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Scénario du déploiement de la 5G
juillet 1, 2020 dans Télécom
Selon le consortium 3GPP, version 15, la technologie 5G peut être classée
en deux sous réseaux : un réseau autonome (SA pour stand alone) et un
réseau non autonome (NSA pour non stand alone).
Un réseau NSA c’est un réseau qui combine les cellules radio 5G NR (new
radio) et les cellules 4G en utilisant une connectivité duale (dual connectivity)
pour offrir un accès radio et le réseau core peut être un réseau core 4G (EPC
pour evolved paquet core) ou un réseau core 5G (NGC pour new generation
core). Quant au réseau SA, il utilise seulement un seul réseau d’accès
(cellules radio LTE ou cellules 5G NR) et un réseau core unique (EPC ou
NGC). Donc, il est possible d’intégrer des éléments de différentes
générations dans différentes configurations avec la 5G : SA et NSA.
Avec l’avènement de la 5G, plusieurs pays s’apprêtent à se lancer dans
l’aventure 5G et le problème majeur auquel les opérateurs télécoms auront à
faire c’est comment assurer, d’une façon optimale, la migration de la 4G vers
la 5G.
Mais avant de vous proposer les différents scénarios de passage de la 4G
vers la 5G, il serait important de relater les différentes options 3GPP.
Le déploiement de la 5G se fait selon deux solutions 3GPP : SA et NSA et
conformément à la figure ci-dessous, on distingue 3 options NSA (options 3,
4 et 7) et 2 options SA (options 2 et 5).
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Septembre 50/2023
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Editorial 50/2023
La crise énergétique, que nous pensions
provisoire et passagère, perdure et s’amplifie
davantage, et le déclenchement de certains
événements de ces derniers jours, laisse voir que
l’énergie est plus que jamais un enjeu stratégique et
géopolitique. A tel point que la principale priorité des
pays aujourd’hui en matière de l’énergie est la
sécurité d’approvisionnement, allant souvent à
l’encontre des objectifs de la transition écologique.
Et parce que les télécoms sont tributaires de
l’énergie, nous avons retenu, pour le dossier de ce
50ème numéro, ce thème particulièrement
intéressant et actuel : l’énergie électrique et les
télécoms.
En effet, les réseaux télécoms y compris les divers
terminaux consomment de l’énergie électrique sous
les diverses formes. Au niveau mondial, si le réseau
internet était un pays, il serait le 3ème plus gros
consommateur d’électricité au monde, derrière la
Chine et les États-Unis. Selon le journaliste Philippe
Richard expert en nouvelles technologies numérique
: l’industrie des télécommunications et Internet
pourraient utiliser 20 % de toute l’électricité
mondiale d’ici 2025. En cause, l’explosion du nombre
de Datacenter, de smartphones et d’appareils
connectés. Il ajoute que plus de 150 millions d’emails
sont envoyés chaque minute dans le monde, soit la
production électrique de 18 centrales nucléaires
pendant une heure. Au niveau régional, pas loin de
chez nous, par exemple en France, les réseaux
télécoms consomment jusqu’à 1% de la
consommation nationale et les réseaux mobiles en
consomment jusqu’à 70% des 1%. Selon l’ARCEP
(Autorité de régulation des télécoms en France) cette
consommation nationale d’énergie télécom
progresse de presque 5 % par an.
Les grands décideurs, à travers le monde,
s’intéressent de plus en plus à des solutions
innovantes, tel que l’hydrogène vert comme source

Figure 1 : options 3GPP de déploiement de la 5G
Option 3 : Dans cette option, l’EPC (core 4G) est réutilisé et l’interconnexion
entre les différents éléments se fait selon trois sous options : 3, 3A et 3X.
L’option 3X (combinaison de 3 et 3A), de par son architecture, permet un
débit meilleur par rapport aux deux autres options et ce à cause de la
fonctionnalité « Split bearer » qui permet la transmission de données d’une
façon simultanée vers la 4G et la 5G. Cette option utilise LTE eNodeB
comme master (à cause du CP reliant EPC à LTE radio) et gNB (5G NR)
comme standby.
Option 4 : se décline de deux sous options 4 et 4A. Dans cette option 4, gNB
NR agit comme master tandis que LTE ng-eNB comme standby. Dans cette
option, le déploiement du core 5G est obligatoire et la différence entre 4 et 4A
est basée selon que les données du plan utilisateur sont transmises vers 4G
directement ou à travers NR. Cette option permet de tirer profit de tous les
avantages et services de la 5G.
Option 7 : C’est une option similaire à l’option 3, elle utilise le core 5G et LTE
ng-eNB agit comme master et NR gNB comme secondaire. Dans cette
option, eNB subit un upgrade et devient ng-eNB pour supporter le core 5G.
Pour des fréquences > 6 GHz, cette architecture peut supporter le réseau par
tranche (slicing) et desservir les zones hot spot.
Notons au passage que le concept du réseau slicing est un découpage d’un
réseau en plusieurs tranches virtuelles (appelées slice). Chacune de ces
slices est constituée en fonction des cas d’utilisation qu’elles supportent,
dans l’optique de fournir un niveau de performance adapté en termes de
débits, de latence, de couverture etc.
Option 5 : Dans cette option le réseau est en transition vers le NGC mais
continue à utiliser l’accès LTE. Dans ce cas le LTE est un réseau d’accès
évolué qui comprend la nouvelle signalisation sachant que la majorité des
avantages de la 5G proviendront de la migration vers une nouvelle radio,
cette option semble peu probable.
Option 2 : L’option SA, qui ne repose pas sur LTE, permet aux opérateurs
d’atteindre le plein potentiel de la 5G NR. Ce scénario de déploiement sera
important dans les zones ou il n’y a pas de réseau 4G et l’opérateur doit
déployer un réseau 5G à part entière. Ce scénario de déploiement est
particulièrement adapté aux zones qui n’ont pas de système LTE hérité et un
accès E-UTRA évolué.
Elle est importante dans la mesure où elle offrira aux opérateurs
d’implémenter l’ensemble des cas d’utilisation de la 5G et dont les pilliers
s’articulent autour des points suivants :
*eMBB (enhanced mobile broadband): pour apporter du très haut débit et
dont l’objectif d’améliorer le confort d’usage pour les utilisateurs et favoriser
le déploiement de solution cloud.
*URLLC (ultra reliable low latency): pour réduire la latence et cette réduction
est fondamentale dans les communications M2M.Aussi, la faible latence
primaire d’énergie pour remplacer le nucléaire et les
carburants fossiles. Conscients de cette situation, les
différents acteurs télécoms, de leurs côtés, au niveau
mondial, s’orientent vers des mesures prometteuses
pour réduire cette consommation électrique.
D’abord, par la modernisation des réseaux : par
exemple par l’installation des composants moins
énergivores et par une meilleure gestion des
antennes des réseaux mobiles. Ensuite, par le
partage d’infrastructures qui est un bon levier pour
l’économie d’énergie et pour moins de dégagement
de CO2 dans la nature. Certains industriels, comme
Huawei, ont exposé au GITEX de Marrakech des
solutions permettant d’adapter l’utilisation des
énergies renouvelables comme l’énergie solaire aux
équipements télécoms.
Et l’acteur principal est le consommateur, qu’il soit
un particulier, une entreprise ou encore un état. Tous
ces consommateurs doivent être informés d’abord
de l’urgence d’agir et ensuite appelés à être
sensibilisés pour réduire cet emballement
énergétique. Ils doivent agir, principalement, pour la
réduction de la consommation de l’énergie,
consacrée aux divers terminaux numériques, qui
souvent, représente jusqu’à 15% du montant de la
facture mensuelle. Fréquemment, plusieurs
équipements télécoms et informatiques restent
allumés, dans les foyers et les bureaux, jour et nuit.
Les organismes en charge de la protection de
l’environnement recommandent plusieurs gestes au
quotidien tels que la mise en veille ou le
débranchement des appareils non sollicités. Ou
encore l’adoption du cloud ou l’envoi des courriels
qu’en cas de nécessité et uniquement aux
destinataires restreints et concernés ; également le
désabonnement de newsletters inutiles… toutes ces
recommandations et bien d’autres sont saluées
partout car elles contribuent à la réduction de la
consommation d’électricité chez soi comme au
travail.
Pour traiter ce dossier on vous propose un entretien
et trois articles :
1- Un entretien avec M. Mounir Kalam, grand acteur
télécom en Europe et en Afrique.
2- Le Maroc et les enjeux de l’hydrogène vert par
ahmed Khaouja
3- Un article de Youssef Diop consacré aux travaux
du chercheur marocain dans le domaine des
batteries M. Rachid Yazami
4- Un article consacré à la Gestion de l’Énergie dans
le Secteur des Télécoms. Cas de l’opérateur Oorédoo.
Par Amélie Leconte
Dans la tribune libre, Ata-Ilah Khaouja reviendra sur
une sagesse ancestrale et pourtant actuelle : « les
trois singes sages ».
Et bien évidemment d’autres thèmes sont abordés
dans les autres rubriques (évènements,
médiathèque…).
Pour finir, nous revenons dans l’édition prochaine
sur l’intelligence artificielle qui fera le thème du
dossier de Lte magazine N51.
Par Ahmed Khaouja Expert de l’UIT.
L’hydrogène vert une alternative au
nucléaire
L’hydrogène vert une alte…
permet aussi la télé-chirurgie permettant d’opérer un patient à distance via un
robot. A cela s’ajoute d’autres applications comme la réalité virtuelle et la Populaire Récent Commentaires
réalité augmentée.
Mots-clés

*MMTC (massive machine type communications): Quant à ce troisième pilier, Les télécommunications : du
il permet la communication entre plusieurs objets possédant des objectifs télégraphe de Chappe à l’ère
variés en qualité de service. Une faible consommation énergétique alliée à numérique
un débit restreint est nécessaire pour ce type de services. Comme exemples juin 2, 2015
d’application : le suivi à distance de conteneurs ou le relevé à distance e
certaines grandeurs d’environnement comme la température, l’humidité etc. LES TECHNOLOGIES DE
L’INFORMATION ET DE
Au vu de la présentation et l’étude des différentes options, 3GPP, de COMMUNICATION (TIC) AU SERVICE
déploiement de la 5G, il est évident de constater que l’option 3, de part DE L’AMELIORATION DE LA SECURITE ROUTIERE :
certains avantages, est considérée comme le scénario de migration vers la juin 2, 2015

5G le plus agile. En effet, la réutilisation de la partie coré 4G (EPC), le 2015 : année de la 4G au Maroc
maintien des anciennes interfaces et avec la possibilité de réutiliser de la voix juin 2, 2015
sur LTE (VoLTE), le déploiement de cette option, au départ, devient la plus
attractive pour la majorité des opérateurs télécoms.
La régulation de l’internet, est-elle
une nécessité ?
Pour tirer profit de certains cas d’utilisation de la 5G comme la QoS et le
juin 8, 2015
réseau slicing par exemple, il obligatoire d’aller vers le déploiement du coré
5G en adoptant l’option 7. Cette option, est similaire à l’option 3, utilise aussi
la connectivité duale pour aggréger des bandes NR et LTE. Pour des bandes LA CYBER SÉCURITÉ UNE NÉCESSITE
de fréquence supérieures à 6 GHz, le déploiement des zones hot spot serait INCONTOURNABLE
possible. septembre 8, 2015

Dans le cas où la bande de fréquence est inférieure à 6 GHz, le recours à

l’option 4 devient attractif et ce afin d’assurer l’extension de la couverture.

La solution optimale de déploiement de la 5G, qui n’est pas unique, est

étroitement liée à plusieurs facteurs dont les principaux :

Niveau d’investissement pour mettre à niveau les sites 4G pour supporter

eLTE (options 4,5 et 7);

La disponibilité du spectre fréquentiel pour supporter la 5G et certaines

fonctions comme le partage dynamique du spectre (DSS);

Avancement dans le processus de refarming des fréquences 2G/3G,

2G/4G et 3G/4G.

Normalement, il est possible d’envisager plusieurs scénarios de déploiement

de la 5G selon les besoins et les zones à couvrir.

Aussi, le déploiement de certaines options, non 3GPP, est possible. A titre

d’exemple, on peut envisager la migration vers le NR, mais en conservant le
core EPC comme réseau principal.
 Figure 2 : Option non 3GPP

Cette option n’est pas attractive pour les opérateurs, puisque tout opérateur
disposant d’un EPC se contentaient d’un réseau LTE.

Il existe de nombreux scénarios de déploiement de la technologie 5G par les

opérateurs télécoms. Selon les objectifs à atteindre, en fonction des
investissements réseaux réalisés et ****, l’identification de l’approche, qui
convient le mieux pour un opérateur, serait arrêtée.

A travers cette présentation des différentes approches pour déployer la 5G,

j’ai Editorial
essayé deTélécom
mettre Régulation IA/TIC le Innovation
en évidence scénario leTribune
plus Libre Evénements
attractif pour lesMédiathèque
opérateurs télécoms. Un tel scénario sera considéré comme une étape
initiale avant le déploiement final de la 5G NR SA permettant aux OPEs
d’atteindre le plein potentiel de la 5G.

Par Wahid Ait Bennani expert en radiocommunication.

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chercheur dans le domaine des batteries

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Télécoms. Cas de l’opérateur Ooredoo

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