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En hiver
Le Règlement Général pour la Protection du Travail (RGPT), dans son article 64 du titre
II, impose des températures de l’air minimum – maximum en fonction du travail effectué,
c’est-à-dire du métabolisme, pour une humidité relative comprise entre 40 et 70 %.
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Les valeurs de référence minimum admises pour les températures de l’air sont données
dans le tableau ci-dessous. Celles-ci sont calculées pour une température moyenne de
surface des parois inférieure de 2°C à la température de l’air. Ces valeurs peuvent être
minorées si la différence est plus petite et doivent être majorées si la différence est plus
grande.
Locaux Temp. de
l’air (°C)
Locaux où des gens peu ou pas habillés sont au repos ou exercent une 23 – 25
activité physique très légère.
Par ex : salles d’examens ou soins médicaux, vestiaires.
Locaux où des gens peu habillés exercent une grande activité physique. 17
par ex : salles de gymnastique, salles de sport.
Si la température des parois est citée par le RGPT, c’est parce que celle-ci influence la
sensation de confort thermique à parts égales avec la température de l’air (voir notion de
“température opérative” ou “température de confort”). Il est normal de devoir rehausser la
température de l’air si des parois froides sont présentes dans le bâtiment (simples
vitrages, par exemple).
Il faut remarquer que les valeurs de référence données par le RGPT, bien qu’elles se
trouvent dans la zone de confort, ne sont pas les températures d’ambiance optimales de
confort. Elles sont plus basses que celles-ci et sont acceptées dans le cadre d’une
politique d’Utilisation Rationnelle de l’Énergie.
C’est dans le cadre de celle-ci que fut prise la décision de limiter la température
résultante sèche dans les bureaux des bâtiments public :
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(décision du C.M.C.E.S. du 03-07-80 – circulaire 06-01 -81 du Ministre DEHOUSSE,
Région Wallonne, MB du 21-01-81)
On remarque que ce n’est pas la température de l’air qui est limitée à 19°C. Celle-ci
dépend des conditions d’isolation des parois et doit être définie au cas par cas.
En été
Un bureau en été, même avec une température de 30°C, est encore largement en
dessous des seuils de ces normes.
La motivation à limiter la température des locaux est liée au souhait de favoriser la qualité
du travail. À ce sujet, certains constructeurs diffusent des courbes montrant l’évolution de
la performance d’un homme au travail en fonction de la température ambiante.
Généralement, celle-ci est optimale entre 20 et 24°, passe à 95 % à 26°, 90 % à 28°C,
etc… Nous ne connaissons pas de courbe qui serait “officielle” en la matière.
Hiver
Locaux Température [°C]
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Hiver
Locaux Température [°C]
Administratif, logistique, … 18 à 20
Hospitalisation 19 à 24
Bloc opératoire 20 à 25
Bloc obstetrical 18 à 25
Radiologie 18 à 22
USI 20 à 28
Urgence 19 à 25
Laboratoire 18 à 22
Rééducation fonctionnelle 20 à 24
Consultations 18 à 20
l’aération est conçue de façon à ce que l’humidité relative moyenne de l’air pour
une journée de travail soit comprise entre 40 et 60 %, à moins que cela ne soit
impossible pour des raisons techniques;
ASHRAE
La norme américaine ASHRAE 55 – 1992 définit les plages de confort hiver-été comme
indiqué sur le schéma ci-dessous :
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Ainsi, par exemple :
AFNOR
NF S90-351 : 2003 Cette norme propose des valeurs de taux d’humidité dans les zones à
risque comprises entre 45 et 65 % (pour les zones en activité).
ISO 7730
Cette norme recommande de réaliser une classification par zones climatiques :
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Zones 1 : secteurs externes à l’hospitalisation (halls, couloirs, salle d’attente,
bureaux, …) où les températures opératives recommandées en hiver sont
comprises entre 20 et 24 °C, en été entre 23 et 26 °C. Dans cette zone, la norme
insiste sur le respect des vitesses de l’air et des températures de rayonnement.
Enfin, elle considère que l’humidification est inutile.
Zones 3 : secteurs des soins intensifs où les patients sont nu avec un métabolisme
faible et où la température de neutralité thermique corporelle est de 28 °C. Il ne faut
pas en déduire directement que la température d’ambiance doit être de 28 °C; ce
serait impossible pour le personnel soignant de travailler de manière optimale dans
ces conditions. En ce qui concerne le taux d’humidité, il risque d’être fortement
variable suivant la thérapie. On peut interpréter qu’il serait nécessaire de contrôler
l’humidité et par conséquent d’équiper le système de traitement d’air
d’humidificateur.
RGPT
Le Règlement Général pour la Protection du Travail (RGPT) impose une vitesse
inférieure à 0,5 m/s.
DIN 1946
La norme DIN 1946 propose une variation des vitesses maximales en fonction de la
température intérieure :
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Température optimale de l’air nécessaire pour garantir le confort dans un bureau en
fonction de la vitesse de l’air
(température des parois = 19°C)
1 m/s 25°C
0,15 m/s 6%
0,4 m/s 12 %
1 m/s 25 %
Vitesse de l’air [m/s] Température d’air locale = 20°C 0,1 à 0,16 < 0,13
Dans les salles propres et environnements maîtrisés apparentés (secteur des soins de
santé) :
La norme AFNOR NF S90-351: 2003 introduit le principe de déplacement d’air (différence
de pression faible, débit élevé). Une pression différentielle est nécessaire pour séparer
des zones voisines propres et moins propres. Il en résulte un déplacement d’air au
travers de grilles de transfert ou interstices calibrés avec un écoulement de faible
turbulence dont la vitesse doit être supérieure à 0.2 m/s.
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Méthode simplifiée
Une bonne image du confort thermique est donnée par la température de confort (ou
T°opérative), moyenne arithmétique entre la température de l’air et la température des
parois.
La surface du capteur est chauffée à une température similaire à celle d’un homme dont
on a présélectionné l’habillement. Le niveau de chaleur nécessaire pour maintenir cette
température est utilisé comme mesure des conditions environnementales.
Leur coût limite cependant l’usage de ces appareils aux laboratoires spécialisés.
Si nécessaire, une mesure peut être demandée au CSTC qui dispose de cet équipement.
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Si les mesures ci-dessus permettent de se situer par rapport aux exigences
réglementaires, il est également possible de situer une ambiance par rapport à
l’ambiance optimale telle que définie par la norme NBN X 10-005.
Un facteur d’inconfort est parfois lié à la mise en dépression des locaux. Si le groupe
d’extraction extrait davantage que celui de pulsion, il est possible que de l’air s’infiltre par
les interstices, créant des courants d’air inconfortables pour les occupants.
Cas vécu : c’est le fait que le filtre était bouché au groupe de pulsion qui a entraîné la
mise en dépression des locaux.
On s’assurera donc que le local est bien mis au contraire en légère surpression.
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différence entre la température de consigne de l’air pulsé et la température
ambiante trop grande.
En conséquence :
> problème 2 : lorsqu’une bouche plafonnière pulsant de l’air froid est surdimensionnée,
la vitesse de sortie de l’air risque d’être trop faible (< 2 m/s) pour créer un effet Coanda.
Le jet d’air tombera alors directement vers le sol, risquant de provoquer un courant d’air
froid sous la bouche. Paradoxalement, pour éviter le courant d’air, il faudra augmenter la
vitesse de l’air en réduisant la taille du diffuseur.
> Problème 3 : les diffuseurs utilisés dans les systèmes de climatisation à débit d’air
variable (VAV ou climatiseurs à plusieurs vitesses) doivent être spécifiquement
dimensionnés pour conserver l’effet Coanda même aux faibles débits.
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L’inconfort lié aux parois trop froides ou trop chaudes
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sur sa peau. Une sensation de refroidissement importante apparaît.
Le gestionnaire peut donc agir :
soit en augmentant la température de l’air, ce qui est coûteux,
soit en augmentant le taux d’humidité intérieur de la piscine : l’évaporation de l’eau
sera ralentie et le confort du baigneur en sera augmenté.
Cette dernière solution est avantageuse mais elle a ses limites : le risque de
condensation superficielle augmente sur les vitrages et le risque de condensation interne
dans les parois (murs, toiture) également.
Pour le cas particulier des piscines, on recommande généralement les valeurs ci-dessous
:
Humidité de l’air 50 % en hiver (limite basse qui peut être augmentée si l’isolation
des parois est protégée par un pare-vapeur efficace)
60 à 70 % en mi-saison ou en été
Température 37°C
d’eau des
douches
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