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M2 EetM3 Correction

Exercice 1: Glissement d’un objet sur un plan incliné


1. On se place dans le référentiel galiléen lié au sol, le système étudié est le point matériel M.
Pour plus de simplicité, on raisonne dans le cas où le système est encore à l’équilibre sous
l’action des forces qui lui sont appliquées.
Bilan des forces (Cf fig ci-dessous à gauche) :
• le poids ~p = m.~g ,
• la réaction du support R ~ = T~ + N
~ en décomposant la réaction normale N ~ et la réaction
tangentielle T~ .
Dans le cas considéré, d’après le principe d’inertie (ou première loi de Newton), la somme
vectorielle de ces forces est nulle. On représente ces trois forces sur la figure ci-dessous à
droite en respectant p~ + T~ + N
~ = 0 ⇒ T~ + N~ = −~p
y
N~ −~p I H
~g N~
T~ M α
T~
b
M

x
~p α

~p
Dans le triangle MIH obtenu, rectangle en H, on peut écrire tan α = or d’après les lois
T
N
de Coulomb, il n’y a pas de glissement tant que T < f0 N ⇒ N T
= tan α < f0 .
On en déduit que l’angle limite d’adhérence est α0 = arctan f0 .
2. Pour α ≥ α0 , le mobile se met en mouvement et on appliquera plutôt la seconde loi de
Newton.
Le référentiel, le système et les forces qui lui sont appliquées restent identiques mais l’ac-
célération ~a n’est plus nulle : m.~a = ~p + T~ + N~ 6= ~0
Comme le mobile se déplace selon un axe (mouvement de translation), on a intérêt à tra-
vailler par projection suivant le système d’axes (Oxy) avec O la position initiale de M, Ox
selon le plan incliné et Oy normal à Ox.
On a alors ~a = ẍ(t).~ex et pour les forces, en s’aidant de la figure, T~ = −T.~ex , N ~ = N.~ey et
~p = mg sin α.~ex − mg cos α.~ey .
On peut écrire le principe fondamental de la dynamique (PFD) sous la forme −T.~ex +N.~ey +
mg sin α.~ex − mg cos α.~ey = mẍ(t)~ex
Par projection selon ~ex , on obtient −T + mg sin α = mẍ(t) ⇒ ẍ(t) = − m T
+ g sin α.
Pour éliminer l’inconnue T , on utilise ensuite la relation T = f.N (loi de Coulomb sur le
glissement solide) et la projection du PFD selon ~ey , soit 0 + N − mg cos α = mÿ(t) = 0 car
pas de mouvement selon ~ey . On en déduit N = mg cos α ⇒ T = f mg cos α.
En remplaçant, on obtient ẍ(t) = −f g cos α + g sin α ⇒ ẋ(t) = g(sin α − f. cos α)t + v0 où v0
est la valeur initiale de ẋ, c’est à dire v0 = 0.
Puis par intégration x = 2g (sin α − f cos α)t2 + x0 = 2g (sin α − f cos α)t2 .
Remarque : il s’agit d’un mouvement rectiligne uniformément accéléré.

P.Ahmed Elghoudri 1 Lycée Bab Essahara


M2 EetM3 Correction

Exercice 2: Coulissement sur une tige en rotation


z
1. On travaille ici dans le référentiel local R(O,Ox,Oy,Oy)
supposé galiléen. ω
Le système { point matériel M } est soumis à ~g
~
R
• son poids ~p = m~g = −mg.~uz
y
• la réaction de l’axe R~ =R~ N normale à la tige O
Rz
puisqu’on néglige tout frottement. Cela signifie qu’elle
ne comporte pas de composante radiale (voir figure) et x M
b


~ = Rθ .~uθ + Rz .~uz .
qu’elle s’écrit ainsi R T
Par ailleurs, on retrouve rapidement l’expression de l’accélération du point M : ~p

~ = r.~ur ⇒ ~v = ṙ.~ur + r θ̇.~uθ ⇒ ~a = r̈.~ur + ṙ(θ̇.~uθ ) + ṙ θ̇.~uθ + r θ̈.~uθ + r.θ̇(−θ̇.~ur )


OM

et avec θ̇ = ω la vitesse angulaire constante ici, on aboutit à ~a = (r̈ − ω 2 r).~ur + 2ω ṙ.~uθ


On peut ainsi écrire le principe fondamental de la dynamique sous la forme :

~ ⇒ m[(r̈ − ω 2 r).~ur + 2ω ṙ.~uθ ] = −mg.~uz + Rθ .~uθ + Rz .~uz


m~a = p~ + R

2. Par projection selon ~ur de l’équation vectorielle précédente on obtient l’équation différen-
tielle en r(t) :
m(r̈ − ω 2r) = 0 ⇒ r̈ = ω 2 r
Remarque : la projection du PFD selon ~ez et ~eθ permet d’obtenir Rz = mg et Rθ = 2ω ṙ.
3. La solution de l’équation différentielle du second ordre, à coefficients constants, de signes
différents en r(t) est de la forme r(t) = A. exp(ωt) + B. exp(−ωt) où A et B sont des
constantes à déterminer à partir des conditions initiales :

r(0) = r0 A + B = r0 (1)
⇒ et (1)+(2)/ω ⇒ 2A = r0 soit A = r0
=B
ṙ(0) = 0 ωA − ωB = 0 (2) 2

On en déduit finalement r(t) = r0


2
[exp(ωt) + exp(−ωt)] = r0 cosh(ωt) (fonction cosinus
hyperbolique) : r(t) diverge. y

r
r0

3
x
2

0 ωt
0 1 2

4. Comme θ̇ = dθ dt
= ω, on en déduit θ = ωt + 0 en considérant θ(0) = 0 et ainsi r(t) = r0 cosh θ.
La trajectoire est donc une spirale exponentielle.

P.Ahmed Elghoudri 2 Lycée Bab Essahara


M2 EetM3 Correction PCSI

Exercice 3: Molécule HCl


2
1. dE
dr
p
= − 12C
r 13
+ rK2 = 0 si r = r0 = (12C/K)1/11 ≃ 126,9.10−12 m et ( ddrE2p )r0 ≃ 495,5 J.m−2 > 0
2
donc l’équilibre est stable. 2. Ed = 0 − Ep (r0 ) ≃ 655.10−21 J ≃ 4,16 eV. 3. En posant k = ( ddrE2p )r0 ,
ωO2 = k/m et T0 = 2π/ω0 ≃ 87.1012 Hz (domaine IR).

Exercice 4: Esquimau sur son igloo

On affaire ici à un système à un degré de liberté : θ.


On choisit { M } pour système et on travaille dans le référentiel galiléen lié au sol.
z N~
1. Pour déterminer la relation qui lie la vitesse v de
M au paramètre θ, on peut utiliser le théorème de ~er
l’énergie cinétique ou celui de l’énergie mécanique. A
M
S b

Les forces appliquées à M sont :


Son poids p~ = m~g qui dérive de l’énergie poten- ~g ~eθ
R θ ~p
tielle Ep,pes = ±mgz + Cte = +mgz ici si on la
considère nulle en z = 0. Π
~ ~
La réaction de S, R = N normale au déplacement, x
O
non conservative mais ne travaille pas.
Le théorème de l’énergie mécanique implique ∆Em = Wnc = 0 le travail des forces non
conservatives.
On a donc à tout instant Em = Cte et en particulier entre l’instant initial (v0 = 0, z0 = R) et
un instant t quelconque q (v,z = R cos θ) Em = 21 m.v02 + mgz0 = 12 mv 2 + mgz ⇒ 0 + mgR =
1
2
mv 2 + mgR cos θ ⇒ v = 2gR(1 − cos θ).
2. Comme le travail de N ~ est nul, on ne peut plus utiliser de méthode énergétique. Vu le type de
mouvement, on travaille maintenant dans la base polaire (~er ; ~eθ ).
Par application du principe fondamental de la dynamique (PFD), m~a = p~ + N ~ avec ~a l’accélération
de M.
−−→ 2
~ = N.~er et
Dans la base polaire, OM = R.~er ⇒ ~v = Rθ̇.~eθ et ~a = Rθ̈.~eθ − R.θ̇2 .~er = Rθ̈.~eθ − vR .~er , N
~p = −mg cos θ~er + mg sin θ~eθ .
2 2
Par projection du PFD selon ~er , on obtient −m vR = N − mg cos θ ⇒ N = mg cos θ − m vR .
q
En reportant v = 2gR(1 − cos θ), on obtient N = mg cos θ − 2mg(1 − cos θ) = mg(3 cos θ − 2).
3. On considère qu’il n’y a plus de contact entre S et M lorsque N s’annule, c’est à dire pour θ = θ0
tel que 0 = mg(3 cos θ0 − 2) ⇒ cos θ0 = 32 ⇒ θ0 = 48 °.
4. M suit ensuite une trajectoire parabolique (chute libre avec vitesse initiale non nulle).

P.Ahmed Elghoudri 3 Lycée Bab Essahara


TD – M4 Correction PCSI1 2017– 2018

Exercice 1 : Couplage élastique.

T~1g M1 T~1d T~2g M2 T~2d

x1 x2
O1 O2
Figure

1. Les équations diérentielles satisfaites par x1 et x2 .


On applique le PFD sur M 1 :
m⃗a1 = T⃗1g + T⃗1d + P⃗1 + R
⃗1
mẍ1 = −k(leq + x1 − l0 ) + k(leq + x2 − x1 − l0 )
mẍ1 = −k(2x1 + x2 )
De même pour M2 , on trouve nalement que :
2k k
ẍ1 + x1 = x2
m m
2k k
ẍ2 + x2 = x1
m m
2. Solutions sinusoïdales du type xi (t) = Xi cos(ωt + φi ) :
On remplace ces solutions harmonique dans les deux équations diérentielles et on aboutit à deux
pulsation appelées propres : √ √
k 3k
ω1 = ω2 =
m m

P.Ahmed Elghoudri 3 Lycée Bab Essahara

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