Vous êtes sur la page 1sur 6

Annexe 3 : Ressources théoriques

I) Présentation générale :
I-1) Tableau des grandeurs :
SYMBOLE DENOMINATION UNITE
 Angle d’inclinaison Degré
 Accélération m.s-2
Ec Energie cinétique J
Ep Energie potentielle J
Et Energie Totale J
m Masse M ponctuelle accrochée au bout du fil. Kg
ω Pulsation Rad.s-1
g Pesanteur m.s-2
L Langueur du fil inextensible et de masse négligeable m
R Tension du fil T N
P Poids Kg
OM Distance entre le point o et la masse du pendule simple m

S Frottement N.m.s-1
T Période d’oscillation Hz
F Fréquence, T = 1/F s
(R) Repère R( er , e k ) -----

I-2) Définition du pendule simple :


Un pendule simple est constitué d’une masse m, assimilée à une boule, suspendue à un
fil inextensible fixé sur un support, exemples : balançoire, balancier d'une horloge.
La position du pendule est repérée par l’angle θ (compris entre – π et + π) qui existe
entre la tige et la verticale, voir figure 1.
La masse se déplace suivant une trajectoire circulaire de rayon L (longueur du fil).
y1  y
j
O

x1
 R
i 

M e 

 k
 


er

x 
m g

Figure 1 : Pendule simple


II) Oscillations libres :
II-1) Détermination de l’équation différentielle du mouvement

Pour démontrer l’équation différentielle du mouvement, nous pouvons utiliser :


* Le Principe Fondamental de la Dynamique.
* Le théorème de l’énergie mécanique.

1
* Le théorème du moment cinétique.

a) Méthode 1 : Principe Fondamental de la Dynamique


 
La masse m est soumise à son poids P et à la tension R du fil.
  
D’après le principe fondamental de la dynamique : P  R  m  (1)
 
On projette la relation (1) sur la base mobile ( e r , e  ) : (Voir figure 1)

 
Projection de (1) sur e r → mg cos( )  R  m  r (2)


Projection de (1) sur e  →  mg sin( )  m   (3)

Calcul de l’accélération 

Dans le repère ®, le vecteur position OM est donné par :
 
OM  l e r
D’après l’expression du vecteur position, le vecteur accélération du point matériel est donné
par :

dV

dt
Comme
 d oM d ( Ler ) de d d er
V  L r L
dt dt dt dt d
Avec

d  d er
 et  e
dt d
On a alors
 
V  L  e


 d ( L  e )   de   d d e
  L( e    )  L( e   
)
dt dt dt d
Comme

d e
 er
d
D’où

2
 2 
  L(  er   e ) (4)
Compte tenu des relations (2) et (4), on aura :
2
R  mg cos( )  ml 
Et de (3) et (4), on aura,

 mg sin( )  mL 
d' où
 g
 sin( )  0 (5)
L

b) Méthode 2 : Théorème de l’énergie mécanique


dEt
L'énergie mécanique du système se conserve et est constante dans le temps : 0
dt
1 2 1  
L’énergie cinétique : Ec  m v  m( L )2 avec v  L 
2 2

En prenant comme référence pour l'énergie potentielle de pesanteur la position :   ,
2
Ep = - mgL cos 

1 
d' où Et = m( L  ) 2 - mgL cos 
2
Donc :
dEt 2   
= m L    mgL sin   = 0
dt

On obtient donc l’équation différentielle du mouvement suivante :

 g
 sin( )  0 (5)
L

c). Méthode 3 : Théorème du moment cinétique

Rappel : Soit un point M de masse m, de vitesse v et de quantité de

mouvement p  mv .
Son moment cinétique en un point O est défini par :

LO / M  OM  p  OM  mv

3
Appliquons le théorème du moment cinétique au point d’attache fixe O du pendule :
La dérivée du moment cinétique par rapport à O est égale à la somme des moments des forces
extérieures par rapport à O.
Son moment cinétique en un point O est défini par :

d L /o
  M F /o
dt
 
LF / o  OM F / o  mv  Ler  mL  e  mL2  k

M R / o  OM R / o  R Or OA et R sont collinaires.

MR/o  0

LP / o  OM  P  mgL sin(OM , P ) k  mgL sin(  ) k M P / o  mgL sin  k



d (mL2  )
k   mgl sin  k
dt

mL2    mgL sin 
D’où l’équation différentielle :
 g
 sin( )  0 (5)
L

II-2) Résolution de l’équation de mouvement pour θ petite.

Dans le cas où les oscillations sont de faibles amplitudes (θ petit), on peut faire
l’approximation suivante : sinθ ≈ θ.
La solution de cette équation différentielle est du type :
 (t )  A cos(  t   )
Avec ω = 2π/T : la pulsation propre des oscillations de période T.
a) Expression de ω :
 (t )  A cos(  t   ) (6)

 (t )   A sin(t   )

 (t )   A 2 cos(t   )   2 (t ) (7)
En injectant les expressions des équations (6) et (7) dans l’équation différentielle (5), on
obtient :
A cos(t   )( 2  g / L)  0

Pour être vraie à tout instant t, cette équation impose : 2 = g / L

4
g
Soit  
L

2 L
La période des oscillations s’écrit donc T  2 .
 g
b) Détermination des constantes A et ϕ dans l’expression de θ(t) :
Ces constantes sont déterminées à partir des conditions initiales :

Le pendule est lâché d’une position  (t  0)   0 et  (t  0)  0 .

 (t )  A cos(t   )   (t  0)  0  A cos 
 
(8)
 (t )   A sin(t   )   (t  0)   A sin  (9)

A partir de (9), on a A≠ 0 et ω ≠ 0 ⇒ sinϕ = 0 ⇒  = kπ


Posons  =0 , l’équation (8) devient : A = θo

Avec ces conditions initiales l’équation θ(t) s’écrit :  (t )   0 cos(t )


c) Calcule de la vitesse angulaire maximale :

 (t )   0 cos(t ) ⇒  (t )   0 sin(t )
 
Et quand sin(ωt) = ±1 , alors,  (t )   0   max et θ(t) = 0.

Le pendule atteinte donc sa vitesse angulaire maximale lorsqu’il passe par sa position
d’équilibre en θ = 0 :
En effet, la vitesse angulaire maximale est :

g 0
 max = 0 =
L

II/ Oscillations amorties :


Un oscillateur réel est toujours AMORTI. Si cet amortissement est faible, le système
oscille avec une amplitude décroissante : le mouvement est pseudopériodique. La période
propre To d'un oscillateur correspond à la période de ses oscillations libres en l'absence
d'amortissement.
La pseudo-période T d'un oscillateur amorti est la durée qui s'écoule entre deux
passages successifs de l'oscillateur par sa position d'équilibre, la trajectoire étant parcourue
dans le même sens pour les deux passages. Si l'amortissement est faible, la pseudo-période et
la période propre sont voisines.
( t )  e t  C cos 1t  D sin 1t 

5
On place le pendule de masse m et de longueur L0, dans un fluide de faible viscosité
(exemple l’eau) et on trace  en fonction du temps t :

III/ Oscillations amorties (entretenues) :


Définition
Un oscillateur, de fréquence propre fo=1/To, subit des oscillations forcées s'il oscille à
une fréquence f imposée par un oscillateur extérieur appelée excitateur.
b- Etude expérimentale
L'oscillateur étudié est le résonateur léger de période propre To. Il est amorti par des
frottements avec le fluide.

Vous aimerez peut-être aussi