
entre GLPI et l’agent Fusion.

Une fois la remontée d’inventaire effectuée par l’agent vers le plugin, ce


dernier s’occupe de créer ou de modifier une fiche dans la partie PARC de
GLPI !

Vous trouverez ci-dessous un résumé des différents dialogues (simplifiés)


entre GLPI, FusionInventory Plugin et FusionInventory Agent (client).

Dialogues entre GLPI, FusionInventory et la BDD

En résumé
Dans ce chapitre, nous avons vu ensemble comment gérer un parc informatique
grâce à GLPI, et vous avez pu avoir un premier contact avec l’interface. Voici un
petit résumé de ce que vous devez retenir :

• GLPI est un logiciel libre qui permet (entre autres) de gérer un parc
informatique ;
• pour accéder à la fiche d’un équipement dans GLPI, cliquez sur Parc,
puis sélectionnez le type d’équipement que vous cherchez et, enfin,
sélectionnez l’équipement dans la liste ;
• FusionInventory est un plugin qui s’intègre dans GLPI et qui facilite
la remontée d’informations vers le serveur.
Maintenant que nous avons découvert GLPI et FusionInventory, nous
verrons dans le prochain chapitre comment monter un serveur GLPI sur
Linux Debian 9. Nous aborderons également les protocoles nécessaires
pour que FusionInventory fonctionne correctement, et ce que ces
protocoles apportent comme fonctions supplémentaires à
l'accomplissement de votre tâche !

Installez votre serveur GLPI


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Maintenant que nous avons vu le fonctionnement de GLPI, il est temps


de mettre en place votre propre serveur.

Nous commencerons, dans ce chapitre, par l’installation du serveur GLPI.


Puis, dans le chapitre suivant, nous installerons le plugin FusionInventory,
ainsi que l’agent associé.

Préparez votre machine à recevoir GLPI

Dans ce cycle d’installation, nous allons utiliser une machine virtuelle


Debian 9 montée sur un VirtualBox. De plus, l’installation d’un serveur
LAMP sera nécessaire.
Voici les propriétés de la machine virtuelle que nous utilisons :

• Debian 9 - 64 Bit ;
• 1024 MO de RAM ;
• 8 GO de disque dur.
Si vous n’êtes pas à l’aise avec le langage de terminal Bash de Linux,
aucune inquiétude ! Je vais vous guider pour l’installation, nous allons la
faire ensemble pas à pas.

Le # devant chaque ligne signifie que vous devez être connecté sur le
terminal avec le compte root.
→ Mettez à jour la liste des paquets et les paquets eux-mêmes :
# apt-get update && apt-get upgrade
→ Installez Apache2 :
# apt-get install apache2 php libapache2-mod-php
→ Installez PHP :
# apt-get install php-imap php-ldap php-curl php-xmlrpc php-gd php-mysql
php-cas
→ Installez MariaDB :
# apt-get install mariadb-server
# mysql_secure_installation
(Répondez “Y” à toutes les questions)

Concernant le mot de passe créé, c’est le compte root du MariaDB.


N’oubliez pas de conserver votre mot de passe, nous en aurons besoin plus
tard.

→ Installez les modules complémentaires au bon fonctionnement de GLPI


:
# apt-get install apcupsd php-apcu
→ Redémarrez les services :
# /etc/init.d/apache2 restart
# /etc/init.d/mysql restart
→ Créez la base de données qui nous permettra ensuite d’installer GLPI :
# mysql -u root -p
À la demande du mot de passe, donnez celui que vous venez de conserver :
MariaDB [(none)]> create database glpidb;
MariaDB [(none)]> grant all privileges on glpidb.* to glpiuser@localhost
identified by "votre-mot-de-passe";
MariaDB [(none)]> quit
Entrez le mot de passe de votre choix à la place de "votre-mot-de-passe"
en gardant les guillemets. Pensez également à le conserver !
Ici, le MariaDB [(none)]> représente le prompt de MariaDB. Cela
signifie que vous n’êtes plus en train de contrôler Linux via le Shell, mais
via MariaDB.
→ Pour plus de simplicité dans l’avenir, on installera phpMyAdmin, qui va
vous permettre de gérer la base de données en interface graphique :
# apt-get install phpmyadmin
Choisir Apache2 en appuyant sur la barre espace, et répondre NON à
“créer la base avec db_common".

Maintenant que votre serveur est fonctionnel, nous allons pouvoir procéder
à l’installation de GLPI.

Installez GLPI en ligne de commande

L'installation de GLPI est très rapide, elle se passe en deux temps.

Une première installation en ligne de commande nous permet


de récupérer les paquets GLPI sur le serveur miroir. Pour cela, entrez les 3
commandes suivantes :
# cd /usr/src/
# wget https://github.com/glpi-project/glpi/releases/download/9.3.3/glpi-
9.3.3.tgz
# tar -xvzf glpi-9.3.3.tgz -C /var/www/html
Ensuite, une fois que l’on aura téléchargé et décompressé ces
derniers, nous attribuons les droits au serveur LAMP d’agir sur les fichiers,
et nous pourrons enchaîner sur l’installation graphique. Pour cela, entrez la
commande suivante :
# chown -R www-data /var/www/html/glpi/
Au moment de l'écriture de ce cours, GLPI est en version 9.3.3.
Configurez GLPI via l’interface web
Une fois l’installation en commande terminée, il faut désormais ouvrir votre
navigateur favori et taper dans la barre d’adresse l'IP de votre machine,
suivie de /glpi.

Dans mon exemple, je suis en 192.168.1.43, donc j'utilise


l'adressehttp://192.168.1.43/glpi.
Si votre installation a correctement été effectuée, vous arrivez sur la page
suivante :

Page d'installation de GLPI


Appuyez sur [OK] après avoir choisi votre langue préférée (anglais par
défaut). Une fois validé, vous arrivez sur le menu suivant :

Conditions générales d'utilisation de GLPI

Là encore, après avoir consulté les CGU et validé, vous pouvez cliquer sur
[Continuer]. Dans le menu suivant, nous allons pouvoir cliquer sur
[Installer].

Début de l'installation de GLPI

Sur le menu suivant, nous vérifierons que tous les paquets sont
correctement installés.
Liste des paquets et vérification de leur installation

Si un paquet n'est pas validé, c’est qu’il vous manque une dépendance. Le
plus souvent, ce problème se règle en tapant le nom de l’extension
précédé par “php-”

Exemples :
• s’il manque l’extension CAS, la commande est la suivante → # apt-get
install php-cas
• s’il manque l’extension CURL, la commande sera → # apt-get install
php-curl
• etc.
Concernant la dernière erreur, c’est une alerte de sécurité qui informe
qu’en tapant le nom des sous-répertoires dans l’URL du site, on a la
possibilité de naviguer dans les fichiers via l’interface web ; ce qui est, vous
vous en doutez, une faille de sécurité. Pour notre serveur d’essais, ça n’a pas
d’importance, mais en production vous devrez verrouiller les sous-
répertoires en y ajoutant un fichier .htaccess.

Cliquez sur [Continuer].


Étape 1 - Configuration de la connexion à la base de données

Sur cette fenêtre, nous allons associer GLPI à sa base de données créée
précédemment sur MariaDB.

Les informations sont les suivantes :


• serveur SQL (MariaDB ou MySQL) → localhost ;
• utilisateur SQL → glpiuser ;
• mot de passe SQL → Le mot de passe que vous avez défini
précédemment.
Cliquez ensuite sur [Continuer].

Si tout est OK, vous devriez voir la fenêtre suivante avec la base de données
“glpidb” apparaître. Vous devez la sélectionner pour la suite.
Étape 2 - test de connexion à la base de données

Une fois fait, cliquez sur [Continuer] et surtout attendez l’initialisation de la


base. Cette opération peut prendre du temps. Ne cliquez pas plusieurs
fois sur [Continuer], au risque de créer deux fois la base de données !

Étape 3 - Initialisation de la base de données

Une fois sur cette étape, votre Base de données est synchronisée avec le
serveur GLPI, qui pourra écrire ses informations dedans.

Vous pouvez cliquer sur [Continuer].

Puis, approuvez ou non la récolte de données à l’étape 4 et cliquez sur


[Continuer].
Vous pouvez faire un don à l’équipe GLPI en étape 5, ou encore cliquer sur
[Continuer].

Étape 6 - Installation terminée

Nous finissons donc avec l’étape 6.

Elle confirme l’installation de GLPI et vous donne les logins et mots de


passe des comptes par défaut. Prenez-les en note, ils vous seront utiles
pour vous connecter.

En cliquant sur [Utiliser GLPI], vous avez désormais accès à la page de


connexion du serveur.
Connexion à GLPI

Félicitations, GLPI est désormais fonctionnel !

Vous pouvez vous connecter avec le compte “glpi” par défaut pour la suite
de notre installation.

En résumé

Dans ce chapitre, nous avons vu ensemble comment installer GLPI sur


votre serveur de gestion de parc. Vous avez installé GLPI en 3 temps :

1. Préparation du serveur. Pour permettre à GLPI de bien fonctionner,


vous avez installé plusieurs librairies sur votre serveur au préalable.
2. Installation du logiciel. En quelques lignes de commandes
seulement, vous avez téléchargé et compilé les sources de GLPI, puis
vous avez attribué les droits au serveur LAMP.
3. Configuration graphique. Une fois le logiciel GLPI installé, vous l'avez
configuré via son interface web.
Dans le prochain chapitre, nous installerons ensemble le plugin et l'agent
FusionInventory, afin d'automatiser la remontée d'informations par la suite

Installez le plugin et l’agent FusionInventory


Connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement pour bénéficier de toutes les fonctionnalités de ce cours !
Votre serveur GLPI est désormais fonctionnel !

Dans cette partie, nous allons voir comment procéder à l’installation du plugin
FusionInventory et par la suite, nous verrons comment installer l’agent Fusion sur
les machines du parc.

Installez et configurez le plugin FusionInventory


Installez le plugin

Le plugin est téléchargeable sur le site Internet dédié aux plugins, à cette
adresse.

Ce site contient plein d’autres plugins, dont FusionInventory. N'hésitez pas


à faire le tour des plugins, vous trouverez peut-être quelque chose qui vous
sera utile et vous permettra de personnaliser ou d’améliorer GLPI.

À l'écriture de ce cours, FusionInventory est en version 9.3+1.3. Si vous


travaillez sur une autre version, n’oubliez pas de vérifier, sur le site dédié à
FusionInventory, la compatibilité de l’agent et de GLPI !
→ http://fusioninventory.org/
Il est temps de retourner sous Linux !

Chargez donc votre shell en compte root et commençons l’installation.

→ Mettez à jour votre système :


# apt-get update && apt-get upgrade
→ Retournez dans le répertoire des sources et téléchargez le plugin
FusionInventory :
# cd /usr/src
# wget https://github.com/fusioninventory/fusioninventory-for-
glpi/archive/glpi9.3+1.3.tar.gz
# tar -zxvf glpi9.3+1.3.tar.gz -C /var/www/html/glpi/plugins
→ Attribuez les droits d'accès au serveur web :
# chown -R www-data /var/www/html/glpi/plugins
→ Préparez la compatibilité du répertoire pour être visible dans GLPI :
# cd /var/www/html/glpi/plugins
# mv fusioninventory-for-glpi-glpi9.3-1.3/ fusioninventory/
Finalisez l’installation sur l’interface web

Revenons à présent dans GLPI. Connectez-vous avec le compte glpi (le


super administrateur du serveur) :

Connexion à GLPI

Une fois connecté, rendez vous dans la rubrique suivante : Configuration >
Plugins :

Menu principal de GLPI

Si les manipulations sur Linux sont correctes, vous devriez voir apparaître la
fenêtre suivante :
Page Plugins de GLPI

Si vous la voyez ainsi, c’est que le plugin FusionInventory est prêt à être installé
dans GLPI. Cliquez sur [Installer] pour continuer.

Comme dans chaque interaction avec la base de données, certaines


opérations peuvent être longues, selon la configuration de votre
machine. Prenez votre mal en patience, car une interruption momentanée
de l’installation pourrait avoir des conséquences néfastes pour la suite.
L’installation est faite dans la base de données. Vous pouvez cliquer
maintenant sur le bouton [Activer].

Ça y est ! Le plugin FusionInventory est installé. Il ne nous reste plus qu'à le


configurer.

Configurez le plugin FusionInventory

Rendez-vous dans : Administration > FusionInventory.

Nous voici enfin dans le menu de configuration !

Menu de configuration du plugin FusionInventory

Dans l’onglet “Général”, vous aurez accès aux différentes options de configuration.
Par défaut, votre FusionInventory est tout à fait fonctionnel tel quel !
Toutefois, sachez que vous pourrez y configurer le délai de contact des
agents, ou même encore les modules (outils) de Fusion actifs par défaut.

Résolvez le problème de la crontab

La première chose qui est censée nous sauter au yeux, c’est le message
d’alerte du cron de GLPI. Il est dû à une absence de cron.php du GLPI dans
le cron de Linux.

Pour rappel, la crontab sous Linux est la table qui gère les actions
automatiques. Pour que GLPI puisse fonctionner “automatiquement”
malgré son aspect de site en PHP (qui ne réagit donc que quand il y a une
requête), on intègre un fichier cron.php qui va envoyer automatiquement
une requête toutes les minutes sur le serveur, pour simuler la présence de
quelqu’un sur la page.
Pour résoudre ce souci, faites la manipulation suivante dans le shell de Linux en
compte root :

# crontab -u www-data -e
→ Sélectionnez le choix 1, si vous êtes néophyte sur Linux. Un fichier s’ouvre.

→ À la fin de celui-ci, ajoutez la ligne suivante et enregistrez ensuite :


*/1 * * * * /usr/bin/php5 /var/www/html/glpi/front/cron.php &>/dev/null
→ Une fois fini, on relance le daemon du cron :
# /etc/init.d/cron restart
Retournez ensuite sur la page web de GLPI et allez dans le menu
: Configuration > Actions Automatiques.

Dans la liste (souvent en page 2), cherchez l’action automatique


nommée TaskScheduler :
Le TaskScheduler dans les actions automatiques

Cliquez dessus pour ouvrir le menu et cliquez ensuite sur le bouton


[Exécuter] :

Fiche GLPI du TaskScheduler

Si vous retournez dans : Administration > FusionInventory, le message


d’erreur en jaune devrait avoir disparu !

Installez et configurez FusionInventory Agent


Pour rappel, l’agent Fusion est un agent logiciel qui s’installe sur les postes
clients de votre parc informatique.
Vous pourrez télécharger le client en cliquant ici.

L’agent est compatible sur plusieurs plateformes :

• macOS ;
• Linux ;
• Windows ;
• AIX ;
• Solaris ;
• HP-UX ;
• BSD ;
• Android.
Vous remarquerez que, bien qu’il soit disponible sur Android,
FusionInventory Agent n’est pas disponible sur iOS.

Les différentes versions de l'agent FusionInventory

À la rédaction de ce cours, la version de l’agent et en 2.4.2.


Cliquez donc sur le système d’exploitation de votre choix. Pour la suite,
nous utiliserons le client Windows, puisque nous installons l’agent sur un
poste Windows.

Pour télécharger l’agent Fusion 2.4.2 pour Windows (64 bit), cliquez
sur ce lien de téléchargement.

Une fois le téléchargement effectué, exécutez l’installation de l’agent en


mode Administrateur (clic droit > Exécuter en tant qu’administrateur), et
procédons ensemble à l’installation !
Exécutez l'installation en mode Administrateur

La première fenêtre est le choix de la langue. Choisissez celle que vous


voulez, puis cliquez sur [OK].

Vous arrivez ensuite sur l'écran de bienvenue. Cliquez sur [Suivant] :

Installation de l'agent FusionInventory

La seconde fenêtre est un rappel de la licence. Là encore, pensez à lire les


licences avant de les accepter. Cliquez ensuite sur [Suivant].
La fenêtre suivante ouvre un choix des outils inclus dans FusionInventory,
que l'on va pouvoir installer.

Licence d'utilisation de FusionInventory

Soyons honnêtes, même si nous n’utilisons pas tous les outils en premier
lieu, il vaut mieux effectuer une installation complète. Dans “Type
d’installation” sélectionnez l’option “Complète” et cliquez sur [Suivant >] :
Choix du dossier d'installation de FusionInventory Agent

L'écran suivant vous propose l’installation de l’agent Fusion dans un


répertoire par défaut. Vous pouvez changez la destination des fichiers
d’installation en cliquant sur le bouton [Parcourir…]. Une fois votre choix
arrêté, cliquez sur [Suivant >].

Nous allons à présent pouvoir choisir la destination d’envoi des résultats


d’inventoring.

En effet, une fois que l’agent Fusion a fait son inventaire, il doit envoyer ses
résultats à votre serveur. Pour ce faire, vous devez indiquer la destination,
comme dans l’exemple ci-dessous. Pour personnaliser votre manipulation,
remplacez l’adresse IP de l’exemple par la vôtre :
Choix de l'adresse d'envoi des résultats d'inventaire

En cas de doute sur la syntaxe, vous avez deux lignes explicatives en


dessous qui vous expliquent comment écrire cette dernière.

Une fois que vous avez terminé, cliquez sur la case “Installation rapide”
(n’affiche pas les autres options Windows), et cliquez sur le bouton
[Installer].

Une fois l’installation terminée, cliquez sur [Suivant >] puis sur [Fermer].

Testez l’installation de FusionInventory et GLPI

Pour tester l’installation, nous allons vérifier que la synchronisation avec


GLPI via le plugin Fusion s’effectue correctement.

Une fois votre agent installé, ouvrez un navigateur web sur le client et
tapez l’adresse http://localhost:62354

Si votre agent est correctement installé, vous devriez voir un résultat


similaire apparaître :
Page d'accueil de l'agent FusionInventory

Vérifiez que toutes les informations soient correctes. Si tout est OK, cliquez
sur le lien Force an Inventory.

Un serveur web sur mon client !?


Eh oui, c’est la ruse utilisée par les équipes de FusionInventory pour faciliter
l’administration de l’agent sur les clients. Ainsi, l’administrateur, n’importe
où sur le réseau, a juste besoin de taper l’adresse IP du client avec le
numéro de port 62354 pour pouvoir accéder à cette fenêtre et ainsi forcer
l’inventaire d’un poste.
Ce serveur web ne rentre pas en conflit avec un potentiel autre serveur du
même type. En effet, un serveur web classique aura tendance à prendre les
ports 80 et 443, alors que FusionInventory Agent utilise le port 62354 pour
son serveur web.

Nous pouvons à présent retourner dans l’interface web de notre serveur


GLPI pour constater la présence de l’agent.

Pour ce faire, cliquez sur Administration > FusionInventory. Puis, dans le


sous-menu, sur Général > Gestion des Agents :
Interface de gestion de l'agent FusionInventory sur le serveur GLPI

Vous trouverez alors la liste des agents remontés dans FusionInventory.


Vous devriez y retrouver votre machine !

Liste des machines remontées par FusionInventory

La seconde vérification consiste à aller dans le menu : Parc > Ordinateur et


de constater la présence de votre machine dans la liste des éléments
inventoriés !
En résumé

Ce chapitre conclut la première partie de notre cours. Vous savez


désormais ce que sont le rôle d’un gestionnaire de parc et ses principales
responsabilités. Vous avez vu comment utiliser GLPI pour mettre en place
cette gestion de parc. Enfin, nous avons installé ensemble GLPI et le plugin
FusionInventory, ainsi que son agent côté client.

Vous avez maintenant une vision claire du fonctionnement de GLPI et


FusionInventory :

• l’agent FusionInventory, installé sur la machine cliente, permet


de remonter les informations vers le serveur ;
• le plugin FusionInventory, installé sur le serveur GLPI, permet
de traiter et stocker les informations pour les rendre disponibles au
serveur GLPI ;
• le serveur GLPI, lui, permet de consulter et visualiser les
informations du parc informatique grâce à son interface web.
De plus, n’oubliez pas que pour finaliser l’installation du plugin
FusionInventory, il vous faudra réinstaller le fichier crontab, afin
d’automatiser le fonctionnement du serveur.

Dans la prochaine partie, nous verrons ensemble, grâce à GLPI, comment :

• choisir ce qu’il faut inventorier et pourquoi ;


• organiser les éléments de l’inventaire ;
• gérer les stocks et les consommables.
Organisez votre gestion de parc
Connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement pour bénéficier de toutes les fonctionnalités de ce cours !
Vous vous êtes préparé à votre nouveau poste chez AstroCookie. Vous
avez maintenant intégré la structure et découvert l’architecture du
système d’information et du parc informatique. Or, vous vous rendez
compte qu’aucun outil de gestion de parc informatique n’est mis en place,
aucun inventaire du parc n’a été fait !

Vous décidez donc de mettre en place cet outil grâce à GLPI. Pour cela, il
vous faudra :

• décider de ce que vous voulez inventorier ;


• faire l’inventaire des éléments du parc ;
• organiser l’inventaire ;
• gérer les consommables.
Mais tout d’abord, vous devez comprendre que chaque logique
organisationnelle dépend d’un contexte d’entreprise spécifique. Or, ce
contexte varie énormément d’une entreprise à l’autre. Ne cherchez donc
pas un guide de la parfaite organisation, car il n’existe pas !

Gardez également en tête qu’un concept d’organisation valide aujourd’hui


ne le sera pas forcément demain. Cela dépendra des évolutions majeures
dans votre réseau, comme un rachat ou une fusion avec une autre
entreprise.

Dans ce chapitre, nous allons commencer par voir ensemble les différents
types d’équipements, et comment choisir ce que nous voulons inventorier.

Nous verrons également comment consulter l’information collectée dans


GLPI et vérifier son bon fonctionnement.
Enfin, vous apprendrez à rendre des comptes précis à votre direction avec
l’outil de statistiques de GLPI.

Pourquoi faire l’inventaire de votre parc ?

L’inventaire est le point de départ de toute gestion de parc


informatique, puisque vous ne pourrez gérer votre parc que si vous avez
une manière de savoir de quoi il est constitué à tout moment.

Par exemple, en tant que gestionnaire du parc informatique de la société


AstroCookie, vous devrez vérifier que tous les collaborateurs aient
la possibilité d’imprimer des documents quand ils en ont besoin. Pour
cela, l’inventaire des imprimantes vous permettra de savoir si chaque
bureau a accès à une imprimante, si les stocks sont présents sur place et
s’ils ont accès à une imprimante d’urgence en cas de panne (comme
l’imprimante d’un autre étage par exemple).

Grâce à cet inventaire, vous pourrez même anticiper la surutilisation d’une


imprimante. En gardant un suivi précis des stocks, vous
pourrez également automatiser la commande de nouvelles cartouches ou
de papier.

Il peut arriver que votre DSI vous impose d’effectuer un inventaire avec des
demandes précises sur quoi inventorier. Mais bien souvent, elle vous fera
confiance et ce sera votre rôle d’évaluer si cet inventaire est pertinent, et
surtout comment le faire. C’est pourquoi il vous faut être capable de
différencier les types d’éléments du parc, et d’identifier ceux qu’il sera utile
d’inventorier.

Choisissez ce que vous inventoriez

Tout d’abord, interrogeons-nous sur l’intérêt d’effectuer un inventaire


complet. Avant d’inventorier un parc informatique, posez-vous toujours les
trois questions suivantes :

Est-ce que cet équipement vaut la peine d’être importé ?


Vous vous rendez compte au moment de l'inventaire que vous avez des
équipements qui ne servent à rien ; c'est le moment de vous en
débarrasser ! Car oui, un équipement inutile nécessite quand même un
entretien et donc du temps, pour finalement un résultat qui n’est pas à la
hauteur. Vous détestez faire quelque chose d’inutile ? Nous sommes dans
ce cas de figure, donc évitez d’inventorier des équipements inutiles.

Pour l’exemple : inventorier des souris ; inutile, sauf si on fait une gestion à
flux tendu…
Inventorier l’ordinateur “old school” du placard : inutile, car sorti du stock
de l’entreprise depuis longtemps !

Est-ce que cet équipement est important pour la gestion de mon parc ?
Encore une fois, ceci dépend grandement du contexte de l’entreprise et
des objectifs de l’inventaire.

Un équipement de moindre importance peut être négligé dans l’inventaire


si vous courez après le temps. À quoi bon remonter chaque souris, par
exemple ?

Si votre DSI souhaite connaître chaque consommable pour avoir une idée
du nombre de ramettes de papier consommées par imprimante, je vous
annonce que vous allez passer un temps monstre à gérer ce flux
d’information.

Dans un tel cas de figure, par expérience, n'hésitez pas à démontrer


qu’une telle gestion de stocks est potentiellement inutile s’il n’y a pas de
suivi concret et sérieux.
Heureusement pour vous, chez AstroCookie, des choix d’inventoring
raisonnable ont été pris. Seuls les postes informatiques, les imprimantes,
les téléphones IP et les cartouches d’imprimante auront nécessité à être
inventoriés.

Est-ce que cet équipement va rester ici plus d’un an ?


L’idée, cette fois, est de se demander si inventorier un équipement qui va
partir à la benne dans moins d’un an est réellement pertinent.

Chez AstroCookie, vous avez pris la décision de ne pas inventorier les


ordinateurs à moins de 6 mois de leur réforme. A contrario, les
imprimantes, quel que soit leur âge, devront être inventoriées. Quoi qu’il en
soit, ne vous souciez pas d’équipement dont la durée de vie est très
fortement limitée dans le temps. La gestion de parc se fait sur du long
terme.

Ainsi, en répondant à ces trois questions, vous aurez une idée de votre
périmètre d’action. Une petite méthode infaillible est de faire une liste
claire de ce que vous voulez inventorier et de répondre à ces trois
questions. Si la majorité l’emporte, alors oui, cet équipement mérite
votre attention !

Choisissez votre méthode d’inventaire

Pour effectuer un inventaire, vous allez pouvoir utiliser deux méthodes que
je vous propose de découvrir ici.

Inventoriez manuellement votre parc

La première méthode (la plus basique) est de créer les fiches


manuellement. Vous créez la fiche de l’équipement et saisissez les
informations par vous-même. C’est une méthode longue et fastidieuse,
d’autant plus qu’elle impose une vérification de toutes les informations que
vous souhaitez inscrire dans la fiche. Ça risque de représenter un temps
très conséquent, de plusieurs dizaines de minutes par poste inventorié.
C’est une méthode qui ne peut être intéressante que pour des parcs de
quelques postes à quelques dizaines.

Inventoriez dynamiquement votre parc avec FusionInventory

La seconde méthode (la plus technique) est d’utiliser FusionInventory.

Si l’équipement est un poste informatique sur lequel l’agent


FusionInventory est installable, alors procédez à l’installation de l’agent
comme vu dans le chapitre 4 de la première partie.

L’avantage de cette solution c’est que vous gagnez beaucoup de temps


dans la création des fiches. L'inconvénient est qu’il y aura parfois un flux
trop important d’informations, et qu’il y a obligation pour vous d’avoir un
lien réseau entre le client et le serveur.

Si l’équipement est un équipement informatique où l’installation de l’agent


Fusion est impossible, nous devrons procéder à un Scan Nmap et ensuite
un Scan SNMP, via un agent déjà installé sur un poste.

Nous verrons dans le chapitre 3 comment fonctionne FusionInventory pour


scanner le réseau.

Consultez le contenu du parc informatique

Maintenant que vous avez tracé le périmètre de ce qu’il faut inventorier, et


décidé de la méthode d’inventaire, votre équipement est censé être
présent dans la rubrique Parc de GLPI.

GLPI ne répondra pas au pourquoi ni au comment, mais vous donnera le


contenu de chaque élément inventorié dans les détails. Jetons à présent
un coup d’œil sur une fiche technique.

Pour cela, rejoignez-moi dans Parc > Ordinateur.

Si vous n’avez aucun ordinateur inventorié, je vous invite à consulter le


chapitre 4 de la partie 1 de ce cours, afin de procéder à l’installation de
FusionInventory sur un poste client Windows. Sinon, vous pouvez créer une
fiche d’ordinateur manuellement.
Consultez les ordinateurs

Dans le menu Parc > Ordinateurs, vous trouverez la liste des ordinateurs de
votre parc comme ci-dessous :
Liste des ordinateurs du parc informatique sur GLPI

C’est dans la fiche ordinateur que vous retrouverez toutes les informations
relatives à un ordinateur. Vous pouvez évidemment les modifier. Vous y
retrouverez autant des informations techniques sur le produit lui-même,
que des informations sur l’historique (le ticketing, les problèmes
rencontrés, etc.).

Consultez les logiciels

Afin d’avoir une vue d’ensemble sur les logiciels présents dans votre parc,
vous pouvez cliquer sur Parc > Logiciels et vous obtiendrez la liste des
logiciels du parc :
Liste des logiciels du parc informatique sur GLPI

Prenons la fiche du logiciel Adobe Acrobat Reader DC, logiciel


massivement utilisé par les employés d'AstroCookie pour tous les
traitements et lectures de PDF. C'est un logiciel pour lequel il est impératif
de surveiller le fonctionnement, la présence sur tous les ordinateurs et
surtout les mises à jour !

La plupart des contrats passés entre AstroCookie et ses clients nécessite


l’utilisation de ce format PDF. Vous devez donc vous assurer qu’il est
correctement installé sur chacun des postes.

Fiche descriptive du logiciel Adobe Acrobat Reader DC


Dans GLPI, les fiches de logiciels se présentent de la même manière que
les fiches d’ordinateurs.

La fiche logiciel vous donne toutes les informations relatives au


logiciel en question et sa présence sur le parc informatique. Elle vous
permet de voir où est installé le logiciel sous forme de liste, avec quelle
version, etc.
Vous pourrez ainsi vérifier directement depuis la fiche Logiciel si les
machines ciblées d’AstroCookie ont bien le logiciel installé, sans être obligé
d'éplucher chaque fiche Machine dans la rubrique Logiciel.

L’ensemble des menus est structuré autour de cette logique


d'enchevêtrement de fiches, avec des liens transversaux permettant ainsi
de connaître “qui” est lié à “quoi”.
En résumé

Dans ce chapitre, nous avons vu comment choisir ce qu'il vous faut


inventorier pour vos besoins précis et dans le contexte de votre entreprise.

Nous avons également fait un premier tour des premières fonctionnalités de


gestion de parc de GLPI.

Dans le prochain chapitre, nous verrons ensemble comment bien organiser


votre parc dans GLPI.

Organisez les éléments de l’inventaire


Nous avons vu qu’une remontée d’information automatique créera de
nombreuses fiches Produits. FusionInventory remonte des informations
complètes vers GLPI qui remplit les fiches automatiquement, permettant
ainsi un large panel de résultats pouvant vous servir. Or, nombre de ces
informations ne vous seront pas utiles et risquent de vous gêner plus que
de vous rendre service.

Par exemple, si votre parc possède plusieurs versions d’un même logiciel,
vous aurez deux fiches distinctes créées.

Vous aurez également tous les logiciels KB (correspondant aux mises à jour
Windows) qui seront inventoriés, alors que la plupart du temps, la gestion
des mises à jour Windows est gérée par un serveur WSUS. Ainsi, inventorier
les KB devient inutile.

Nous allons voir à présent comment utiliser le dictionnaire pour éviter les
doublons de fiches, et comment classer les équipements par lieu ou par
entité (ou habilitation).

Évitez les doublons grâce aux dictionnaires

Le dictionnaire d’importation de GLPI est un ensemble de règles qui


permettent de regrouper en une fiche plusieurs objets identiques.
Par exemple, chez AstroCookie, tous les postes utilisent WinRAR pour
compresser et décompresser des dossiers. En tant que bon gestionnaire de
parc, vous inventoriez donc tous les logiciels de vos utilisateurs, dont
WinRAR, afin de savoir où ce logiciel est utilisé et en quelle version.

Or, vous avez fait les mises à jour du logiciel vers la nouvelle version 5.60?
mais uniquement sur le site de Toulouse? sur lequel vous êtes basé. Les
postes des autres sites sont donc encore sur la version 4.80.

Vous ne voulez pas avoir deux fiches distinctes pour le même logiciel,
juste parce que la version n’est pas la même !

Pour éviter ce problème, les dictionnaires vous permettent de créer des


règles qui fusionneront les fiches dès qu’elles y détectent un mot clé
prédéfini. Vous éviterez ainsi d’avoir deux fiches pour un même logiciel
dans Parc > Logiciels !

Voici les étapes pour mettre en place une règle de dictionnaire /

1. Créez une nouvelle règle.


2. Définissez les critères.
3. Définissez l’action à exécuter.
4. Testez la règle.
Créez une règle de dictionnaire

Ouvrez donc votre GLPI avec un compte administrateur (glpi), et rendez-


vous dans le menu Administration > Dictionnaires > Logiciels. Puis, cliquez
sur [+] afin de créer une nouvelle règle :

Ajout d'une nouvelle règle de dictionnaire

Afin de mieux vous y retrouver, donnez un nom parlant à votre règle ; ça


vous aidera, croyez-moi.
Création d'une nouvelle règle Logiciel

Choisissez l'opérateur logique “et” afin que la règle ne s’applique que si


tous les critères sont valides. En choisissant “ou”, elle s’appliquerait si au
moins un des critères était validé.

Tant que la règle n'est pas prête, laissez-la "inactive". De plus, comme pour
le nom, écrivez un commentaire pour décrire votre règle.

Une fois la fiche complète, cliquez sur [Ajouter].

Définissez les critères de la règle

Une seconde page s’ouvre ; c’est la deuxième partie, qui va nous permettre
de configurer la règle en détail.

1. Dans le menu Critères, cliquez sur [Ajouter un nouveau critère].


2. Cliquez ensuite sur la liste déroulante et sélectionnez Logiciel.
3. Dans la seconde liste, sélectionnez l’option Contient.
4. Écrivez ensuite "Winrar".
5. Pour finir, cliquez sur le bouton [Ajouter].
Ajout d'un nouveau critère

Le critère étant choisi, nous pouvons ajouter d’autres critères


complémentaires qui devront TOUS être vérifiés, puisque nous avons choisi
l'option "et".

Définissez l’action à exécuter

Dans le menu Action, nous allons pouvoir choisir une action à exécuter
lorsque les critères sont validés :

1. Cliquez sur [Ajouter une nouvelle action].


2. Dans le menu déroulant, sélectionner Logiciel.
3. Dans le second menu, laissez Assigner.
4. Dans le champ de saisie, écrivez "WinRAR".
5. Finalisez votre action en cliquant sur [Ajouter].
Ajout d'une nouvelle action

Testez votre règle

Avant d’activer une règle que vous venez de créer, je vous conseille
fortement de la tester ! En effet, une règle mal créée pourrait avoir des
conséquences fâcheuses pour le rangement de vos fiches.

Pour poursuivre notre exemple, rendez-vous dans le menu : Accueil >


Administration > Dictionnaire > Logiciels, puis ouvrez la règle que vous
voulez tester (dans notre cas, la règle WinRAR).

1. Cliquez sur le bouton [Tester].


2. Dans le logiciel, écrivez par exemple : "WinRAR 5.4.1".
3. Cliquez ensuite sur le bouton [Tester].
Le test s’effectue, puis le moteur vous indique que votre règle est exécutée
lorsqu’un logiciel avec le nom “WinRAR 5.4.1” est trouvé. C'est bien ce que
nous voulons, bingo ! Il vous indique également quelle est l’action
déclenchée. L’effet final sera donc d’avoir une seule fiche pour toutes les
versions différentes de WinRAR !

La simplification des fiches ne signifie pas que le versioning disparaisse.


Vous trouverez dans l’unique fiche de WinRAR toutes les versions du
logiciel remontées depuis votre parc !
Une fois vos tests faits et validés, n’oubliez pas d’activer votre règle en
cliquant sur “Oui” dans la rubrique “Actif” de la règle !
Gérez les lieux et les entités

Les lieux et les entités vont vous permettre de classer des équipements par
emplacement géographique, mais également par habilitation.

Différencions donc les deux termes :


• lieu. C’est un emplacement géographique. Il n’a d'intérêt que pour
l’être humain qui consulte la fiche, lui permettant de localiser
l’équipement ;
• entité. C’est un périmètre logique permettant d’isoler les
équipements et utilisateurs lui appartenant. Les utilisateurs
appartenant à une entité, donc, n’auront pas accès aux équipements
des autres entités.
Ajoutez des lieux

Vous pouvez gérer vos lieux dans le menu suivant : Configuration >
Intitulés > Lieux.

Créez un nouveau lieu en cliquant sur le [+] tout en haut.

Le champ Comme enfant de vous permet de définir un lieu parent déjà


existant. Par exemple, “Bâtiment A” comme enfant du “Campus de la
Borde Basse”.
Vous pouvez par exemple créer un lieu pour le site de Lacaune de
l’entreprise AstroCookie. N’oubliez pas de cliquer sur [Ajouter] !

Associez maintenant ce lieu à un ordinateur : allez dans Parc >


Ordinateur, puis sélectionnez l’un de vos ordinateurs et allez dans la
section Lieu.

Dans l’exemple ci-dessous, nous visualisons correctement les dépendances


de lieux.

Définition du lieu d'un ordinateur

Vous pouvez alors indiquer que l’ordinateur en question se trouve sur le


site de Lacaune.

Ajoutez des entités

À la différence des lieux, qui ne sont qu’une simple information


géographique, les entités vont vous permettre de créer des règles
discriminantes destinées à verrouiller un utilisateur ou un technicien dans
son seul périmètre d’action.
Par défaut dans GLPI, l’ensemble des utilisateurs sont dans la même
entité. Cela signifie qu’ils ont une vision globale du parc informatique.

Cependant, il sera préférable, pour des raisons de sécurité, ou de simplicité,


de verrouiller chaque utilisateur, technicien et administrateur dans une
entité qui ne lui permettra de voir qu'une partie du parc.

Par exemple, chez AstroCookie, vous voudrez certainement verrouiller


l’accès aux éléments du parc de Toulouse. Ceci permettra d’éviter que tous
les gestionnaires des autres parc aient accès, par exemple, aux
informations relatives au poste du PDG, ultra confidentielles.

Voici une possible organisation des entités du parc informatique :

• un gestionnaire de parc ayant pour responsabilité le parc national ;


• un service Desk pour Toulouse, Castres, Lacaune et Burlats,
composé de 2 entités :
o Toulouse avec son technicien associé ;
o Castres, Lacaune et Burlats avec un technicien itinérant
responsable des 3 ;
• un service Desk pour Montpellier.

Structure des entités du parc informatique


Vous pouvez accéder à la répartition de ces entités en allant dans le
menu Administration > Entités. Là encore, vous pouvez créez des entités et
des sous-entités correspondant à votre organisation.

Menu Entités

Dès à présent, si un ordinateur est dans l’entité Root entity > Montpellier,
alors le gestionnaire du parc de Montpellier pourra y avoir accès, mais pas
celui de Castres.

Attribuez vos équipements à une nouvelle entité

Une fois vos entités créées, il vous faudra associer vos équipements à une
entité (autre que Root entity, entité par défaut).

Dans notre exemple, nous allons transférer nos machines dans l’entité
Montpellier :

• rendez-vous dans Parc > Ordinateur ;


• cochez toutes les machines que vous souhaitez transférer, puis
cliquez sur le bouton [Actions] > [Ajouter à la liste des transferts], et
cliquez sur [Envoyer] ;
Ajout de l'équipement à la liste de transfert d'entités

• sur la nouvelle fenêtre, sélectionnez l’option "Mode de transfert :


Complete" ;
• cliquez ensuite sur Root entity, sélectionnez votre entité (dans notre
cas ce sera Montpellier) et cliquez sur [Exécuter].

Transfert des équipements d'une entité à l'autre

Attendez que le transfert se fasse (opération un peu longue…). Une fois que
l'écran ci-dessous apparaît, c’est bon ! vous avez fini la migration !
Transfert effectué !

Utilisation des tags et règle d’importation

Les tags, ou étiquettes, permettent de marquer des machines afin


d'effectuer plusieurs actions automatiques, comme par exemple les classer
dans des entités.

Pour automatiser le classement dans une entité grâce aux tags, il faut :

1. Configurer une règle d'importation dans GLPI.


2. Ajouter le tagFusion à l'équipement.
Configurez la règle d'importation dans GLPI

Dans notre exemple, nous souhaitons relier automatiquement une


machine à un lieu géographique. Nous allons donc créer une règle qui
prend tous les équipements présentant l'étiquette "MPL" et les ajouter au
lieu Montpellier.

Rendez-vous dans : Administration > FusionInventory > Règle > Règle de


lieu.

Liste des règles de lieu de FusionInventory

Cliquez sur le [ + ] pour créer une nouvelle règle !


La logique est à présent la même que lors de la création de la règle de
dictionnaire, vue précédemment. Il s’agit de nommer la règle puis de créer
les conditions, suivi des actions à effectuer si les conditions sont vérifiées.
Remplissez à présent les fiches selon vos critères. Appelons la règle
“Montpellier”, et ajoutons une description et des
commentaires permettant de savoir ce que fait la règle.

Ajout d'une nouvelle règle de lieu

Cliquez sur [Ajouter].

1. Dans Critères, cliquez sur [Ajouter un nouveau critère].


2. Dans la première liste, sélectionnez Étiquette FusionInventory, afin
de lier au tag FusionInventory de l’équipement.
3. Dans la seconde liste, sélectionnez Contient.
4. Dans le champs de saisie, “MPL”.
Nous aurions également pu utiliser le nom ou l'adresse de la machine.
Encore une fois, d'où l'intérêt d'avoir une bonne convention de nommage
et d'adressage !
Configurez maintenant l'action à effectuer :

1. Rendez-vous dans le menu [Actions] → [Ajouter une nouvelle action].


2. Dans la première liste, sélectionnez Lieu.
3. Dans la seconde liste, sélectionnez Assigner.
4. Dans la troisième liste, sélectionnez Montpellier.
5. Cliquez sur [Ajouter].
Là encore, il vous faudra tester cette action via le moteur de règle, en
prenant par exemple le nom de l’étiquette de votre équipement.

Et n’oubliez pas d’activer votre règle une fois testée !


Ajoutez le tag FusionInventory sur la machine cliente

Pour ajouter les tags dans FusionInventory, si vous ne l’avez pas fait
pendant l’installation, vous devrez passez par la base de registre. Dans
notre cas, nous ne l’avons pas fait à l’installation (dans la partie 1), nous
devons donc le faire ici via la base de registre :

• pour ce faire, dans Windows, cliquez sur le menu Démarrer et


cherchez “Regedit” ;
• ouvrez Regedit et rendez-vous à l’adresse suivante
: Ordinateur\HKEY_LOCAL_MACHINE\SOFTWARE\FusionInventory-Agent
• vous y trouverez une clé de registre, en bas de la liste nommée “Tag”.
Double-cliquez dessus et ajoutez vos tags séparés d’une virgule.
Nous concernant, nous ajouterons le tag "MPL".
Et voilà ! N’oubliez pas de redémarrer votre ordinateur à la suite de cette
manipulation !

Est-il nécessaire de vous rappeler que toucher à la base de registre de


Windows est risqué ? Soyez vigilant dans vos manipulations. Au pire, en cas
de doute, sauvegardez d’abord votre base de registre avant de la modifier.
Si vous avez correctement géré votre règle d’import, GLPI va détecter
l'étiquette via FusionInventory Agent, et classer la machine dans le lieu
géographique "Montpellier".

Obtenez des rapports statistiques sur votre parc

Ça y est ! Vous avez fait l’inventaire des équipements de votre parc. Vous
avez classé vos équipements sur GLPI et tout organisé grâce
aux lieux, aux entités, et même automatisé ce classement grâce aux tags.

Il est temps de montrer votre travail à votre hiérarchie ! Votre direction


vous demandera régulièrement des statistiques et documents expliquant
clairement les constituants du parc informatique.
Pour cela, vous pouvez produire un Rapport directement depuis GLPI dans
le menu Outils > Rapports.

Le “Rapport par défaut”, comme vous pouvez le voir ci-dessous, vous


donnera l’information globale des remontées du parc (différents types
d’équipements, logiciels, etc.). Ainsi, vous aurez une vue d’ensemble de ce à
quoi ressemble votre parc informatique.
Chaque liste d’inventaire (Menu > Parc) peut être enregistré et exporté en
format PDF. Ainsi, vous posséderez une liste exhaustive des éléments de
votre inventaire.

C’est pas un peu léger pour mes stats ?


Il est vrai que le menu par défaut des statistiques et rapports est plutôt
faible. Il existe toutefois, dans les plugins de GLPI, deux plugins nommés
“Plus de Rapports” et “More Reporting”. Ces derniers vous permettront
d’obtenir un ensemble de statistiques, et même de personnaliser vos
rapports.

N'hésitez pas à les installer et à vous plonger dans la documentation


dédiée !
• Additional Reports ;
• More reporting GLPI plugin.
En résumé

Ça y est ! Vous en savez plus sur comment organiser votre parc. Vous avez
vu comment :

• créer des règles de dictionnaires, afin de fusionner des éléments du


parc ;
• créer des lieux et des entités, afin de classer les équipements de
votre parc, leur attribuer une position géographique et gérer les
accès ;
• automatiser l'organisation du parc grâce aux règles de lieux et
aux tags FusionInventory ;
• Créer des rapports, afin de communiquer le contenu du parc.
Dans le prochain et dernier chapitre de cette deuxième partie, nous verrons
comment gérer les imprimantes ainsi que les cartouches.
Gérez vos imprimantes et leurs consommables
Connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement pour bénéficier de toutes les fonctionnalités de ce cours !

Vous avez la maîtrise de vos ordinateurs, ainsi que des équipements


annexes. Vous avez appris à classer ces éléments selon des règles établies
dans le dictionnaire et l’import de FusionInventory.

Dans ce chapitre, nous verrons comment gérer les imprimantes, leurs


cartouches, ainsi que les consommables.

Gérez vos imprimantes

Il y a deux façons d’inventorier des imprimantes :

1. Manuellement, en remplissant sa fiche à la main.


2. Automatiquement, par un scan réseau via l’agent FusionInventory.
Ajoutez manuellement les imprimantes au parc

Pour ajouter manuellement une imprimante, comme tout équipement,


cliquez sur [ + ] dans Parc > Imprimante, et remplissez la fiche technique
de votre nouveau produit. Il y a de nombreuses informations ; vous n’êtes
pas obligé de toutes les remplir, mais ça vous donne un ordre d’idée du
temps que cela peut vous prendre si vous souhaitez faire une gestion de
parc assidue.

Cependant, les informations sur le fabricant et sur le modèle sont des


informations obligatoires !
Une fois vos informations saisies, cliquez sur [Sauvegarder].
Ajoutez automatiquement vos imprimantes
Déclarez les réseaux existant
Avant de pouvoir ajouter vos imprimantes automatiquement, il vous faut déclarer
les réseaux existant. La manipulation est simple, mais toutefois nécessaire pour
un bon fonctionnement de l’intégration au réseau.

Pour déclarer un réseau dans FusionInventory, rendez-vous dans


: Administration > Fusion Inventory > Réseau > Plages IP > [ + ].

Dans le menu de création, remplissez la fiche concernant le réseau de


votre entreprise.

Création d'une plage IP sur GLPI

Voici pour l’exemple la plage IP du réseau de Montpellier de l’entreprise


AstroCookie. Pour finaliser, cliquez sur [Ajouter].

Créez la tâche de scan du réseau

Nous allons à présent créer la tâche qui permettra de scanner le réseau.

1. Rendez-vous dans Administration > Fusion Inventory.


2. Dans le sous-menu, rendez-vous dans Tâches > Gestion des Tâches.
3. Cliquez sur le [ + ] pour créer votre nouvelle tâche, et appelez-la “Scan
Réseau”.
4. Cliquez ensuite sur [Ajouter].
Configurez le job du scan

Votre tâche est créée, il vous faut maintenant la configurer ! Pour cela, nous
allons utiliser un job qui permet d’exécuter une tâche.
1. Allez au menu [Configuration des jobs].
2. Cliquez sur [Ajouter un job].
3. Nommez votre job. Sélectionnez, dans la liste des méthodes du
module, l’option “Découverte réseau” et cliquez ensuite sur le bouton
[Ajouter].
À présent, deux parties grisées, “Cible” et “Acteur”, apparaissent :

Création d'un job de scan réseaux

• Cibles : correspond à la cible visée par le job (dans notre cas, le


réseau à scanner).
• Acteur : correspond à l’agent FusionInventory qui va exécuter le job.
Ajoutez une cible à votre job

GLPI a besoin de déléguer les jobs qu’il crée. Pour ce faire, il prépare ses
ordres et les envoie à des agents FusionInventory installés sur les machines
clientes.
Cliquez maintenant sur l'icône [+] blanche à côté de Cibles > Plage IP >
Sélectionner votre réseaux (rappelez-vous, nous avons créé plus haut le réseau de
Montpellier).

Finalisez en cliquant sur [Ajouter cible].

Ajoutez un acteur à votre job

Il est temps de finir notre tâche en lui assignant l’acteur qui va exécuter le
job pour GLPI.

1. Cliquez sur le [+] blanc à côté de [Acteurs].


2. Type d’acteur : Agent.
3. Sélectionnez ensuite dans la liste déroulante l’agent qui exécutera
votre job.
4. Cliquez sur [Ajouter acteur].
5. Finalisez en cliquant sur [Mettre à jour].

Ajout d'un acteur au job de scan réseau

Activez le job de scan

Maintenant que le job est créé, il est temps de l’activer :

1. Allez dans Gestion des tâches, sur la fiche du job.


2. Cochez Actif.
3. Cliquez sur [Sauvegarder].
Voila ! Le job est actif, regardons ensemble son état.

Rendez-vous à présent dans le sous-menu Tâches > Supervision / Logs.


Normalement, vous devriez voir ceci, c’est-à-dire rien...

Sous interface web, afin de voir l’avancée d’une tâche, il est nécessaire de
rafraîchir la page pour voir l'évolution des tâches. Par expérience, je vous
conseille de régler l'intervalle de rafraîchissement sur 5 secondes.
Activation du job de scan

C’est normal, car il est temps de lancer l’exécution des tâches


automatiques, afin que l’agent soit informé de la demande du job !

Le gestionnaire des actions automatiques

Pour que le gestionnaire de tâches automatiques fonctionne, il vous


faudra exécuter le Task Scheduler une première fois pour qu’ensuite, cela
soit pris automatiquement en compte.

Pour cela, vous aurez besoin d'avoir correctement installé le cron, comme
vu dans le chapitre 4 de la partie 1.
Pour vérifier que le task scheduler fonctionne :

• rendez-vous dans Configuration > Actions Automatiques ;


• dans la liste des actions automatiques, cherchez la tâche
nommée Taskscheduler ;
• cliquez sur la fiche, puis sur le bouton [Exécuter].
Exécutez la prise en charge d’un job par l’agent FusionInventory

Pour activer et vérifier l’état de l’avancement d’un job, il faut aller sur la
tâche et cliquer sur le bouton [Forcer le démarrage], après s’être assuré
que le job est bien actif !
Forcer le démarrage d'un job

À présent, vérifions l’effet du démarrage :

• retournez dans Administration > Fusion Inventory ;


• ouvrez le sous-menu Tâches > Gestion des tâches ;
• Cliquez sur votre tâche, puis sur le troisième menu de la
fiche, Exécution des jobs ;
• Le statut est désormais en Préparé (pensez à dérouler pour avoir plus
de détails).

Exécution d'un job

N’oubliez pas de mettre l’intervalle de rafraîchissement sur 5 secondes !


Notre serveur étant prêt à envoyer le job, il faut désormais que le client
communique avec le serveur pour être informé qu’un job l’attend.

Voici le processus :
1. L’agent remonte l’inventaire vers le serveur.
2. Le serveur enregistre les modifications et informe des jobs à
accomplir.
3. L’agent réceptionne le job, s'exécute et remonte les informations au
serveur.
4. Le serveur réceptionne les résultats du job et les enregistre.
Il va donc falloir déclencher manuellement, pour un effet immédiat,
l’inventaire de la machine.

Pour ce faire :

1. Ouvrez le serveur web de l’agent Fusion, grâce à l’adresse IP de la


machine cliente et au numéro de port (62354), ex
: http://192.168.1.40:62354/.
2. Cliquez sur Force an Inventory.

Une fois l’inventaire transmis à distance, le serveur devrait exécuter le job.


Vous pourrez consulter les résultats du job en revenant sur le
menu Exécution des Jobs de la tâche.

La tâche est désormais passée en En cours. Vous pouvez encore cliquer sur
le nom de l’agent pour avoir plus de détails !
Job de scan en cours d'exécution

Une fois le job terminé, le résultat passe en Succès (en vert) ou en Erreur
(rouge) en cas d'échec dans le job !

Succès du job

Les machines inventoriées apparaîtront désormais dans GLPI !

Gérez vos cartouches et consommables


Inventorier les cartouches d’encre

Nos imprimantes étant présentes, nous allons pouvoir y associer des


cartouches pour une gestion optimale !
Vous pouvez remplir de nouvelles fiches de cartouches dans Parc >
Cartouches > [ + ] avec le type d'imprimante correspondant, le modèle de
la cartouche, les informations de gestion, etc. Voici un exemple, après ajout
de 10 cartouches :

Liste des cartouches

Associez une cartouche à une imprimante

Une fois vos cartouches créées, vous pouvez les associer à une
imprimante :

1. Rendez vous dans Parc > Imprimantes.


2. Dans la liste, sélectionnez l’imprimante cible.
3. Dans la rubrique Cartouches, cliquez sur la fiche de votre
imprimante.
Si vous avez correctement rempli les fiches, les cartouches correspondant à
vos imprimantes s'afficheront automatiquement dans la liste.
Sélectionnez la cartouche souhaitée, le nombre et cliquez sur [Installer].

Remplacez une cartouche usée

Toujours dans la même fiche, une fois que vous avez remplacé
physiquement la cartouche de l’imprimante, il est temps pour vous de la
retirer du stock dans GLPI.

Pour ce faire, retournez dans la fiche de l’imprimante (Parc > Imprimantes),


et après avoir cliqué sur l’imprimante cible, cliquez à gauche, dans le menu
de la fiche, sur [Cartouches] :

1. Sélectionnez la cartouche et cliquez sur le bouton [Actions].


2. Dans le menu déroulant, sélectionnez Fin de vie.
3. Cliquez sur [Envoyer].
Maintenant que la cartouche est en fin de vie, vous pouvez cliquer sur
[Installer] pour installer une nouvelle cartouche dans l’imprimante ! (Même
manip que celle que nous avons vue précédemment).

Gérez vos consommables

Les consommables sont des équipements informatiques ou électroniques


à courte durée de vie ou tout simplement des fournitures de bureau.
Gérés de la même façon que les cartouches, les consommables ont une
rubrique qui leur est dédiée.

Dans notre exemple, nous allons créer un stock de ramettes de papier pour
nos imprimantes du site de Montpellier.

1. Rendez-vous dans Parc > Consommables > [ + ].


2. Une fois la fiche complétée, cliquez sur [Ajouter] et retournez dans la
liste des consommables.
À présent, vous pouvez cliquer sur votre fiche de ramettes de papier et remplir,
comme précédemment, pour les cartouches, les informations complètes.

Vous voilà avec une gestion de stock complète !

En résumé

Dans ce chapitre, nous avons vu comment inventorier les imprimantes et


les consommables du parc informatique d'une entreprise :

• vous avez inventorié manuellement des imprimantes ;


• vous avez inventorié dynamiquement les imprimantes du parc grâce
au scan réseau, avec FusionInventory ;
• vous avez géré les consommables et cartouches.
Dans la prochaine et dernière partie, nous verrons comment gérer
administrativement et financièrement le parc informatique de l'entreprise.

Entraînez-vous à inventorier votre parc informatique


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À vous de jouer

Pour vous entraîner, réalisez cet exercice étape par étape. Une fois terminé,
vous pouvez comparer votre travail avec les pistes que je vous propose.
Vous êtes gestionnaire du parc informatique d'AstroCookie, une
entreprise de fabrication de repas pour les astronautes, dans le sud de la
France. Vous êtes arrivé il y a quelques semaines et vous commencez à
peine à prendre votre place, quand vous recevez un email du directeur du
service Informatique :

Bonjour,
Nous venons d'ouvrir le site de Lacaune, sur lequel nous avons installé tout
le matériel informatique ces quelques dernières semaines. Nous avons un
technicien itinérant exclusivement sur les 3 sites de Lacaune, Castres et
Burlats ; il faudrait lui créer un compte, et qu'il ait accès aux équipements
pour pouvoir préparer ses interventions.

Je vous envoie en pièce jointe à ce courriel l’ensemble des devis et factures


utilisés pour les commandes de matériel.

Cordialement,

Frédéric, directeur des systèmes d'information

Pièce jointe : factures-parc-lacaune.zip.

Les étapes

Voici donc ce que vous devez faire :

• si vous ne l'avez pas déjà fait, installez GLPI sur votre machine (vous
n'avez pas besoin de FusionInventory) ;
• analysez les factures en pièce jointe pour en tirer les informations
nécessaires et inventorier tout ce qui est utile, et uniquement ce qui
est utile ;
• inventoriez ces matériels et leurs informations dans GLPI ;
• convenez d'un plan de nommage pour vos équipements ;
• créez la ou les entités que vous jugez nécessaires et associez les
équipements à la bonne entité.
• rédigez un document d'environ une page à destination de la DSI,
dans lequel vous justifierez :
o vos choix d'inventaire (pour chaque équipement, pourquoi
l'avez-vous inventorié, ou non ?) ;
o vos choix de structure d'entités dans GLPI ;
o le plan de nommage (comment fonctionne-t-il, et pourquoi ?).
Vérifiez votre travail

Alors, vous êtes allé au bout ? Suivez le guide pour vérifier votre travail !
Vérifiez les éléments suivants dans votre travail :

• tous les matériels importants sont inventoriés : ordinateurs,


licences logiciels, contrats de maintenance, écrans, imprimantes ;
• les capsules de café ne sont pas inventoriées ;
• si d'autres équipements sont inventoriés (équipements réseaux,
cartouches d'encre), alors la justification soutient ce choix ;
• la structure des entités est cohérente par rapport à la justification
donnée, et l'entité dans laquelle sont les équipements correspond au
site de Lacaune (liée au lieu Lacaune ou portant un nom faisant
comprendre qu'il s'agisse du site de Lacaune) ;
• les plans de nommage et d'adressage sont compréhensibles et
permettent d'identifier les équipements.
Découvrez la gestion administrative et financière de parc
informatique
Connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement pour bénéficier de toutes les fonctionnalités de ce cours !

Bienvenue dans cette troisième et dernière partie de notre cours de


gestion de parc informatique. Nous avons vu ensemble 2 de vos 4
responsabilités principales en tant que gestionnaire de parc informatique :

•l’inventoring. Nous avons vu ensemble comment effectuer


l’inventaire de votre parc informatique, manuellement et
automatiquement avec FusionInventory ;
• la continuité de service matériel. Vous avez appris à organiser votre
parc afin de mieux vous y retrouver et vous assurer de son bon
fonctionnement. De plus, vous assurez maintenant la fluidité de
l’utilisation et du renouvellement des consommables d’imprimante.
Désormais, il nous faut voir ensemble comment assurer le suivi
administratif ainsi que financier des éléments de votre parc :

• la gestion administrative du parc. Nous verrons au deuxième


chapitre comment assurer le suivi des licences logiciels, des
fournisseurs et des contrats ;
• l'évolution financière du matériel. Au troisième et dernier chapitre,
nous aborderons la manière de gérer un budget dans GLPI.
Pour commencer, dans ce premier chapitre, il nous faut voir ensemble
comment se déroule le cycle de vie d’un équipement dans votre parc
informatique. Nous verrons également comment l’orienter au maximum
vers le respect de l’environnement, et éviter le gaspillage.

Maîtrisez le cycle de vie d’un équipement du parc

Pour pouvoir gérer correctement chaque équipement de votre parc, de


l’achat de l’équipement à sa fin d’utilisation, il vous faut maîtriser son cycle
de vie. Voyons ensemble les 5 grandes étapes de ce cycle.

Cycle de vie d'un équipement sur le parc informatique

Identifiez le besoin de vos utilisateurs

Tout achat de nouvel équipement commence par l’expression d’un


besoin de la part des futurs utilisateurs. Votre rôle sera de récolter les
demandes et de les comprendre pour savoir ce qu’il faut acheter pour
votre parc. Vous devrez également confronter ces demandes
aux contraintes financières fixées par la DSI.
Demandez un devis à vos fournisseurs

Une fois le besoin et le budget identifiés, vous devrez trouver un ou


plusieurs fournisseurs et leur demander un devis. Vous choisirez alors le
devis correspondant le mieux à vos contraintes et à vos besoins.

Achetez et mettez en service votre équipement

Une fois le devis validé, vous pourrez commander le produit et le


réceptionner, puis le mettre en service sur votre parc. Ceci pourra
demander du temps d’installation, mais aussi de formation de vos
collaborateurs à l’utilisation de l’outil.

Attention à bien vous accorder en amont avec votre fournisseur sur les
délais de livraison. Si vous commandez régulièrement des équipements,
vous risquez de travailler en flux tendu et donc d’avoir besoin de connaître
précisément la date de livraison de chaque produit. Sinon, vous serez
rapidement dépassé ! Il vous faut donc valider cette date avec votre
prestataire au moment de la commande.
En entreprise, entre la commande et le règlement de cette commande il
peut y avoir un délai de facturation. Le plus souvent, les entreprises règlent
leurs fournisseurs entre 30 et 45 jours après la commande.

Sur cette question, la loi dit que le délai ne peut pas dépasser 60 jours net
ou 45 jours fin de mois, si c’est précisé en amont du contrat d’achat.
Prenons un exemple :

Vous émettez votre commande le 10 décembre. Deux cas de figure :

• 60 jours calendaires : vous devez régler votre facture pour le 8


février au plus tard.
• 45 jours fin de mois : vous devez régler votre facture pour le 15
février au plus tard.
Faites attention à toujours être dans les règles lors de vos paiements. Au-
delà des pénalités par jour de retard, vous risquez une amende de 75 000 à
2 millions d’euros ! N’hésitez pas à en discuter avec votre service
Comptabilité qui est là pour ça.
Inventoriez votre nouveau matériel

Une fois l’équipement mis en service, et régulièrement (au moins une fois
par an), vous devrez faire l’inventaire de votre parc pour pouvoir identifier
vos nouveaux éléments.

Ceci vous permettra également de faire le point sur l’existant et donc de


savoir quels équipements nécessitent de la maintenance, une mise à jour,
ou un remplacement. C’est donc grâce à cet inventaire que vous faites
passer certains équipements à l’étape suivante : la réforme.
Réformez vos équipements en fin de vie

À la fin de son cycle, l’équipement disparaît du parc informatique.


Cependant, il garde toutes ses informations dans GLPI ! Il est réformé. Vous
devrez alors choisir que faire de cet équipement. Pour cela, plusieurs
options s’offrent à vous :

• vous pouvez jeter votre équipement. Bien souvent, ça vous


demandera un peu de logistique et d’organisation, car il faudra
amener l’appareil à la déchèterie, ou le faire emporter, ou alors le
déposer en point de collecte ;
• vous pouvez le démonter afin d’en récupérer les pièces
détachées pour les réutiliser plus tard. Ceci pourra être bien utile lors
de pannes partielles d’autres équipements !
• vous pouvez faire le choix du Green IT et faire don de votre appareil
à des associations, des écoles, ou directement au personnel de votre
entreprise.
La date de réforme correspondra alors à la date de retrait de l’équipement
du parc informatique. Attention à ne pas confondre avec la date de dernier
inventaire physique, correspondant à la dernière fois à laquelle vous aurez
pointé physiquement la présence de votre équipement.

En résumé

Dans ce chapitre, nous avons vu ensemble quel était le cycle de vie d'un
équipement informatique en entreprise. Ce cycle se déroule en 5 étapes :

1. Identification du besoin des utilisateurs.


2. Demande d'un devis aux fournisseurs.
3. Achat et mise en service de l'équipement.
4. Inventaire du nouveau matériel.
5. Réforme des équipements en fin de vie.
Dans le prochain chapitre, nous verrons dans les détails comment gérer
administrativement les équipements et logiciels inventoriés. Nous verrons
comment ajouter un fournisseur, des contacts et des contrats. Nous
terminerons par l'utilisation de la GED intégrée à GLPI, ainsi que le
fonctionnement des licences et abonnements

Gérez administrativement votre parc


Connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement pour bénéficier de toutes les fonctionnalités de ce cours !
Maintenant que vous avez une meilleure compréhension de l’ensemble
des phases par lesquelles va passer chaque équipement informatique sur
votre parc, il est temps de voir ensemble comment assurer ce
suivi administratif grâce à GLPI.

Nous découvrirons en premier lieu le fonctionnement des licences


logiciels. Ainsi, nous verrons comment se gèrent les licences pour des
produits propriétaires comme la suite Office. Par la suite, nous verrons
la gestion des fournisseurs, des contacts et des contrats. Pour conclure
ce deuxième chapitre, nous verrons le fonctionnement des outils
complémentaires de GLPI comme la gestion des documents (GED)
permettant de consulter les contrats, par exemple, directement depuis
notre outil d’ITSM.

Gérez vos licences logiciels


Créez une licence logiciel

Maintenant que le parc informatique de votre entreprise est clairement


inventorié et organisé, votre DSI souhaite lister les licences et suivre leur
utilisation. En effet, des licences comme Microsoft Office 2016 sont
soumises à un strict comptage, car elles sont onéreuses.

Créer une licence nécessite que le logiciel concerné soit listé dans la
partie Parc > Logiciels. Si vous n’avez pas Office 2016 installé sur votre
ordinateur, vous pouvez créer la fiche manuellement pour la suite du cours.
Si Office est installé, FusionInventory devrait l’avoir remonté
automatiquement.
Rendez-vous, à présent, dans Gestion > Licences > [+] pour créer une
nouvelle licence :

Nouvelle licence

Vous aurez alors un ensemble d’informations à saisir. Sachez que, encore


une fois, le champ “enfant de” vous permet de désigner le logiciel comme
enfant d’un autre, comme par exemple une licence Word de la suite
Microsoft Office.

Le “nombre” correspond au nombre de licences disponibles à attribuer à


des postes. Ce nombre sera automatiquement décrémenté lorsque vous
attribuerez le logiciel à un autre ordinateur, vous permettant de facilement
vérifier que vous êtes en règle sur le nombre de postes par logiciel.

Comme d’habitude, aucun champ n’est obligatoire, mais il sera plus facile
de suivre votre gestion si vous saisissez un maximum d’informations.
Une fois cette page remplie, cliquez sur [Ajouter].

De retour dans la liste des licences, votre licence Office qui apparaît ! Vous
pouvez retourner sur la fiche pour accéder désormais aux détails de la
licence.

Sur cette fiche, vous retrouverez de nombreuses informations qui vous


seront utiles pour vérifier l’assignation et l’état de vos licences : un
résumé des informations, la liste des ordinateurs auxquels est rattachée la
licence, le contrat associé, etc.

Associez une licence à un logiciel

Une fois que vous avez créé votre logiciel et votre licence, vous pouvez
procéder à “l’installation” de la licence logiciel pour l’ordinateur
concerné. Ceci va permettre d’associer un exemplaire de la licence à
l’ordinateur en question. Ouvrez la fiche de l’ordinateur où nous allons
installer Microsoft Office 2016.

Dans Parc > Ordinateur > Ouvrez votre ordinateur. Dans le sous-menu,
allez dans “Logiciels”.

Attribution d'une licence à un logiciel

Dans la liste déroulante (entourée en rouge ci-dessus), sélectionnez le


logiciel Office 2016 et cliquez sur le bouton “Installer”.

Vous pouvez à présent retourner dans Parc > Logiciels et ouvrir la fiche du
logiciel concerné.

Dans le sous-menu “Installations”, nous voyons la présence des licences


logiciel !
Liste des ordinateurs sur lesquels sont installées les licences

À quoi ça sert tout ça ?


Bien sûr, il ne s'agit pas d'installer réellement les logiciels sur les
ordinateurs depuis GLPI. En fait, ça permet simplement de décompter le
nombre de licences utilisées quand vous avez un compteur de licences. Si
votre entreprise a acheté 10 licences et que le logiciel est installé sur 12
postes, vous êtes dans l'illégalité !

Que dit la loi ?

L’article L335-3 du code de la propriété intellectuelle définit l'illégalité de


copie et d’utilisation sans l’accord de son auteur. Une licence logiciel étant
un “contrat” entre le créateur et l’acheteur, autorisant ce dernier
à utiliser la propriété du créateur. Toute violation constitue une violation
du droit d’auteur, exposant votre entreprise à de très lourdes sanctions :
• pour une personne physique, 2 ans d’emprisonnement et 150 000 €
d’amende ;
• pour une personne morale, la fermeture de l’établissement, 7 ans de
prison et 750 000 € d’amende !
En tant que gestionnaire de parc, vous avez la responsabilité du respect
des licences en entreprise. Pour faire simple, vous êtes co-responsable
avec votre DSI, s’il y a acte de piratage logiciel. S’il y a sanction de
l’entreprise par une autorité légale et que vous aviez caché cette utilisation,
l’entreprise peut se retourner contre vous, à commencer par un
licenciement pour faute lourde. Donc ne plaisantez pas avec ça, vous
risquez gros !

Gérez vos fournisseurs, contacts et contrats


Afin de suivre les fournisseurs de vos logiciels et matériels, ainsi que les
contrats que vous avez avec eux, GLPI vous permet de créer des
fiches Fournisseur, des fiches Contact, correspondant à votre contact dans
l’entreprise prestataire, ainsi que des contrats associé à ces contacts.

Structure Fournisseur > Contact > Contrat

Ajoutez un fournisseur

Les fiches Fournisseurs vous permettront d’avoir une vue d’ensemble sur
les contrats que vous avez avec chaque prestataire.

Pour en créer un nouveau, allez dans Gestion > Fournisseurs > [+].

Création d'un nouveau fournisseur


Créons un fournisseur au nom de DELL, que nous pourrons utiliser pour la
suite.

Ajoutez un contact à votre fournisseur

Le contact correspondra à la personne de l’entreprise fournisseur qui


traitera avec vous. Vous pourriez avoir plusieurs contacts par
fournisseur. Par exemple, chez Microsoft, vous pourrez avoir un contact
pour les logiciels de bureautique et un pour les ordinateurs.

Pour créer votre contact, allez dans Gestion > Contacts > [+].

Une fois notre contact créé, nous pouvons retourner dans la fiche de ce
dernier, et nous rendre dans le sous-menu Fournisseurs pour l'associer à
un fournisseur.

Attribution d'un contact à un fournisseur

Dans ce sous-menu, vous pourrez choisir, dans la liste des fournisseurs,


celui auquel notre contact est associé (dans mon exemple, Dell), et cliquer
sur [Ajouter].

Le lien est désormais effectif !

Ajoutez un contrat avec votre contact

Afin de savoir quels contrats vous avez et le contact associé à chacun, vous
pourrez entrer des fiches de contrat décrivant les termes de chacun de
ces contrats dans GLPI.

Pour créer un nouveau contrat, rendez-vous dans le menu Gestion >


Contrat > [+]. Nous allons pouvoir créer un contrat que nous associerons
ensuite à notre fournisseur.
Création d'un nouveau contrat

Sur cette fiche du contrat, vous retrouverez notamment le préavis en cas


de rupture du contrat, la périodicité (donc la durée du contrat) et le type
de reconduction.

Vous pouvez également spécifier des heures d’intervention ; par exemple,


si vous avez une garantie de temps de rétablissement, vous pouvez saisir ici
les horaires auxquels votre fournisseur pourra intervenir sur votre parc (5
jours ouvré ? 24/24 7J/7 ?).

Une fois les informations saisies, cliquez sur [Ajouter].

Une fois sur la liste, vous pouvez cliquer sur le contrat listé et finir de
remplir la fiche. Vous pourrez alors entrer les coûts associés au contrat,
ainsi que le fournisseurs, en sélectionnant celui que vous avez créé plus
haut.

Il est temps de voir le résultat de nos manipulations, en vérifiant que le


contrat et le contact sont bien associés au fournisseur.

Retournez dans Gestion > Fournisseurs > Sélectionnez votre fournisseur


pour naviguer ensuite dans les deux sous-menus : Contacts et Contrats.
Vous constaterez ainsi que le fournisseur est bien associé au contact et au
contrat.

Gérez vos documents électroniquement avec GLPI

Tout ce que nous avons vu jusqu’à présent dans GLPI consistait à créer des
fiches rassemblant plusieurs informations, mais jamais des documents
eux-mêmes. Or, il vous sera utile d’associer à une fiche contrat le contrat
lui-même, signé par tous. Pour cela, vous pourrez utiliser la fonctionnalité
de gestion électronique des documents de GLPI.

Pour importer un nouveau document dans GLPI, rendez-vous dans le


menu Gestion > Documents > [+]. Comme tout élément répertorié dans
GLPI, les documents ont eux aussi besoin d'une fiche !

Création d'une nouvelle fiche Document

Le type MIME est le type de média du document. Il existe dix types de


MIME : Application, Audio, Example, Font, Image, Message, Model,
Multipart, Text et Video.

En revenant dans la rubrique Documents, vous verrez apparaître votre


document. Vous pouvez alors lier ce document à n'importe quel objet
dans GLPI.

Par exemple, si le document est une facture d’ordinateur, nous pourrons


l’associer à l’ordinateur en question. Pour cela, rendez-vous dans Parc >
Ordinateur > Ouvrez la fiche de l’ordinateur > Sous-menu Documents. Vous
pouvez sélectionner la fiche du document précédemment créé.

En résumé

Dans ce chapitre, nous avons vu comment fonctionne l’administration


d’un parc informatique !

• Vous avez créé et géré des licences logiciels en les associant à des
ordinateurs, permettant ainsi de suivre automatiquement le nombre
de licences disponibles ;
• vous avez créé des fiches pour vos fournisseurs, vos contacts chez
ces fournisseurs et vos contrats avec eux, et vous les avez associés
les uns aux autres ;
• vous avez créé des fiches pour gérer vos documents directement
sur GLPI, comme vos contrats ou vos factures ;
• nous avons également vu vos devoirs et les points de
vigilance du cadre légal que vous aurez à respecter tout au long de
votre carrière.
Dans le prochain et dernier chapitre, nous verrons ensemble comment
gérer les finances de votre parc informatique dans GLPI. Vous ferez
connaissance avec le jargon du monde de la gestion financière, mais pas
de panique ! je vous guiderai tout du long.

Gérez financièrement votre parc


Connectez-vous ou inscrivez-vous gratuitement pour bénéficier de toutes les fonctionnalités de ce cours !

Dans ce dernier chapitre, nous allons élaborer ensemble une grande part
de la gestion financière dans GLPI. Nous verrons comment créer un
budget et comment lui associer des équipements ou logiciels.

Je ne vais pas prétendre faire de vous un comptable ou un gestionnaire


financier en un seul chapitre, ceci est un métier à part entière. Mais je vais
tout de même vous aider à comprendre la langue de vos collègues du
service Finances.
Découvrez la notion d’amortissement

Pour gérer un parc d’un point de vue financier, vous avez besoin de
quelques petites astuces de compréhension et des termes associés.
Notamment, il vous faut comprendre ce qu’est l’amortissement.

L’amortissement désigne la répartition du coût d’achat d’un équipement


sur sa durée d’utilisation. Ceci permet de répartir les coûts, et donc les
impôts, lors de l'acquisition de nouveau matériel.
Par exemple, lorsque j’achète un ordinateur à valeur de 600 €, je peux
décider de l’amortir sur 3 ans. Je peux également décider du type
d'amortissement :

• linéaire. En l'amortissant linéairement, je rembourserai chaque


année 200 € de la somme totale ;
• régressif. En l'amortissant de manière régressive, je choisis de ne pas
amortir le même montant chaque année. Par exemple : 300 € la
première année, puis 200 € la suivante et 100 € la dernière.
Quel que soit le cas de figure, au bout de 3 ans, le coût initial de
l'ordinateur est entièrement amorti (200€ x 3 ou 300€ + 200€ + 100€).

Cette notion d’amortissement est importante dans la gestion financière,


car elle aura un impact sur les budgets du service. En effet, si trop
d’équipements sont en cours d’amortissement, il sera compliqué de
négocier du budget pour acheter du nouveau matériel.

En pratique, une entreprise amortit le plus souvent sur 3 ans, contre 5 ans
dans la fonction publique.
Ne paniquez pas, c’est votre direction ou le service financier qui vous
donnera le type d’amortissement et la valeur du coefficient !
Créez et gérez votre budget dans GLPI

La direction Informatique vous a donné un budget à respecter pour le parc


informatique de Montpellier : 80 000 € pour les dépenses en logiciels pour
les 3 années à venir. C’est votre rôle de créer ce budget dans GLPI, afin de le
suivre facilement.

Rendez-vous dans Gestion > Budgets > [+].

Entrez toutes les informations relatives à votre budget : le montant, le nom


du budget (par exemple “Logiciels internes 2019”), le lieu, etc.

Pour un budget, il est important de préciser une date de début et de fin.


Création d'un nouveau budget sur GLPI

J’ai également créé un budget pour les achats informatiques sur l’année.
J’ai donc deux budgets créés. Nous allons pouvoir distribuer tout cet
argent dans notre parc !

Allez dans Parc > Ordinateurs > Gestion > [Activer les informations
administratives et financières].

Maintenant que vous avez créé vos budgets, vous pouvez associer chaque
ordinateur et chaque logiciel à un budget. Ceci vous permettra
également de remplir les informations du cycle de vie de l’ordinateur.

Informations administratives et financières d'un ordinateur


Ici, je peux donc remplir chaque section :

Cycle de vie du matériel

L’ordinateur a été acheté le 1er juin 2018. Il a été reçu et mis en service ce
même jour. Pour l’instant, pas de date de réforme !

Informations financières et administratives

L’ordinateur m'a coûté 800 € avec une extension de garantie de 40 € pour


3 ans supplémentaires. L’amortissement est linéaire et sur 3 ans. Le taux du
coefficient d’amortissement est de 1,25.

Le budget correspondant est celui des achats informatiques de 2018 ; j’ai


donc choisi le budget préalablement créé nommé “Achat informatique
2018”.

La criticité business représente l'importance et l'urgence de ce matériel


par rapport au fonctionnement de l'entreprise, ou à l'atteinte de ses
objectifs. Ici, la DSI considère que sans cet ordinateur, l’utilisateur concerné
ne pourra pas rendre ses dossiers commerciaux pouvant aboutir à un gros
contrat. Il est donc critique.

Informations sur la garantie

La garantie court à partir de la date d’achat, jusqu’à 56 mois. Une fois les
informations entrées, n’oubliez pas de bien cliquer sur le bouton
[Sauvegarder].

En retournant dans Gestion > Budgets > “Achat informatique 2018”, nous
pouvons voir que le budget s’est vu associer l’ordinateur, déduisant un
montant de 800 €.
État du budget après association de l'ordinateur

Et dans le sous-menu Éléments, nous retrouvons l’ordinateur Math-Lenovo.

Détail des ordinateurs associés au budget

Félicitations, vous savez à présent créer un budget et y ajouter des


éléments !

Générez des rapports pour votre direction

Grâce à GLPI, vous pourrez donner des statistiques globales sur les
dépenses du service Informatique. Cette fonctionnalité permet de
simplifier la budgétisation de fin d’année.
Pour proposer ce genre de rapports à votre directeur financier ou à votre
direction Informatique, rendez-vous dans Outils > Rapports.

Générer un rapport sur GLPI

Dans le menu déroulant, deux rapports nous intéresseront :

• le rapport de vision globale de la valeur du parc ;


• un rapport résumant les dépenses en consommables.
Rapport de vision globale de la valeur du parc

Avec le rapport Informations financières et administratives du matériel,


vous obtiendrez le coût du matériel et vous aurez donc une idée de la
valeur d’immobilisation corporelle.

Voyons le rapport généré par l’ensemble des manipulations faites pendant


ce cours.

Nous retrouvons donc la valeur, ainsi que la valeur nette comptable. Le


résultat est bien entendu exportable, pour envoyer tout cela par courriel au
service Finances.

Rapport résumant les dépenses en consommables

Grâce au rapport "Autres informations financières et administratives


(Licences, cartouches, consommables)", vous pourrez afficher dans un
rapport le total de consommables dépensés.

Les consommables ne faisant pas partir des valeurs d’immobilisation


matérielle, car étant voués à être consommés rapidement, ils font partie
d’une autre rubrique (Consommables). Ils représentent tout de même une
grande part de la dépense financière courante d’un SI.
Dans cette rubrique, vous pourrez donc générer le rapport sur les dépenses
et l’envoyer au service financier pour vos bilans !

Générez des rapports avec plus d’informations

Comme vu dans le chapitre 2 de la partie 1, n’oubliez pas qu’il existe des


plugins GLPI permettant de créer des rapports avec plus de détails et plus
d’informations, ainsi que des graphiques et visuels plus explicites :

• Additional Reports ;
• More reporting GLPI plugin.
Un dernier mot

C’est la fin de ce cours sur la gestion de parc informatique avec GLPI !


J’espère qu’il vous a plu et que vous y avez trouvé tout ce dont vous aurez
besoin pour votre projet professionnel. Sachez que ça a été un plaisir
pour moi de développer ce cours et de vous accompagner dans votre
apprentissage.

N’oubliez pas que le rôle de gestionnaire de parc est au cœur des


métiers de l’informatique, puisqu’il est à l’intersection de tous les services.
Vos responsabilités sont multiples, et c’est sur vous que repose la qualité de
l’expérience utilisateur en entreprise, dans son utilisation des ressources
informatiques.

Vous êtes désormais prêt pour le dernier quiz que vous trouverez à la suite
de ce cours !

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