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Les trois joueurs qui tiennent une position peuvent appeler le joker mais aucun
ne peut appeler pour lui-même : il faudra que les membres de l’équipe soient
attentifs les uns aux autres afin de déceler les signes de faiblesse qui annoncent
la difficulté vécue par un des trois joueurs en place (rictus, grimaces, souffles,
rougeurs, muscles qui tremblent…) et appeler le joker pour qu’il prenne la place
du membre en difficulté. Le joker doit également être attentif à ses coéquipiers
pour anticiper une demande d’aide et proposer de relayer le membre de
l’équipe sur le point de défaillir.
Le groupe qui tient le plus longtemps toutes les positions gagne (on peut même
éliminer tout esprit de compétition dans ce jeu en fixant une durée à atteindre
ou alors en incitant chaque équipe à améliorer sa durée d’une manche à l’autre).
Selon l’âge des joueurs et leur familiarité avec ce jeu, on pourra proposer des
positions de départ plus ou moins complexes. On peut également introduire des
manches au départ où les joueurs pourront appeler le joker pour eux-mêmes.
Un moment réflexif en fin de jeu permet de conscientiser les acquis visés par ce
jeu :
Dans ce jeu de mime autour de la douleur, les enfants sont par deux. L’un mime
une douleur ou une sensation désagréable (au début du jeu, cela peut être une
douleur physique facilement identifiable comme au blessure au genou puis le
mime pourra se complexifier pour ne porter que sur des émotions telles que
celles du deuil). L’autre est en face de lui et a pour consigne de deviner puis
d’imiter ce que l’autre ressent.
Ce jeu autour de la rencontre peut susciter un certain malaise chez les enfants
qui n’ont pas l’habitude de l’intimité. Il est inutile de forcer les enfants mais on
peut leur proposer d’évaluer la distance qui leur parait raisonnable pour se
sentir à l’aise dans ce jeu.
Les enfants d’un groupe sont invités à marcher dans toute la salle. Au signal, la
consigne est que tout le monde se regroupe au centre de la salle, s’immobilise
une seconde puis reprend le cours de la marche.
Aux trois signaux suivants, ils ont pour consigne de s’arrêter près de quelqu’un
(une personne différente à chaque signal), de le regarder les yeux dans les yeux
pendant au moins une seconde puis de reprendre la marche.
Aux trois signaux suivants, ils ont pour nouvelle consigne d’aller vers la personne
la plus proche (une personne différente à chaque signal) pour lui serrer la main.