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AVG : Messieurs et Mesdames les jurés, aujourd’hui nous allons nous concentrer sur une seule

affaire : celle de Charles Baudelaire.

AVG : Je demande l’identification des procureurs, je suis maitre Victoria Kaplita et je suis avocat
général.

AVD : Messieurs et Mesdames les jurés, je suis maitre Jehovanie Lokua et je suis avocat de la
défense.

AVG : Veuillez monsieur Baudelaire vous levez afin d’écouter les chefs d’accusations porté contre
vous. Vous êtes accuse d’outrage à la morale publique et religieuse, mais aussi de propos haineux
envers les Belges. Plaidez-vous coupable ?

Baudelaire : Non coupable

AVG : Bien monsieur Baudelaire, vous avez tout d’abord été accusé d’outrage à la morale publique et
religieuse suite à la publication de votre œuvre « Les Fleurs du mal » dans laquelle apparaissent les
poèmes suivants : « Le Léthé » qui est complétement immoral car vous parlez de la mort, de la perte
de conscience de soi et utiliser un style poétique sombre et trop suggestif. Ou encore le poème « Les
Bijoux » dans lequel vous traité les thèmes de la sexualité, remettez en question les valeurs morales
de notre société et utiliser des images sensuelles et érotique pour décrire les bijoux et les actes
sexuels.

AVG : Monsieur Baudelaire, pourquoi avoir publier ses poèmes immoraux et obscènes ?

Baudelaire : Votre Honneur, en tant que poète, je crois en l’importance de la libre expression de mes
mots, même si cela peut parfois être dérangeant pour certaines personnes. J’ai simplement voulu
transmettre mon art.

AVD : En effet, votre honneur, mon client un poète sérieux qui cherche à explorer les côtés sombres
de la nature humaine, et ses poèmes reflètent cette recherche.

AVG : Vous ne pourriez pas être moins violant dans vos propos ?

Baudelaire : Je profite de mes droits et de mes libertés, madame la procureure.

AVD : Effectivement, la liberté d'écriture de mon client est garantie par la loi, tant qu'il ne dépasse
pas les limites, conformément à l'article 11 de la Déclaration des Droits de l'Homme qui est le
suivant : La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de
l'Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de
cette liberté dans les cas déterminés par la Loi.

AVG : Je vous invite alors à relire « Le Léthé » dans lequel monsieur Baudelaire a largement dépassés
les limites en publiant des vers tels que « Elle était donc couchée et se laissait aimer » ou encore « Et
son bras et sa jambe, et sa cuisse et ses reins, Polis comme de l’huile, onduleux comme un cygne,
Passaient devant mes yeux clairvoyants et sereins ».

AVD : Monsieur Baudelaire n’avait pas pour but de choquer le public et était à vrai dire pas dans son
état normal lors de la publication. J’aimerai appeler à la barre monsieur Théophile Gautier.

AVD : Levez votre main droite. Affirmez-vous solennellement de dire la vérité, toute la vérité, rien
que la vérité ? Dites : Je l’affirme solennellement. »

Témoin : Je l’affirme solennellement


AVD : Monsieur Gauthier, pouvez vous confirmé avoir été présent dans la vie de monsieur Baudelaire
lors de la production et la publication des Fleurs du mal ?

Témoin : Oui je l’affirme

AVD : Pouvez-vous nous parlez de l’état dans lequel se trouvait monsieur Baudelaire à cette époque ?

Témoin : il venait très souvent au Club des Hashichins et avait l’air souffrant, je dirais peut-être
même qu’il était instable mentalement.

AVD : Merci, monsieur Baudelaire pouvez-vous confirmé cela ?

Baudelaire :

AVD : Comme vient de le dire notre témoin et comme la confirmé mon client, n’était plus lui-même
lors de la publication des Fleurs du mal.

AVG : Monsieur Baudelaire seriez-vous alors prêt a supprimé les poèmes posant problèmes ?

Baudelaire : oui

AVG : Bien, passons alors au deuxième chef d’accusation. Vous êtes donc accusé de propos haineux
envers les belges, êtes-vous conscient de vos propos qui dépassent les limites ?

Baudelaire : Non je ne trouve pas que c’est le cas

AVG : Pourtant vos textes provenant de votre œuvre Amoenitates Belgicae le prouvent, vous y
utiliser des expressions tels que « bâton merdeux » et comparez les belges à des singes.

Baudelaire : Mon but n’était pas d’être méchant envers les Belges, j’ai seulement utilisé des
métaphores pour montrer que je ne voulais pas être associé au belges car je trouve qu’ils recopient
beaucoup les français.

AVG : bien, avez-vous fréquentez ou eu une liaison avec une Belge ?

AVD : Objection, vous ne pouvez pas poser de question sur la vie privée de l’accusé.

AVG : Mais pourquoi avoir traitez les femmes belges de répugnante en utilisant des expressions tels
que parfum de bélier ou puanteur insoutenable ?

Baudelaire : Je ne vois pas en quoi il est accablant de retranscrire les odeurs que j’ai senti. Ces odeurs
dites répugnantes auraient été évoqué, qu’elles viennent aussi bien d’une femme que d’un lieu ou
autres.

AVG : bien, on peut aussi voir que vos conférences en Belgique ont eu peu de succès et que vos
manuscrits ont été refusés, serait-ce la raison de votre haine ?

Baudelaire :

AVD : Afin de prouver l’innocence de mon client j’aimerai à présent appeler a la barre monsieur
Félicien Rops

AVD : Levez votre main droite. Affirmez-vous solennellement de dire la vérité, toute la vérité, rien
que la vérité ? Dites : Je l’affirme solennellement. »

Témoin : Je l’affirme solennellement

AVD :
Témoin :

AVD :

Témoin :

AVD :

Témoin :

AVG : Bien, Messieurs et Mesdames les jurés je n’ai plus de questions pour monsieur Baudelaire, je
vous laisse maintenant le choix de le plaider coupable ou non.

AVD : Messieurs et Mesdames les jurés , la défense aussi n’a plus de question.

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