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Des bénévoles du Secours catholique distribuent le petit-déjeuner à une femme sans-abri (ici à Toulouse,
en avril 2020). LIONEL BONAVENTURE / AFP
De même, la part des jeunes est plus importante que les années
précédentes. Ainsi, 85% des 15-25 ans rencontrés vivent dans un ménage
sous le seuil d’extrême pauvreté. «Or, cette population ne peut pas toucher
le RSA, regrette Véronique Devise. Ce serait pourtant une façon de les
sécuriser, à l’instar de ce que font l’Allemagne ou le Royaume-Uni.» Enfin, la
part des bénéficiaires de plus de 60 ans a doublé en dix ans pour atteindre
13% en 2022. «Cela peut s’expliquer par les carrières incomplètes des
femmes conjuguées à la forte part de non-recours au droit. Une personne
sur deux qui a droit au minimum vieillesse ne le demande pas», décrypte la
présidente du Secours catholique.
Mais aussi faire reconnaître l'activité des inactifs. «Il y a des personnes qui,
certes, sont hors de l’emploi mais effectuent un travail énorme et invisible. Il
faut les sortir de l’injustice actuelle», explique Sophie Rigard, chargée de
plaidoyer au département «accès digne aux revenus». Pour aller au-delà de
la reconnaissance symbolique, le Secours catholique invite à s’inspirer de
différents statuts qui existent déjà et des droits qui leur sont accordés : par
exemple, les pompiers volontaires ont un droit à la retraite et une indemnité
«La vraie pauvreté, c'est l'absence de relation» : dans les coulisses d'un
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