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La dynamique est l’étude des mouvements en fonction des causes qui les produisent. Ces
causes sont les interactions entre particules et sont représentées par les forces.
I. Notion de force
L’action d’un système (S) sur un point matériel M est caractérisée par un vecteur F~ appelé
force telle que :
2. Exemples de force
a) Force de gravitation
P~ = m~g
En première approximation, le poids est égal à la force de gravitation exercée par la terre.
mT
~g = −G 2 ~er est l’accéleration de pesanteur portée par la verticale avec g ≈ 9, 8 m.s−2 .
RT
F~f = −KSv 2 T~
S est la section du cylindre (appelé maître-couple) engendré par l’objet lors de sa trans-
lation.
K est une constante positive dépendant de la nature du fluide et de la forme de l’objet.
F~f = −h~v
C’est la force exercée par ce fil sur un solide accroché à l’une de ses extrémités.
Un fil est idéal si sa masse est nulle (négligeable) et s’il est parfaitement souple. S’il est
tendu, il est rectiligne et sa tension est uniforme.
T~ = −k(l − l0 )~ex
x
l0
Ressort à vide
T~ T~
• •
M x M x
l l
Ressort étendu Ressort comprimé
Figure 1
e) Forces de liaison
Soit un point matériel M contraint de se déplacer sur un support S. Le support exerce alors
sur M une force appelée réaction du support qu’on note R ~ (figure 2).
~n
R ~
R
Support M ~t
R
Figure 2
On a : R ~ = R ~n + R
~t ; R
~ n étant la composante normale (⊥ à S en M ) et R
~ t composante
tangentielle (// à S en M ) dite force de frottement.
La liaison est dite unilatérale si la réaction est dirigé du support vers l’extérieur sans qu’elle
s’annule. On a donc Rn > 0.
Si Rn = 0, la liaison unilatérale se rompt.
Si Rt = 0, la liaison est dite sans frottement.
f) Force de Lorentz
F~e = q E
~ : composante électrique de la force de Lorentz.
F~m = q~v ∧ B~ : composante magnétique de la force de Lorentz.
2. Quantité de mouvement
P~ dépend du référentiel.
L’unité de P dans le (SI) est le kg.m.s−1 .
3. Moment cinétique
−−→
On a donc : ~σO (M/R) = OM ∧ P~ (M/R)
−−→
~σO est perpendiculaire au plan formé par OM et ~v (M/R)
Soit O un point d’un axe ∆ orienté par le vecteur unitaire ~u. Le moment cinétique de M par
rapport à ∆ dit moment cinétique scalaire est :
On a donc :
σOx = σOy = 0 et σOz = mr2 ω
Remarque :
−−→
Puisque OO0 est colinéaire à ~u alors :
−−−→
σ∆ = (mO0 M ∧ ~v ).~u
Il existe une classe de référentiels, appelés référentiels galiléens, par rapport auxquels un
point matériel isolé est en mouvement rectiligne uniforme.
Remarques :
dP~ (M/R)
= F~
dt
m~a(M/R) = F~
Si un point matériel M1 exerce sur un autre point matériel M2 une force F~M1 →M2 alors M2
exerce sur M1 une force F~M2 →M1 telle que :
Soit O un point fixe d’un référentiel galiléen R et F~ la résultante des forces exercées sur le
point matériel M .
On a : −−→
d~σO d −−→ dOM −−→ d~v
= (mOM ∧ ~v ) = m ∧ ~v + mOM ∧
dt dt dt dt
avec
d~v
m = m~a = F~
dt
Ainsi, le théorème du moment cinétique en O s’écrit :
d~σO (M/R) −
→
= MO (F~ )
dt /R
d~σO −
→
.~u = MO (F~ ).~u = M∆ (F~ )
dt
dσ∆ (M/R)
= M∆ (F~ )
dt
V. Applications
1. Pendule simple
O y
Un pendule simple est constitué d’un fil idéal (sans
masse) de longueur l = 1 m fixé en un point O origine
d’un repère R(O, ~ex , ~ey , ~ez ) supposé galiléen. À l’autre
extrémité est accroché un objet ponctuel M de masse
~g
m (figure 3).
Le pendule oscille dans un milieu où les forces de frot- θ
tement sont inexistantes. On note θ l’angle du fil OM
avec la verticale. L’ensemble est situé dans le champ M
de pesanteur terrestre ~g considéré comme uniforme.
On écarte le pendule de sa position d’équilibre d’un
x
angle θ(t = 0) = θ0 et on le lâche sans vitesse initiale. Figure 3
Solutions :
Donc :
m(−lθ̇2~er + lθ̈~eθ ) = (mgcosθ − T )~er − mgsinθ~eθ
La projection sur ~eθ donne :
g
mlθ̈ = −mgsinθ ⇒ θ̈ + sinθ = 0
l
T = mgcosθ + mlθ̇2
Donc :
T~ = −m(gcosθ + lθ̇2 )~er
r
g
La pulsation propre du mouvement est ω0 = .
l
4. On a : s
∆t 2π l
T = = = 2π
20 ω0 g
Donc :
1600π 2 l
g= = 9, 81 m.s−2
∆t2
Un trièdre orthonormé (O, x, y, z) est lié au sol terrestre d’axe Oz vertical ascendant. Le
champ de pesanteur, supposé uniforme, est noté : ~g = −g~ey . À l’origine des temps (t = 0), un
projectile supposé ponctuel, de masse m = 1 kg, est lancé du point O avec une vitesse initiale
~v0 située dans le plan xOy, faisant un angle α avec l’horizontale avec : v0 = 10 m.s−1 (figure 4).
~g
~v0
O x
Figure 4
1. En projetant le PFD dans le référentiel terrestre supposé galiléen, déterminer les compo-
−−→
santes du vecteur OM . En déduire l’équation de la trajectoire du projectile.
3. Pour quelle valeur de l’angle α la portée du lancement est-elle maximale ? Calculer cette
portée.
4. Le sol fait un angle θ0 < α avec l’horizontale Ox. Déterminer α pour que la portée soit
maximale puis calculer la valeur de cette portée pour θ0 = 50◦ .
5. Dans cette partie, on suppose que la résistance de l’air est modélisable par une force de
type f~ = −k~v .
Solutions :
1. Le PFD implique :
−−→
d2 OM
= ~g = −g~ey
dt2
Donc :
Soit encore :
1
x = cte = v0 cosαt ; y = − gt2 + v0 sinαt ; z = 0
2
g
y=− x2 + xtanα
2v02 cos2 α
2. En S, ẏ = 0. Donc :
v0 sinα
tS =
g
1
La portée est : xS = v0 tS cosα et yS = − gt2S + v0 sinαtS . Donc :
2
1
3. Le projectile tombe en P tel que yP = 0 à l’instant tP où : − gt2P + v0 sinαtP = 0.
2
2v0 sinα
Donc tP = et
g
v 2 sin(2α)
xP = 0
g
k mg k mg
ẋ = vx = v0 cos(α)exp(− t) et ẏ = vy = (v0 sinα + )exp(− t) −
m k m k
mv0 cosα k m mg k mg
x(t) = (1 − exp(− t)) et y(t) = (v0 sinα + )(1 − exp(− t)) − t
k m k k m k