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figure 1.

arbre de l'évolution de l'Eohippus au cheval de nos jours

L'arbre représenté sur la figure 1 ci-dessus retrace approximativement l'évolution du cheval ; cependant un arbre
phylogénétique serait plus approprié, car plus rigoureux.
On peut observer qu'un grand nombre d'espèces équines se sont éteintes au pléistocène supérieur, il y a 12000
à 15000 ans.
figure 2. évolution de la morphologie équine

De nombreuses modifications ont eu lieu durant l'évolution équine présentée sur la figure 2, qui ont pu être
observées grâce aux études menées sur les fossiles. Ces changements sont dûs à une adaptation à un
environnement spécifique. Les modifications observées sur les os des pieds montrent un changement dans la
locomotion et dans la nature des milieux traversés. Celles observées sur la mâchoire et sur les dents mettent en
évidence une modification de l'alimentation.

Les équidés présents de l'Eocène au Miocène supérieur, tels que l'Eohippus et le


Mesohippus présentés dans la figure 2, ont trois ou quatre doigts fonctionnels, dont les phalanges courtes
reposent sur le sol par l'intermédiaire d'un coussinet plantaire et dont la souplesse des membres constitue une
bonne adaptation à un milieu forestier. De plus, les couronnes basses de leurs dents (dites brachyodontes) sont
sorties de la mâchoire, ce qui indique un régime alimentaire plutôt composé d'aliments tendres, davantage de
feuilles que d'herbe.

Pour répondre au changement de climat qui entraîne le développement de prairies aux dépens des forêts,
d'autres équidés apparaissent lors du Miocène inférieur, comme le Merychippus ou l'Hipparion qui présentent
des modifications majeures. Tout d'abord, les membres perdent leur mobilité latérale et ne bougent plus que
d'avant en arrière. Cette modification se traduit par la soudure de certains os, renforçant leur solidité et évitant
les entorses. De plus, les membres se redressent par rapport au sol et les coussinets plantaires disparaissent ;
l'animal se met sur la pointe des pieds grâce à l'allongement d'une phalange du doigt principal et les doigts
latéraux ne touchent plus le sol que pour empêcher le pied de s'enfoncer en terrain mou par exemple. Tout ceci
permet aux équidés de gagner en rapidité et en endurance

Les dents acquièrent aussi une couronne haute (hypsodonte), dont seule une petite partie est apparente, le reste
reste en « réserve » afin de remplacer la partie détruite par l'usure (comme pour le cheval actuel), ce qui donne à
l'animal une molaire presque inusable et qui indique un régime alimentaire principalement à base d'herbe.

Les Pliohippus apparaissent à la fin du Miocène. Ils sont sûrement à l'origine des Hippidions d'Amérique du
sud. Ils ne possèdent qu'un seul doigt, et ont presque les mêmes proportions que le
cheval actuel.

Le cheval de Przewalski (Equus ferus przewalskii) présenté sur l'image 1 est la sous-espèce qui se rapproche le
plus du cheval primitif. C'est en effet la seule restée à l'état sauvage : elle n'a jamais été domestiquée par
l'Homme.

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