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Socrate
(Σωκράτης)
Buste en marbre
d'origine romaine
(Ier siècle) représentant
Socrate, copie d'un
bronze perdu
Naissance470-469 av.
J.-C.
Alopèce
(Athènes)
Décès 399 av. J.-C.
Athènes
PrincipauxÉthique,
intérêts Amour,
Gnoséologie
Idées Ironie, vertu,
remarquables
connaissance
Influencé Anaxagore de
par Clazomènes
Prodicos de
Céos,
Parménide,
Diotime
A Platon,
influencé Aristote,
Xénophon,
Antisthène,
les
socratiques et
la plupart des
philosophes
occidentaux
Adjectifs Socratique,
dérivés présocratique.
Père Sophronisque
Mère Phainarète
Conjoints Xanthippe
Myrtó
Enfants Ménexène ( en
Lamproclès
( )
en
Biographie
Socrate, ses deux épouses et Alcibiade par Reyer van Blommendael, peinture sur toile, 210 x 198 cm, XVIIe siècle, musée des beaux-arts de Strasbourg.
Socrate est présenté par Platon comme étant pauvre[Note 5], tandis
que Xénophon conteste que l'on puisse le dire pauvre au motif
que n'ayant que peu de besoins Socrate n'avait pas l'utilité d'une
grande fortune. On ne connaît par ailleurs à Socrate pas d'autres
activités que la philosophie[9]. Cependant, ayant servi comme
hoplite durant la guerre du Péloponnèse, il n'était pas un thète, la
plus pauvre des quatre classes, dispensée du service hoplitique,
et sa pauvreté doit sans doute se comprendre relativement aux
jeunes gens riches qui formaient son entourage[14].
Hoplite
Enseignement public
Buste de Socrate
Photographie de Domenico Anderson.
Procès
Mort
Jacques-Louis David, La Mort de Socrate (1787), conservé au Metropolitan Museum of Art de New York.
Disciples et continuateurs
Le Socrate d'Aristophane
Article détaillé : Les Nuées.
Le Socrate de Platon
Pour Gregory Vlastos, il existe chez Platon deux philosophes
portant le nom de Socrate, pratiquant deux philosophies
opposées. Le premier Socrate apparaît dans les dialogues de
jeunesse de Platon : l’Apologie de Socrate, le Charmide, le Criton,
l’Euthyphron, le Gorgias, l’Hippias mineur, le Ion, le Lachès, le
Protagoras et le livre I de la République, qui sont tous des
dialogues réfutatifs, et qui sont suivis de dialogues de transition,
l’Euthydème, l’Hippias majeur, le Lysis, le Ménexène et le Ménon. Le
second Socrate apparaît dans un deuxième groupe de dialogues,
ceux de la période intermédiaire de Platon : le Cratyle, le Phédon, le
Banquet, la République (livres II à IX), le Phèdre, le Parménide, le
Théétète[Note 23]. Platon chercherait dans le premier groupe de ses
dialogues à rendre compte de la philosophie du Socrate
historique, tandis que dans le second groupe, Socrate devient le
porte-parole de sa propre philosophie. Vlastos identifie ainsi dix
points sur lesquels le Socrate des dialogues de jeunesse est en
opposition avec celui des dialogues de la période intermédiaire :
la philosophie du premier par exemple est seulement morale,
tandis que le second « est aussi un métaphysicien, un
épistémologue, un philosophe de la science, un philosophe du
langage, ainsi qu'un philosophe de la religion, de l'éducation et de
l'art. Son domaine est une encyclopédie complète de la
philosophie en tant que science »[54].
Piété de Socrate
C'est à partir du IIe siècle apr. J.-C., avec Plutarque, Maxime de Tyr
et Apulée, que le signe divin (daimonion) de Socrate devient un
« démon » (daimon), être intermédiaire entre les dieux et les
hommes[64].
Ignorance et ironie
« Tout ce que j'apprends ici, c'est que je ne sais rien. Merci Socrate ! » Graffiti, Regenstein Library (en), Université de Chicago.
Socrate est donc paradoxalement le plus savant, selon l'oracle de
Delphes, bien que lui-même se dise ignorant. Cette ignorance est
affirmée à de nombreuses reprises dans les dialogues
platoniciens[Note 27] et est l'une des caractéristiques les plus
originales du Socrate de Platon par rapport au Socrate de
Xénophon. Elle est la même que celle que Socrate révèle chez ses
interlocuteurs : elle a trait aux sujets les plus importants, qui
relèvent de l'éthique. Certains de ses interlocuteurs perçoivent
cette ignorance comme une feinte. En effet si Socrate ne sait pas,
il ne peut répondre aux questions, ce qui lui permet de se placer
dans la position de celui qui interroge, tandis qu'à l'inverse celui
qui affirme savoir, ou croit savoir, doit nécessairement
répondre[66].
Paradoxes socratiques
La vertu-science
Éros socratique
Éros socratique
Image VIII : Alcibiade et Socrate par Édouard-Henri Avril, De Figuris Veneris, 1906.
Si Socrate était attiré comme tous les Grecs par les hommes, d'un
point de vue théorique cependant il ne faisait pas de différence
entre les hommes et les femmes, ces dernières n'étant pas
jugées par nature inférieures aux premiers. Socrate était en cela
moins misogyne que ses contemporains. Mais en pratique,
Socrate jugeait que le dialogue avec une femme n'était pas
possible. Aussi lorsqu'il s'entretient avec ses amis de
l'immortalité de l'âme, dans le Phédon, peu de temps avant de
mourir, il demande que l'on renvoie sa femme Xanthippe chez
elle[80].
Socrate-Silène
Buste de Socrate. Copie romaine du IIe siècle d'un original grec. Musée archéologique régional de Palerme.
Ce qui frappe d'abord dans le personnage de Socrate, c'est qu'il
est physiquement laid, d'une laideur proverbiale[82]. C'est ce
qu'évoque Alcibiade dans son éloge de Socrate, à la fin du
Banquet de Platon, en le comparant à un silène ou à un satyre :
« Je dis d’abord que Socrate ressemble tout à fait à ces Silènes
qu’on voit exposés dans les ateliers des statuaires, et que les
artistes représentent avec une flûte ou des pipeaux à la main : si
vous séparez les deux pièces dont ces statues se composent,
vous trouvez dans l’intérieur l’image de quelque divinité. Je dis
ensuite que Socrate ressemble particulièrement au satyre
Marsyas »[Note 48],[83]. Mais cette laideur, tout comme les
statuettes de silènes cachaient un dieu, n'est qu'une apparence,
un masque. De la même façon, avec ses interlocuteurs, Socrate
use de la feinte qu'est l'ironie socratique, destinée à leur faire
reconnaître leur ignorance et éventuellement les convertir à la
philosophie[84].
Maïeutique
Le Socrate de Xénophon
La philosophie du Socrate de Xénophon se distingue de celle du
Socrate de Platon essentiellement en ce qu'elle s'articule autour
de trois notions que sont la maîtrise de soi (enkrateia),
l'endurance (karteria) et l'autosuffisance (autarkeia)[92]. La maîtrise
de soi vis-à-vis des plaisirs du corps est une condition nécessaire
pour que l'âme puisse accéder à la vertu, mais aussi pour se
rendre utile à autrui, notamment lorsque l'on exerce un pouvoir,
pour être libre puisque être dominé par ses passions et ses
plaisirs est le pire des esclavages. L'absence de maîtrise de soi
est en outre la première source d'injustice, puisqu'elle amène à
vouloir accaparer les biens d'autrui. La maîtrise de soi est aussi la
source de l'amitié véritable. Elle permet encore d'accéder aux
richesses. Sur ce dernier point, le Socrate de Xénophon diffère
nettement de celui de Platon en ce qu'il s'intéresse aux questions
économiques (dans le sens de la gestion de ses biens
domestiques). Elle est également nécessaire pour pratiquer la
dialectique, entendue ici comme la capacité à faire la différence
entre le bien et le mal[93].
Le Socrate d'Aristote
Le témoignage d'Aristote est indirect puisqu'il est né après la
mort de Socrate et est assez succinct : trente-quatre passages
dans les œuvres conservées et quelques fragments d'œuvres
perdues. De plus Aristote ne cherche pas à rendre compte de la
pensée de Socrate, mais utilise celle-ci pour mettre en valeur sa
propre pensée. En outre les dialogues de Platon sont la source
d'Aristote et il est plus utile de se rapporter directement à ceux-ci
pour tenter de connaître la pensée de Socrate. Le témoignage
d'Aristote a cependant pour intérêt d’être le premier à porter un
jugement critique sur l'importance de la pensée de Socrate pour
la philosophie[95].
Deux passages (dont l’un est douteux) critiques sur la vie même
de Socrate peuvent faire penser qu’Aristote est lui-même à
l'origine d'un courant antisocratique à l'intérieur de l'école
péripatéticienne : Aristoxène de Tarente, l'un de ses disciples, est
ainsi l'auteur d’une Vie de Socrate très sévère[Note 52],[98].
Le Socrate de Hegel
Pour Hegel, Socrate est un héros tragique. Il est celui qui est à lui-
même sa propre justification qu’il oppose à celle de la cité. Le
peuple athénien et Socrate sont tous deux l’innocence qui est
coupable et expie sa faute, le conflit qui en résulte est celui d’un
droit qui en affronte un autre puisqu’il s’agit pour Socrate de
substituer à l’oracle la conscience de soi individuelle. Cette
conscience est donc un nouveau dieu non reconnu. C’est en cela
que l’accusation contre la faute capitale de Socrate est
entièrement fondée : puisqu’il est le héros tragique qui a reconnu
et exprimé le principe supérieur de l’esprit. Pour Nietzsche, le
véritable responsable de la mort de la tragédie est Socrate en tant
qu’il est le premier nihiliste, ruinant l’esprit grec de la tragédie : il
nie la dimension dionysiaque de la vie. (cf. Théorie de Nietzsche.)
Le Socrate de Kierkegaard
Le Socrate de Nietzsche
Socrate n’est donc pas qu’un sophiste, il est le pire des sophistes,
en tant qu’il s’emploie à démolir ses interlocuteurs, il ne
s’agrandit qu’en rapetissant l’autre : il n’est donc porté que par le
ressentiment du faible (que Nietzsche lie d'ailleurs à sa laideur).
Au lieu d’affirmer le tragique de l’existence, il tente de la contrôler
et de la justifier par une morale du savoir où le mauvais n’est
jamais qu’un ignorant. Il fait un « saut mortel dans le drame
bourgeois » où l’individu n’a qu’à se justifier sans assumer son
destin tragique. Socrate est un pessimiste nihiliste qui dégrade la
valeur de la vie, sa pusillanimité ne reposant que sur une
dégradation de la volonté de puissance.
Le Socrate de Lacan
Littérature
Musique
Peinture, sculpture
Cinéma
Jeu vidéo
Sources
Ouvrages généraux
Ouvrages de vulgarisation
[réf. incomplète]
Notes et références
Notes
1. Théétète, 149 a.
2. Euthydème, 297 e.
3. Diogène Laërce, Livre II, 26 ; Plutarque, Vies parallèles [détail
des éditions] [lire en ligne (http://remacle.org/bloodwolf/histori
ens/Plutarque/index.htm) [archive]], Aristide, 27 ; Athénée,
Deipnosophistes [détail des éditions] (lire en ligne (http://remac
le.org/bloodwolf/erudits/athenee/index.htm) [archive]), Livre
XIII XIII (http://remacle.org/bloodwolf/erudits/athenee/amour1
.htm) [archive].
4. Xénophon, Le Banquet, Chapitre II, 10.
5. Platon, Apologie de Socrate [détail des éditions] [lire en ligne (htt
p://philoctetes.free.fr/apologiedesocrate.htm) [archive]], 23 b.
6. Citation des Nuées, vers 362.
7. Le Banquet, 219 e-221 c, trad. Dacier et Grou ; 'Apologie de
Socrate, 28 e, Charmide, 153 a-d, Lachès, 180 b.
8. Platon, Apologie de Socrate [détail des éditions] [lire en ligne (htt
p://philoctetes.free.fr/apologiedesocrate.htm) [archive]], 32 b-
c ; Mémorables I, I, 18 , Xénophon, Helléniques [lire en ligne (http
://remacle.org/bloodwolf/historiens/xenophon/hellen1.htm) [
archive]], I, VII, 15.
9. Diogène Laërce, II, 16, 19, 23.
10. Platon, Apologie de Socrate [détail des éditions] [lire en ligne (htt
p://philoctetes.free.fr/apologiedesocrate.htm) [archive]], 21 a ;
Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes
illustres [détail des éditions] (lire en ligne (http://ugo.bratelli.fre
e.fr/index.php#Laerce) [archive]), II.
11. Platon, Le Banquet, 175 a-b, 220 c-d. Voir aussi Favorinus, dans
Aulu-Gelle, Nuits attiques, L II, ch. 1.
12. Au XIXe siècle un pionnier de la psychiatrie, Louis Francisque
Lélut, interprète ces faits comme symptômes de crise de
catalepsie (immobilité) ou d'aliénation mentale (le « démon » de
Socrate comme hallucination auditive). Voir Du démon de
Socrate : spécimen d’une application de la science
psychologique à celle de l’histoire, Paris, 1856 lire en ligne (http
s://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k774188) [archive] sur
Gallica
13. Xénophon, Apologie de Socrate, 10, trad. Pierre Chambry ;
Apologie de Socrate, 24 b-c ; Xénophon, Mémorables, I, 1 ;
Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes
illustres [détail des éditions] (lire en ligne (http://ugo.bratelli.fre
e.fr/index.php#Laerce) [archive]), II, 40.
14. Platon, Apologie de Socrate [détail des éditions] [lire en ligne (htt
p://philoctetes.free.fr/apologiedesocrate.htm) [archive]], 26 b-
28 a.
15. Xénophon, Mémorables, Livre I, 1, 5.
16. Plutarque, Vies parallèles [détail des éditions] [lire en ligne (http:
//remacle.org/bloodwolf/historiens/Plutarque/index.htm) [arc
hive]], Périclès, XXXII, 2.
17. Platon, Apologie de Socrate [détail des éditions] [lire en ligne (htt
p://philoctetes.free.fr/apologiedesocrate.htm) [archive]], 26 b ;
Euthyphron, 3 b, pour la relation avec l'impiété, et Platon,
Apologie de Socrate [détail des éditions] [lire en ligne (http://phi
loctetes.free.fr/apologiedesocrate.htm) [archive]], 28 a-b, 39 c-
d, pour la relation avec l’elenchos.
18. Platon, Phédon, 67 e, trad. Émile Chambry.
19. Une mosaïque dite « des Sages », datant de l’époque sévérienne
(193-235) et aujourd'hui conservée au musée national de
Beyrouth, associe les Sept Sages à Socrate, autour de la muse
Calliope (Frédéric Alpi, « Socrate au Musée », Les Carnets de
l'Ifpo, 2013 [lire en ligne
(http://ifpo.hypotheses.org/4703) [archive]]).
20. Voir Émile Boutroux, Socrate, fondateur de la science morale,
1913.
21. familier d'Anaxagore, dont il fut également disciple
22. Musicien et philosophe, premier maître de son fils. Il cultiva
l’amitié de Socrate, d’Archytas de Tarente et d’Épaminondas
23. Une dernière période de Platon comprend les dialogues
suivants : le Timée, le Critias, le Sophiste, le Philèbe et les Lois
24. Platon, Apologie de Socrate, 33 c, trad. Émile Chambry.
25. Platon, La République [détail des éditions] [lire en ligne (http://
mercure.fltr.ucl.ac.be/Hodoi/concordances/intro.htm#platon)
[archive]], Livre II, 379 b, trad. Émile Chambry
26. Platon, Apologie de Socrate, 30 e-31 d, trad. Émile Chambry
27. Platon, Apologie de Socrate, 20 c, e, 21 b, d, 23 a-b, 29 b,
Euthyphron, 5 a-c, 15 c - 16 a, Charmide, 165 b-c, 166 c-d,
Lachès, 186 b-e, 200 e, Hippias mineur, 372, b, e, Hippias majeur,
286 c-e, 304 d-e, Lysis, 212 a, 223 b, Gorgias, 509 a, Ménon, 71 a-
b, 80 d, 98 b, Le Banquet, 216 d, La République, I, 337 d-e, 354 c,
Théétète, 150 c, 210 c
28. Platon, Apologie de Socrate, 33 a. Voir aussi 19 d
29. Platon, La République, I, 337 a-338 b, trad. Victor Cousin, 1833
30. Platon, Apologie de Socrate, 30 b, trad.
31. Platon, Sophiste, 230 b-e, trad. Émile Chambry
32. Platon, Ménon, 80 a-b, trad. Émile Chambry
33. Platon, Apologie de Socrate, 38 a, trad. Émile Chambry. Voir
aussi 28 e, 29 c-d, 30 b-c.
34. Platon, La République, VII, 539 b-d, trad. Robert Baccou [lire en
ligne (http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/platon/rep7.h
tm) [archive]]
35. Platon, Criton, 49 c-d. Trad. E. Chambry.
36. Voir : Platon, Lachès, 194 d, Gorgias, 460 b-c, Protagoras, 349 d -
361 b, Hippias mineur, 375 d-e, La République, livre I, 350 d.
37. La vertu (en grec Aretè) d'une chose « est ce qui lui permet
d'accomplir au mieux sa fonction » (Wolff 2010, p. 69). Platon :
« chaque chose s'acquitte bien de sa fonction par sa vertu
propre, et mal par le vice contraire » (La République, I, 353 c,
trad. R. Baccou).
38. Platon, La République, IV, 430 e-431 b.
39. Platon, Protagoras, 324 a-b.
40. Platon, Criton, 49 b-c.
41. Platon, Charmide, 155 c-e, trad. Émile Chambry.
42. Platon, Apologie de Socrate, 23 c, trad. Émile Chambry.
43. Cette attitude est mise en relation, au XXe siècle, avec le principe
de chasteté du psychanalyste, qui en est directement inspiré et
qui le transpose du cadre philosophique au cadre thérapeutique.
Jacques Lacan édifie sa théorie du transfert sur ce passage du
Banquet. (Jacques Lacan, Le ressort de l’amour, un
commentaire du Banquet de Platon, in Le Séminaire, livre VIII, Le
Transfert, séminaire donné en 1960-1961, éd. du Seuil, 1991,
p. 29-199). J. Lacan compare Alcibiade courtisant en vain
Socrate à John Kennedy qui tenterait d'attirer sans succès le
romancier Henry Miller dans son lit.
44. Platon, Le Banquet, 222 b, trad. Émile Chambry.
45. De nos jours, le couple Socrate-Alcibiade est reconnu par
certains auteurs comme un exemple de relation éducative
teintée d'homoérotisme et de désir : Muriel Briancon, Ces élèves
en difficulté scolaire qui se disent d'abord curieux du maître, p.
58 ; Cécile Ladjani, « Où sont les maîtres ? » in Maîtres et
disciples, Études 6/2009 (Tome 410), p. 809-816 (lire en ligne (h
ttp://www.cairn.info/revue-etudes-2009-6-page-
809.htm) [archive] sur Cairn.info).
46. Platon, Le Banquet, 204 a-b, trad. Émile Chambry.
47. Platon, Le Banquet, 203 c-d, trad. Émile Chambry.
48. PlaBa 215a-b
49. Le Banquet, 221d-e, trad. Dacier et Grou [lire en ligne (https://fr.
wikisource.org/wiki/Le_Banquet_(trad._Dacier_et_Grou)) [archi
ve]]
50. Sur la philosophie comme « manière de vivre », voir Hadot 1995
51. Métaphysique, M 4, 1078b 27-30, trad. Pierron et Zévort, 1840
[lire en ligne (https://fr.wikisource.org/wiki/La_M%C3%A9taphy
sique_(trad._Pierron_et_Z%C3%A9vort)/Livre_%CE%9C) [archive
]]
52. Il n'en reste que des fragments. Voir : Théodoret de Cyr,
Thérapeutique des maladies helléniques, XII, 61-65 (Socrate
colérique), Plutarque, De la malignité d'Hérodote, 856c (Socrate
« sans éducation, ignorant et débauché ») [lire en ligne (http://re
macle.org/bloodwolf/historiens/Plutarque/malignhero.htm) [a
rchive]], Diogène Laërce, II, 19 (Socrate, mignon d'Archélaos) et
II, 20 (Socrate spéculateur) [lire en ligne (http://remacle.org/blo
odwolf/philosophes/laerce/socrate1.htm) [archive]]
53. Voir Léon Robin, « Les Mémorables de Xénophon et notre
connaissance de la philosophie de Socrate », L’Année
philosophique, 1910 lire en ligne (https://gallica.bnf.fr/ark:/121
48/bpt6k2558806/f4.image) [archive] sur Gallica ; (en) Alfred
Edward Taylor , Varia Socratica, 1911 [lire en ligne (https://arc
(en)
Références
1. Prononciation en grec ancien retranscrite selon la norme API.
2. Dissertations de Maxime de Tyr (https://gallica.bnf.fr/ark:/1214
8/bpt6k62937h/f159.image) [archive], pages 107-108, traduites
sur le texte grec avec des notes critiques, historiques et
philosophiques, par Jean-Isaac Combes-Dounous, Bossange,
Masson et Besson, Paris, 1802
3. P. E. Easterling - The Cambridge Companion to Greek Tragedy (h
ttps://books.google.co.uk/books?id=_kx9eeSJyeoC&pg=PA352
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9eeSJyeoC&pg=PA352&dq=birth+date+of+Socrates+468&hl=en
&sa=X&ved=0ahUKEwjB_re1rsvXAhUM6xoKHRAJC8gQ6AEIRzA
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(ISBN 0521423511) Retrieved November 19th, 2017
4. Apollodore (N. D. Smith, P. Woodruff), Reason and Religion in
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id=pjM7N1eUCbQC&pg=PA154&lpg=PA154&dq=Socrates+born
+77th+Olympiad&source=bl&ots=F1R_PwNZsm&sig=HShvkTV0
wBEtpTuvuvKjvOKr1V4&hl=en&sa=X&ved=0ahUKEwiSyeblqMvX
AhXHWxoKHVp4ACAQ6AEILjAA#v=onepage&q=Socrates%20bo
rn%2077th%20Olympiad&f=false) [archive], Oxford University
Press, 16th November 2000 (ISBN 0195350928) Retrieved
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5. Apollodorus of Athens (https://www.britannica.com/biography
/Apollodorus-of-Athens) [archive] Encyclopedia Brittanica
Retrieved November 19th, 2017.
6. Laerce, D., Les vies des plus illustres philosophes de l'Antiquité,
avec leurs dogmes, leurs systèmes, leur morale et leurs
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(OCLC 85947926 (https://worldcat.org/fr/title/85947926) )
7. Dorion 2004, p. 7.
8. Lucien de Samosate 2015, p. 1030, note 3.
9. Dorion 2004, p. 8-10.
10. Xénophon, Mémorables, II, 2.
11. Wolff 2010, p. 128.
12. Kenneth Dover, Homosexualité grecque , trad. Suzanne Saïd,
(en)
Annexes
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Liens externes