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Exploring the bakhtinian notion of the dialogic nature of language for the process of
second language learning, the aim of this paper is to illustrate the social and situated
dimension of the learning process, as interactional, dialogical achievement, on the basis
of a case study in the French foreign language classroom. The theoretical stance
developed here places itself within the larger framework of interactionally and
socioculturally informed research concerned with the embeddedness of (inter)action,
language and cognition, that emphasizes the socially situated and contingent dimension
of cognition and competence, proposing a re-conceptualisation in the perspective of
action (Pekarek Doehler, 2006) and social practices. A micro-analytic approach allows to
follow the stepwise and collaborative construction of linguistic resources across
participants in a peer-group interaction, and the subsequent mobilization of a resource
across time (after a one month interval).
1. Introduction
"Chaque mot renvoie à un contexte ou à plusieurs, dans lesquels il a vécu son existence
socialement sous-tendue. (…). Le mot du langage est un mot semi-étranger. Il ne le sera
plus quand le locuteur y logera son intention, son accent, en prendra possession, l'initiera
à son aspiration sémantique et expressive". (Bakhtine, 1978: 114-115)
1 La notion de dialogal prend "en charge tout ce qui a trait au dialogue en tant qu'alternance de
tours de parole, disons le dialogue externe pour parler comme Bakhtine (…)", tandis que
dialogique sert à "prendre en charge la problématique de l'orientation de l'énoncé vers d'autres
énoncés, disons pour faire vite le dialogue interne" dans la pensée bakhtinienne (Bres, 2005:
2).
26 Co-construction dans l'interaction en classe de FLE
Goodwin, 2000; Mondada, 2006) dans une sphère commune. Ces courants
transdisciplinaires postulent l'origine sociale de la cognition et des
compétences. Ils mettent l'accent sur leur nature située et contingente, et en
proposent une "re-conceptualisation dans la perspective de l'action" et des
pratiques sociales (Pekarek Doehler, 2006; cf. aussi Hall, 2006; Lave &
Wenger, 1991).
Dans cette perspective, la langue n'est plus réductible à un système
autonome. Elle devient ressource co-constructible et mobilisable dans et pour
l'interaction (Pekarek Doehler, 2006; Pekarek Doehler & Steinbach Kohler (en
prép.)). Les éléments de la langue sont sujets à des manipulations et des
négociations qui mettent en jeu aussi bien le savoir et les compétences des
apprenants que leurs rôles et faces (Lüdi, 1991). De même, le savoir, plutôt
que d'être simplement transmis d'un cerveau à l'autre, est configuré sur la
base d'expériences personnelles, nécessairement situées, touchant autant
aux dimensions épistémique que relationnelle.
A l'exemple d'interactions en groupes de pairs en classe de FLE, nous
suivrons d'abord la co-construction dialogale du discours et des formes
linguistiques comme accomplissement local, à travers les participants, trois
apprenantes de français langue étrangère dans un contexte suisse
alémanique, pour ensuite observer la mobilisation subséquente de l'une des
formes à travers le temps, à un mois d'intervalle. Une approche micro-
analytique permettra plus particulièrement de tracer l'établissement de la
forme en question comme ressource au sein ce qu'on pourrait appeler une
micro-communauté de pratiques.
Ainsi, le cas analysé permettra de montrer:
1. Comment les élèves co-construisent leur discours de façon conjointe,
dialogale, dans l'interaction, ainsi que les ressources linguistiques
mêmes qui leur permettent d'accomplir la tâche.
2. Comment les éléments linguistiques circulent à travers les discours et
sont mobilisés de façon contingente et située.
3. Comment des éléments linguistiques font l'objet d'une appropriation à
travers les interactions, se transformant d'un objet de l'interaction à une
ressource pour l'interaction dans des activités dialogiques où les
frontières entre usage et apprentissage s'estompent.
2 Cf. Pekarek Doehler (2000) et Mondada & Pekarek Doehler (2000) pour une discussion sur la
compatibilité des deux approches et Pekarek Doehler (2002a) et Mondada & Pekarek Doehler
(2004) pour des discussions et analyses modèles, puisant dans les deux paradigmes.
3 Il convient de noter que la théorie socioculturelle s'entend comme une théorie cognitive du
développment de l'individu, ancré dans le monde social.
28 Co-construction dans l'interaction en classe de FLE
constructions plus complexes (Firth & Wagner, 2007; Markee, 2008; Pekarek
Doehler & Steinbach Kohler (en prép.)).
Les deux paradigmes impliquent donc une perspective dynamique et
historique sur les données qui sont abordées de façon processuelle. En outre,
tous les deux conçoivent l'interaction dialogique comme lieu pour
l'appropriation de compétences, linguistiques et interactionnelles – ceci bien
sûr uniquement en fonction de l'adéquation des activités en termes de
complexité et d'enjeux pour les interactants (pour des discussions extensives
de cette problématique, cf. Pekarek, 1999; Pekarek Doehler, 2002b).
Devant l'arrière-fond de cet ancrage épistémologique double, l'intérêt central
de mon étude porte sur des séquences de co-construction de formes
linguistiques et du discours dans les interactions en classe de FLE. Je focalise
mon attention sur ce qui est observable dans les détails d'interactions
naturelles en classe en termes d'occasion et de trace d'apprentissage. Or,
"l'impossibilité de traduire directement sur le plan cognitif, non directement
observable, ce qui se passe au niveau discursif, observable constitue un
problème analytique central". (Pekarek Doehler, 2002b; cf. aussi Bange, 1992
et Py, 1995). Ainsi, la présente étude interroge les pratiques observées en
classe de langue dans l'esprit de la potentialité de l'acquisition4 dans
l'interaction (cf. De Pietro, Matthey & Py, 1989; Matthey, 1996). Avançant
l'argument que le processus d'apprentissage laisse des traces à la surface du
discours dans la mesure où la cognition et les compétences sont situées et
distribuées parmi les interactants et les artefacts culturels dont ils se servent
pour mener à bien leurs activités, il devient possible de documenter ces traces
dans les détails des interactions, à travers le temps.
4 Les termes apprentissage et acquisition sont utilisés de façon interchangeable. Si l'on préfère
réserver le terme d'acquisition à des changements au niveau des représentations mentales,
alors, mon domaine de recherche est l'apprentissage dans et par l'interaction.
Fee Steinbach Kohler 29
du contexte. C'est ainsi que se profile ces dernières années une redéfinition
interactionniste de la compétence de communication, en resituant "la
problématique de la compétence dans celle de l'action, et donc dans le cadre
des formes de (co-)participation sociale", en redéfinissant la compétence
comme étant "contextuelle", "collective" et "contingente" (Pekarek Doehler,
2005). Observer des processus de co-construction dans l'interaction en classe
de FLE permet de faire ressortir le caractère collectif de tout apprentissage qui
n'est pas réductible à une "solo performance" (Bruner, 1982) qui aurait lieu
exclusivement dans la tête d'un individu, mais qui est un processus
sociocognitif qui a autant une dimension inter- qu'intraindividuelle.
Dans mon corpus (cf. pt.3) se trouvent de façon récurrente des séquences de
co-construction au niveau du discours et des formes linguistiques, allant d'un
simple lexème à des constructions morphosyntaxiques et syntaxiques plus
complexes. Dans ces cas-là, les processus de co-construction correspondent
à une orientation collective et un effort conjoint de formulation par rapport à un
objet linguistique problématique, dans une perspective émique, qui est
inaccessible à ce moment précis de l'interaction, pour établir une forme
appropriée5 en langue cible, approuvée par l'ensemble des interactants. De
telles séquences de travail collectif, focalisé sur un objet linguistique où les
participants contribuent ensemble à la résolution d'un obstacle linguistique,
permettent de documenter l'émergence, la mobilisation et, par moment,
l'appropriation de ressources linguistiques en termes de microgenèse (Lantolf
& Thorne, 2006). La notion d'appropriation renvoie au fait qu'une forme
problématique, ayant fait l'objet d'un travail interactif à un moment donné,
devient mobilisable à un moment ultérieur de l'interaction de façon spontanée.
Ainsi, la langue se transforme de l'objet sur lequel porte l'interaction en une
ressource pour l'interaction, qui permet à l'individu de fonctionner plus
efficacement sur le plan interactionnel. C'est ce parcours que permettra de
suivre une analyse détaillée des extraits (4.1 et 4.2).
Le focus analytique est mis sur les méthodes, au sens ethnométhodologique,
que les élèves, et l'enseignante – en tant qu'acteurs sociaux – déploient dans
leurs rencontres, dans ces processus de co-construction.
3. Données
Les analyses présentées se fondent sur un corpus de 31 leçons de FLE,
enregistrées dans trois classes du secondaire inférieur en contexte suisse
5 Approprié dans la perspective émique des interactants, ce qui ne signifie pas nécessairement
correct (dans une perspective étique) par rapport à la langue cible.
30 Co-construction dans l'interaction en classe de FLE
alémanique entre septembre 2005 et juin 20066. Les élèves sont âgés entre
14 et 15 ans et ils sont dans leur 4ème année de FLE.
Les analyses se concentrent sur deux extraits, tirés de travaux en groupe qui
ont été réalisés à un mois d'intervalle dans la même classe. Il s'agit dans les
deux cas de scénarios de discussions imaginaires mais proches du quotidien
des adolescents: dans le premier cas, "Aller à une fête", les élèves devaient
discuter de l'organisation d'une fête d'anniversaire pour un copain ou une
copine sur la base de questions relatives à ce sujet: Qu'est-ce qu'on apporte
comme cadeau? Qui achète le cadeau? Qui prépare et apporte quoi à manger
et à boire? Qui organise la musique, et quel type de musique?
Dans le deuxième travail en groupe, "Acheter des vêtements", les élèves
devaient discuter des endroits où aller pour faire les courses dans leur ville et
de quel type de vêtements acheter afin de donner des conseils à un copain,
une copine, imaginaire, de Genève7. Ils devaient également discuter de la
manière dont l'achat de vêtements se passait chez eux, par rapport au type de
vêtements qu'ils portaient de préférence et la gestion de leur argent de poche.
6 Le corpus, ensemble avec son pendant de 34 leçons d'anglais, a été rassemblé par des
collaborateurs de l'Institut des Etudes françaises & francophones de l'Université de Bâle dans
le cadre du projet Le rôle des Emotions dans l'enseignement des L2 à l'exemple de la WBS
Bâle-ville, sous la direction de Prof. Georges Lüdi, Université de Bâle. Le projet est soutenu par
la Fachhochschule Nordwestschweiz (FHNW) et le département d'éducation de Bâle-ville. Il
forme la base de mon projet de thèse Co-construction dans l'interaction en classe de FLE et
constitue en même temps une partie du corpus CODI, L'organisation du discours dans
l'interaction en langue première et seconde: acquisition, enseignement, évaluation (PNR 56;
FNS 405640-108663/1), sous la direction de Prof. Simona Pekarek Doehler, Université de
Neuchâtel (http://www2.unine.ch/codi).
7 Au début du recueil de données, l'enseignante était en train d'organiser un échange avec une
classe genevoise. Pour des raisons d'organisation, cet échange n'a finalement pas pu avoir
lieu.
Fee Steinbach Kohler 31
8 Pour préserver l'anonymat des participants, il s'agit de pseudonymes pour tous les noms cités;
Che désigne la chercheuse qui était sur place ce jour-là et intervenait sur l'invitation de
l'enseignante pour aider les différents groupes dans leur travail.
32 Co-construction dans l'interaction en classe de FLE
9 Le mais en début de la l.7, qui reproduit les notes prises lors de la discussion, s'explique par le
contraste que les élèves établissent entre le sujet de discussion précédent et actuel, à savoir,
les cd pour la musique qu'elles organisent, qu'elles ont décidé de graver sur l'ordinateur et qui
par conséquent ne leur coûte rien, et le cd comme cadeau, qu'elles achètent – la question de
l'argent à disposition étant un des points de discussion potentiels, selon la consigne.
34 Co-construction dans l'interaction en classe de FLE
10 Les rôles des interactants au sein du groupe et leurs relations mériteraient une analyse plus
approfondie qu'il n'est possible dans le cadre de cet article.
Fee Steinbach Kohler 35
4.2 J'adore
L'extrait 2 est tiré d'un autre travail en groupe, "Acheter des vêtements",
impliquant en partie les mêmes participants, Anila, Ebru, Serife et la
chercheuse. L'échange intervient à nouveau vers la fin du travail. Les filles
viennent de terminer leur discussion / rédaction collective et comme les autres
groupes ne sont pas encore prêts, la chercheuse les engage dans une
conversation sur leurs préférences en matière de style et la manière dont
l'achat des vêtements se passe chez chacune d'elles:
11 Il convient de noter que le lexème n'apparaît ni dans la conversation qui précède l'extrait 4.2 ni
dans les leçons enregistrées entre les deux instances analysées ici. Ceci n'exclut évidemment
pas qu'Anila ait rencontré la forme entretemps.
36 Co-construction dans l'interaction en classe de FLE
12 Goodwin & Goodwin (1986) ont montré comment l'activité de recherche lexicale dans des
conversations en L1 forme un cadre pour l'organisation de phénomènes vocaux et gestuels,
notament l'établissement ou non du regard entre les interactants pendant la recherche. De
l'autre côté, ces processus de recherche de formulation, dans un cadre vygotskien, peuvent
être interpétés et capturés par le concept du private speech (Vygotsky, 1962), du langage pour
soi, orienté vers l'individu parlant en train de résoudre des difficultés d'ordre cognitif (cf.
DiCamilla & Anton, 2004; Frawley & Lantolf, 1985).
Fee Steinbach Kohler 37
4.3 Discussion
La partie analytique a permis de mettre en relation deux événements
communicatifs sur l'axe temporel avec des implications sur le parcours
acquisitionnel:
L'analyse de l'extrait 1 a notamment permis de démontrer comment les élèves
co-construisent leur discours de façon conjointe, dialogale et dialogique, en
s'orientant vers le discours d'autrui, en montrant comment l'effort conjoint
implique à la fois le plan linguistique, interactif et cognitif: le travail collectif de
formulation peut être interprêté comme témoignant d'une orientation conjointe
et d'un focus d'attention partagé qui ouvre un espace de négociation, une
zone de développement proximal en termes vygotskiens, à tous ces niveaux
et illustre le fait que l'interaction ne suit pas l'apprentissage mais la structure
fortement. Le bricolage discursif est à la fois un moyen pour mener à bien la
tâche aussi bien qu'un travail d'ordre interactif et cognitif sur des éléments
linguistiques (Pekarek, 1999; Py, 1995).
En outre, les efforts que les trois filles déploient tout au long de la séquence, à
des degrés et moments différents, pour surmonter les obstacles dus à leurs
compétences linguistiques respectives, afin de maintenir l'interaction et de
mener à bien la tâche, méritent d'être retenus. Ils peuvent être interprétés
comme indices de l'investissement des élèves face à un enjeu communicatif
authentique dans le cadre de la salle de classe, qui "dépasse la simple
production de formes langagières" (Pekarek, 2002b; cf. aussi Bange, 1992)
permettant aux élèves de se poser comme acteurs sociaux face à une tâche
qui les pousse au-delà des limites de leurs compétences individuelles. Ceci
est d'autant plus remarquable à la lumière de la culture communicative,
observable dans la plupart des instances dans mon corpus où les tâches
38 Co-construction dans l'interaction en classe de FLE
Finalement, ces deux exemples ont permis de tracer la trajectoire d'une forme
linguistique qui se transforme d'un objet sur lequel porte l'interaction en une
ressource pour l'interaction, grâce aux interactions qui l'entourent. L'élément
linguistique passe de "forme en mention" à "forme en usage" (Py, 1995: 168)
à travers les rencontres interpersonnelles qui forment l'histoire communicative.
Ce sont ces expériences, très concrètement, qui permettent à l'individu de
fonctionner plus efficacement sur le plan interactionnel.
Ce que Bakhtine constata à propos du langage, par rapport à sa nature
fondamentalement dialogique et dialogale, est, dans une perspective socio-
interactionniste également revendicable pour le processus de son acquisition:
Fee Steinbach Kohler 39
"Jusqu'au moment où il est approprié, le discours n'est pas dans un langage neutre et
impersonnel (car le locuteur ne le prend pas dans un dictionnaire!); il est sur les lèvres
étrangères, dans des contextes étrangers, au service d'intentions étrangères, et c'est là
qu'il faut le prendre et le faire le "sien”. […] Le langage n'est pas un milieu neutre. Il ne
devient pas aisément, librement la propriété du locuteur. Il est peuplé est surpeuplé
d'intentions étrangères. Les dominer, les soumettre à ses intentions et accents, c'est un
processus ardu et complexe!" (Bakhtine, 1978: 115)
5. Conclusion et perspectives
Ce qui vaut pour les interactions exolingues, en milieu dit naturel (cf. Py,
1995), est également valable pour une pratique communicative institutionnelle
particulière comme les interactions en groupe de pairs en classe de FLE:
"elles permettent au chercheur d'observer en temps réel des traces du travail
de fonctionnement et de développement de l'interlangue" (Py, 1995: 165).
Sans pouvoir généraliser les résultats sur la base de deux instances
analysées, une analyse détaillée du fonctionnement discursif, à partir
d'enregistrements vidéo qui rendent accessibles les dimensions multimodales,
a permis de relever le potentiel d'une pratique didactique parmi d'autres, le
travail en groupe en classe de FLE. A en juger l'engagement déployé par les
interactants, les tâches posaient des enjeux communicatifs réels pour les
apprenantes, contrairement à d'autres formats interactifs observables en
classe, ayant leurs propres objectifs, avantages et problématiques. D'un point
de vue didactique, l'une des problématiques par rapport aux activités auto-
gérées par les apprenants uniquement est certes le manque de possibilité
d'intervention structurante pour reprendre des problèmes linguistiques que les
apprenants rencontrent et travaillent, qui restent irrésolus ou produisent des
formes inadéquates et qui mériteraient d'être clarifiés. Il n'en reste pas moins
que ces interactions entre pairs ouvrent un espace de négociation qui
implique les plans interactif, cognitif et relationnel et engage les apprenants
dans une production riche et exigeante, tout en les orientant vers les détails
de la langue, ce que d'autres formats didactiques n'offrent pas à ce niveau.
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42 Co-construction dans l'interaction en classe de FLE
Annexe
Conventions de transcription
[ début du chevauchement
& continuation d'un tour
(.)(..)(1.5) pauses
= enchaînement immédiat
> < accélération
< > ralentissement
ave- troncation
ah: allongement
oui? intonation montante
demain. intonation descendante
aime, intonation continuative
non emphase
VRAIment fort
°oui° doucement
/ply/ transcription en API
(zäme;zehn) transcription incertaine; propositions alternatives
(xx) passage incompréhensible; le nombre de x représente le nombre supposé de
syllabes
((rire)) commentaire
+ marque, dans la ligne du verbal, le début ou le passage concerné par le
commentaire de la ligne suivante.
Ex.: 13 Ebr: +(hm?)
ebr +vers Ani