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Imagerie Médicale

Chapitre 1 – Imagerie Nucléaire

1. La demi-vie d’un isotope est de un mois. Après deux mois, un échantillon donné de
cet isotope s’est-il complètement désintégré ? Sinon, combien en reste-t-il ?
Non, la demi-vie signifie que pendant cette période, la moitié de l’échantillon
restant s’est désintégré. Donc, pour deux mois, qui correspond à deux demi-vies,
il reste ¼ de l’échantillon. (1 ÷ 2 = ½, ½ ÷ 2 = ¼)
La période radioactive de l’isotope 131 de l’iode est de 8 jours et celle de
l’isotope 123 de l’iode est de 13 heures. En t = 0, le même nombre de noyaux
existe pour chaque isotope.
(a) Comparer leurs activités radioactives en t = 0.
On connaît la formule de l’activité : A = -ΔN / Δt
Si chaque échantillon comporte 2N noyaux, on peut écrire : A iode 131 =

N/192 et A iode 123 = N/13. A iode 123/A iode 131 = 14,77, on peut donc dire

que l’activité de l’isotope 123 est 14,77 fois plus élevée.


(b) Il faut ensuite attendre 54,6 heures pour que leurs activités deviennent
identiques. Montrer que l’utilisation de l’iode 123 est préférable pour un
examen immédiat mais qu’elle n’est pas envisageable pour des examens
périodiques s’étalant sur un mois.
Pour un examen immédiat, il est préférable d’avoir un échantillon avec une
grande activité, mais une demi-vie la plus courte possible pour qu’il ne reste
pas trop longtemps dans l’organisme, comme l’iode 123. Par contre, pour des
examens plus longs, il est intéressant d’avoir des échantillons qui reste dans
l’organisme le temps des examens, et qui ne soit pas trop actif pour ne pas
causer trop de dommages à l’organisme.
2. Quel type d’émetteur sera un noyau trop riche en :
(a) Protons
β+
(b) Neutrons
β-
(c) Masse ?
β+/β-
3. Ecrivez les réactions nucléaires, en justifiant, pour les isotopes suivants :
(a) Iode 123 (Z = 53), émetteur γ
(b) Iode 131 (Z = 53), émetteur β-γ

(c) Hydrogène 3 ou triton (Z = 1), émetteur β-γ

(d) Gallium 67 (Z = 31), émetteur γ

(e) Fluor 18 (Z = 9), émetteur β+

(f) Krypton 81m (Z = 36), émetteur métastable.

4. Sur base du modèle en couches du noyau atomique et en partant d’exemples de


votre choix, détaillez les processus physiques à la base des radioactivités β et γ.
5. Quels types d’émetteurs sont utilisés en scintigraphie ?
Des émetteurs de photons γ.
6. Décrivez brièvement le modèle en couches du noyau atomique. Appliquez-le au
noyau de fluor (Z = 9).
Comme les électrons, les nucléons (protons + neutrons) sont organisés en
plusieurs niveaux d’énergie (couches) au sein du noyau.
Les nucléons sont des particules de spin +1/2 ou -1/2 et deux nucléons de même
espèce et dans un même état quantique (spin) ne peuvent pas se trouver sur la
même couche.
Fluor : voir tuyaux : 5, page 2.
7. Décrivez brièvement le modèle en couches du noyau atomique. Interprétez à

partir de ce modèle la radioactivité β-γ.


8. Expliquez le principe de base de la scintigraphie. Introduisez les notions de
marqueur et traceur.
Le principe de base de la scintigraphie est d’introduire dans le patient un
marqueur, atome émettant des photons γ pouvant être détectés. La plupart du
temps, les marqueurs vont devoir être préalablement incorporés, par voie
chimique, dans les molécules susceptibles de se localiser préférentiellement au
niveau d’un organe en particulier ou dans les cellules cibles. Ces molécules sont
appelées les traceurs. Les émissions de photons γ par le marqueur vont ainsi
pouvoir être localisées et interprétées par l’appareillage, pour pouvoir déceler
toute anomalie au niveau de l’organe ou des cellules ciblées par le traceur.
9. Comparez les émetteurs γ purs et les émetteurs β -γ. Comment les obtient-on ?
Quels sont les plus intéressant dans le cadre de la scintigraphie et pourquoi ?
La différence entre les émetteurs γ purs et les émetteurs β -γ est que les γ purs

n’émettent que des photons γ tandis que les β -γ émettent également des
électrons. On peut les obtenir en bombardant des isotopes légers par des
particules très énergétiques. Les plus intéressants dans le cadre de la
scintigraphie sont les émetteur γ purs, car l’émission d’élections n’est d’aucun
d’intérêt pour l’imagerie. En effet, ces électrons ne parcourent que quelques
millimètres dans les tissus. Par contre, ils sont susceptibles de produire des
ionisations et ils augmentent inutilement la dose d’irradiation délivrée au patient.
10. Comparez la scintigraphie à balayage et la détection par γ-caméra.
La différence entre la scintigraphie à balayage et la détection par γ-caméra est
que la scintigraphie à balayage ne permet d’observer qu’une zone très limitée. Il
faudra donc recourir au balayage pour pouvoir couvrir une zone plus
grande. L’avantage qu’a la γ-caméra est qu’elle permet d’observer une zone
beaucoup plus grande (plusieurs dizaines de centimètres). L’examen sera donc
plus court et il sera possible de suivre l’évolution de l’activité en fonction du
temps.
11. Quel est le rôle du collimateur sur une γ-caméra ?
Il permet d’étudier simultanément l’activité d’une zone dont la surface est
équivalente à celle du cristal scintillant.
12. Décrivez les éléments essentiels d’une γ-caméra et donnez leur rôle.
Une γ-caméra est composé d’un cristal scintillant qui convertit l’énergie des
photons γ arrêtés par le cristal en photons de lumière visible, d’un collimateur
parallèle qui permet d’ d’étudier simultanément l’activité d’une zone dont la
surface est équivalente à celle du cristal scintillant, d’une batterie de plusieurs
dizaines de photomultiplicateurs disposés en réseau qui détecte les
scintillations produites par les rayons γ dans le cristal, d’un calculateur
numérique qui analyse les intensités lumineuses relatives détectées par chaque
photomultiplicateur et calcule la position du point d’impact du photon γ pour
calculer l’énergie du photon incident et d’un ordinateur qui permet de visualiser
et de stocker l’image produite.
13. En scintigraphie avec une γ-caméra, comment la direction des photons est-elle
connue ?
Grâce au calculateur numérique, qui analyse les intensités lumineuses relatives
détectées par chaque photomultiplicateur et calcule ainsi l’abscisse et l’ordonnée
du point d’impact du photon γ dans le plan du cristal scintillant.
14. Citez une qualité et un défaut des images en scintigraphie. Quelle est l’originalité
de la technique ?
Défaut : donne une image en deux dimensions / Seulement 6mm de résolution
Qualité : Il n’y a que des photons γ émis et pas d’électrons.
15. Quel est le principe de la TEP et que signifie cette abréviation ? En particulier,
quels types d’émetteurs radioactifs utilise-t-on ? Quelle est la nature des
particules qui produisent le signal dans les détecteurs ?
La Tomographie à Emission de Positons consiste à émettre des positons qui
perdent ensuite leur énergie puis rencontrent un électron qui donne naissance à
deux photons γ de directions opposée (180°). Les deux photons émis par
annihilation en directions opposées forment une ligne de réponse.
On utilise des émetteurs β+.
Les particules qui produisent le signal sont des photons γ.
16. Quels phénomènes limitent la résolution en TEP ? Explicitez
1) Le point d’annihilation ne correspond pas au point d’émission du positon. Pour
avoir la meilleure résolution possible, il faut donc des positons d’énergie
faible, pour ne pas qu’ils parcourent une trop grande distance avant
l’annihilation.
2) Un autre phénomène limite la résolution : les deux photons issus de
l’annihilation de parcourent pas exactement une ligne droite. Bien qu’ils ne s’en
écartent que de quelques dixièmes de degrés au plus, ceci limite la résolution
d’autant plus que le diamètre de l’anneau détecteur est important.
17. Décrivez et explicitez le processus d’obtention des coupes en TEP.
18. Expliquez pourquoi, au contraire de la scintigraphie monophotonique, la TEP ne
nécessite pas de collimateur.
Il n’y a pas de collimateur car la détection n’est valable que s’il y a coïncidence.
19. Quelle est l’implication de l’atténuation sur la valeur quantitative des images en
scintigraphie, en TEP ?
Les photons peuvent être absorbés (effet photoélectrique) ou déviés de leur
route (diffusion Compton).  Perte du nombre de photons suivant cette direction
d’autant plus grande que la matière à traverser est épaisse ou dense.
20. Quelle est l’implication de la diffusion sur la formation de l’image en
scintigraphie, en TEP ?
Les photons changent de direction ( flou dans l’image) et perdent de l’énergie
(on pourrait les détecter avec des appareils plus performants).
21. En TEP, pourquoi le nombre de coïncidences diffusées est-il nettement supérieur
en mode 3D par rapport au mode 2D ?
Chapitre 2 - Radiologie

1. Décrivez à l’aide d’un schéma un tube à rayons X.

2. Quel est ou quels sont le ou les phénomènes physique à la base de l’émission des
rayons X dans un tube à rayons X ?
- L’effet Joule qui libère des électrons lors du passage d’un courant électrique.
- Le rayonnement de freinage. La force centripète fait tourner l’électron
autour du noyau, qui émet alors des rayons X.
3. Quelle est l’implication de la valeur de l’intensité du courant dans le filament sur
le spectre émis par un tube à rayons X ?
L’intensité du courant d’influence pas l’énergie des photons, mais plus l’intensité
est grande, plus il y aura de photons émis.
4. Quelle est l’implication de la valeur de la différence de potentiel entre l’anode et
la cathode sur le spectre émis par un tube à rayons X ?
Si la différence de potentiel augmente, l’énergie des rayons X sera plus grande.
Les rayons auront une longueur d’onde minimale plus courte.
5. Tracez un spectre d’émission d’un tube à rayons X.

6. A l’aide de quelques rappels sur les rayons X (nature et production), expliquez le


principe de l’imagerie par rayons X.
Les rayons X sont des ondes électromagnétiques d’énergie égale à environ 100
KeV produits dans un tube à rayons X.
Le patient est placé entre la source de rayons X et le détecteur. Les photons qui
traversent le corps sont atténués de façon différente selon l’épaisseur et le type
de matière qu’ils traversent. Le récepteur est donc sensibilisé différemment
selon ce que les rayons X ont traversés.
7. Quelles sont les principales causes de l’atténuation d’un faisceau de rayons X qui
pénètrent un objet ou un patient ?
- L’effet Compton (cause de diffusion)
- L’effet photoélectrique (cause d’absorption)
8. Ecrivez la relation mathématique de la loi de l’atténuation d’un faisceau mince de
rayons X en indiquant très clairement toutes les dépendances envers les
caractéristiques physiques du faisceau et du milieu traversé des grandeurs
physiques qui y interviennent.
I = I0 e-µx ou µ est le coefficient d’atténuation du milieu traversé (somme des
contributions de l’absorption et de la diffusion).
9. Tracez les graphes de la loi de l’atténuation d’un faisceau mince de rayons X en
fonction de la distance parcourue dans un milieu pour des rayons X mous et des
rayons X durs dont l’intensité incidente est identique. Précisez clairement quelle
courbe se rapporte à chaque type de rayon.

10. En imagerie par rayons X, discutez l’évolution du coefficient d’atténuation moyen


dans les différents milieux biologiques en fonction de l’énergie du rayonnement.
- µ n’est pas le même pour les différents milieux biologiques.
- A haute énergie, µ est plus petit.
- La différence entre les µ des différents milieux est plus grande à basse
énergie.
11. Discutez des considérations qui permettent au radiologue de décider de l’énergie
du rayonnement à utiliser lors d’un examen.
Le but du radiologue est d’obtenir l’image de la meilleure qualité possible tout en
minimisant l’irradiation du patient. Si l’énergie des rayons X diminue, µ augmente,
donc le patient absorbe plus. Mais les écarts de valeurs entre les µ sont plus
grand et donnent une meilleure qualité d’image.
12. Qu’appelle-t-on image radiante en radiologie ?
C’est la distribution d’intensité dans une section droite du faisceau de rayons X
transmis.
13. Comment le contraste entre 2 points d’une image radiologique est-il calculé ?
Quels sont les facteurs influençant le contraste d’une image radiologique ?
Expliquez à l’aide d’un schéma.
C = I1 – I 2 / I 1 + I 2
Les facteurs qui influencent le contraste sont la différence de coefficient
d’atténuation de la structure et de son environnement, l’épaisseur dans l’axe du
faisceau et l’épaisseur des tissus traversés avant et après la structure.
+ Voir tuyaux.
14. Citez le phénomène physique dont les grilles permettent de limiter l’influence sur
l’image radiologique. Expliquez comment elles y parviennent.
Le bruit de fond, les grilles stoppent les rayonnements diffusés, comme le
collimateur d’une γ-caméra.
15. Une méthode pour réduire la fraction de rayonnement diffusé atteignant le
détecteur est d’éloigner celui-ci du patient. Expliquez pourquoi
Car plus le détecteur est loin du patient, moins les rayons diffusés auront de
chance de le marquer, vu qu’ils ne sont pas nécessairement dirigés vers le
détecteur comme les rayons non-déviés.
16. Pour les examens radiologiques des seins (mammographie), le sein est compressé
afin de réduire l’épaisseur de tissu traversé par le faisceau. Le but est de
réduire la diffusion. Expliquez-en l’intérêt et comment la compression pratiquée
permet d’atteindre le but.
Le fait de réduire la diffusion augmente le contraste de la radiographie. Le but
de la compression est de diminuer l’épaisseur des tissus traversés, pour que les
rayons perdent le moins possible d’énergie pour qu’ils aient moins de chance de
diffuser.
17. Quel est l’inconvénient géométrique majeur de la radiographie standard (faites
un petit schéma) ? Au niveau de la reproduction des structures sur l’image, citez
et expliquez brièvement 2 implications propres à cet inconvénient.
Voir dessin page 59 du cours.
Deux structures de taille égale mais placées à une distance différente de la
source, forment sur l’écran deux images de taille inégale.
Deux structures situées à des profondeurs anatomiques différentes peuvent
donner deux images qui se superposent sur l’écran.
18. Que signifie pénombre en radiologie ? Commentez son implication sur l’image
radiologique.
Voir bas de la page 59.
19. Quels sont les éléments communs à la radiographie X sur film et la radioscopie
X ? Quels sont les éléments qui diffèrent ? Détaillez le principe de
fonctionnement de ces derniers dans le cas de la radioscopie X.
20. A l’aide d’un schéma, décrivez le principe de la tomographie X classique. Quel est
l’avantage majeur de la tomographie X sur la radiologie X standard ?
Pages 61-62.
21. Décrivez le principe de la tomodensitométrie et introduisez l’échelle de
Hounsfield.
Il y a une rotation de la source et du détecteur. On peut ainsi obtenir des images
en 3D grâce à la reconstitution de la distribution spatiale de l’atténuation au sein
de la coupe.
Echelle de Hounsfield : code l’atténuation par rapport à une échelle linéaire de
2001 valeurs de densité (eau = 0, air = -1000 et os = 1000)  Chaque tissus est
toujours représenté par la même densité.
22. Voir Livre.
23. Voir Livre.
24. Voir Livre.

Chapitre 3 - Endoscopie

1. Qu’est ce qu’une fibre optique ?


C’est un conduit souple de verre de silice, d’un diamètre proche du µm, entouré
d’une gaine. La lumière s’y propage sans atténuation grâce à la réflexion totale.
2. Décrivez, en donnant les lois physiques, le mécanisme qui permet la transmission
de la lumière par une fibre optique.
Loi de la réfraction : n1 Sin i = n2 Sin r. Pour qu’il y ait réflexion totale, il faut
que r < 90°. L’angle critique est l’angle d’incidence à partir duquel il y a réflexion
totale. Comme r = 90° pour l’angle critique, Sin r = 0, Sin i = n2/n1.
3. Quelle est la qualité essentielle de la transmission de la lumière par une fibre
optique ?
La réflexion est totale, il n’y a donc pas de perte d’intensité.
4. Qu’entend-t-on par « canaux d’un endoscope » ?
Un endoscope est composé de plusieurs canaux. Deux d’entre eux sont constitués
de faisceaux de fibres optiques et forment le fibroscope. Les autres canaux sont
les canaux de services qui permettent, par exemple, l’injection de médicaments
ou la prise de biopsies.
5. Quelle différence faites-vous entre endoscope et fibroscope ?
L’endoscope contient tous les canaux, les faisceaux de fibres optiques et les
canaux de service, tandis que le fibroscope ne désigne que les faisceaux de
fibres optiques.
6. Quel est le mécanisme physique impliqué dans la transmission de la lumière par un
fibroscope ? Donnez les lois mathématiques qui le gouvernent.
La réflexion totale.
Loi de la réfraction : n1 Sin i = n2 Sin r. Pour qu’il y ait réflexion totale, il faut
que r < 90°. L’angle critique est l’angle d’incidence à partir duquel il y a réflexion
totale. Comme r = 90° pour l’angle critique, Sin r = 0, Sin i = n2/n1.
7. Décrivez le fonctionnement d’un endoscope.
La lumière est émise pas un premier canal du fibroscope (canal d’entré) et permet
d’éclairer l’organe que l’on souhaite examiner. La lumière réfléchie est transmise
à l’observateur par un second canal (canal de sortie).
8. Quels types d’applications trouvent les endoscopes dans le monde industriel ?
?????????

Chapitre 4 – Thermographie

1. Quel est le principe de la thermographie ?


2. Sur quelle propriété physique des corps se base la thermographie ?
3. Quelles sont les 2 lois physiques élémentaires qui décrivent de façon quantitative
le rayonnement thermique ?
4. Tracez le graphique du spectre émis par la peau d’un humain. Indiquez le domaine
de longueurs d’onde correspondantes.
5. Tracez le graphique du spectre émis par un mur se trouvant à la température de
15 °C. Représentez sur ce graphique la puissance totale rayonnée par le mur.
6. Quelles sont les deux différences essentielles dans le spectre émis par deux
régions d’un même corps dont la température diffère de 10 °C ?
7. Tracez sur un même graphique la courbe représentant le spectre émis par un
être vivant et le spectre émis par son environnement supposé être à une
température quelque peu inférieure à celle de la peau. Représentez sur ce
graphique le bilan énergétique global pour l’être vivant.
8. Quel type d’appareil est utilisé pour obtenir une image de thermographie ?
Décrivez-en succinctement le principe de fonctionnement.

Chapitre 5 – Imagerie par résonance magnétique


1. Exposez le principe de base de l’imagerie magnétique nucléaire.
Lorsqu’un proton est soumis à l’action d’un champ d’induction magnétique
extérieur B0 (suivant Oz), la composante de I (et µ vu que µ = γ I) suivant Oz
prend deux valeurs  deux orientations.

2. Enoncez et explicitez la condition de résonnance à la base de l’imagerie par


résonance magnétique nucléaire.
U = -µ B0  deux niveaux d’énergie :

Il faut envoyer des photons dont l’énergie est égale à ΔE  des transitions vont
se produire : - Absorption
- Emission
3. A partir d’un schéma, explicitez la précession de Larmor et le phénomène de
résonance en RMN.

4. Décrivez microscopiquement les propriétés magnétiques d’un échantillon soumis à


un champ magnétique extérieur.
????
5. Décrivez macroscopiquement les propriétés magnétiques d’un échantillon soumis à
un champ magnétique extérieur.
L’addition vectorielle donne comme résultat global le vecteur magnétisation
statique M qui est parallèle à oz.
6. Comment la magnétisation statique est-elle mesurée dans un appareil de RMN ?
7. Comment peut-on faire changer l’orientation des dipôles magnétiques plongés
dans une induction magnétique statique ?
8. Comparez la méthode classique d’observation d’un spectre RMN à la méthode
pulsée.
9. Décrivez microscopiquement la relaxation T1.

T1 : relaxation spin-réseau : échange de chaleur entre les spins et le reste de


l’échantillon (M remonte).
Rapidité avec lesquels les populations de protons des deux niveaux d’énergie
reviennent à leur valeur d’équilibre (M suivant oz).
10. Décrivez microscopiquement la relaxation T2.

T2 : relaxation spin-spin : perte de cohérence de phase  Mx,y descend.

11. Décrivez le résultat de l’envoie d’ondes électromagnétiques, dont la fréquence


satisfait à la condition de résonance, sur la magnétisation statique. De là,
explicitez ce qu’est le processus de relaxation décrit par le temps de relaxation
T1.

12. Décrivez le résultat de l’envoie d’ondes électromagnétiques, dont la fréquence


satisfait à la condition de résonance, sur la magnétisation statique. De là,
explicitez ce qu’est le processus de relaxation décrit par le temps de relaxation
T2.

13. Montrer les points communs et les différences existant entre la spectroscopie
de RMN classique et l’imagerie.
RMN :
- échantillon de volume réduit.
- champ magnétique homogène.
Imagerie :
- gradient de champ  sélection d’une direction de l’espace.
- plusieurs directions  image (plans de coupe).
14. Expliquez la notion de gradient de coupe en imagerie magnétique nucléaire.
15. A partir de l’expression de la fréquence de Larmor en fonction de l’induction
magnétique, montrez pourquoi il est essentiel que l’échantillon, de volume réduit,
se trouve dans un champ magnétique extérieur très homogène en spectroscopie
classique. En imagerie par contre, le patient se trouve dans un gradient de
champs magnétique, pourquoi ?
ω = 2πf = γB
Si B varie, ω varie et f varie : les µ ne basculeront pas tous en même temps.
Si le volume est réduit, le champ varie moins.
Gradient de champ : sélection d’une coupe.
16. Des protons sont en présence d’un champ d’induction magnétique décrit par B0 +

x B1 ou B0 et B1 sont parallèles entre eux et ox est un axe qui leur est parallèle.
Etablissez le graphique de la différence d’énergie entre les deux niveaux
impliqués dans l’IRM en fonction de x, pour x positif, négatif et nul. Pour rappel,
la fréquence de résonnance d’un proton plongé dans un champ d’induction
magnétique B est ω = 2 π f = γ B.

17. En pondération T1, le signal le plus intense est-il fourni par les tissus aux T 1 les
plus longs ou les plus courts ? Expliquez.
18. En pondération T2, le signal le plus intense est-il fourni par les tissus aux T 2 les
plus longs ou les plus courts ? Expliquez.
19. En pondération T1, la matière blanche donne les signaux les plus intenses, le LCR
les signaux les moins intenses. Laquelle de ces deux substances présente le T 1 le
plus long ?
20. En pondération T1, la matière grise apparaît avec un contraste intermédiaire
entre la matière blanche et le LCR. Que pouvez-vous dire sur les valeurs de son
T1 par rapport à celles de la matière blanche ou du LCR ?

21. A partir des valeurs reprises dans le tableau 5.1, expliquez pourquoi la mesure
s’effectue après quelques dizaines de microsecondes pour obtenir une
pondération en T2 ?
22. Discutez la valeur du temps de répétition en fonction des types de pondération
suivant :
(a) T1
(b) T2
(c) Densité de protons.

Chapitre 6 – Echographie
1. Quels sont les composants essentiels d’une sonde échographique ? Décrivez
brièvement le rôle de chaque élément.
- Boitier :
- Substance amortissante :
- Electrodes :
- Elément piézo-électrique : ils transforment de l’énergie électrique en énergie
mécanique et réciproquement  production et détection des ultrasons.
- Couche de protection et d’adaptation :
2. Combien d’oscillations complètes comprend un train d’onde ultrasonore d’une
durée de 1 µs, si la fréquence des ondes est de 10 MHz.
10
3. Dans des tissus mous, 100 µs s’écoulent entre l’émission d’un train d’onde
ultrasonore et la réception d’un écho. Si la vitesse du son est de 1600 m/s dans
ces tissus, à quelle profondeur se trouve l’obstacle échogène ?
1600*0.0001 = 0.16m. L’obstacle se trouve à 8cm
4. Quelles sont les 3 propriétés physiques qui interviennent dans l’échographie ?
Décrivez-les et donnez leur rôle essentiel dans le processus de formation de
l’image échographique.
a) Absorption : décroissance exponentielle de I en fonction de la distance.
I(x) = I0 e-αx avec α proportionnel a f²  basses fréquences beaucoup plus
perceptibles.
Onde absorbée : énergie transformée en chaleur : attention aux bulles de
vapeur !
b) Réflexion et réfraction : impédance (Z)
(Formule : voir cours)
Echographie V1≈V2  intensité réfléchie dépend de ρ
R eau-air ≈ 1  presque tout réfléchi  besoin d’un gel.
c) Diffraction : dispersion du faisceau d’ondes  limite la résolution spatiale. Si
fréquences élevées, on peut observer des objets de petite taille.
5. En échographie, les ultra-sons de plus haute fréquence présentent un avantage et
un inconvénient majeurs. Quels sont-ils ? Lequel rattachez-vous à la qualité de
l’image, au champ de vue ? Expliquez les propriétés physiques responsables de cet
avantage et de cet inconvénient.
Les ultrasons de haute fréquence ont comme avantage d’être moins soumis à la
diffraction, car leur longueur d’onde est plus petite. Cela augmente la résolution
de l’image (champs de vue). Par contre, ils sont plus soumis à l’absorption, ce qui
a comme effet de réduire la qualité de l’image. Explications : voir au dessus.
6. Lors d’un examen échographique, il faut adapter la sonde et la fréquence à la
nature de l’examen pratiqué car il y a des avantages et des désavantages à
utiliser telle ou telle fréquence. Expliquez.
Les ultrasons de haute fréquence ont comme avantage d’être moins soumis à la
diffraction, car leur longueur d’onde est plus petite. Cela augmente la résolution
de l’image (champs de vue). Par contre, ils sont plus soumis à l’absorption, ce qui a
comme effet de réduire la qualité de l’image.
Pour ce qui est des ultrasons de basse fréquence, leur énergie est plus petite, ils
causent donc moins de dégâts lorsqu’ils sont absorbés. Ils ont aussi l’avantage
d’avoir une meilleure profondeur possible d’investigation.
Le choix de la fréquence devra donc être compatible avec la profondeur à laquelle
se trouve l’organe à explorer, la résolution recherchée ainsi que la limite
d’absorption autorisée.
7. Pourquoi doit-on utiliser un gel de contact lors d’un examen d’échographie (partir
du principe de base de la technique et introduire l’impédance acoustique).

Impédance :
On voit que R dépend de ρ.
On sait aussi que R eau-air ≈ 1  presque tous les ultrasons sont réfléchis au
niveau de la peau.
On utilise donc un gel de contact pour modifier R et permettre aux ultrasons de
pénétrer dans l’organisme.
8. Pourquoi une structure échogène peut-elle être cependant être non détectée lors
d’un examen d’échographie ?
Parce qu’elle peut se situer derrière un système qui contient des gaz et donc ou
les ultrasons sont totalement réfléchis.
9. Décrivez les principes des échographies A et B. Que signifient ces abréviations ?
Echographie A = échographie d’amplitude : amplitude proportionnelle à l’intensité
des échos (varie selon le type d’interface).
Echographie B = échographie de brillance : on observe les amplitudes associées
aux différents échos obtenus dans une seule direction  échotomographie.
10. En échographie B, comment la localisation spatiale des structures echogènes dans
l’axe des faisceaux ultrasonores dans la coupe est-elle obtenue ?
Les échos modulent les intensités des points lumineux de l’écran qui apparaissent
d’autant plus brillant que le coefficient de réflexion est grand.
11. Comment est défini le plan de coupe lors de l’examen en échographie B ?
Déplacement vertical du transducteur (manuel ou automatisé) = plan de coupe.
12. Sachant que la vitesse des ultra-sons dans les tissus mous est d’environ 1500
m/s, calculez la période de répétition Tr, afin que le transducteur puisse recevoir
tous les échos d’un champ de vue de 22,5 cm avant la nouvelle émission. Quelle
est la fréquence de répétition fr ?

v = 1500 m/s Δt = 2d/v


Tr = ? λ = v.T = v/f
Δt = 2d/v = 2.0.225/1500 = 0.0003 s
f = 1/0.0003 = 3333 Hz
13. Détaillez un à un les phénomènes physiques qui interviennent depuis la sortie du
faisceau d’ondes ultrasonores de la sonde échographique et jusqu’à la réception
par celle-ci de l’écho issu de la première structure rencontrée par le faisceau à
l’intérieur d’un abdomen. Faites un schéma à partir duquel vous construirez votre
réponse. N’évoquez pas les phénomènes qui se déroulent dans le transducteur.

14. Décrivez le principe de l’échographie en mode TM en précisant la signification de


cette abréviation.
Echographie TM (Temps/Mouvement) : elle permet l’étude des mouvements.
La direction incidente des ultrasons reste fixe comme dans une échographie de
type A, mais les échos sont représentés par des points de brillance comme dans
l’échographie de type B. Une seule direction (ligne) est étudiée. L’autre direction
du plan est en fait un axe temporel.
15. Expliquez le principe de la vélocimétrie Doppler. Citez et décrivez brièvement
une application médicale de celle-ci.
Les ultrasons de fréquence f émis par la source immobile sont diffusés par les
hématies en mouvement, puis récupérés par la même sonde. Les hématies jouent à
la fois le rôle de l’observateur en mouvement à la vitesse vh, percevant une
fréquence f1 différence de f, et le rôle de source en mouvement émettant à la
fréquence f1. fr est la fréquence finalement perçue par la sonde (effet Doppler).
16. Calculez le décalage Doppler maximum que peut engendrer du sang qui s’écoule
dans une artère à la vitesse de 10 cm/s, si la fréquence des ondes émises par la
sonde est de 10 MHz ?
17. Calculez le décalage Doppler que peut engendrer du sang qui s’écoule dans une
artère à la vitesse de 30 cm/s lorsque l’angle d’exploration vaut 60° et la
fréquence des ondes émises par la sonde est de 10 MHz. Que devient ce décalage
si l’angle d’exploration est de 90° ?

18. Qu’entend-on par échographie Doppler couleur ? Quelles sont les informations
traduites par les couleurs et leurs nuances ?
En échographie Doppler couleur, les informations de type vélocimétrie Doppler
sont superposées à une image d’échographie de type B. La différence de
fréquence mesurée y est arbitrairement codée suivant une double échelle de
couleur en fonction des deux paramètres dont elle dépend, à savoir le sens et la
vitesse du flux par rapport à la sonde. Les couleurs rouge et bleu sont
respectivement utilisées pour caractériser un flux qui s’éloigne de la sonde ou un
flux qui s’en rapproche. Un dégradé de ces couleurs permet d’indiquer
visuellement la valeur de sa vitesse.
19. Comment peut-on à l’aide de l’échographie Doppler couleur distinguer les artères
et les veines ?
A l’inverse des artères qui suivent le rythme cardiaque et sont incompressibles,
les veines sont compressibles. De plus, le flux sanguin y est inversé par rapport
au flux artériel et suit le rythme respiratoire.

Chapitre 7 – Traitement du signal

1. Décrivez ce qu’est une image numérique. Quelles sont les informations stockées
en mémoire ?
Une image numérique est constituée d’une mosaïque de cellules élémentaires
appelées pixels. En général, les pixels sont de taille identique et sont arrangés en
lignes et colonnes sous forme d’une matrice. Chaque pixel est repéré par le
numéro de la ligne m et celui de la colonne n auxquelles il appartient. L’image est
alors une série d’éléments qui peuvent être dénotés Im,n et c’est ça qui est
stocké en mémoire.
2. Qu’appelle-t-on image analogique, image numérique ?

3. Si le compteur associé à chaque à chaque pixel est de n bits, combien de valeurs


sont possibles
2n
4. Quel(s) paramètre(s) d’une image peu(ven)t générer une perte de résolution s’il
n’est (ne sont) pas convenablement choisi(s) ? Expliquez brièvement pourquoi.
5. Comment l’information numérique stockée dans la mémoire de l’ordinateur est-
elle restituée sur un écran vidéo ?
6. Expliquez simplement le concept de transformée de Fourier d’une fonction.
7. A quelles(s) caractéristique(s) d’une fonction sont associées les hautes
fréquences et les basses fréquences de sa transformée de Fourier ?
8. Qu’est-ce que la fonction de transfert de modulation d’un système d’imagerie ?
Quelle information essentielle apporte-t-elle ? Tracez une fonction de transfert
de modulation typique.
9. L’étape de numérisation d’un signal continu consiste à pratiquer un
échantillonnage à intervalle fixe. Comment doit-on choisir la fréquence
d’échantillonnage ? Expliquez
La fréquence d’échantillonnage doit être au minimum double de la fréquence du
signal pour obtenir une représentation numérique comportant toutes les
fluctuations du signal.
10. Enoncez la règle de Nyquist.
La fréquence d’échantillonnage doit être au moins égale au double de la fréquence
de Nyquist (plus haute fréquence contenue dans le signal)
11. Si la résolution d’une γ-caméra est de 8 mm, combien de pixels faut-il utiliser
pour un champ de vue 40x40 cm afin de satisfaire la règle de Nyquist ?
12. Un filtre passe-bas est appelé le filtre moyen. Comment procède-t-il ?
13. La tomographie n’est pas spécifique aux examens qui utilisent les rayons X.
Donnez d’autres exemples et décrivez-les brièvement.
La tomographie est la technique qui permet d’obtenir une image en 3D à partir de
coupes de plans parallèles.
La tomographie est aussi utilisée en tomoscintigraphie, en tomographie par
émission de positon, en tomodensitométrie et en IRM.
14. Que signifie l’expression « reconstruction d’une tomographie » ?
La reconstruction tomographique consiste à calculer à partir des données
acquises le contenu numérique de chaque pixel de chaque coupe. Les coupes
obtenues sont des images numériques et ne peuvent être visualisées qu’après
conversion de leur contenu numérique en nuance de couleur.
15. Expliquez simplement le principe de la rétroprojection.

Chapitre 8 – Effet des radiations ionisantes

1. Quels mécanismes physiques sont impliqués dans la perte d’énergie d’une

particule β- dans la matière. Indiquez pour chaque processus s’il conduit à une
ionisation ou non.
2. Quels mécanismes physiques sont impliqués dans la perte d’énergie d’un photon γ
dans la matière. Indiquez pour chaque processus s’il conduit à une ionisation ou
non.
3. Quels mécanismes physiques sont impliqués dans la perte d’énergie d’un photon X
dans la matière. Indiquez pour chaque processus s’il conduit à une ionisation ou
non.
4. Quel mécanisme physique est essentiellement impliqué dans la perte d’énergie
des particules α dans la matière. Quel est l’ordre de grandeur de pénétration des
particules α dans l’air, dans le papier et dans les tissus mous ?
5. Qu’appelle-t-on radiations ionisantes ? Décrire les interactions des électrons
avec la matière. Comparer le pouvoir de pénétration des électrons avec celui des
photons.
6. Définissez :
(a) La dose absorbée
Energie cédée par une radiation ionisante à l’unité de masse du tissu absorbant.
(b) La dose biologiquement équivalente
Dose absorbée x FEB (Facteur d’efficacité biologique)
(c) Le facteur d’efficacité biologique.
Coefficient qui sert à comparer les dommages produits par 2 types de
rayonnements.
7. Quelles sont les unités SI de :
(a) La dose absorbée
Gray (Gy), Rad.
(b) La dose biologiquement équivalente
Sievert (Sv), Rem
(c) Le facteur d’efficacité biologique.
Sv / Gy  Sv.kg / J
8. Quelle est la différence entre dose absorbée et dose biologiquement
équivalente ?
Dans la dose biologiquement équivalente, on tient compte du facteur d’efficacité
biologique (FEB). Dose biologiquement équivalente = FEB x dose absorbée.
9. Expliquez ce que représente :
(a) Le facteur de pondération radiologique
Le facteur de pondération radiologique prend en compte la nature et l’énergie du
rayonnement.
(b) Le facteur de pondération tissulaire.
Le facteur de pondération tissulaire reflète la dépendance du tissus ou de
l’organe considéré.
10. Définissez :
(a) La dose équivalente
(b) La dose efficace.
11. Que signifie en anglais l’acronyme ALARA ? Expliquez ce principe en français.
As Low As Reasonably Acheviable. C’est l’irradiation la plus faible possible qui
permet d’obtenir l’information recherchée.

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