- LES COOPERATIVES SUISSES A ZURICH 1990 à AUJOURD’HUI

- Krafwerk
- Kalbreite
- Triemli
- Hunziker Areal

Ecole Architecture Paris la Villette. Licence 3. Cours Généalogie et Formes de l’Habitation collective. Victoria Pignot
ORIGINE DES COOPERATIVES

L’étude pratique des plans de villes Raymond Unwin

1909 1ère édition Anglaise
1923 1ère édition Française

Chapitre 11 : De la coopération . Comment ses avantages se traduisent dans l’urbanisation des grands
terrains

« Que l’on considère combien est différente la situation de l’urbaniste suivant qu’il travaille pour une de ces
sociétés coopératives ou qu’il a à tracer le plan d’un terrain qui doit être loti ou loué par parcelles par des
spéculateurs à des individus isolés.
Si l’urbaniste travaille pour un groupement coopératif tel une société de locataires les maisons construites
devant rester la propriété de l’association il peut aborder le problème d’un point de vue tout différent car
il s’occupera dès le commencement du bien être de la communauté.
Avec une société coopérative on peut à coup sûr compter sur la jouissance en commun de la plus grande
surface disponible en particulier les jardins.
De l’extension de l’esprit de coopération entre les habitants……naitra le besoins de services collectifs de
plus en plus nombreux : salle de réunion, salons de lectures, bains, lavoir, jardin d’enfants , ….. »

Quartier de Lecthwork et Hampstead. Beaucoup d’architecte vont les visiter comme Hans Bernouilli en 1911
Grand défenseur du logement social en Suisse
LA RENAISSANCE DES COOPERATIVES D’HABITAT A ZURICH 1990

Définition de Walter Ruf 1930 « offrir des logements modernes à des prix abordables pour des gens de toutes
conditions sans qu’il y aient recherche de profit »
Protéger les gens de la spéculation , établir social plus équitable
Les 1ères coopératives sont des sociétés indépendantes à but non lucratif dont l’objectif est d’offrir des logts à
loyers économiques.
Les coopératives sont le produits d’une histoire et culture spécifiquement Zurichoise.
Sur 40 000 logts 90% des logts sont loués, 20% appartiennent aux coopératives
Dès 1907 la ville aide les coopératives :
- Elle édicte des lois qui permettent de lancer un projet avec seulement 6% du montant de l’investissement
- Elle engage une politique foncière de vente de terrains agricoles à bas prix
- Pour la 1ère fois des ouvriers pouvaient créer leur propre coopérative : 1910 les cheminots furent les 1ers : BEP,
coopérative de la construction ABZ
- Décret de 1910 : terrains à bâtir peu chers, prêts hypothécaires couvrant jusqu’ à 90% des frais investis. Pour
les 10% restant la ville souscrit sous forme d’action afin que les fondateurs des coopératives n’apportent que 9%
de fonds propres
- Jusqu’en 1930 elles construisent 10 000 logts
- 1934 : construction de cité jardins
-1950 : la ville loue des terrains avec des baux de longue durée : au bout de 60 ans le terrain et les constructions
reviennent au propriétaire
-1970 à 90 : la tendance est plutôt à la réhabilitation
- 1980 Mouvement de la jeunesse anarchiste avec les squats
- Grands terrains abandonnés par l’industrie Désindustrialisation Réveil des coopératives
Personnes intéressées
payent une adhésion Ville Communes Canton
à la coopérative

Coopérateurs Certaines communes

Ceux qui veulent habiter
ds le bâtiment achètent des
parts sociales
aident les coopératives Subventions pour
Certaines villes proposent en leur prêtant un terrain
un prêt hypothécaire de 14% qui abaisser les loyers
gratuitement
leur permet d’atteindre les en leur cédant à bas prix
20%necessaires pour l’emprunt en leur proposant un
terrain en droit de
superficie

Création 20% de fonds propre Emprunt Construction Emménagement

de la coopérative nécessaire à la banque du bâtiment des habitants
pour pouvoir emprunter
Les habitants payent tous les mois
La coopérative doit réunir Les banques suisses une redevance à la coopérative
au moins 6% du montant prêtent 80% Elle se compose :
de la future opération de la valeur du projet

D’un loyer (Une part acquisitive)

La coopérative ne fait Capital social que les
Remboursement de
aucun bénéfice dessus habitants récupèrent si ils
l’emprunt: 1% par an
Loyers des coop. 30% de quittent la coop.
moins que le marché Qui sert à montrer qu’elle est
solvable
Permet de
rembourser l’emprunt Payer les charges
DU SQUAT A LA COOPERATIVE
1968 occupation du Globus Provisorium, immeuble commercial, début d’une tendance à fonder des
communautés
1973 crise pétrolière , suppression des allocations logts, pénurie de logts
Zurich perd 20% de ses habitants
Le mouvement de la jeunesse anarchiste des années 1980 fait changer les choses
1980 émeutes connues sous le nom d’Opernhauskrawalle : émeutes de l’Opéra
Les squat prolifèrent comme mode de vie collective . Ils profitent de la désindustrialisation pour occuper les
locaux industriels abandonnés.
Squat de stauffacher « nous voulons vivre à Zurich , nous voulons rester en ville » collectif Karthago am
Stauffacher

Hans Widmer dit PM écrit le livre bolo bolo.

Le Bolo est une unité communautaire
vivant sans hiérarchie , autosuffisante,
capables de subsister par sa propre
production et s’opposant à la Machine
travail planétaire du système capitaliste.
Les habitants adoptent une culture
commune et un mode de vie plus soucieux
de l’écologie et des échanges sociaux

1983
Le bolo a inspiré le modèle de vie proposé à Kraftwerk 1 ( site usine turbines pour centrales électriques)
Kraftwerk 1 : construire une vie coopérative et durable , le manifeste écrit en 1993 par les trois activistes et
fondateurs Hans Widmer PM philosophe, Andreas Hofer Architecte, Martin Blum designer

Grand succès du manifeste

Unité de vie Production Agriculture
Les 3 sphères que Kraftwerk veut réunifier Ce rapprochement doit s’opérer sur les plans personnels, fonctionnel et spatial. I l ne
s’agit pas de vivre en totale autarcie mais d’assurer une autosuffisance à 80%. Un effectif de 500 personnes garantit une forme
d’autogestion non bureaucratique, une division efficace du travail et une utilisation suffisante des infrastructure.
Du point de vue psycho social ces unités offrent une certaine protection de la sphère privée.
Une UAP entretient des relations multiples avec le quartier , la ville , la région.
L’Unité de vie
L’architecture de Kraftwerk sera conçu de telle manière que les formes les plus variées de logements y soient
possibles.
Mise en place de services collectifs : lieux de stockage de denrées alimentaires, cuisine collective, restaurant,
laverie, crèche,infirmerie, ateliers de réparations : couture, electricité plomberie, menuiserie, voiture, vélos à
disposition, service de conseil juridique, chambres d’hotes
L’entraide entre voisins et l’hospitalité trouvent de nouveaux champs d’expression.
Production
La production localisée au sein de l’UPA doit être liée de manière organique aux besoins des ménages et à
l’agriculture.
Agriculture
Accords avec des paysans leur permettant de contourner les grossistes
Organisation
Coopérative , mise en place d’une co gestion
Représentation ds tous les organes : parité h et f , étrangers
Davantage d’autogestion ,plus de débats contradictoires, davantage d’égalité des droits, plus de coopération ,
plus de transparence
« A quoi ressemblera la vie quotidienne à Kraftwerk nous n’en savons rien car par définition
Kraftwerk est une aventure
Kraftwerk 1 signifie que nous sommes prêts à nous engager dans une démarche qui nous forcera à
assurer des marchandages et des compromis »
1995 – 98 participation des coopérateurs dans le processus de structuration du projet

1995 la coopérative est crée

Pendant 4 ans chantier les coopérateurs sont invités à des groupes de réflexion thématiques : moyens,
organisation, droits et devoirs de chaque membre

Création d’entités décisionnelles et administrative pour pouvoir organiser la vie de la communauté

Volonté que les décisions soient pris au maximum par la base

8 groupe thématiques : architecture, écologie, enfants, fonds communs, espace extérieurs , cohabitation,
entreprises, relation publique

L’objectif étant que les habitants définissent leurs besoins

L’architecte les traduit en architecture

Stucheli Architekten 1998-2001 Hardturmstrasse Zurich
Coopérative Kraftwerk : 260 habitants, 100 employés
97 logements + travail commerces services collectifs

Au départ 3 bâtiments de bureaux construit par une

entreprise avec un bloc de 20M d’épaisseur.
L’entreprise fait faillite alors que le permis de
construire a été accordé. Racheté par une autre
entreprise elle est cédé à Kraftwerk.
 Stucheli Architekten 1998-2001 Hardturmstrasse Zurich
Coopérative Kraftwerk : 260 habitants, 100 employés
97 logements + travail commerces services collectifs

Rdc : laverie, jardin d’enfants , bar

Salle commune au dernier étage avec
terrasse accessible
7 étages d’appartements de taille
différentes (2 à13 chambres de 14m2)
 Chambre
d’amis

Coopérative de Hans Bernouilli

Bar Pantoufle

Laverie
Salon

Cuisine
Ateliers

Jardin d’enfants
Plan RDC
 Appartements
à demi niveaux
Raumplan

Chambres individuelles
avec grand espaces
collectifs

Accès

Duplex croisés
Type Le corbusier

Chambres individuelles
avec grand espaces
collectifs
 Terrasse collective

Duplex croisés
Chambres individuelles
avec grand espaces collectifs sur un et demi niveau
 Duplex
Duplex

Duplex
Duplex
Rue intérieure

Rue intérieure
 simplex
simplex

Duplex type
Le corbusier

Duplex et triplex type

Loos: demi niveau
Kalkbreite arch. Muller Sigrist Architekten 2014 Zurich
88 logements
Bureaux résidence hôtelière commerces espace culturel
Kalkbreite arch. Muller Sigrist Architekten 2014 Zurich
88 logements
Bureaux résidence hôtelière commerces espace culturel Le dépôt de Tramway
RDC
 Cinéma

R+1
R+2
 16m épaisseur

R+3 ème Etage : cour

84m

41m
Cafétéria
Restaurant coopératif
Laverie
 4 ème Etage : clusters

Epaisseur du bâtiment 15,70m

grands appartements traversants
pour famille + petits logements
monoorientés pour couples sans
enfants ou personnes seules
regroupés autour de services
communs : cuisine , salle de
travail, salle pour recevoir un ami
avec sdb.
Il y a 5 clusters de ce type
5 ème Etage : clusters
 19m
19 m
15.8m

6 ème étage

Cages escaliers
7 ème étage
standard suisse Minergie-P-ECO.
une construction hybride reposant sur un squelette en béton et des modules de façade préfabriqués.
L’isolation par l’extérieur est assurée par les panneaux isolants en fibres de bois DIFFUTHERM.
Ces panneaux support d’enduit permettent non seulement de réaliser la façade sans joint mais aussi d’assurer un niveau
élevé en termes d’efficacité énergétique, d’écologie et de confort de l’habitat.
Hauenstein Laroche Schleder architekten 2009 - 2016
Triemli 1 167 logements Zurich est
Hauenstein Laroche Schleder architekten 2009 - 2016
Triemli 1 167 logements Zurich est

35 m
58 m

21 m 153 m

15 m 41,5 m

24 m 43 m
Jardin d’enfants
Maison pour personnes âgées
Salle commune toit terrasse commun
 24m

8m

15m

2,6m

3,7m

Rdc R+1:
maisonnettes
Les tours loggias et les treillis en bois pour les maisonnettes
Les entrées sur les placettes collectives avec les abris vélos
La pièce loggia
B.Taut
Schiller Park

balcons regroupés verticalement en « tour »

Petit côté de la cour corkerstrasse

Traitement des entrées côtés nord
 Zurich « Mehr als wohnen »
« Plus que des logements »
13 bâtiments 1300 habitants
30 coopératives zurichoises travaillant au projet depuis 2007 - 2015
Se servir des exemples de l’Histoire de l’architecture pour concevoir
Comment les coopératives Zurichoises se sont inspirées des palazzinas Romaines Gio Ponti 1930 Rome

29M

26M
 33m x 25m
41m x 56m

30m x 33m
Rues : 9 à 16m 166m

22m x 28m
 33m x 25m
41m x 56m

place

place

Place 30m x 33m

Rues : 9 à 16m 166m

place

22m x 28m
Entrée parking
Entrée parking
Revêtement du sol substractions

contour de façade utilisation

adresses Accent
Hunziker platz
 Werkplatz

Pocket platz
Habitat
Espaces communs
Ecole
Restaurant
Activités
DUPLEX ARCHITEKTEN
Duplex architekten
Duplex Architekten

9,6m
7,5m
43m
7,5m

2 clusters par niveaux

6 clusters de 10 pièces
5 de 12,5 pièces

24m

6 clusters avec 10 ou 12 pièces

Façade Sud