POUR DES PERSONNAGES DE NIVEAU 6 D4

Affamés
sont
les Morts
 MODULE D4

’
Affames sont les morts
otre nature humaine nous pousse à faire des spéculations sur la mort. Celle-ci nous

N traque. Dès l’instant où nous avons conscience de notre existence, nous sentons,
d’une manière ou d’une autre, que nous risquons à tout moment de mourir et que
cela nous arrivera forcément un jour. Mais la non-mort est éternelle. La nécroman-
cie peut étendre la vie humaine de quelques décennies, de quelques siècles ou plus encore.
Quand le soleil et les étoiles auront disparu, ou quand une autre Chute plongera le monde
dans les ténèbres finales, les morts-vivants seront encore là, à étudier d’anciennes connais-
sances et à faire des recherches sur une magie nouvelle. Comment un érudit peut-il choisir
autre chose que la non-mort ?
— Drazmorg le Damné

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 ’ sont les morts
Affames
LE DÉCOR DE L’AVENTURE
Drazmorg était un magicien ordinaire qui s’intéressait au
culte de Néthys. À l’Académie, on lui donna le surnom de
« Drazmorg le besogneux » car il se consacrait à l’étude
rébarbative des connaissances perdues et des rituels an-
tiques et qu’il était si captivé par les événements passés
qu’il ne prenait pas le temps de songer au futur. À force
d’étudier la magie non séculaire, si inutile, il prit du re-
tard dans l’apprentissage des puissants sorts que ses pairs
maîtrisaient déjà. Bien que personne ne puisse rivaliser
avec lui en termes de diversité, ses études étaient désespé-
rément dépassées… ou du moins c’était ce que ses collè-
gues croyaient. La monotonie, selon lui, se trouvait dans la
mort, et non dans les études. Alors que les autres étudiants
cherchaient le pouvoir, Drazmorg cherchait l’immortalité.
Ainsi débuta son obsession romantique pour les œuvres
ridicules de magiciens et de prêtres inconnus qui avaient
aussi cherché à atteindre ce but impossible. Ce fut ainsi
qu’il tomba sur une copie, apparemment anodine, d’un an-
cien texte appelé Le Murmure de l’immortel. Dans les pages
délavées de cet ancien livre, un disciple de Tar-Baphon, le
Tyran-qui-murmure, racontait le périple de son maître de
la vie à la non-mort et son accession à la divinité. Quand il
demanda à ses supérieurs d’où venait ce livre, ceux-ci pré-
tendirent l’avoir acheté à un aventurier qui l’avait trouvé
dans une ancienne crypte, criblée de pièges, de Bois-Vo-
race. De leur avis éclairé, on ne pouvait que douter de l’au-
thenticité de ce texte.
Au contraire, Drazmorg était passionné par ce livre
mais il prit soin de masquer son exubérance derrière son
habituelle impassibilité. L’endroit correspondait à des
recherches ultérieures menées sur des endroits secrets
qu’un cercle de puissants membres de la Croisade étince-
lante avait choisis pour protéger les sceaux magiques qui
confinaient le Tyran-qui-murmure dans sa prison, sous sa
tour. Drazmorg prit immédiatement un congé sabbatique
pour se rendre en Andoran. À Almas, il recruta un groupe
d’aventuriers pour déblayer et explorer le donjon à la re-
cherche du légendaire sceau.
Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver l’endroit.
Comme il l’avait intelligemment déduit, la Croisade étin-
celante avait choisi de cacher le sceau sous les ruines d’un
ancien monastère nain, à la lisière de la forêt de Sombre-
lune. Les lieux étaient infestés de kobolds et Drazmorg et
les aventuriers durent se frayer un chemin à coups d’épée
et de sorts à travers ces créatures écailleuses pour gagner
les niveaux inférieurs. Drazmorg découvrit le sceau et ses
recherches provoquèrent l’apparition d’ombres qui se mi-
rent immédiatement à son service. Fatigué par le bruit et
les attaques occasionnelles de ses voisins kobolds, Draz-
morg envoya ses ombres les harceler, jusqu’à ce que les
kobolds finissent par croire qu’ils étaient maudits. Ces évé-
nements furent à l’origine du module D1 : La Couronne du
roi kobold, où Merlokrep kidnappa des enfants du village et
compta utiliser leur sang pour libérer sa tribu de la malé-
diction. Les PJ, ou un autre groupe de héros, trouvèrent les
kobolds, sauvèrent les enfants et tuèrent le roi.
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FAIRE DE CET ÉPISODE UNE AVENTURE
INDÉPENDANTE
Bien que cette aventure soit liée aux modules D1 : La
Couronne du roi kobold et D1.5 : La Vengeance du roi ko-
bold, vous pouvez l’utiliser sans avoir joué ces deux aven-
tures tant que vos PJ se trouvent dans un village près
d’une inquiétante forêt. Des morts-vivants attaquent la
ville, les PJ les repoussent et la piste de ces zombis ti-
tubants mène le groupe vers un cimetière oublié et un
ancien monastère nain. L’endroit peut être vide, grouiller
de monstres ou jonché de cadavres de kobolds mutilés
tués par de précédents héros. Vous pouvez aussi passer
la rencontre avec les zombis et rattacher directement les
deux niveaux du donjon à un endroit que les PJ sont en
train d’explorer.
Entre-temps, après maints tâtonnements et incanta-
tions, Drazmorg finit par découvrir les secrets occultes du
mécanisme de fermeture du sceau. Ce qui se passa ensuite
était imprévisible : le bris du sceau libéra une énorme va-
gue d’énergie négative. Drazmorg subit le plus gros des dé-
gâts. Cette force était si puissante qu’elle détruisit la moitié
inférieure du corps du mage. Celui-ci survécut et croit à
présent être l’incarnation de Tar-Baphon. Qu’il se fasse
des illusions ou non, il est devenu une véritable menace.
Grâce à ses nouveaux pouvoirs, il a réanimé les restes de
Merlokrep et de plusieurs membres de la tribu de celui-ci.
Les kobolds morts-vivants se sont immédiatement mis en
devoir d’ourdir un plan de vengeance contre leurs assas-
sins et s’installèrent dans un ancien site funéraire azlant
(ce qui sera à l’origine des événements prenant place dans
D : 1.5 La Revanche du roi kobold). Cet exode dépeupla les ni-
veaux qui surplombaient l’antre de Drazmorg (même si les
PJ peuvent y croiser une ou deux ombres qui rôdent pour
espionner les intrus plutôt que pour les attaquer).
Pendant ce temps, des énergies nécromantiques s’échap-
pèrent du sceau brisé et s’infiltrèrent dans les terres avoi-
sinantes, sapant la vie et transformant les créatures et
les cadavres en morts-vivants. La plupart des morts-vi-
vants proviennent du cimetière, au nord-ouest de la ville.
Quelques squelettes et zombis errent près de Nid-du-
Faucon et s’apprêtent à attaquer le village (ce qui déclenche
la première rencontre de l’aventure), tandis que d’autres,
attirés par la source de ce pouvoir, se traînent en direc-
tion du sceau brisé (ce qui guidera les PJ vers la suite de
l’aventure). Ce ne sont que des effets secondaires du véri-
table danger : si Drazmorg continue d’explorer le caveau,
il risque de découvrir l’existence d’un autre sceau qui rap-
procherait un peu plus le Tyran-qui-murmure de la liberté.
Le résumé de l’aventure
Si les joueurs ont participé à D1 : La Couronne du roi kobold
et D1.5 : La Vengeance du roi kobold, cette aventure se déroule
peu après la Vengeance. Une fois que les PJ se sont débar-
rassés des kobolds réanimés, ils rentrent à Nid-du-Faucon
 MODULE D4
NID-DU-FAUCON
Ville inhabituelle (Consortium du bois) ; AL NM
Limite de po 1 500 po ; Revenus 40 550 po
DÉMOGRAPHIE
Population 1,400
Type Humanoïde (humain 94%, halfelin 3%, autre 1%)
PERSONNALITÉS IMPORTANTES
Maillet Thuldrin Kreed, LM humain expert 3/roublard 6
(Maillet du Consortium du bois) ;
Magistrat Vamros Harg, NM halfelin aristocrate 3/ensorce-
leur 5 (élu des magistrats) ;
Prévôt Deldrin Baleson, LN demi-elfe expert 4/guerrier 3
(prévôt du val de Sombrelune);
Chef Jaurpaye « Jour de paye » Teedum, LM humain
moine 2/guerrier 4 (chef du Consortium du bois).
NOTES
D0 : Le Dernier Espoir de Nid-du-Faucon, D1 : La Couronne du roi
kobold, D1.5 : La Revanche du roi kobold, E1 : La Foire aux larmes et
Le Guide du val de Sombrelune contiennent tous de plus amples
informations sur Nid-du-Faucon et le val de Sombrelune.
L’église. Elle est dirigée par dame Cirthana (NB humaine prêtre
de Iomédae 4). La plupart des habitants l’évitent car le Consor-
tium du bois n’apprécie pas les interventions de Cirthana.
Le quartier général du Consortium du bois. Ce bâtiment sert
de base d’opération pour le consortium qui dirige la ville.
Les docks. Ce quai est assez grand pour y amarrer les bacs
des voyageurs qui viennent du reste de la rivière.
Le Haut marché. Ce marché est destiné aux marchandises
de qualité mais un système de loterie truquée empêche la
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plupart des villageois d’y avoir accès.
Le tribunal de Nid-du-Faucon. C’est le bureau du magistrat
qui sert aussi de tribunal.
La Sieste. Cette auberge branlante est dirigée par un barde à la
retraite, Jak Crimmy, bien connu pour ses fameuses crêpes.
Le manoir de Kreed. C’est la demeure du responsable du
Consortium du bois, un criminel et une brute tyrannique
qui aime se servir du pouvoir qu’il a sur les villageois.
Le Bas marché. Le bas marché est ouvert à tous et vend les
restes du haut marché (il propose même des denrées qui
commencent tout juste à se périmer).
L’entrepôt du Consortium. Un entrepôt pour le surplus de bois.
La papeterie. Ce bâtiment puant déborde de grosses ma-
chines basiques qui transforment les restes de bois en
pulpe et la pulpe en papier.
Racines et remèdes. Cette boutique d’herboriste est la pro-
priété de Laurel. Cette dernière aide ceux qu’elle peut mais
exploite tout aussi volontiers les crédules.
La scierie. Cet endroit bruyant grouille de bûcherons qui traî-
nent les troncs venus de la rivière et les transforment en bois.
Le Jar et l’oie. C’est une quincaillerie dirigée par le gnome
Brickasnurd Hildrinsocks.
La Dame rouge. Une salle de jeu burlesque qui sert aussi de
bordel.
Le Canard assis. Une taverne qui attire les gens en quête
d’aventure dans la forêt voisine.
La tour de Vade. Cette masure de deux étages sert de foyer
à Sharvaros Vade, un magicien ermite acariâtre qui vit avec
son fils.
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Affames
pour se remettre (en évitant de se faire attaquer par les ad-
versaires humains rencontrés pendant cette aventure). Si
les PJ n’ont pas joué les aventures précédentes, ils arrivent
à Nid-du-Faucon pour une autre raison et s’arrêtent pour y
trouver le gîte et le couvert pour la nuit.
Le repas des PJ est interrompu par Verrin, un fossoyeur
hystérique qui radote à propos de morts qui marchent.
Même si, au début, les PJ ne le croient pas, peu après son
arrivée, divers morts-vivants attaquent la ville. Les PJ les ar-
rêtent et Verrin les emmène au cimetière, où ils repèrent des
traces qui mènent au nord-ouest, vers rs la fo-
rêt de Sombrelune. Cette piste conduit it les PJ
dans un monastère nain (que les PJ connais-
onnais-
sent bien s’ils ont joué les aventures pré-
é-
cédentes). Là, ils rencontrent un étrange
ge
nécromancien worg qui leur demande de
de trouver la source de la magie qui l’a
réanimé après des dizaines d’années
d’oubli. Les PJ s’enfoncent sous terree
et découvrent qu’un tunnel, auparavant nt
bouché, mène à présent à un niveau infé-
rieur. Ils doivent alors déjouer des pièges
ges et
affronter les sbires de Drazmorg, un prêtre
magicien qui cherche à devenir immortel ortel en
se transformant en mort-vivant. Les PJ doivent
vaincre Drazmorg avant qu’il utilise ses es pouvoirs
pour rassembler de nouveaux morts-vivants ivants et
libérer le Tyran-qui-murmure.
Introduction
Les PJ viennent juste de passer à table,
able,
probablement au Canard Assis. S’ils ont
terminé les aventures précédentes, ils
fêtent gaiement, avec les villageois, leurs
eurs
victoires sur les kobolds et les koboldsb ld
morts-vivants. S’ils sont nouveaux en ville, les villageois
se contentent de les ignorer, car ils ont l’habitude que des
« aventuriers » traversent leur village et fuient le travail
honnête. Soudain, le repas des PJ est interrompu par un
certain tumulte : dehors, un homme pousse des hurle-
ments désespérés tandis que d’autres se rient de lui. Si les
PJ ne sortent pas, l’homme entre dans l’auberge. Il agite les
bras et exige en hurlant que quelqu’un fasse quelque chose
contre les monstres qui se sont emparés du cimetière.
L’aubergiste, ou toute autre personne disposée à parler
avec les PJ, explique à ceux-ci qu’il s’agit de Verrin, le fos-
soyeur du village, l’homme chargé de ramasser les morts,
de fabriquer les cercueils, de creuser les tombes, etc. Ce
dernier est sujet à ce genre de débordements, souvent lors
d’importantes réunions. Les villageois se sont habitués à ce
gêneur inoffensif et généralement, ils le raccompagnent en
bordure du village et le poussent en direction de chez lui,
généralement avec un bon coup de pied au derrière.
Verrin est agité et en proie à la panique. Les PJ ne pour-
ront pas mener de conversation intelligible avec lui tant
qu’ils n’auront pas réussi à le calmer à l’aide d’un test de
Diplomatie (DD 15). Une fois apaisé, il explique que les
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VERRIN TIÉRUK
Verrin Tiéruk (humain homme du peuple 5, N) est un
homme petit et mince, aux épaules étroites et à la pos-
ture voûtée. Même s’il est plutôt frêle, à force de creuser
des tombes, il a développé des bras et un dos musculeux.
Son visage mal rasé porte quelques coupures. Ses yeux gris
ternes sont entourés de cernes profonds et son regard s’at-
tarde sur tous ceux qu’il croise, même s’il se fixe plus sou-
vent sur une partie quelconque du visage de son interlocu-
teur plutôt que sur les yeux de celui-ci. Il porte une arme
faite maison, même s’il n’a encore jamais eu l’occasion de
s’en servir. Il s’agit d’un simple clou à cercueil qu’il a
passé à travers un manche de hachette et qu’il a mar-
telé pour en faire une lame plate avant de l’aiguiser.
Ce n’est pas une arme très efficace, mais il peut
aisément la cacher sous son manteau éliminé.
Il n’est pas idiot mais oublie souvent le nom
des objets ordinaires (il doit lutter pour se
souvenir de celui des outils qu’il emploie pour
creuser les tombes, par exemple), c’est pourquoi
les villageois le considèrent comme un simple
d’esprit ou un attardé. Il sert de gardien
au maigre lopin de terre rocailleuse
où les habitants enterrent leurs
morts. Au fil des ans, sa ré-
putation de charognard n’a
fait que grandir et, même
si personne ne l’accuse
d’être un pilleur de
tombes, les villageois
savent bien qu’il ne faut
pas laisser d’objets de
valeur sur leurs morts
quand il les enterre.
Verrin a hérité ce petit cime-
tière de son arrière-grand-père. Il vit seul dans une ca-
bane, juste en bordure, et survit difficilement en cultivant
un petit potager et en achetant quelques provisions lors
de ses passages mensuels en ville. Il se rend dans plu-
sieurs villages à bord d’un chariot qui empeste la mort et
l’encens bon marché, tiré par une mule, et, pour la maigre
somme de 1 pa pièce, il emporte les cadavres et les en-
terre à des kilomètres de la civilisation. Cela lui laisse juste
de quoi couvrir ses dépenses et, quand il est à court d’ar-
gent, il emprunte ce qu’il trouve sur les corps.
Pendant la conversation, Verrin fait preuve d’une forte
tendance à interrompre les autres en plein milieu d’une
phrase, en jetant des commentaires dérangeants dans la
conversation des PJ comme « J’aime bien votre épée »,
ou « Une fois, j’ai vu un ensorceleur mort ». Ces obser-
vations sont toujours mal placées et semblent jaillir sans
raison. Elles sont aussi gênantes qu’ennuyeuses, surtout
si les PJ sont en train de dresser un plan ou d’essayer de
comprendre ce qui se passe dans la région. Il a une voix
rauque et un peu inquiétante, comme celle d’un homme
bien plus âgé que ses trente-cinq ans qui aurait un chat
dans la gorge.
 MODULE D4
morts du cimetière s’extirpent de terre et s’en vont sans
même lui demander « Comment ça va ? ». Il souligne qu’il
n’a rien à voir avec tout cela (avant même que qui que ce soit
le suggère). Il peut décrire à quoi ressemblent les corps : il
ne connaît pas les noms exacts, mais il s’y connaît en ca-
davres et ses descriptions détaillées correspondent à celles
de zombis, de goules, d’os ensanglantés (voir page 164) et
de festrogs (voir l’appendice page 182), mais les PJ ne sont
sûrement pas familiers avec ces deux dernières espèces.
Alors que Verrin parle avec les PJ, un groupe de zombis ap-
proche via la route nord. Les créatures sont à une soixantaine
de mètres quand l’un des villageois remarque que les « gens »
qui approchent ont quelque chose d’anormal et pousse un cri
d’alarme. Un autre groupe plus important se trouve derrière
le premier et est encore lui-même suivi d’un autre.
L’invasion des morts-vivants
Cette série de rencontres est faite pour tester l’endurance
des PJ en leur proposant de nombreuses rencontres faciles
qui s’enchaînent rapidement. Les joueurs les plus rusés
économiseront leurs ressources tout au long de ce combat
par vagues, car ces morts-vivants ne représentent pas de vé-
ritable danger pour des personnages de niveau 6. De plus,
Nid-du-Faucon n’est pas vraiment un village endormi :
c’est un endroit agité en bordure d’une dangereuse forêt,
qui a déjà dû faire face à des attaques de kobolds, vivants
ou non, et la moitié des villageois sont des bûcherons aptes
à manier une hache. Des PJ Bons ou Neutres devraient ai-
der à défendre la ville et à veiller à ce qu’aucun habitant ne
se fasse déborder par les zombis, mais ils devraient aussi
comprendre que, même sans leur aide, les villageois survi-
vront à cette attaque, au prix de quelques pertes. L’aide des
PJ leur facilitera tout de même bien la tâche. Si les PJ s’en
sortent particulièrement bien, vous pouvez les forcer à se
séparer en attaquant simultanément plusieurs zones (par
exemple si deux groupes de PNJ se font submerger).
La plupart des morts-vivants suivent la route nord en di-
rection du village mais les plus intelligents l’ont contournée
(avec des zombis à leur suite). Ils ont traversé la campagne, au
nord de la ville, et peuvent entrer dans Nid-du-Faucon par le
nord-ouest ou même par l’ouest. Quelques groupes se sont
séparés de la force principale et se traînent vers l’est de la ville
(zone qui n’est pas ceinte d’un mur, mais adossée à une col-
line abrupte qui la protège quelque peu). Si vous avez besoin
de déterminer des groupes de morts-vivants aléatoires pour
des rencontres supplémentaires, utilisez la table ci-contre.
Ces rencontres doivent se produire à un rythme soutenu
mais pas sans interruption : entre deux escarmouches, les
PJ doivent avoir le temps de lancer quelques sorts, de boire
une potion, de courir vers une autre position défensive etc.
Chaque rencontre précise le nombre de rounds qui la sépare
de la suivante. Le village est suffisamment modeste pour que
les bruits de combat s’entendent d’un bout à l’autre : si les PJ
terminent leur rencontre en avance, ils sauront donc si l’on
se bat encore ailleurs. De même, on entend les appels à l’aide
dans tout le village : les cris les plus lointains sont confus
mais il est impossible de se méprendre sur leur urgence.
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GROUPES DE MORTS-VIVANTS
ALÉATOIRES
Jet (1d20) Groupe de morts-vivants ND
1-9 6 zombis humains ND 3
10-14 8 zombis ND 4
15-17 2 goules et 4 zombis humains ND 4
18-20 3 goules et 6 zombis humains ND 5
Étape 1 : chair à canon (ND 3 et 4)
Le premier groupe de morts-vivants se compose de six gens
du peuple humains transformés en zombis. Ceux-ci em-
pruntent la route nord pour entrer en ville. Les PJ seront
peut-être tentés d’aller à leur rencontre pour s’en débar-
rasser mais cela les éloigne des PNJ et les rapproche d’une
grosse masse de morts-vivants capable de les encercler. Un
groupe de huit zombis se trouve à une trentaine de mètres
derrière le premier, ce qui donne 3 rounds aux PJ pour se
défaire du premier avant que l’autre se traîne jusqu’à eux.
Le temps que le deuxième groupe arrive, les bûcherons,
hommes et femmes, se sont rassemblés aux entrées ouest,
nord-ouest et nord, armés de leurs haches, tandis qu’un
petit groupe surveille le flanc est de la ville que ne protège
aucun mur. Vingt bûcherons défendent le village, cinq en
chaque point. Le reste des villageois (principalement des
femmes, des enfants et des gens trop vieux ou trop malades
pour travailler, ainsi que Verrin) ne participent pas à la ba-
taille mais lancent des encouragements ou poussent des
cris de terreur, en fonction de la tournure que prennent
les événements. Une fois l’étape 1 terminée, donnez 1d4 +
1 rounds aux PJ pour se préparer à la prochaine attaque.
Étape 2 : les isolés (ND 4 et ND 4)
Un groupe de six morts-vivants (quatre zombis et deux
goules, lesquelles se traînent lentement pour essayer de se
fondre dans la masse) approchent de l’entrée nord-ouest
tandis qu’un groupe de huit zombis avance sur la route nord.
Ces deux groupes atteignent la ville à 1d3 rounds d’écart.
Comme les deux entrées sont distantes de quarante mètres,
les PJ ne peuvent pas espérer se charger des deux groupes
en même temps tout en restant ensemble : ils doivent se sé-
parer ou compter sur les PNJ pour s’occuper d’un groupe.
Si les PJ laissent les bûcherons s’occuper seuls d’un
groupe et qu’il s’agit de celui qui compte deux goules,
considérez les goules comme des zombis pour cette ren-
contre. Les PNJ se débarrassent lentement mais efficace-
ment des zombis, ce qui permet aux PJ de comprendre que
la sécurité du village ne dépend pas entièrement d’eux.
Une fois l’étape 2 terminée, donnez 1d3 + 1 rounds aux PJ
pour se préparer aux prochains combats.
Étape 3 : pandémonium (ND 4 et ND 5)
Cette vague ressemble à la précédente mais les morts-vivants
essaient aussi d’entrer par la route ouest et la colline est (qui
est assez pentue pour qu’on la considère comme un terrain
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difficile mais qui ne nécessite pas pour autant de test d’Esca-
lade). L’un de ces groupes au moins doit contenir des goules
(consulter les groupes de morts-vivants de la table aléatoire
précédente), les autres comptent simplement huit zombis.
Si les PNJ qui défendent la ville affrontent le groupe avec
les goules, la combinaison de la puanteur et des capacités
de paralysie de ces dernières risque de mettre bien vite
hors de combat les cinq PNJ. Si cela se produit, le groupe
s’arrête pour se repaître de ses victimes. Les PJ peuvent vo-
ler au secours des bûcherons, sinon, dame Cirthana (la prê-
tresse de Iomédae dont les villageois ont peur d’habitude)
peut se montrer et blesser les morts-vivants à l’aide d’une
tentative de canalisation, ce qui donne le temps aux PJ ou à
d’autres villageois de traîner les blessés en lie sûr.
Une fois l’étape 3 terminée, donnez 1d3+1 rounds aux PJ
pour se préparer à l’attaque suivante.
Étape 4 : les dernières vagues
Une fois les plus puissants morts-vivants de cette marée
éliminés, il ne reste plus que des groupes importants de
zombis (quatre groupes de six ou huit zombis chacun). Ces
derniers se dirigent en titubant vers l’entrée nord. Comme
aucun autre danger évident ne se présente, quelques bû-
cherons quittent les entrées secondaires pour aider les PJ
à retenir ce dernier assaut. Contrairement aux autres ren-
contres, ces vagues se suivent rapidement, sans donner aux
PJ le temps de se reposer. Les rencontres individuelles sont
simples (même si les PJ ont utilisé la majorité de leurs res-
sources journalières), il suffit juste de résister. Si les PJ ont
le dessus, pas besoin de détailler chaque rencontre : partez
juste du principe qu’ils les terminent sans dépenser plus
de ressources ni perdre de défenseurs.
Étape optionnelle : la rencontre avec un
boss (ND 6)
Si les PJ s’en sortent trop bien, vous pouvez leur présenter
un défi sous la forme de Karn, la blême, de ses deux goules
et de ses six zombis. Karn et ses troupes approchent les PJ
après une accalmie dans les combats, ou pendant l’étape 4.
K ARN LA BLÊME FP 3
pv 29, Bestiaire Pathfinder JdR page 173
Après l’invasion
Une fois que Nid-du-Faucon est débarrassé des derniers
morts-vivants, les PJ et les villageois peuvent prendre le
temps d’étudier les corps. À première vue, ceux-ci sem-
blent vieux et desséchés. Un test de Connaissances (his-
toire) (DD 10) indique que certains étaient vêtus de vête-
ments au style ancien (pour ceux qui portent plus que des
lambeaux de tissu ou un linceul funéraire déchiré). Aucun
des villageois ne reconnaît les corps, ni la physionomie de
ces derniers, ni leurs habits ou leurs marques distinctives
(comme des tatouages). Verrin ne se souvient pas avoir en-
terré ces gens, mais il pense que les mieux conservés ont
été embaumés. Apparemment, ces cadavres viennent d’un
vieux cimetière inconnu des habitants.
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Les PJ et les PNJ risquent d’avoir contracté la fièvre des
goules. Heureusement, dame Cirthana est capable de soi-
gner les malades à l’aide de sa magie et de sa compétence
de Premiers secours (avec un modificateur de +8, elle bat
facilement le DD de la maladie, même en faisant 10). Elle
assure les PJ qu’elle peut s’occuper des villageois qui, selon
elle, n’auront aucune séquelle. Entre-temps, les bûcherons
décident de démembrer tous les cadavres et tout le monde
se met en devoir d’emporter les restes dans les prés à l’abri
du vent pour les brûler.
Grâce à Cirthana, les PJ peuvent quitter la ville et se
mettre en quête de l’origine de ces morts-vivants. Comme
ces créatures viennent des alentours de la propriété de
Verrin (adjacente au cimetière de sa famille), le fossoyeur
accepte de leur montrer sa maison pour voir s’ils parvien-
nent à trouver un indice dans les tombes retournées. Il faut
une heure pour se rendre chez Verrin. Le fossoyeur alterne
entre des silences furieux contre les gens qui violent son
cimetière, de folles spéculations sur les raisons de cette
violation (les démons, les sorciers et les Chélaxiens arrivent
en tête de sa liste de suspects) et des descriptions ébahies
de ce qu’il a vu pendant la bataille à Nid-du-Faucon (majo-
ritairement des choses dont les PJ ont été témoins ou qu’ils
ont provoquées).
La maison de Verrin
Le fossoyeur emmène les PJ sur la route nord, qui tourne ra-
pidement au nord-ouest. La route de terre battue est facile à
suivre et les ornières creusées par les roues montrent com-
bien de chariots et de charrettes emportent des provisions
et des travailleurs dans la forêt où ces derniers travaillent
pour le Consortium du bois. Les personnages qui dispo-
sent du don Pistage repèrent de nombreuses empreintes de
pas traînants, sur la route et autour, comme si les morts-vi-
vants n’étaient pas bien loin derrière Verrin quand celui-ci
est venu au village. Ce dernier se plaint de devoir marcher
(« ces maudits zombis ont fait peur à ma mule, j’aurai de la
chance si je parviens à la récupérer »). À environ une heure
de la ville, Verrin tourne et emprunte une piste défoncée et
moins fréquentée qui mène à une zone de sapins clairse-
més (« c’est les prêtres d’Érastil qui les ont plantés, z’ont dit
que’que chose à propos de faire repousser la forêt »).
Verrin essaie de se montrer sociable et invite les PJ à
passer la nuit chez lui s’ils en ont besoin. Il leur propose
même un rapide repas de pain et de miel pour leur don-
ner des forces avant de partir à l’aventure. Pourtant, alors
que sa cabane se profile entre les sapins, il se remet à mar-
monner en voyant sa porte ouverte (« je l’ai jamais lais-
sée ouverte, des saligauds sont rentrés et ont piqué mon
manger »). Sa maison n’est guère qu’un taudis mais cela
ne le gêne pas : elle est à lui, comme le terrain sur lequel
elle est construite. C’est d’ailleurs une rareté dans les en-
virons, même si cela ne fait pas de lui un homme riche.
Non seulement quelqu’un a forcé la porte, mais on a pillé
la maison et les réserves de nourriture sont éparpillées
par terre (toute la viande a disparu). Un test de Perception
(DD 20) permet aux PJ de remarquer une légère odeur de
 MODULE D4
goule. Non loin, le cadavre à moitié dévoré d’une mule
attire un nuage de mouches. Le chariot de la bête est re-
tourné derrière la cabane.
Quand Verrin voit l’état de sa maison et de sa mule, il
devient fou furieux et donne de violents coups de pieds
dans le mur de sa cabane en se plaignant amèrement (« Y
m’arrive jamais rien de bien ! »). Il reste ensuite prostré
et boude pendant que les PJ examinent les environs. Si
quelqu’un essaie de lui remonter le moral, il écarquille
les yeux, l’étudie intensément un instant, tire son manche
clouté fait maison et déclare qu’il va abandonner son mé-
tier pour devenir aventurier. Heureusement, un test de
Bluff, de Diplomatie ou d’Intimidation (DD 10) suffit à
lui faire oublier cette idée. Si les PJ lui offrent de l’argent
ou une autre compensation pour ses pertes, il commence
par refuser (« Les Tiéruk ne quémandent pas, on a notre
fierté ») mais, en regardant les dégâts, il change d’avis et se
permet d’accepter jusqu’à une pièce d’or, pas plus.
Aux alentours de la cabane, une personne qui remonte
la piste des zombis remarque que les empreintes contour-
nent la maison de Verrin et s’éloignent vers le nord en dé-
viant un peu à l’ouest. Une fois Verrin remis de son accès de
prostration, il fait signe aux PJ de le suivre dans son cime-
tière, là où il a vu les morts-vivants se creuser un chemin
hors de leurs tombes. Le petit cimetière est complètement
défiguré : les tombes sont ouvertes, les pierres éparpillées,
les vieilles fleurs piétinées, etc. Il manque au moins vingt
cadavres. D’après la position de la terre autour des tombes,
il est évident que les corps sont sortis de leurs tombes tout
seuls et que nul agent extérieur ne les a exhumés : les trous
158
ne font pas plus de soixante centimètres de large et ils sont
entourés de longues griffures qui se terminent au niveau
de l’ouverture. Les traces qui partent des tombes sont fa-
ciles à suivre, car sales et humides. Contrairement à la
masse de morts-vivants principale qui a attaqué le village,
aucun de ceux-ci n’est parti au sud. Les PJ familiers de la
région (comme ceux qui ont participé aux aventures précé-
dentes) devraient se rendre compte que les traces mènent
en direction de l’ancien monastère nain (test d’Intelligence
de DD 15 si aucun PJ ne le fait remarquer). Les empreintes
dessinent une piste parallèle à celle tracée par les morts-vi-
vants qui se sont dirigés au sud.
Si les PJ décident de suivre ces empreintes, Verrin leur
dit qu’il va rentrer au village pour prévenir tout le monde
que les aventuriers traquent les zombis au nord. Ils peu-
vent rester dans sa cabane (« malgré son état ») s’ils ont
besoin d’un endroit pour se reposer entre deux combats.
C’est une offre généreuse, mais le fossoyeur ne sait pas que
la source du problème se trouve à une journée de marche.
La piste a moins d’un jour et, vu le nombre de morts-vi-
vants qui l’ont laissée, les PJ ont juste besoin de réussir
un test de Survie DD 9. Même un novice peut donc suivre
cette piste qui est suffisamment visible pour qu’un PJ rai-
sonnablement doué puisse la remonter en se déplaçant à
une vitesse normale au lieu d’une allure réduite de moitié
(malus de -5 au test). Un traqueur expérimenté se rendra
compte que cette piste a été laissée par des morts-vivants
(Survie DD 15). Un rôdeur qui a les morts-vivants comme
ennemis jurés appliquera son bonus aux tests de Survie
destinés à suivre cette piste.
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 ’ sont les morts
Affames
La forêt pervertie
Un malaise grandit chez les PJ au fur et à mesure que ceux-
ci s’approchent de la forêt de Sombrelune. Comme si une
mauvaise odeur insaisissable flottait dans l’air ou qu’une
brume presque invisible les entourait. Ces sensations
s’ajoutent à l’aspect sombre et sinistre que les bois présen-
tent d’ordinaire. Les personnages qui observent attentive-
ment les traces remarquent qu’au moins une paire d’em-
preintes s’éloigne parfois du groupe principal, ralentit puis
semble accélérer soudain pour se terminer au niveau de la
carcasse à moitié dévorée d’un animal. Les empreintes se
hâtent ensuite de rejoindre le groupe principal. Ces traces
appartiennent à des goules ou à des festrogs en chasse,
mais il est difficile de les différencier des empreintes de
zombis ordinaires. À quelques kilomètres de la cabane
de Verrin, les PJ trouvent un autre groupe d’empreintes.
Celles-ci progressent en parallèle à celles des clients du
fossoyeur avant de se fondre avec elles (elles appartiennent
au petit groupe de morts-vivants qui est sorti du cimetière
oublié et s’est dirigé au nord au lieu du sud).
Les PJ finissent par atteindre la rivière qui coupe la
forêt en deux. Cette trouée dans la canopée est un chan-
gement bienvenu après l’atmosphère oppressante des
bois, mais cela ne dure pas. Quelques poissons flottent le
ventre en l’air près des berges, d’autres nageant non loin,
apparemment en parfaite santé. La piste est très facile à
suivre sur une trentaine de mètres après la rivière. En-
suite, l’eau sèche, le sol se raffermit et les empreintes re-
deviennent aisées à pister.
Au nord de la rivière, les bois sont bien plus inquiétants
que du côté sud. Les traces qui se séparent du groupe pour
chasser un animal se font de plus en plus rares et finis-
sent par cesser entièrement. Le temps que les PJ atteignent
cette zone, ceux qui connaissent la région devraient remar-
quer qu’ils se dirigent vers l’ancien monastère nain ou ses
environs proches (test d’Intelligence DD 15 si aucun PJ ne
mentionne ce fait). Si les personnages ont participé aux
aventures précédentes et qu’ils ont campé dans cette partie
de la forêt, ils devraient tomber sur un de leurs anciens
campements. Les PJ finissent par arriver en vue du monas-
tère, sur les pentes d’une colline.
L’étrange gardien
Alors que les PJ approchent du monastère en ruine, ils
ont l’impression que quelqu’un les surveille. Un person-
nage qui cherche des empreintes peut faire un test de
Survie (DD 15) pour remarquer que les traces d’un loup
sillonnent la zone. Certaines se trouvent sous les em-
preintes des morts-vivants, d’autres les recouvrent. Un test
de Connaissances (nature) (DD 10) suffit aux personnages
pour se rendre compte que la plupart des animaux évitent
l’endroit. Une bête présente dans ces parages et capable de
couper plusieurs fois la route des morts-vivants n’a donc
rien de naturel.
Que les PJ essaient de suivre ces traces ou qu’ils se diri-
gent vers le monastère, ils se font héler.
159
SITE OPTIONNEL : L’ANCIEN CIMETIÈRE
Si les PJ décident de continuer à suivre les empreintes
laissées par les morts-vivants qui ont attaqué le village,
ils arrivent, quelques kilomètres plus loin, à un ancien ci-
metière. Cet endroit est dans un état encore plus lamen-
table que celui qui se trouve à côté de chez Verrin. Avant
que les morts-vivants sortent de terre, on pouvait à peine
comprendre qu’il s’agissait d’un cimetière, et seulement
si l’on savait quoi chercher : l’herbe avait recouvert les
tombes, les rares stèles étaient faites de bois et donc éro-
dées par le temps et les tombes étaient disposées au ha-
sard. Maintenant que les cadavres se sont relevés, la terre
qu’ils ont déplacée recouvre ces détails. Apparemment,
l’endroit à été abandonné il y a plus d’un siècle. La plupart
des morts-vivants de ce cimetière sont partis au sud, vers
le village, mais quelques-uns se sont dirigés vers le nord-
nord-ouest, dans une direction similaire à celle emprun-
tée par les zombis du cimetière de Verrin. Si les PJ suivent
le petit groupe qui s’éloigne du village, ses traces finissent
par se fondre avec celles des corps perdus par Verrin.
SITE OPTIONNEL :
LE CAMP DES BÛCHERONS
Si les PJ se sont liés d’amitié avec les villageois ou s’ils ont
joué D 1.5 : La Vengeance du roi kobold, ils risquent de s’in-
quiéter pour les camps de bûcherons situés en bordure
de la forêt. S’ils pensent que ceux-ci ont été attaqués par
les morts-vivants et se rendent là-bas, ils découvrent
effectivement que le premier camp a reçu la visite des
zombis et qu’il manque quelques ouvriers. Les autres
campements ont dû subir le même sort. La Vengeance
propose un plan d’un camp de bûcherons si vous voulez
y organiser une rencontre contre les morts-vivants (par
exemple, si les PJ quittent Nid-du-Faucon assez rapide-
ment et se ruent directement vers le campement, ils ont
une chance de l’atteindre avant les morts-vivants).
Une voix grave retentit, mais vous ne voyez pas à qui elle appartient.
« Je vous salue, porteurs de métal. Je ne vous veux aucun mal mais je
crains que mon apparence vous surprenne. Puis-je avoir votre parole
que vous ne m’attaquerez pas ? Je voudrais vous parler. »
Si les PJ acceptent, un loup noir aux yeux verts luisants
sort de derrière une éminence rocheuse voisine ou de
derrière un grand arbre. Un PJ qui réussit un test de Per-
ception (DD 20) remarque que les pattes de la créature ont
quelque chose d’étrange mais, à une vingtaine de mètres, il
est difficile de déterminer ce qu’elles ont d’inhabituel. Le
loup a l’air malsain... peut-être même mort-vivant !
« Je suis Lucimar, un ami de Kashtak, le druide d’Érastil qui veillait sur
cette région il y a bien longtemps. Je… m’excuse pour mon état actuel.
Un grand mal s’est éveillé sous les ruines des nains. Il a corrompu la
terre et imprégné la chair de ses énergies. La chair morte, comme celle
des créatures qui vous traquez, et la chair vive… comme la mienne. »
 MODULE D4
Lucimar explique aux PJ qu’il était autrefois un loup
ordinaire mais que Kasthak a utilisé sa magie pour lui
donner une véritable intelligence et lui a appris à vénérer
Érastil. Après la mort de Kasthak, il y a dix ans, Lucimar
a continué de patrouiller dans la région, à l’affût d’êtres
maléfiques ou d’humains en danger, mais il est resté seul
car la compagnie des autres loups ne lui apportait aucun
réconfort. Il dit qu’il a senti une vague d’énergie s’abattre
sur lui et le transformer en ce qu’il est à présent. Pour
l’instant, il parvient à se raccrocher à ses souvenirs et à ses
croyances, mais il craint que les ténèbres ne le submer-
gent et qu’il devienne une bête dévouée au meurtre. Il sait
que la source de ce pouvoir est enfouie sous les ruines et
demande aux PJ de la détruire s’ils le peuvent. Il ne sait
pas si cela inversera les dégâts causés à sa personne et à
d’autres, mais il espère que ce sera le cas. Si la destruction
de la source de pouvoir ne suffit pas, il souhaite que les
PJ mettent un terme à ses souffrances avant que sa soif
de sang prenne le dessus. En attendant, il restera ici car
il ne veut pas mourir s’il y a une autre solution. Plus il
s’approche des ruines, plus il sent le pouvoir gagner en
puissance, c’est pourquoi il refuse de s’aventurer à l’inté-
rieur, de peur de ne pouvoir résister.
Lucimar livre volontiers toutes les informations ci-des-
sus aux PJ. S’ils se montrent prudents ou amicaux avec lui,
il les laisse approcher, mais pas s’ils sont hostiles. Une fois
près de lui, ils remarquent que ses pattes se terminent par
un semblant de main. Il peut tout de même se déplacer
dessus mais sa démarche est maladroite. On le détecte
comme Mauvais, mais toute la région dégage une faible
aura de mal et cet alignement peut très bien venir du si-
nistre pouvoir qui l’imprègne.
Lucimar ment. En réalité, il est un serviteur d’Urgathoa
emprisonné dans cette forme de worg suite à un conflit
avec un rival. Son apparence n’a rien à voir avec la rupture
du sceau : il est ainsi depuis qu’il est devenu mort-vivant,
il y a un an. Ses pattes en forme de mains lui permettent
de lancer des sorts à composante somatique, mais il a bien
du mal à transporter des composantes matérielles. C’est un
être maléfique mais il sait suffisamment de choses sur la
religion pour se faire passer pour un fidèle d’Érastil. Il a
senti le pouvoir libéré par le sceau brisé et il est venu en-
quêter mais, en voyant le nombre de morts-vivants qui sont
entrés dans les ruines, il a craint que cela fasse trop pour lui.
Il a donc attendu de voir si quelque chose (qu’il puisse tuer
ou avec quoi il puisse négocier) sortait des ruines ou si des
imbéciles fouineurs (qu’il pourrait convaincre « d’éradi-
quer le mal ») se montraient. Il prévoit de tuer les PJ quand
ceux-ci se seront débarrassés des morts-vivants qui résident
actuellement dans les ruines, afin de s’emparer du pouvoir
présents dans celles-ci. Quand il interagit avec les PJ, il pré-
tend n’être qu’un animal doué de conscience. Dans ce rôle,
il sait donc très peu de choses sur la culture humaine, le
monde extérieur ou la magie (il s’est rendu une seule fois
à Nid-du-Faucon en compagnie de Kasthak, quand il était
jeune). Comme les PJ sont déjà enclins à entrer dans les
ruines pour s’occuper des morts-vivants, l’idée d’aider le
160
pauvre Lucimar « souffrant » devrait les conforter dans leur
décision, surtout si le groupe compte un fidèle d’Érastil.
Si les PJ attaquent Lucimar, ce dernier s’enfuit mais
continue de jouer son rôle, dans l’espoir qu’ils l’acceptent
s’il leur rend visite plus tard (par exemple s’ils quittent le
donjon pour camper). Une fois Drazmorg mort, Lucimar
sent le pouvoir se dissiper et sait qu’il est temps de frapper.
De préférence quand les PJ sortent, affaiblis, des ruines.
Son profil figure en page 178.
Le monastère
Le niveau supérieur du monastère est décrit dans D0 : Le
Dernier espoir de Nid-du-Faucon (disponible gratuitement
sur le site www.black-book-editions.fr). Si vous n’avez pas
cette aventure, utilisez la description suivante (modifiez-la
si vos PJ sont déjà venus et ont changé le décor) :
Cette petite cour est envahie de hautes herbes et de débris rocheux.
À une extrémité, une écurie de bois s’est effondrée en un tas de
poutres pourrissantes. Le mur d’enceinte ouest s’est écroulé et laisse
un large trou béant. Les vestiges des fondations évoquent encore la
forme originelle de l’endroit mais il ne reste rien des murs intérieurs.
En plus de la piste des morts-vivants, les PJ remarquent
des armes kobolds brisées et un groupe de buissons déraci-
nés autour d’un escalier qui s’enfonce dans les ténèbres. Des
monstres se sont battus pour la domination du premier ni-
veau souterrain alors que le deuxième était le foyer des ko-
bolds. Quand l’équipe de Drazmorg est arrivé, elle s’est battue
contre les kobolds pour atteindre les niveaux inférieurs (trois
et quatre). Le filet d’énergie qui s’échappe du sceau a permis
à Drazmorg de créer quelques ombres qui ont harcelé les ko-
bolds au point que leur roi a décidé de déménager au premier
niveau, tuant ou chassant les créatures qui s’y trouvaient.
Une fois les kobolds (et leurs cadavres réanimés par les
bons soins de Drazmorg) morts, les deux niveaux supérieurs
sont vides. À ce stade, seuls les caveaux comportent encore
des rencontres dignes d’intérêt. Les PJ n’ont pas besoin de
prendre des décisions au round par round quand ils traver-
sent les niveaux supérieurs. Il suffit de leur faire descendre
les escaliers, traverser un étage de maçonnerie naine de
bonne facture (même si elle reste simple), continuer dans ce
qui ressemble à une vieille mine naine récemment occupée
par des kobolds et gagner la zone 28 comme si vous décri-
viez un voyage en mer de deux semaines sans encombre.
Il est important de noter que la plupart des morts-vivants
de cette zone viennent des cadavres du cimetière de Verrin,
ce qui veut dire que les PJ devront affronter les parents, les
amis et les cousins morts-vivants des habitants de Nid-du-
Faucon. S’ils ont participé aux aventures précédentes et que
des villageois sont morts pendant ce temps, il est possible
qu’ils reconnaissent quelques corps réanimés. Malheureu-
sement, les PJ ne peuvent rien faire pour ramener ces gens
à la vie ni inverser la corruption engendrée par l’énergie
négative. Le seul moyen de leur apporter le repos, c’est de
recourir à la violence pour les détruire. Les PJ bienveillants
(surtout des fidèles de Pharasma) voudront peut-être garder
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 ’ sont les morts
Affames
les cadavres qu’ils ont reconnus (ou ceux qui semblent plus
récents que ceux du vieux cimetière) et s’assurer que les vil-
lageois puissent les identifier et les inhumer de nouveau.
DEUXIÈME PARTIE :
LE CAVEAU SUPÉRIEUR
Drazmorg a deux ombres mortes-vivantes a son service
et leur seule mission est de surveiller l’entrée du caveau
supérieur, à l’affût d’éventuels intrus. Dès que les ombres
ont détecté les PJ, elles les suivent dans les murs (elles sen-
tent les créatures adjacentes, même quand elles se trouvent
dans un mur) et sortent parfois la tête pour s’assurer que
les personnages sont toujours là. Les PJ risquent de deve-
nir paranoïaques à force d’être ainsi surveillés, mais les
ombres ont reçu l’ordre formel de ne pas les attaquer et
elles se contentent donc de les observer. Le bâton de vision
de Drazmorg lui permet de scruter les PJ à volonté, il n’a
donc aucun mal à savoir où ceux-ci se trouvent. Dans son
orgueil, il est persuadé qu’ils ne peuvent pas le vaincre et il
ne voit pas d’inconvénient à ce qu’ils tuent quelques-uns de
ses sbires, sachant qu’une fois morts, ils feront d’excellents
remplaçants. Si les PJ détruisent Drazmorg, les ombres (et
tous les autres morts-vivants qui ne sont pas en train de se
battre avec les PJ) sont libres de faire ce qu’ils veulent. Bien
qu’elles haïssent les vivants, elles savent qu’un groupe ca-
pable de tuer Drazmorg n’aura aucun mal à se débarrasser
d’elles, c’est pourquoi elles fuiront le donjon.
Le tunnel oublié (ne figure pas sur la carte)
Ce tunnel était encore récemment obstrué par un éboulement mais
quelqu’un a creusé une ouverture. Celle-ci révèle la suite du tunnel,
qui mène à un large trou dans le sol.
Si vous consultez D1 : La Couronne du roi kobold, cette grotte
correspond à la zone 28 de ce livre. Elle ne figure pas sur la
carte de ce module car ses dimensions n’ont aucune intérêt
pour cette aventure. Ce qui n’est pas le cas ici, du fait qu’elle
est connectée au niveau du sceau. Lorsque les ombres se sont
mises à chasser les kobolds, Merlokrep a fait effondrer ce tun-
nel pour empêcher que d’autres les suivent (sans comprendre
que ces créatures intangibles pouvaient facilement traverser
les décombres). Quand les kobolds moururent (de la main
des PJ ou d’autres héros), Drazmorg ordonna à ses sbires de
déblayer la zone effondrée. Drazmorg réanima les deux ca-
davres kobolds qui restaient ici dans D 1.5 : La Vengeance du roi
kobold et les trois ombres qui hantaient les lieux ont été éli-
minées pendant La Couronne. Cette zone comporte suffisam-
ment de poussière et de terre meuble pour que même des PJ
ne disposant d’aucune connaissance en pistage (Perception
ou Survie DD 10) remarquent des empreintes de pieds traî-
nants et de bottes qui traversent ce tunnel et s’enfoncent dans
le trou. Les morts-vivants des deux cimetières sont venus ici.
Le trou débouche sur la zone 1 du troisième niveau.
Un test de Connaissances (architecture et ingénierie) ou
(exploration souterraine) (DD 12) indique que le trou est
de facture encore plus ancienne que la maçonnerie des
161
UN REFUGE SÛR
Les niveaux supérieurs sont vides et Drazmorg ne voit
pour l’instant aucun intérêt à les faire surveiller. Les PJ
peuvent donc y passer la nuit dans une sécurité relative.
Drazmorg dispose d’un nombre de morts-vivants limité,
les PJ peuvent décimer progressivement ses rangs à l’aide
de frappes éclair, mais, dans ce cas, il commence à en-
voyer des patrouilles dans les étages pour surprendre les
PJ quand ceux-ci se reposent (ces patrouilles sont compo-
sées de morts-vivants « de réserve » des divers niveaux
du caveau). Il est plus sûr pour les PJ de se reposer en sur-
face car Drazmorg ne veut pas envoyer ses troupes trop
loin des caveaux. Comme il faut une journée de marche
pour rejoindre Nid-du-Faucon et autant pour revenir au
monastère en ruine, il est probablement hors de question
que les PJ retournent en ville pour s’y réapprovisionner,
à moins qu’ils veuillent donner deux journées entières à
l’entité qui contrôle les morts-vivants pour développer ses
plans. Même s’ils se sont « liés d’amitié » avec Lucimar,
celui-ci ne peut pas se rendre en ville « dans son état ac-
tuel » car les villageois le tueraient à vue. Évidemment, les
PJ peuvent envoyer des compagnons d’armes ou des PNJ
alliés au village si nécessaire pendant que le gros de leurs
forces continue d’explorer les caveaux.
étages supérieurs, comme si les salles du dessus avaient été
construites bien après ce puits. Le trou s’élargit rapidement
pour atteindre un diamètre de neuf mètres. Il est sale, hu-
mide et couvert de lichen. Il s’enfonce sur douze mètres et dé-
bouche sur une eau stagnante : la faible lumière des torches
atteint tout juste l’eau et se reflète dessus. Le fond du conduit
a l’air inondé mais l’eau ne fait que trois mètres de profon-
deur (une chute de douze mètres dans l’eau inflige 2d3 points
de dégâts non létaux). Les sbires morts-vivants de Drazmorg
sont insensibles aux dégâts non létaux et se contentent de
se laisser tomber. Un test de Perception (DD 18) permet de
remarquer des traces de griffures le long des murs gluants, là
où les créatures de Drazmorg ont escaladé la paroi.
1. L’eau stagnante (ND 7)
Cette vaste salle circulaire dégage des remugles de terre ancienne et
de pourriture. Les murs sont gluants et de vieux morceaux de bois
ainsi que des plaques de boue durcie flottent à la surface. Un large
couloir mène au sud.
Cette zone et toutes celles qui s’étendent au-delà furent
construites par les nains il y a bien longtemps, et réaména-
gées par la Croisade étincelante pour abriter le sceau qui
devait aider à emprisonner le Tyran-qui-murmure. Les PJ
qui disposent de certaines connaissances en maçonnerie
remarquent que ces constructions sont similaires à celles
des niveaux supérieurs du monastère : efficaces et pré-
cises mais sans ornementation ni créativité. Des mains
 MODULE D4

humaines ont remodelé la pierre en plusieurs endroits.

Autrefois, les nains utilisaient un robuste escalier de bois
pour relier le deuxième niveau à cette salle. Quand ils ar-
rivèrent, les croisés le trouvèrent en bon état et le détrui-
sirent une fois leur tâche accomplie, pour empêcher qui-
conque d’atteindre le sceau. Les restes de l’escalier flottent
encore dans l’eau.
Les créatures qui sautent ou tombent du niveau supé-
rieur atterrissent au milieu de cette salle. L’eau est à trente
centimètres en dessous du sol du couloir sud et une action
de mouvement suffit pour sortir de l’eau et se tenir dans
le corridor.
Le piège. Drazmorg a ensorcelé le bas du conduit avec
des yeux scrutateurs qui l’avertissent de l’arrivée d’intrus
vivants. Six globes oculaires nécrotiques de la taille d’un
crâne (volés à quelque bête monstrueuse) sont glissés dans
la maçonnerie et recouverts d’une substance gluante. Dès
qu’une créature vivante touche l’eau, les yeux s’ouvrent et
fixent les intrus. Ils alertent Drazmorg qui ordonne immé-
diatement à ses gardes morts-vivants d’attaquer. Dès que
les PJ déclenchent le piège, un puissant sifflement retentit
en bas du conduit.
Les créatures. Drazmorg a placé une petite patrouille d’os
ensanglantés (un type de morts-vivants) dans cette zone. Les
créatures se cachent sous la surface opaque de l’eau. Des
muscles et des ligaments pendent sur leur corps squelet-
tique tandis que quatre longues vrilles se contorsionnent
au niveau de leur taille. Leurs orbites vides sont dépourvues
de toute expression et un immonde mélange de sang et de
mucus suinte de leur chair moisie. D’épais anneaux de fer
ferment à jamais leurs bouches. Elles émergent de l’eau peu
après que les yeux ont donné l’alerte ou 1d4 rounds après
que le premier PJ a touché la surface de l’eau (si quelqu’un
parvient à désamorcer le piège). Pendant le combat, Dra-
zmorg utilise son bâton de vision pour parler à travers ses
morts-vivants. Il lance des menaces et des malédictions à
travers les blessures béantes qui s’ouvrent dans la gorge des
créatures. La voix qui en émane est rauque et sèche, presque
un murmure mais, étonnamment, elle semble porter très
loin et résonne comme si la personne qui murmure se te-
nait juste à côté de l’oreille de ses auditeurs.

OS ENSANGLANTÉS (3) FP 4
Tome of Horrors
Mort-vivant de taille M, CM
Init +1 ; Sens vision dans le noir à 18 m ; Perception +9
DÉFENSE
CA 16, contact 11, pris au dépourvu 15 (+1 Dex, +5 naturelle)
pv 32 (5d12)
Réf +2, Vig +3, Vol +3
Immunité mort-vivant ; Résistance feu/10
ATTAQUE
VD 9 m
Corps à corps 4 vrilles, +4 (contact à distance, tirer) et
griffes, +5 (1d4+3)
Espace occupé 1,5 m ; Allonge 1,5 m (3 m avec les vrilles)
Attaque spéciale étreinte, éventration 2d4+4, vrilles

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 ’ sont les morts
Affames
TACTIQUE
Avant le combat Les os ensanglantés se cachent sous l’eau
jusqu’à ce que les PJ soient à portée de leurs vrilles.
Pendant le combat Les os ensanglantés fouettent l’eau de
leurs vrilles et essaient de tirer leurs cibles à eux en les ar-
rachant au mur et en les coinçant sous l’eau pour les noyer
tout en les éventrant.
Moral Ces créatures ne connaissent pas la peur et se battent
jusqu’à la destruction.
STATISTIQUES
For 16, Dex 22, Con —, Int 12, Sag 14, Cha 12
BBA +2, BMO +5, DMD 20
Dons Arme de prédilection (vrille), Vigueur surhumaine
Compétences Discrétion +8, Escalade +10, Évasion +23, Per-
ception +9
Part glissant, mort-vivant
POUVOIRS SPÉCIAUX
Étreinte (Ext) Pour se servir de ce pouvoir, l’os sanglant doit
toucher un adversaire de sa taille ou moins avec son attaque
de vrille. Il peut alors essayer d’entamer une lutte par une
action libre sans provoquer d’attaque d’opportunité. S’il
réussit le test de lutte, il tire son adversaire dans une case
adjacente à la sienne et peut l’attaquer à coup de griffes.
Éventration (Ext) Un os ensanglanté qui touche un adversaire
avec ses deux attaques de griffes enfonce ces dernières
dans le corps ennemi et laboure ses chairs. Cette attaque
inflige automatiquement 2d4+4 points de dégâts.
Vrilles (Ext) Un os ensanglanté peut lancer jusqu’à quatre
vrilles faites de tendons à un maximum de 9 m (sans fac-
teur de porté). La vrille a 10 points de vie et peut être en-
dommagée à l’aide d’une tentative de destruction d’arme.
Cela ne provoque pas d’attaque d’opportunité. Si la vrille
est enroulée autour d’une cible, l’os ensanglanté subit un
malus de -4 au jet d’attaque opposé destiné à résister à la
destruction. Un os ensanglanté ne subit pas de dégâts si on
lui coupe une vrille.
Glissant (Ext) Il est difficile de lutter contre les os ensanglan-
tés ou de les piéger car du sang et du mucus suintent en
permanence de leur corps. Les toiles, magiques ou autres,
ne les affectent pas et ils disposent d’un bonus racial de +15
aux tests d’Évasion.
Le trésor. Un test de Perception (DD 25) dans l’eau
boueuse au fond du conduit révèle une bourse de cuir
pourri contenant quatorze gemmes, principalement des
quartz, des jaspes et des agates, valant chacune 50 po.
2. La salle des engrenages (ND 6)
Le tunnel débouche dans une vaste salle en forme de cône. L’air est
chargé d’encens. Deux énormes engrenages de fer grincent près de
l’entrée. Ils émettent un léger cliquetis en tournant.
Cette salle était autrefois truffée de pièges mais les sbires
de Drazmorg les ont déjà tous déclenchés. Avec l’aide non
négligeable de Grimbal (voir zone 3), ils ont reconverti les
pièges en armes de boucher.
163
Les créatures. Cette salle est gardée par deux blêmes
et quatre festrogs qui se cachent derrière les grandes sta-
tues, au sud. Ils attendent que leurs adversaires soient
entrés dans la pièce avant de les attaquer. Les festrogs
ouvrent les hostilités en lâchant les lames de pendule qui
se balancent dans les trois cases devant l’entrée. Ils pré-
fèrent les utiliser pour diviser un groupe d’intrus. Dès
que les pendules commencent à se balancer, les blêmes
se ruent vers le couloir sud pour bloquer le passage. Elles
tirent sur un fil activant un piège qui lance des flèches
vers le nord, depuis le sommet des statues. Après la pre-
mière volée, l’une des blêmes tourne la manivelle crantée
placée derrière la statue ouest et ferme ainsi les portes
de la zone 4.
FESTROGS (4) FP 1
pv 13, voir appendice page 182
TACTIQUE
Pendant le combat Les festrogs travaillent en équipe : ils
bloquent le couloir et s’en prennent à tous les intrus qui
tentent de passer.
Moral Les festrogs se battent jusqu’à la destruction.
BLÊMES (2) FP 3
pv 29, Bestiaire Pathfinder JdR, page 173
TACTIQUE
Avant le combat Les blêmes retardent leur tour jusqu’à ce que
les festrogs lâchent les pendules tranchants. Dès que les
lames se balancent, les blêmes déclenchent les volées de
flèches.
Pendant le combat Une fois que les blêmes ont utilisé le piège
et verrouillé la porte sud, elles engagent les PJ au corps à
corps.
Moral Les blêmes se battent jusqu’à la destruction.
PENDULE TRANCHANT FP —
Type mécanique ; Perception DD 15 ; Sabotage DD 18
EFFETS
Déclencheur proximité (via un opérateur) ; remise en place
manuelle (action complexe)
Effet six lames ; att +15 au corps à corps (2d6+1/x3 tranchant) ;
une lame traverse la zone une fois par round jusqu’à ce
qu’elle touche quelque chose. Son mouvement s’arrête
alors et il faut la remettre en place. La réinitialisation du
piège affecte toutes les lames.
FLÈCHES FP —
Type mécanique ; Perception DD 15 ; Sabotage DD 18
EFFETS
Déclencheur proximité (via un opérateur) ; remise en place
manuelle (action complexe)
Effet att +3 à distance (2d4 perforant) ; utilise l’attaque à dis-
tance de l’utilisateur (les valeurs données correspondent
aux blêmes). Jet d’attaque séparé pour chaque cible placée
dans la moitié nord de la salle.
 MODULE D4

3. Le prêtre et la tête (ND 5) normale une fois au corps à corps, il n’a aucun risque de
les rater).
Le cadavre défiguré d’un prêtre de Néthys se tient dans cette pièce, Moral Cilios se bat jusqu’à la destruction
les yeux et la bouche cousus avec un fil grossier. Dans l’une de ses POUVOIRS SPÉCIAUX
mains desséchées, il tient une étrange cage de métal qui renferme Croupissure DD 16, 1d3 jours d’incubation, 1d4 For. À chaque
une tête de nain en décomposition. À part cela, la pièce est vide, fois que la victime subit 2 points de dégâts ou plus à cause de
comme si la créature était emprisonnée ou gardée là en sûreté. cette maladie, elle doit faire un nouveau jet de sauvegarde ou
devenir définitivement aveugle.
La porte de cette pièce est verrouillée (Sabotage DD 30).
La créature. Ce prêtre mort-vivant était autrefois un hu- Le trésor. Le cage est le trésor de Cilios (et sa cible ac-
main nommé Cilios et appartenait au groupe d’explora- tuelle). Il possède aussi un anneau de contresort, actuelle-
teurs de Drazmorg. Le magicien transformé n’a eu aucun ment vide.
mal à vaincrere le prêtre affaibli par la décharge d’énergie
d énergie né-
gative libérée
rée par le sceau. Il l’a tué et a transformé 4. La salle des archives (ND 5)
son cadavree en mort-vivant.
La tête dans la cage appartient à un archi- Cet athenaeum abrite un réseau de piliers ccarrés gravés
tecte et spéléologue
éléologue nain employé par Draz- de mots suffisamment larges pour pouvoir être ê lus en se
morg. Il se nommait Grimbal Glissepierre et tenant à une longueur de bras. Au premier regard, vous
déjoua la plupart
lupart des pièges du donjon. Dra- apercevez que des piliers ont été grattés et rrecouverts de
zmorg le mort-vivant lui arracha la tête pour plaques de pierre, comme si l’on avait révisé ou corrigé le
l’empêcher de révéler les secrets du donjon à texte. Vous apercevez une créature humanoïde
humanoïd qui s’agite
qui que ce soit. Mais il voulait garder le nain par terre, au fond de la salle.
à portée de main au cas où il aurait besoin
de son expérience
érience en matière de pièges. Les écrits remontent à plus de huit cents
Il a donc placé la tête du nain dans ans et sont gravés dans un hallit archaïque.
la cage des sinistres interrogatoires, un Pour les lire, il faut recourir à la l magie ou
étrange récipient
cipient qui a transformé la réussir un test de Linguistique (DD(D 20). Ces
tête en consultant
sultant macabre (voir plus piliers ont été gravés par des représentants
rep
bas). Pour empêcher que quiconque de la Croisade étincelante. Ils racontent
r le
découvre les es secrets de l’architecte, règne terrifiant du magicien despotique
Drazmorg a chargé Cilios de le pro- Tar-Baphon et sa montée aau pouvoir
téger et les a enfermés dans cette pe- quand il se laissa consumer p par une phi-
tite pièce. losophie antithétique à toute fforme de vie
Si les PJ découvrent le secret de la murmure ». Les ta-
appelée la « Voie du murmur
boîte, ils peuvent
euvent l’utiliser pour inter- blettes expliquent comment T Tar-Baphon
roger Grimbal.
mbal. Ce dernier connaît la fut d’abord vaincu par Aroden lui-même
disposition n et les pièges de la majorité forme de liche.
et comment il revint sous form
du donjon ainsi que l’emplacement de Il voulait défier de nouve nouveau Aroden
la réserve cachée.
achée. et commit toute une série d’atrocités,
génocide d’une na-
parmi lesquelles le génocid
CILIOS, MOMIE
IE AVEUGLANTE FP 5 tion entière. Finalement, een unissant
pv 55, Bestiaire
aire Pathfinder JdR page 221 leurs forces, ses ennemis fin nirent par le
Sens perception
ption aveugle à 18 m vaincre et l’emprisonnèrent à jamais en
Corps à corps
orps coup, +11 (1d6+10 plus sceaux.
utilisant de puissants sceaux
croupissure)
ure) Les pierres carrées fixé xées aux pi-
TACTIQUE liers sont des corrections d destinées à
Pendant lee combat Les paupières endommagés ou
remplacer des piliers endom
de Cilios sont cousues mais des des endroits où les défauts d de la pierre
espaces entre les coutures lui provoquaient l’émiettement d des écrits. Si
permettent
ent de voir normale- les PJ retirent ces plaques (fixxées par du
ment à 1,50 m. Il se sert de mortier) ils distinguent à pei peine le texte
sa perception
ption aveugle pour endommagé) qui a été
précédent (très endommagé
trouver ses adversaires, se effacé au sable ou à coupcoups de burin
rapprochent
ent d’eux et les pierre de cou-
pour éviter que la pie
attaquentt (comme ressorte trop.
verture ne resso
il se sert
rt de
sa visionn Cilios

164

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 ’ sont les morts
Affames
Les créatures. La créature agitée n’est autre que la car-
casse décapitée du nain Grimbal Glissepierre. La plaie de
son cou est déchiquetée, comme si on lui avait tranché la
tête avec un objet contondant ou une lame émoussée. Im-
prégné des sombres énergies qui suintent du sceau brisé, le
cadavre s’agite comme un poisson hors de l’eau. L’énergie
négative à l’origine de ces mouvements est aussi respon-
sable de la transformation de l’esprit du nain en mort-vi-
vant (une âme-en-peine spirituelle, voir plus bas). Il passe
son temps à voleter entre les piliers. Le cadavre n’attaque
jamais et ne répond pas aux coups. Il est détruit et cesse
de bouger s’il subit 5 points de dégâts. On peut le renvoyer
comme une créature de 1 DV bien que la tentative de ren-
voi ne le détruise pas et le fasse juste gambader de façon
encore plus erratique. Si les PJ rapportent la tête de Grim-
bal et la placent contre son cou, le corps cesse de s’agiter et
les deux parties tombent en poussière, ce qui détruit aussi
l’esprit mort-vivant du nain (n’importe quelle autre attaque
contre son corps n’affecte pas son esprit).
L’âme-en-peine spirituelle de Grimbal ressemble à ses
consœurs ordinaires, mais elle n’a pas de tête et ses yeux
n’émettent donc aucune lueur. Elle entend et voit parfaite-
ment, même sans tête, et sa vision dans le noir lui permet de
repérer tout ce qui entre dans la salle. Elle attend 1d4 rounds
après que les PJ sont entrés dans la salle des piliers ou en-
gage directement le combat s’ils dérangent son cadavre.
GRIMBAL, L’ÂME-EN-PEINE SPIRITUELLE FP 5
pv 32, Bestiaire Pathfinder JdR page 10
Sens vision dans le noir à 18 m
Corps à corps coup intangible +5 (1d6 plus 1d6 points d’affai-
blissement temporaire d’Intelligence)
TACTIQUE
Pendant le combat L’âme-en-peine de Grimbal se dirige vers
toute personne qui s’approche de son cadavre, le touche
ou l’attaque.
Moral Grimbal se bat jusqu’à être détruit.
POUVOIRS SPÉCIAUX
Affaiblissement temporaire d’Intelligence Les créatures
vivantes touchées par l’attaque de contact intangible de
Grimbal doivent réussir un jet de Volonté (DD 14) ou subir
un affaiblissement temporaire de 1d6 points d’Intelligence.
À chaque fois que Grimbal réussit une attaque, il gagne
5 points de vie temporaires.
Le trésor. Quelques possessions de Grimbal se trouvent
encore sur son cadavre : du papier brouillon, une loupe,
un passe-partout de sa conception qui donne un bonus de
circonstances de +2 à trois tests de Sabotage (après quoi il
se brise) et 470 po (le salaire versé par Drazmorg, à quelques
dépenses près).
5. Encore des engrenages (ND 5)
Des séparations de pierre divisent cette salle en une série de pièces
rectangulaires interconnectées. De grands engrenages de fer, mon-
tés sur les murs et au sol, tournent lentement. Au fond de la salle,
165
CAGE DES SINISTRES
INTERROGATOIRES
Aura nécromancie modérée ; NLS 5
Emplacement aucun ; Prix 10 000 po ; Poids 0,5 kg
DESCRIPTION
Cette petite cage de fer est gravée d’anciennes runes
funéraires. Deux larges boulons, placés de chaque côté,
permettent de maintenir une tête humanoïde dans une
position fixe à l’intérieur de la cage. Quand on place une
tête ainsi et que l’on prononce le mot de commande, on
peut lui soutirer des informations, comme à l’aide du sort
communication avec les morts. La cage force la victime à
donner trois réponses par jour. Ces dernières ne doivent
pas forcément venir de la même tête ni être données dans
un laps de temps déterminé. On peut ainsi, par exemple,
poser une question à une tête de kobold le matin, à une
tête d’orc l’après-midi et à une tête d’ogre le soir.
FABRICATION
Conditions requises Création d’objets merveilleux, com-
munication avec les morts ; Prix 5 000 po, 400 px
un tourniquet de bois d’un mètre cinquante de diamètre bloque une
petite alcôve.
Les créatures. Une petite patrouille de festrogs rôde acti-
vement dans cette salle. Dès que les monstres repèrent des
intrus, ils se ruent pour la curée.
FESTROGS (6) FP 1
pv 13, voir appendice page 182
Développement. Le tourniquet a l’air coincé mais un test
de Perception (DD 20) permet de découvrir le mécanisme
qui le verrouille. Un test de Sabotage (DD 20) permet de
le faire tourner. À chaque fois que les PJ tournent la roue
d’un cran, dans n’importe quelle direction, ils ouvrent
une section de un mètre carré dans le mur de granite. Il
faut tourner la roue pendant un round entier pour créer
une ouverture pour une créature de taille P, pendant deux
rounds pour une créature de taille M et trois rounds pour
l’ouvrir complètement. Il faut tout autant de temps pour
refermer la porte.
6. L’auge (ND 6)
Le passage ouvre sur une salle de neuf mètres de large. Elle com-
porte une ouverture à l’opposé. Le sol est couvert de milliers de
sphères gluantes et marbrées, de la taille d’un poing. De plus près,
vous remarquez que les sphères sont en réalité des globes oculaires
en telle quantité que vous ne parvenez pas à distinguer le sol. Dans
un horrible concert de glissements et de bruits humides, les yeux
tournent et se fixent sur vous.
Les globes oculaires ont été fabriqués à base d’argile et
appartenaient autrefois à un étrange piège magique. L’ex-
plosion d’énergie libérée par le sceau les a transformés en
 MODULE D4
chair animée. Les yeux sont vivants mais ils ne peuvent pas
attaquer et possèdent tous 1 point de vie. Ils se tournent
pour regarder les PJ à côté d’eux mais n’ont aucune apti-
tude offensive ni défensive.
L’essentiel du sol caché sous les yeux est criblée de fosses
de trois mètres de profondeur. Celles- ci sont toutes remplies
de globes oculaires tandis que le reste de la pièce est couvert
d’yeux et d’une substance gluante sur une épaisseur de trente
centimètres. Le sol est considéré comme un terrain diffi-
cile (chaque case nécessite deux cases de mouvement) et les
fosses sont assimilées à des sables mouvants (voir l’encart).
Un petit levier, dans le coin nord-est, ouvre ou ferme la
porte de la zone 5. Pour l’ouvrir de ce côté, cela nécessite
deux fois plus de temps qu’à l’aide de l’engrenage de la salle
5. Il n’y a pas de mécanisme de verrouillage de ce côté mais
les PJ peuvent insérer un bouclier, une table ou un objet si-
milaire sous la roue pour la coincer et empêcher la porte de
se refermer.
La créature. Les énergies qui dégouttent du sceau se sont
mêlées au gardien lié par magie au piège de cette salle, un
babélien qui rôde à présent au centre de la pièce.
166
BABÉLIEN FP 5
pv 42, Bestiaire Pathfinder JdR page 30
TACTIQUE
Avant le combat La porte tourniquet fait suffisamment de bruit
pour que le babélien de la zone 6 sache que les PJ arrivent. Il se
sert immédiatement de sa manipulation du sol pour ramollir
les zones avoisinantes qui ne contiennent pas de fosses.
Pendant le combat Le babélien essaie d’agripper un adver-
saire et de l’engloutir, après quoi il l’entraîne au fond d’une
fosse pour l’achever. Si les personnages le poursuivent, il
continue d’attaquer sa victime et les autres depuis le fond
de la fosse (il a 22 en Constitution et peut donc retenir son
souffle plus longtemps que la plupart des personnages).
Moral Si le babélien est en infériorité numérique et réduit à 10
points de vie ou moins, il abandonne ses captifs et essaie de se
cacher dans une fosse jusqu’à ce que ses ennemis s’en aillent.
7. Le prêtre de cuivre (ND 5)
La statue de cuivre d’un paladin grandeur nature se dresse au
milieu de cette salle. Sur son tabard, un blason l’identifie comme
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 ’ sont les morts
Affames
membre de la Croisade étincelante. Il porte une petite chandelle
dans ses mains tendues. Une porte à double battant surmontée
d’une inscription s’ouvre dans le mur opposé.
La statue et son piédestal dégagent une faible aura d’abju-
ration. L’inscription dit « Par Ta lumière, nous Te suivons, »
en hallit, ce qui donne un indice sur la méthode à utiliser
pour découvrir le passage secret qui se trouve sous la statue.
Un petit trou, de la taille d’une bille, est creusé à la base de la
statue. Si une chandelle allumée est placée dedans, un mé-
canisme magique débloque la statue qui recule et révèle, à sa
base, un passage secret qui mène à la réserve cachée (zone 7).
Le piège. Ces portes menaient autrefois aux tunnels qui
courent sous le monastère. Les Croisés ont volontairement
provoqué l’effondrement du couloir qui s’ouvre derrière
elles pour isoler le sceau de Tar-Baphon. Si ces portes sont
ouvertes, une petite avalanche de rochers et de pierres se
déverse dans la salle.
PORTES PIÉGÉES PAR UNE AVALANCHE FP 5
Type mécanique ; Perception DD 14 ; Sabotage DD —
EFFETS
Déclencheur contact ; remise en place aucune
Effet att corps à corps, +15 (6d6 blocs de pierre et rochers) ;
cibles multiples (toutes les cibles dans une zone de 3 mètres
carrés).
7a. La réserve cachée
Cette petite salle semble servir de réserve secrète. Les murs sont
bordés de divers objets dont des rouleaux de parchemin, des carafes
de pierre, quelques livres et un bâton de bois. Malheureusement, ces
objets sont irrémédiablement abîmés et pourris. Le sol est occupé
par la gravure d’une gigantesque carte de l’Avistan, centrée sur le
lac Encarthan.
Les architectes avaient créé cet endroit pour servir de
refuge si quelque chose se passait mal avec le sceau. Un
sort de sanctification permanent protège la salle. La carte
comporte plusieurs marques qui désignent des villes, des
sites naturels remarquables ou de petites communautés.
Certaines utilisent les anciennes dénominations de sites
modernes tandis que d’autres indiquent des endroits qui
n’existent plus : des forêts rasées, des tours tombées en
ruines, des villes abandonnées, etc. Si le MJ le souhaite,
ces lieux « oubliés » peuvent se transformer en amorces
d’aventures pour peu que les PJ décident de s’y rendre en
quête d’un trésor. Près de la carte, un fragile morceau de
parchemin dit (en hallit) « peut-être le donjon des dix
mille larmes » : c’est une référence à l’emplacement du
deuxième sceau, et il faudra mener une autre aventure à
part entière pour trouver cet emplacement dans les faits.
Le trésor. Trois potions de soins modérés se trouvent
contre l’un des murs, accompagnées d’un bâton de guérison
(12 charges restantes). Ces objets ont été placés ici pour les
gardiens qui en auraient besoin lors de futures batailles
contre le Tyran-qui-murmure.
167
LES SABLES MOUVANTS
Un personnage pris dans des sables mouvants doit faire
un test de Natation de DD 10 chaque round pour rester
sur place et de DD 15 pour se déplacer de 1,50 m dans
une direction quelconque. Si le personnage rate ce test
de 5 ou plus, il s’enfonce sous la surface et commence à
suffoquer dès qu’il ne peut plus retenir son souffle.
Un personnage submergé peut remonter à la surface
à l’aide d’un test de Natation (DD 15 +1 par round consé-
cutif passé sous le sable).
Il est difficile de tirer un personnage piégé hors de
sables mouvants. Son sauveteur a besoin d’une branche,
d’une hampe de lance, d’une corde ou d’un objet si-
milaire dont la victime pourra saisir une extrémité. Le
sauveteur doit ensuite réussir un test de Force (DD 15)
pour haler la victime qui doit pour sa part faire un test
de Force (DD 10) pour ne pas lâcher la branche, la corde
ou la lance. Si elle échoue, elle doit immédiatement faire
un test de Natation (DD 15) pour ne pas disparaître sous
la surface. Si les deux personnages réussissent leur jet, la
victime se rapproche de 1,50 m de la zone sûre.
8. La fourche
Le couloir se divise en trois branches. À l’est, dans une alcôve,
de petites cascades coulent de la bouche ouverte de quatre vi-
sages humains taillés dans la pierre et s’accumulent dans un
petit bassin en dessous. Le passage sud se termine par une porte
de bois renforcée de ferrures et marquée de six prières à Aro-
den. Au nord, une énorme dalle de pierre d’un mètre carré repose
dans une ornière qui lui permet de glisser de droite ou de gauche
pour ouvrir ou fermer l’accès au couloir nord. Elle est légèrement
entrouverte.
La fontaine est remplie d’eau bénite (on peut remplir
dix fioles), c’est pourquoi les morts-vivants l’évitent. Elle
empêche l’eau de s’évaporer mais ne la remplace pas
si quelqu’un en prélève. La porte sud mène au labora-
toire où Drazmorg et ses sbires passent leur temps. Si
quelqu’un fait du bruit au niveau de cette porte, il attire
leur attention.
La dalle de granit au nord de la salle est maintenue en
place par un rail de fer au sommet. Tant que celui-ci reste
en place, il est facile de faire bouger la porte (test de Force
DD 10 pour l’ouvrir ou la fermer). Si le rail est endommagé
(solidité 10, pv 20, Enfoncer DD 28), la dalle bascule vers le
mur nord contre lequel elle s’appuie, et il faut réussir un
test de Force (DD 15) pour la faire bouger dans un bruyant
raclement. On peut la renverser (test de Force DD 30) de
manière à ce qu’elle tombe au sud et écrase toutes les créa-
tures qui se trouvent en dessous dans une section de trois
mètres sur quatre mètres cinquante.
Les créatures qui ont assez de place pour éviter la dalle
ont droit à un jet de Réflexes (DD 19) pour ne pas subir
5d6 points de dégâts.
 MODULE D4
SÉRUM DE NÉCROLIEN
Aura faible nécromancie ; NLS 7
Emplacement — ; Prix 700 po ; Poids —
DESCRIPTION
Ce puissant sérum alchimique se distille à partir du corps
d’un mort-vivant tangible intelligent qui souhaite dispo-
ser d’un contrôle absolu sur ses sbires morts-vivants. Lors
d’un rituel maléfique, il place des morceaux de sa propre
chair dans des réceptacles spécialement préparés à cet
effet et remplis d’herbes mystiques. Là, ces morceaux se
dissolvent et fermentent dans des fluides tirés du corps
du mort-vivant. Une fois le rituel terminé, le créateur peut
injecter ces fluides dans un mort-vivant, ce qui lui permet
de le contrôler pendant sept jours, comme s’il le plaçait
sous l’effet d’un sort de contrôle des morts-vivants.
FABRICATION
Conditions requises Création d’objets merveilleux,
contrôle des morts-vivants; Prix 350 po
9. Le laboratoire (ND 4)
Les murs de cette salle en forme de « T » sont tapissés d’épaisses
chaînes de fer, reliées et soudées à un énorme candélabre. Des di-
zaines de chandelles à demi consumées reposent sur des torsades
symétriques de chaînes noircies. L’odeur de la suie et la puanteur in-
soutenable de la chair brûlée emplissent l’air. Un gigantesque autel
de granit occupe le centre de la salle. À l’autre bout de la pièce, de
longs couteaux, un alambique de verre et six crânes décalottés remplis
d’étranges poudres putrescentes sont posés sur une estrade légère-
ment surélevée.
La Croisade étincelante fit de cette salle un sanctuaire
dédié à Aroden, mais quand Drazmorg la découvrit, il la re-
convertit en laboratoire de fortune. Le liquide qui se trouve
dans l’alambique est un sérum de nécrolien, un puissant mé-
lange de substances magiques et de fluides corporels de
Drazmorg qui lui permet de dominer ses sujets. Les di-
verses poudres sont autant de réactifs utilisés lors du pro-
cessus complexe de décoction.
Les créatures. Hymmir, un barbare mort-vivant de Belk-
zen, est l’un des alliés les plus féroces de Drazmorg. Alors
qu’il était perdu dans les montagnes, Hymmir trouva le
cairn d’un ancien mystique dévoué à la Voie du murmure.
Cet homme avait essayé de se transformer en liche mais
avait échoué et ses disciples l’avaient enterré dans les mon-
tagnes enneigées. La glace et les substances nécroman-
tiques conservèrent le corps pendant des années. Quand
Hymmir, mourant de faim, le trouva, il le mangea et devint
une goule, bien qu’il conservât quelques-uns de ses anciens
talents. D’étranges et terrifiants murmures résonnent de-
puis dans son crâne comme les vents glacés de l’est, et il
parcourt le monde pour en trouver la cause. Quand Dra-
zmorg a brisé le sceau, Hymmir a senti la vague d’énergie
négative libérée et gagné le caveau.
168
HYMMIR URATH FP 4
Goule (m) barbare 3
Mort-vivant (humain amélioré) de taille M, CM
Init +2 ; Sens vision dans le noir à 18 m ; Perception +7
DÉFENSE
CA 17, contact 12, pris au dépourvu 17 ; esquive instinctive
(+5 armure, +2 Dex, +2 naturelle, -2 rage)
pv 32 (5d12)
Réf +3, Vig +3, Vol +6
Immunités mort-vivant
ATTAQUE
VD 12 m
Corps à corps épée bâtarde +1, +9 (1d10+5) et morsure, +6
(1d6+2 plus paralysie) griffes, +6 (1d3+2 plus paralysie)
Attaque spéciale rage 1/jour (3 rounds)
TACTIQUE
Pendant le combat Dès qu’Hymmir aperçoit des intrus, il
entre en rage et se rue au combat. Comme les morts-vi-
vants sont immunisés contre les effets mentaux (y com-
pris contre les bonus de moral de la rage du barbare), le
sort apaisement des émotions ne permet pas de dissiper
la rage.
Moral Hymmir ne connaît pas la peur et se bat jusqu’à la mort.
STATISTIQUES DE BASE
Quand Hymmir n’est pas enragé, voici ses statistiques :
CA 19, contact 14, pris au dépourvu 19
Corps à corps épée bâtarde +1, +7 (1d10+3) et morsure, +4
(1d6+1 plus paralysie) griffes, +4 (1d3+1 plus paralysie)
For 14
Lutte +6
Compétences Escalade +4
STATISTIQUES
For 18, Dex 15, Con —, Int 13, Sag 14, Cha 12
Attaque de base +4 ; lutte +8
Dons Arme de prédilection (épée bâtarde), Attaques mul-
tiples, Maniement des armes exotiques (épée bâtarde)
Compétences Discrétion +3, Escalade +6, Perception +4, Sur-
vie +5
Langues commun (illettré)
Part sens des pièges +1
Équipement de combat épée bâtarde +1 ; Équipement divers
armure de peau +2, potion de force de taureau, 120 po
POUVOIRS SPÉCIAUX
Fièvre des goules (Sur) Maladie — morsure, Vigueur (DD 12),
période d’incubation 1 jour, aff aiblissement temporaire 1d3
Con et 1d2 Dex. Un humanoïde qui meurt de la fièvre des
goules se relève sous forme de goule la nuit suivante (ou
sous forme de blême s’il avait 4 DV ou plus). Un humanoïde
qui se transforme ainsi en goule ne conserve aucune des
aptitudes qu’il possédait de son vivant. Il n’est pas contrôlé
par une autre goule, mais il est avide de chair et se com-
porte comme toutes ses consœurs.
Paralysie (Ext) Une créature touchée par les attaques natu-
relles d’Hymmir doit réussir un jet de Vigueur (DD 12) pour
ne pas être paralysée pendant 1d4+1 rounds. Le jet de sau-
vegarde est basé sur le Charisme. Les elfes sont immunisés
contre cette paralysie.
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 ’ sont les morts
Affames
10. La salle brisée
Les squelettes brisés d’échafaudages et d’étagères renversés jon-
chent le sol de cet atelier. Divers outils sont éparpillés par terre.
Le mur est s’est effondré suite à d’importants dommages struc-
turaux, et il n’est plus qu’une pile de gravas ouvrant sur une ca-
verne naturelle. Les vestiges d’une statue de métal dépassent des
décombres. L’écho d’une souffrance humaine résonne au-delà du
mur effondré.
Quand les sbires de Drazmorg déclenchèrent involon-
tairement le piège magique explosif de cette salle, ce der-
nier détruisit tout ce qui se trouvait dans la pièce. Heu-
reusement pour eux, il révéla aussi une caverne naturelle
dotée d’une large fosse souillée par les énergies nécroman-
tiques du sceau. Les outils éparpillés servaient à tailler et à
sculpter la pierre.
Le trésor. Un test de Perception (DD 15) dans les gravats
permet de découvrir une broche antigolem.
169
11. La fosse à transformation (ND 8)
Des cris et des hurlements retentissent alors qu’une foule d’im-
mondes morts-vivants frappent sauvagement d’impuissantes vic-
times et les jettent tête la première dans une fosse béante. Quelques
malheureux se débattent en vain. Leurs assaillants se jettent sur
eux, les éventrent et font basculer les cadavres d’un coup de pied.
D’autres victimes bougent à peine et se contentent de fixer d’un œil
vide le sinistre destin qui les attend. Les malheureux qui se trouvent
dans la fosse s’agitent fiévreusement alors que la mort les étreint.
Un pauvre fermier à l’agonie lutte pour garder les idées claires et
réussit presque à se hisser hors de la fosse en suppliant qu’on le tue
avant que les morts-vivants le renvoient, d’un coup de pied, dans la
morasse des corps grouillants.
Les créatures. Drazmorg a dégagé une fosse à trans-
formation dans cette salle. C’est un immense trou rempli
d’humains morts et mourants affectés par une maladie de
mort-vivant. Certains sont juste de malheureuses victimes,
des bûcherons, des trappeurs et des fermiers capturés dans
 MODULE D4
les bois ou alentour. À Nid-du-Faucon, personne ne s’est
encore rendu compte de leur disparition. Leur origine
importe peu à Drazmorg car ces pauvres âmes sont toutes
destinées à subir une ignoble transformation. Plusieurs
ouvriers et superviseurs morts-vivants se tiennent au bord
de la fosse et y jettent des corps frais. Ces créatures atta-
quent férocement tout être vivant qui pénètre dans la salle.
L’odeur de la vie est un puissant élixir qui attire l’atten-
tion de tous les morts-vivants avides vers la fosse. Tous les
1d6 rounds, un nouveau festrog grimpe hors de la fosse
pour se joindre à la curée.
Toute créature vivante qui tombe dans la fosse s’expose à
un danger encore plus grand car la foule de morts-vivants
l’attrape goulûment pour la dévorer.
La fosse est entourée de blêmes, de festrogs et d’un os
ensanglanté qui soumettent les captifs en les battant avant
de les jeter dans le trou.
BLÊMES (2) FP 3
pv 26, Bestiaire Pathfinder JdR page 173
OS ENSANGLANTÉ FP 4
pv 32, voir page 164
Pendant le combat L’os ensanglanté utilise ses vrilles pour
lancer ses adversaires dans la fosse.
FESTROGS (6) FP 1
pv 12, voir appendice page 182
CAPTIFS EN MUTATION (12) FP —
pv 2
Tous les captifs ont été rossés jusqu’à se trouver aux
portes de la mort. Même si les PJ soignent les blessures
physiques des prisonniers, la chair de ceux-ci est affectée
par une pourriture nécromantique qui les transformera en
festrogs dans les heures qui viennent. Un sort de guérison
des maladies peut y remédier. Si les PJ libèrent les victimes,
celles-ci les supplient de leur donner des soins. Si les PJ
ne sont pas en mesure de le faire, elles leur demandent de
mettre un terme à leurs souffrances avant qu’elles se trans-
forment en horribles morts-vivants (les tuer ainsi, par pitié,
n’a rien d’un acte maléfique). Cette expérience a brisé la
volonté des survivants, en admettant qu’ils soient encore
sains d’esprit. À ce stade, aucun d’eux n’a plus le courage
d’affronter des morts-vivants sans fuir, terrorisé.
La fosse. Une énergie nécromantique tangible émane
de cette fosse qui transforme lentement les créatures vi-
vantes en morts-vivants. Un essaim de corps grouille en
bas : des morts, des mourants et des morts-vivants qui
se tordent et griffent les airs, à différents stades de leur
transformation. Au lieu de prendre en compte chaque
créature de la fosse, considérez celle-ci comme un piège.
Toute créature qui tombe dedans atterrit dans les bras
d’une mort affamée. Les créatures de la fosse tentent
d’agripper celles qui tombent avant de les déchiqueter et
de les dévorer vivantes.
170
FOSSE DES TRANSFORMATIONS FP 5
Type mécanique ; Perception — ; Sabotage —
EFFETS
Déclencheur proximité ; remise en place —
Effet att corps à corps +10 griffes et morsures (lutte plus 4d6).
Si les créatures touchent, elles essaient d’entamer une lutte
(BMO +10). La foule attaque à chaque round. Si une victime
se libère de la foule et dispose encore d’une action de mou-
vement, elle peut tenter un test d’Escalade (DD 18) pour sor-
tir de la fosse. Il est facile de blesser la foule de morts-vivants
à l’aide d’une arme, d’un sort ou d’un autre type d’attaque. Si
une attaque inflige à elle seule plus de 10 points de dégâts
à la foule, cette dernière relâche ses victimes. La foule de la
fosse a une CA de 8 et 150 pv. Une fois qu’elle a reçu 75 points
de dégâts ou plus, elle se sépare en 6 festrogs. Chaque fois
qu’une créature vivante passe 1 round dans la fosse, elle doit
réussir un jet de Vigueur (DD 15) ou subir 1 point d’affaiblis-
sement temporaire de Constitution. Les cadavres de la fosse
(tués par l’énergie du puits ou d’une autre façon) finissent
tous par se réanimer sous forme de festrogs.
12. La salle des tombes
Ce passage débouche dans une salle octogonale. Vous remarquez
de petits espaces voûtés scellés par des barres de fer dans les coins
nord-ouest, nord-est, sud-ouest et sud-est. Une autre statue de
prêtre se dresse au centre de la salle. Il est vêtu d’habits de cérémo-
nie et se tient la tête penchée. Une porte à double battant permet
de quitter la pièce par le mur sud.
Les petits espaces scellés servent d’ossuaires pour les
quatre ouvriers qui périrent pendant la construction du
sceau. Depuis, ils ont été réanimés sous forme de sque-
lettes, mais ils ne représentent aucun danger car ils ne
peuvent franchir les barres de fer. Les PJ peuvent donc les
détruire facilement. Les portes au sud ouvrent sur un esca-
lier qui descend au niveau 2.
Les créatures. Drazmorg a installé deux gardes ici pour
protéger la zone. Ils rôdent en silence derrière les portes et
attaquent dès que quelqu’un ouvre celles-ci.
OMBRES (2) FP 5
pv 19, Bestiaire Pathfinder JdR page 173
TROISIÈME PARTIE :
LE CAVEAU INFÉRIEUR
Les énergies qui suintent du sceau sont bien plus puis-
santes par ici. L’air semble plus épais, lourd de laideur et
empli par la puanteur de la chair en décomposition. Ces
effets ne suffisent pas à influer sur les jets de dés, mais les
PJ ont l’impression de sentir une certaine résistance quand
ils essaient de lancer des sorts de soins, des sorts Bons ou
d’autres effets qui canalisent de l’énergie positive. Pour
faire croître la tension, faites faire un jet de Volonté à vos PJ
à chaque fois qu’ils recourent à ces aptitudes. Il ne se passe
rien mais s’ils font un 1 naturel ou un résultat incroyable-
ment bas, prenez-en note, de façon à les inquiéter.
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 ’ s sont les mor
Affames morts
rts
13. Le brasier toxique
Des escaliers divisent cette antichambre en forme de poire qui
donne sur une vaste salle rectangulaire aux murs hérissés de
pointes vicieuses. La partie rectangulaire s’enfonce dans le sol,l, à
près d’un mètre cinquante en dessous de l’antichambre, en une série
érie
de gradins ornés de rangées de statues. Au centre de la salle, un
fourneau de fer d’un mètre de haut occupe une estrade de marbre bre
et crache des jets d’une fumée à l’air toxique. Ce brasier fumant est
entouré de douves où bouillonne un étrange liquide.

L’étrange liquide bouillonnant est un acide faible qui

affecte principalement la matière organique, comme le li-
mon vert (GdM 76). En revanche, il ne peut pas se déplacer cer
et l’on ne peut pas le détruire par le feu, le froid, la lumière
ère
du soleil ni par un sort de guérison des maladies. On peut eut
le rendre inoffensif en le diluant avec de l’eau ou un autre tre
liquide.
Le piège. Les sbires de Drazmorg ont déclenché un piège ège
dans cette pièce. Il libère des jets de vapeurs empoison- on-
nées qui circulent ensuite dans plusieurs salles adjacentes. tes.
Cette toxine ne présente aucun danger pour les morts-vi- vi-
vants mais elle est fatale aux créatures vivantes. Si les PJ
désamorcent le piège, ils libèrent aussi les autres pièces ces
(la zone 15 et les couloirs qui mènent aux zones 14 et 18)
des vapeurs empoisonnées. Les créatures qui se trouvent ent
dans une zone affectée doivent réussir un jet de sauvegarde rde
contre le poison par minute. Les vapeurs se dissipent ra-
pidement une fois le piège désamorcé. Dans les pièces ces
concernées, le DD du jet pour résister aux cendres d’ungol gol
décroît de -1 par round, jusqu’à ce que 15 rounds se soient ent
écoulés. Le danger est alors entièrement écarté.
L’oracle pendu
BRASIER TOXIQUE FP
P5
Type mécanique ; Perception DD — (déjà déclenché) ; Sabo-
bo-
tage DD 20 L’oracle pendu, un ancien prêtre de Pharasma, accepta
EFFETS un destin infernal, celui de devenir le gardien éternel du
Déclencheur — (déjà déclenché) ; remise en place aucune caveau de Tar-Baphon. Quand Drazmorg arriva, l’oracle
Effet cibles multiples (toutes les cibles de la pièce ; touche essaya de le vaincre mais il sous-estima les pouvoirs du
toujours) ; poison (cendres d’ungol) Vigueur (DD 15) pour nécromancien. Drazmorg ne put tuer le prêtre immortel
annuler, 1 Cha/1d6 Cha + 1 Cha permanent. mais il parvint à lui drainer tous ses pouvoirs. Il le laissa
pendre dans son cristal, impuissant, et utilisa son corps
14. L’oracle pendu (ND 7) comme réceptacle pour l’esprit mort-vivant d’un de ses
anciens alliés.
Un large cristal vert transparent occupe le centre de cette anti- Dans son état actuel, l’oracle pendu ne peut ni bouger
chambre de neuf mètres de diamètre. Il est maintenu à quelques di- ni parler, mais il peut encore communiquer par télépa-
zaines de centimètres du sol par d’épaisses chaînes de fer fixées au thie. Dès que les PJ arrivent ici, il essaie d’entrer en contact
plafond. Un homme couvert de tatouages et vêtu d’une robe à ca- avec eux pour les avertir qu’un nécromancien imprudent
puchon d’un style archaïque est emprisonné à l’intérieur. Un mor- a brisé le sceau ancestral qui retenait le Tyran-qui-mur-
ceau de cristal s’est brisé et laisse dépasser la main de l’homme. mure. L’oracle connaît l’histoire de ce donjon, les atroci-
Des fragments de cristal sont éparpillés par terre. tés commises par Tar-Baphon, ainsi que les informations
suivantes :
Un test de Connaissance (religion) (DD 10) permet d’iden- • Ce sceau n’est pas unique, il en existe plusieurs qui gar-
tifier certains tatouages comme des symboles sacrés de Pha- dent le Tyran-qui-murmure emprisonné.
rasma, la déesse du destin, de la mort, des prophéties et de la • Il y a une salle secrète où est indiqué l’emplacement
naissance. Un test de Connaissance (histoire) (DD 20) indique d’au moins un autre sceau.
que ces vêtements sont démodés depuis un siècle ou plus. • Tar-Baphon sait que ce sceau est brisé.

171
 MODULE D4
• Il craint que Tar-Baphon soit assez puissant pour prendre
le contrôle mental du nécromancien qui a brisé ce sceau
et se servir de lui pour localiser et détruire les autres.
• L’envahisseur a lié un esprit mort-vivant à son corps
(celui de l’oracle) et, de temps en temps, il le sent qui
l’observe à travers cet esprit.
La créature. 1d4+3 rounds après que les PJ ont commen-
cé à communiquer avec l’oracle pendu, leurs activités atti-
rent l’attention de Drazmorg. Le nécromancien riposte en
appelant l’esprit de l’un de ses plus vicieux alliés pour les
détruire. L’esprit arrive et s’empare du corps de l’oracle. Au
round suivant, le cristal commence à se balancer dangereu-
sement. Dans la prison translucide, un grondement mena-
çant déforme le visage de l’oracle qui maudit mentalement
les PJ dans une langue démoniaque. Au round suivant, l’es-
prit s’extirpe du corps de l’oracle (qui tombe inconscient)
par la bouche et attaque.
TAZIMIR, L’ÂME-EN-PEINE SPIRITUELLE FP 7
pv 32, Bestiaire Pathfinder JdR page 10
172
Développement. Une fois l’âme-en-peine morte, les PJ
peuvent réveiller l’oracle à l’aide d’un sort de soins ou d’un
test de Premiers secours (DD 15). L’expulsion de l’âme-en-
peine l’a affaibli mais lui a aussi rendu une petite partie de
ses pouvoirs. Il peut donc lancer trois restaurations partielles
et quatre soins modérés, mais il ne le fera pas tant que les PJ
n’auront pas accepté de détruire l’envahisseur et de sceller
de nouveau le caveau (ce qui, d’après lui, n’est pas en leur
pouvoir) ou de faire effondrer les tunnels qui y mènent (ce
qu’ils sont capables de faire). Aucune aptitude des PJ ne
peut le libérer de sa prison et son sens du devoir l’oblige à
veiller sur le caveau.
15. Le golem de suif (ND 18)
Dans cette salle, une immonde fumée qui empeste la graisse ani-
male brûlée obscurcit l’air. Des coulées de cire pâle dégouttent des
restes de cierges autrefois massifs, de soixante centimètres de large,
placés dans des alcôves sur les côtés. La cire forme une flaque au
sol tandis que les mèches des cierges crachotent et menacent de
s’éteindre. Une salle remplie de gigantesques rouages de pierre et
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 ’ sont les morts
Affames
de fer s’ouvre derrière les alcôves. La silhouette d’un immense hu-
manoïde difforme, apparemment sculptée dans la cire, bloque le
passage.
Quand Drazmorg explora l’endroit, il alluma les cierges
pour voir ce qui allait se passer, mais ceux-ci n’étaient pas
magiques. Le pouvoir du sceau brisé a transformé le suif
fondu en un gardien qui ne se montre pas amical envers le
nécromancien et ses sbires morts-vivants.
La créature. Cette créature artificielle formée à partir du
suif d’anciens cierges funéraires attaque toute créature (vi-
vante ou non) qui entre dans la salle.
GOLEM DE SUIF FP 8
Créature artificielle de taille M (Tome of Horrors Revised 222), N
Init -1 ; Sens vision dans le noir à 18 m, vision nocturne ; Per-
ception +0
DÉFENSE
CA 13, contact 9, pris au dépourvu 13 (-1 Dex, +4 naturelle)
pv 75 (10d1+20)
Réf +2, Vig +3, Vol +3
RD 10/adamantium et contondant ; Immunité froid, créature
artificielle
Faiblesses vulnérabilité au feu
ATTAQUE
VD 6 m
Corps à corps 2 coups, +9 (1d8+2)
Espace occupé 1,50 m ; Allonge 1,50 m
Attaque spéciale absorption, étreinte
TACTIQUE
Pendant le combat Le golem de suif est une créature simple
qui se concentre sur une cible jusqu’à la détruire avant de
passer à la suivante.
Moral Le golem de suif se bat jusqu’à la mort.
STATISTIQUES
For 15, Dex 9, Con —, Int —, Sag 11, Cha 1
BBA +7, BMO +9, DMD 19
Part créature artificielle
POUVOIRS SPÉCIAUX
Absorption (Ext) Un golem de suif peut couler et absorber les
fluides d’une créature vivante s’il réussit un test de lutte. S’il
cloue un adversaire au sol, il lui inflige 1d4 points d’affai-
blissement temporaire de Constitution tant qu’il maintient
sa prise.
Étreinte (Ext) Pour se servir de ce pouvoir, le golem de suif
doit toucher un adversaire de sa taille ou moins avec son
attaque de coup. Il peut alors essayer d’entamer une lutte
par une action libre sans provoquer d’attaque d’opportu-
nité. S’il réussit le test de lutte, il établit une prise.
La porte secrète. Il n’est pas nécessaire de faire le
moindre jet pour repérer cette porte qui est somme toute
visible. C’est une section du mur de pierre de dix mètres
de long légèrement séparée du reste du mur et du plafond.
L’interstice est trop étroit pour qu’un personnage puisse
regarder de l’autre côté mais il peut s’y glisser sous forme
gazeuse. Le mur sud comporte un levier et un petit rouage
173
avec une manivelle. Si on tire le levier, le mur ouest et la
portion de sol circulaire attenante pivotent de 180 degrés
en trois secondes. Un personnage qui se trouve sur la
partie pivotante a droit à un jet de Réflexes (DD 20) pour
sauter et rester dans cette salle. Le petit rouage se met à
tourner rapidement alors que le mur termine sa rotation.
Une personne qui remonte la manivelle déclenche un mé-
canisme dans le sol : une fois remonté à fond (ce qui de-
mande trois tests de Force (DD 15), une action complexe
chacun), le levier reprend sa position originelle dans un
cliquetis sonore. Si un PJ tire de nouveau le levier, le mur,
le sol et le rouage tournent de nouveau comme avant. Il est
impossible de manipuler la porte ou son mécanisme du
côté ouest : les personnages piégés du côté occidental de
la porte doivent la forcer, remonter au nord et traverser la
zone 13, ou attendre que quelqu’un d’autre active de nou-
veau le mécanisme.
Mur de pierre : épaisseur 15 centimètres, solidité 8, pv 90,
Enfoncer DD 32.
Le trésor. Le cœur du golem de suif est une masse solide
de suif durci et de mèche brûlée. Il fonctionne comme un
cœur de suif (voir page suivante).
16. La réserve de morts-vivants (ND 6)
De nombreux morts-vivants se tiennent dans cette vaste salle et
la plupart se serrent au milieu. La majorité est, à l’évidence, des
zombis, d’autres doivent être des blêmes. Les premiers restent im-
mobiles alors que les seconds s’agitent comme si ils attendaient de
trouver quelque chose à faire. De profondes alcôves s’ouvrent au
nord et au sud.
C’est ici que Drazmorg stocke tous ses morts-vivants
« supplémentaires », en attendant de leur trouver une uti-
lité. Ils ont tous pour ordre d’attaquer les créatures vivantes
à vue. Les zombis sont trop stupides pour comprendre des
ordres plus complexes, mais Drazmorg a dit aux goules de
rester dans cette pièce et d’empêcher les zombis de s’épar-
piller si quelque chose les obligeait à se déplacer. Si les
goules repèrent qui que ce soit, elles essaient d’attirer les
PJ en vue des zombis, afin que ces derniers les aperçoivent
et se joignent au combat.
Les statues de cuivre des alcôves nord et sud ressem-
blent à celles de la zone 7 bien qu’elles aient des poses plus
stoïques et ne cachent pas de compartiment secret.
ZOMBIS HUMAIN (2) FP 1/2
pv 26, Bestiaire Pathfinder JdR page 289
GOULES (2) FP 1
pv 13, Bestiaire Pathfinder JdR page 173
17. Les disciples (ND 8)
Cette salle de forme étrange se compose d’une pièce oblongue
avec six salles ovales attenantes disposées à intervalles réguliers.
Ici, le plafond s’élève à neuf mètres de haut. Il est voûté comme
 MODULE D4
CŒUR DE SUIF
Aura faibles abjuration, invocation et transmutation ; NLS 5
Emplacement — ; Prix 2 250 po ; Poids 0,5 kg
DESCRIPTION
Cette répugnante masse de suif de bœuf durcie se divise
toujours en trois parties ayant chacune une fonction bien
distincte. Si le personnage frotte la première partie sur
une arme, elle agit comme une potion de hâte. S’il mange
la deuxième, elle agit comme une potion de soins impor-
tants. Enfin, s’il mange la troisième, elle sert de potion
de protection contre le feu et absorbe 60 points de dégâts
avant de perdre son efficacité. Cependant, chaque round
lors desquels le personnage subit des dégâts de feu, il
tousse une épaisse fumée noire comme celle d’une poêle
de graisse qui brûle (elle est inoffensive, pour le person-
nage comme pour les autres, mais cela reste inquiétant
de voir ou de vivre ce phénomène). Il est possible de sé-
parer les trois pièces du bloc sans que cela nuise à leurs
capacités. Chaque partie est à usage unique.
FABRICATION
Conditions requises Création d’objets merveilleux, soins
importants, hâte, protection contre les énergies destruc-
tives ; Prix 1 125 po, 90 PX
celui d’une cathédrale. Chacune des petites salles possède une
courte volée de marches qui mène à une étroite plate-forme. Ces
plates-formes ont toutes un sarcophage aux sculptures complexes,
posé debout, ainsi qu’un gros tas de chaînes brisées qui servaient
probablement à garder les sarcophages fermés.
Les créatures. Des architectes construisirent les sarco-
phages pour emprisonner les restes de six des disciples les
plus prometteurs de Tar-Baphon, qui furent tous jugé par
la Croisade étincelante et reconnus coupables de l’ignoble
massacre de milliers d’innocents. Le contrecoup provoqué
par le bris du sceau les réanima sous forme de morts-vi-
vants, les libéra de leurs cercueils de pierre et les fondit
en une étrange créature composite. Celle-ci prête attention
aux PJ dès qu’elle les entend approcher et les attaque s’ils
s’attardent trop dans la salle. S’ils s’en vont rapidement, elle
sort discrètement à leur suite et tente de les prendre par
surprise quand ils sont distraits.
Les membres de cette horrible créature sont faits d’os parallèles
issus de plusieurs créatures humanoïdes. Sa tête est un amalgame
de trois crânes brisés et fusionnés. Sa cage thoracique compte près
de vingt paires de côtes qui se chevauchent, certaines formant des
angles étranges. Ses pieds et ses mains sont aussi larges et en-
chevêtrés que les racines d’un arbre noueux et chacun se compose
d’au moins trois pieds et trois mains. Des intestins desséchés et des
tendons racornis grouillent dans l’estomac vide de la créature et
pendent hors de ses mâchoires béantes.
Malgré son apparence inhabituelle, cette créature a le
même profil qu’un mohrg.
174
DISCIPLE MONSTRUEUX COMPOSITE (MOHRG) FP 8
pv 91, Bestiaire Pathfinder JdR page 218
18. Le vestibule (ND 6)
Vous entrez dans un vestibule doté d’un mur incurvé au nord et de
murs à angles droits au sud. Deux braseros de cuivre sont dispo-
sés de chaque côté et remplis d’une huile à l’odeur aigre-douce qui
ne parvient pas à masquer la puanteur écœurante de la chair en
décomposition qui semble suinter des murs de schiste. Une mal-
heureuse créature se tient au centre de la salle. C’est une silhouette
humaine desséchée qui porte des armes et une armure toute neuve.
Des mouches bourdonnent autour de sa chair exposée.
Cette créature était autrefois Raksmit, le garde du
corps de Drazmorg. Aujourd’hui ce n’est plus que l’un des
ignobles champions morts-vivants du mage. Il possède le
profil d’une momie ordinaire, en dehors du fait qu’il ne
contamine pas ses cibles avec la putréfaction de momie
mais avec la fièvre des asticots, une puissante fièvre des
marais accompagnée d’œufs et de vers qui grouillent dans
les plaies des victimes (mêmes effets que la fièvre des ma-
rais mais avec un DD 20).
R AKSMIT, LA MOMIE VÉREUSE FP 5
pv 55, Bestiaire Pathfinder JdR page 221
DÉFENSE
CA 26, contact 10, pris au dépourvu 26
(+6 armure, +10 naturelle)
Réf +4, Vig +6, Vol +10
ATTAQUE
Corps à corps coup, +11 (1d6+10 plus fièvre des vers) ou épée
longue +1, +12 (1d8+11)
TACTIQUE
Pendant le combat Quand Raksmit se bat, les centaines de
mouches qui l’entourent planent autour de lui en un im-
monde nuage bourdonnant. Ce phénomène n’a aucun effet
de jeu mais peut induire les PJ à croire que cette rencontre
hostile inclue une nuée. Toute attaque de zone qui inflige
au moins 5 points de dégâts tue les mouches mais n’annule
pas l’aptitude de la momie à répandre la fièvre des vers.
STATISTIQUES
Équipement divers cotte de mailles +1, épée longue +1, cape de
résistance +2, 320 po
POUVOIRS SPÉCIAUX
Fièvre des vers DD 20, 1d3 jours d’incubation, 1d3 Dex et
1d3 Con.
19. Le hall intérieur
Un couloir de huit mètres de long s’étire derrière les portes. De
chaque côté, le mur est bordé d’appliques de fer distantes d’un
mètre cinquante les unes des autres. Les chandelles qu’elles abri-
tent sont éteintes, bien que les coulées de cire au-dessous indiquent
qu’elles brillaient encore il y a peu. Au centre du mur opposé, une
bonde de pierre d’un mètre cinquante de diamètre se loge dans la
maçonnerie. Une paire de barres de fer croisées forme une manivelle
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 ’ sont les morts
Affames
montée sur le mur ouest, près de la bonde. Des runes gravées en
spirale sur la bonde indiquent « MORT » dans au moins une di-
zaine de langues.
Un test de Perception ou de Sabotage (DD 15) permet de
comprendre que l’on peut tourner la bonde pour la faire
rentrer dans le mur à l’aide de la manivelle. La bonde me-
sure 30 centimètres d’épaisseur et il faut réussir un test de
Force (DD 20) pour la faire bouger. Une fois le mouvement
amorcé, il suffit d’un test DD 10 pour continuer. La bonde
s’enfonce dans le mur ouest, jusqu’à y disparaître presque
entièrement. Le passage se referme aussi facilement qu’il
s’ouvre. Drazmorg a déjà franchi cette bonde et ordonné
à ses sbires de la refermer derrière lui pour masquer son
passage.
Bonde de fermeture. Épaisseur 30 centimètres, solidité 8,
pv 1800, Enfoncer DD —.
Le trésor. Les chandelles des appliques sont magiques
et fonctionnent comme un encens de méditation. Il y a qua-
torze chandelles en tout mais elles ont déjà bien brûlé et
ne pourront plus le faire que pendant deux heures. Quand
175
un personnage prépare un sort, il doit allumer un nouveau
bout de chandelle toutes les deux heures s’il veut conser-
ver les avantages que confèrent l’encens. À elles toutes, les
chandelles équivalent à trois bâtonnets d’encens intacts.
20. La salle du sceau extérieure (ND 7)
Une porte coupe un immense passage voûté dont les murs cylin-
driques portent des milliers de runes et de glyphes hallits.
La gravité ne s’exerce pas dans cette salle, bien qu’un lent
courant de force entraîne les objets le long de l’anneau, en
sens inverse des aiguilles d’une montre (voir « Le courant
de lévitation », plus bas). L’entrée de la salle centrale est
reliée au mur intérieur, du côté opposé de l’anneau. Dra-
zmorg se sert de ses yeux de scrutation pour surveiller
ce passage. Dès qu’il détecte des intrus, il ordonne à ses
morts-vivants de les attaquer et de les massacrer.
La force motrice. Une puissante magie crée un courant
de force invisible qui pousse délicatement tout ce qui se
trouve dans ce couloir. On considère que les personnages
 MODULE D4
qui se déplacent dans le sens des aiguilles d’une montre
évoluent en terrain difficile car ils avancent contre ce cou-
rant. Ils n’encourent ni malus ni bonus s’ils se déplacent
dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Les ob-
jets mobiles qui pèsent moins de quinze kilos glissent len-
tement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, au
rythme d’un mètre cinquante par round.
Le piège. Six sphères cristallines, de soixante centi-
mètres de diamètre, gravées de glyphes, planent en divers
points du passage. Si l’on prend la zone 21 comme point de
référence, les sphères sont distantes de 45 degrés. Déter-
minez la position de la première en lançant 1d8 (1 = nord,
2 = nord-ouest, etc.) et placez les autres dans le sens des ai-
guilles d’une montre. Chaque sphère pèse dix kilos et elles
sont toutes entraînées par la force motrice. Dès qu’une
créature vivante s’approche à moins de six mètres d’une
sphère, cette dernière se propulse dans sa direction, la
heurte de plein fouet et la projette en arrière, comme si elle
tentait une bousculade. La sphère a un BMO de +12 pour
ce test. Elle se brise lors de l’impact et inflige 4d6 points de
dégâts sonores. Un sort de silence neutralise toute sphère
prise dans la zone d’effet. On peut alors les désamorcer ou
les détruire sans risque. Une dissipation de la magie réus-
sie détruit les sphères (un test par sphère comprise dans la
zone d’effet). L’équipe de Drazmorg a déclenché deux de
ces pièges avant de se ruer vers le centre du caveau.
SPHÈRES DE CRISTAL EXPLOSIVES (6) FP 1
Type magique ; Perception DD 26 ; Sabotage DD 26
EFFETS
Déclencheur proximité ; remise en place aucune
Effet att corps à corps +10 ; bousculade (BMO +12) plus 4d6
sonores.
La sortie se trouve de l’autre côté de l’anneau et s’ouvre
dans le mur intérieur. Elle est fermée par une autre bonde,
identique à celle de la zone 19, et débouche sur un petit
passage incurvé qui revient sur lui-même et se termine sur
une troisième bonde.
21. Le sceau intérieur (ND 11)
L’ouverture mène dans une rotonde formée de gigantesques blocs
de calcaire. Une estrade de trois mètres de haut s’élève au centre
de la salle. Une très petite ziggourat concentrique, faite de divers
engrenages couverts de runes, est posée dessus et même ceux qui
ne possèdent aucun don magique perçoivent l’énergie surnaturelle
qui en émane.
De chaque côté de l’estrade, une petite volée de marches mène
au plus grand engrenage. Des traits de craies colorés dessinent des
symboles et des motifs magiques sur les murs, le sol et le plafond,
tandis qu’une huile à l’odeur écœurante brûle dans des braseros
creusés dans des crânes humains. Des dizaines de cadavres dé-
composés en piètre état sont éparpillés dans toute la salle. Ils ont
tous des blessures exsangues et des membres arrachés. Ils s’agitent
et ondulent sous la ziggourat comme des poissons dans un filet.
176
Un humanoïde horriblement décomposé plane au-dessus de cet
étrange sceau. La moitié inférieure de son corps a disparu : ses intes-
tins et la fin de sa colonne vertébrale se balancent dans un étrange
réceptacle de verre rempli de fluides aux couleurs écœurantes, fixé à
sa poitrine. Des tubes composés d’intestins et d’autres matières par-
tent des fluides et irriguent son visage, son cou et ses bras. Il prêche
d’une voix forte et hurle d’obscènes liturgies tirées d’un étrange livre
à une foule de cadavres en décomposition. De sombres énergies suin-
tent de la ziggourat et caressent l’assemblée de morts-vivants.
Le sceau brisé de Tar-Baphon se trouve ici. Il est consti-
tué de huit engrenages, chacun d’une trentaine de centi-
mètres d’épaisseur, dont le diamètre décroît de dix mètres
à la base à trois mètres au sommet. Chaque engrenage
tourne séparément et, quand ils sont disposés selon un
motif précis, le sceau s’ouvre, comme s’il s’agissait d’un gi-
gantesque cadenas à combinaison.
Les créatures. Drazmorg a fait de la salle du sceau son
temple sacré. Il vole en lisant le Murmure de l’immortel comme
si ces paroles étaient les siennes. Six blêmes, envoûtées par
ses mots, se plient à ses ordres. Bien sûr, une grande partie
de tout ceci n’est que mise en scène car Drazmorg utilise
régulièrement son bâton de vision pour contrôler l’arrivée des
PJ en scrutant ses sbires morts-vivants. Il sait donc parfaite-
ment que le groupe arrive. Dès que quelqu’un entre dans la
salle, il ordonne à ses goules d’attaquer.
GOULES (6) FP 1
pv 13, Bestiaire Pathfinder JdR page 173
TACTIQUE
Pendant le combat Drazmorg ordonne à ses goules d’attaquer
en priorité les adversaires qui le menacent directement.
Moral Les goules se battent jusqu’à être détruites.
DRAZMORG LE MAUDIT FP 10
Humain nécrophage supérieur ; prêtre 3/magicien (nécro-
mancien) 3/théurge mystique 2 (Advanced Bestiary 95)
Mort-vivant de taille M (humain évolué), LM
Init +2 ; Sens perception aveugle à 18 m, vision dans le noir à
18 m ; Perception +2
Aura Mal
DÉFENSE
CA 24, contact 12, pris au dépourvu 23
(+4 armure, +2 Dex, +4 naturelle, +4 bouclier ; bouclier entropique)
pv 70 (8d12)
Réf +6, Vig +6, Vol +13
Immunités mort-vivant
ATTAQUE
VD 1,50 m, vol 18 m (parfaite)
Corps à corps coup, +6 (1d4+2 plus absorption d’énergie)
Espace occupé 1,50 m ; Allonge 1,50 m
Attaque spéciale absorption d’énergie
Sorts de prêtre préparés (NLS 5)
Niveau 3 — contagion D (DD 15), fusion dans la pierre, néga-
tion de l’invisibilité
Niveau 2 — arme spirituelle, mise à mortD (DD 14), profana-
tion*, ténèbres
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 ’ sont les morts
Affames
Niveau 1 — blessures légères D, bouclier entropique*, brume de
dissimulation, malédiction de l’eau, perception de la mort
Niveau 0 — assistance divine, création d’eau (2), résistance*,
stimulant
Sorts de magicien préparés (NLS 5)
Niveau 3 — baiser du vampire N (DD 18), éclair (DD 17), rayon
de fatigue (DD 18),
Niveau 2 — baiser de la goule (DD 17), détection des pensées,
rayon ardent (DD 16), simulacre de vie*N
Niveau 1 — bouclier*, contact glacialN (DD 16), mains brûlantes
(DD 15), projectile magique, rayon affaiblissantN (DD 16)
Niveau 0 — détection de la magie, lecture de la magie, mani-
pulation à distance, message
Écoles d’opposition Enchantement, illusion
TACTIQUE
Avant le combat Avec toutes les protections placées dans la
partie extérieure de la salle, Drazmorg sait ait quand les PJ ap-
prochent de son sanctuaire. S’il en a l’opportunité,
pportunité, il lance
profanation, bouclier entropique, simulacree de vie, néga-
tion de l’invisibilité, résistance et bouclier avant le com-
bat. Tous ces sorts figurent dans ses statistiques
atistiques et
sont marqués d’un astérisque dans ses listes stes de sorts.
Pendant le combat Drazmorg survole sess fidèles et at-
taque à l’aide de sorts à distance, en commençant
par éclair et arme spirituelle. Il privilégiee les rayons
qui lui permettent d’utiliser son don Arme rme de pré-
dilection. Il garde ses sorts de contact pour le cas où
les PJ s’approcheraient trop et les combine bine à des
attaques de coup.
Moral Drazmorg est si arrogant qu’il se croit in-
vincible. S’il est grièvement blessé, il lance ance fu-
sion dans la pierre pour se cacher et see soigne
avec ses sorts de blessure avant de reprendre eprendre le
combat. Il se bat ensuite jusqu’à être vaincu. incu.
Statistiques de base CA 21, contact 12, priss au dépourvu 19
(+5 armure, +2 Dex, +4 naturelle) ; pv 60 0 ; Réff +4, Vig +4,
Vol +11 ; Corps à corps coup, +5 (1d4+1 +1 plus absorption
d’énergie)
STATISTIQUES
For 12, Dex 14, Con 0, Int 19, Sag 15, Cha 16
BBA +4, BMO +5, DMD 17
Dons Arme de prédilection (rayon), Créationation d’objets mer-
veilleux, Écriture de parcheminsB, Magiee de guerre, Science
du contresort
Compétences Art de la magie +13, Artisanat at (alchimie) +11, Ar-
tisanat (travail des métaux) +6, Connaissances
sances (histoire) +7,
Connaissances (les plans) +4, Connaissances
nnaissances (mys-
tères) +14, Connaissances (religion) +13,
13, Diplomatie +5,
Linguistique +12, Premiers secours +4, Psychologie +8
Langues commun, infernal
Part contrôle/renvoi des morts-vivants, mort-vivant
ort-vivant
Équipement de combat bâton de vision (24 24 charges), creuset
de stase
POUVOIRS SPÉCIAUX
Allégeance des morts-vivants (Sur) Drazmorg
zmorg contrôle au-
tomatiquement toutes les blêmes qui see trouvent dans un
177
rayon de 9 m, par une action libre. Les blêmes n’attaquent
jamais Drazmorg, à moins d’y être contraintes.
Création de rejeton (Sur) Une créature tuée par l’absorption
d’énergie de Drazmorg se relève comme nécrophage supé-
rieur 1d4 rounds plus tard. Un nécrophage supérieur ainsi
créé est sous le contrôle de Drazmorg et le reste jusqu’à ce
que lui ou son créateur soit détruit.
Absorption d’énergie (Ext) Une créature touchée par l’at-
taque de coup de Drazmorg reçoit un niveau négatif. Elle
doit réussir un jet de Vigueur (DD 17) pour se débarrasser
ce niveau.
CREUSET DE STASE DE DRAZMORG
Aura transformation modérée ; NLS 12
Emplacement torse et jambes ; Prix 23 000 po
DESCRIPTION
Cet objet ressemble
ressem à un tube de verre géant enchâssé
dans une cage protectrice de fer. Le verre est gravé de
centaines d de glyphes mystiques et abrite des tuyaux
et d’étranges
d’étrang fluides. Au niveau du bord de fer du
tube, des attaches permettent de le fixer sur la
son propriétaire tandis que des dizaines de
chair de so
tuyaux et de sondes sont reliés à la partie supérieure
de son corps. Cet objet est conçu pour une créature à
qui il manque la partie inférieure du corps ou au moins
les jambes. SeulS un mort-vivant peut l’utiliser. Une
créature vivante
viva mourrait certainement au moment
même où l’o l’objet se grefferait à son corps et, pour ce
faire, le débarrasserait
débar des chairs superflues (mais on
peut ressusciter le personnage ou le réanimer sous forme
de mort-vivant après cette mort). Un personnage équipé
de cet appareil vvole à une vitesse de 9 m (maniabilité par-
faite) et gagne unu bonus d’armure de +4 à la CA.
FABRICATION
Conditions req
requises Création d’objets merveilleux, vol,
armure de mage ; Prix 11 500 po
BÂTON DE VISION DE DRAZMORG
Aura forte divination
divina ; NLS 9
Emplacement — ; Prix 25 000 po
DESCRIPTION
Ce long bâton noueux ressemble à un agglomérat d’os
ayant fusionné, enchâssé dans une peau grise desséchée.
On dirait qu’il ss’est développé à partir d’os et de chairs
vivantes avant d d’être momifié. Au sommet du bâton, un
amas de tendons englobe un objet sphérique. Quand on
prononce le mot de commande et que l’on dépense deux
charges, les tendons
tendo se rétractent et dévoilent un globe ocu-
laire pétrifié qui ffonctionne comme une boule de cristal et
permet au proprié
propriétaire du bâton de voir à travers les yeux de
ses serviteurs. DrDrazmorg peut utiliser ce bâton pour proje-
ter sa voix à travers
trave n’importe quel sbire qu’il utilise comme
vaisseau de scru
scrutation, ce qui lui permet de transmettre
des menaces ou des avertissements à grande distance ou
de contrôler ses
se serviteurs. Une fois les charges consom-
mées, le bâton perd cette faculté.
 MODULE D4
En plus de cela, le bâton sert à lancer les sorts suivants :
• Clairaudience/clairvoyance (1 charge)
• Détection de la scrutation (2 charges)
Le bâton est lié à Drazmorg et aux énergies qui suintent
du sceau brisé. Quand Drazmorg meurt, le bâton se tord et
se plie, comme un serpent blessé, avant d’être parcouru par
un dernier frisson. Il reste alors inerte, son œil fixe et grand
ouvert. Le globe oculaire pétrifié conserve une partie de ses
pouvoirs et fonctionne comme un œil de scrutation. On peut
l’arracher ou le couper du bâton « mort » sans l’endommager.
FABRICATION
Conditions requises Création de bâtons magiques, clairau-
dience/clairvoyance, détection de la scrutation, scrutation ;
Prix 12 500 po
ŒIL DE SCRUTATION
Aura divination modérée (scrutation) ; NLS 7
Emplacement — ; Prix 6 000 po ; Poids 3,5 kg
DESCRIPTION
Cet œil injecté de sang est plus grand que le poing d’un
homme. Son iris d’un vert vif suggère d’étranges profondeurs
qui mettent mal à l’aise les gens s’ils le fixent trop longtemps.
Une fois par jour, le personnage peut utiliser cet œil pour lan-
cer clairaudience/clairvoyance. S’il sait lancer scrutation, il peut
utiliser l’œil comme focaliseur du sort.
FABRICATION
Conditions requises Création d’objets merveilleux, clairau-
dience/clairvoyance ; Prix 3 000 po, 240 PX
Les retombées du combat
Une fois que les PJ ont tué Drazmorg, un vent délétère
souffle du cadavre de celui-ci avant de se dissiper, après
quoi les énergies nécromantiques résiduelles qui impré-
gnaient cette zone disparaissent. Tous les morts-vivants
créés lors de l’ouverture du sceau reste pourtant fonction-
nel, mais ils sont libérés du contrôle de Drazmorg. Il peut
quitter les donjons et se rendre dans la forêt ou ailleurs. Si
les PJ décident de nettoyer la zone qu’ils auraient ratée, le
fait de voir des morts-vivants encore actifs devrait leur faire
comprendre que Lucimar n’a probablement pas retrouvé sa
forme normale.
La rencontre avec Lucimar
Lucimar sent la mort de Drazmorg et l’affaiblissement des
pouvoirs du sceau. Il est déçu car il pensait pouvoir puiser
dans ces énergies mais se console en se disant qu’il pourra
tout de même trouver des trésors ou du matériel de né-
cromancie aux alentours du sceau. Une fois le maître du
donjon mort, il ne s’attend pas à ce que les morts-vivants
restants lui posent le moindre problème. Si les PJ ont l’air
en parfaite santé quand ils ressortent du donjon, il les évite
pendant un temps. Il préfère les attaquer de nuit s’il estime
qu’ils vont rester dans la région ou ne s’en approche pas
du tout s’il pense qu’ils vont s’en aller définitivement. S’ils
ont l’air mal en point ou fatigués (n’oubliez pas que cer-
tains risquent d’avoir des niveaux négatifs après le combat
contre Drazmorg), il y voit une opportunité et les attaque.
178
LUCIMAR FP 9
Mort-vivant (m) magicien 9 (nécromancien) incarné dans un
worg
Mort-vivant (humain évolué) de taille, LM
Init +6 ; Sens vision dans le noir à 18 m ; Perception +1
DÉFENSE
CA 22, contact 12, pris au dépourvu 20
(+2 Dex, +4 armure de mage, +2 naturelle, +4 bouclier)
pv 66 (dont 14 pour le simulacre de vie) 4d10+8 plus 5d4+10
Réf +5, Vig +7, Vol +6
ATTAQUE
VD 12 m
Corps à corps morsure, +7 (1d6+3)
Attaques spéciales sorts, croc-en-jambe
Sorts de nécromancien préparés (NLS 9)
Niveau 5 — boule de feu à extension d’effet (DD 17), ténèbres
mauditesN (DD 20)
Niveau 4 — baiser de la goule N à extension d’effet (DD 19),
énergie négative N (2, DD 19), porte dimensionnelle
Niveau 3 — baiser du vampire N (2), décharge électrique à exten-
sion d’effet, rayon affaiblissantN à extension d’effet (DD 18),
tempête de neige
Niveau 2 — baiser de la goule N (DD 17), cécité/surdité N (DD 16),
convocation de nuée, main spectrale N, simulacre de vie N
Niveau 1 — armure de mage, bouclier, coup au but, rayon affai-
blissantN, ventriloquie
Niveau 0 — fatigue N (DD 15), illumination (2, DD 14), lecture de
la magie, lumière
Écoles d’opposition Enchantement, transmutation
TACTIQUE
Avant le combat Lucimar essaie d’être sous l’effet d’un simu-
lacre de vie et d’une armure de mage aussi souvent que pos-
sible (les copies de ces sorts indiquées dans la liste ci-des-
sus sont en complément de ceux déjà lancés). S’il s’attend à
un combat, il lance bouclier.
Pendant le combat Lucimar ouvre le combat avec une boule
de feu à extension d’effet et, s’il en a le temps, une énergie
négative ou deux, dans l’espoir d’aff aiblir ses adversaires
avant de passer aux attaques physiques. S’il peut, il ren-
force ses attaques de morsure par des sorts comme baiser
de la goule à extension d’effet. S’il est blessé, il recourt au
baiser du vampire pour regagner quelques points de vie à sa
prochaine attaque.
Moral Lucimar est bien décidé à s’emparer du caveau. Si
les PJ prennent le dessus sur lui au début de l’aventure, il
les supplie de l’épargner et leur propose de faire tout ce
qui est en son pouvoir pour les aider. Il s’enfuit à la pre-
mière occasion. S’il aff ronte les PJ après leur combat avec
Drazmorg, il résiste jusqu’à tomber à 10 points de vie ou
moins. Il essaie alors de fuir à l’aide d’une porte dimen-
sionnelle. Si les PJ l’empêchent de fuir, il fait semblant
de se libérer des énergies négatives et de reprendre le
contrôle de sa personne. Il les supplie de l’aider : il leur
suggère de l’emmener dans un temple de la guérison ou
auprès d’un puissant druide et espère trouver un instant
pour fuir.
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 ’ sont les morts
Affames
Statistiques de base Une fois les sorts d’armure de mage et
de bouclier disparus, Lucimar tombe à 14 de CA (12 contact,
12 pris au dépourvu). Si son simulacre de vie se dissipe, il
perd 14 points de vie.
STATISTIQUES
For 17, Dex 15, Con 15, Int 19, Sag 11, Cha 9
BBA +4, BMO +7, DMD 19
Dons Dispense de composantes matérielles, École renforcée
(nécromancie), Écriture de parchemin, Extension d’effetB,
Science de l’initiative, Vigueur surhumaine
Compétences Art de la magie +17 (+19 nécromancie), Bluff +5,
Connaissances (histoire) +10, Connaissances (les plans) +7,
Connaissances (mystères) +15, Connaissances (nature) +10,
Connaissances (religion) +14, Discrétion +3, Perception +1,
Survie +0 (+4 pour suivre une piste à l’odeur)
Langues abyssal, commun, gobelin, infernal
Équipement divers sac étanche, grimoire (tous les sorts pré-
parés plus : 0 — tous les tours de magie ; 1 — décharge élec-
trique, frayeur, identification ; 2 — cécité/surdité, détection de
l’invisibilité, invisibilité, image miroir ; 3 — déplacement, runes
explosives ; 4 — porte dimensionnelle ; 5 — possession
La fin de l’aventure
Si les PJ parviennent à arrêter Drazmorg, ils mettent un
terme à la dangereuse menace qui pesait sur la région, mais
le sceau brisé est une nouvelle bien inquiétante. S’ils ont
retrouvé la copie des Murmures de l’immortel, ils peuvent
l’emmener à l’Académie pour la faire analyser. L’école des
magiciens est infestée de dizaines de regards espions et
nombre de ses étudiants comme de ses professeurs recher-
chent le pouvoir et risquent de devenir une menace pour
ceux qui, d’après eux, pourraient connaître la moindre in-
formation sur les secrets de Tar-Baphon.
Si les PJ ne parviennent pas à vaincre Drazmorg, ce der-
nier continue de construire son armée de morts-vivants
et de fortifier le caveau. Une fois les énergies résiduelles
du sceau épuisées (ce qui prend trois à quatre semaines),
il passe à l’offensive et tente d’étoffer ses troupes en atta-
quant Nid-du-Faucon. Si Drazmorg découvre la réserve
cachée (zone 7a) et ses documents, il admet lentement ne
pas être la réincarnation du Tyran-qui-murmure mais
continue son œuvre en pensant cette fois être le sauveur
du roi-liche. Il se lance alors dans une croisade personnelle
pour le libérer de sa prison.
Si Drazmorg meurt, les morts-vivants et les créatures
de son antre y restent un temps mais les monstres vivants
(comme le babélien) et les morts-vivants intelligents
(comme les goules et les festrogs) finissent par s’en aller
en quête de nourriture. À moins que quelqu’un tue ou
repousse ces créatures, elles s’attaquent aux animaux de la
forêt, aux camps de bûcherons et même à Nid-du-Faucon.
179
Si Lucimar survit alors que Drazmorg est mort, le né-
cromancien worg siphonne ce qu’il peut des énergies du
sceau brisé, afin de modifier son corps en quelque chose de
plus pratique. Il devient une sorte d’hybride de loup-garou
et de mort-vivant tout en conservant la possibilité d’adop-
ter la forme d’un worg. Une fois qu’il a revêtu une forme
plus adaptée à un équipement humanoïde, il récupère tout
le matériel qu’il peut dans le caveau et dans l’antre des ko-
bolds et commence à organiser sa vengeance contre Yras
Neuf-yeux, le rival de l’Académie qui l’a forcé à prendre
la forme d’un worg. Yras est un mage d’un certain renom
qui peut être un futur ou actuel ennemi, contact ou men-
tor des PJ. Si ces derniers sont amis avec lui, les tentatives
de meurtre de Lucimar peuvent se transformer en amorce
d’aventure (laquelle peut débuter lors d’une réunion entre
les PJ et Yras, quand Lucimar fait irruption et lance un sort
terrifiant). Comme il peut se déplacer rapidement grâce à
sa porte dimensionnelle (et plus tard, alors que lui et les PJ
gagnent en niveau, grâce à la téléportation), Lucimar peut de-
venir un adversaire récurrent et agaçant qui apparaît juste le
temps de tuer un contact clef ou de voler un précieux objet
de nécromancie. Notez que, à moins que les PJ l’attaquent
sans raison à l’extérieur du caveau, il ne leur veut aucun mal
et trouve leurs fréquentes rencontres amusantes. Si les PJ
l’interrogent sur son histoire de « simple animal doué de
conscience », il admet qu’il leur a menti mais les félicite
pour leur réussite. Et, comme il n’y a pas eu de pertes des
deux côtés, il est prêt à oublier le passé. Il peut devenir un
important contact à l’Académie pour les PJ, si ces derniers
ne voient pas d’inconvénient à traiter avec un monstrueux
nécromancien maléfique et mort-vivant. Si les PJ interfè-
rent continuellement et délibérément avec ses plans de ven-
geance contre Yras ou ses plans ultérieurs (qui, comme ceux
de la plupart des nécromanciens, impliquent d’acquérir des
objets magiques, de lever une petite armée de morts-vi-
vants et de s’emparer d’un bout de territoire quelque part),
Lucimar se retourne contre eux. Il laisse passer quelques
échecs : Lucimar est un individu maléfique mais pragma-
tique et son expérience de worg lui a appris à se montrer
prudent et à ne pas provoquer des gens qui pourraient se
révéler plus puissants qu’il le pensait. Il préfère donc négo-
cier avec les PJ plutôt qu’être contraint de les affronter s’il
est moins puissant et en infériorité numérique.
Pour terminer sur une note plus positive, l’aide de
dame Cirthana lors de l’attaque des zombis et ses soins
aux malades et aux blessés lui ont valu le respect de
tous les villageois présents ce jour-là. Les dirigeants de
Nid-du-Faucon ne l’apprécient toujours pas et veulent
toujours la voir s’en aller mais leurs murmures et leurs
regards torves n’ont plus le moindre effet sur la plupart
des habitants.
 MODULE D4
LE FESTROG
Un cadavre hideusement difforme
émerge des ombres. Il est bossu et ses
membres tordus sont enveloppés de muscles épais
et puissants. D’énormes pustules purulentes grêlent
sa chair gris-vert, dépourvue de poils. Dès qu’il
perçoit votre présence, il se laisse tomber à
quatre pattes et se rue sur vous en fai-
sant claquer sa mâchoire surdimen-
sionnée comme un chien enragé.
FESTROG FP 1
Mort-vivant de taille M, NM
Init +1 ; Sens vision dans le noir à 18 m, odorat ; Perception +3
DÉFENSE
CA 14, contact 11, pris au dépourvu 13 (+1 Dex, +3 naturelle)
pv 13 (2d12+5)
Réf +1, Vig +0, Vol +4
Immunités mort-vivant
ATTAQUE
VD 9 m (15 m à quatre pattes)
Corps à corps morsure, +4 (1d6+3 plus ingestion de cadavres)
et 2 griffes, -1 (1d4+1)
Espace occupé 1,50 m ; Allonge 1,50 m
Attaques spéciales croc-en-jambe, ingestion de cadavres,
pustules contagieuses
TACTIQUE
Avant le combat Les festrogs utilisent leur odorat pour dé-
tecter et traquer les créatures vivantes. Ils suivent discrè-
tement et intelligemment leur proie, jusqu’à trouver une
position parfaite pour la charger et la renverser.
Pendant le combat Chasseurs nés, les festrogs se laissent
tomber à quatre pattes, se ruent sur leur proie et y plan-
tent leurs dents. Ils utilisent leur attaque de croc-en-jambe
180
pour faire tomber leur victime et la dévorer. Une fois qu’un
festrog a goûté à la chair d’un vivant, il en oublie toutes
les autres créatures et continue de s’acharner sur sa proie
jusqu’à ce qu’elle ou il meure. Revigoré par les points de vie
temporaires issus de son repas, il néglige les attaques et
compte sur l’explosion de ses pustules pour repous-
ser ses assaillants.
Moral Les festrogs ne connaissent pas la
peur, ils chassent et se nourrissent jusqu’à
être détruits.
STATISTIQUES
For 17, Dex 13, Con —, Int 10, Sag 12, Cha 11
BBA +1, BMO +4, DMD 15
Dons Pistage
Compétences Acrobaties +6 (+10 à quatre pattes), SDiscrétion
+4, Escalade +4, Perception +3, urvie +5
Langues commun
Part course à quatre pattes, mort-vivant, odorat
POUVOIRS SPÉCIAUX
Croc-en-jambe (Ext) Un festrog qui réussit une attaque de
morsure après une charge à quatre pattes peut tenter de
faire un croc-en-jambe à son adversaire (bonus de +4) par
une action libre, sans faire d’attaque de contact ni déclen-
cher d’attaque d’opportunité. Si le festrog échoue, son ad-
versaire ne peut pas essayer de lui faire un croc-en-jambe
à son tour.
Course à quatre pattes (Ext) Un festrog peut courir à quatre
pattes à une vitesse de 15 m s’il ne tient rien en main. Quand
il court ainsi, on considère qu’il dispose du don Course.
Ingestion de cadavres (Sur) Chaque fois qu’un festrog réussit
une attaque de morsure, il se nourrit de la chair de son
adversaire et gagne 5 points de vie temporaires.
Pustules contagieuses (Ext) Quand un festrog subit des dé-
gâts causés par une arme tranchante ou perforante, ses
pustules éclatent et aspergent l’attaquant d’une sorte de
pus. Ces sécrétions nocives sont porteuses d’une violente
maladie qui provoque l’éruption de douloureux bubons né-
crotiques (DD 11, incubation 1 jour, 1d4 Con).
ÉCOLOGIE
Environnement terre ferme ou milieu aquatique
Organisation sociale solitaire, paire, groupe (3-5) ou meute
(6-11)
Trésor aucun
Alignement NM
Ajustement de niveau 3-6 DV (moyen)
Les festrogs sont des morts-vivants aberrants issus de la
mort et de la mutation spontanées de corps, elles-mêmes
causées par le dégagement d’énergie négative associé à
un suintement des plans, à la destruction d’un puissant
artefact ou même à certaines attaques magiques portées
par de puissants morts-vivants. On les appelle parfois
« chiens-goules » en raison de leur aptitude à galoper à
quatre pattes mais cette dénomination pousse souvent
leurs adversaires à se méprendre sur leurs capacités et à
gravement sous-estimer leur intelligence.
Léa WEINGARTNER - apomenon@gmail.com - 202105/327893/822534
 ’ sont les morts
Affames
L’écologie
Un festrog est une goule humanoïde enveloppée d’épaisses
bandes de muscles si puissants qu’ils semblent avoir défor-
mé et tordu la structure osseuse de la créature. Il possède
une tête humaine au crâne allongé dotée d’une mâchoire
inférieure disproportionnée garnie de dents de requin acé-
rées. Les festrogs sont toujours en chasse, poussés par un
appétit surnaturel pour la chair des vivants (même s’ils se
contentent de charognes et de vieux cadavres s’ils ne trou-
vent pas de viande fraîche). Tout ce qu’ils mangent se dé-
compose dans leur estomac, qui semble ballonné par les
gaz. Sa chair cadavérique corrompue est marquée par la
maladie et se couvre de centaines de bubons dont certains
enflent jusqu’à atteindre la taille d’un poing de halfelin.
On peut utiliser le sort création de morts-vivants pour fa-
briquer des festrogs comme on fabriquerait des blêmes. Le
lanceur de sorts doit être capable de lancer contagion, avoir
accès à ce sort sous forme de parchemin ou d’objet ma-
gique ou recourir aux services d’un autre lanceur de sorts.
La création du festrog utilise le sort de contagion préparé,
un emplacement de sort approprié ou une charge de la
source magique. Si le cadavre à animer est mort de bubons
nécrotiques (la maladie répandue par les festrogs), il n’est
pas nécessaire de lancer le sort de contagion.
Habitat et société
Les festrogs habitent dans des endroits reculés près du lieu
où ils se sont fait tuer. La plupart se rassemblent en petites
tribus basées sur les vagues liens qu’ils se rappellent avoir
eu de leur vivant. Ils établissent leur antre dans un endroit
à l’abri du soleil et facile à défendre grâce à leurs tactiques
de groupe. Comme les goules, ils ont tendance à rôder au-
tour des cimetières, avec une préférence pour ceux qui pos-
sèdent des tombes et des mausolées où ils peuvent se ca-
cher pendant la journée. Ils chassent de nuit, en meute, de
préférence dans des endroits dégagés comme les plaines,
les terres cultivées ou les forêts clairsemées où ils peuvent
traquer des proies qui n’ont que peu de lieux où fuir ou se
cacher. Ces meutes sont semi-nomades et parcourent sou-
vent des kilomètres, entre deux repaires, à la poursuite de
chair fraîche.
Les variantes
Le pouvoir entropique de l’énergie négative donne souvent
d’étranges variations au niveau des mutations. La diversité
de ces effets ne justifie pas la création de nouveaux profils
techniques pour chaque espèce, mais il faut noter quelques
détails.
Les festrogs ménadoriens. Les aventuriers qui voyagent
dans des endroits isolés des montagnes de Ménador disent
avoir rencontré des morts-vivants qui ressemblaient à des
festrogs formés à partir de créatures primitives comme les
ogres, les géants des collines ou les trolls. Leur compor-
tement social et leurs habitudes de chasse sont similaires
à ceux des festrogs ordinaires mais ils sont bien moins
intelligents et utilisent très peu de tactiques de groupe.
Quand ils attaquent, ils succombent souvent à une sorte de
181
frénésie alimentaire, et il est impossible de les arrêter. Les
festrogs ménadoriens sont des créatures de taille G (tenez
compte de tous les modificateurs liés à ce changement de
taille), possèdent deux dés de vie de plus et ont une Intelli-
gence de 2 ou 3 au mieux.
Les festrogs vivants. Ces abominables variantes sont en-
core à moitié vivantes, coincées quelque part au milieu de
leur passage de la vie à la non-mort. Certains spécimens
passent des semaines sans ressentir le moindre symptôme
de leur transformation. Ils deviennent ensuite spontané-
ment avides de chair fraîche et gagnent rapidement leurs
aptitudes monstrueuses. Ils sont identiques aux festrogs
ordinaires mais sont de type aberration et non mort-vivant.
Le don de Renvoi des morts-vivants les repousse comme
un effet de peur mais ne peut les détruire. Ils ne guérissent
pas naturellement mais les énergies négatives les soignent.
Les festrogs vivants sont peut-être encore plus terrifiants
que leurs confrères ordinaires car ils ont besoin de nourri-
ture pour survivre. Ils chassent donc encore plus souvent et
plus voracement que les individus morts-vivants. Si on tue
ces créatures, elles peuvent parfois se relever la nuit sui-
vante sous forme de festrogs morts-vivants.
Les festrogs supérieurs. Parfois, quand un puissant hu-
main se transforme en festrog, il conserve suffisamment
de souvenirs pour garder ses aptitudes de classe. Ces in-
dividus continuent de progresser dans leur(s) classe(s) et
deviennent de puissants morts-vivants. Heureusement, il
existe très peu d’histoires rapportant des rencontres avec
des festrogs supérieurs.
Les festrogs bestiaux. Tous les festrogs ne sont pas issus
de corps humanoïdes, parfois, ils viennent du cadavre d’un
animal ou d’un quadrupède plus inhabituel. Ces festrogs
se déplacent donc naturellement à quatre pattes, mais ils
peuvent se tenir sur leurs postérieurs et se servir de leurs
mains griffues pour manipuler un objet comme le ferait
un humanoïde. La plupart des festrogs bestiaux ne sont
guère plus intelligents que des animaux ordinaires mais
les plus étranges peuvent se montrer aussi rusés que les
festrogs créés à partir de cadavres humains. Les Éclaireurs
ont vu des lions, des loups et des worgs festrogs, et même
un hurleur festrog tandis qu’un explorateur de Numérie
dit avoir vu un barghest festrog mener une tribu de gobe-
lins festrogs en bordure de la Plaie du Monde.
Les festrogs vampires. Bien qu’on ne connaisse aucun
festrog réellement affecté de vampirisme, certains préfè-
rent le sang à la chair. Ce peut être dû à des humanoïdes
transformés en vampires ou à la création de vampiriens
dans la zone où sont apparu les festrogs. Ceux-ci devien-
nent rouge vif quand ils viennent de se nourrir et virent
au bleu-noir violacé quand ils sont privés de leur repas
favori. Certains vampires, en particulier les nosferatu
(voir Pathfinder #8 page 88), les utilisent comme molosses
pour traquer leurs proies ou garder leur antre. Si les
festrogs vampires reçoivent un apport régulier en sang
vampirique, ils bénéficient généralement d’une guérison
accélérée et de la résistance au Renvoi des morts-vivants,
comme leur maître.
 Valéros Attaque Compétences
humain (h) guerrier 6 Corps à corps épée longue +1, +9 Équitation +3
(1d8+4/19-20) épée courte +1, +9 Escalade +3
align NB Init +6 vd 6 m
Intimidation +6
(1d6+2/19-20) Natation +3
Carac. Défense Distance arc court de maître, +10 Perception +1
pv 47 (1d6/x3)
for 16
AC 18 Dons
dex 16 contact 13, pris au dépourvu 17 BBA +6/+1, BMO +9, DMD 21 Arme de prédilection (épée longue),
con 12 Arme de prédilection (épée courte),
Réf +6, Vig +7, Vol +2 Combat à deux armes, Défense
int 13 +2 contre la terreur
à deux armes, Désarmement
supérieur, Expertise du combat,
sag 8 Science de l’initiative, Science du
cha 10 désarmement

Équipement de combat feu grégeois (2), elixir de souffle enflammé, potion de soins modérés (2) ; autre équipement cotte de mailles +1,
épée longue +1, arc court de maître avec 20 flèches, épée courte +1, dague en argent, sac à dos, rations (6), corde en soie, 157 po

Séoni Sorts Attaque

Corps à corps bâton, +2 (1d6-1)
humaine (f) ensorceuleuse 6 Sorts préparés (NLS 6)
3e (4/jour) − boule de feu Distance dague de maître, +5 (1d4-1)
align LN Init +2 vd 12 m BBA +3, BMO +2, DMD 14
2e (6/jour) − invisibilité, rayon ardent
1e (7/jour) − agrandissement, armure
Carac. Défense de mage, mains brûlantes (DD 16), Compétences
pv 25 Art de la magie +8
for 8 projectile magique Bluff +7
AC 15 0 − aspersion acide, détection de la magie, Connaissances (plans) +5
dex 14 contact 13, pris au dépourvu 12 hébétement (DD 15), lecture de la Diplomatie +8
con 12 Réf +5, Vig +4,Vol +7 magie, lumière, message, prestidigitation Perception +6
int 10 Attaque spéciale
Résisrance feu 10 Rayon élémentaire (feu) +5 (1d6+3), Dons
sag 13 6/jour, 9 m
École renforcée (évocation),
Esquive, Magie de guerre
cha 16

Équipement de combat potion de soins modérés, baguette de projectile magique (NLS 3, 25 charges) ; autre équipement dague de maître,
bâton, bracelets d’armure +2, sac à dos, torche éternelle, anneau de protection +1, rations (4), 234 po

Kyra Sorts Attaque

humaine (f) prêtre 6 (sarenrae) Sorts préparés (NLS 6, +3 contact à distance) Corps à corps cimeterre +1, +7
3e − délivrance des malédictions, lumière brûlante D, (1d6+2/ 18-20)
align NB Init -1 vd 9 m prière, négation de l’invisibilité Distance arbalète légère de maître,
2e − arme spirituelle, force de taureau, métal
brûlant D, restauration partielle, zone de vérité +4 (1d8/ 19-20)
Carac. Défense 1e − bénédiction, bouclier de la foi, injonction (DD BBA +4, BMO +5, DMD 14
pv 43 13), soins légers D Compétences
for 13 0 − détection de la magie, lumière (2), lecture de Connaissances (religion) +6
AC 20 la magie
dex 8 contact 12, pris au dépourvu 17
D
sort de domaine (guérison, soleil)
Diplomatie +6
Perception +7
con 14 Réf +2, Vig +8,Vol +9 Pouvoirs de domaine Premiers secours +10
Repousser la mort (Spé). soigne 1d4+3 pv aux Dons
int 10 Attaques spéciales personnages ayant o pv ou moins, 6/jour.
Canalisation d’énergie (posi- Arme de prédilection (cimeterre),
sag 16 Bénédiction solaire (Sur). +6 aux dgts contre
tive, 2d6, DD 16, 8/jour), les mv à ses canalisation, ignore la résistance à Canalisation supplémentaire, Châti-
cha 12 Incantation spontanée la canalisation des mv ment canalisé, Volonté de fer

Équipement de combat eau bénite (3), baguette de soins modérés (15 charges) ; Autre équipement chemise de mailles +1, cape de résistance +1, trousse de premiers
secours, écu en acier +1, arbalète légère de maître avec 10 carreaux, cimeterre +1, sac à dos, rations (6), symbol sacré en argent (torche éternelle), 96 po

Merisiel Attaque Compétences

elfe (f) roublard 6 Corps à corps rapière +1, +10 (1d6+2/ Acrobaties +13
align CN Init +4 vd 12 m 18-20) Discrétion +13
Distance dague, +8 (1d4+1/ 19-20) Escalade +8
Attaque spéciale attaque sournoise Escamotage +10
Carac. Défense Intimidation +8
(+3d6)
for 12 pv 36 Perception +10
AC 20 BBA +4, BMO +6, DMD 18 Sabotage +11
dex 18 contact 14, pris au dépourvu 16 Dons
con 12 Réf +10, Vig +4,Vol +4
Attaque en finesse, Esquive,
int 8 (+2 contre les enchantements) Souplesse du serpent
Talent
sag 13 Immunité sommeil
Capacités défensives esquive Attaque surprise, Debout,
cha 10 totale, esquive instinctive Dénicheur de piège

Équipement de combat acide (2), potion de soins modérés, potion d’invisibilité, pierre à tonnerre; autre équipement amulette d’armure naturelle +1, armure
de cuir cloutée +1, dagues (6), rapière +1, cape de résistance +1, sac à dos, grappin, lanterne à capote, flasque d’huile (5), rations (3), corde en soie, 131 po

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 1
Caveau niveau 1
N

O E
2

4
6
10

11

Porte coulissante

12 7

7a

1 case = 1,50 mètre

Caveau niveau 2

14
13

15

17 16
S
N

18
O E
19

20
S

21

Une case = 1,50 mètre

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