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Étude simplifiée du pendule de Foucault. On considère la masse m d’un pendule de longueur l , située
→
− →
−
au point M, soumise uniquement à la force d’attraction de la Terre F et à la réaction S de la tension
du fil de suspension. On néglige le frottement de l’air.
où −
γ− →
abs est l’accélération de la masse dans un référentiel galiléen. Un repère ayant son origine sur l’axe de
rotation de la Terre et des axes qui ne tournent pas par rapport aux étoiles peut être considéré comme
−
→ →
−
galiléen. En notant Vr et → −
γr les vitesse et accélération relatives du point M dans un repère local, Ω la
vitesse de rotation de la croute terrestre par rapport au repère galiléen, et O un point sur l’axe de rotation
de la Terre, l’accélération −γ−→
abs et ces quantités sont reliées par la relation :
−
γ−→ → − → − → − −−→ →
− − →
(1)
abs = γr + Ω ∧ Ω ∧ OM + 2 Ω ∧ Vr
−
→ →
− −→ −
→ → − → − −−→
où Ac = 2 Ω ∧ Vr est l’accélération de Coriolis et où Γc = Ω ∧ Ω ∧ OM est l’accélération centripète.
On remarquera que ce dernier vecteur est orthogonal à l’axe de rotation de la Terre et dirigé vers lui, et
qu’il est indépendant du choix du point O sur l’axe.
Il vient :
→
− →
− → − −−→ → − →
− − →
F − m Ω ∧ Ω ∧ OM + S = m → −
γr + +2 Ω ∧ Vr
−
→ − →
−
A l’équilibre Vr = →
γr = 0 d’où :
→
− →
− → − −−−→ → − →
−
F − m Ω ∧ Ω ∧ OM0 + S = 0
1
Par définition, à l’équilibre, le fil est selon la verticale locale et la réaction est donnée par :
−
→
S0 = −m→
−
g
→
−
Il en résulte que →
−
g et F sont reliées par la relation suivante :
→
− →
− → − −−−→
m→ −
g = F − m Ω ∧ Ω ∧ OM0 (2)
→
− 1→−
s = S
m
Pour étudier les petits mouvements, on considère un repère ayant pour origine le point d’équilibre A
avec l’axe ~z selon −→ −
g , l’axe ~x vers le sud et l’axe ~y vers l’est dans l’hémisphère nord.
Notons x, y et z les coordonnées de M dans ce repère.
−→
Le point de suspension P du pendule se trouve au point de coordonnées (0, 0, l), car AP est dirigé
selon ~z (selon −~g ).
→
−
On note ω le module du vecteur Ω . Ses composantes s’écrivent :
− cos λ
→
−
Ω = ω 0
sin λ
π →
−
où λ est latitude astronomique. Elle est égale à − θ où θ est l’angle entre la verticale ~z et Ω .
2
Si on note s le module de →
−
s ses composantes s’écrivent :
−x
s
~s = −y
l
l−z
(8)
p
l − z = l2 − (x2 + y 2 )
x2 + y 2
z' (9)
2l
qui montre que z est du deuxième ordre par rapport à x et y, et de même ż est du deuxième ordre par
rapport à ẋ et ẏ, et de même z̈ par rapport à ẍ et ÿ.
2
Dans l’équation (6), l’approximation z l permet de tirer une valeur approchée de s au quatrième
ordre près :
x2 + y 2
s ' (g + z̈ − 2ω ẏ cos λ) 1 + + ...
2l2
qui reportée dans (4), (5) donne :
x2 + y 2
x
ẍ − 2ω ẏ sin λ + (g + z̈ − 2ω ẏ cos λ) 1 + + ... '0
l 2l2
x2 + y 2
y
ÿ + 2ω ẋ sin λ + 2ω ż cos λ + (g + z̈ − 2ω ẏ cos λ) 1 + + ... '0
l 2l2
En ne conservant que les termes du 1er ordre, on obtient les équations différentielles du mouvement
de M dans le plan horizontal local :
g
ẍ − 2ω ẏ sin λ + x ' 0
l
g
ÿ + 2ω ẋ sin λ + y ' 0
l
Cette approximation est même exacte au troisième ordre près car nous avons vu que z̈ est un terme du
deuxième ordre.
En posant ξ = x + iy on obtient l’équation complexe :
g
ξ¨ + 2iω sin λξ˙ + ξ = 0
l
g
dont l’équation caractéristique s2 + 2iω sin λs + = 0 a pour racines imaginaires pures s = i (ω1 ± ω2 ),
l
avec :
2π
ω1 = ω sin λ =
T1
r
g 2π
ω2 = ω12 + =
l T2
La solution générale s’écrit donc :
C’est une ellipse parcourue à la période T2 qui précessionne à la période T1 . Généralement on procède
avec des conditions initiales telles que l’ellipse soit extrêmement aplatie et réduite à une ligne.
g
ω12 est négligeable devant qui définit la période propre T2 du pendule. Dans le cas de l’expérience de
l
Foucault au Panthéon en 1852, avec l = 67m on trouve T2 = 16, 4s, pour la période propre et de l’ordre
de 86164/ sin 48.85 = 31h50m (à λ = 48.85◦ ) pour la période de précession T1 .
3
∆t t→0 des
Ici nous n’avons pas mis d’indice /0 aux dérivées des scalaires car la valeur des dérivées lim ∆s
scalaires est indépendante des repères (avec le temps absolu d’avant la relativité bien sûr). Ainsi nous
écrirons :
d −−→ d ~ d ~ d ~
AM = ẋ~i + ẏ~j + ż~k + x i+y j+z k
dt/0 dt/0 dt/0 dt/0
Les dérivées des constantes scalaires ~i · ~i = 1, ~j · ~j = 1 et ~k · ~k = 1 étant nulles, on en déduit en les
dérivant que ~i · dtd/0~i = 0, ~j · dtd/0 ~j = 0 et ~k · dtd/0 ~k = 0 d’où la forme des composantes des dérivées des
vecteurs de base : d ~i = a~j + b~k (pas de composante sur ~i), d ~j = c~k + d~i (pas de composante sur ~j),
dt/0 dt/0
d ~
dt/0 k= e~i + f~j (pas de composante sur ~k).
En dérivant le produit scalaire ~i · ~j = 0, on obtient ~i · dt/0
d ~
j = −j · dtd/0~i d’où a = −d. et en dérivant les
produits ~j · ~k = 0 et ~k · ~i = 0, on obtient f = −c et e = −b. Il n’y a donc que 3 paramètres indépendants
que l’on va noter p,q et r.
En posant :
d ~ d ~
p = c = −f = ~k · j = −~j · k
dt/0 dt/0
d ~ d ~
q = e = −b = ~i · k = −~k · i
dt/0 dt/0
d ~ d ~
r = a = −d = ~j · i = −~i · j
dt/0 dt/0
il vient :
d ~
i = r~j − q~k
dt/0
d ~
j = p~k − r~i
dt/0
d ~
k = q~i − p~j
dt/0
D’où :
d −−→
AM = ẋ~i + ẏ~j + ż~k + x r~j − q~k + y p~k − r~i + z q~i − p~j
dt/0
ou encore :
d −−→
AM = ẋ~i + ẏ~j + ż~k + (qz − ry)~i + (rx − pz) ~j + (py − qx) ~k
dt/0
Il apparait ainsi que : lorsque l’opérateur dt/0
d
est appliqué aux vecteurs de la base (A,~i, ~j, ~k), il
se comporte, sur les composantes des vecteurs exprimés dans cette base, comme un opérateur produit
−−−→
vectoriel ΩA/0 ∧, de composantes (p, q, r). Dans l’enseignement supérieur on l’utilise plutôt sous forme
d’un tenseur antisymétrique d’ordre 2. Ce vecteur exprime la vitesse de rotation du repère A par rapport
au repère O.
Dans la relation précédente, la première partie ẋ~i + ẏ~j + ż~k exprime la variation de position du point
M dans le repère A. C’est sa vitesse relative au repère local que nous noterons :
d −−→ −−→
AM = ẋ~i + ẏ~j + ż~k = Vrel
M
dt/A
4
Dérivons une deuxième fois cette relation :
d2 −−→ −−→
d −−−→ −−→
2 AM = M
Vrel + ΩA/0 ∧ AM (11)
dt/0 dt/0
En posant :
−−→ −−
→
d
ẍ~i + ÿ~j + z̈~k = M
Vrel M
= γrel
dt/A
−−→
on fait apparaitre l’accélération relative γrel
M
de M dans le repère local A. D’où :
−−→
d −−−→ −−→ d −−−→ −−→ −−−→ M −−−→ −−→
ΩA/0 ∧ AM = ΩA/0 ∧ AM + ΩA/0 ∧ Vrel + ΩA/0 ∧ AM
dt/0 dt
et :
d2 −−→ −− → − −−→
d→ − −−→ →− →− −−→ →
2
M
AM = γrel + M
Ω ∧ AM + Ω ∧ Ω ∧ AM + 2 Ω ∧ Vrel (15)
dt/0 dt
où nous avons omis l’indice A/0 à Ω pour alléger l’écriture.
Continuons le calcul, sans l’indice A/0 à Ω. Nous avons :
d −−→ d −→ d −−→
OM = OA + AM
dt/0 dt/0 dt:0
En appliquant (13), on a :
d −→ d −→ → − −→
OA = OA + Ω ∧ OA
dt/0 dt/A
5
d −→ −→ → −
or dt/A OA = − dtd/A AO = 0 car O est fixe dans le repère local A. D’où :
d −→ → − −→
OA = Ω ∧ OA
dt/0
d −−→ → − −→ d −−→
OM = Ω ∧ OA + AM
dt/0 dt/0
D’où :
d2 −−→ → − →− −→ d2 −−→
OM = Ω ∧ Ω ∧ OA + AM
dt2/0 dt2/0
→
− →−
qui avec (15) et après factorisation de Ω ∧ Ω ∧ , permet d’écrire :
d2 −−→ → − −−→ −−
→
− →− −−→ d→ − −−→ → M M
2 OM = Ω ∧ Ω ∧ OM + Ω ∧ AM + 2 Ω ∧ Vrel + γrel
dt/0 dt
En posant :
−−
→
M d2 −−→
γabs = 2 OM
dt/0
il vient :
−−
→ −− → → − −−→
M M − →− −−→ d→ − −−→ → M
γabs = γrel + Ω ∧ Ω ∧ OM + Ω ∧ AM + 2 Ω ∧ Vrel
dt
→
−
qui, dans le cas où Ω est considéré constant donne la relation (1) utilisée au début.
6
Pour exprimer l’énergie cinétique, on va utiliser les composantes dans la base du référentiel local. Il
vient :
−−→
x − cos λ x ẋ − ωy sin λ
M d ∧
Vabs = y +ω 0 y = ẏ + ω (x sin λ + (z + RA ) cos λ)
dt
A z + RA sin λ z + RA ż − ωy cos λ
avec RA = kOAk, où l’indice A est mis pour rappeler la latitude Astronomique : cette distance ne va pas
au centre C de la Terre mais au point V intersection de la verticale locale avec l’axe de rotation de la
Terre.
Il vient :
2
Ec =ẋ2 + ẏ 2 + ż 2 + 2ω [((z + RA ) ẏ − ży) cos λ + (xẏ − ẋy) sin λ]
m h i
2
+ ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) + y 2 (16)
où Xc et −Rc sont les coordonnées du centre C de la Terre dans le repère local, avec approximativement :
Xc ' Rc (λ − λgeo )
RA ' Rc + Xc tgλ
La différence entre la latitude astronomique λ et la géographique λgeo est très faible. Elle est nulle
aux pôles et à l’équateur et son maximul est légèrement inférieur à 0.2° à la latitude de 45° (le maximum,
en radians, est voisin de e2 /2 ou e ' 0.0818 est l’excentricité de l’ellipsoïde).
− −−→
→ km −−→ −−→ −−→
Calculons le travail élémentaire de cette force. On a δW = F · δM = − kCMk 3 CM · δM . Avec δM =
7
soit :
km
V =−
kCMk
Avec : q
2 2
kCMk = (x − Xc ) + y 2 + (Rc + z)
il s’écrit :
km
V = −q (18)
2 2
(x − Xc ) + y 2 + (Rc + z)
soit : δV
δx x − Xc
− δV = − km y
δy 3
δV kCMk Rc + z
δz
pour éliminer z, la relation est dite holonome, et si on ne s’en sert pas (ou si on est incapable de la
résoudre pour effectuer une élimination) elle est dite non-holonome. Commençons par cette deuxième
approche qui bien que conservant 3 paramètres semble moins calculatoire.
→
− −−→
résultat trivial en coordonnées cartésiennes. D’où, en notant S le module de S qui est dirigée selon M P :
δW
δx −x
δW = S −y
δy
δW l
δz
l−z
8
S qui est destinée à être éliminée peut être remplacée par un terme proportionnel (avec un facteur de
proportionnalité inconnu a priori). C’est la méthode des multiplicateurs de Lagrange.
En dérivant la relation (7) qui exprime la liaison, on obtient :
−xẋ − y ẏ + (l − z) ż = 0
qui est la forme linéaire en ẋ, ẏ, ż de la condition non-holonome (ici considérée comme telle).
Cette forme linéaire fait apparaitre les coefficients −x, −y et (l − z) qui seront appliqués au multi-
plicateur µ de Lagrange affecté à cette condition (on affecte un multiplicateur différent par condition
holonome). On met dans le second membre des équations de Lagrange chaque multiplicateur affecté du
coefficient correspondant au paramètre de configuration de l’équation, comme ceci :
d ∂Ec ∂Ec ∂V
− + = −xµ
dt ∂ ẋ ∂x ∂x
d ∂Ec ∂Ec ∂V
− + = −yµ
dt ∂ ẏ ∂y ∂y
d ∂Ec ∂Ec ∂V
− + = (l − z) µ
dt ∂ ż ∂z ∂z
S
En comparant avec les ∂W ∂qi , on constate que µ = l : le multiplicateur de Lagrange est ici égal au
module de la réaction divisé par la longueur du fil de suspension. C’est magique ! ! Il suffit de calculer le
travail virtuel de la réaction selon un seul degré de liberté pour avoir le facteur de proportionnalité.
Le succès de la mécanique analytique (Lagrange, Hamilton...) auprès des théoriciens vient de cette
facilité à générer les termes des équations sans avoir à rentrer dans les considérations physiques (calcul
des composantes des forces, du mouvement de leur point d’application...)
∂T
= ẋ − ωy sin λ
∂ ẋ
∂T
= ẏ + ω (z + RA ) cos λ + ωx sin λ
∂ ẏ
∂T
= ż − ωy cos λ
∂ ż
puis les d ∂T
dt ( ∂ q̇ ):
d ∂T
= ẍ − ω ẏ sin λ
dt ∂ ẋ
d ∂T
= ÿ + ω ż cos λ + ω ẋ sin λ
dt ∂ ẏ
d ∂T
= z̈ − ω ẏ cos λ
dt ∂ ż
Calculons les ∂T
∂q :
∂T
= ω ẏ sin λ + ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) sin λ
∂x
∂T
= −ω (ż cos λ + ẋ sin λ) + ω 2 y
∂y
∂T
= ω ẏ cos λ + ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) cos λ
∂z
9
3.3.4 Les équations différentielles
S
Dans ce qui suit, on considère l’énergie cinétique massique, la réaction massique s = et la force
m
d’attraction massique en divisant par la masse.
En réunissant les divers éléments, on obtient :
k s
ẍ − ω ẏ sin λ − ω ẏ sin λ + ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) sin λ = − 3 (x − Xc ) − x
ρ l
k s
ÿ + ω ż cos λ + ω ẋ sin λ − −ω (ż cos λ + ẋ sin λ) + ω 2 y = − 3 y − y
ρ l
k s
z̈ − ω ẏ cos λ − ω ẏ cos λ + ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) cos λ = − 3 (Rc + z) + (l − z)
ρ l
Soit :
k s
ẍ − 2ω ẏ sin λ = − (x − Xc ) + ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) sin λ − x
ρ3 l
k s
ÿ + 2ω ż cos λ + 2ω ẋ sin λ = − 3 y + ω 2 y − y
ρ l
k s
z̈ − 2ω ẏ cos λ = − 3 (Rc + z) + ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) cos λ + (l − z)
ρ l
Pour simplifier ces relations on va faire intervenir la gravité par le biais de l’accélération centripète.
−
→ → − → − −−→
Calculons l’accélération centripète Γc = Ω ∧ Ω ∧ OM subie par le pendule. Ses composantes dans
le repère local sont données par :
− − cos λ − cos λ x
→
Γc = ω2 0 ∧ 0 ∧ y
A
sin λ sin λ RA + z
− − (x sin λ + (RA + z) cos λ) sin λ
→
Γc = ω2 y
A
− (x sin λ + (RA + z) cos λ) cos λ
→
− −→
Or on a vu que m→
−
g était défini par m→−g = F − mΓc , d’où en composantes dans le repère local :
0 x − Xc − (x sin λ + (RA + z) cos λ) sin λ
km − mω 2
m 0 = − 3 y y
ρ
−g Rc + z − (x sin λ + (RA + z) cos λ) cos λ
10
3.4 Traitement en holonome
C’est l’approche classique où la contrainte z = l − l2 − (x2 + y 2 ) est utilisée pour ne considérer que
p
les deux degrés de liberté x et y. La tension du fil n’est plus à prendre en compte puisqu’elle ne travaille
pas, sa condition de liaison étant respectée.
Dans l’approche traditionnelle, l’énergie cinétique n’est exprimée qu’en fonction de x,y, ẋ et ẏ après
élimination dans (16) de z et ż. On utilise alors une expression T (x, y, ẋ, ẏ). De même dans le potentiel
massique (divisé par la masse pour simplifier les écritures) (18) on élimine z pour obtenir une expression
V (x, y). Comme V ne dépend pas des vitesses, les 2 équations différentielles du mouvement se limitent
à:
d ∂T ∂T ∂V
− + =0
dt ∂ ẋ ∂x ∂x
d ∂T ∂T ∂V
− + =0
dt ∂ ẏ ∂y ∂y
sans deuxième membre.
Comme l’élimination de z et ż dans T et V conduit à des expressions calamiteuses, plutôt que d’éliminer
z et ż, laissons les en place dans les anciennes formulations que nous noterons Tn et Vn , et dérivons z et
ż partiellement par rapport aux 2 autres paramètres quand on les rencontre. On a les relations exactes
et approchées suivantes :
x2 + y 2
z'
2l
xẋ + y ẏ − z ż xẋ + y ẏ
ż = '
l l
xẍ + y ÿ + ẋ2 + ẏ 2 − z z̈ − ż 2 xẍ + y ÿ + ẋ2 + ẏ 2
z̈ = '
l l
Elles permettent d’écrire :
∂z ∂ ż x
= '
∂x ∂ ẋ l
∂z ∂ ż y
= '
∂y ∂ ẏ l
En prenant en compte :
∂Tn
= ż − ωy cos λ
∂ ż
il vient :
∂T ∂Tn x ∂Tn x
' + ' ẋ − ωy sin λ + (ż − ωy cos λ)
∂ ẋ ∂ ẋ l ∂ ż l
∂T ∂Tn y ∂Tn y
' + ' ẏ + ω (z + RA ) cos λ + ωx sin λ + (ż − ωy cos λ)
∂ ẏ ∂ ẏ l ∂ ż l
Dérivons par rapport au temps. Il vient :
d ∂T ẋ x
' ẍ − ω ẏ sin λ + (ż − ωy cos λ) + (z̈ − ω ẏ cos λ)
dt ∂ ẋ l l
d ∂T ẏ y
' ÿ + ω ż cos λ + ω ẋ sin λ + (ż − ωy cos λ) + (z̈ − ω ẏ cos λ)
dt ∂ ẏ l l
Calculons les ∂T
∂x et ∂T
∂y . On a :
∂Tn
= ω ẏ cos λ + ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) cos λ
∂z
d’où :
∂T ∂Tn ∂Tn ∂z
= +
∂x ∂x ∂z ∂x
∂T ∂Tn ∂Tn ∂z
= +
∂y ∂y ∂z ∂y
11
soit :
∂T x
' ω ẏ sin λ + ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) sin λ + ω ẏ cos λ + ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) cos λ
∂x l
∂T 2 y 2
' −ω (ż cos λ + ẋ sin λ) + ω y + ω ẏ cos λ + ω (x sin λ + (z + RA ) cos λ) cos λ
∂y l
soit :
∂V k h x i
' (x − Xc ) +
(R + z)
∂x ρ3 l
∂V k h y i
' y + (Rc + z)
∂y ρ3 l
ẋ x
(ż − ωy cos λ) + (z̈ − ω ẏ cos λ) − ω ẏ sin λ + ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) sin λ
ẍ − ω ẏ sin λ +
l l
x k h x i
− ω ẏ cos λ + ω 2 (x sin λ + (z + RA ) cos λ) cos λ + 3 (x − Xc ) + (Rc + z) ' 0 (23)
l ρ l
ẏ y
(ż − ωy cos λ) + (z̈ − ω ẏ cos λ) − −ω (ż cos λ + ẋ sin λ) + ω 2 y
ÿ + ω ż cos λ + ω ẋ sin λ +
l l
y k h y i
2
(24)
− ω ẏ cos λ + ω (x sin λ + (z + RA ) cos λ) cos λ + 3 y + (Rc + z) ' 0
l ρ l
12