II )

2)Dimension épique de le scène  caractère exceptionnelle et dramatique

- le combat pas entre deux hommes mais entre Meursault et force supérieur :
Soleil
Omniprésence du soleil
Image hyperbolique  violence et cruauté du soleil
-Gradation ascendante du couteau  sort allusion du pers.
- Dimension cosmique du combat : le feu l21, la mer l15, le ciel l20
Le meurtre devient une agression contre tout univers à travers : l24 : « J’ai
compris que j’avais détruit le jour ».

III) Meursault assume son destin

1) Sortie de l’inconcience
M. prend conscience gravité son geste : prise de confiance en 3 temps :
Vb : « j’ai touché » l22 sensation
« j’ai secoué » l23 passage à action
« j’ai compris » l24

-Hyperbole : « tout à commencer » l23, « le silence exceptionnelle » l24 

prise de conscience du pers.
Basculement vers qqch : « commencer » l23
Imparfait : action en cours de déroulement, incidence sur son présent
-« La porte du malheur » : expression métaphorique  prise de conscience
gravité son acte

2) De l’innocence à la culpabilité indiscutable

-Attitude déconcertante : pas de fuite, pas de compassion pour la victime :
« corps inerte » l26
« je » : assume son geste
L23 : « j’ai secoué », « j’ai compris »
Choix de sa destiné: le malheur, plus être heureux
Meursault distingue du héros tragique : choix sans analyse, pas dilemme
Meurtre banal, naturel

CONCLUSION :
Cette scène du meurtre se trouve à la fin du roman et charnière dans l’œuvre.
Avant, Meursault vivait une vie banale, mécanique, sans intérêt. Cette vie
prend ici une dimension tragique et l’acceptation implicite du passage de la
« porte du malheur » symbolise aussi l’acceptation de la mort.
Comme l’écrit Camus lui-même dans une interview en 1955 : « On ne se
tromperai donc pas bcp en lisant dans l’Etranger, l’histoire d’un homme qui,
sans aucunes attitudes héroïques, accepte de mourir pour la vérité. »
Ouverture : Comparaison avec la fin
« Je mouvrai pour la première fois à la tendre indifférence du monde »