LE PETIT RECIT DE LA

Maitrise d’Ouvrage
Alternative
Les Aspects de la Maitrise d’Ouvrage

MASTER MOUI

RECIT DE FICTION UNIVERSITAIRE

 LES HALLES EN COMMUN
SUJET DE FICTION 1

MARQUER, BATIR, SURVIVRE :

LES EMPREINTES
TRANCENDANTALES DE LA VIE
1
Maitrise d’Ouvrage Alternative

ROMAN

MASTER MOUI
 NOTE DES AUTEURS :

Ce projet de fiction est élaboré dans le cadre du cours de

«Maitrise d’Ouvrage Alternative» supervisé par
Monsieur Louis-Marie BELLIARD.
Il explore en profondeur tous les facettes de la Maîtrise d’Ouvrage
à travers un récit captivant.

I
 CHAPITRE I
Marquer, Bâtir, Survivre : Les Empreintes Transcendantales de la Vie
Par M.PERRODO, M.KERBRAT, M.VERCHERE, M.ROUSSELLE, M.TAHTI et M.KUBLER,

Depuis les temps immémoriaux, l’homme a érigé des monuments sacrés, des édifices qui transcendent le
simple besoin matériel pour toucher à quelque chose de plus profond, de plus spirituel. Ces constructions, qu’elles
soient des pyramides, des cathédrales ou des temples, ont toujours été le reflet de la cosmogonie humaine, une
vision du monde centrée sur l’homme et ses croyances. Mais, au-delà de ces édifices grandioses, il existe d’autres
constructions, plus discrètes, mais tout aussi essentielles à la survie de l’espèce : celles des animaux, et notamment
des wombats. Les wombats, ces marsupiaux d’Australie, ont une manière bien particulière de marquer leur terri-
toire par leurs excréments. Ces cubes parfaitement formés sont déposés sur des rochers, des troncs d’arbres, des
points stratégiques qui signalent leur présence aux autres wombats. L’odeur et la marque chimique qu’ils dégagent
sont autant de messages codés, de signaux envoyés à leurs congénères. Une communication silencieuse, mais ô
combien efficace. Mais qu’en est-il de l’homme ? Si les wombats utilisent leurs excréments pour communiquer,
l’homme, lui, utilise ses constructions. Les édifices qu’il érige sont autant de marqueurs de sa présence, de sa su-
périorité, de sa vision du monde. Les vestiges des civilisations passées, qu’il s’agisse des pyramides d’Égypte, des
temples d’Angkor ou des cathédrales gothiques, sont autant de témoignages de la grandeur de ces civilisations,
de leur avancée technologique, de leur vision du monde. Mais, à l’instar des wombats, l’homme construit aussi
pour survivre. Il construit en fonction de ses besoins matériels, économiques, sociaux. Il érige des logements, des
commerces, des infrastructures, pensant avant tout à son bien-être immédiat, à son retour sur investissement. Mais
cette vision à court terme a ses limites. Dans une société de plus en plus développée, l’homme a tendance à oublier
son sens de la survie, à privilégier la richesse, il construit pour briller, pour montrer sa supériorité, pour asseoir son
pouvoir, au détriment de la pérennité de son espèce. En oubliant que, comme l’écrivait Darwin dans « L’Origine
des espèces », « C’est le plus apte qui survit, non le plus fort ni le plus intelligent. C’est celui qui s’adapte le mieux
aux changements. » Dans cet excès de construction, dans l’ombre des majestueux gratte-ciels et des projets urbains
qui façonnent nos villes se cachent des acteurs souvent méconnus : ceux qui gouvernent le projet. Ces figures, par-
fois discrètes, parfois imposantes, sont les véritables architectes des rêves urbains, les maîtres d’orchestre de ces
symphonies de béton et de verre. Autrefois, la gouvernance était l’apanage des rois, des empereurs, des pharaons.
Ces monarques, commandaient la construction de palais et de merveilles qui défiaient le temps. Mais derrière ces
figures imposantes se cachaient d’autres acteurs : les financiers, les artisans, les ingénieurs, tous contribuant à la
réalisation du rêve royal. Aujourd’hui, la donne a changé. Les projets urbains sont souvent le fruit d’une collabo-
ration complexe entre différents acteurs : promoteurs immobiliers, investisseurs, banques, gouvernements locaux,
architectes, et bien d’autres. Chacun apporte sa pierre à l’édifice, chacun a sa vision, ses intérêts, ses enjeux. La
gouvernance du projet devient alors un jeu d’équilibre, une danse délicate entre les aspirations de chacun et les
contraintes du réel. Mais, au-delà des enjeux financiers et politiques, se pose une question fondamentale : à qui
appartient réellement le projet ? Est-ce à celui qui détient les cordons de la bourse ? À celui qui a la vision ? Ou
à la communauté qui vivra, travaillera, respirera au sein de ces édifices ? La nature, dans sa sagesse infinie, offre
une perspective intéressante. Dans le monde animal, la construction est souvent collective. Les fourmis bâtissent
ensemble, les abeilles travaillent en harmonie pour créer leurs ruches, et les oiseaux unissent leurs efforts pour éri-
ger des nids. Chaque membre de la communauté apporte sa contribution, chaque individu a son rôle, mais le projet
appartient à tous. Les animaux, dans leur ingéniosité naturelle, ont depuis toujours su exploiter les ressources de
leur environnement pour se construire un abri. Reprenons l’exemple des wombats, ces marsupiaux australiens qui,
avec une simplicité déconcertante, utilisent leurs excréments pour marquer et délimiter leur territoire. Ces cubes,
parfaitement formés, sont à la fois un message et un matériau. Ils sont l’expression d’une matérialité directe, sans
intermédiaire, en parfaite harmonie avec la nature. L’homme, lui, a emprunté un chemin différent. Nos
constructions, qu’elles soient modestes ou grandioses, sont le fruit d’une longue chaîne de décisions,
de transformations, d’interactions. Le bois que nous utilisons provient de forêts lointaines, le métal est
extrait de mines profondes, et le verre est façonné à partir de sable fin. Chaque matériau a son empreinte,
sa trace, son impact sur l’environnement. Cette complexité de la matérialité humaine pose des questions

II
fondamentales. D’où viennent nos matériaux ? Quel est le coût réel, non seulement économique mais aussi éco-
logique, de leur extraction, de leur transformation, de leur transport ? Sommes-nous en harmonie avec la nature,
comme le wombat avec ses excréments, ou sommes-nous en décalage, en déséquilibre ? La matérialité est une
réflexion sur notre rapport au monde, sur notre place dans l’écosystème. Elle nous rappelle que, tout comme les
animaux, nous sommes dépendants de la Terre, de ses ressources, de ses bienfaits. Elle nous invite à repenser nos
constructions, à privilégier des matériaux durables, respectueux de l’environnement, en harmonie avec la nature.
Au cœur de chaque civilisation, se cache un moteur silencieux mais puissant : le modèle économique. C’est lui qui
façonne les sociétés, qui oriente les décisions, qui détermine le cours de l’histoire. Depuis les premières cités mé-
sopotamiennes jusqu’aux mégalopoles modernes, chaque époque a vu émerger son propre modèle économique.
Mais au-delà de ces changements apparents, certains principes demeurent. Le désir d’échange, la recherche du
profit, la quête d’efficacité sont des constantes qui traversent les âges. L’homme, qu’il soit marchand phénicien ou
PDG d’une multinationale, est toujours animé par cette volonté d’optimiser, de maximiser, de croître. Cependant,
à l’ère de la mondialisation et des défis écologiques, le modèle économique traditionnel est remis en question. Les
ressources de la Terre, autrefois considérées comme inépuisables, montrent leurs limites. Les wombats, avec leur
matérialité simple et directe, nous rappellent que la nature a ses propres lois, ses propres équilibres, que l’homme
ne peut ignorer indéfiniment. Ainsi, un nouveau modèle économique émerge, plus respectueux de l’environne-
ment, plus inclusif, plus durable. Il ne s’agit plus seulement de produire et de consommer, mais de le faire de
manière responsable, éthique, en harmonie avec la nature et les sociétés.

Le modèle économique, loin d’être une simple question de chiffres et de bilans, est en réalité une réflexion
profonde sur la nature même de l’homme, sur sa place dans le monde, sur son rapport à l’autre et à la Terre. C’est
un miroir qui reflète nos valeurs, nos aspirations, nos rêves. Car nos rêves, voulant toujours plus, ont été un des
moteurs de notre soif de découverte du monde et de sa possession. Au fil des âges, l’humanité a cherché à com-
prendre et à modeler son environnement, à donner un sens à l’espace qui l’entoure. Tout comme les cosmogonies
ont tenté de cartographier l’inconnu et de donner un sens à l’univers, les projets urbains modernes cherchent à
organiser et à donner une structure à nos espaces de vie. Ces projets sont le reflet de nos aspirations, de nos rêves
et de notre vision du monde.Chaque ville, chaque quartier, chaque bâtiment raconte une histoire, tout comme les
mythes et légendes des cosmogonies. Les anciens Grecs imaginaient un monde né du chaos, tandis que nous,
aujourd’hui, planifions des villes à partir d’une feuille blanche, cherchant à créer un ordre et une harmonie. Les
projets urbains sont nos cartes mentales modernes, définissant notre place dans le monde, orientant nos mouve-
ments et nos interactions. À l’ère de la technologie et de la mondialisation, où les frontières semblent s’estomper,
la planification urbaine prend une nouvelle dimension. Elle n’est plus seulement le fruit de la nécessité ou de la
tradition, mais aussi de l’innovation et de la vision. Chaque projet urbain pose des questions fondamentales :
Comment voulons-nous vivre ? Quelle est notre vision de la communauté ? Comment intégrons-nous le passé
tout en construisant pour l’avenir ? La planification urbaine, tout comme la cosmogonie, est un héritage précieux.
Elle est la boussole qui oriente notre développement, le pont entre nos rêves et la réalité. Elle est le reflet de notre
humanité, de notre désir de créer, d’innover et de transcender. Et tout comme les cosmogonies, nos projets urbains
doivent être envisagés avec respect et réflexion, car ils définissent le cadre dans lequel nous vivons, travaillons et
rêvons. En conclusion de cet écrit, nous laissons cette question ouverte pour stimuler la réflexion : Comment les
édifices que nous bâtissons, des pyramides aux gratte-ciels, et les comportements d’animaux tels que les wombats,
illustrent-ils notre interaction avec l’environnement et notre réponse aux besoins fondamentaux ?

III
Master MOUI
Maitrise d’Ouvrage Alternative
Marquer, Bâtir, Survivre : Les Empreintes Transcendantales de la Vie

« Depuis toujours, l’homme construit, élevant des édifices symbolisant ses

croyances, ses rêves et sa vision du monde. Parallèlement, dans la nature,
les animaux, à l’instar des wombats, marquent leur territoire de manière
singulière, révélant un langage universel de survie et de communication.
Cet ouvrage nous emmène dans un voyage fascinant entre l’architecture
humaine, des pyramides aux gratte-ciels modernes, et les comportements
innés des animaux.

À travers une analyse profonde de la matérialité, de la gouvernance, de

l’économie et de la planification urbaine, les auteurs nous questionne sur
notre relation à la nature et notre impact environnemental.

À l’ère des défis écologiques, comment les constructions humaines et les

comportements animaux reflètent-ils notre adaptation, notre survie et nos
besoins fondamentaux ? Une exploration captivante de l’interaction de
l’homme avec son environnement.»

M.PERRODO, M.KERBRAT, M.VERCHERE,

2023-2024 Moui

M.ROUSSELLE, M.TAHTI et M.KUBLER,

Sujet de fiction Universitaire
 Novembre 2023 - courrierduparlement.fr

LE COURRIER DU PARLEMENT
ET DES ELUS LOCAUX

2024 Une année

DES QUESTIONS

en action

PAGE 1 PAGE 2 PAGE 3

2024 : UN NOUVEAU CHAPITRE S’ECRIT DIAGNOSTIC ET ETUDES PREALABLES VERS UNE NOUVELLE ERE :

Il y a deux ans, face aux défis grandissants touchant
notre cher bassin-versant, est née une idée no-
vatrice : et si la Loire avait sa propre voix ? 2024 a
transformé cette idée en réalité avec la création du
Parlement de Loire.
Avant tout chantier, il faut une carte. Le Parlement
de Loire, armé de ses experts pluridisciplinaires,
scrute, analyse et évalue.
En s’assurant que chaque projet tient compte de
l’équilibre délicat du bassin-versant, en choisissant
avec soin ses représentants et en établissant des
mécanismes solides pour les années à venir, le Par-
lement de Loire montre la voie à suivre.
1 Vers une ville du DIALOGUE

de la Loire respecte l’équilibre délicat

et précieux de notre milieu de vie.
[REPERES]
Durée du mandat : Un temps pour agir,
un temps pour transmettre

Dix années. C’est le temps qui a été

accordé à chaque élu pour insuffler sa
10 ans
Le temps accordé pour chaque
vision, sa passion et son expertise au élu.
service du bassin-versant de la Loire.
Un délai suffisamment long pour im-

COMPOSITION DU PARLEMENT DE LOIRE

UNE MOSAIQUE D’EXPERT :
Lorsqu’on pénètre dans les cou-
loirs du Parlement de Loire, on
est frappé par la diversité et la
richesse des profils qui y tra-
vaillent. Ce n’est pas simplement
un lieu de délibération, c’est
un véritable melting-pot d’ex-
pertises. Qu’il s’agisse de géo-
graphes dessinant les nuances
L’arme secrète du Parlement :
La gouvernance intégrative
C’est une première dans l’his-
toire de notre territoire : le Par-
lement de Loire ne se contente
pas d’observer depuis les cou-
lisses, il est désormais sur le
devant de la scène. Qu’un projet
pulser des projets concrets, mais aussi
suffisamment court pour garantir un
85%
Pourcentage de résidents du
renouvellement continu des idées et
des perspectives. bassin qui considèrent la Loire
comme un élément essentiel
Et il y a une règle d’or : ce mandat est de leur patrimoine culturel et
non renouvelable. naturel.
Une manière pour le Parlement de ga-
72 heures
rantir que chaque voix est entendue,
que chaque compétence est mise à
profit, avant de passer le flambeau
Temps moyen pour qu’une
à une nouvelle génération prête à
sanction soit appliquée à toute

6
de notre territoire, d’agronomes
scrutant nos sols avec passion,
ou d’écrivains capturant l’es-
prendre le relais.
de collectivité ou d’entreprise entité nuisant au bien-être de
émerge, et le Parlement peut la Loire.
directement y insuffler son ex-

ELUS
sence poétique de notre bassin, pertise, son regard aiguisé, le
chaque membre a sa pierre à
apporter à l’édifice.
tout sans contestation possible.
L’objectif ? assurer sur le bassin
[ENTRETIEN EXCLUSIF]
PARLEMENT DE LOIRE &
Pour 10 ans
Une vision forte
COLLECTIVITE :
«Nous sommes face à un défi majeur :

PAR L’EQUIPE ELU DU

concilier développement et préservation.
L’usine, symbole de notre souveraineté
sanitaire, est aussi un rappel des res-

PARLEMENT DE LOIRE
ponsabilités environnementales qui
nous incombent. Nous devons collaborer
étroitement pour trouver des solutions
avant que la station d’épuration ne soit
adaptée.» – Extrait de l’interview du re-
présentant du Parlement de Loire.

2024 : UN NOUVEAU CHAPITRE S’ECRIT NOTRE VISION :

Chers lecteurs, citoyens et amis de la Loire,
Il y a deux ans, face aux défis grandissants tou-
chant notre cher bassin-versant, est née une idée
novatrice : et si la Loire avait sa propre voix ? 2024
a transformé cette idée en réalité avec la création
du Parlement de Loire. Pourquoi le Parlement ?
Le bassin-versant de la Loire, c’est bien plus
qu’une simple étendue d’eau. C’est un écosys-
tème, un patrimoine, un héritage. Les signaux
d’alarme étaient nombreux : érosions, pollutions,
pertes de biodiversité... Il était temps d’agir en-
semble, en unissant nos expertises...
En tant qu’élus, nous nous engageons à représenter
fidèlement chaque facette de ce milieu de vie unique.
Le Parlement de Loire n’est pas qu’un organe décision-
nel, c’est un symbole. Un symbole de collaboration,
d’écoute et de respect envers notre environnement.
REGARD VERS L’AVENIR :
La création du Parlement est le début d’un voyage, et
nous sommes honorés de le partager avec vous. Notre
rôle ne s’arrête pas à la prise de décision. Il s’étend à
l’éducation, la sensibilisation, et la co-construction de
l’avenir du bassin-versant.
[PORTRAIT] LES MULTIPLES
CASQUETTES DU PARLEMENT
Ne vous y trompez pas, le Parlement de Loire n’est pas qu’un
simple consultant. Certes, son rôle de conseil est primordial, gui-
dant par son expertise les nombreux projets qui voient le jour. Mais
il va bien au-delà, en émettant des prescriptions claires et en veil-
lant à ce qu’elles soient respectées.
Et si jamais le bassin-versant de la Loire venait à être menacé, le
Parlement n’hésite pas à enfiler sa casquette de gendarme, doté
d’un pouvoir de sanction à portée juridique. Un véritable gardien
de l’écosystème ligérien !

MASTER MOUI - MAITRISE D’OUVRAGE ALTERNATIVE

2 Vers une ville plus SOLIDAIRE
DIAGNOSTIC &
ETUDES PREALABLES
Avant tout chantier, il faut une carte. Le Parlement
de Loire, armé de ses experts pluridisciplinaires,
scrute, analyse et évalue. Ce sont ces premières
études qui établissent la route à suivre, et garan-
tissent que l’on ne s’écarte pas de la préservation
de notre cher bassin-versant.
PROGRAMATION URBAINE : Esquisser le futur
-> Imaginez un tableau vierge. C’est à cette
étape que le Parlement, en collaboration avec la
collectivité, dessine les contours de notre futur
quartier, veillant à une harmonie entre urbanisa-
tion et écosystème.
L’OPERATION D’AMENAGEMENT : Quand le rêve
prend forme
-> Passant du papier au terrain, le Parlement
supervise la transformation, garantissant que
chaque pelleteuse, chaque brique, s’inscrit dans
le respect de nos ambitions écologiques.
CONCERTATION & COORDINATION: L’ère du dia-
logue
-> Un projet est avant tout une affaire de cœur.
Le Parlement de Loire prend le pouls des habi-
tants, recueille leurs espoirs et appréhensions, et
s’assure que toutes les voix - citoyens, entreprises,
acteurs publics - chantent en harmonie.
ACQUISITION FONCIERE : La danse des parcelles
-> Avec tact et équité, le Parlement joue un rôle
central, veillant à ce que chaque parcelle soit utili-
sée judicieusement, avec une vision à long terme
LA FORCE DANS LA DIVERSITE [EN CHIFFRE]
Chaque projet est unique, et le quartier en gestation ne fait pas
exception. Face à ses particularités - entre renouvellement urbain
et enjeux industriels.le Parlement a dû faire des choix stratégiques
dans ses représentants. Découvrez pourquoi !
GOUVERNANCE : Inté-
gration directe sur tous
PHASE DE TRAVAUX: Le ballet des ma- projets en lien avec le
chines bassin de la Loire.
-> Là où la magie opère. Sous l’œil at-
tentif du Parlement, grues et bulldozers
s’activent, édifiant notre vision commune
tout en respectant l’intégrité de l’environ-
nement. CONSEIL & PRESCRIPTION : Des
avis éclairés pour une action res-
COMMERCIALISATION : Le bassin s’ouvre pectueuse de l’écosystème.
au monde
-> La dernière pièce du puzzle. Le Par-
lement assure que chaque transaction,
chaque bâtiment ou parcelle vendue, re-
flète notre engagement collectif envers un SANCTION: Un pouvoir de régu-
développement durable. lation pour préserver le bien-être
de la Loire. Les sanctions, qu’elles
soient financières, administra-
tives ou pénales, servent de
moyen dissuasif pour découra-
ger les comportements préjudi-
ciables à la Loire.
COMPETENCES CLES
POUR UN PROJET UNIQUE
L’HYDRAULICIEN : Avec la Loire au cœur de nos préoccupations, cet expert veille à la
bonne gestion des eaux, d’autant plus critique à proximité d’une usine.
L’AGRONOME : Le défi ? Transformer des parcelles agricoles sans nuire à la biodiversité
et à la fertilité des sols.
L’ARCHITECTE : Entre un centre historique et un secteur pavillonnaire, il est le garant
d’une harmonie architecturale.
L’ENTOMOLOGISTE AGRICOLE : Face à l’usine de paracétamol, il évalue l’impact des re-
jets sur la microfaune, une boussole pour notre écosystème.
L’ECOPSYCOLOGUE: Le bien-être des résidents est primordial. Il apporte une perspective
humaine, pour une ville où il fait bon vivre.
LE SOCIOLOGUE : Avec une usine en prévision, il étudie les dynamiques sociales, antici-
pant les besoins et aspirations des futurs habitants.
UNE SYMPHONIE DE COMPETENCES :
Ces six experts, bien que venant d’horizons différents, partagent une mission commune
: garantir un développement harmonieux pour le bassin-versant de la Loire. Leur colla-
boration, ponctuée de débats et de synergies, est le gage d’une approche holistique.
MASTER MOUI - MAITRISE D’OUVRAGE ALTERNATIVE
3 Vers une ville plus DURABLE

[EN BREF]

6
Ces six représentants, choisis
pour leur expertise et leur pas-
sion pour cet écosystème, sont
les piliers de la régulation et de
la préservation du fleuve. Dix
années. C’est le temps qui a été
[PASSER LE FLAMBEAU] accordé à chaque élu pour insuf-
fler sa vision.
UNE TRANSITION EN DOUCEUR
Le renouvellement ne signifie pas tout recommencer. La
continuité du projet est cruciale. Voici comment le Parle-
50%
ment s’assure d’un passage de relais sans accroc : Estimation de la réduction des
émissions polluantes nécessaires
MENTORAT: Avant de passer le témoin, chaque membre ac- pour maintenir un équilibre déli-
tuel parrainera un nouveau, assurant une transmission fluide cat dans notre bassin.
des connaissances et des dossiers en cours.

SESSIONS DE TRANSITIONS : Des ateliers seront organisés

pour faciliter les échanges entre les anciens et les nouveaux 12
membres. L’objectif ? Se mettre à jour sur chaque aspect du
projet.
INITIATIVES

2034
DOCUMENTATION EXHAUSTIVE : Tous les détails, décisions Nombre de projets en cours pro-
et études effectués par le Parlement actuel seront archivés posés par le Parlement de Loire
de manière exhaustive, offrant aux nouveaux venus une res- pour revitaliser et protéger cet
source précieuse pour poursuivre la mission. écosystème.

LE RENOUVELLEMENT EN VUE VERS UNE

Même si nos experts actuels font des merveilles, le Parlement de
Loire mise sur une rotation régulière pour insuffler de nouvelles
idées et perspectives. En 2034, de nouveaux visages prendront le
relais. Comment ? Grâce à un processus transparent et démocra-
tique, mettant en avant l’expertise et la passion pour notre bas-
sin-versant. Rendez-vous en 2034 pour découvrir la nouvelle équipe
d’élite !
UNE DYNAMIQUE CONTINUE :
Renouveler l’équipe, c’est aussi insuffler de nouvelles énergies, idées
et perspectives. En 2034, une nouvelle ère commencera pour le Par-
lement, mais la mission restera la même : préserver et valoriser le
bassin de la Loire.
LES CRITERES POUR ETRE A LA HAUTEUR : Renouveler l’effectif du
Parlement n’est pas une mince affaire. Le bassin de la Loire mérite le
meilleur. Mais alors, qu’est-ce qui définit «le meilleur» ?
- Expérience et expertise : Les nouveaux venus devront justifier
d’une solide expérience dans leur domaine respectif, gage de la pro-
fondeur de leur savoir.
- Vision à long terme : Le bassin de la Loire n’est pas qu’une entité
géographique. C’est un écosystème vivant. Les candidats devront
démontrer une vision durable pour son futur.
- Approche collaborative : Avec plusieurs disciplines à bord, le tra-
vail d’équipe est essentiel. Les futurs membres devront prouver leur
capacité à travailler de manière transdisciplinaire.
Nouvelle Ère
En s’assurant que chaque projet tient
compte de l’équilibre délicat du bas-
sin-versant, en choisissant avec soin
ses représentants et en établissant des
mécanismes solides pour les années à
venir, le Parlement de Loire montre la
voie à suivre. C’est une boussole pour
notre avenir, une affirmation que, gui-
dés par la sagesse collective, nous pou-
vons construire un futur où la nature et
l’homme avancent main dans la main.
“La Loire n’est pas seulement un fleuve,
c’est notre histoire, notre avenir. En la
protégeant, nous nous protégeons.”

MASTER MOUI - MAITRISE D’OUVRAGE ALTERNATIVE

 PARLEMENT DE LOIRE :
Ensemble, soyons solidaires !

Pour répondre aux questions que vous vous posez, pour retrouver toutes les informations utiles et
les dispositifs déployés pour les habitants de la Loire :

Nous contacter :
parlementdeloire@gmail.com

Le Parlement de Loire est une démarche initiée et pilotée dans le cadre du cours de Maitrise
d’Ouvrage Alternative et est une donc fiction universitaire. Les propos et les dates écrites dans ce
rapport sont fictives.

Pour favoriser la coopération, Le Parlement de Loire met également en place

3 plateformes solidaires :

parlementdeloire.org :
la plateforme pour suivre toute l’actualité

polau.org
pour des initiatives en arts, sciences et droits de la nature

Des articles : lagazettedescommunes.com

des articles pour suivre notre actualité
 MASTER MOUI 2023 - 2024

La Maîtrise d'Ouvrage Urbaine

De la Conventionelle à l'Alternative
Introduction : De nouvelles perspectives pour la maîtrise d’ouvrage ?

La maîtrise d'ouvrage, couramment désignée par le terme "maîtrise d'ouvrage" ou MOA,

désigne la personne ou l'entité, qu'elle soit publique ou privée, à l'initiative d'un projet urbain ou
immobilier. Traditionnellement, le MOA définit les objectifs et les besoins d'un projet, finance sa
réalisation, en établit le cahier des charges, et en porte la responsabilité totale. Elle sélectionne et
mandate également les maîtres d'œuvre (MOE) responsables de la conception et de la réalisation,
faisant d'elle le donneur d'ordre, tandis que la MOE devient l'exécutant. Cette définition
conventionnelle, centrée sur des acteurs traditionnels tels que les entités publiques, les promoteurs
immobiliers ou les grands groupes, est aujourd'hui confrontée à l'émergence de modèles alternatifs.
Ces nouvelles approches ont vu le jour face aux défis socio-économiques et environnementaux
contemporains, ainsi qu'à la volonté grandissante d'inclure davantage les citoyens dans les décisions
qui sculptent leurs cadres de vie.

Nouvelles frontières de la Maîtrise d'Ouvrage : Concerté, Participative, Co-Création

La maîtrise d'ouvrage alternative désigne de nouvelles approches de gestion et de réalisation

des projets, principalement dans les domaines urbain et immobilier, qui se détachent des méthodes
traditionnelles ou conventionnelles. Ces approches alternatives peuvent émaner d'une volonté
d'inclure davantage d'acteurs dans la prise de décision, de répondre à des défis spécifiques d'ordre
social, environnemental ou économique, ou de s'adapter aux nouvelles dynamiques socio-culturelles.
Ainsi, dans cette vague d’inclusion des citoyens, plusieurs mouvements peuvent naître et se nommer :

Maîtrise d'Ouvrage Concerté (MOC): Cette forme met l'accent sur des projets à forte valeur sociale
ou environnementale. Elle peut être initiée par des porteurs de projet privé ou public, associations ou
fondations, avec l'objectif de fournir une qualité d’écoute forte en matière de logements abordables,
des espaces verts en milieu urbain ou des équipements pour la population. La Courrouze à Rennes
peut représenter un exemple typique, où des espaces ont été réaménagés en valorisant la biodiversité
locale et en soutenant une économie solidaire. L’avis des citoyens est plus mis en avant. Ils sont
intégrés dans des concertations ou en lui faisant répondre à des questionnaires publics.

Maîtrise d'Ouvrage Participative (MOP): Inspirée des mouvements citoyens et de l'aspiration à

co-construire la ville, ce mouvement renforce le pouvoir des habitants. Il s'agit ici d'encourager les
résidents à définir, concevoir et parfois même financer leur propre projet, qu'il s'agisse d'habitat
groupé, d'espaces publics ou de réhabilitation. La commande, dans ce cas, provient d'un ensemble
d'acteurs variés, créant une dynamique hétérogène. Par exemple, L'Hôtel Pasteur à Rennes illustre
bien cette démarche : un ancien bâtiment universitaire métamorphosé en espace public collaboratif
grâce à l'implication de ses usagers et de différentes associations. Ce type de maîtrise d’ouvrage se
forme dans la gestion collective et participative d’un lieu.

Maîtrise d'Ouvrage en Co-Création/Construction (MOC-C): Plusieurs acteurs, qu'ils soient

publics, privés, associatifs ou citoyens, s'allient pour mener à bien un projet commun. Cette synergie
peut se manifester sous forme de partenariats, consortiums ou coopératives, capitalisant sur une
mutualisation des ressources et des compétences. L’aménagement de la place à Jacques Cartier illustre
bien cette ambition, où ce projet a été porté par le budget participatif de Rennes et réalisé en partie par
les habitants. En complément de l'exemple du chantier de Beaumont évoqué précédemment en cours,
l'illustration des maisons géonef ou earthship démontre de manière exemplaire les principes de
co-construction ainsi que la dynamique associée à une maîtrise d'ouvrage et de maîtrise d'œuvre
alternative. En effet, ces projets de construction débutent généralement avec des particuliers désireux
de bâtir leurs propres maisons earthship, lesquelles sont ensuite érigées grâce à l'engagement de
bénévoles. Ces volontaires sont fréquemment des individus souhaitant acquérir des compétences en

TROISIÈME PARTIE DÉFINITION 1

 MASTER MOUI 2023 - 2024

construction, dans le but de les mettre en pratique dans un avenir proche. Cette approche offre des
avantages significatifs à chaque partie prenante, favorisant ainsi une motivation intrinsèque à s'investir
dans le projet. Cela nous montre une maîtrise d’ouvrage et une maîtrise d'œuvre totalement en dehors
des codes actuels.

Face à ces évolutions, deux dénominations émergent pour refléter ces nouvelles orientations :

● Maîtrise d'Ouvrage Participative (MOP) : focalisée sur la collaboration et la participation des

usagers.
● Maîtrise d'Ouvrage en Co-Construction (MOC-C) : centrée sur la participation sur le chantier
des citoyens dans la mise en oeuvre d’un projet

En somme, ces formes alternatives de maîtrise d'ouvrage redéfinissent la gouvernance des projets
urbains. Elles ne cherchent pas à éclipser la MOA traditionnelle, mais à proposer des méthodes
complémentaires, axées sur la collaboration et l'inclusion. Ces innovations, représentées par des
projets comme L'Hôtel Pasteur ou Les halles en Commun de la Courrouze, annoncent probablement la
direction future de l'urbanisme et de l'immobilier.

OUVERTURE DE SUJET
La Démocratie Participative
Une Redéfinition de la Maîtrise d'Ouvrage Citoyenne Optimale ?
Cette ouverture tisse un lien avec un autre cours, celui de Science Politique où ce sujet a été également traité.

Introduction : La démocratie participative

Au cœur des évolutions récentes de la maîtrise d'ouvrage, la démocratie participative émerge

comme un pilier essentiel de l'engagement citoyen dans les projets urbains et immobiliers. Allant
au-delà des simples consultations publiques, elle implique directement les citoyens dans la prise de
décision, la conception et parfois même la réalisation des projets qui façonnent leur environnement
quotidien. La démocratie participative s'inscrit dans une démarche globale de renouveau
démocratique, où l'expertise des habitants est reconnue et valorisée. Elle s'appuie sur l'idée que chaque
citoyen, de par sa proximité avec le terrain et sa connaissance intime des enjeux locaux, détient une
part de la solution aux défis urbanistiques contemporains.

Un exemple probant de cette approche se trouve à Rennes, avec la "Fabrique Citoyenne". Cette
initiative rennaise vise à promouvoir une culture de la participation citoyenne. Elle encourage les
Rennais à proposer, débattre, et co-construire des projets pour leur ville. Que ce soit à travers des
budgets participatifs, des ateliers de co-conception ou des plateformes en ligne de discussion, la
Fabrique Citoyenne illustre parfaitement cette transition vers une maîtrise d'ouvrage où le citoyen
n'est plus un simple bénéficiaire, mais un acteur à part entière du développement urbain. Dans cette
perspective, la maîtrise d'ouvrage citoyenne, inspirée de la démocratie participative, pourrait être
envisagée comme une nouvelle catégorie de maîtrise d'ouvrage, où le pouvoir de décision est partagé
entre les acteurs institutionnels et la population. Mais comme disait CHURCHILL, “La démocratie est
le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans
l'histoire”. En conclusion, c’est une vision qui repense la dynamique de commanditaire-exécutant en
une collaboration continue, inclusive et adaptative.

Ainsi, la démocratie participative, en insufflant une dimension citoyenne à la maîtrise d'ouvrage,

redéfinit les contours de la commande urbaine. Elle offre une réponse adaptée aux aspirations
contemporaines pour des villes plus inclusives, durables et réactives aux besoins réels de leurs
habitants.

TROISIÈME PARTIE DÉFINITION 2

 MASTER MOUI 2023 - 2024

ANNEXE :
MAISON GEONEF / EARTHSHIP

Photographie numéro 1 : Photographie d’une maison Earthship, source : fr.twiza.org

Photographie numéro 2 : Coupe d’une maison Earthship, source : fr.twiza.org

TROISIÈME PARTIE DÉFINITION 3