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Mécanique en référentiel non galiléen ➜ force à distance : le poids P~ = m ~g = m g (− cos θ~ur + sin θ ~uθ )
➜ force de contact : la réaction du support R ~ N = RN ~usortant = RN ~ur
➜ force d’inertie d’entraînement : f~ie = −m~a0 = m a0 (− sin θ ~ur − cos θ ~uθ )
Le PFD appliqué au palet s’écrit, dans le référentiel non galiléen lié à la demi-sphère et projeté
✾ Exercice
1 sur ~ur et ~uθ :
1. (a) Dans RV , le cheval a un mouvement de translation vertical
.
Dans
R H le cheval a un mouvement circulaire superposé à un mouvement d’oscillations verticales
.
−m R θ̇2 = RN − m g cos θ + m a0 sin θ ( )
~ N + f~ie
m~a(t) = m ~g + R
1. (b) Représentons la situation par rapport à RH et par rapport à RV . m R θ̈ = m g sin θ + m a0 cos θ ( )
La projection sur ~ur nous fournit une expression de RN mais en fonction de θ̇2 ce qui n’est pas la
y panacé. Il faut donc trouver une expression de θ̇2 en fonction de θ, ce qui revient soit à trouver une vitesse
y au carré en fonction d’une position (ce qui fait penser à un TEM), soit à trouver la primitive de l’équation
~uθ ~uθ
( ) (ce que nous pourrions faire en multipliant au préalable par θ̇ et en faisant attention aux conditions
initiales)
dEm
~ur dV Le théorème de la puissance mécanique s’écrit : = Pie , soit, comme f~ie = −m~a0 et avec
dV V ~ur dt
θ V
θ x ~v = R θ̇ ~uθ :
2d
2 dV H V
d m 2 2
x R θ̇ + m g R cos θ = m a0 R θ̇ cos θ ( )
H dt 2
Intégrons ( ) :
Nous voyons alors immédiatement que H a une trajectoire circulaire .
2. (a) Dans RH , V parcourt un cercle de rayon dV soit la distance 2 π dV
. m 2 2
R θ̇ + m g R cos θ − m g R = m a0 R sin θ R θ̇2 = 2 g (1 − cos θ) + 2 a0 sin θ
2
2. (b) Dans RV , H parcourt un cercle de rayon 2 dV soit la distance 4 π dV .
K Remarque : si la voiture semble parcourir une ditance 2 π dV pour l’observateur, ce dernier semble en Cette dernière expression permet de déterminer RN en la remplaçant dans ( ) :
parcourir deux fois plus pour la voiture !
3 a0
RN = m g (3 cos θ − 2 − sin θ)
g
✾ Exercice 2 y
Analyse physique : 1
a0
➜ commençons par faire un schéma de la situation dans le référentiel lié à la demi-sphère 3 pente
g
➜ ce référentiel est non galiléen et nous pouvons voir que la trajectoire y est circulaire, libre mais non
conservative (à cause de la force d’inertie) sin θr 1 x
➜ grandeurs pertinentes : m (inertie), R (géométrie), g (action à distance), a0 (effet inertiel
M
2
~a0 θ −
~ur 3
L’angle de rupture est donc l’angle pour lequel RN = 0 soit l’angle θr solution de l’équation
O ~uθ
0 = 3 cos θ − 2 − 3
a0
g
sin θ ( ")
✾ Exercice 4 ✾ Exercice 5
Il s’agit essentiellement d’un exercice technique puisque les méthodes et les calculs qu’il y a à faire 1. Ici nous avons le choix entre deux référentiels en mouvement par rapport à la route. Les deux sont
sont décrits dans l’énoncé. naturellement centrés sur C mais l’un est en simple translation alors que l’autre tourne en plus par rapport
1. Dans le référentiel lié au point d’attache de la tige, le mouvement de M est circulaire, comme tout à la route. Dans le second, le mouvement de M est extrêmement simple puiqu’il est immobile ! En revanche
bon pendule qui se respecte. Nous utiliserons donc le paramétrage cylindro-polaire. le référentiel n’est ni en translation pure ni en rotation pure, ce qui risque de compliquer l’expression des
Le mouvement de la masse M est étudié dans le référentiel non galiléen en translation par rapport lois de composition. C’est pourquoi nous préférerons le premier référentiel et ce d’autant plus que le
à R de centre A. mouvement de M y est quand même simple : c’est une rotation de rayon b.
Les forces qui agissent sur M sont donc le poids P~ , la tension T~ de la tige, et la force d’inertie Notons Re le référentiel lié à la route et R celui centré sur la roue et en translation par rapport à
d’entraînement −m~ae . la route. Dans ces conditions R est en translation rectiligne par rapport à Re à la vitesse ~v|Re(C) = ~vC .
not
En projetant le PFD sur ~uθ , nous obtenons : Comme cette vitesse ~vC n’est, a priori, pas constante, la translation n’est pas uniforme et donc R
n’est pas galiléen.
K Remarque : le fait que R soit non galiléen n’est absolument pas important pour les lois de composition.
m ℓ θ̈(t) = −m g sin θ(t) + m h γ 2 cos (γ t) sin θ(t) θ̈(t) + ω0 2 (1 + α cos (γ t)) sin θ(t) = 0 Ça le serait pour d’éventuelles lois physiques mais ici nous ne nous intéressons pas au mouvement,
aux forces, . . .
2. (a) L’équation s’écrit : θ̈ (t) + ω0 2 θ(t) = −ω0 2 α θ cos (γ t). Nous avons alors, puisque M a un mouvement circulaire :
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not not
~v|R (M) = ~v = b θ̇ ~uθ et veca|R (M) = ~a = −b θ̇ ~ur + b θ̈ ~uθ T T
θs L
M θs
Le fait que la roue ne glisse pas sur la route implique une relation dite « condition de non
glissement » et qui s’exprime sous la forme : vC = R θ̇.
Comme ~ve = ~vC , la loi de composition des vitesses s’écrit : θa M θa L
T T
S S
vC
~vRe(M) = ~ve + ~v ~v|Re = vC ~ux + b ~uθ 2. La nouvelle Lune correspond à l’alignement dans cet ordre du Soleil, de la Lune et de la Terre.
R
Le cercle en pointillés sur le deuxième schéma ci-dessus correspondent à la trajectoire de la Lune
La loi de composition des vitesses s’écrit ~aRe = ~ae + ~ac + ~a dans le référentiel géocentrique. Entre deux passages de la Lune entre la Terre et le Soleil, la Terre a
d~v|Re(C) not tourné de l’angle θ sur sa propre trajectoire. Ainsi, pendant la durée Tn , la Terre a tourné de l’angle
Avec ~ae = ~a|Re(C) = e nous
= ~aC et ~ac = ~0 car R est en translation par rapport à R, θa et la Lune de l’angle θs = 2 π + θa .
dt
2 En introduisant les vitesses angulaires Ωa et Ωs correspondant aux rotations de périodes respecti-
dvC vC b dvC
arrivons à ~a|Re(M) = ~ux − b ~ur + ~uθ . ves Ta et Ts , nous obtenons l’égalité angulaire suivante : 2 π + Ωa Tn = Ωs Tn .
dt R R dt 2π
En exprimant chacune des vitesses angulaires en fonction de la période Ω = , nous obtenons
2. Comme la norme d’un vecteur est indépendante de la base grâce à laquelle nous la calculons, T
nous pouvons choisir la base demandant le moins de calculs. bien le résultat demandé. Tn − Ts = 2,205326 j .
Il est important ici de ne pas confondre base de projection et référentiel. Nous pouvons écrire aussi
bien ~vRe(M) et ~vR (M) qui sont des vecteurs fondamentalement différent dans avec les vecteurs (~ux ,~uy ), ✾ Exercice 7
(~ur ,~uθ ) ou, s’ils étaient différents, avec (~uex ,~uey ). Analyse physique :
L’accélération est la somme de deux termes ~ae et ~a. Représentons-les. ➜ puisque le problème est de chercher un équilibre par rapport à un référentiel tournant, autant
réfléchir directement dans ce référentiel
➜ ainsi dans le référentiel tournant, la masse est immobile et il s’agit d’un mouvement conservatif à
~ur un degré de description
~ae
~uθ ➜ les grandeurs pertinentes sont m (inertie), d (géométrie) k, ℓ0 (action) ω (rotation du référentiel)
~a et pas de g car le mouvement est horizontal.
′
~a ➜ étant donné que nous cherchons une position d’équilibre, il y a de fortes chances que la masse
inertielle n’intervienne pas.
Analyse technique :
Comme ~a a des coordonnées constantes dans la base (~ur ,~uθ ) et que ~ae a une norme constante et ➜ commençons par refaire le schéma dans le reférentiel tournant
prend toutes les directions par rapport à (~ur ,~
uθ ), la norme maximale de ~a sera la somme des normes ➜ dans ce référentiel, la masse a une trajectoire rectiligne (quand elle n’est pas immobile)
r
b vC 4 ➜ pour chercher l’équilibre, nous allons utiliser une approche énergétique (mouvement conservatif, un
de ces deux accélérations, soit : a = aC + + aC 2 . Nous trouvons a = 1,71668 × 103 m.s−2 . degré de liberté) et utiliser ℓ comme degré de description.
R R2
K Remarque : cette accélération vaut près de 170 fois l’accélération de pesanteur, c’est énorme !
O A
d
k,ℓ0
✾ Exercice 6 r
~g
1. Pour un observateur M, le Soleil est au zénith lorsque les points M, S et T sont alignés.
mM
Sur le premier schéma ci-dessous, nous constatons qu’entre deux positions successives du Soleil
au zénith, la Terre s’est déplacée de l’angle θ sur son orbite (dans le référentiel héliocentrique, celui B
dans lequel le centre du Soleil est fixe). Il faudra donc que la Terre effectue une rotation d’angle
θs = 2π + θa sur elle-même pendant la même durée, à savoir Tm . 1. Dans le référentiel tournant, le point M est soumis aux forces suivantes :
En notant Ωa et Ωs les vitesses angulaires correspondant aux rotations de périodes respectives Ta ➜ force à distance : le poids (qui ne joue aucun rôle car ne travaille pas)
et Ts , nous obtenons l’égalité angulaire suivante : Ωa Tm + 2 π = Ωs Tm . ➜ force de contact : la force exercée par la tige (qui ne travaille pas)
2π 1
En exprimant chacune des vitesses angulaires en fonction de la période Ω = , nous obtenons ➜ force de contact : la tension exercée par le ressort d’énergie potentielle Ep,él = k (ℓ − ℓ0 )2
T 2
1
bien le résultat demandé. Numériquement : Tm − Ts = 235,904437 s . ➜ force d’inertie d’entraînement d’énergie potentielle Ep,ie = − m ω 2 r 2
2
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dEp (ℓ) La deuxième solution n’est envisageable que si ω R > g, ie. si le cerceau tourne assez vite.
2
L’équilibre est caractérisé par = 0. Cela donne, avec r 2 = d2 + ℓ2 :
dℓ d2 Ep
Il y a stabilité si (θéq ) > 0.
dθ2
1 1 dEp (ℓ) d2 Ep
Ep (ℓ) = k (ℓ − ℓ0 )2 − m ω 2 (d2 + ℓ2 ) = k (ℓ − ℓ0 ) − m ω 2 ℓ (d2 + ℓ2 ) Or, pour θéq1 , nous avons (θéq1 ) = m R (g − ω R), ce qui permet de conclure que
2
2 2 dℓ dθ2
ℓ0 k La position d’équilibre θéq1 = 0 n’est donc stable que si ω 2 R < g.
Et ainsi, après calculs nous obtenons ℓ = où ω0 2 = .
ω2 m
1− 2 d2 Ep
ω0 Pour θéq2 nous avons : 2 2 2
(θéq2 ) = (· · · ) = m ω R sin θéq > 0.
dt2
2. L’appareil peut servir à mesurer les vitesses angulaire à condition que celles-ci ne soient pas
supérieures à ω0 . En effet une mesure de ℓ (avec l’aide d’un stroboscope par exemple) permet de la solution θéq2 est donc toujours stable . . . quand elle existe .
déterminer ω. Le maximum de sensibilité est atteint lorsque ω . ω0 car a une faible variation de
vitesse angulaire correspond une grande variation de longueur ℓ.
✾ Exercice 8 ✾ Exercice 9
Puisque le problème est de trouver les positions d’équilibre dans le référentiel tournant, le plus naturel ➽ Étude générale
va donc consister à raisonner dans ce référentiel. Quelle que soit la vitesse initiale, les équations d’évolutions de l’objet vont être identiques. C’est
Analyse physique : pourquoi nous allons d’abord chercher les équation d’évolution dans Re et R avant de les résoudre
➜ dans le référentiel tournant, non galiléen, le point M a une trajectoire circulaire (quand il n’est pas dans deux cas différents.
e nous allons centrer les deux référentiels
Pour que le référentiel R soit en rotation pure par rapport à R,
immobile)
➜ l’évolution est libre, conservatif et à un degré de description. au même point O, centre du manège.
➜ les grandeurs pertinentes sont m (inertie), R (géométrie), g (action), omega (force d’inertie
Analyse technique : ~uθ ~ur
➜ nous allons naturellement repérer M par θ ω ~uy
~uey M M
➜ comme le mouvement est conservatif et à un degré de liberté, nous allons utiliser une approche
énergétique O O ~ux
~uex
~g ~g
~ω
dans Re dans R
~uy
~ux ➙ Dans Re
O Le référentiel est considéré comme galiléen. Les forces agissant sur l’objet sont
θ ➜ force à distance : le poids P~ = m ~g = −m g ~uz
d ➜ force de contact : la réaction du manège R ~ = R ~n = R ~uz avec R > 0
M Le PFD s’écrit donc P~ + R~ = m ~ea(t). De plus, comme le mouvement se fait sur le plan du manège,
l’accélération suivant la verticale est nulle, d’où P~ + R~ = ~0. Finalement, nous avons : m ~e
a(t) = ~0.
Dans le référentiel tournant, le point M est soumis à 4 forces : ➙ Dans R
➜ force de contact : la force exercée par le cerceau, qui ne travaille pas Le référentiel est non galiléen. En plus du poids et de la réaction du manège, il faut ajouter les
➜ force à distacne : le poids, d’énergie potentielle Ep,p = m g z = m g (−R cos θ) « forces d’inertie » :
−−→
1 ➜ la « force d’inertie » d’entraînement s’écrit f~ie = −m~ae soit ici f~ie = +m ω 2 OM ′
➜ force d’inertie d’entraînement d’énergie potentielle − m ω 2 d2 où d est la distance du point ~ ~
➜ la « force d’inertie » de Coriolis vaut fic = −m~ac = −2 m ΩR/Re ∧ ~v|R (M)
2
M à l’axe de rotation −−→ ~ e ∧ ~v (t).
Le PFD s’écrit donc : m~a(t) = m ω 2 OM (t) − 2 m Ω R/R
➜ force d’inertie de Coriolis qui ne travaille pas ➽ Vitesse initiale nulle par rapport à R
1
Ainsi l’énergie potentielle totale vaut : Ep (θ) = −m g R cos θ − m ω 2 R2 sin2 θ. ➙ Trajectoire par rapport R
2
dEp (θ) Puisque l’accélération est constamment nulle et que la vitesse initiale est nulle, les équations du
Les positions d’équilibres θéq sont telles que = 0. θéq est ainsi solution de l’équation : −−→ −→
dθ mouvement
s’intègrent immédiatement : OM = Cte = ~r0 .
g
L’objet est immobile par rapport R.
Le manège tourne « en-dessous » de lui.
sin θéq (g − ω 2 R cos θéq ) = 0 θéq1 = 0 ou cos θéq2 = 2
ω R ➙ Trajectoire dans R ′
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En utilisant les coordonnées polaires du plan (Oxy), nous obtenons en projetant le PFD sur ~ur Ceci dit, en travaillant avec la fonction complexe inconnue u(t) nous pouvons sans difficulté trouver
et ~uθ : r (t) = |u(t)| et θ(t) = arg(u(t)), ce qui revient, en fait à travailler avec les coordonnées cylindro-polaire
sans trop le dire. La chose à retenir pour cette méthode c’est que pour trouver l’équation vérifiée par u(t)
r̈(t) − r (t) θ̇2 (t) = ω 2 r (t) + 2 ω r (t) θ̇(t) et r (t) θ̈(t) + 2 ṙ(t) θ̇(t) = −2 ω ṙ(t) qui représente les coordonnées cylindro-polaire, le plus facile c’est d’utiliser les coordonnées cartésiennes.
✾ Exercice 11
1. A priori un tel défaut crée une modification en norme et en direction de l’accélération de
!2
pesanteur, ce que nous pouvons écrire sous la forme ~g = ~g0 + δ~g où δ~g est dû au défaut géologique. R R2
Étant donné la taille de la Terre (près de 6 400 km de rayon) et de la taille attendue du défaut r 2 = (d − R cos λ)2 + R2 sin2 λ r 2 = d2 1 − cos λ + sin2 λ
d d2
géologique (au « pire » 10 km de rayon) nous pouvons en déduire immédiatement kδ~g k ≪ k~g0 k. Ainsi
δgx
la situation est représentée ci-dessous, ce qui donne α = , ie. pour déterminer l’angle α, il n’y a R2
g0 En faisant un développement limité au premier ordre (ie. les termes en 2 sont négligés ) nous
! d
besoin que de s’occuper de la composante sur ~ux (horizontale) du champ gravitationnel déviant.
2R
obtenons r = d
2 2
1− cos λ .
~uz d
~ux R sin λ
En remplaçant r 2 dans l’expression initiale et avec cos θ = 1 et sin θ = θ = à l’ordre 1,
A d
nous obtenons finalement le résultat demandé.
−−→ −→ −−→ −→ −−→
G~1 1. (c) Nous pouvons écrire MF = T F − T M = 3 T P − T M .
α G~ −−→ −→
A Or T M = R (cos λ ~ux + sin λ ~uy ) et T P = R cos λ~ux .
~uz −−→
~g ~ux G~2 Nous obtenons donc MF = R (2 cos λ ~ux − sin λ ~uy ) , ce qui est le résultat attendu avec κ = R .
−−→ ~
δ~g not
Nous constatons que MF et MA sont tous les deux colinéaires à ~u = 2 cos λ ~ux − sin λ ~uy , ils sont
−−→
donc colinéaires entre eux. La construction de Proctor est ainsi justifiée car construire MF revient
2. Si une Terre sans défaut est superposée une demi-sphère notée ⋆ de rayon R et de densité ρ − ρ0 à construire MA .~
alors nous retrouvons une Terre avec le défaut géologique. 2. Pour interpétrer les marées, il faut se placer dans le référentiel terrestre. Avec ~uz la verticale
Par additivité des champs de gravitation, nous pouvons alors écrire G~ = G~0 + G~⋆ . locale et ~ux le vecteur qui pointe vers la côte, si le terme de marée a une composante positive sur ~ux ,
Une fois que l’on prend en compte les forces d’inerties présentes dans le référentiel terrestre, cette cela signifie qu’il y a marée haute.
relation se réécrit ~g = ~g0 + G~⋆ . Dans le type ① nous voyons bien que lors d’une demi-rotation de la Terre, ie. au bout d’une demi
En associant à la demi-sphère ⋆ une autre demi-sphère rigoureusement identique, nous obtenons journée, il y a une marée haute identique à celle 12 heures auparavant. La période des marées est
une sphère homogène dont on connaît le champ gravitationnel créé au point A (cf. schéma ci-dessus) : donc d’une demi-journée, soit « semi-diurne ».
Mtot 4 Dans le type ②, au bout de 12 heures nous pouvons constater qu’il existe bien une autre marée
G~(A) = −G 2 où Mtot = (ρ − ρ0 ) π R3 est la masse de cette sphère.
R 3 haute mais d’intensité différente, c’est pourquoi la période des marées est bien d’une demi-journée,
Nous pouvons alors constater que la composante sur ~ux d’une seule demi-sphère vaut la moitié
2π mais ce sont des marées « inégales », d’où « semi-diurne à inégalité diurne ».
du résultat précédent, à savoir Gx = −(ρ − ρ0 ) R. Pour le type ③, nous constatons qu’au bout de 12 heures, la composante horizontale (pour le
3
2πRG point M) du terme de marée a une direction opposée, ie. il y a marée basse. C’est pourquoi dans ce
En utilisant le résultat de la question précédente nous trouvons finalement : α = (ρ0 − ρ) . cas il n’y a qu’une marée par jour, soit une marée « diurne ».
3 g0
K Remarque : le fait que l’angle soit nul lorsque ρ = ρ0 est cohérent car cela correspond, alors, à une
Terre sans défaut. De plus nous pouvons constater aussi que ce résultat est valable quelle que soit la
valeur de ρ : si ρ < ρ0 alors α > 0 et ~g pointe « vers la droite » alors que si ρ > ρ0 l’accélération de
pesanteur est davantage en direction du défaut.
✾ Exercice 12
1. (a) Voir le cours. M~A (M) = G~A (M) − G~A (T ) où G~A (M) est le champ de gravitation créé par l’astre
au point M.
1. (b) Écrivons les deux champs de gravitation :
−−→
G MA MA −
→ G MA
G~A (M) = ~u1 où ~u1 = = cos θ ~ux − sin θ ~uy et GA (T ) = ~ux
r2 MA d2
1 1
Nous obtenons ainsi G~(M) − G~(T ) = G MA 2 (cos θ ~ux − sin θ ~uy ) − G MA 2 ~ux .
r d
De plus avec Pythagore, nous pouvons écrire :
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