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Elaboration de Mini-mémoire
Thème :
PHENOMENE OTAKU : PERFORMANCE ACADEMIQUE ET
SOCIABILITE DES ETUDIANTS A L’UNIVERSITE DE PARAKOU
Licence 3
Réalisé par :
SEDAH Xavier
Mini-mémoire
Rédigé par :
AGONGNON Kévin
DOTIN Marcel
LAMIDI Judicaël
SEDAH Xavier
Sous la supervision de :
M. Judicaël
ALLADATIN
2
AVANT-PROPOS
Le présent travail final est un document pédagogique qui donne à l’apprenant l’occasion
de faire la preuve des connaissances théoriques et pratiques acquises au cours de sa formation
à travers l’usage des différents outils méthodologiques d’analyse de données pour la production
des statistiques outils d’aide à la décision.
Ainsi, le cours de méthodologie de recherche à l’École Nationale de Statistique, de
Planification et de Démographie de l’Université de Parakou (ENSPD/UP) est marqué par la
rédaction de ce document qui est la présentation d’un mini-mémoire. Il est rédigé sur la base
des données collectées durant l’enquête menée par les étudiants de l’ENSPD dans la ville de
Parakou précisément au sein de l’Université de Parakou (UP) en décembre 2019 portant sur le
thème : « PHENOMENE OTAKU : PERFORMANCE ACADEMIQUE ET
SOCIABILITE DES ETUDIANTS A L’UNIVERSITE DE PARAKOU ». A partir de cette
enquête, nous avions eu a de collecter des informations relatives à la thématique des Otakus au
sein de l’UP dans le but d’explorer le phénomène otaku à l’UP. Cette enquête a permis d’une
part d’appréhender la notion d’otaku chez les étudiants de l’UP comparée à ce qu’il en est en
France et au Japon. D’autre part, elle a permis de connaître l’impact du phénomène otaku sur
la performance académique de l’étudiant et d’étudier le comportement psycho-affectif et social
des otakus.
Comme toute œuvre humaine, ce mini-mémoire ne peut prétendre être parfait. Toutes critiques,
apports et toutes suggestions utiles pour son amélioration seront les bienvenus.
3
REMERCIEMENTS
Nous remercions tout d’abord chacun de tous ceux qui, de près ou de loin ont contribué à la
rédaction de notre mini-mémoire.
✓ Dr. Judicaël ALLADATIN, notre professeur pour tout le soutien qu’il nous a accordé
durant la rédaction de ce mini-mémoire. Il a toujours été là pour répondre à nos
préoccupations et nous aider à surmonter nos difficultés malgré son calendrier
véritablement chargé ;
✓ Les différents étudiants des différentes entités et facultés de l’UP ayant acceptés de
répondre à nos questions ;
✓ Nous remercions précisément parmi ces étudiants, les sieurs OUOROU Rachidou,
AKATY Godwin et AHIHO Augustin pour leurs aides dans la recherche des otakus au
sein de l’UP.
✓ Tous les enseignants de l’ENSPD pour s’être investis à nous donner un enseignement
de qualité.
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TABLE DES MATIÈRES
AVANT-PROPOS ................................................................................................................................. 3
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................... 4
RÉSUMÉ :............................................................................................................................................... 9
ABSTRACT : ........................................................................................................................................ 10
概要: ................................................................................................................................................... 11
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 12
5
2.2. Population d’étude :............................................................................................................... 27
3.1. Le nombre de personne ayant reconnu être « otaku » à l’UP à partir de la première enquête :
31
3.2. Le nombre de personne se reconnaissant « otaku » à l’UP lors de la seconde enquête réalisée
: 32
3.3.2. Les propositions de réponse sur la définition du thème otaku à l’UP : .................. 33
3.3.4. Les relations des otakus de l’UP avec leur entourage : ............................................ 39
CONCLUSION : ................................................................................................................................... 48
Bibliographie ......................................................................................................................................... 49
ANNEXE : ............................................................................................................................................ 50
6
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1 : Tableau des effectifs des personnes enquêté dans chaque entités ..................................... 31
Tableau 2 : Tableau de contingence entre les modalités « Entités » et « être otaku » ........................ 32
Tableau 3 : Repartition de la modalité « être otaku » en fonction de la modalité sexe ....................... 32
Tableau 4 : Tableau récapitulatif montrant l’explication de la variable dichotomique « otaku » par les
types d’activité pratiqué par les otakus ................................................................................................. 35
Tableau 5 : Tableau de régression logit............................................................................................... 35
Tableau 6 : Tableau montrant l’explication de la variable performance académique par la variable
otaku et les variables heures de loisirs.................................................................................................. 38
Figure 1 : Les définitions proposer par les enquêté de la deuxième enquête (otaku ou non) ............... 33
Figure 2 : Classement des durées consacrée par les deux sous-groupes à leur activité liée à la PCJ . 36
Figure 3 : Classement des durées consacrée par les deux sous-groupes à leurs études ...................... 37
Figure 4.a : Camembert de la pratique des activités en periode d'examen .......................................... 38
Figure 4.b : Camembert de la pratique des activités lors des périodes de cours ................................. 38
Figure 5 : Camembert montrant le type amis proches qui côtoies beaucoup plus les otakus............... 39
Image : les images des différents dessins lors de la 3ème édition du festival ......................................... 46
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SIGLES ET ABRÉVIATIONS
o UP : Université de Parakou
o CLDV : Categorical and Limited Depedant Variables
o PCJ : Culture Populaire Japonaise
o CAPI : Computer Assisted Personal Interviewing
o CAWI : Computer Assisted Web Interview
o FEJA : Festival de l’Électronique et du Jeu vidéo d’Abidjan
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RÉSUMÉ :
A l’heure actuelle ou le numérique, l’internet et les médias sont à leur plein déploiement
en Afrique, le phénomène Otaku s’incruste au cœur de la jeunesse. Les jeunes béninois en
particulier ceux de l’université de Parakou n’y échappe pas. Pour certain, mangas, dessins
anime etc. font partie de leur vie quotidienne. Loin d’être une simple distraction les mangas
représente maintenant un dépotoir d’une nouvelle culture qui suscite l’attention des plusieurs
chercheurs qui y consacrent leurs plumes ou leur document de fin de formation. L’absence de
ces documents dans un contexte africain nous a poussé à nous tourner vers ce phénomène et à
l’étudier à l’université de Parakou puisqu’il s’agit-là de notre milieu d’action habituel. Notre
étude a consisté donc à appréhender ce que nous avons appelé Otaku-up à travers une enquête
qu’on a réalisée afin d’énumérer les activités qu’ils doivent pratiquer ou qu’ils ne doivent pas
mener pour être vu attribué ce titre. Comprendre les liens qui pourrait exister entre ses loisirs
et sa performance académique et son comportement sociale. Il s’agira de voir pour cette
dernière partie si l’otaku-up est marqué par un comportement autarcique. Les principaux
résultats relèvent que la définition de l’otaku à l’UP est différente de ce qu’on peut comprendre
à travers les littératures sur ce sujet au Japon et en France. De plus, le phénomène « otaku » n’a
pas d’impact sur la performance académique et les otakus à l’UP vivent bien dans la société et
ne sont pas frappé d’ostracisme dans la société. On comprendra mieux qu’être un otaku à l’UP
c’est juste vivre sa passion au sein d’une société qui comprends qui vous êtes réellement et vous
accepte telle que vous êtes. Notons que cette étude vient dans le cadre de l’activité de mini-
mémoire au programme dans le cours de méthodologie enseigné par le docteur Judicaël
ALLADATIN à l’Ecole Nationale de la Statistique de la Planification et de la Démographie.
9
ABSTRACT :
At present, when digital, internet and media are in full swing in Africa, the Otaku
phenomenon is embedded in the heart of youth. The young Benin in particular those of the
University of Parakou are no exception. For some, manga, anime drawings etc. are part of their
daily lives. Far from being a mere distraction, manga is now a dump of a new culture that
attracts the attention of many researchers who devote their feathers or their end-of-training
document. The absence of these documents in an African context has led us to turn to this
phenomenon and study it at the University of Parakou since this is our usual environment of
action. Our study therefore consisted of apprehending what we called Otaku-up through a
survey that was carried out in order to list the activities that he should practice or that he did not
have to carry out to be awarded this title. To understand the links that might exist between his
hobbies and his academic performance and his social behavior. It will be a question of seeing
for this last part if the otaku-up is marked by autarkic behavior. The main results note that the
definition of otaku in UP is different from what can be understood through the literature on this
subject in Japan and France. Moreover, the "otaku" phenomenon has no impact on academic
performance and otakus at UP live well in society and are not ostracized in society. We
understand better that being an otaku at UP is just living one's passion in a society that
understands who you really are and accepts you as you are. Note that this study comes as part
of the mini-memory activity in the program in the methodology course taught by Dr. Judicaël
ALLADATIN at the National School of Planning and Demography Statistics
10
概要:
現在、アフリカでデジタル、インターネット、メディアが本格的に動き出す中、
大作現象が若者の心に埋め込まれています。特にパラクー大学の若いベニンも例外
ではありません。一部の人には、漫画、アニメの絵など彼らの日常生活の一部です
。単なる気晴らしどころか、漫画は今や羽毛やトレーニング終了の文書を捧げる多
くの研究者の注目を集める新しい文化のダンプです。アフリカの文脈でこれらの文
書が存在しないため、この現象に目を向け、パラコウ大学で研究することが私たち
の通常の行動環境です。そこで、私たちの研究は 、彼が実践すべき活動や、このタイ
トルを授与するために実行する必要がない活動をリストアップするために実施された調
査を通じて、私たちがオタクアップと呼ぶものを理解することから成り立っていました
。 彼の趣味と学業成績と彼の社会的行動との間に存在するかもしれないリンクを理
解すること。オタクアップがオータルチックな振る舞いでマークされている場合は
、この最後の部分を見ることの問題になります。主な結果は、UP におけるオタクの
定義は、日本とフランスのこのテーマに関する文献を通じて理解できるものとは異
なっている。また、「オタク」現象は学業成績に影響を与えず、UP のオタクは社会
によく生きており、社会に取り残されていません。UP でオタクであることは、自分
が本当に誰であるかを理解し、あなたをあるが受け入れる社会で、自分の情熱を生
きているだけであることを理解しています。この研究は、国立計画人口統計学院でジ
ュディカエル・ALLADATIN 博士が教える方法論コースにおけるプログラムのミニメモ
リ活動の一環として行われであることに注意してください。
11
INTRODUCTION
Depuis la fin de la seconde guerre mondiale le phénomène otaku a pris place au cœur
de la population japonaise et ce sur presque toute les tranches d’âge. Qu’est qu’un otaku ? C’est
cette personne mal vue par la société car jugé improductive et associable ; l’otaku ne s’intéresse
qu’aux médias, jeu-vidéo, mangas (bande dessinée japonais existant en version papier et animé)
et tous ce qui peut avoir trait à la culture populaire japonaise, tout en restant cloîtré chez lui et
coupé du monde extérieur. Dans les années 80 le phénomène Otaku fait sa déferlante en France
grâce à la transmission des mangas et des animés via l’animation télévisuelle du « club
Dorothée » sur TF1 (Le phénomène otaku en France, Newton PHAM DANG, 2012, p64-65).
Les français commencent à s’intéresser peu à peu à cette culture japonaise qui suscite autant
d’engouement et de passion. Cependant contrairement à ce qui se passe au japon, les nouveaux
otakus français n’inspirent pas la crainte et la méfiance au sein de leur entourage. L’animé
devient pour eux un moyen de s’affirmer et de se faire plus de connaissances en formant des
congrégations de personnes à passion convergent. Vu cet état de chose l’Afrique, et
particulièrement le Bénin qui est à plein temps exposé aux images venant de l’Europe et même
de l’orient n’est pas resté insensible à la propagation du phénomène otaku.
Cheveux sous forme de pique, œil écarlate, impression d’agressivité ou de gaieté dans
le visage du dessin, c’est l’image qu’on peut observer sur les écrans de téléphone ou
d’ordinateur portable de majeure partie des jeunes béninois, depuis pas mal de temps. Ces
derniers pour la plupart au courant de l’existence du phénomène se revendique eux même «
otaku ». Nous même acteurs de cette recherche somme concernées, car faisant partie des
consommateurs de dérivés japonais. Cela suscite alors de multiples interrogations ; en quoi le
nom otaku que nous nous attribuons nous lie-t-il à ce qu’il en est en Europe ou en orient ? Si
nous somme otaku, comment jubilons-nous nos activités scolaires avec notre passion au
quotidien ? Formons-nous une ségrégation d’attardé de la société, ou au contraire apport-on
nous de faits innovants ? A quel genre d’activité liée à la culture populaire japonaise
s’adonnons–nous ? enfin quelle est la signification du mot Otaku dans notre vie ?
12
étranger) disponible nous avons pu établir une revue de la littérature, puis un cadre logique qui
nous a permis de rendre pointu notre question de recherche d’établir nos objectifs avec
hypothèses correspondant ; nous avons établir une méthode à suivre pour de meilleurs résultats
à analyser.
13
I
PROBLEMATIQUE ET
JUSTIFICATION
14
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE ET JUSTIFICATION
1.1 Thème du mini-mémoire :
L’otakisme est un phénomène qui se manifeste peu à peu en Afrique en emportant de
nombreux jeunes depuis leurs bas âges à une sorte de personnalité unique qui parfois est bien
vue ou parfois mal vue par la société. Ainsi, selon une rubrique de de Magali Lagrange sur RFI
intitulé : le phénomène otaku gagne les pays africains1 « Le phénomène dépasse les frontières
du Japon. A travers le monde, des jeunes s’approprient cette culture. C’est aussi le cas au Bénin,
et dans d’autres pays africains. Ces jeunes apprécient le style graphique des œuvres, mais aussi
les thèmes qui y sont abordés. A tel point que des communautés otaku voient le jour ». On peut
donc bien comprendre que ce phénomène tant énoncé en Asie et en Europe, existe vraiment en
Afrique. Ainsi, fort est de constater que plusieurs auteurs ont écrit sur ce sujet mais parle
uniquement de sa manifestation dans le monde sauf en Afrique. Il s’agit par exemple de Nicolas
Oliver, chercheur à l’IDRAC spécialisé dans la cyberdépendance au Japon , Hiroki Azuma etc.
Vu sur cet angle, il faut alors se dire si cette manifestation énoncée et développée de fond en
comble par ces auteurs est la même partout dans le monde et donc en Afrique et précisément
au Bénin à l’université de Parakou. C’est ce qui montre l’intérêt académique de ce thème qu’on
a été intitulé : Phénomène « otaku », performance académique et sociabilité des étudiants
à l’université de Parakou.
1
Pour plus de détail confère http://www.rfi.fr/emission/20190322-phenomene-otaku-animes-pays-africains
15
1.2 Question de recherche :
Comment le phénomène otaku influence-t-il la performance académique et la sociabilité des
étudiants de l’université de Parakou ?
Objectif sp1(Osp1) : Appréhender la notion d’« otaku » chez les étudiants de l’UP, comparée
à ce qu’il en est en France ou au Japon.
Objectif sp3 (Osp3) : Etudier le comportement psycho-affectif2 et sociale des étudiants otaku.
2
Concernant la psychologie, l’émotion (apathie), la sociabilité
16
1.3. Cadre théorique :
Selon Maxime Brisset dans sa thèse intitulée Médias et stéréotypes sociaux : représentations
de l’otaku japonais, le terme « otaku » désigne toute personne ayant un intérêt prononcé pour
les produits de la culture populaire, en particulier les médias de divertissement comme la bande
dessinée, le dessin animé, les jeux vidéo et leurs produits dérivés (figurines, modèles, costumes,
etc.). Ainsi, être un otaku signifie être un adepte de la pop culture japonaise.
Plus loin, on peut comprendre que « (...) la figure de l’« otaku » renvoie à ces adolescents et
jeunes adultes passionnés de mangas, à ces jeunes isolés et asociaux, « emmurés vivants » selon
une traduction littérale, perdus dans un imaginaire peuplé de monstres, de technologie et de
lolitas apeurées. Pour beaucoup, elle apparaît si lointaine, géographiquement et culturellement,
qu’elle en devient exotique ». (Azuma, 2008)
1.3.1.2. Otakisme :
Ce mot n’est pas employé formellement, c’est le terme qu’utilise Newton Pham Dang dans le
phénomène otaku en France (2012) pour désigner le phénomène de l’« otaku ». Il se caractérise
par une « hypertechnologisation » de la vie quotidienne, qui affecte profondément le mode de
vie. « L’otakisme se caractérise par la volonté d’une personne de s’isoler du reste de la société
en se réfugiant dans un monde fait de divertissements (jeux vidéo, mangas, animes, maquettes,
figurines » (Dang, 2012)
1.3.1.4. Mangas :
Le manga vient étymologiquement du mot ‘’man’’ (involontaire, comique, dérisoire) et de
‘’ga’’ (dessin, peinture, image). Le manga est une bande dessinée originaire du Japon qui
possède différentes caractéristiques comme la lecture de gauche à droite (lecture japonaise). Le
17
manga est une bande dessinée originaire du Japon qui possède différentes caractéristiques
comme la lecture de gauche à droite (comme la lecture japonaise). Ce mot est utilisé pour la
première fois par l’essayiste Akio Nakamori en 1983 dans cette définition qu’il propose : « les
otakus sont des personnes qui consacrent énormément de temps dans une activité
d’intérieur. »
« Dans la majorité des cas, il est en noir et blanc et utilise un papier recyclé, les dessins sont
moins statiques que dans les bandes dessinées occidentales, l’action et les émotions des
personnages sont très importants, les grands yeux renforcent l’expression du visage et il en va
de même au niveau du langage puisque le manga a beaucoup d’onomatopées pour décrire les
mouvements, actions et pensées des personnages » (HERRERA, 2011).
Ainsi, les mangas eux-mêmes sont très comparatifs conduisant ainsi à différentes sortes de
mangas regroupées en plusieurs parties que sont :
Shônen Nekketsu
Les Nekketsu visent un public de jeunes ados prépubères à l’acné difficile. Nekketsu signifie
littéralement "sang chaud". Il s'agit d'un type de mangas à l'origine destiné aux adolescents,
dans lequel un jeune héros, souvent orphelin, naïf et volontaire se lance dans une grande
aventure durant laquelle il combattra pour le bien et où chaque épreuve lui permettra de devenir
plus fort. Ce héros est toujours accompagné d'un groupe d'amis, dont certains sont d'abord ses
premiers antagonistes, avec lesquels il traverse toutes ses aventures. On compte des mangas
comme Dragon Ball, One Piece ou Naruto parmi les shônen nekketsu les plus connus... On
retrouve des valeurs comme le courage, l’amitié, la persévérance, et l’utilisation de la violence
pour résoudre des conflits.
Shônen Pantsu :
Toujours pour les ados dont les hormones bouillonnent, le Pantsu, qui vient du mot « pants »,
soit « culotte », raconte souvent l’histoire d’un jeune babtou fragile entouré de demoiselles dont
on voit souvent leurs sous-vêtements. Ces dernières vont à un moment tomber amoureuses de
lui. Mais généralement, c’est l’amie d’enfance qui réussit à se marier avec le héros à la fin. On
a des mangas comme : Negima, Love Hina
Shôjo :
Le shôjo est un type de mangas destiné à un public féminin adolescent. Les histoires
développées dans ce genre sont souvent des histoires d'amour, qui se déroulent pour la plupart
18
dans le milieu scolaire (collège, lycée). Ici les thèmes de la vie adolescente – l'amitié, l'école –
sont largement traités. On distingue :
o Magical Shôjo :
Ce genre de manga est pour un lectorat de jeune aimant porter des mini-jupes. Il met
en scène des jeunes filles possédant des pouvoirs surnaturels. C’est avec leurs
capacités et leurs vêtements courts qu’elles combattent le mal, mettant souvent en
difficultés leur parcours scolaire. A la fin elles sauvent le monde mais n’ont pas leur
brevet. Les exemples les plus connues sont les mangas : Sailor Moon, Sakura
chasseuse de cartes
o Shôjo Romance:
Avec les Shôjo Romance, on a une jeune demoiselle cherchant l’être parfait. Sur sa
route elle croise plein de « connards » qui se jouent d’elle, mais comme ils sont
beaux gosses elle leur pardonne. A la fin elle trouve l’âme sœur avec qui elle est en
totale adéquation, notamment autour des tâches ménagères. C’est le cas des mangas :
Nana, Fruits Basket
Seinen :
Le sens de seinen est "jeune homme". Les mangas rangés sous cette étiquette sont en effet
destinés à de jeunes hommes adultes, même si des lectorats plus âgés peuvent s'emparer des
œuvres du genre. Voilà un genre davantage pour adultes beaux et charismatiques, avec des
thématiques diverses et variées comme la religion, l’horreur, le fantastique, la science-fiction.
Les œuvres Seinen sont souvent violentes, avec des gens qui meurent. On y trouve aussi une
ambiance sombre et tendue, afin de faire transpirer de stress le lecteur et qu’il ait une belle
auréole sous les bras. Comme exemple nous avons : Akira, Berserk, Monster
Kodomo :
Ce sont les mangas pour enfants. Ils servent surtout à divertir et amuser. "Kodomo", qui veut
dire "enfant" en japonais désigne les mangas destinés à des enfants de 6 à 11 ans. Les
personnages sont très jeunes et vivent des péripéties divertissantes. C’est l’exemple de
Pokemon, Astro Boy
19
Hentai (plein de trucs)
Le hentai est la partie pornographique des mangas, où les histoires passent au second plan et
où différents fantasmes sont mis en scène. Les grosses poitrines ou les airs très jeunes des
personnages sont courants. Plusieurs thèmes prohibés, comme les relations incestueuses, sont
exposés dans certaines narrations ce qui a pu choquer des publics occidentaux.
1.3.1.5. Nippon :
Synonyme de japonais, le mot nippon se rapporte au Japon. Ce terme peut qualifier la langue, les
habitants, les caractéristiques ou tout ce qui est propre à ce pays.
20
Aussi, « Ce phénomène est intimement lié aux bouleversements que le Japon a connu depuis la
fin de la Seconde Guerre mondiale » (Dang, 2012).Selon, lui, la cause principale du phénomène
dans le monde provient de la seconde guerre mondiale. En effet, après la guerre, en étant à la
conquête de la reconstitution du pays, les parents des enfants travaillent plus qu’il en faut et
ainsi ne se préoccupe plus de leurs enfants. Ainsi il affirme que « Le père, chargé de nourrir le
foyer, passe la majeure partie de sa vie au travail, ce qui l’empêche de s’impliquer dans
l’éducation de son enfant exigence de vie professionnelle » (Dang, 2012).De ce fait, on
comprend bien que les enfants en essayant de chercher une affection parentale cours vers ces
mondes de fictions et en sont totalement obséder.
21
une compétition perpétuelle avec ses camarades, aussi bien sur les bancs de l'école que dans les
différents clubs culturels et sportifs qui s'offrent aux écoliers et aux étudiants » Dans cette même
logique que Newton Pham Dang dans Le phénomène « otaku » en France, un tsunami venu
d’orient qui dit qu’au Japon un otaku est frappé d’ostracisme par la majorité de la population.
Ce qui nous amène à constater que le cadre scolaire (l’éducation) et sociale constitue ainsi une
sorte d’opportunité pour un otaku de se confronter à la réalité à travers ses conceptions virtuelle
et erronées de la vie et de se plongées dans les dépressions. Ce qui le pousse à tisser un lien
social qui est fondé sur la recherche de compétitivité et qui provoque chez beaucoup de jeunes
une tendance à l'isolement et à l'égocentrisme. Les otakus cherchent donc « (…) une socialité
par le biais du cyberespace et parviennent à la trouver » (Oliver, 2007).
3
Pour plus de détail confère https://japan-vrac.fr/industrie-anime-otaku/
22
touche les garçon que les filles ainsi donc ce sont les garçon qui n’arrivent pas à capter
l’attention des filles de façon générale.
23
Facteurs explicatifs de l’otakisme : Facteurs sociaux des otakus :
Age liée au Age
commencement de la PCJ Sexe (genre)
Sexe (genre) Fragilité
Conception du mot l’otaku Niveau de Dépression
Type de manga Stéréotype
Manga préféré Comportement sociale
Activité de loisir menée Santé Mentale
Personnage de fictions de Indifférence sociale
mangas préférés Performance scolaire
Appartenance à un groupe Manque d'énergie
d’otaku (inertie)
Manque d'émotions
(apathie)
Manque d'intérêt
(indifférence)
24
1.3.4. Hypothèses de recherche :
H1 : Un otaku de l’UP peut être assimilable à un otaku de la France -Osp1-
H2 : L’otaku à l’université de Parakou peut s’intégrer dans sa société en plus de former déjà
une congrégation avec des personnes qui sont comme lui. -Osp3-
H3 : Ses loisirs n’ont aucun effet sur son comportement psycho-affectif et social. -Osp3-
Aucune hypothèse n’est affectée à l’objectif spécifique 2 car aucun des auteurs n’a abordé la
relation entre le phénomène otaku et la performance scolaire ou académique.
25
II
DEMARCHE
METHODOLOGIQUE
26
CHAPITRE 2- DEMARCHE METHODOLOGIQUE
2.3. Echantillonnage :
Nous nous sommes intéressés à deux types d’échantillon dans notre travail de recherche :
• Un questionnaire primaire en ligne préalable a été réalisé et distribué dans des groupes
d’étudiants via les réseaux sociaux, les enquêtés ont donc été pris de façon aléatoire.
• Ensuite une seconde enquête avec un questionnaire secondaire a été réalisée en face à
face avec des individus choisis au jugé dans la base principale. On a pris des nombres
fixes données d’individus dans les deux sous population considérées.
La variable année de naissance aussi a été corrigée pour les individus qui au lieu de juste inscrire
l’année, mettaient toute la date et ce avant de générer la variable Age proprement dite. Enfin,
pour une analyse sans ambigüité des types d’activités liées à la PCJ pratiquée nous avons
transformés chaque modalité de cette variable en variable dichotomique.
27
2.4.2. Apurement base secondaire :
Les corrections ici ont consisté en majeur partie à attribuer des valeurs aux données
manquantes. En effet les questions de ce questionnaire étant dépendant du statut « otaku » ou
non de l’enquêté il y a un certain nombre de variables présentant aucune réponse. Par exemple
pour la question de la variable intitulé « A quelle fréquence les pratiquez-vous (les activités
liées à la PCJ) », on a inscrit une nouvelle modalité : « jamais » pour les répondants
« non otaku », cette question ne leur étant pas adressé lors de l’enquête. Des arrangements
similaires ont été faits pour d’autres variables ayant le même problème4 comme : « Donnez-
nous le nom du manga que vous aimez le plus ? » ou « Pratiquez-vous vos activités liées à la
PCJ ? » ou encore « Pratiquez -vous vos activités non liées à la PCJ ? ». Ensuite, on est passé
aux dépouillements des questions ouvertes et à la création de modalités fixes pour certaines
questions comme : « Savez ce c’est qu'un otaku ? » ou « Quelles sont les activités collectives
de société que vous pratiquez ? »
2.5.1. Objectif 1 :
Les données ont permis d’explorer la répartition des otakus par âges, de connaitre, le type
d’activité prépondérant chez eux, d’élaborer une classification de ce qu’il pense d’eux-mêmes
et de ce que l’opinion publique pense. Pour cela on s’est servi de digramme circulaire, de
diagramme en bâton et de calcul de taux.
Puis on a utilisé les CLDV pour caractériser la variable otakus à travers les variables « type
d’activités liées à la PCJ pratiqué »
2.5.2. Objectif 2 :
Le nombre d’échec ces trois dernières années permettent de classer chaque individu enquêté
dans une nouvelle variable intitulée performance académique, en ce sens que 0 échec=bonne
performance académique, 1 échec et plus=mauvaise performance académique.
L’existence de deux types d’échantillon nous permet déjà d’avoir une variable spécifiant du
caractère otaku ou non de l’individu. On cherchera à voir les déterminants de la mauvaise
4
Q105, Q206, Q207
28
performance scolaire pas la régression de cette variable avec les variables « otaku ou non », les
heures de loisirs et les heures d’étude journalier. Cela nous imposera l’utilisation des techniques
d’économétrie des variables catégorielle notamment les CLDV.
On a effectué une comparaison des heures consacrées à l’étude chez les otaku avec celles des
non otaku d’une part et une comparaison des heures d’étude aux heures réservées à leur activité
chez les otakus d’autre part à l’aide de graphique.
Savoir si les activités chez les otaku ou non otaku sont pratiquées lors des périodes surchargées
de cours ou d’examen permettra de faire une comparaison de la dépendance des deux sous
population grâce à la prépondérance des réponses.
2.5.3. Objectif 3 :
Des diagrammes, des proportions et des tableaux croisés et des tests ont servi à d’évaluer la
relation que l’otaku détient avec son entourage, à caractériser leur caractère et un tant soit peu
exploré leur psychologie.
29
III
ANALYSE DES
RESULTATS
30
CHAPITRE 3-ANALYSE DES RESULTATS :
Tableau 1 : Tableau des effectifs des personnes enquêté dans chaque entités
Source : Nos propre résultat à partir des données de la base n « otaku » 2019
Parmi les 92 individus, 30 d’entre eux soit 32.61% ont répondu oui à la question « pensez-vous
être un Otaku ? ». Dès lors on peut désigner ces derniers par le terme « Otaku ». Ainsi on
dénombre 23.33% d’otakus de genre féminin contre 76.67% de genre masculin : on peut penser
à première vue que l’Otakisme s’observe plus chez les hommes que chez les femmes.
Le sous-groupe des otaku est constitué d’individu d’Age moyen de 20 ans ; le moins âgé a 18
ans tandis que le plus en a 24. Quant au second sous-groupe ces chiffres sont restrictivement de
21 ans, 16 ans et 27 ans.sour
31
3.2. Le nombre de personne se reconnaissant « otaku » à l’UP lors de la seconde
enquête réalisée :
L’enquête secondaire a pris en compte 52 individus issus de la base obtenue grâce
à la première enquête. On dénombre 22 otaku et 30 non-otaku. Les tableaux suivant en présente
les distributions par sexe et par entité.
ENTITE
OTAKU Agronomie ENSPD FASEG FLASH IUT Médecine Total
non 0 22 0 2 1 5 30
oui 2 16 1 0 2 1 22
Total 2 38 1 2 3 6 52
Source : Nos propre résultat à partir des données de la base « otaku » 2019
La repartition par sexe des individus enquêtées montre bien que l’otakisme se manifeste
beaucoup plus chez les individus de sexe masculin que de sexe féminin.
SEXE
OTAKU Féminin Masculin Total
non 7 23 30
oui 3 19 22
Total 10 42 52
Source : Nos propre résultat à partir des données de la base « otaku » 2019
32
avoir débuter dans l’intervalle d’âge de 8 à 10 ans avec principalement le mangas papier
d’entre temps « dragon ball z »5, selon leur dire. On pourrait penser alors que le loisir des
otakus est né des images à laquelle ils étaient exposé depuis leur enfance, c’est-à-dire une
personne qui pendant la période de 8 à 10 ans n’a jamais vu un manga aurait mois de chance
de devenir otaku. Ceci dit cette conclusion est à prendre avec réserve puisque n’étant pas
appuyé par d’autres analyses convergent.
Figure 1 : Les définitions proposer par les enquêté de la deuxième enquête (otaku ou non)
una art 1
passionne de PCJ 7
aucune 18
adepte aux mangas pratiquant des activites
1
d'intérieur
0 5 10 15 20
Source : Nos propre résultat à partir des données de la base « otaku » 2019
En faisant abstraction des personnes qui n’avaient aucune définition a apporté on peut voir
que la majorité des individus confondent un otaku a une personne passionnée des mangas et
dérivés (dessins, bande dessinés animés, music, dessin, figurine…). Ce qui est marquant dans
ces définitions est le faible nombre de proposition qualifiant un otaku de, d’adepte, de
dépendant ou même de malade (aucune proposition). Le terme marquant est le mot passionné
qui vient de passion et se traduit par « Etat affectif et intellectuel puissant qui domine la vie
mentale ;Amour intense » (Le Robert de poche , 2008).mais est ce que l’utilisation du mot
passionné pourrait signifier que les étudiants de l’UP voyant les otakus comme des personne
5
Aucune variable dans la base de données ne le montre ; ce sont des informations supplémentaires qui ont
surgit lors des entretiens.
33
normaux , ou bien du bon côté ? ou serait-ce pour faire bon impression que ce terme a été
employé ,vu que la deuxième enquête fut un face à face pour pousser cette analyse intéressons-
nous au réponses a la questions « que pensez-vous des otakus » contenu dans le questionnaire
1. En effet cette question a été mise dans ce questionnaire afin d’éviter des biais dans l’obtention
de ces réponses ; En effet le questionnaire était en ligne et sans présence d’enquêteur on peut
estimer que ces réponses sont honnêtes. Les otakus étant pour les dérivés japonais leur avis ne
sont pas pris en compte. Ainsi, chez la sous population non-otaku, on remarque que la majorité
des réponses expriment une indifférence ou une sympathie :
➢ « Rien ils sont normaux ; étant donné que nous avons chacun nos passions »
➢ « Rien de particulier »
➢ « Je pense que c'est une passion, une attitude pour ses derniers de regarder ces gens de
chose pour sortir un peu de leur cadre »
➢ « Indifférent, rien »
➢ « Je pense que c'est particulier d'avoir ce statut. La culture japonaise est très riche et
instructive et donc développe l'intellect. C'est donc un bon choix que d'être otaku. »
➢ « J'aimerais bien être comme eux »
Par contre une minorité affichent carrément un dégout vis de la personne otaku :
➢ « Il ne grandi jamais »
➢ « Ils sont bizarres »
➢ « Obsédé »
Dès lors, nous avons une première définition du mot otaku-up : un otaku a l’UP est une personne
qui aime les mangas et dérivé ; les avis par rapport à ses loisirs sont partagés par les autres
étudiants, mais plus mal vu par une minorité.
Cependant garder cette définition telle qu’elle est été confus en particulier pour une personne
n’ayant aucune connaissance sur la culture mangas. Alors nous avons cherché à apporter plus
de précision au mot « dérivé ».
34
Tableau 4 : Tableau récapitulatif montrant l’explication de la variable dichotomique
« otaku » par les types d’activité pratiqué par les otakus
Robust
otakuc Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]
Source : Nos propre résultat à partir des données de la base « otaku » 2019
Il s’agit d’une régression logit respectant les conditions de validité que ce genre de test doit
remplir notamment la normalité des erreurs, l’Akaiké optimal et un bon diagnostic de modèle.
Source : Nos propre résultat à partir des données de la base « otaku » 2019
La variable otaku peut être expliqué que par deux autres variables que sont : regarder les animés,
et écouter de la musique d’animé. En effet lorsque qu’on passe de « oui » à « non » pour la
variable regarder les animés la probabilité d’être un otaku perd environs 0.278 points. Par contre
cette probabilité gagne environs 0.325 points pour la variable traduisant l’écoute des musiques
d’animé. Les personnes ne se considérant pas otaku pratiquent également certaines activités
liées à la PCJ. Cette analyse le prouve : en effet on y retient que les non-otaku sont plus
susceptible d’écouter des chansons d’animé que les otakus. Mais on retiendra que ce qui nous
35
intéresse chez un otaku est qu’il doit remplir la condition inéluctable qu’est de regarder les
animés.
On définit finalement un otaku-up comme une personne ayant une passion pour les mangas et
dérivé, qui regarde obligatoirement les animé et s’intéresse moins à leurs musiques. Comparé
à un otaku français, l’otaku UP est restreint dans ses activités. Il ne peut pas par exemple faire
du cosplay vu l’inexistence des événements populaire pour otaku a l’UP ou à l’université de
Parakou, ne peut pas acheter des figurines et une tonne de posters mangas à cause de leur rareté
et de leur cherté sur le marché. Dans ce optique l’hypothèse n’est pas vérifiée.
Il s’agit entre autres des activités liées à la PCJ pour otaku et d’autres activités de moisir pour
les non otaku telle que les films, lecture, jeux de société, sortie….
Figure 2 : Classement des durées consacrée par les deux sous-groupes à leur activité liée à la
PCJ
aucune
5h et plus
4h
3h
30 min
2h
1h30min
1h
otaku non_otaku
Source : Nos propre résultat à partir des données de la base « otaku » 2019
36
On constate que la population cible consacre pour la plupart 2h à leur activité de loisir, alors
que l’autre y consacre en majorité 3h. il tient alors de se demander d’où provient cet écart de
1h, qu’est que les otakus font avec 1 h supplémentaire de leur temps ? Alors, tournons
maintenant vers les temps destinés à l’étude résumé par ce graphique :
Figure 3 : Classement des durées consacrée par les deux sous-groupes à leurs études
5h et plus
4h
3h
2h
1h 30min
1h
30 min
-12 -10 -8 -6 -4 -2 0 2 4 6 8
Source : Nos propre résultat à partir des données de la base « otaku » 2019
Les deux sous population consacre en majeur partie le même temps par jour à leur étude qui
est de 2h. On remarque que la majorité de notre population cible consacre le même nombre de
temps à leur loisir qu’à leur étude par jour. Mais ces informations ne permettent de tirer
aucune conclusion concrète.
Le test du chi2 révèle qu’il n’existe aucun lien entre les variables otaku et performance
académique (p. value=0.1641>0.05).
37
Tableau 6 : Tableau montrant l’explication de la variable performance académique par la
variable otaku et les variables heures de loisirs
Robust
ydep Coef. Std. Err. z P>|z| [95% Conf. Interval]
Source : Nos propre résultat à partir des données de la base « otaku » 2019
La performance académique n’a donc aucun lien ni avec le fait d’être otaku ou non, ni avec la
durée journalière consacrée à l’activité liées à la PCJ, ni avec celle consacrée a d’autre activité
et aux études.
Néanmoins le graphe suivant va montrer que la majorité de la population cible exerce son
activité d’otaku même durant les périodes de cours chargé et les périodes d’examen
Figure 4.a : Camembert de la pratique des Figure 4.b : Camembert de la pratique des
activités en periode d'examen activités lors des périodes de cours
charges
non non
10; 45%
11; 50% 11 oui 12; 55% oui
Source : Nos propre résultat à partir des données de la base « otaku » 2019
38
Est-ce à croire que les otaku sont des génies intellectuels ? on ne saurait le dire quoi qu’il en
soit on conclut qu’être otaku-up n’a aucun effet sur la bonne ou la mauvaise performance de
l’étudiant
Parmi les otakus enquêté lors de la seconde enquête 50% ont répondu ne pas participer à aucune
activité collective de société6. Toute suite,on ne peut prendre position sur le comportement
autarcique ou non de l’otaku-up, cependant le test de chi2 a révélé qu’il n’existe aucun lien
entre les variables « otaku » et « participation a une activité de société ». On s’est intéresser
alors aux types d’amis proches des otakus ; les données nous fournissent le graphique suivant :
Figure 5 : Camembert montrant le type amis proches qui côtoies beaucoup plus les otakus
31,8% 4,5%
54,5%
9,1%
Source : Nos propre résultat à partir des données de la base « otaku » 2019
Seulement 4,5 % des otakus ont déclaré ne pas avoir d’amis proche. En supposant
qu’avoir des amis proches garantie une limite du comportement autarcique de l’individu et vu
les 50% ayant prenant part aux activités collectif on peut dire qu’un otaku up arrives à s’intégrer
au sein de la société et à interagir avec les autres. L’hypothèse 3 est alors vérifié : L’otaku à
6
Club d’église, association universitaire, groupement religieux…
39
l’UP peut s’intégrer dans sa société en plus de former déjà une congrégation avec des personnes
qui sont comme lui.
La proportion des otakus présentant souvent des états dépressifs est 27.73% contre 26.67% pour
le second sous-groupe, soit un écart de 1.06 points. Quant aux proportions des individus se
sentant en marge de leur entourage elle est de 27.27% chez les otakus et de 26.67% chez le
second sous-groupe, un écart de 0.6 points donc. Le rapprochement de ces pourcentages attire
l’attention. Cela suggère que la population dépressive ou se sentant en marge présentent des
poids voisine et moins élevé au sein des deux sous-groupes. Ces informations sont insuffisantes
pour invalider l’hypothèse 3 celle-ci est alors validé : les loisirs de l’Otaku-UP n’ont aucun effet
sur son comportement psycho-affectif et sociale.
40
IV
DISCUSSION
41
CHAPITRE 4 : DISCUSSION
Les otakus, quelques soit n’importe quelle région ou pays, sont considérés comme ceux qui
s’adonne beaucoup plus au PCJ. Ainsi, nous allons faire un petit commentaire concernant nos
résultats, énumérer des insuffisances de notre recherches et enfin parler de la manifestation des
otakus au Bénin.
En essayant d’appréhender le notion d’otaku chez les étudiants de l’UP, nous avons vu
qu’un otaku up comparé aux autres otakus lus dans la revue de littérature est perçu comme celui
qui pratique les activités liées à la cuture populaire japonaise telles que les figurines, les mangas
etc. et qui, malgré sa dépendance à ces activités, vit convenablement avec les autres dans la
société. Cependant, la revue de la littérature nous montre le contraire. Prenons l’exemple de
Newton Pham Dang dans Le phénomène « otaku » en France, un tsunami venu d’orient qui dit
qu’au Japon un otaku est frappé d’ostracisme par la majorité de la population surtout à cause
de ce qui s’est passé avec Tsutomu Miyazaki qui a tué, violé et mangé des fillettes dans la
région de Saitama au Japon. Aussi, pour lui, l’otaku japonais évite autant qu’il peut la vie
communautaire à moins qu’il ne s’agisse de communiquer via des réseaux alors qu’en France,
c’est un individu qui est passionné de mangas qui a passé l’âge de regarder des dessins animés
qui bénéficie d’une grande indépendance par rapport au groupe et qui s’entoure de personnes
avec lesquelles il partage les mêmes centres d’intérêts, créant ainsi une véritable communauté
d’otaku. De ce fait on peut donc dire qu’un otaku Up ne présente pas toutes les caractéristiques
d’un otaku français mais est quand même différent d’un otaku japonais.
En ce qui concerne l’impact de l’« otakisme » sur la performance académique de l’étudiant nos
résultats ont montré qu’il n’existe aucun lien entre être otaku et la performance académique.
Ainsi, quand on se rapporte à Oliver qui dit : « (…) Chaque journée est comparable à une
compétition perpétuelle avec ses camarades, aussi bien sur les bancs de l'école que dans les
différents clubs culturels et sportifs qui s'offrent aux écoliers et aux étudiants »,on comprends
donc qu’un otaku, du fait de sa passion aux personnages manga ,voit le monde comme cela et
participe activement aux activités scolaires en les voyant comme des compétitions en se référant
aux personnages de mangas comme dans le manga Naruto où l’acteur principale travaille dur
pour devenir le plus grand des ninjas. On peut donc comprendre qu’un otaku UP est de la même
façon capable de joindre ses réalités virtuelles et la réalité en elle-même.
De plus, dans nos résultats, on a remarqué que des personnes n’étant pas otakus écoutent malgré
ça les chansons liées à la PCJ d’où il faut se demander si le fait de ne pas être un otakus veut
42
forcement signifier que cette personne écoute des musiques liées à la PCJ. Ainsi, est-ce parce
que les enquêtés confondent la musique liée à la PCJ et celle qui sont ordinaire ? De cette façon,
on peut dire qu’on peut ne peut pas être un otaku et écouter les musiques liées à la PCJ.
Également, on a aussi remarqué dans nos résultats, que le phénomène « otaku » touche
beaucoup plus les garçons que les filles comme l’affirme Oliver dans son livre intitulé le
phénomène japonais otaku qu’une proportion de dix garçons pour une fille seulement sont
touchés par l'otakisme. C’est assez impressionnant puisqu’on se dit qu’être otaku est
majoritairement masculin.
En étudiant le comportement psycho-affectif et sociale des étudiants otaku, on a pu voir que les
loisirs des otaku à l’UP n’ont aucun effet sur son comportement psycho-affectif et sociale.Cela
veut donc dire qu’être un otaku-UP ne signifie pas être quelqu’un d’isolé évitant
soigneusement de prendre le risque d'une relation à l'autre qui pourrait le faire souffrir ,ni
égocentrique ni quelqu’un de brutal, ni quelqu’un qui soit disant est malade d’une addictions
aux mangas mais plutôt quelqu’un comme tout un chacun de nous ; juste qu’il a une préférence
aux mangas japonais ,à la pop culture japonaise comme certain qui apprécie un type de
nourriture ,un type de chaussure ou qui aime les films. Contrairement à ce que Oliver dit qu’un
otaku « (…) réussit sans doute à se faire croire qu'il vit, alors qu'il ne vit que par procuration,
évitant soigneusement de prendre le risque d'une relation à l'autre qui pourrait le faire souffrir »,
un otaku up vit pleinement sa vie n’a aucun comportement désagréable.
Comme pour tout recherche, nous avions pu toucher du doigt certains faits dans la société
à l’UP.A cet effet, nous avions fait des enquêtés, utilisé des outils statistiques pour essayer
d’expliquer ce phénomène et donner des résultats tirés de ces outils statistiques. Mais fort est
de constater que malgré l’objectivité dont on a fait preuves, nous avions connue quelques
insuffisances qu’il faudra prendre en compte dans des études ultérieure. Ainsi, on note que :
43
✓ L’étude n’as pas aborder le volet violence et sexualité dans la société au niveau des
otaku
✓ L’étude n’a exploré qu’une partie de la performance académiques soit la réussite
dans les examens et dans classes mais pourrait aussi voir l’évolution de cette
performance qui pourrait être quantifier par la moyenne eu dans chaque classe
depuis que cette personne a commencé par pratiquer la PCJ jusqu’à la période
l’enquête
✓ Il y a aussi eu un fort effectifs de personne enquêtée venant de l’ENSPD et
carrément une minorité voire même un quasi-nul effectifs dans certaines entités
compte tenue de la disponibilité des enquêteurs qui n’ont pas pu enquêter plus de
personne
Malgré toutes ces imperfections, les résultats obtenues après les analyses sont quand mêmes
fiables et constitue déjà une bonne base pour étudier le phénomène au Bénin et pourquoi pas en
Afrique étant donné qu’aucune étude (publiée) d’après nos recherches n’a été fait là-dessus en
Afrique
Ainsi, au Bénin, nous avons remarqué des manifestations au seins de la population otakus
qui montre réellement qu’il existent et ils sont fier de l’être.
Grace à l’internet de nombreuse communauté naisse aux seins de chaque ville et chaque
pays de l’Afrique. Quand on prend le cas du Bénin, plusieurs communautés existent soit c’est
des forums ou groupe Messenger, WhatsApp ou Telegram ou soit des groupes se rassemblant
pour partager leurs joies d’être otaku. Ainsi, un bloc7 de Jacob Dossou, présente les différents
3 meilleures communautés geeks et otaku du Bénin que sont :
o Geek Planète :
Geek Planète est avant tout un événement annuel qui se tient fin décembre à Cotonou. Geek
Planet est un événement organisé par Nakama Corp, qui rassemble les geeks et otaku autour
d'une passion commune pour des centres d'intérêt multiples : jeux vidéo, mangas, films, séries
goodies cosplay... Etc. L’équipe derrière Geek Planète est une organisation appelée « Nakama
Corp » Il est dédié aux cinéphiles, ainsi qu’aux fans de jeux vidéo, mangas et comics. Cela a
été créé fin décembre 2018 et le groupe WhatsApp compte plus de 180 membres. Les
7
https://aido3d.com/geek-otaku/top-3-des-meilleures-communautes-geek-du-benin/
44
discussions tournent autour des : Films et séries ; Manga et animes ; Comics ; Jeux vidéo… Les
pubs et spoils y sont interdits.
Evènement :
45
Image : les images des différents dessins lors de la 3ème édition du festival
Source : Image prise sur place lors du festival
46
o Fans club
Fans club a été lancé en août 2018 par Jacob Djossou8, Parfait Codjo-Bligui et David
Kpodo. Les trois hommes sont partis du constat qu’il est difficile de s’offrir ou d’échanger des
données (manga, animes, films, jeux vidéo) à Cotonou. Ils ont donc créé cette communauté qui
a connu un développement rapide grâce au partage gratuit de données entre les membres. Pour
faciliter les échanges, les initiateurs ont eu l’idée d’instaurer à Cotonou des rencontres
périodiques qui attirent généralement une quarantaine de personnes.
Fans club compte déjà plus de 650 membres répartis sur plusieurs réseaux sociaux à savoir
Messenger, WhatsApp, Telegram. Un forum business a également été créé sur WhatsApp afin
de permettre aux membres de déposer des annonces et faire de bonnes affaires.
o AfriGamers
C’est une communauté qui est moins connu au Bénin mais très connu hors du pays. Elle a été
fondée par 3 personnes : Emmanuel Sanya, Médard Djékété et Francis Cornaire. Elle met
l’accent sur l’aspect compétitif des jeux vidéo et réunit des joueurs passionnés, semi-
professionnels et professionnels. Elle participe même aux compétitions régionales et sous-
régionales et y représente le Bénin. Elle a déjà remporté plusieurs trophées au Bénin et dans la
sous-région et même en 2018, elle a gagné 3 médailles d’or au FEJA.
La communauté s’intéresse principalement aux jeux de combat et aux jeux sportifs autour
desquels des compétitions sont périodiquement organisées. En plus de faire participer des
joueurs aux événements e-Sports régionaux, AfriGamers organise des tournois locaux pour les
passionnés et les débutants désireux de découvrir la dimension compétitive des jeux vidéo.
8
journaliste-fondateur du site aido3d.com
47
CONCLUSION :
Notre étude sur les otakus plus précisément sur leur performance académique et la
sociabilité à l’université de Parakou nous a permit de mieux comprendre ce phénomène, d’en
donner une définition et ses différents contours à l’UP. Sur ce, nous avons d’abord chercher à
trouver les différents revues qui parle de ça mais malheureusement ils sont écrit par des auteurs
d’autre continent comme en Europe(notamment la France) et l’Asie (notamment le Japon) ;
ensuite, nous avons faire des enquêtes afin d ‘en connaitre les conceptions des personnes sur ce
sujet aussi bien des otakus ou non à travers deux questionnaire :une en ligne et l’autre face à
face afin d’explorer véritablement ce phénomène au sein de notre contré à l’UP au Bénin ;et
enfin nous avions utilisées ces différentes base de données collectée pour en faire des analyses
à travers des outils statistiques adaptées et tirer des résultats assez variés sur l’otakisme à l’UP.
Comme toute enquête nous avions eu des difficultés surtout ayant rapport à la population qui
est de petite taille. Malgré tous ces difficultés nous avions pu voir qu’un otaku up n’est qu’un
passionné de PCJ et qui arrive à s’intégrer activement comme toute personne dans la société.
Ses activités liées à la PCJ n’ont aucun lien avec sa performance académique ce qui est assez
fulgurante puisque d’après les documents collectés pour la revue c’est un atout potentiel pour
diminuer la performance académique de ce dernier. Nous avions eu aussi à voir qu’il existe
majoritairement des otakus au Bénin à travers 3 communautés recensées : Geek Planète, Fans
club et AfriGamers. Ces trois communautés ont plusieurs adhérents et qui participent
activement aux différentes rencontres organisées par ces communautés. Ce qui montre
réellement l’existence de ce phénomène au Bénin. Ce document peut donc servir de base pour
d’autre recherche beaucoup plus générale qui pourra permettre d’appréhender efficacement
l’ampleur de ce phénomène au Bénin que ce soit dans la société, dans l’éducation etc.
48
Bibliographie
Audebrand, F. (2008). Hiroki Azuma, Génération Otaku : Les enfants de la postmodernité. 5.
La vie ici—Le phénomène otaku gagne les pays africains. (2019, mars 22). RFI.
http://www.rfi.fr/emission/20190322-phenomene-otaku-animes-pays-africains
91‑101. https://doi.org/10.3406/colan.2007.4638
Otaku en France : Le terme est-il utilisé à bon escient ? | Japan Vrac. (s. d.). Consulté 19
Qui sont les otakus, ces monomaniaques version japonaise ? (2016, décembre 15). France 24.
https://www.france24.com/fr/20161215-sont-otakus-ces-monomaniaques-version-
japonaise
Top 7 des différents styles de manga expliqués, pour enfin avoir de la culture générale. (2016,
culture-g
Tout. (s. d.). Top 3 des meilleures communautés geeks du Bénin. Aido3d. Consulté 19 janvier
geek-du-benin/
49
ANNEXE :
50
Annexe 2 : Questionnaire « Face à Face »
Identification :
51
Section 1 :
Section 2 :
52
53
Section 3 :
54
55