Biographie de Rimbaud

Jean-Nicolas Arthur Rimbaud est né le 20 octobre 1854 à Charleville Mézières , dans les
Ardennes.
Son père est capitaine d'infanterie, il a épouse en 1853 Vitalie Cuif (mère de Rimbaud), Arthur
est le deuxième des cinq enfants du couple.
Vitalie les élève seule, le père étant souvent absent à cause de sa carrière militaire.
Le couple se sépare en septembre 1860, sans divorcer.
Après cette séparation, la mère de Rimbaud s'endurcit et éduque ses enfants avec autorité et
elle ne leurs laissent aucune liberté.
Scolarisé dans une école réputée en 1861, puis au collège municipal à partir de 1865, à l’école le
jeune Arthur est un élève brillant, dès son adolescence il remporte des prix d’excellence en
littératures, en grec et surtout en latin.
En 1869, a 14 ans il écrit ses premiers vers « les étrennes des orphelins ».
En 1870, un jeune professeur de rhétorique qui n’a que 22 ans, Georges Izambard, venu de
Douai, l'encourage à écrire et lui prête des livres, dont Les Misérables de Victor Hugo et divers
recueils poétiques.
Le 24 mai 1870, il envoie une lettre aux poètes Théodore de Banville, dans cette lettre, il insère
trois poèmes « par les beaux soirs d’été… » « Ophélie» « credo in unam…» qui seront tous repris
et réécris dans les cahiers de Douai.
À 15 ans, Rimbaud arrête ses études et veux devenir journaliste.
Mais le 29 août 1870, Rimbaud fait sa première fugue en passant par Charleroi en Belgique, car il
souhaite rejoindre Paris mais il est arrêté en Gare du Nord, car il voyage en train sans billet, à
l’époque considéré comme un délit important, il va donc en prison jusqu’au moment où
intervient Izambard , le 5 septembre 1870, pour faire libérer Rimbaud et l’accueil chez lui à
Douai, ou il aura la chance de rencontrer Paul Demeny, un jeune poète et éditeur douaisien.
Cette rencontre donne envie à Rimbaud, décrire un recueil, il passe donc ses journées à
améliorer et à mettre au propre ses poèmes et a en écrire de nouveaux. Il s’agit probablement
d’un premier ensemble de 15 textes souvent désigné comme le « premier cahier ». Mais le 26
septembre sur ordre de la mère du poète, Izambard doit le raccompagner à Charleville. Mais
Rimbaud fugue à nouveau en Belgique dès le 7 octobre 1870. Il arrive à Douai le 11 octobre où
il continuera d’écrire. Mais la mère du poète demande à Izambard de remettre l’adolescent à la
police, qui le reconduit à Charleville le 1e novembre. Rimbaud dépose ses « Cahiers » chez
Demeny avant de partir, mais celui ci paraît oublier le manuscrit, mais ne le détruit pas, comme
Rimbaud le lui demandera plus tard, et l'ensemble ne sera édité qu'en 1919.
En septembre 1961, Rimbaud écrit au poète, Paul Verlaine et celui-ci l’accueil à son domicile
parisien. Il l’introduit dans les milieux littéraires où Rimbaud fait sensation et scandales par ses
nouveaux textes. Il entame une liaison avec Verlaine qui délaisse alors sa femme. Les amants fui
en Belgique, puis à Londres et en juillet 1873, Verlaine, ivre, tire au revolver sur Rimbaud, le
blessant au poignet. À la suite de cela, Rimbaud s’isole alors pour écrire. Rimbaud séjournera
ensuite en Allemagne, où il rédige les poèmes en prose des illuminations dont il confie le
manuscrit à Verlaine et renonce alors à la littérature. Il finira par voyager dans toute l’Europe, en
passant par l’Italie, la Belgique, les Pays-Bas, la Suède et c’est en 1878 qu’il séjournera en Arabie
et en Afrique, ou il le fait du commerce et du trafic d’armes. Il meurt le 10 novembre 1891 à
Marseille.