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II.
- TRACTION OU COMPRESSION
- TORSION
STRUCTURES III. – FLEXION
Etude des sollicitations simples
On dit qu'une poutre est dans un état de traction (ou compression) quand le De (II-17) et (II-18) on déduit:
torseur des actions extérieures est de la forme : 𝑇1 = 𝑎1 𝐸𝑆, 𝑎2 = 𝑎3 = 0, 𝑒𝑡 𝜒1 = 𝜒2 = 𝜒3 = 0 1
T1 0 , T2 =0 , T3 =0 , M1 =0 , M2 =0 , M3 =0 Le tenseur des contraintes qui satisfait l'équilibre est de la forme :
𝑓Ԧ𝑓 = 𝑓 𝑓 𝑒Ԧ1 , 𝑐Ԧ𝑓 = 0, 𝐹Ԧ 𝑖 = 𝐹 𝑖 𝑒Ԧ1 , 𝐶Ԧ 𝑖 = 0 𝜎𝑛 0 0
Attention : lorsque la longueur est supérieure à environs 8 fois la plus grande 𝜎ധ = 0 0 0 2
dimension transversale, une poutre sollicitée en compression est calculée au 0 0 0
"flambement". où sn est une valeur constante dans toute la section.
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Soit DL l'allongement subi par une poutre de longueur L. Par définition Soit
𝜎𝑛 𝑇1
Δ𝐿 = න 𝑑𝑢1 Δ𝐿 = න 𝜀11 𝑑𝑋1 = න 𝑑𝑋1 = න 𝑑𝑋1 6
𝛾 𝛾 𝛾 𝐸 𝛾 𝑆𝐸
Dans le cas présent, le déplacement d'une section droite est une Si la section de la poutre est constante
translation d'axe 𝑇1 𝐿
Δ𝐿 = 7
𝑑𝑢1 𝜎𝑛 𝑆𝐸
𝜀11 = = 5
𝑑𝑋1 𝐸
II - Torsion II - Torsion
Les sections droites de contour quelconque, lorsqu'elles sont sollicitées en II - 1 Définition
torsion, se gauchissent. Ce phénomène remet en cause l'hypothèse de
Une poutre est sollicitée en torsion pure si :
Bernouilli. Les poutres droites de section circulaire ne subissent pas de
gauchissement. T1 =0, T2 =0, T3 =0, M1 0, M2 =0, M3 =0 (8)
𝑓Ԧ𝑓 = 0, 𝑐Ԧ𝑓 = 𝑓 𝑓 𝑒Ԧ1 , 𝐹Ԧ 𝑖 = 0, 𝐶Ԧ 𝑖 = 𝐶 𝑖 𝑒Ԧ1
II - Torsion II - Torsion
II - 2 Déplacement, contraintes, déformations II - 2 Déplacement, contraintes, déformations
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II - Torsion II - Torsion
II - 2 Déplacement, contraintes, déformations II - 2 Déplacement, contraintes, déformations
Dans le repère 𝐺, 𝑒Ԧ1 , 𝑒Ԧ𝑟 , 𝑒Ԧ𝜃 Pour déterminer les déformations, nous utilisons la définition des déformations
en coordonnées cylindriques :
∀ 𝑀 𝑢 𝑀 = −𝜔1 𝑋3 𝑒Ԧ2 + 𝜔1 𝑋2 𝑒Ԧ3
Or 𝑒Ԧ𝑟 = cos 𝜃 𝑒Ԧ2 + sin 𝜃 𝑒Ԧ3 𝜕𝑢1 1 𝜕𝑢1 𝜕𝑢𝑟 1 1 𝜕𝑢1 𝜕𝑢𝜃
− +
𝜕𝑋1 2 𝜕𝑟 𝜕𝑋1 2 𝑟 𝜕𝜃 𝜕𝑋1
𝑒𝑡 𝑒Ԧ𝜃 = sin 𝜃 𝑒Ԧ2 + cos 𝜃 𝑒Ԧ3 𝜕𝑢𝑟 1 1 𝜕𝑢𝑟 𝑢𝜃 𝜕𝑢𝜃
𝜀 Ӗ 𝐺, 𝑒Ԧ1 , 𝑒Ԧ𝑟 , 𝑒Ԧ𝜃 = 𝑆𝑦𝑚 − +
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝑢 𝑀 = 𝜔1 𝑟𝑒Ԧ𝜃 10 𝜕𝑟 2 𝑟 𝜕𝜃 𝑟 𝜕𝑟
1 𝜕𝑢𝜃
𝑆𝑦𝑚 𝑆𝑦𝑚 + 𝑢𝑟
𝑟 𝜕𝜃
II - Torsion II - Torsion
II - 2 Déplacement, contraintes, déformations II - 2 Déplacement, contraintes, déformations
Pour déterminer les déformations, nous utilisons la définition des déformations Soit, en utilisant (II-6)
en coordonnées cylindriques :
𝑟𝜔1,1 𝑟𝜒1
0 0 0 0
2 2
1 𝜕𝑢𝜃 𝜀 Ӗ 𝐺, 𝑒Ԧ1 , 𝑒Ԧ𝑟 , 𝑒Ԧ𝜃 = 0 0 0 = 0 0 0
0 0
2 𝜕𝑋1 𝑆𝑦𝑚 0 0 𝑆𝑦𝑚 0 0
𝜀 Ӗ 𝐺, 𝑒Ԧ1 , 𝑒Ԧ𝑟 , 𝑒Ԧ𝜃 == 1 𝑢𝜃 𝜕𝑢𝜃
0 0 − + et
2 𝑟 𝜕𝑟
𝑆𝑦𝑚 𝑆𝑦𝑚 0 0 0 𝜏 𝐸
𝜎ധ 𝐺, 𝑒Ԧ1 , 𝑒Ԧ𝑟 , 𝑒Ԧ𝜃 = 0 0 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜏 = 2𝐺𝜀𝑋1𝜃 𝑒𝑡 𝐺 =
2 1+𝜈
𝜏 0 0
II - Torsion II - Torsion
II - 2 Déplacement, contraintes, déformations II - 2 Déplacement, contraintes, déformations
G est appelé le module de glissement ou module de Coulomb. En définitive, Relation entre la contrainte et les efforts généralisés
on peut écrire :
En utilisant (II-18) et (11)
𝜏 = 𝐺𝑟𝜒1 11
𝜒1 𝐸𝐼1 𝜏𝐼1
𝑀1 = = 𝜒1 𝐺𝐼1 =
2 1+𝜈 𝑟
𝑀1
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝜏= 𝑟 11
𝐼1
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II - Torsion II - Torsion
II - 2 Déplacement, contraintes, déformations II - 3 Exemple
Détermination de l'angle de torsion
𝜒1 est l'angle unitaire de torsion. Donc, si on note 𝜃𝐴𝐵 l'angle de torsion entre Cf polycopié RDMIII - Ex1
deux sections A et B, on obtient :
𝑋𝐵 𝑋𝐵
𝜏
𝜃𝐴𝐵 = න 𝜒1 𝑑𝑋1 = න 𝑑𝑋
𝑋𝐴 𝑋𝐴 𝐺𝑟 1
𝑋𝐵
𝑀1
𝑆𝑜𝑖𝑡 𝜃𝐴𝐵 = න 𝑑𝑋 12
𝑋𝐴 𝐺𝐼1 1
Une poutre est sollicitée en flexion pure lorsque : Soit 𝜀11 = 𝜒2 𝑋3 − 𝜒3 𝑋2 𝑒𝑡 𝜀12 = 𝜀13 = 0
𝑀2 𝑀3 𝑀3
𝜎11 = 𝑋 − 𝑋 14 𝜎11 = − 𝑋 = −𝐸𝜒2 𝑋3 15
𝐼2 3 𝐼3 2 𝐼3 2
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Soit, en utilisant (II-18) La poutre n'est soumise qu'à des efforts tranchants et des moments fléchissants.
𝑓
𝑑 2 𝑢1 𝑀3
= 16
𝑑𝑋12 𝐸𝐼3
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Le problème est plan de telle sorte que Les équations d'équilibre nous donnent 𝜎11,1 + 𝜎12,2 = 0, 𝜎12,1 = 0
𝜎11 𝜎12 0 𝑒𝑡 𝑇,1 = 0
𝜎ധ = 𝜎12 0 0
0 0 0
𝑇1,1 = 0 ⟼ ඵ 𝜎11,1 𝑑𝑋2 𝑑𝑋3 = 0
𝑆
𝑇2
ඵ 𝜎11,1 𝑑𝑋2 𝑑𝑋3 + ඵ 𝜎11,1 𝑑𝑋2 𝑑𝑋3 = 0 −𝑏𝜎12 + ඵ 𝑋 𝑑𝑋 𝑑𝑋 = 0
𝐼3 2 2 3
𝑆1 𝑆2 𝑆2
𝑀3 Soit en définitive,
ඵ −𝜎12,2 𝑑𝑋2 𝑑𝑋3 + ඵ − 𝑋 𝑑𝑋2 𝑑𝑋3 = 0
𝐼3 2 ,1
𝑆1 𝑆2 𝑇2
𝜎12 = ඵ 𝑋2 𝑑𝑋2 𝑑𝑋3 19
𝑏𝐼3
𝑆2
Rappel : Pour une courbe d'équation y=f(x), la courbure est définie par Soit dans notre cas :
𝑓
1 𝑦 ′′ 𝑑 2 𝑢2 𝑀3
= = 20
𝑅 1 + 𝑦′ 3/2 𝑑𝑋12 𝐸𝐼3
Donc pour des déformées "petites", c'est-à-dire y'<<1, on obtient 1/𝑅 ≅ 𝑦′′.
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donc par intégrations successives on obtient: Les fonctions de singularité permettent d'exprimer analytiquement une
discontinuité.
𝑓 𝑀3
𝑢2 = න න 𝑑𝑋 𝑑𝑋1 + 𝐶1 𝑋1 + 𝐶2 21 On définit la fonction de singularité d'ordre n :
𝐸𝐼3 1
où C1 et C2 sont des constantes qui seront déterminées par les conditions aux Si n < 0 fn X = ∞ lorsque X = a
limites.
n fn X = 0 lorsque X ≠ a
fn X = X − a telleque
Si n ≥ 0 fn X = X − a n lorsque X = a
fn X = 0 lorsque X < a
De la même manière on définit les règles d'intégration suivantes: Utilisation pour le calcul des flèches
𝑋
Soit q(X) un chargement vertical agissant sur une poutre. En accord avec les
𝐿𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑛 < 0 න 𝑥 − 𝑎 𝑛 𝑑𝑋 = 𝑋 − 𝑎 𝑛+1
notations utilisées dans ce cours (II-16), on a :
−∞
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Principales fonctions de singularités et leur utilisation Principales fonctions de singularités et leur utilisation
Jusqu'alors, nous n'avons étudié que des poutres formant des systèmes Nous avons dans ce cas, 2 équations d'équilibre et 2 inconnues RA et MA : le
isostatiques, ou statiquement déterminés ; c'est-à-dire que nous pouvions système est isostatique.
déterminer les réactions à l'aide des seules équations du principe fondamental
de la statique. Les réactions qui ne peuvent être calculées par les seules
équations d'équilibre détermine le degré d'hyperstaticité d'un système.
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Nous avons dans ce cas, 2 équations d'équilibre et 3 inconnues RA, RB et MA: Exemple : Résolution en utilisant les conditions géométriques
le système est hyperstatique de degré 1.
III - Flexion
III - 5.2 Fonctions de singularité