Vous êtes sur la page 1sur 3

Sondage EDESV Valentin Bey

J’ai réalisé ce sondage car je m’intéresse beaucoup aux instruments anciens qui
remontent pour les plus vieux à la période classique. Mon étude à donc porté sur les
différents professeurs de musique, et aussi des pratiquants en tant que très bon amateur,
j’ai interrogé 18 personnes que je connais bien, voici les résultats commentés de mes
différentes questions.

1) De quels milieux, classes, êtes-vous issus ?


J’observe qu’environ trois quart des personnes qui pratiquent un instrument ancien vient
d’une famille favorisée. Il y a très peu de famille défavorisée représentée avec seulement

1 personne sur 10. Nous partons dans les statistiques avec 13 personnes issus de
familles favorisées, 3 de familles modestes et 2 de familles défavorisées

2) Où avez-vous débuté la musique ?


4 personnes sur 5 ont débuté en CRR. Ce
diagramme circulaire reprend bien les
résultats précédents car je peux lire dans
ces derniers que les personnes qui avaient
voté pour le conservatoire régional venaient
d’une famille favorisée (12) , et d’une famille
modeste (2),
Les autres personnes ont commencé leurs
étude dans une école de musique
3) Combien de vos parents pratiquaient la musique à un niveau
élevé ?

Environ 4 personnes sur 5 ont des parents


qui ont pratiqué et pratiquent toujours la
musique avec un très bon niveau amateur.
Ce sont donc des gens qui ont été plus ou
moins sensibilisés dès leur plus jeune âge.
Sur 100 personnes, 16 n’ont
pas eu cette chance de connaître cela de la
part de leur parent, ils ont donc dû
démontrer un peu plus d’autonomie de ce
côté là.

4) A quelle fréquence vous rendez vous ou participez vous à des


représentations culturelles ?

Dans ce graphique on peut observer


que plus de 6 personnes sur 10 vont à
des représentations au moins 5 fois par
mois.
Sur les 18 personnes que j’ai
interrogées toutes font au moins une
sortie culturelle par mois, ce qui signifie
que ce sont des gens sensibles à la
culture tout de même .
Cette différence peut venir de
l’éducation culturelle des parents qui
n’est pas la même selon le milieu social dans lequel évolue la famille.

5) Jusqu' où êtes-vous allé dans vos études ?

2 tiers des personnes que


j’ai interrogée sont des
musiciens professionnels, le reste
sont de très bon amateur qui ont
fini leur cursus au CRR, et qui ont
au moins un niveau de fin de 2e
cycle.
6) Etiez-vous dans une classe à horaires aménagés ?

J’observe que presque la totalité


des personnes interrogées (16) ont
suivi un cursus scolaire aménagé
pour pouvoir faire de la musique,
les 2 personnes qui n’ont pas suivi
d’horaires aménagés sont
aujourd’hui musiciens
professionnels. Certaines de ces
personnes avait comme objectif de
faire de devenir professionnel dans leur pratique, elle n’ont pas toutes réussi, et voulait
peut être faire autre chose
dans leur vie professionnelle, la musique ne les intéressait peut-être plus.

Compte-rendu
Pour conclure, les musiciens qui pratiquent un instrument ancien viennent d’un milieu aisé,
et commencent leur apprentissage pour la plupart au CRR, . Les CRR étant des
conservatoires implantées dans des villes importantes comme Grenoble, Annecy,
Strasbourg, Chambéry cela signifie que ce sont des familles plus aisées qui s’y présentent
car elles habitent à proximité.
Ce sont des personnes qui ont grandi pour la grande majorité dans ce milieu car leurs
parents avaient une pratique élevée. Alors soit ils ont été poussés ou ils y sont allés de
leur plein gré, pour 60 % personnes c’est un instrument qu’ils avaient déjà essayé ou
entendu par le biais de leurs parents.
Deuxièmement, ce sont des gens qui ont baigné pour une grande partie toute leur enfance
dans la musique, maintenant qu’ils ont un bon voire excellent niveau dans leur domaine
instrumental, ils se constituent une culture musicale, certains jouent dans des orchestre de
renommée internationale, d’autre vont écouter des pièces à l’opéra : on retrouve
finalement ce milieu assez aisé avec cette culture et cet approfondissement dans leur
étude musicales que tout le monde n’a pas la chance d’avoir. Le sondage m’a permi de
connaître un peu plus des musiciens professionnels, ces derniers qui ont fini leur
enseignement dans des établissements supérieurs comme le cnsmd qui sont au nombre
de 2 en France, d’autres sont partis à l’étranger dans le même type d’établissement et qui
dispense d’un enseignement égal en Allemagne (Hörschule) ou Suisse (HEM).
Pour conclure, je vois dans la dernière question du sondage que la plupart des musicien
étaient dans une classe à horaires aménagés, seul les deux qui n’ont pas eu la chance d’
entrer sont aujourd’hui professionnels donc tout le monde peut y arriver sans, on peux
toutefois y entrevoir une volonté de professionnalisation. Ainsi le quatrième art est une
matière « élitiste » qui a tendance à plus intéresser les familles aisé qui ont inculqué des
normes et valeurs différentes que dans des quartiers défavorisés. Les priorités et pratique
ne sont pas les mêmes selon la classe sociale comme ont peu le voir dans les graphique
du sondage ci-dessus.

Vous aimerez peut-être aussi