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Introduction……………………………………………………………………………………………………………………………………...... 2
Conclusion ………………………………………………………………………………………………………………………………………... 9
Bibliographie ……………………………………………………………………………………………………………………………………... 10
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INTRODUCTION
Plusieurs types de fondations existent dans les travaux de construction. Elles dépendent de domaines,
de l'importance de l'ouvrage et de la nature des sols en place. Le présent point tente essaye de donner
un bref aperçu sur l'implantation des ouvrages en génie civil. Dans les sous-points nous allons parler des
implantations planimétriques et altimétriques, des cartes topographiques et géodésiques, des plans
directeurs, de l’implantation d'ouvrages et des travaux de terrassement.
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La construction de tout ouvrage passe par son implantation, c'est-à-dire par sa fixation spatiale ou
encore autrement dit par sa fixation planimétrique et par sa fixation altimétrique.
L'implantation d'ouvrages se fait à l'aide d'un système de coordonnées locales, éventuellement rattaché
aux repères ou canevas connus.
Avec (1) la route ou la rue, (2) la parcelle - (3) la maison et les coordonnées d'importation et (4) la
parcelle voisine.
Par rapport à la route, chaque coin du bâtiment est défini soit par les coordonnées polaires (r, ø) soit par
les coordonnées rectangulaires (x, y). De même, la parcelle est définie par rapport à la rue, la rue par
rapport à l'avenue, l'avenue par rapport aux bornes géodésiques ou à la triangulation de base.
La fixation altimétrique se fait par rapport à une cote de référence. La cote de référence est définie (de
manière précise) soit par rapport au niveau moyen des océans qui constitue l'altitude zéro, soit par
rapport à une borne géodésique ou topographique connue et existante, soit encore par rapport à une
surface matérielle horizontale considérée comme étant la cote zéro.
Dans ce dernier cas, le pavement du rez de chaussée ou le seuil d'entrée est souvent pris pour la cote
0.00. On peut donner une cote fictive au plan de référence ou plan de comparaison, exemple +100.00
En plus des plans des fondations qui permettent d'implanter un ouvrage, le dossier d'études d'un
bâtiment, et d'autres ouvrages du génie civil en général, comprend la vue en plan, les plans de façade ou
élévations, les coupes et les dessins de détail.
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Tous les travaux de construction, et en général tous les travaux d'aménagement physique (lignes
électriques HT, adduction d'eau, pipe-line et oléoduc, barrage hydraulique...). s'appuient sur les cartes
topographiques et géodésiques.
La géodésie calcule et fixe les points fondamentaux de la référence planimétrique et altimétrique d'une
région donnée. Ces points sont regroupés dans ce que l'on appelle canevas géodésique. Ils sont fixés par
rapport aux étoiles lointaines, au géoide qui est la surface moyenne des océans ou aux satellites. Les
points géodésiques sont choisis selon une configuration triangulaire de manière à faciliter leur
transposition de la surface sphérique de la terre à la surface plane des cartes et des plans.
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Les points des triangulations d'ordre supérieur peuvent être des objets immobiles par rapport à la terre,
exemple les clochers d'églises, les sommets de châteaux d'eau et les culées des ponts. Les bornes
géodésiques sont identifiées par un numéro. Leurs coordonnées géodésiques, c'est-à-dire la longitude,
la latitude et l'altitude sont connues. Plusieurs pays ont mis au point un canevas national de référence.
Celui-ci quadrille le pays avec des mailles ou carrés en x et y.
La topographie, ou au sens restreint du terme la topométrie, s'appuie sur la géodésie pour fournir tous
les détails utiles aux constructeurs.
La carte topographique donne entre autres objets : le relief du terrain défini par les courbes de niveau,
le tracé des cours d'eau, l'implantation d'aménagements comme les routes, les lignes électriques, les
barrages, les digues, les usines, la légende et l'échelle. Les géographes s'appuient à leur tour sur les
cartes topographiques pour présenter des cartes thématiques. Parmi les thèmes des cartes, on cite en
exemple : la végétation, la population, les limites administratives, les revenus, la géologie, la pédologie,
l'hydrologie.
Les cartes géodésiques, topographiques et géographiques sont établies à l'échelle représentée par un
rapport 1/E. C'est-à-dire qu'une longueur unité sur la carte représente une longueur E unités sur le
terrain.
Il y a des cartes à petites échelles, pour lesquelles 50.000<E<200.000. Elles sont appropriées à
l'aménagement du territoire au niveau des ministères et des services centraux de l'Etat. Les cartes à
échelles moyennes, pour lesquelles 10.000<E<50.000 sont appropriées à la gestion des projets locaux
d'aménagement et aux plans directeurs. Les cartes à grandes échelles, pour lesquelles 1.000<E<10.000
sont appropriées aux études d'avant-projet technique et à l'implantation spatiale des projets. Les cartes
à très grandes échelles ou plans, pour lesquelles 100 <E< 1.000 sont appropriées aux études des projets
d'exécution, aux études des détails et à l'implantation des fondations des ouvrages. C'est notamment le
domaine du géomètre et des bureaux d'études techniques.
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Les cartes à très grandes échelles ou plans, pour lesquelles 100<E<1.000 sont appropriées aux études
des projets d'exécution, aux études des détails et à l'implantation des fondations des ouvrages. C'est
notamment le domaine du géomètre et des bureaux d'études techniques.
L'implantation d'ouvrages, ou autrement dit l'implantation des fondations d'ouvrages, s'appuie sur les
plans directeurs et sur les plans d'urbanisme. Ces plans se font à plusieurs échelles ou degrés de
précision. Il s'agit globalement de définir un programme et un contenu de l'aménagement dont, entre
autres, l'organisation spatiale de différentes fonctions de la ville ou de la région.
Toute nouvelle implantation d'ouvrage doit se conformer aux directives des plans directeurs et
urbanistiques d'où la nécessité d'obtenir les différentes autorisations administratives du genre
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L'implantation des fondations d'un ouvrage passe obligatoirement par les travaux de terrassement,
c'est-à-dire par la préparation de l'assise devant recevoir l'ouvrage. En effet, le relief du terrain naturel
est généralement accidenté. Il faut commencer par l'aplanir et surtout par le ramener à des cotes
altimétriques définies par le plan directeur et par les auteurs du projet de construction. L'opération se
fait à l'aide des mouvements de terres. On peut distinguer les différents travaux ci-après décrits
brièvement.
Il s'agit, dans le cas du déblai d'enlever des terres pour ramener l'assise de fondation ou plate-forme à la
cote projetée par le concepteur. Dans le cas du remblai, il s'agit d'apporter la terre pour élever l'assise
de l'ouvrage à la cote du projet. La figure montre les coupes d'un déblai et d'un remblai.
Remarque
Les digues et les barrages en terre sont des remblais destinés, respectivement, à la protection des zones
basses contre les inondations et à la retenue d'eau à des fins agricoles ou énergétiques. La figure donne
une coupe d'un barrage en terre.
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Il s'agit de creuser des tranchées en vue d'obtenir localement des cotes projetées. Ce sont des déblais
localisés, étroits et relativement profond. L'opération d'évacuation des terres de la tranchée ou de la
fouille est appelée excavation.
CONCLUSION
L’implantation des ouvrages consiste à matérialiser les plans sur le terrain. De ce fait, cette opération
doit être effectué avec un maximum de précision, afin de déterminer le plus justement possible la
position et le niveau des ouvrages et les élément d’ouvrage. Les observations doivent à ce sujet être
surabondante afin de pouvoir être recoupées et de pouvoir ainsi se vérifier et éviter de grossières
erreurs.
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BIBLIOGRAPHIE
[1] Malek Jedidi, Initiation aux procédés généraux de construction, Le moniteur, 2019
[2] Lionel Sacré, Les fondations dans les bâtiments, Edipro, 2020
[3] Ammar Dhouib, La géotechnique appliquée aux projets de construction, Presses de l’école nationale
de ponts et chaussées, 2021
[4] Ménad Chenaf, Angel Junes, Loïc Payet, Nicolas Ruaux, CSTB, 2021