Université de Sherbrooke

Travail réflexif sur l’âgisme

Présenté à Judith Robitaille

par Jacob Leblanc
LEBJ1304

MDS100 – Croissance, développement et vieillissement. – Groupe 6

Faculté de médecine et des sciences de la santé

École de réadaptation
Programme d’ergothérapie

Vendredi le 25 novembre 2022

MDS100 - Travail réflexif sur l’âgisme Jacob Leblanc

Résultats du quiz sur l’âgisme

Dans le cadre du travail réflexif sur l’âgisme, j’ai complété le quiz factuel sur le
vieillissement. J’ai été surpris de voir que mon score était plus bas que ce à quoi je me
serais attendu. J’ai en effet obtenu un score de dix-sept bonnes réponses sur vingt-cinq
questions. Les questions que j’ai manquées étaient la question 2, au sujet de l’espérance
de vie, la question 7 au sujet de la conduite, la question 15 au sujet de la démence, la
question 16 au sujet du suicide, la question 20 au sujet de la pauvreté, la question 21 au
sujet du travail, la question 23 sur le bénévolat et la question 24 au sujet de l’âge de
ceux qui prennent soin des personnes aînées. Ces questions figurent à l’annexe de ce
document avec les éléments de réponse.

Préjugés présents dans mes résultats

Un de mes préjugés est de classifier toutes les personnes âgées ensembles du moment
qu’ils sont dans la catégorie d’âge de 65 ans et plus et qu’ils sont retraités. À partir de ce
moment, j’ai l’impression qu’ils ont pratiquement tous les mêmes habitudes de vie,
qu’ils sont à un stade de dégénérescence et qu’ils sont satisfaits de peu. Cependant, les
résultats de mon quiz m’ont surpris, puisque j’ai appris que près du tiers des aînés sont
encore actifs au travail et que la majorité de ceux qui aident les personnes âgées sont
d’autres personnes du même groupe d’âge. Donc, il y a plusieurs stades à cette
catégorie d’âge qui ne peuvent pas être clairement définis par l’âge numérique en tant
que tel. Dans ma vie personnelle, ce préjugé se manifeste par des commentaires
déclaratifs, mais qui sont trop généralisés. Par exemple, j’ai longtemps cru que la
majorité des accidents étaient causés par les personnes âgées, mais j’ai appris que ce
n’est pas le cas dans ce quiz. Bien qu’il soit vrai que certaines personnes âgées qui sont
en perte de capacités sensorielles rencontrent des difficultés à conduire, il est injuste de
dire que c’est le cas pour toutes les personnes âgées. Cela rejoint mon deuxième
préjugé, qui est de discréditer les capacités des personnes âgées. Je crois que cela peut
être représenté dans ma vie par le simple fait d’avoir tendance à aider ces personnes en
accomplissant une tâche pour eux plutôt que de leur expliquer comment faire.

Analyse de l’influence des préjugés

Dans un contexte de travail ou relationnel, ces préjugés pourraient affecter la façon
dont je traite les personnes âgées. Premièrement, le fait de classer toutes ces personnes
dans le même groupe ferait de sorte que je les traiterais tous de la même façon, alors
qu’on sait très bien qu’il y a une majeure différence entre une personne de 65 ans et de
90 ans par exemple. Dans la même optique, le fait de trop généraliser ce groupe d’âge
fait en sorte que je pourrais croire qu’une façon de faire est bonne pour toutes les
personnes âgées ou que les résultats envers l’une d’entre elles seront reproductibles
pour toutes les autres. Dans un contexte de pratique d’ergothérapie, il est nécessaire de
prendre en compte tous les éléments en lien à l’individu pour qu’il sente qu’il est au
centre du traitement, alors que cette façon de penser pourrait faire croire au patient
qu’il n’est qu’un numéro pour le thérapeute.
Deuxièmement, le fait d’avoir tendance à sous-estimer les capacités des personnes
âgées fait en sorte que j’ai plus tendance à faire les choses pour ces individus que de
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leur expliquer comment faire par eux-mêmes. Cela pourrait avoir des répercussions
dans mon travail comme professionnel puisque j’éviterais certains traitements pasr peur
qu’ils soient incapables de les faire en mon absence ou par peur qu’ils soient incapables
de comprendre pourquoi je suggère ce dernier. Somme toute, le fait de sous-estimer
leurs capacités aurait comme effet d’offrir un éventail de traitements moins important.
Pour cette raison, la qualité des soins en tant que telle diminuerait. Puisque le
thérapeute sous-estime les capacités du patient de à comprendre pourquoi un
traitement est approprié, il a tendance à tout simplement sauter l’explication, ce qui
laisse le patient perplexe par rapport à l’efficacité du traitement. Ainsi, il aura peut-être
tendance à abandonner ce dernier avant de voir des résultats.

Stratégie pour contrer les préjugés

Je crois qu’une stratégie qui est simple et efficace pour vaincre mes préjugés quant aux
personnes âgées est d’être plus à l’écoute de ce qu’ils disent. Le fait de les considérer
comme des êtres tous uniques qui ne sont pas définis par leur âge numérique ferait en
sorte que chacune de me interactions avec eux feraient abstraction de toute idées
préconçues, car leur âge serait un facteur qui n’est tout simplement pas pris en compte.
Afin de réaliser cet objectif, une façon de faire efficace serait d’accorder plus de temps
aux interactions que j’entretiens avec les personnes âgées, ce qui me permettrait d’en
apprendre plus sur eux et d’avoir plus de temps afin d’écouter ce qu’ils expriment quant
à leurs capacités et leur situation. Il s’agit d’un plan qui peut être mis en marche dès
maintenant et durant chaque occasion de le faire. Une excellente occasion pour
commencer à agir de cette façon sera durant mon premier stage en ergothérapie en fin
novembre. Puisque je serai dans un milieu de réadaptation, il sera facile de modifier
mes façons de faire afin d’être plus conscient de mes préjugés grâce à la grande
proportion de personnes âgées qu’on retrouve dans ces centres.
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Annexe – Réponses erronées du quiz factuel sur le vieillissement

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