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1. La demi-vie d’un isotope est de un mois. Après deux mois, un échantillon donné de
cet isotope s’est-il complètement désintégré ? Sinon, combien en reste-t-il ?
Non, la demi-vie signifie que pendant cette période, la moitié de l’échantillon
restant s’est désintégré. Donc, pour deux mois, qui correspond à deux demi-vies,
il reste ¼ de l’échantillon. (1 ÷ 2 = ½, ½ ÷ 2 = ¼)
La période radioactive de l’isotope 131 de l’iode est de 8 jours et celle de
l’isotope 123 de l’iode est de 13 heures. En t = 0, le même nombre de noyaux
existe pour chaque isotope.
(a) Comparer leurs activités radioactives en t = 0.
On connaît la formule de l’activité : A = -ΔN / Δt
Si chaque échantillon comporte 2N noyaux, on peut écrire : A iode 131 =
N/192 et A iode 123 = N/13. A iode 123/A iode 131 = 14,77, on peut donc dire
n’émettent que des photons γ tandis que les β -γ émettent également des
électrons. On peut les obtenir en bombardant des isotopes légers par des
particules très énergétiques. Les plus intéressants dans le cadre de la
scintigraphie sont les émetteur γ purs, car l’émission d’élections n’est d’aucun
d’intérêt pour l’imagerie. En effet, ces électrons ne parcourent que quelques
millimètres dans les tissus. Par contre, ils sont susceptibles de produire des
ionisations et ils augmentent inutilement la dose d’irradiation délivrée au patient.
10. Comparez la scintigraphie à balayage et la détection par γ-caméra.
La différence entre la scintigraphie à balayage et la détection par γ-caméra est
que la scintigraphie à balayage ne permet d’observer qu’une zone très limitée. Il
faudra donc recourir au balayage pour pouvoir couvrir une zone plus
grande. L’avantage qu’a la γ-caméra est qu’elle permet d’observer une zone
beaucoup plus grande (plusieurs dizaines de centimètres). L’examen sera donc
plus court et il sera possible de suivre l’évolution de l’activité en fonction du
temps.
11. Quel est le rôle du collimateur sur une γ-caméra ?
Il permet d’étudier simultanément l’activité d’une zone dont la surface est
équivalente à celle du cristal scintillant.
12. Décrivez les éléments essentiels d’une γ-caméra et donnez leur rôle.
Une γ-caméra est composé d’un cristal scintillant qui convertit l’énergie des
photons γ arrêtés par le cristal en photons de lumière visible, d’un collimateur
parallèle qui permet d’ d’étudier simultanément l’activité d’une zone dont la
surface est équivalente à celle du cristal scintillant, d’une batterie de plusieurs
dizaines de photomultiplicateurs disposés en réseau qui détecte les
scintillations produites par les rayons γ dans le cristal, d’un calculateur
numérique qui analyse les intensités lumineuses relatives détectées par chaque
photomultiplicateur et calcule la position du point d’impact du photon γ pour
calculer l’énergie du photon incident et d’un ordinateur qui permet de visualiser
et de stocker l’image produite.
13. En scintigraphie avec une γ-caméra, comment la direction des photons est-elle
connue ?
Grâce au calculateur numérique, qui analyse les intensités lumineuses relatives
détectées par chaque photomultiplicateur et calcule ainsi l’abscisse et l’ordonnée
du point d’impact du photon γ dans le plan du cristal scintillant.
14. Citez une qualité et un défaut des images en scintigraphie. Quelle est l’originalité
de la technique ?
Défaut : donne une image en deux dimensions / Seulement 6mm de résolution
Qualité : Il n’y a que des photons γ émis et pas d’électrons.
15. Quel est le principe de la TEP et que signifie cette abréviation ? En particulier,
quels types d’émetteurs radioactifs utilise-t-on ? Quelle est la nature des
particules qui produisent le signal dans les détecteurs ?
La Tomographie à Emission de Positons consiste à émettre des positons qui
perdent ensuite leur énergie puis rencontrent un électron qui donne naissance à
deux photons γ de directions opposée (180°). Les deux photons émis par
annihilation en directions opposées forment une ligne de réponse.
On utilise des émetteurs β+.
Les particules qui produisent le signal sont des photons γ.
16. Quels phénomènes limitent la résolution en TEP ? Explicitez
1) Le point d’annihilation ne correspond pas au point d’émission du positon. Pour
avoir la meilleure résolution possible, il faut donc des positons d’énergie
faible, pour ne pas qu’ils parcourent une trop grande distance avant
l’annihilation.
2) Un autre phénomène limite la résolution : les deux photons issus de
l’annihilation de parcourent pas exactement une ligne droite. Bien qu’ils ne s’en
écartent que de quelques dixièmes de degrés au plus, ceci limite la résolution
d’autant plus que le diamètre de l’anneau détecteur est important.
17. Décrivez et explicitez le processus d’obtention des coupes en TEP.
18. Expliquez pourquoi, au contraire de la scintigraphie monophotonique, la TEP ne
nécessite pas de collimateur.
Il n’y a pas de collimateur car la détection n’est valable que s’il y a coïncidence.
19. Quelle est l’implication de l’atténuation sur la valeur quantitative des images en
scintigraphie, en TEP ?
Les photons peuvent être absorbés (effet photoélectrique) ou déviés de leur
route (diffusion Compton). Perte du nombre de photons suivant cette direction
d’autant plus grande que la matière à traverser est épaisse ou dense.
20. Quelle est l’implication de la diffusion sur la formation de l’image en
scintigraphie, en TEP ?
Les photons changent de direction ( flou dans l’image) et perdent de l’énergie
(on pourrait les détecter avec des appareils plus performants).
21. En TEP, pourquoi le nombre de coïncidences diffusées est-il nettement supérieur
en mode 3D par rapport au mode 2D ?
Chapitre 2 - Radiologie
2. Quel est ou quels sont le ou les phénomènes physique à la base de l’émission des
rayons X dans un tube à rayons X ?
- L’effet Joule qui libère des électrons lors du passage d’un courant électrique.
- Le rayonnement de freinage. La force centripète fait tourner l’électron
autour du noyau, qui émet alors des rayons X.
3. Quelle est l’implication de la valeur de l’intensité du courant dans le filament sur
le spectre émis par un tube à rayons X ?
L’intensité du courant d’influence pas l’énergie des photons, mais plus l’intensité
est grande, plus il y aura de photons émis.
4. Quelle est l’implication de la valeur de la différence de potentiel entre l’anode et
la cathode sur le spectre émis par un tube à rayons X ?
Si la différence de potentiel augmente, l’énergie des rayons X sera plus grande.
Les rayons auront une longueur d’onde minimale plus courte.
5. Tracez un spectre d’émission d’un tube à rayons X.
Chapitre 3 - Endoscopie
Chapitre 4 – Thermographie
Il faut envoyer des photons dont l’énergie est égale à ΔE des transitions vont
se produire : - Absorption
- Emission
3. A partir d’un schéma, explicitez la précession de Larmor et le phénomène de
résonance en RMN.
13. Montrer les points communs et les différences existant entre la spectroscopie
de RMN classique et l’imagerie.
RMN :
- échantillon de volume réduit.
- champ magnétique homogène.
Imagerie :
- gradient de champ sélection d’une direction de l’espace.
- plusieurs directions image (plans de coupe).
14. Expliquez la notion de gradient de coupe en imagerie magnétique nucléaire.
15. A partir de l’expression de la fréquence de Larmor en fonction de l’induction
magnétique, montrez pourquoi il est essentiel que l’échantillon, de volume réduit,
se trouve dans un champ magnétique extérieur très homogène en spectroscopie
classique. En imagerie par contre, le patient se trouve dans un gradient de
champs magnétique, pourquoi ?
ω = 2πf = γB
Si B varie, ω varie et f varie : les µ ne basculeront pas tous en même temps.
Si le volume est réduit, le champ varie moins.
Gradient de champ : sélection d’une coupe.
16. Des protons sont en présence d’un champ d’induction magnétique décrit par B0 +
x B1 ou B0 et B1 sont parallèles entre eux et ox est un axe qui leur est parallèle.
Etablissez le graphique de la différence d’énergie entre les deux niveaux
impliqués dans l’IRM en fonction de x, pour x positif, négatif et nul. Pour rappel,
la fréquence de résonnance d’un proton plongé dans un champ d’induction
magnétique B est ω = 2 π f = γ B.
17. En pondération T1, le signal le plus intense est-il fourni par les tissus aux T 1 les
plus longs ou les plus courts ? Expliquez.
18. En pondération T2, le signal le plus intense est-il fourni par les tissus aux T 2 les
plus longs ou les plus courts ? Expliquez.
19. En pondération T1, la matière blanche donne les signaux les plus intenses, le LCR
les signaux les moins intenses. Laquelle de ces deux substances présente le T 1 le
plus long ?
20. En pondération T1, la matière grise apparaît avec un contraste intermédiaire
entre la matière blanche et le LCR. Que pouvez-vous dire sur les valeurs de son
T1 par rapport à celles de la matière blanche ou du LCR ?
21. A partir des valeurs reprises dans le tableau 5.1, expliquez pourquoi la mesure
s’effectue après quelques dizaines de microsecondes pour obtenir une
pondération en T2 ?
22. Discutez la valeur du temps de répétition en fonction des types de pondération
suivant :
(a) T1
(b) T2
(c) Densité de protons.
Chapitre 6 – Echographie
1. Quels sont les composants essentiels d’une sonde échographique ? Décrivez
brièvement le rôle de chaque élément.
- Boitier :
- Substance amortissante :
- Electrodes :
- Elément piézo-électrique : ils transforment de l’énergie électrique en énergie
mécanique et réciproquement production et détection des ultrasons.
- Couche de protection et d’adaptation :
2. Combien d’oscillations complètes comprend un train d’onde ultrasonore d’une
durée de 1 µs, si la fréquence des ondes est de 10 MHz.
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3. Dans des tissus mous, 100 µs s’écoulent entre l’émission d’un train d’onde
ultrasonore et la réception d’un écho. Si la vitesse du son est de 1600 m/s dans
ces tissus, à quelle profondeur se trouve l’obstacle échogène ?
1600*0.0001 = 0.16m. L’obstacle se trouve à 8cm
4. Quelles sont les 3 propriétés physiques qui interviennent dans l’échographie ?
Décrivez-les et donnez leur rôle essentiel dans le processus de formation de
l’image échographique.
a) Absorption : décroissance exponentielle de I en fonction de la distance.
I(x) = I0 e-αx avec α proportionnel a f² basses fréquences beaucoup plus
perceptibles.
Onde absorbée : énergie transformée en chaleur : attention aux bulles de
vapeur !
b) Réflexion et réfraction : impédance (Z)
(Formule : voir cours)
Echographie V1≈V2 intensité réfléchie dépend de ρ
R eau-air ≈ 1 presque tout réfléchi besoin d’un gel.
c) Diffraction : dispersion du faisceau d’ondes limite la résolution spatiale. Si
fréquences élevées, on peut observer des objets de petite taille.
5. En échographie, les ultra-sons de plus haute fréquence présentent un avantage et
un inconvénient majeurs. Quels sont-ils ? Lequel rattachez-vous à la qualité de
l’image, au champ de vue ? Expliquez les propriétés physiques responsables de cet
avantage et de cet inconvénient.
Les ultrasons de haute fréquence ont comme avantage d’être moins soumis à la
diffraction, car leur longueur d’onde est plus petite. Cela augmente la résolution
de l’image (champs de vue). Par contre, ils sont plus soumis à l’absorption, ce qui
a comme effet de réduire la qualité de l’image. Explications : voir au dessus.
6. Lors d’un examen échographique, il faut adapter la sonde et la fréquence à la
nature de l’examen pratiqué car il y a des avantages et des désavantages à
utiliser telle ou telle fréquence. Expliquez.
Les ultrasons de haute fréquence ont comme avantage d’être moins soumis à la
diffraction, car leur longueur d’onde est plus petite. Cela augmente la résolution
de l’image (champs de vue). Par contre, ils sont plus soumis à l’absorption, ce qui a
comme effet de réduire la qualité de l’image.
Pour ce qui est des ultrasons de basse fréquence, leur énergie est plus petite, ils
causent donc moins de dégâts lorsqu’ils sont absorbés. Ils ont aussi l’avantage
d’avoir une meilleure profondeur possible d’investigation.
Le choix de la fréquence devra donc être compatible avec la profondeur à laquelle
se trouve l’organe à explorer, la résolution recherchée ainsi que la limite
d’absorption autorisée.
7. Pourquoi doit-on utiliser un gel de contact lors d’un examen d’échographie (partir
du principe de base de la technique et introduire l’impédance acoustique).
Impédance :
On voit que R dépend de ρ.
On sait aussi que R eau-air ≈ 1 presque tous les ultrasons sont réfléchis au
niveau de la peau.
On utilise donc un gel de contact pour modifier R et permettre aux ultrasons de
pénétrer dans l’organisme.
8. Pourquoi une structure échogène peut-elle être cependant être non détectée lors
d’un examen d’échographie ?
Parce qu’elle peut se situer derrière un système qui contient des gaz et donc ou
les ultrasons sont totalement réfléchis.
9. Décrivez les principes des échographies A et B. Que signifient ces abréviations ?
Echographie A = échographie d’amplitude : amplitude proportionnelle à l’intensité
des échos (varie selon le type d’interface).
Echographie B = échographie de brillance : on observe les amplitudes associées
aux différents échos obtenus dans une seule direction échotomographie.
10. En échographie B, comment la localisation spatiale des structures echogènes dans
l’axe des faisceaux ultrasonores dans la coupe est-elle obtenue ?
Les échos modulent les intensités des points lumineux de l’écran qui apparaissent
d’autant plus brillant que le coefficient de réflexion est grand.
11. Comment est défini le plan de coupe lors de l’examen en échographie B ?
Déplacement vertical du transducteur (manuel ou automatisé) = plan de coupe.
12. Sachant que la vitesse des ultra-sons dans les tissus mous est d’environ 1500
m/s, calculez la période de répétition Tr, afin que le transducteur puisse recevoir
tous les échos d’un champ de vue de 22,5 cm avant la nouvelle émission. Quelle
est la fréquence de répétition fr ?
18. Qu’entend-on par échographie Doppler couleur ? Quelles sont les informations
traduites par les couleurs et leurs nuances ?
En échographie Doppler couleur, les informations de type vélocimétrie Doppler
sont superposées à une image d’échographie de type B. La différence de
fréquence mesurée y est arbitrairement codée suivant une double échelle de
couleur en fonction des deux paramètres dont elle dépend, à savoir le sens et la
vitesse du flux par rapport à la sonde. Les couleurs rouge et bleu sont
respectivement utilisées pour caractériser un flux qui s’éloigne de la sonde ou un
flux qui s’en rapproche. Un dégradé de ces couleurs permet d’indiquer
visuellement la valeur de sa vitesse.
19. Comment peut-on à l’aide de l’échographie Doppler couleur distinguer les artères
et les veines ?
A l’inverse des artères qui suivent le rythme cardiaque et sont incompressibles,
les veines sont compressibles. De plus, le flux sanguin y est inversé par rapport
au flux artériel et suit le rythme respiratoire.
1. Décrivez ce qu’est une image numérique. Quelles sont les informations stockées
en mémoire ?
Une image numérique est constituée d’une mosaïque de cellules élémentaires
appelées pixels. En général, les pixels sont de taille identique et sont arrangés en
lignes et colonnes sous forme d’une matrice. Chaque pixel est repéré par le
numéro de la ligne m et celui de la colonne n auxquelles il appartient. L’image est
alors une série d’éléments qui peuvent être dénotés Im,n et c’est ça qui est
stocké en mémoire.
2. Qu’appelle-t-on image analogique, image numérique ?
particule β- dans la matière. Indiquez pour chaque processus s’il conduit à une
ionisation ou non.
2. Quels mécanismes physiques sont impliqués dans la perte d’énergie d’un photon γ
dans la matière. Indiquez pour chaque processus s’il conduit à une ionisation ou
non.
3. Quels mécanismes physiques sont impliqués dans la perte d’énergie d’un photon X
dans la matière. Indiquez pour chaque processus s’il conduit à une ionisation ou
non.
4. Quel mécanisme physique est essentiellement impliqué dans la perte d’énergie
des particules α dans la matière. Quel est l’ordre de grandeur de pénétration des
particules α dans l’air, dans le papier et dans les tissus mous ?
5. Qu’appelle-t-on radiations ionisantes ? Décrire les interactions des électrons
avec la matière. Comparer le pouvoir de pénétration des électrons avec celui des
photons.
6. Définissez :
(a) La dose absorbée
Energie cédée par une radiation ionisante à l’unité de masse du tissu absorbant.
(b) La dose biologiquement équivalente
Dose absorbée x FEB (Facteur d’efficacité biologique)
(c) Le facteur d’efficacité biologique.
Coefficient qui sert à comparer les dommages produits par 2 types de
rayonnements.
7. Quelles sont les unités SI de :
(a) La dose absorbée
Gray (Gy), Rad.
(b) La dose biologiquement équivalente
Sievert (Sv), Rem
(c) Le facteur d’efficacité biologique.
Sv / Gy Sv.kg / J
8. Quelle est la différence entre dose absorbée et dose biologiquement
équivalente ?
Dans la dose biologiquement équivalente, on tient compte du facteur d’efficacité
biologique (FEB). Dose biologiquement équivalente = FEB x dose absorbée.
9. Expliquez ce que représente :
(a) Le facteur de pondération radiologique
Le facteur de pondération radiologique prend en compte la nature et l’énergie du
rayonnement.
(b) Le facteur de pondération tissulaire.
Le facteur de pondération tissulaire reflète la dépendance du tissus ou de
l’organe considéré.
10. Définissez :
(a) La dose équivalente
(b) La dose efficace.
11. Que signifie en anglais l’acronyme ALARA ? Expliquez ce principe en français.
As Low As Reasonably Acheviable. C’est l’irradiation la plus faible possible qui
permet d’obtenir l’information recherchée.