ELECTION 2023 : POUR QUI VOTER ?
Comme nous le savons tous, (fallacieux). Ce sens pourrait se fonder
bientôt la République démocratique du
Congo connaitra le quatrième tour de
l’élection présidentielle et les élections
municipales. Cette fois ci, on espère
que les choses vont se passer un peu
plus différemment que l’on observé
aux années passer.
Si les précédentes campagnes et les
élections se sont déroulées telles
qu’elles ont été, là, il faut dire notre
pays la R.D. Congo n’a fait que
commencer son école de démocratie.
Un apprentissage pour tous : peuple et
postulants des fonctions politiques.
Pour cela, il y a lieu de tolérer les
erreurs commises pour avancer et
consolider les éléments positifs acquis.
A cette école, étant du coté de
gens qui réfléchissent pour le bien de
notre nation et du côté du peuple, je
pense qu’il ne serait pas mal
d’apprendre à rapprocher les
candidats des problèmes socio-
économique du pays (bien que ça soit
une réalité palpable mais certains de
nos politiciens l’ignores). C’est-à-dire,
conditionner votre vote par demande
des réalisations concrètes qui peuvent
améliorer les conditions de vie des
citoyens. Il sera possible d’arriver à ce
point que si le peuple récuse toute
campagne basée sur des questions
banales, les attaques moins fondées
contre des personnes. Car la
démocratie se fait par un débat d’idées
à réaliser que l’on propose aux
électeurs. Toutefois, un sens critique
devrait permettre de ne pas accepter
tout discours à caractère démagogique
en évaluant les discours tenus avec les
potentialités du pays et la probité
morale du locuteur.
En effet, les promesses faites
durant la campagne électorale, ainsi
que les suggestions que les électeurs
proposent aux candidats pour
l’exercice de leur mandat sont des
éléments qui aideront à formuler les
critères d’évaluation des élus du même
parti politique ou des indépendants
qui postuleront pour la prochaine
législature. En démocratie, c’est par le
vote qu’un peuple sanctionne ses
gouvernants (bien que c’est un peu
difficile avec notre système judicieux),
et non pas par les actes de barbarie ou
de vandalisassions populaires qui ne
nuisent qu’à lui-même. Ce n’est pas en
détruisant les biens communs de tous
et pour tous, en pillant les avoirs des
privés et de l’Etat que l’on change la
politique d’un pays. Il faut par contre
faire pression avec des moyens
reconnus par la loi ; marches
pacifiques, grèves, pétitions, etc…
Outre les questions de santé, de
faim, d’habitat, de travail, et de salaire,
un sujet qui mériterait un acte de
pression politique de la part des
électeurs sur les élus serait par
exemple celui de l’éducation
congolaise. Etant donné que ce secteur
est très important pour le
développement de notre société, celui-
ci a besoin d’une attention particulière
de la part de la part de ceux qui
postulent pour gouverner le pays.
 Le 24 janvier de chaque année,
le monde célèbre la journée
internationale de l’Education. A ces
occasions, on s’est souvent posé la
question de savoir ce que le Congo
présente comme expérience, technique
et propositions concrètes. A dire vrai,
notre pays ne compte rien, à par être
parmi les pays qui clôturent la longue
liste des plus pauvres et des mendiants
de la planète. Etant de cette catégorie-
là, on ose croire que nos représentants
actuels ne parlent jamais de la
médiocrité de notre système éducatif et
ses multiples conséquences socio-
économique qu’il implique.
Certes, en R. D. Congo, le
problème de l’éducation va au-delà de
l’aspect qui nous déplait fortement.
Cependant, la situation est en fait
alarmante. Malheureusement, de
l’éducation, la politique n’en parle
presque pas. Il est difficile, sans aucune
pression populaire qu’il soit une
préoccupation des dirigeants. Car ces
derniers auront du mal à voir les
jeunes penser autrement et
positivement sans partie et sans se
laisser facilement corrompre
moralement ou matériellement. Certes,
toutes ces analyses doivent nous aider
à bien réfléchir avant de voter un
candidat quel que soit son discours.
Ainsi, les Congolais, surtout
nous les « jeunes », à l’Ecole de la
démocratie, comme évoqué plus haut,
doivent nécessairement apprendre à
rapprocher la politique de leurs
problèmes communautaires peu
importe les voix. C’est un exercice qu’il
faudrait faire avec toute notre énergie.
En cet apprentissage, pourquoi ne pas
mettre toute notre intelligence, notre
esprit critique là-dessus pour savoir
accorder son vote en tenant compte du
contenu des discours des candidats et
ou en quoi ils seront capables de
concrétiser leurs idées signifie être
alors un vrai protagoniste de la
démocratie naissante en République
Démocratique du Congo.
KUNIAMISA KIESE Delphin
L1 Philosophie et Histoire
Université Omnia Omnibus