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*LE TUBE DIGESTIF PRIMITIF DERIVE DE LA VESICULE VITELLINe 2air ET SE FORME LORS DE LA DELIMITATION
AU COURS DE LA 4° SEMAINE . CE TUBE PRIMITIF DONNE:
-L'APPAREIL RESPIRATOIRE
-L'APPAREIL DIGESTIF: TUBE DIGESTIF ET GLANDES ANNNEXES . il comprend:
*L'intestin pharyngien (IPh) :C'est la portion initiale .ll s'ouvre au j27 dans la cavité amniotique par résorption de la
membrane pharyngienne .cette ouverture se fait au fond d'une dépression, le stomodaeum.
-Intestin pharyngien et stomodaeum forment la cavité buccale
*intestin primitif anterieur (IA): il donnera l'oesophage et se termine par une petite dilatation l'estomac primitif,
il émet un bourgeon ventral à l'origine de l appareil respiratoire
*L'intestin primitif postereur (IPo): il donnera la 2ª moitié du gros intestin son extrémité se jette dans le cloaque
cavité commune avec l'allantoide qui est séparée de la cavité amniotique par la membrane cloacale.
-L'ouverture de l'extrémité caudale du tube sera tardive,vers 9-10° se et ne se produira qu'après le cloisonnement du
cloaque (sinus urogénital en avant et rectum en arrière)
*intestin primitif moyen (IM): il donnera le foie, pancreas, intestin grele et la 1/2 du gros intestin
Cavité bucco-pharyngée
A. Cavité buccale
1- Introduction :
La bouche est le premier compartiment du tube digestif à être en contact avec les aliments et le seul à en
assurer l’ingestion. La plupart de ses fonctions digestives proprement dites sont assurées par des organes
annexes, notamment les dents (pour la mastication) et les glandes salivaires et la langue (pour la salivation
et la déglutition).
2- Muqueuse buccale :
- Epithélium : c’est un épithélium malpighien non kératinisé (il est kératinisé au niveau de la gencive et du palais
osseux) reposant sur une lame basale.
- Chorion :
o Couche superficielle : papillaire.
o Couche profonde : (derme) conjonctivo-élastique riche en vaisseaux sanguins et en glandes salivaires
accessoires.
- Sous-muqueuse : faite de tissu conjonctif lâche riche en vaisseaux sanguins et en tissu adipeux, notamment
au niveau du plancher de la bouche.
3- Muqueuse linguale :
C’est une muqueuse de type buccal. Elle est hérissée de papilles, chacune comportant :
o Un axe conjonctivo-vasculaire principal, unique ou ramifié.
o Un épithélium malpighien non kératinisé.
On distingue trois types de papilles :
o Papilles filiformes : réparties sur toute la surface de la langue.
o Papilles fongiformes : disposées en avant du V lingual.
o Papilles caliciformes ou circumvallées : forment les branches du V lingual. Elles ressemblent fortement
aux papilles fongiformes mais sont entourées par des sillons circulaires ou « vallums » qui les séparent les
unes des autres.
A noter que les deux derniers types de papilles renferment des récepteurs sensoriels particuliers
appelés : bourgeons du gout.
2- Topologie :
o Glande parotide : volumineuse, à peu près triangulaire, située devant l’oreille, entre le muscle masséter
et la peau. Son conduit suit l’arcade zygomatique pour déboucher dans le vestibule.
o Glande sous-maxillaire : de la taille d’une noisette, elle se trouve le long de la face médiale du corps de la
mandibule. Son conduit débouche à la base du frein de la langue.
o Glande sublinguale : située devant la sous-maxillaire, sous la langue, elle possède une dizaine de
conduits qui s’ouvrent dans le plancher de la bouche.
3- Structure :
Chaque glande salivaire offre à décrire :
o Une charpente conjonctive : représentée par une capsule d’enveloppe fibreuse formant des travées
interlobulaires et un stroma interlobulaire.
o Le parenchyme glandulaire : sous-jacent à la capsule, comprenant des unités sécrétrices (acini séreux,
muqueux ou mixtes) et des canaux excréteurs (canaux intercalaires, canaux excréto-sécréteurs ou canaux
excréteurs et collecteurs).
a. Unités sécrétrices :
Les unités sécrétrices des glandes salivaires principales sont des acini de trois sortes :
o Acinus séreux :
- Prédominant dans un stroma riche en tissu adipeux.
- Lumière étroite.
- Formé de cellules prismatiques à base large et apex étroit.
- Leur cytoplasme est riche en grains de sécrétion.
o Acinus muqueux :
- A aspect clair.
- Lumière large.
- Formé de 4 à 5 cellules cubiques à noyau basal.
- Leur cytoplasme est d’aspect spumeux1, rempli de boules de mucigène.
o Acinus séromuqueux :
- Renferme à la fois des cellules muqueuses et des cellules séreuses.
- Ces dernières s’agencent en périphérie des cellules muqueuses formant le croissant de Gianuzzi.
Entre les cellules sécrétrices et la vitrée2 péri-acineuse se rencontre des cellules myoépithéliales,
éléments contractiles d’origine épiblastique.
1
Dont le cytoplasme renferme des vacuoles claires ne laissant pas préjuger de leur contenu.
2
Mince couche de tissu conjonctif entourant les glandes et les voies excrétrices.
o Glande sous-maxillaire :
- Glande séromuqueuse à prédominance séreuse.
- Passage de Boll et canal de Pfluger courts et peu ramifiés.
o Glande sublinguale :
- Glande séromuqueuse à prédominance muqueuse.
- Formée de plusieurs petites glandes possédant chacune son propre canal collecteur.
3
Mitochondrie allongée en forme de bâtonnet.
Tube digestif
A. Rappel embryologique
- L’épithélium digestif, de l’œsophage au rectum, dérive de l’entoblaste.
- Les autres tuniques sont d’origine mésenchymateuse.
B. Structure
Les parois du tube digestif, de l’œsophage au canal anal, se composent de cinq mêmes tuniques :
1- Muqueuse :
Elle est composée d’un épithélium et d’un chorion.
2- Muscularis mucosae :
Couche mince formée de fibres musculaires lisses.
3- Sous-muqueuse :
Elle est conjonctivo-vasculaire et comporte des cellules nerveuses qui composent le plexus de Meissner.
4- Musculeuse :
Formée de cellules musculaires lisses réparties en deux couches, entre lesquelles s’intercale le plexus
d’Auerbach. Elle est à l’origine du péristaltisme.
5- Adventice (séreuse) :
Représentée par le péritoine viscéral, elle est composée d’un tissu conjonctif lâche recouvert de mésothélium.
Œsophage
A. Introduction
L’œsophage est la partie initiale du tube digestif. Il fait suite au laryngopharynx pour s’étendre jusqu’à l’orifice du
cardia au niveau de l’estomac.
B. Structure
1- Muqueuse :
En coupe transversale, elle présente de nombreux replis se projetant dans la lumière.
a. Epithélium :
C’est un épithélium malpighien non kératinisé squameux.
b. Chorion :
o Zone superficielle papillaire
o Zone profonde comportant des plexus vasculo-nerveux, des infiltrats lymphoïdes et des glandes
réparties dans les portions supérieure et inférieure du tube.
2- Muscularis mucosae :
Couche mince formée de fibres musculaires lisses.
3- Sous-muqueuse :
Conjonctivo-élastique renfermant des glandes acineuses séromuqueuses réparties sur toute la longueur de
l’œsophage.
4- Musculeuse :
Comprend une couche interne circulaire et une couche externe longitudinale. La nature des fibres
musculaire varie selon le segment considéré :
o Au niveau du 1er quart : les fibres musculaires sont striées dessinant une formation sphinctérienne
annulaire macroscopique appelée bouche œsophagienne de Killian.
o Au niveau de 2nd quart : les fibres musculaires sont mixtes.
o Au niveau de la dernière moitié : les fibres sont lisses.
5- Adventice :
C’est un tissu conjonctif fibreux riche en tissu adipeux.
C. Histophysiologie
- Les contractions péristaltiques de la musculeuse contribuent au transport rapide du bol alimentaire.
- Le tonus de la musculeuse dans la partie inférieure empêche les reflux gastriques.
- La sécrétion muqueuse permet la lubrification de la lumière.
- Les aliments acquièrent lors de leur transit par l’œsophage une température proche de celle de l’organisme.
Paroi gastrique
A. Introduction
L’estomac est un réservoir temporaire où la dégradation chimique des protéines débute et où les aliments sont
transformés en bouillie crémeuse appelée chyme.
B. Structure
La paroi gastrique comporte les 5 tuniques caractéristiques du tube digestif, avec quelques variations
locorégionales.
Sur le plan topographique, la muqueuse gastrique est divisée en deux régions :
- La région fundique correspondant au fundus et au corps de l’estomac.
- La région pylorique correspondant à l’antre et au pylore.
1- Muqueuse :
De la lumière vers l’extérieur, elle est composée de trois couches superposées :
o La couche des cryptes.
o La couche des glandes.
o La couche lymphoïde.
La muqueuse fundique se caractérise par des cryptes larges et basses, et des glandes tubuleuses et
rectilignes, tandis que la muqueuse pylorique se caractérise par des cryptes profondes et étroites, et des
glandes tubuleuses contournées à lumière large.
a. Epithélium :
C’est un épithélium de revêtement prismatique simple à cellules caliciformes à pôle muqueux fermé
(cubique au fond des cryptes) reposant sur une lame basale.
b. Chorion :
C’est un tissu conjonctif lâche comportant :
o Des infiltrats lymphoïdes.
o Des plexus vasculonerveux.
o Quelques fibres musculaires lisses.
o Deux types de glandes : fundiques et pyloriques.
2- Muscularis Mucosae :
Couche mince formée de fibres musculaires lisses.
3- Sous-muqueuse :
Elle est conjonctivo-vasculaire et comporte des cellules nerveuses qui composent le plexus de Meissner.
4- Musculeuse :
o Couche externe longitudinale.
o Couche moyenne circulaire.
o Couche interne oblique, siège du plexus d’Auerbach.
5- Séreuse :
Dans sa partie supérieure l’estomac possède une adventice. Le reste de sa paroi est recouvert d’une séreuse.
C. Vascularisation
1- Réseau artériel :
o Réseau sous-séreux : au niveau de la séreuse, d’où partent des artères perforantes traversant
la musculeuse.
o Réseau sous-muqueux : au niveau de la sous-muqueuse, issu des branches des artères de la musculeuse.
o Double réseau muqueux : l’un profond autour des glandes et l’autre superficiel autour des cryptes.
2- Réseau veineux :
o Double réseau muqueux : l’un superficiel fait de gros capillaires drainant les artères superficielles, et
l’autre profond sous-glandulaire recevant les veinules en Y qui drainent le réseau superficiel.
o Plexus sous-muqueux : reçoit les veinules issues de la sous-muqueuse.
o Plexus sous-séreux : reçoit les veinules ayant traversé la musculeuse.
3- Réseau lymphatique :
o Double réseau muqueux : l’un superficiel, et l’autre sous-glandulaire profond.
o Réseau sousmuqueux : ou réseau de Teichmann, reçoit des canaux sous-glandulaires.
o Réseau sous-péritonéal : draine les lymphatiques ayant traversé la musculeuse.
D. Histophysiologie :
1- Fonction mécanique :
Les ondulations péristaltiques de la musculeuse permettent le brassage des aliments et leur transformation
sous forme de liquide : le chyme gastrique.
2- Fonction sécrétoire :
Les cellules de surface et les glandes permettent la sécrétion exocrine de nombreuses substances : eau,
mucus, enzymes, HCl etc…
L’estomac possède également une sécrétion endocrine : la gastrine, sécrétée par les cellules argentaffines,
dont l’action est d’augmenter la sécrétion d’HCl.
3- Renouvellement de la muqueuse :
Tous les 5 jours, les cellules épithéliales subissent une importante desquamation et sont renouvelées en
totalité. Ceci grâce aux cellules mucipares du col et du fond des cryptes.
Elles permettent le remplacement des cellules de surface et des cellules des glandes.
Paroi intestinale
A. Introduction
C’est un tube long de 7 mètres et large de 2 à 3 cm. Il relie l’estomac au côlon.
C’est le siège de l’absorption de l’eau et des nutriments grâce à sa grande surface d’interaction avec le milieu
(notamment due à la présence de villosités intestinales et d’entérocytes à bordure en brosse).
Il est divisé en deux parties :
- Le duodénum : s’étendant du pylore à l’ampoule de Vater.
- Le jéjuno-iléon : va de l’ampoule de Vater à la valvule de Bauhin ou valvule iléo-caecale.
B. Paroi jéjunale
1- Structure :
En coupe longitudinale, elle présente deux types de replis :
o Replis majeurs : transversaux et permanents, dont l’axe est constitué de muqueuse et de sous-
muqueuse. Ce sont les valvules conniventes de Kerckring.
o Replis mineurs : dont l’axe est constitué de chorion et de muqueuse. Ce sont les villosités intestinales.
2- Muqueuse :
Elle présente 3 couches :
o Couche des villosités.
o Couche des glandes de Lieberkühn (ou cryptes de Lieberkühn).
o Couche des formations lymphoïdes.
Entérocytes :
- Forme prismatique sauf au niveau du sommet de la villosité où elle est cubique.
- Dans leur portion basale rétrécie, les entérocytes aménagent des espaces entre elles : les
fentes de Grunhagen.
- Présence d’un plateau strié au pôle apical.
- Noyaux allongés dans la partie cellulaire moyenne situés tous au même niveau. Ces noyaux
au fond des glandes de Lieberkühn sont mitotiques (cellules indifférenciés).
- Chondriome bipolaire.
- Le plateau strié est fait de microvillosités en doigt de gant perpendiculaire à la surface.
- L’axe des villosités est fait de microfilaments.
- La membrane présente des jonctions tight au pôle apical et des desmosomes sur les faces
latérales des cellules.
- Le cytoplasme présente un REG tubulaire, un appareil de Golgi supranucléaire et diverses
enclaves glycogéniques et lipidiques.
c. Chorion de la muqueuse :
Il est constitué de quatre éléments :
o Un tissu conjonctif lâche.
o Un réseau vasculaire artériel, veineux et lymphatique.
o Des glandes de Lieberkühn.
o Des formations lymphoïdes représentées par :
- Des infiltrats lymphoïdes tout au long de l’intestin.
- Des points lymphoïdes (duodénum) et des nodules lymphoïdes (jéjunum).
- Des plaques de Payer de l’iléon.
- Des « follicules clos » du côlon et de l’appendice.
3- Muscularis mucosae :
Couche mince formée de fibres musculaires lisses.
4- Sous-muqueuse :
Elle est conjonctivo-vasculaire et comporte des cellules nerveuses qui composent le plexus de Meissner.
5- Musculeuse :
Formée de cellules musculaires lisses réparties en deux couches, entre lesquelles s’intercale le plexus
d’Auerbach. Elle est à l’origine du péristaltisme.
C. Paroi duodénale
1- Structure générale :
Elle possède trois caractères morphologiques qui la caractérisent :
- Absence de valvules conniventes.
- Présence de glandes de Lieberkühn typiques.
- Présence de glandes de Brünner.
2- Glandes de Brünner :
C’est une glande tubuleuse contournée ramifiée, à épithélium cubique, entourée d’une vitrée.
Elle possède un seul type cellulaire : les mucocytes avec un noyau basal arrondi, cytoplasme clair riche en
boules de mucigène à PAS+ (2/3 du volume). Elles sécrètent l’urogastrine, peptide inhibant la sécrétion acide
de l’estomac.
D. Paroi iléale
Il est caractérisé par la présence de formations lymphoïdes appelées plaques de Peyer. Ce sont de volumineux
nodules placés à cheval entre la muqueuse et la sous-muqueuse.
E. Côlon
Il présente six caractéristiques :
- Absence de valvules conniventes.
- Absence de villosités intestinales.
- Les glandes de Lieberkühn sont longues tubuleuses et simples, serrées les unes contre les autres et orientées
perpendiculairement à l’épithélium de revêtement.
- Cellules caliciformes plus nombreuses.
- Cellules de Paneth rares.
- La couche lymphoïde est représentée par des points lymphoïdes et surtout par de volumineux nodules
lymphoïdes : les follicules clos du côlon.
F. Appendice
C’est une muqueuse de type colique avec deux caractères qui la différencient.
- Les glandes de Lieberkühn sont moins hautes et moins nombreuses que dans le côlon.
- Les formations lymphoïdes sont plus ou moins fusionnées, constituant un cercle presque complet, d’où le
nom d’amygdale intestinale donné à l’appendice.
G. Vascularisation
1- Réseau artériel :
o Réseau sous-séreux : au niveau de la séreuse, d’où partent des artères perforantes traversant
la musculeuse et donnant des collatérales.
o Double réseau sous-muqueux : au niveau de la sous-muqueuse, l’un profond, le réseau de Heller issu des
branches ayant traversé la musculeuse et l’autre superficiel artériolaire provenant du réseau de Heller et
situé sous la muscularis mucosae.
o Double réseau muqueux : l’un profond autour des glandes et l’autre superficiel formant un bouquet
terminal dans chaque villosité.
2- Réseau veineux :
o Réseau muqueux : ce sont des veinules issues des réseaux capillaires villositaires et glandulaires qui se
jettent dans le plexus sous-muqueux.
o Double plexus sous-muqueux : l’un superficiel disposé sous la muscularis mucosae et l’autre profond à
hauteur du réseau de Heller.
o Plexus sous-séreux : draine les veinules ayant traversé la musculeuse.
3- Réseau lymphatique :
o Réseau muqueux : draine la lymphe des chylifères et du réseau lymphatique inter-glandulaire.
o Réseau sous-muqueux : un réseau planiforme, reçoit les lymphatiques du réseau intra-muqueux..
o Réseau séreux: draine les lymphatiques de la sous-muqueuse et de la musculeuse.
H. Innervation
Elle est assurée par les ganglions nerveux intra-muraux de Meissner et d’Auerbach. Elle appartient au système
nerveux végétatif et essentiellement au parasympathique.
I. Histophysiologie
1- Péristaltisme :
Contractions de la musculeuse assurant la progression du bol alimentaire dans le tube digestif.
3- Fonction digestive :
La réduction des aliments en molécules simples et assurée par des enzymes des microvillosités des
entérocytes. Ils sont ensuite absorbés.
4- Fonction sécrétoire :
a. Exocrine :
Le suc intestinal est formé d’eau, d’électrolytes, d’enzymes, de mucus et d’IgA.
b. Endocrine :
Hormones sécrétées par les cellules argentaffines telles que la gastrine, la sécrétine, l’entéroglucagon et
la sérotonine.
5- Défense immunitaire :
Assurée par les lymphocytes.
7- Contraction du côlon :
La musculature colique permet le brassage des matières fécales et leur propulsion.
8- L’épithélium colique :
Participe à la réabsorption de l’eau et contribue au maintien de l’équilibre hydro-électrolytique.
9- Sécrétions coliques :
Le côlon possède une sécrétion exocrine représentée par le mucus et une sécrétion endocrine assurée par le
système APUD.
2- Origine embryonnaire :
Il est d’origine entoblastique.
b. Le parenchyme glandulaire :
Découpé par des travées incomplètes en lobules. Chaque lobule apparaît :
o Grossièrelent polygonal.
o Limité incomplètement par des plages conjonctives triangulaires ou quadrangulaires appelées
espaces de Kiernan.
o Centré par une lacune vasculaire : la veine centrolobulaire.
Dans l’espace de Kiernan, l’on reconnait quatre sortes d’éléments :
o Des vaisseaux sanguins, branches de l’artère hépatique ou de la veine porte.
o Des fentes ou capillaires lymphatiques, drainés par le réseau lymphatique de la capsule de Glisson.
o Des voies biliaires interlobulaires, sections de conduits à lumière large bordée par un épithélium
simple.
o Des fibres nerveuses amyéliniques destinées à la paroi des vaisseaux et des voies biliaires.
4- Structure histologique :
Le parenchyme intralobulaire s’étend de la veine centrolobulaire aux espaces portes. On lui reconnait quatre
constituants :
o Membrane plasmique :
- Hérissée de microvillosités du côté de la capillaire sinusoïde comme du côté du canalicule
biliaire.
- Sur le versant sinusoïdal, la membrane de l’hépatocyte est séparée de l’endothélium
capillaire par un espace périsinusoïdal ou espace de Disse.
- Les canalicules sont formés par des dépressions en gouttière de la membrane plasmique des
hépatocytes adjacents.
o Matrice cytoplasmique :
- Des saccules de REG entourées de mitochondries.
- Appareil de Golgi situé près du noyau au repos et près des canalicules biliaires en activité.
- REG développé.
- Lysosomes et péroxysomes.
- Glycogène en flocons.
c. La trame de soutien :
Elle apparait formée de fibres de collagène continues d’un lobule à l’autre, unissant les fibres
conjonctives de l’espace de Kiernan, au dispositif fibreux de la veine centrolobulaire. Cette trame est
discrète chez l’homme normal. On distingue trois types de fibres :
o Les fibres radiées : fibres de collagène.
o Les fibres en treillis : fibres de réticuline encerclant plus ou moins les travées de Remak et les
capillaires sinusoïdes.
o Les fibres unissantes : fibres de réticuline solidarisant les fibres en treillis entre elles.
b. Réseau nourricier :
Il est artério-veineux issu des ramifications interlobulaires de l’artère hépatique. C’est le système
hépatico-sus-hépatique. A la périphérie du lobule, chaque branche artérielle irrigue la paroi des vaisseaux
portes et celles des canaux biliaires des espaces de Kiernan et fourni parfois un contingent d’artérioles qui
sont à l’origine de capillaires intralobulaires s’abouchant dans les capillaires sinusoïdes.
Au total, la circulation de retour est commune aux deux systèmes vasculaires intralobulaires.
6- Histophysiologie :
Sur le plan histologique, le lobule hépatique fonctionne de la périphérie vers le centre comme un
accumulateur à 3 étages :
a. Zone périphérique :
C’est la zone cytogène du lobule. Elle contient des cellules jeunes en activité permanente.
b. Zone moyenne :
Fonctionne lors des phases digestives uniquement.
c. Zone centrale :
Dite péri-sus-hépatique. C’est une zone de suppléance faite de cellules âgées et peu résistantes. Elle
n’intervient qu’en cas de surcharge fonctionnelle des deux territoires précédents.
7- Cytophysiologie :
a. Hépatocyte :
Il assure de nombreuses fonctions mettant en jeu des processus de :
o Synthèse : de lipoprotéines ou de sels biliaires.
o Mise en réserve : stockage…
o Dégradation
o Détoxification : épuration.
Les matériaux prélevés par l’hépatocyte à partir des capillaires sinusoïdes sont métabolisés dans cette
cellule puis orientés selon deux grands axes :
o Un axe sinusoïdal : voie des synthèses.
o Un axe canaliculaire : voie des déchets.
b. Cellule de Kuppfer :
Elle appartient au système réticulo-histiocytaire. Elle est douée d’une activité phagocytaire : elle capte
et accumule des substances qu’elle cède ensuite à l’hépatocyte. Ce dernier les utilise ou les élimine
dans la bile.
Elle assure plusieurs fonctions :
o Elle intervient dans le métabolisme du fer (synthèse de l’hémoglobine).
o Elle participe à la biligénèse.
o Elle neutralise les substances toxiques ou toxiniques, dégrade les métabolites nocifs et contribue à la
fonction d’épuration de l’hépatocyte.
B. Voies biliaires
1- Voies biliaire extra-hépatique :
Leur paroi est composée de trois tuniques :
a. Muqueuse :
o Epithélium : prismatique simple à plateau strié.
o Chorion : conjonctivo-vasculaire avec des glandes muqueuses tubuleuses. Il est séparé de l’épithélium
par une vitrée.
b. Musculeuse :
Constituée de fibres musculaires lisses diversement orientées, formant des sphincters notamment à
l’origine du canal cystique : le sphincter de Lutkins, et à la terminaison du canal du cholédoque : le
sphincter d’Oddi.
c. Adventice :
Conjonctivo-élastique.
2- Vésicule biliaire :
Trois tuniques :
a. Muqueuse :
o Présence de nombreux replis muqueux quand la vésicule est vide. Ces replis disparaissent lorsqu’elle
est pleine ou distendue.
o Son épithélium est prismatique simple à cellule caliciformes à pôle muqueux ouvert avec de rares
cellules argentaffines.
b. Musculeuse :
o Une couche plexiforme au niveau du corps de la vésicule.
o Une couche longitudinale interne et circulaire externe au niveau du col de la vésicule.
c. Adventice :
Remplacée par le feuillet viscéral du péritoine sur sa face péritonéale. Il est conjonctivo-élastique.
Pancréas exocrine
A. Introduction :
Le pancréas est une glande amphicrine hétérotypique. Il est composé d’une tête dans la cavité duodénale, un
corps sur la ligne médiane et une queue.
Sur le plan histologique, le pancréas assure une double sécrétion : l’une exocrine liée aux acini séreux avec leur
conduit excréteur, elle constitue la quasi-totalité de l’organe et élabore le suc pancréatique (glande salivaire
abdominale). L’autre endocrine impliquant les îlots de Langerhans.
B. Origine embryonnaire :
Le pancréas est d’origine entoblastique.
C. Structure
1- La capsule :
C’est une enveloppe périphérique mince et conjonctivo-élastique entourant l’organe. Elle envoie de sa face
profonde des travées formant des cloisons délimitant les lobules pancréatiques. Dans ces cloisons cheminent
de gros canaux excréteurs, des vaisseaux sanguins et des nerfs.
o Cycle glandulaire :
Dans un acinus donné, les cellules séreuses sont au même stade fonctionnel. Leur aspect diffère
cependant d’un acinus à l’autre. Ces variations morphologiques traduisant l’acte glandulaire se
reproduisent de façon cyclique :
- Phase de repos.
- Phase de mise en charge.
- Phase de d’excrétion.
o Cytophysiologie :
Synthèse dans le REG par les polysomes maturation et emballage dans l’appareil de Golgi
migration vers la membrane plasmique dans des grains de sécrétion (zymogène) déversement
dans la lumière des conduits excréteurs par exocytose (sécrétion mérocrine).
b. La cellule centro-acineuse :
Ce sont des cellules du revêtement épithélial des conduits excréteurs. Elles sont prédominantes au niveau
du col de l’acinus. Elles sont aplaties, fusiformes ou étoilées, de taille réduite, pourvues de prolongements
cytoplasmiques pouvant s’insinuer entre les cellules séreuses de l’acinus.
Elles sont dépourvues de toute activité sécrétoire mais auraient la capacité de se transformer en
cellules insulaires.
D. Histophysiologie
Le suc pancréatique est une solution aqueuse renfermant des électrolytes, des bicarbonates, et des protéases sous
forme de grains de zymogène.
Son action porte sur la digestion des protéines (endo ou exopeptidase), des lipides (lipase), des glucides
(amylase), et des acides nucléques (acide nucléase).
La régulation de la sécrétion est tant nerveuse qu’hormonale.