N° 4-2010

Construire en métal, un art, notre métier

Le magazine d’information de la construction métallique

Sur le terrain Dossier Développement

Maison de la Radio, Le CTICM : durable
un chantier au long votre centre de Les solutions solaires pour
cours formation continue les projets professionnels
www.cticm.com
La construction métallique française continue à
améliorer sa productivité et sa qualité avec KALTENBACH
La construction métallique continue d’investir dans le renouvellement de son outil de production
et trouve en KALTENBACH un partenaire idéal : offre complète, machines ultra-performantes,
haute qualité, longévité et Service Clientèle.

Série KF
Centre de découpe pour tôles
Les centres automatiques KF 1606/2512 de KALTENBACH bénéficient des
dernières améliorations techniques : découpe par plasma de nouvelle
génération, oxycoupage pour très fortes épaisseurs, magasin de 6 à 12 outils
(perçage, taraudage, chanfreinage, etc…) permettant de réaliser des pièces
finies. Les marquages peuvent se faire par frappe à froid ou par le contour-
marquage de dernière génération.

Les installations KALTENBACH

peuvent être reliées au réseau
informatique avec tous les
logiciels CAO/CFAO existants,
tranferts des fichiers par DSTV.

Ligne de grenaillage/peinture pour les profils et les tôles

KALTENBACH a élargi son savoir-faire en proposant à présent une large gamme
de grenailleuses, composées d’un nettoyeur de grenaille avec tamis et système
de nettoyage à l’air, d’une aspiration complètement automatique, d’une KALTENBACH
installation de brossage/dépoussiérage. Ces grenailleuses sont faciles CONSTRUCTION DE MACHINES SA
d’entretien. Elles peuvent aussi être parfaitement combinées avec une ligne de
peinture : ces centres comprennent une cabine de peinture, un tunnel de Z.I. de la Doller
séchage ainsi qu’un système d’entrainement et de convoyage. 68520 Burnhaupt-le-Haut
Tél. 03 89 48 99 89
Fax 03 89 48 72 04
Un automatisme complet pour les lignes de sciage/perçage commercial@kaltenbach.fr
appui@hrnet.fr - mars 2010

Les lignes de perçage à haute vitesse de la série KDS 615/1015, combinées avec
les scies à ruban de la série KBS, ainsi que l’autosorteur pour l’extraction
automatique des coupes d’affranchissement/chutes, pièces
courtes ou longues, offrent à la construction métallique et
au négoce, une production entièrement automatisée et
performante, ne nécessitant pas la présence de
l’opérateur.
Une équipe d’ingénieur des ventes est à votre disposition
pour trouver la solution la mieux adaptée à vos besoins de
fabrication.

N’hésitez pas à nous contacter.

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 Édito

Former
les hommes,
la condition
de la reussite
© DR

I
l est réconfortant de constater que 2010, année difficile pour tous, voit la
fréquentation de nos stages de formation atteindre des sommets sans
précédents. Cela signifie, entre autre, que le capital humain est considéré
dans les entreprises, à juste titre bien évidemment, comme le premier facteur
de succès ou de résistance à la crise.
C’est à l’automne que les entreprises commencent à réfléchir à leur plan de formation
pour l’année suivante. Notre catalogue de formation 2011 paraîtra à peu près au
moment où vous aurez ce magazine sous les yeux. Ce n° 4 comporte ainsi un dossier
spécial consacré à l’activité de formation continue du CTICM. C’est une large palette
des collaborateurs du CTICM, toutes Directions confondues, qui l’a rédigé, tout
comme ils assurent tout au long de l’année la réalisation des stages, à Saint-Aubin
ou dans vos locaux.

L’excellence technique, la qualité des réalisations, le dynamisme de la relation client-

fournisseur : ces notions que nous voulons voir attachées à notre nom, nous les
avons récemment traduites dans un slogan, que vous rencontrerez désormais au
fil de nos documentations, à commencer par ce CMI (en couverture et en page 33).
C’est dans cet état d’esprit volontaire que nous nous lançons dans la dernière ligne
droite de l’exercice 2010.

Construire en métal, un art, notre métier

Bruno Chabrolin
Directeur du transfert des connaissances
CTICM

3
CMI N°4 – 2010
Construction Métallique Informations

Informations techniques
Risques pour les personnes
dans les incendies d’entrepôts
à simple rez-de-chaussée
Coupole avenue d’Iéna
Expertise sur un silo à Ravières
Dossier
Le CTICM :
votre centre de formation continue
Développement durable
Le Grenelle 2
Les solutions solaires
pour les projets professionnels
Les FDES acier :
notre avantage concurrentiel
Normes et certification
Information de la Commission
Générale de Normalisation
du Bâtiment DTU (CGNorBât-DTU)
concernant le remplacement
de certains documents
par les Eurocodes
Sommaire
6 Actualités 34
La vie de nos organismes
professionnels ConstruirAcier
6
© AS.Architecture studio/Radio France
10
© ADP
Congrès 2010
de la Construction Métallique 36
Photo de couverture :
Portrait 38 La maison de la Radio à Paris
Architectes :
Entreprise Roger Delattre Architecture studio
Charpentier métallique :
12
Vilquin, Groupe Fayat,
voir notre article page 40.
14
Éditeur :
CTICM - Centre Technique
Industriel de la Construction
Métallique
Sur le terrain 40 Directeur
de la publication :
Maison de la Radio, Christophe Mathieu
directeur général du CTICM
un chantier au long cours Rédaction :
CTICM – Service publications
Journaliste : FL Communication,
Françoise Leroy
Contact : Isabelle Pharisier,
26 Tél. : 01 60 13 83 00
E-mail : ipharisier@cticm.com
© AS.Architecture Studio/Radio France
26 Imprimé en France
Fabrication et réalisation :
RG Solutions,
28 Tél. : 01 53 19 82 00
CTICM
Espace technologique
30 L’Orme des Merisiers
Bâtiment Apollo
91193 Saint-Aubin
32 Tél. : 01 60 13 83 00
Fax : 01 60 13 13 03
CMI est diffusé gracieusement
Publications 46 à 8 500 exemplaires.
CMI, dans un souci de
préservation de l’environnement,
Assistance technique 49 est imprimé sur papier recyclable.
La reproduction même partielle
de tout matériel publié dans CMI
est strictement interdite. Les
annonceurs prennent l’entière
responsabilité des informations
qu’ils insèrent et déclarent être
autorisés à les utiliser.
Informations techniques
Risques pour les personnes
dans les incendies d’entrepôts
à simple rez-de-chaussée
A
fin d’apporter des éléments
d’appréciation pour l’élabora-
tion de réglementations des-
criptives en matière de sécurité
incendie, le CTICM a mené une
étude en utilisant des outils de l’ingénierie
de la sécurité incendie montrant que pour
des entrepôts à simple rez-de-chaussée la
protection des occupants et des services
de secours vis-à-vis des dangers présentés
par un incendie est principalement condi-
tionnée par la rapidité de l’alarme, les dis-
tances à parcourir pour atteindre une sortie
et les conditions d’évacuation des fumées ;
la durée de stabilité au feu de la structure
n’étant pas un facteur influant.
Le CTICM a réalisé une étude pour évaluer
les risques pour les personnes lors d’incen-
dies d’entrepôts à simple rez-de-chaussée
à ossature en acier, dans laquelle la majo-
rité des paramètres pouvant avoir un rôle
dans les conditions de développement du
feu et l’évacuation des personnes ont été
prises en compte. Ces paramètres sont les
suivants :
• surface de l’entrepôt (1000, 3000, 6 000
et 10 000 m²),
• hauteur de l’entrepôt (6, 12 et 16 m)
• surface d’ouvertures en toiture (de 1 à
4 % et même 25 %),
• hauteur d’entreposage en rack (1 ou 2 m
sous la couverture de l’entrepôt),
• stockage en mezzanine possible,
• type de charge combustible : cellulosique
ou plastique,
temps évacuation
 ose thermique =
d le stockage de produits
1000
Flux = 5 KW/m2
Tacier = 650°C
6 Construction Métallique Informations
CMI N°4 – 2010
•p  ourcentage d’occupation des racks de
l’entrepôt fixé à 100 %,
• hauteur des retombées des cantons de
désenfumage (1 ou 2 m),
• conditions de détection, d’alarme, de pré-
mouvement des occupants,
• nombre et dispositions des issues vers
l’extérieur,
• nombre de personnes présentes,
• présence de personnes à mobilité réduite.
Cette étude s’appuie sur la simulation nu-
mérique du développement et de la pro-
pagation du feu dans des entrepôts repré-
sentatifs des constructions actuelles, afin
de prédire l’évolution des températures
et de l’enfumage, couplée à la simulation
de l’évacuation des personnes, ainsi qu’à
l’estimation du comportement mécanique
à températures élevées des structures en
acier. Le code de calcul Fire Dynamics Si-
mulator (FDS) a été utilisé pour prédire le
développement du feu et la propagation des
fumées, et le logiciel EVAC (couplé à FDS)
pour simuler l’évacuation des personnes en
présence ou non de fumée.
L’objectif de sécurité incendie considéré
dans cette étude est la protection de la vie
des occupants lors de leur évacuation de
l’entrepôt, ainsi que celle des services de
secours lors d’une éventuelle intervention
à l’intérieur du bâtiment. Pour atteindre
cet objectif, il faut que les conditions de
tenabilité ne soient pas dépassées tant
que la totalité des occupants n’est pas
encore sortie à l’extérieur du bâtiment.
Figure 1 : synthèse graphique
des conditions de tenabilité
dans les entrepôts pour
cellulosiques, conditions
thermiques prises au centre
de l’entrepôt (la référence par
exemple C-1000-6) des cas de
calcul est interprétée comme
suit :
C = cellulosique,
1 000 = surface de l’entrepôt
[m²],
6 = hauteur de l’entrepôt [m])
Les limites de tenabilité sont définies par
l’atteinte soit d’une dose thermique de
1 000 (kW/m²)4/3.s (correspondant au
seuil du risque de létalité), soit d’une dose
toxique telle que le seuil d’incapacitation
(FED) soit de 1. Pour les services de se-
cours, la limite de tenabilité est définie par
l’atteinte d’un flux incident de 5 kW/m².
Pour caractériser le risque d’effondrement
de la structure, une température critique de
650 °C a été retenue comme valeur sécuri-
taire pour l’ossature acier de la toiture.
Selon que l’on se réfère à des valeurs
moyennes, obtenues en faisant une
moyenne arithmétique sur 9 capteurs pla-
cés dans l’entrepôt, ou aux valeurs locales,
l’interprétation qui peut être faite par rap-
port aux conditions de tenabilité est sensi-
blement différente.
Pour la grande majorité des calculs, il est
supposé un temps de détection et donc
d’alarme de 4 minutes et un temps de pré-
mouvement d’une minute : les occupants
ne commencent donc à se déplacer vers
une sortie que 5 minutes après que l’incen-
die n’ait débuté.
Pour des cas de stockage de matériaux cel-
lulosiques on peut constater que, quel que
soit le cas d’étude :
- à proximité du foyer initial (par exemple
au centre de l’entrepôt, figure 1), la perte
des conditions de tenabilité survient bien
avant le risque d’effondrement. Le fait
que la durée d’évacuation soit supérieure
à la fin du temps de tenabilité au centre
de l’entrepôt ne peut pas être considéré
comme un facteur de risque car les per-
sonnes en train d’évacuer évitent néces-
sairement la zone en feu, et que celles se
trouvant à une très faible distance du foyer
initial (1 m) réagissent avant que l’alarme
ne se déclenche en s’éloignant de la zone
du foyer.
Figure 2 : synthèse graphique des conditions de tenabilité
dans les entrepôts pour le stockage de produits cellulosiques,
conditions thermiques prises au ¼ de diagonale de l’entrepôt
-d
 ans les zones plus éloignées du foyer ini-
tial (figure 2), les occupants ont toujours
largement le temps d’évacuer, à savoir
que la durée entre la fin de l’évacuation et
la perte des conditions de tenabilité (que
ce soit dû aux conditions thermiques ou
au comportement de la structure) est en
moyenne un peu plus de 10 minutes.
La figure 3 donne un aperçu des conditions
moyennes de tenabilité, obtenues en fai-
sant une moyenne sur les 9 capteurs situés
dans l’entrepôt.
Après analyse de tous les cas simulés (envi-
ron 50), l’étude démontre que pour les entre-
pôts à simple rez-de-chaussée les occupants,
même s’ils sont à mobilité réduite, disposent
d’un temps largement suffisant pour évacuer
avant que ne surviennent des conditions in-
tenables. Des dispositions permettant une
alarme précoce et des temps de réactivité
réduits sont les meilleurs garants d’une éva-
cuation des occupants en toute sécurité. La
mise en place de larges exutoires de chaleurs
ou de panneaux fusibles en couverture est de
nature à limiter la propagation du feu au sein
de l’entrepôt et à augmenter fortement les
conditions de tenabilité.
Par ailleurs, il a été constaté que le com-
portement au feu d’une ossature en acier,
compte tenu de sa stabilité intrinsèque, est
toujours largement suffisant pour permettre
aux occupants d’évacuer le bâtiment. En
aucun cas, la perte de stabilité au feu d’un
entrepôt en structure acier n’est à même
de causer un risque supplémentaire pour la
sécurité des personnes, même dans le cas
extrême où la totalité des occupants serait
à mobilité réduite, car le premier danger est
dû aux conditions de tenabilité liées aux fu-
mées et gaz chauds.
Nicolas Henneton
Chargé de recherche
Direction Recherche et Valorisation – CTICM
Figure 3 :
synthèse
graphique des
conditions
moyennes de
tenabilité dans
les entrepôts
pour le stockage
de produits
cellulosiques
7
CMI N°4 – 2010
Construction Métallique Informations
Informations techniques

Coupole
avenue d’Iéna
Dans le cadre de la reconversion du bâtiment situé au
10 avenue d’Iéna (Paris, XVIe) par la société SHANGRI-
LA HOTELS, le CTICM a été missionné au cours du mois
de juillet pour la vérification d’une structure métallique
existante, réutilisée comme support de verrière.

C
ette charpente tridimension-
nelle occupe une surface car-
rée d’environ 17 mètres de
coté. Elle est constituée de
poutres treillis (de type Howe)
réalisées à l’aide de cornières
accolées. Six fermes perpendiculaires for-
ment un dôme pyramidal au centre de la
charpente, supportant la verrière et une
poutraison circulaire suspendue héritée de
l’ancienne utilisation de la charpente : sup-
port du faux plafond et du système d’éclai-
rage d’un amphithéâtre.
Le dôme repose sur un réseau de huit
poutres principales de 1,30 mètre de hau-
teur, non apparentes, formant un plénum
permettant le passage des équipements
techniques. Ces poutres principales sont
elles-mêmes supportées par le génie civil
aux quatre angles de la structure.
Dans un premier temps, les calculs montrè-
rent l’insuffisance de quelques montants et
diagonales du réseau de poutres principales,
à proximité des appuis. Cependant le manque
de précision des relevés de la charpente pour
ces zones a amené le CTICM à proposer une
visite de relevés complémentaires avant d’en-
visager toute solution de renforcement.
Cette visite, réalisée fin juillet, a permis de
mettre en évidence des sections plus impor-
tantes que prévues (parfois plus du double)
sur quatre des huit poutres principales. Les
nouveaux calculs ont démontré la solidité
de ces quatre poutres ; de même que leur
rigidité plus importante soulageait le reste
de la charpente. La totalité de l’ouvrage a
ainsi pu être justifié sans renforcement.
Anthony Rodier
Chef de projet
Direction des opérations – CTICM

10 Construction Métallique Informations

CMI N°4 – 2010
 Tekla STrucTureS

pavillon finlandaiS
expoSiTion univerSelle de Shangai, chine 2010

Image par JKMM Architects

Le pavillon finlandais est un modèle de bâtiment HQE. Le BIM Tekla Structures réduit les dépenses liées aux er-
reurs de conception et la construction en acier du bâtiment permet son démontage et sa réutilisation. Il s’inscrit
donc pleinement dans le développement durable.
Tekla Structures est utilisé pour la construction, le désassemblage et le réassemblage de nombreux autres pavil-
lons d’exposition, dont ceux de la Chine, des États-Unis, de la Suède, de la Suisse, de Macao, de l’Allemagne, de
l’Italie, du Luxembourg et des Pays-Bas. Le pavillon français quant à lui a été modélisé en phase d’avant-projet
avec Tekla Structures par la société C&E Ingénierie (75).

contact-teklastructures@tekla.com www.tekla.com
Informations techniques

Expertise sur
un silo à Ravières
Missionné par la société 110 Bourgogne
le CTICM a effectué l’expertise d’un silo endommagé
par une explosion et un incendie, afin de définir
un scénario de propagation de ce dernier,
et d’établir un programme de réparations
des structures endommagées.

U n silo métallique, situé à Ra-

vières en Côté d’Or, apparte-
nant à la société coopérative
agricole 110 Bourgogne, a subi un sinistre
en février 2010 : une explosion dans l’une
des cellules, suivie quelques jours plus tard
d’un incendie dans la cellule mitoyenne.
Le silo métallique est composé de deux
rangées de 5 cellules carrées, avec jupe
conique de fond. Le silo dit « à palplanches
en acier corten semi-oxydable à haute li-
mite élastique » est réalisé sur pilotis en
béton armé par la société Boutard à Pringy
en 1973.
L’explosion a eu lieu dans la cellule n° 5 et
l’incendie dans la cellule n° 6.
La mission a été réalisée en plusieurs
phases.
Dans un premier temps, le CTICM s’est
rendu sur le site, avec une équipe pluridis-
ciplinaire composée d’ingénieurs structure
et incendie, afin de diagnostiquer les struc-
tures du silo. Plusieurs échantillons ont été
prélevés, tant sur la structure saine que sur
la structure dégradée, en vue de leur ana-
lyse en laboratoire.
Avant de remettre au client ses recomman-
dations finales, le CTICM a effectué un re-
calcul de la structure existante, afin d’être
sûr que la structure ne présente pas de vice
initial.
Au regard des constatations faites sur site,
des rapports d’essais et des calculs effec-
tués, le CTICM a pu établir en mai 2010
une série de recommandations pour la ré-
paration du silo, que l’entreprise 110 Bour-
gogne a joint à son cahier des charges lors
de la consultation des entreprises pour les
travaux concernés.
Claire Rocher
Chef de projet
Direction des opérations – CTICM

Plan coupe A + 15.810

12 Construction Métallique Informations

CMI N°4 – 2010
Imod (Marseille) - Architecte : Renaud Tarrazi associés

La haute-couture selon Arval,

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Notre gamme de cassettes,

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 Dossier

Le CTICM :
votre centre de
formation continue
Ont participé à la rédaction
Alain Bureau
Directeur de recherche
La formation continue proposée par le CTICM entre
Direction de la recherche
et de la valorisation
dans le champ des actions concourant au transfert de
CTICM connaissances vers les entreprises de construction
Bruno Chabrolin
Directeur du transfert métallique ainsi que vers les autres acteurs du secteur.
des connaissances
CTICM En 2009, le CTICM a enregistré plus de 1300 jours
Patick Le Chaffotec
Directeur général adjoint du stagiaires tant en formule catalogue (formations
CTICM
et directeur des opérations prodiguées dans les locaux du CTICM) qu’en formule
Alain Jover
Directeur des intra (stages réalisés dans les entreprises). En 2010,
ressources humaines
CTICM la demande devrait croître d’environ 30%. La diversité
Valérie Lemaire
Directrice du BNCM des contenus souhaités s’étend de plus en plus. Aussi,
CTICM
Yannick Le Tallec soucieux de pouvoir répondre à ces attentes, chaque
Chef du service certification
Direction des opérations
année nous rénovons des programmes et mettons en
CTICM
Isabelle Pharisier
place de nouvelles formations.
Chef du service
formation/publication
Direction transfert des Quelles sont donc les formations que nous pouvons
connaissances
CTICM
vous proposer en 2011, comment les financer ?
Comment percevez-vous nos stages?

Q u’il s’agisse d’Eurocodes,

d’exécution, d’incendie, de
séisme, de développement
durable, de performance ther-
mique, d’escaliers, de garde-corps etc.,
notre offre de formation est centrée sur l’ap-
propriation des normes et réglementations.
Trente cinq programmes de stage sont pro-
posés dans notre catalogue.
Outre les formations catalogue, nous ré-
pondons également à toute demande de
programme spécifiquement adapté à vos
besoins. Ces sessions de formation dé-
diées et organisées pour les collaborateurs
de votre entreprise sont réalisées, selon
vos souhaits, au centre ou sur votre site.
Cette formule vous permet d’optimiser le
coût de votre projet de formation. Le pro-
gramme est établi selon la problématique
de votre entreprise.et le contenu répond
aux besoins de vos collaborateurs. Bien
entendu, les formations catalogues peu-
vent également faire l’objet de stage intra
entreprise. C’est notamment le cas pour le
cycle « Étude d’un bâtiment industriel selon
les Eurocodes ». En effet, la structure et la
pédagogie de ce cycle, proposé au catalo-
gue, permettent une extrême souplesse, et
ce d’autant plus que les « cours » sont pro-
digués par un unique formateur. En suivant

14 Construction Métallique Informations

CMI N°4 – 2010
vos collaborateurs tout au long du cycle, ce
dernier peut ainsi adapter au plus près son
enseignement soit en fonction de la pro-
duction de votre entreprise, soit en fonction
des possibilités de travail personnel que
les stagiaires peuvent fournir entre deux
modules.
Qu’elles soient dites « catalogue » ou
« intra » nos formations s’adressent à un
large public du secteur de la construction
métallique (plus de 40 % de la demande)
mais également à un public dont le cœur
Formations « CATALOGUE »
Après la refonte sensible qui caractérisait
le contenu du catalogue 2010, 2011 sera
une année de stabilisation. Le squelette du
catalogue ne comporte que quelques ajus-
tements, même si de nombreux contenus
pourront être retouchés ponctuellement, en
particulier pour les stages donnés pour la
première fois en 2010 (compte tenu de ce
premier retour d’expérience). Enfin, nous
nous efforçons d’être à l’affut de l’oppor-
tunité de programmer deux fois tous nos
stages en cas de besoin.
Notre offre catalogue s’articule donc en
huit cycles :
- s’informer
- concevoir
- réaliser
- construire et gèrer durablement
- calculer simplement une structure en acier
- étudier un bâtiment industriel
- maîtriser les eurocodes
- maîtriser le risque incendie
Zoom sur quelques stages
refondus ou nouveaux
Cycle calculer simplement
une structure en acier
Afin de permettre aux projeteurs et techni-
ciens de bureaux d’études, débutants en
calcul de structures métalliques, d’acquérir
les connaissances nécessaires pour le di-
mensionnement de structures simples en
acier, ce cycle de stages, organisé en 5 mo-
dules complémentaires, présente de façon
de métier de l’entreprise peut être tout
autre (certains stagiaires viennent du
monde du contrôle technique automobile,
d’autres des transports…). Les bureaux
d’études participent eux à la demande
pour plus de 15 %.
Les niveaux de formation ou d’expérience
requis différent en fonction des cycles et
des modules mais ces derniers sont suf-
fisamment variés pour que tous vous puis-
siez trouver la formation la plus adaptée à
votre besoin.
Tous les cycles traitant du calcul, c’est-à-
dire les quatre derniers, sont « aux euro-
codes ». Calculer simplement une structure
en acier, étudier un bâtiment industriel,
et maîtriser les eurocodes, se distinguent
entre eux par le public visé, le souci de
conférer à ces différents publics un niveau
adapté de maîtrise des méthodes de calcul,
et le parti pédagogique associé.
Les quatre premiers cycles couvrent les
autres aspects des métiers de la construc-
tion métallique : conception, exécution des
ouvrages, prise en compte des enjeux du
développement durable. En ce qui concerne
ce dernier thème, il rencontre encore trop
peu d’intérêt concret, et pourtant il est im-
pératif de le maîtriser.
Ce catalogue 2011, qui est diffusé ces
jours-ci par courrier, est d’ores et déjà télé-
chargeable au format pdf sur http://forma-
tion.cticm.org/
pratique les principes de base de l’analyse
et du calcul selon les Eurocodes.
S’appuyant sur un guide méthodologique
détaillé, le rappel des phénomènes phy-
siques, ainsi que la démarche d’analyse et
de vérification des structures métalliques,
sont illustrés par des exemples types.
Après une présentation des bases du calcul
et de la détermination des actions selon
l’Eurocode 1 (NF EN 1991), le cycle offre
15
CMI N°4 – 2010
Construction Métallique Informations
Dossier
un rappel de la résistance des matériaux
appliquées à la structure en acier, ainsi que
les méthodes d’analyse globale intégrant
les principes de l’Eurocode 3 partie 1-1 (NF
EN 1993-1-1).
Les stages suivants sont consacrés à
la vérification en résistance et en stabi-
lité des éléments d’ossature, selon les
méthodes de calcul aux états limites de
l’Eurocode 3 partie 1-1 (NF EN 1993-1-
1), ainsi que les principes de conception
et de vérification d’assemblages simples
selon l’Eurocode 3 partie 1-8 (NF EN
1993-1-8).
Le nouveau panorama
normatif de la
construction métallique
(module 1 du cycle
s’informer)
Très fortement impacté par l’arrivée des
normes européennes de calcul et d’exécu-
tion des structures, le système normatif et
réglementaire français dans le domaine de la
construction métallique, a fait l’objet de pro-
fondes modifications au cours de ces 5 der-
nières années.
Le nouveau stage « Panorama normatif de
la construction métallique » est destiné
à présenter à l’ensemble des acteurs
concernés par ce domaine (concepteurs,
prescripteurs et constructeurs), le conte-
nu de ces nouvelles normes liées à la
mise en application des Eurocodes, à la
disparition des anciennes règles de calcul
françaises, à la modification des exi-
gences relatives à l’exécution des struc-
tures en acier, ainsi qu’aux évolutions de
la prévention vis-à-vis des risques sis-
miques ou d’incendie.
Après un point sur les normes matériaux, ce
stage présente succinctement les nouvelles
méthodes de détermination des actions sur
les structures et de calcul des structures
métalliques et mixtes acier-béton selon les
Eurocodes. Cette présentation est complé-
tée par les aspects de prévention du risque
sismique et du risque incendie, selon la
réglementation en vigueur et les règles de
calcul des Eurocodes.
Les évolutions du DTU et de la norme d’exé-
cution sont également exposées, ainsi que
leurs conséquences sur les exigences en
matière d’autocontrôle, de contrôle ex-
terne et de marquage CE des produits de
construction.
Un dernier chapitre présente les évolutions
de la réglementation thermique et son im-
plication sur la construction neuve et sur
l’existant dans le domaine de la construc-
tion métallique.
16 Construction Métallique Informations
CMI N°4 – 2010
Produits de Construction
métallique : deux
formations pour se
préparer au marquage CE
(modules 3 et 4 du cycle
S’informer)
Les produits de constructions sont cou-
verts par la Directive 89/106/CEE (DPC),
à ce titre dès lors que les spécifications
techniques (normes du CEN ou guides
de l’EOTA) sont disponibles et, pour la
France que les arrêtés et avis d’applica-
tion sont, en particulier, publiées, les pro-
duits concernés doivent être marqués CE.
Au sens de la DPC, la responsabilité de
la mise sur le marché de ces produits in-
combe au fabricant.
Il est important que :
• chaque acteur du marché connaisse et
applique les exigences qui le concernent
en matière de responsabilité lors de la
mise sur le marché,
• que les fabricants soient préparés à la
mise en place des actions qui sont né-
cessaires pour assurer la conformité de
leurs produits aux exigences du référen-
tiel qui les concerne.
Afin de préparer les différents acteurs du
marché, le CTICM lance deux nouvelles
formations. Marquage CE des produits de
construction et «EN1090-1 exécution des
structures en acier et des structures en
aluminium.
Marquage CE
des produits de construction
Le premier volet de cette formation au mar-
quage CE concerne les bases nécessaires
à chacun pour pouvoir comprendre et
mettre en place les exigences relatives au
marquage CE des produits de construction.
Ce stage a pour objectif de permettre aux
concepteurs, prescripteurs ou entrepre-
neurs de mieux comprendre et utiliser le
marquage CE des produits de construction.
Basé sur la lecture de la Directive et des
documents associés, il fait également une
large part aux exemples de mise en applica-
tion des exigences.
À l’issue de cette formation, les stagiaires
seront en mesure de :
• comprendre les enjeux et les mécanismes
de la Directive européenne et du mar-
quage CE des produits de construction,
• connaître les obligations des fabricants
et les implications sur la prescription et
la distribution des produits.
Cette formation se déroule sur 1 journée
et est ouverte aux fabricants de produits
de construction, distributeurs de produits
de construction, grandes surfaces de brico-
lage, prescripteurs.
Dossier
EN 1090-1 : exécution des
structures en acier et des
structures en aluminium
Le second volet de cette formation au mar-
quage CE s’adresse plus particulièrement
aux fabricants dont les produits sont cou-
verts par la norme EN 1090-1 : Exécution
des structures en acier et des structures en
aluminium. Il s’inscrit en complément de la
formation EN 1090-2. Une part importante
est faite aux exemples de mise en applica-
tion par la présentation de cas proches des
préoccupations des participants.
L’objectif de ce stage est de permettre aux
concepteurs, prescripteurs ou entrepre-
neurs de mieux comprendre et utiliser le
marquage CE des structures en acier et en
aluminium.
Une nouvelle démarche
de formation : la note
de calcul pédagogique
Le CTICM propose une nouvelle démarche
de formation à l’utilisation pratique des
Eurocodes pour l’étude des ouvrages de
construction métallique ou mixte.
Elle est dédiée aux ingénieurs et tech-
niciens qui, en entreprise ou en bureau
d’études, ont la charge d’établir les notes
de calculs justifiant le bon comportement
structural de tels ouvrages, en phase de
conception ou en phase d’exécution.
La démarche, entièrement personnali-
sée, est initiée par un échange avec le
client pour définir un (ou des) ouvrage(s)
représentatif(s) de ceux que les personnes
à former ont et auront à calculer.
Le CTICM établit alors la note de calculs
de la structure métallique de l’ouvrage re-
tenu par référence au corpus EC1 + (EC3
ou EC4 ou EC9) + (EC8 si l’option « séisme »
est retenue). La note de calculs est établie
en mode dit « pédagogique » avec pour ob-
jectifs de permettre l’apprentissage des
Eurocodes par l’exemple, et de constituer
un canevas de calcul adaptable à des cas
similaires.
La personnalisation de la démarche se fait
sur plusieurs critères :
• la nature de l’ouvrage-exemple, bien sûr :
il peut s’agir d’un bâtiment industriel,
d’un bâtiment à étages, d’une partie de
bâtiment (chemin de roulement, plancher
mixte, empannage constitué d’éléments
formés à froid,...), d’un pont ou d’une
passerelle, d’un pylône auto-stable ou
haubané, d’une cheminée, d’un silo…
• la complexité de l’ouvrage-exemple : la
18 Construction Métallique Informations
CMI N°4 – 2010
À l’issue de ce stage, les stagiaires seront
en mesure de :
• comprendre les enjeux et les mécanismes
de l’application du marquage CE des pro-
duits de construction aux éléments de
construction métallique,
• connaître les obligations des construc-
teurs métalliques au regard de la DPC et
des exigences de la norme EN 1090-1,
• initier et mettre en place la démarche de
marquage CE.
Cette formation se déroule sur 2 jours et
est ouverte aux fabricants de produits de
construction métallique et aux distributeurs
de produits de construction.
stratégie de formation retenue peut être
l’assimilation des processus de calcul
sur un cas simple, ou au contraire la mise
à disposition d’un canevas aussi complet
que possible,
• la complexité des chargements pris
en compte : option « séisme » ; pour un
bâtiment industriel, option « pont(s)
roulant(s) »…
• la prise en compte des capacités de calcul
disponibles, notamment en termes d’ou-
tils logiciels : les méthodes d’analyse mo-
bilisées dans le canevas de calcul sont
choisies en fonction de ces capacités,
• l’étendue de la note de calculs : par
exemple, intégration ou non du calcul des
assemblages…
• l’ouvrage-exemple peut être : un ouvrage
réel antérieurement calculé par le client
par référence au corpus des normes na-
tionales en vue d’une comparaison des
dimensionnements obtenus, un ouvrage
réel à calculer par le client par référence
aux Eurocodes dans le cadre d’une opé-
ration à venir, un ouvrage « fictif » retenu
pour réunir un ensemble de caractéris-
tiques représentatives des questions à
traiter.
Dans tous les cas, la rédaction de la
note de calculs pédagogique détaille
minutieusement :
• les clauses des Eurocodes appliquées à
chaque étape du calcul,
• les raisons ayant conduit au choix
d’une option lorsque l’Eurocode en offre
plusieurs,
 Primé en France en 2008 et en Europe en 2009,
FAYAT remercie les architectes qui chaque jour
lui permettent d’exprimer son talent.

Palmarès
de l’Acier 2008
Siège de la banque
Dexia,

Luc Boegly ©
Luxembourg
Architectes : Vasconi
Associés / Jean Petit

Eric Marquefave ©

Prix européen de la construction métallique 2009

Terminal 2E, Aéroport Paris-Charles de Gaulle
Architecte principal : Marc Fidelle

CONSTRUCTION METALLIQUE www.fayat.com

Dossier
• les interprétations qu’il a été nécessaire
de faire de certaines clauses.
La note de calcul pédagogique fait l’objet
d’une présentation par le CTICM, dans les
locaux du client, aux personnes appelées à
l’utiliser, pour :
• répondre à toutes questions permettant
une assimilation complète du canevas de
calcul,
• attirer l’attention sur les pièges éventuels
d’adaptations mal maîtrisées,
• donner des ouvertures sur des approches
différentes, faisant appel, par exemple, à
des capacités de calcul étendues.
Comment financer votre formation ?
En France, la formation professionnelle
continue est financée principalement par
trois acteurs : l’État, les régions et les
entreprises.
L’État intervient en direction des publics
les plus en difficulté, les régions principa-
lement en faveur des jeunes âgés de 16 à
25 ans.
Les entreprises, elles, sont la clef de
voûte du dispositif de financement de la
formation professionnelle par l’obligation
légale de verser chaque année des cotisa-
tions. Cette contribution est calculée en
fonction de la taille des entreprises (se-
lon trois régimes : moins de 10 salariés,
de 10 à moins de 20 salariés et au moins
20 salariés) et rapportée à leur masse
salariale.
Les entreprises de moins de 10 salariés
ont ainsi une obligation minimum légale
qui s’élève à 0,55 % de leur masse sa-
lariale, ventilée en direction de mesures
différentes :
• 0,40 % pour financer le plan de formation ;
• 0,15 % pour financer la professionnalisa-
tion et le droit individuel à la formation
(DIF).
Les entreprises de 10 à 19 salariés ont,
pour leur part, une obligation minimum lé-
gale qui s’élève à 1,05 % de leur masse
salariale, ventilée en direction de mesures
différentes :
• 0,90 % pour financer le plan de formation ;
• 0,15 % pour financer la professionnalisa-
tion et le DIF.
Les entreprises de 20 salariés et plus ont,
quant à elles, une obligation minimum lé-
gale qui s’élève à 1,60 % de leur masse
salariale, ventilée en direction de mesures
différentes :
• 0,90 % pour financer le plan de formation ;
• 0,50 % pour financer la professionnalisa-
tion et le DIF.
20 Construction Métallique Informations
CMI N°4 – 2010
En option, le CTICM peut procéder ensuite
à la « vérification pédagogique » des pre-
mières notes de calculs établies à partir
du canevas fourni, de façon à y détecter
les erreurs éventuelles d’adaptation, à en
exposer les causes et conséquences, et à
définir la démarche d’adaptation correcte.
Ce processus d’appropriation des Euro-
codes par les praticiens de la construction
métallique ou mixte s’intègre parfaitement
à un contexte opérationnel tendu, du fait de
la personnalisation complète de son pro-
gramme aux questions effectivement trai-
tées par les personnes formées.
•0 ,20 % pour financer le congé individuel
de formation (CIF).
Toutes les entreprises, quelle que soit leur
taille, doivent enfin verser une contribution
égale à 1 % des salaires versés chaque an-
née aux salariés embauchés sous contrat à
durée déterminée (CDD).
Des organismes collectent, obligatoirement
ou facultativement, les contributions des
entreprises. Ils sont créés par les organi-
sations syndicales d’employeurs et de sa-
lariés puis agréés par l’État : organismes
paritaires collecteurs agréés (OPCA).
Le rôle de ces OPCA est d’optimiser la
gestion et les financements des actions
de formation des entreprises adhérentes,
notamment :
•p ar l’accès à la mutualisation des fonds
par la prise en charge des actions de
formation internes et externes (coûts
pédagogiques, salaires et charges des
participants, frais de transport, d’héber-
gement et de repas) ou encore des bilans
de compétences,
•p ar l’étude de financement complémen-
taire pour les actions s’inscrivant dans
les dispositifs en vigueur (périodes de
professionnalisation, droit individuel à la
formation, validation des acquis).
Pour être complet, il convient de rappeler
que toute entreprise engageant des dé-
penses de formation au profit de ses sa-
lariés peut également bénéficier, sous
certaines conditions, de types d’aides
spécifiques :
Les aides de l’État
• les conventions engagements de dévelop-
pement de l’emploi et des compétences
(EDEC), ayant pour objet d’anticiper et
d’accompagner l’évolution des emplois
et des qualifications.
• les conventions de formation et d’adapta-
tion du fonds national de l’emploi (FNE),
permettant à l’entreprise, sous réserve
de maintenir et soutenir l’emploi, de per-
cevoir des aides pour assurer des forma-
tions visant à maintenir l’employabilité de
ses salariés.
• le fonds social européen (FSE), dont l’ob-
jectif est de favoriser l’adaptation des
salariés, notamment ceux menacés à
court ou moyen terme par le chômage,
aux évolutions techniques et aux muta-
tions structurelles et organisationnelles
de l’entreprise.
Le point de vue d’un formateur
La formation continue étant une des mis-
sions prioritaires du CTICM, la plupart des
ingénieurs du Centre interviennent dans
les stages de formation, avec d’ailleurs
beaucoup d’enthousiasme car c’est une
occasion privilégiée, parmi d’autres, d’être
en contact direct avec les entreprises. De
par leurs activités dans le domaine de la re-
cherche et du suivi de la normalisation, les
ingénieurs du CTICM sont particulièrement
bien placés pour dispenser un enseigne-
ment conforme au référentiel technique en
vigueur, tout en étant en mesure d’expliquer
le fondement des règles. Il faut d’ailleurs
souligner que, dans la période actuelle,
l’évolution rapide des textes nous conduit
à une actualisation permanente du contenu
technique des stages de formation.
Le simple plaisir de transmettre des
connaissances nous conduit à intervenir
aussi bien au niveau de la formation initiale
(CHEM, écoles d’ingénieurs), qu’au niveau
de la formation continue. Toutefois, ces
deux types de formation présentent des
différences notables. Alors que l’étudiant
a une perception à moyen ou long terme
de l’utilité d’un enseignement, le stagiaire
(en formation continue) aspire à une mise
en pratique directe et immédiate, et de ce
point de vue, il est donc beaucoup plus exi-
geant. Son expérience et les difficultés qu’il
a pu rencontrer dans la pratique, suscitent
souvent bon nombre de questions aux-
quelles le formateur se doit de répondre.
On peut aussi observer des différences
entre une formation inter-entreprise et une
formation intra-entreprise. Dans le premier
cas, l’animateur est généralement confron-
té à la diversité du public. Les stagiaires
peuvent venir d’horizons assez différents
(entreprises de CM, bureaux d’études,
bureaux de contrôle, etc.), et même de
secteurs d’activité différents (bâtiments,
Les aides locales
au financement
des formations
professionnelles
Chaque Conseil Régional peut proposer
des aides aux entreprises. Il en fixe alors
librement les conditions d’attribution. De
plus, les communes et les départements
sont également susceptibles de mettre
en place des programmes d’aides à la
formation.
« Il n’est pas de
bonne pédagogie
qui ne commence
ouvrages d’art). Dans le second cas, l’ac- par éveiller le désir
tivité de l’entreprise étant parfaitement
connue, l’attente du public est mieux cer- d’apprendre. »
née et l’animateur pourra préparer son in-
tervention pour répondre au mieux à cette
François de Closets
attente. Dans cette optique, il est alors im-
portant d’avoir une relation directe entre le
formateur et le responsable de la formation
dans l’entreprise. Cela étant dit, dans les
deux cas, il subsiste toujours une diversité
due à la formation de base des stagiaires, « Celui qui a la
à leur parcours professionnel et à leurs prétention d’enseigner
attentes individuelles. Le niveau des sta-
giaires n’est jamais uniforme et le forma- ne doit jamais cesser
teur doit donc s’adapter en permanence.
Un stagiaire souhaite tirer un profit maximal
d’apprendre. » John
de son stage et il est extrêmement rare que Cotton Dana.
la durée du stage soit jugée trop longue.
Le formateur a tendance à vouloir trans-
mettre un maximum de connaissances et
les stages sont souvent très denses. Il est
cependant essentiel pour lui de mettre en
exergue les messages les plus importants,
et de prendre garde qu’ils ne soient pas di-
lués dans une masse d’informations trop
volumineuse.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire,
animer un stage de formation ne consiste
pas seulement à transmettre des connais-
sances, bien que cela reste l’objectif es-
sentiel, mais c’est aussi un lieu d’échange
et de communication entre les participants.
Des liens professionnels se créent au cours
des stages.
21
CMI N°4 – 2010
Construction Métallique Informations
 Dossier
Le point de vue des entreprises
Le CTICM accompagne
l’École des Métiers Fayat
Parmi ses actions de formation, le CTICM accompagne le
groupe Fayat qui a fondé son propre centre de formation.
Alain Soussens, directeur de la division Construction
Métallique de Fayat et Jean-Marc Rouveix, en sa qualité de
responsable de l’École des Métiers Fayat, ont accepté de
nous faire partager cette expérience.
Propos recueillis par Françoise Leroy

CMI : Quelle est la genèse la diffusion de notre offre de formation, en

de votre centre de formation ?
Quels en étaient les principaux
objectifs ?
Alain Soussens,
Directeur de la division Alain Soussens : C’est notamment le constat
Construction Métallique de Fayat d’une perte de savoir lors des fins de carrière
de nos collaborateurs ainsi que la nécessaire
intégration des jeunes diplômés au sein de
nos entreprises qui a conduit la Division
Construction Métallique du Groupe FAYAT
à se doter d’un outil répondant à ces deux
enjeux. La Direction générale a fait le choix
de créer son propre centre de formation qui
s’appuie sur les « sachants » identifiés dans
nos différentes filiales pour animer ou valider
les programmes de formations.
Un autre enjeu pour nous était celui de fa-
voriser les rencontres et les échanges pour
plus de 1 500 collaborateurs d’une quinzaine
de sociétés formant la Division Construction
Métallique réparties partout en France, assu-
rant ainsi la synergie et la cohésion de nos
équipes.
CMI : Combien de temps a été
nécessaire pour la mise en place
de ce projet ? Comment est-il
organisé ?
Jean-Marc Rouveix : Un délai de 6 mois a
été nécessaire pour identifier les thèmes
Jean-Marc Rouveix, de formation prioritaires, faire valider les
Responsable de l’École contenus des formations par une trentaine
des Métiers Fayat de « référents » qui sont dans leur entreprise
des experts de leur domaine, choisir les inter-
venants internes et externes et se doter de
toute l’organisation administrative que sup-
pose un centre de formation.
Pour autant et pour pallier l’éloignement géo-
graphique de nos différents sites, nous avons
opté pour une solution légère et rapide dans
concevant un intranet permet à chaque col-
laborateur d’avoir la vision de l’ensemble des
formations programmées sur l’année. Ceci
permet aux collaborateurs, après avoir validé
leur choix avec leur service RH de connaître
leur cursus annuel au sein de l’École des Mé-
tiers Fayat.
CMI : Quelles sont vos demandes
prioritaires formulées au CTICM ?
Jean-Marc Rouveix : Nos demandes priori-
taires portent sur les évolutions normatives
de nos métiers que sont les Eurocodes, les
normes d’exécution et la réglementation in-
cendie… Tous les programmes dans lesquels
le CTICM intervient en qualité de formateur
sont conçus en étroite collaboration entre
nos deux entités.
CMI : Près d’un an après le
fonctionnement de votre centre,
quel bilan pouvez-vous faire ?
Avez-vous d’autres perspectives ?
Alain Soussens : Après plus de 220 collabo-
rateurs formés soit près de 3 500 heures/
stagiaire et au-delà des très bonnes appré-
ciations à chaud de nos stagiaires, l’un des
premiers constats est le renforcement du
sentiment d’appartenance à un groupe dans
lequel la dimension humaine et l’accompa-
gnement des collaborateurs dans leurs par-
cours demeurent des valeurs fortes.
Ce bilan nous amène à persévérer dans notre
voie mais aussi à ouvrir nos formations à
d’autres métiers du Groupe Fayat, ce qui re-
flète la réalité de nos marchés pour lesquels
plusieurs métiers du Groupe se réunissent
pour offrir à nos clients une réponse globale.

22 Construction Métallique Informations

CMI N°4 – 2010
 Waltefaugle :
un stage intra dédié aux Eurocodes
Pour mieux préparer l’arrivée des Euro- Parmi les priorités demandées au CTICM
codes, la société Waltefaugle a demandé pour le contenu de cette formation, l’as-
au CTICM de concevoir un stage intra. Cette pect concret était tout particulièrement
action de formation s’est déroulée sur important : « Nous ne voulions pas unique-
une durée de 5 mois environ à raison de ment de la théorie, il était impératif de vite
4 sessions de 2 jours. Cinq ingénieurs ex- entrer dans le concret et dans la mise en
périmentés ont suivi cette formation « Cycle application. » commente encore Jean-Fran-
Calcul Eurocodes sur un bâtiment simple » çois Saugier. Entre chaque session, les
qui s’est déroulée dans les locaux de la stagiaires se réunissaient dans un groupe
société Waltefaugle. Pour Jean-François de travail interne qui permettait ainsi d’ap-
Saugier, son directeur général, l’objectif de profondir les acquis ensemble tout en
cette formation était clair : « Nous voulions préparant des questions pour la session
nous familiariser avec les Eurocodes 0,1,3 suivante.
et 8. Ce que nous cherchions avant tout, Cette formation qui a été dispensée par
c’était une formation qui nous permette un formateur du CTICM ainsi que par un
d’aller à l’essentiel dans les Eurocodes. » spécialiste des séismes a donné toute
En effet, il est essentiel de maîtriser cette satisfaction aux stagiaires. « Cette action
nouvelle norme qui sera tout prochaine- de formation à la carte nous a permis
ment obligatoire dans les marchés publics. d’avoir les bonnes bases, c’est à nous
« Les calculs Eurocodes exigent plus de désormais d’appliquer nos acquis dans
temps pour nos ingénieurs et il était impor- le chiffrage aux Eurocodes et dans la
tant pour nous d’approfondir ces modes de conception-exécution. » conclut Jean-Fran-
calcul pour gagner en efficacité. » ajoute-t-il. çois Saugier.

© valpictures - Fotolia.com
Centre Technique Industriel de la Construction Métallique
Espace technologique – L’Orme des Merisiers – Bâtiment Apollo – 91193 Saint-Aubin

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certifié par plus de 100 tests de contrôle.

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SAT, IGES, STEP, STL). Mailleur automatique surfacique et volumique. Eléments 1D: Barres (relaxations des extrémités, gradients thermiques, supports élastiques, pré-
contrainte, flux thermique, relations non linéaires moment/courbure...), Treillis, Câbles, Eléments de Tuyauterie, Ressorts et Amortisseurs, Eléments de contact (friction
anisotrope). Eléments 2D: Elements à 3,4,6,8,9 noeuds - Contraintes Planes - Déformations Planes - Axisymétrie - Membranes, Plaques et Coques (Minces et Epaisses)
- Voiles - Membranes 3D. Eléments 3D: Briques à 4, 5, 6, 8, 10,15 ,16 et 20 Noeuds. Liaisons Rigides, Symétrie Noeuds Maitres/Esclaves - Couplages. Matériaux:
Isotropes, Orthotropes, Anisotropes, Lamellés, Elastiques, Sol, Mohr-Coulomb, Drucker-Pager. Calculs: Statique Linéaire et Non-Linéaire, Dynamique (fréquence propre,
analyse spectrale), Flambement, Dynamique Transitoire (Linéaire et Non linéaire), Transfert Thermique. Straus7 est connu hors d’ Europe sous le nom de Strand7. Prix spécial
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des procédures de montage. Possibilité de changer librement les propriétés /
attributs des éléments d'une phase à l'autre dans le cadre de la même analyse. •
Analyses des charges roulantes (mobiles) linéaires, surfaciques et volumiques
avec diagrammes d’influence. Gestion automatique des charges pour trafics de
véhicules et charges ferroviaires (phase de freinage, forces centrifuges, occupa-
tion de plusieurs voies), pour toutes les principales normes internationales.
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retrait, fluage, également pour les matériaux métalliques. • Modèle de Cam-Clay
modifié (MCC). • Modèle du sol avec loi Mohr-coulomb et Drucker-Prager qui
utilisent les contraintes effectives en condition de sol drainé ou non drainé. •
Calcul automatique de l'état de contrainte au repos pour les modèles de compor-
tement du sol. • Nouvel élément fluide pour l’interaction fluide-structure (IFS). •
Nouvelle loi de frottement plastique pour les éléments de contact.• Implémentation
des éléments « plaques » et « coques » elastoplastiques à trois noeuds (Tri3)
Nouvelles options pour la définition des matériaux et modèles consti-
tutifs • Modèles aux fibres pour les éléments poutres non linéaires. • Calcul
automatique des coordonnées du centre de cisaillement pour des sections de
toutes formes. • Calcul automatique de la constante de torsion non uniforme
pour des sections de toutes formes • Calcul automatique des rigidités t r a n s v e r-
sales au cisaillement pour des matériaux composites. • Nouvelle option de la mise à
jour de la longueur (« Update Length ») pour éléments poutres en solutions non
linéaires grand déplacement.
Les nouvelles options des moteurs de calcul • Moteur de calcul pour
lignes / surface /volume d'influence. • Moteur de calcul itératif sur la base d’un
système de résolution d’équation. • Variation elastoplastique du module de
Young avec le temps ou la température. • Coefficient de participation modale
de la masse rotative. • Nouvelles implémentations pour le « Sub-stepping »
automatique des incréments temporaux dans l’analyse temporelle. •
Amélioration de la gestion des conditions multiples du rapport charge / liaison
pour des solutions statiques linéaires. • Coefficient de participation modale de la
masse rotative.
Nouveaux outils pour la manipulation des éléments finis
• Alignement automatique des éléments « Beam » par rapport à la normale des
éléments « Plaques ». • Intersection automatique des éléments finis avec des
entités géométriques simples (p. ex. segments de droite, cercles, etc). •
Conversion d'éléments finis en entités géométriques (« Faces »), directement
utilisables pour des opérations de génération automatique du maillage.
Les nouvelles options pour import/export
• Importation de modèles SAP2000. • Importation et exportation de modèles
ANSYS. • Importation et exportation de géométries CAD dans les formats STEP et
IGES. • Importation de fichier STL en format binaire. • Exportation de fichier STL.
 Visitez
www.straus7.com/ponts.htm
Vous y trouverez les modèles de calcul pour l’étude du montage du pont
de Calatrava à Venise et la note de calcul présentée
par le bureau d’étude Romaro de Padoue (I) à l’occasion du SAIE 2007

Modèle Straus7 pour l’étude du montage du pont de Calatrava a Venise.

Images aimablement fournies par le bureau d’étude Romaro de Padoue (I).
Le logiciel éléments finis Straus7 - linéaire et non linéaire - a été utilisé
pour l’étude du montage et des details de construction de la structure.
D’autres exemples de calcul Straus7 dans le numero 3/2010 de cette revue.

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Calcul éléments finis linéaire et non linéaire straus7@hsh.info
 Construire en métal, un art, notre métier

Boulonnerie de construction non

précontrainte conforme à la norme NF EN 15408
Aspects généraux
La norme d’exécution NF EN 1090-2, est entrée
en vigueur depuis avril 2009, spécifie une boulon-
nerie non-précontrainte conforme à la norme NF
EN 15048. Cette dernière norme est publiée en
deux parties distinctes, à savoir :
En ce qui concerne la boulonnerie en acier
inoxydable conforme aux caractéristiques méca-
niques de la série des normes NF EN 3506, la
norme NF EN 15048-1 ne traite que des produits
en acier inoxydable austénitique.

Fiche technique n°10

• NF EN 15048-1, Boulonnerie de construction mé-
tallique non- précontrainte – partie 1 : Exigences
Générales.
• NF EN 15048-2, Boulonnerie de construction
métallique non- précontrainte – Partie 2 : Essai
d’aptitude à l’emploi.
Comme son équivalente pour la boulonnerie
précontrainte, (séries de normes NF EN 14399
et NF EN 15048) énonce des critères de perfor-
mances/caractéristiques mécaniques et géomé-
triques par lots de fabrication et lots d’ensembles
(vis plus écrous) bien définis, une traçabilité des
matières premières et des produits finaux dans
le cadre d’un système de contrôle de qualité re-
connu. En particulier il est à noter l’obligation de
confirmer, par l’essai d’aptitude à l’emploi, la ré-
sistance en traction de chaque lot d’ensembles
« vis plus écrous » constituant les « boulons ». Un lot
d’ensembles « boulons » est fait de vis et d’écrous
fournis par un fabricant unique, compatibles entre
eux et conformes aux normes pertinentes de ca-
ractéristiques mécaniques et géométriques. Avec
le marquage CE, il s’agit d’une évolution impor-
tante des exigences de qualité usuelles pour
ce type de produit de boulonnerie « non-précon-
trainte ». Les conditions à remplir pour l’apposition
du marquage CE par le fabricant sont détaillées à
l’Annexe ZA de la norme NF EN 15048-1.
Les boulons conformes à l’EN 14399-1 peuvent
aussi être utilisés pour des applications non pré-
contraintes.
Lot d’ensemble « unique »1
Source des éléments vis et écrous Fournis par le même fabricant
Nature et étendue des contrôles des
identique
lots de fabrication de vis et d’écrous
octobre 2010 - CMI 4-2010
Commandes des produits
Les caractéristiques mécaniques des vis sont
données par la norme NF EN ISO 898-1 et celles
des écrous par la norme NF EN 20898-2.
Les « anciens » produits (BS, DIN, NF, etc.)
étant toujours sur le marché puisque destinés
à la « construction   en général », il y a lieu pour
la charpente métallique, au moment de la com-
mande, de bien spécifier qu’il sagit de produits
conformes à la norme NF EN 15048, donc des
marquages SB CE, . Sauf dérogation, l’utilisation
des produits NF EN 15048 « SB CE » est obliga-
toire lorsque les documents de marché citent la
norme NF EN 1090-2.
On peut choisir entre des boulons issus d’un
lot d’ensemble « unique » et des boulons issus
d’un lot d’ensemble « étendu ». Au regard des dis-
tinctions entre les deux types de lot d’ensemble,
distinctions qui sont indiquées au tableau suivant,
on constate que le lot d’ensemble « unique » se ca-
ractérise par une constitution plus restreinte et un
contrôle du boulon final plus exigeant que le lot
d’ensemble « étendu ».
Il faut noter qu’un lot de fabrication, qu’il soit de
vis ou d’écrous, exige que tous les éléments de
fixation soient « issus de la même coulée, ayant
subi simultanément ou pendant une période de
temps continue le même processus de fabrica-
tion et, le cas échéant, le même traitement
thermique et/ou le même processus de
revêtement. »
Lot d’ensemble « étendu »

Pour un diamètre nominal donné Lots de

Constitution d’un lot d’ensemble
(lot de boulons)
Conditions de livraison d’un lot
d’ensemble
Essai d’aptitude à l’emploi (CPU)
Lot de fabrication unique d’écrous et Lot de
fabrication de vis librement interchangeable
fabrication unique de vis
avec lots de fabrication d’écrous
Emballés ensembles dans des
Emballés ensembles dans un seul
conditionnements séparés scellés du
conditionnement scellé du fabricant portant
fabricant portant l’étiquette sur laquelle
l’étiquette sur laquelle figurent le numéro du lot
figurent le numéro du lot des constituants
d’ensemble et l’identification du fabricant
et l’identification du fabricant
1 vis par lot de fabrication de vis mais
5 boulons par lot d’ensemble au moins 5 boulons par lot « étendu »
indépendamment de la longueur

1) Par rapport au texte de la norme, le qualitatif « unique » est ajouté ici pour apporter plus de clarté aux définitions
 Marquage des étiquettes
des emballages
Le marquage CE doit apparaître sur les étiquettes
des emballages ou sur les documents commerciaux
accompagnant la livraison. Ce marquage doit être
accompagné des informations spécifiques dont
la liste complète est donnée à l’annexe ZA de la
norme NF EN 15048-1.
Les emballages doivent comporter une étiquette
sur laquelle est apposée la désignation complète
des éléments de fixation, y compris :
• les lettres supplémentaires « SB » (pour une utili-
sation en tant que boulonnerie de construction) ;
• le(s) numéro(s) de lot(s) pertinent(s) ;
• l’identification du fabricant de l’ensemble.
Marquage des éléments de
boulonnerie non-précontrainte
Les produits de boulonnerie « non-précontrainte »
conformes à la série de normes NF EN 15048
ont un marquage d’identification spécifique « SB »
(« Structural Bolt » ou Boulon de Construction). Ce
marquage doit figurer sur les têtes de vis et sur les
écrous. Le tableau suivant montre les dispositions
des marquages sur les éléments pour un produit de
la classe 8.8 en acier carbone ou en acier allié et
de la classe 80 en acier inoxydable austénitique. Le
seul marquage exigé pour les rondelles est celui du
sigle du fabricant.
Marquages sur vis, écrous et rondelles conformes
à la série de normes NF EN 15048 pour la boulonnerie
non-précontrainte
Matière Tête Face Face de
de vis d’écrou rondelle
Acier au Aucun
carbone ou marquage n’est
acier allié1 exigé par laNF
EN 15048-1
mais la norme
NF EN 1090-
2 exige le
marquage clair
du sigle du
fabricant
Acier
inoxydable
austénitique2
octobre 2010 - CMI 4-2010
1) Norme NF EN 898-1 pour les vis et norme NF EN 20898-2
(bientôt NF EN ISO 898-2) pour les écrous
2) Norme NF EN 3506-1 pour les vis et norme NF EN ISO 3506-2
pour les écrous
Classe des produits et normes de
référence pour les caractéristiques
mécaniques des vis et des écrous
Toutes les classes de boulons en acier au car-
bone ou acier allié admises par l’Eurocode 3, voir
le tableau 3.1 de la norme NF EN 1993-1-8, sont
couvertes par la norme NF EN 15048-1, à savoir :
classes 4.6, 4.8, 5.6, 5.8, 6.8, 8.8, 10.9.
La boulonnerie en acier inoxydable austénitique
est également couverte en classes 50, 70 et 80,
ces dernières valeurs reflétant les résistances
en traction garanties de la matière des vis, soit
500 N/mm², 700 N/mm² et 800 N/mm².
La norme d’exécution n’impose aucune restric-
tion sur l’utilisation des différentes classes.
Normes des caractéristiques
géométriques des éléments
d’un boulon SB
Les normes qui définissent les caractéristiques
géométriques des éléments d’un boulon pour telle
ou telle classe de produit ne sont citées ni par la
série de normes NF EN 15048, ni par la norme
d’exécution NF EN 1090-2. Afin de combler cette la-
cune, la norme complémentaire nationale française
à la norme d’exécution, NF P22-101-2, spécifie les
normes de produits suivantes, pour les vis et les
écrous respectivement :
• la NF EN ISO 4014 et/ou la NF EN ISO 4017 pour
les vis,
• la NF EN ISO 4032 pour les écrous.
Ces normes pour les caractéristiques géomé-
triques sont applicables à toutes les classes ad-
mises de la boulonnerie non précontrainte en acier
au carbone, en acier allié et en acier inoxydable.
Utilisation des rondelles
et dureté des rondelles
Le chapitre 8.2.4 de la norme d’exécution NF EN
1090-2 indique :
« En général, l’usage des rondelles n’est pas in-
dispensable avec des boulons non-précontraints
utilisés dans des trous ronds normaux. Si elles
sont requises, il doit être spécifié si les rondelles
doivent être placées sous la tête de vis ou l’écrou,
selon celui qui tourne au serrage, ou sous les deux.
Pour les assemblages à recouvrement ne compor-
tant qu’une seule rangée de boulons, des rondelles
doivent être placées à la fois sous la tête de vis et
sous l’écrou.
NOTE : La présence de rondelles peut réduire
les détériorations localement occasionnées aux
revêtements métalliques, en particulier lorsqu’il
s’agit de revêtements épais. »
La norme NF EN 15048-1 spécifie que la du-
reté des rondelles doit être au minimum 100HV.
Cependant, pour les assemblages à simple recou-
vrement identifiés par la norme NF EN 1993-1-8 au
§3.6.1(10), une dureté de 300HV à 370HV est exi-
gée pour les rondelles dures à utiliser. Pour ce der-
nier cas, l’utilisation des rondelles (normes NF EN
14399-5 et NF EN 14399-6) pour les boulons aptes
à mise en précontrainte peut convenir.
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 Calendrier
Construire en métal, un art, notre métier

des formations 2011

Code Intitulé Niveau Durée Prix Premier semestre 2011 Deuxième semestre 2011 Page
I II III IV (jours) (€ H.T.) J F M A M J S O N D
S’INFORMER 5
Le nouveau panorama normatif de la construction
1-01 3 1440 10-12 6
métallique
1-03 Marquage CE des produits de construction 1 470 16 7
EN 1090-1 : exécution des structures en acier et
des structures en aluminium. Partie 1 : exigence
1-04 2 980 30-31 8
pour l’évaluation de la conformité des composants
structuraux dans le cadre du marquage CE
CONCEVOIR EN CHARPENTE MÉTALLIQUE 9
Initiation à la construction métallique de bâtiment -
2-01 2 790 28-29 10
systèmes constructifs et matériaux
2-02 Conception d’une ossature en acier de bâtiment 2 990 30-31 11
Spécificités de conception d’une ossature en acier
2-03 1 450 1 12
de bâtiment
2-04 Passerelles pour piétons 2 1050 27-28 13
2-05 Escaliers et garde-corps 2 920 29-30 14
RÉALISER LES OUVRAGES EN ACIER 15
Exécution des ouvrages en acier et la norme EN
3-01 2 940 27-28 16
1090-2
CONSTRUIRE ET GÉRER DURABLEMENT 17
Panorama du développement durable appliqué à la
4-01 1 470 29 18
construction métallique
Protection anticorrosion et impacts
4-02 3 1350 8-10 19
environnementaux
Réglementation thermique et construction
4-03 1 450 22 20
métallique
CALCULER SIMPLEMENT UNE STRUCTURE EN ACIER 21
5-01 Actions 4 1600 15-18 22
5-02 Rappel de résistance des matériaux 2 800 15-16 23
5-03 Analyse des structures 2 800 17-18 24
5-04 Vérification de résistance et de stabilité 3 1200 12-14 25
5-05 Calcul des assemblages 3 1200 17-19 26
ÉTUDE D’UN BÂTIMENT INDUSTRIEL SELON LES EUROCODES 27
6-01 Actions - analyse globale 3 1370 22-24 20-22 28
6-02 Résistance des sections et des éléments 3 1370 22-24 11-13 29
6-03 Assemblages 3 1410 19-21 2-4 30
MAÎTRISER LES EUROCODES 31
EC0-EC1 - Bases de calcul et actions sur les
7-02 3 1380 2-4 21-23 32
structures
7-03 EC3 - Résistance ultime des sections 3 1410 1-3 13-15 33
7-04 EC3 - Analyse globale 2 1000 5-6 4-5 34
7-05 EC3 - Résistance des barres aux instabilités 2 1000 7-8 6-7 35
7-06 EC3 - Assemblages 4 1880 3-6 15-18 36
7-07 EC3 - Calcul d’un bâtiment 5 2300 6-10 5-9 37
7-08 EC3 - Etude des chemins de roulement 2 990 27-28 38
7-09 EC3 - Éléments minces - éléments longs 2 990 18-19 39
7-10 EC3 - Éléments minces - éléments plats 1 470 20 40
Les structures métalliques face aux séismes -
7-11 2 1080 14-15 41
Initiation bâtiments courants faiblement dissipatifs
Les structures métalliques face aux séismes -
7-12 Approfondissement structures à comportement 2 1080 25-26 42
dissipatif
MAÎTRISER LE RISQUE INCENDIE 43
8-01 Structure métallique et sécurité incendie 2 900 8-9 44
Conception à l’incendie des entrepôts métalliques
8-02 soumis à la réglementation des ICPE (rubrique 1,5 470 25-26 45
1510)

Calculs de flux thermiques émis par un incendie

8-03 1 650 24 24 46
selon la méthode Flumilog

Niveaux

Niv Niveau de fonction correspondant Diplôme

I et II Ingénieurs expérimentés en construction métallique Universitaires et grandes écoles
III Techniciens confirmés, ingénieurs non expérimentés en construction métallique BTS, DUT
IV Techniciens de bureau d’études BT, BTn baccalauréats professinnels
Développement durable
Le Grenelle 2
La loi n° 2010-788 portant engagement national
pour l’environnement – dite Grenelle 2 – est parue
en juillet dernier après une longue phase de débats
et de mise au point parlementaire.
Ce second volet législatif du Grenelle de l’Environnement
apporte des traductions concrètes et déclinées
par thème, aux objectifs fixés dans le Grenelle 1,
l’été dernier. La construction reste un sujet majeur,
dont nous vous présentons une illustration.
À
l’issue d’un long parcours
d’échanges et de mises au
point, notamment législatif, le
texte de la loi « Grenelle 2 » -qui
comporte 257 articles- fournit
les premiers axes forts d’appli-
cation et de mise en œuvre pour l’améliora-
tion de la performance énergétique et pour
la réduction des impacts environnemen-
taux. Six thèmes essentiels sont concer-
nés : le bâtiment et l’urbanisme, les trans-
ports, l’énergie, la biodiversité, les risques
et la gouvernance.
Bâtiment et urbanisme
Pour le bâtiment, les impacts environne-
mentaux deviennent un élément détermi-
nant pour la construction neuve et l’intensi-
fication de la rénovation thermique du parc
ancien se confirme avec obligation pour le
tertiaire et le public.
Les constructions nouvelles devront pré-
senter une étude de leurs caractéristiques
et de leurs performances environnemen-
tales et énergétiques. Ces nouvelles dispo-
sitions devront considérer les émissions de
gaz à effet de serre, la consommation d’eau
et la production de déchets. De plus cette
approche porte sur l’ensemble du cycle de
vie de l’ouvrage : édification, entretien, réha-
bilitation et démolition.
Ainsi, à l’occasion du dossier de permis de
construire pour un bâtiment neuf ou des
parties nouvelles de bâtiment existant,
le maître d’ouvrage devra fournir une at-
testation de la prise en compte de la ré-
glementation thermique par une personne
ou un organisme tel que défini à l’article
26 Construction Métallique Informations
CMI N°4 – 2010
L111-10-2 du CCH ; une étude de faisabi-
lité portant sur les approvisionnements en
énergie pourra également lui être réclamée
par l’autorité administrative. Il en est de
même pour l’engagement au respect de la
réglementation acoustique.
Le diagnostic de performance énergé-
tique voit son rôle renforcé et doit être
communiqué à l’acquéreur lors de toute
transaction (vente ou location). Dans le
cas d’une construction soumise à permis
de construire, le DPE devra systématique-
ment à partir de 2013 indiquer l’évalua-
tion des émissions de gaz à effet de serre.
Pour les bâtiments existants comportant
une installation collective de chauffage ou
de refroidissement, le DPE devra obliga-
toirement être réalisé dans les cinq ans à
compter du 1er janvier 2012, à l’exception
des bâtiments de logements de plus de
50 lots.
Entre 2012 et 2020, les bâtiments exis-
tants à usage tertiaire ou de service public
devront faire l’objet de travaux de rénova-
tion énergétique. Les modalités de cette
obligation seront appréciées au regard
de paramètres tels que l’état initial de la
construction, l’usage, les nécessités liées
aux monuments historiques.
À compter du 1er janvier 2012, les baux
conclus ou renouvelés portant sur des lo-
caux de plus de 2 000 m² devront compor-
ter une annexe environnementale, pouvant
éventuellement contraindre l’occupant à
certaines obligations.
Élaborées par l’État en association avec
les collectivités territoriales, des direc-
tives territoriales d’aménagement et de
développement durable permettront de faire
correspondre les objectifs de l’État avec les
schémas de cohérence territoriale et les
plans locaux d’urbanisme. En ce sens, le
gouvernement procédera par voie d’ordon-
nances à de nouvelles rédactions du Code
de l’urbanisme afin d’assurer la hiérarchie
et la cohérence des textes et d’en simplifier
l’application.
Il faut noter d’ores et déjà qu’à l’exception
d’une disposition d’urbanisme contraire
(secteur sauvegardé, périmètre d’un mo-
nument historique par exemple), la déci-
sion administrative (permis de construire,
d’aménager) ne peut s’opposer à l’utilisa-
tion de procédés ou matériaux favorisant
un ou plusieurs aspects du développement
durable, comme la production d’énergies
renouvelables dans la limite des besoins
du bâtiment concerné, la retenue des eaux
pluviales ou la réduction des émissions de
gaz à effet de serre.
Par ailleurs, dans les zones urbaines ou
à urbaniser, le dépassement du gabarit
ou du coefficient d’occupation des sols
est rendu possible à hauteur de 30 % en
plus du plafond, pour les constructions
présentant des caractéristiques énergé-
tiques élevées.
Transports
Le titre II de la Loi traite essentiellement
des plans de déplacement urbains ou inter-
urbains, pour lesquels un arsenal de me-
sures sera favorable à leur déploiement :
plus de 1 500 km de lignes sont attendus.
Si un tel plan, approuvé et doté d’un trans-
port collectif en site propre, existe, les
péages urbains seront autorisés à titre ex-
périmental dans les agglomérations de plus
de 300 000 habitants dans la mesure où
des infrastructures de report du trafic se-
ront mises en œuvre.
Les modes alternatifs à la route pour le
transport de marchandises seront encoura-
gés : un ensemble de mesures est destiné
à améliorer la jonction entre les ports et les
voies ferroviaires pour créer une nouvelle
forme d’« autoroutes ».
Enfin, les prestataires de transport de-
vront fournir au bénéficiaire de leur pres-
tation une information relative à la quanti-
té de CO2 émise par le mode de transport
utilisé.
Énergie et climat
Les schémas régionaux du climat, de l’air
et de l’énergie prendront place, dans un dé-
lai d’un an après la promulgation de la pré-
sente loi, afin d’atteindre les objectifs de ré-
duction des consommations énergétiques
et de prévention des émissions de gaz à
effet de serre conformément aux intentions
des textes précédents (loi n° 2005-781 et
Grenelle 1). Ces projets s’appuieront sur un
inventaire mené à l’échelle régionale des
émissions de polluants et de gaz à effet
de serre, un bilan des consommations et
une évaluation du potentiel énergétique,
une évaluation de la qualité de l’air et les
pistes d’amélioration possibles. Une série
de mesures porte tout particulièrement
sur le développement des énergies renou-
velables (solaire, éolien, hydroélectricité,
biogaz et bois).
En plus de l’État et de nombreuses collecti-
vités territoriales, le bilan des émissions de
gaz à effet de serre (bilan carbone) est obli-
gatoire pour les personnes morales de droit
privé employant plus de 500 personnes,
les personnes morales de droit public em-
ployant plus de 250 personnes. Effectué au
plus tard le 31 décembre 2012, ce bilan
sera rendu public puis mis à jour tous les
trois ans.
Risques, santé et déchets
L’évaluation des expositions et des risques
sanitaires conduit à une surveillance ac-
crue de la qualité de l’air des environne-
ments clos. Les produits de construction
et d’ameublement incluant les revêtements
muraux et de sol, les peintures et vernis
susceptibles d’émettre des substances
dans l’air ambiant sont soumis à une obli-
gation d’étiquetage des polluants volatils à
compter du 1er janvier 2012.
Avant une opération de démolition ou de
réhabilitation lourde, un diagnostic relatif
à la gestion des déchets issus de cette
opération sera nécessaire pour certaines
catégories de bâtiments, tenant compte
de la nature ou du volume de déchets
produits.
Pour le bâtiment et les travaux publics
est instaurée la mise en place d’un plan
départemental ou inter-départemental (ré-
gional pour l’Ile-de-France) de gestion des
déchets destiné à dresser l’inventaire des
types, quantités et provenance de ces dé-
chets, recenser les installations de tri, de
stockage et de traitement et à énoncer
les priorités pour la prévention de la pro-
duction de déchets et l’éventuelle créa-
tion de nouvelles installations. Les objec-
tifs de valorisation et de diminution des
quantités seront également fixés par ce
plan, dans le but d’encourager l’utilisa-
tion de matériaux recyclés.
Stéphane Herbin
Chef du service développement durable
Direction des opérations – CTICM
27
CMI N°4 – 2010
Construction Métallique Informations
Développement durable
Les solutions solaires pour
les projets professionnels
Le tarif d’achat de l’électricité produite par
des installations photovoltaïques vient d’être récemment
révisé. Explication sur ce nouveau régime et retour
sur les principaux modes applicables pour vos projets.
L
es chiffres ont confirmé le dé-
collage du photovoltaïque en
France. À la fin 2008, selon le
Ministère (MEEDDM), la puis-
sance cumulée du parc pho-
tovoltaïque installé était de 81 MW ; elle
aura décuplée en seulement deux ans
avec 850 MW en fin 2010. Les projets dé-
posés à ce jour représentent par ailleurs
plus de 3 000 MW. La France est donc très
largement en avance sur la mise en œuvre
des objectifs du Grenelle Environnement
(1 100 MW installés fin 2012 et 5400
MW en 2020). Compte tenu de cet essor,
« Le Gouvernement a donc décidé d’adap-
ter le dispositif de soutien par les tarifs
d’achats à cette nouvelle phase de déve-
loppement », comme le précise le commu-
niqué de presse conjoint des Ministères
de Mme Lagarde et de M. Borloo1 émis le
23 août dernier.
La concertation sur le projet d’arrêté se
poursuivra jusqu’à l’automne, mais les
orientations montrent déjà :
• la volonté de souligner l’effort au profit
des particuliers et du résidentiel en main-
tenant les tarifs au même niveau,
• un réajustement des tarifs pour les autres
projets, correspondant à une baisse de
12 % (cf. tableau ci-dessous).
jusqu’au 31 août 2010
Tarif d’achat français
(arrêté du 12/01/2010)
Source Ministères –
août 2010
résidentiel < 3kWc
résidentiel > 3kWc
Intégrée au bâti
enseignement et santé
1) respectivement le ministère
de l’économie, de l’énergie, de autres
l’industrie et de l’emploi et le mi- Intégration simplifiée Tout type de bâtiment
nistère de l’écologie, de l’énergie,
du développement durable et de Nord de la France
la mer, en charge du climat, des Centrale au sol Sud de la France
technologies vertes et des négo-
ciations sur le climat. DOM
28 Construction Métallique Informations
CMI N°4 – 2010
Les conditions d’éligibilité des primes d’in-
tégration au bâti, simplifiées ou non, sont
largement précisées dans le projet d’arrêté.
Pour les ouvrages en construction métallique,
force est de constater qu’il s’agit du mode
constructif le plus répandu pour les bâti-
ments industriels ou agricoles, les locaux de
stockage, de nombreux bâtiments commer-
ciaux ainsi que pour certaines infrastructures
sportives. Les surfaces de toits disponibles
ainsi que les structures en charpente métal-
lique de ces ouvrages sont très favorables
à l’installation de panneaux photovoltaïques
qui produiront de l’électricité. Celle-ci sera in-
jectée directement dans le réseau électrique
assurant un gain financier régulier, facteur de
compétitivité des industriels ou source de re-
venu pour les propriétaires.
EDF garantissant le rachat de votre produc-
tion dans la durée (le contrat d’achat serait
maintenu pour vingt ans), l’investissement
dans un système solaire représente une op-
portunité de bénéfice sur du moyen terme,
de production d’une énergie renouvelable
et de diminution des émissions de CO2 va-
lorisant ainsi votre entreprise ou votre patri-
moine en tant qu’acteur éco-responsable.
Néanmoins la filière solaire n’échappe pas
aux règles économiques actuelles. Les in-
vestissements de départ parfois très lourd
ne facilitent pas l’accès au solaire et les
à compter du
1er septembre 2010
(ce/kWh) (ce/kWh)
58 58
58 51
58 51
50 44
42 37
37,68 33,12
31,4 27,6
40 35,2
bénéfices ne sont que rarement générés
sur du court terme. Pourtant, il y a diffé-
rentes possibilités de profiter des avan-
tages de ces installations en fonction des
moyens de chaque industriel.
Il est possible de financer une bonne par-
tie des projets de hangars ou locaux indus-
triels grâce à la location de la toiture pour
y implanter une centrale photovoltaïque. Il
suffit de posséder un terrain bien exposé
et situé à moins de 300 mètres du réseau
edf.
Il y a 3 possibilités en fonction de ses res-
sources et besoins :
1. v ous financez l’ensemble de l’opé-
ration hangar + centrale solaire ; les
revenus de revente de l’électricité à
EDF vont progressivement rembourser
l’investissement.
2. vous financez et construisez votre han-
gar jusqu’à la charpente. Puis une so-
ciété d’équipements solaires vous loue
l’emplacement de la toiture, fournit le
matériel et finance la mise en œuvre
de la couverture, incluant les évacua-
tions. Le revenu du propriétaire corres-
pond alors à un loyer annuel, l’électricité
produite étant revendue par l’opérateur
partenaire.
3. vous choisissez un système de hangar
solaire : dans ce cas, la société d’équi-
pements solaires est un aménageur qui
propose une solution « complète ». Elle
finance votre hangar hors fondation et
bardages et vous bénéficiez de l’usage
du bâtiment, quelle que soit le type
d’exploitation.
La location de toiture constitue un procé-
dé attractif pour une première expérience
avec les énergies renouvelables et peut
même s’avérer un levier intéressant. Face
à une rénovation lourde comme le chan-
gement de toiture des bâtiments indus-
triels ou agricoles anciens, ou un projet
neuf que vous ne souhaitez pas financer,
ce type de solution semble avantageux.
Si votre démarche relève d’un investis-
sement à long terme pour faire fructifier
votre capital tout en œuvrant pour la pla-
nète il paraît préférable de mener le pro-
jet pour votre propre compte.
Vous pouvez également avoir recours à
l’emprunt pour financer votre installation
sans avoir à débourser d’argent : le revenu
généré par votre production couvre les rem-
boursements de l’emprunt.
Le CTICM accompagne les industriels dans
le choix des formules les mieux adaptées
pour l’implantation d’un projet photovol-
taïque : des outils d’analyse des besoins
et d’évaluation en phase programme per-
mettent de déterminer la bonne solution en
étudiant le gain énergétique et le retour sur
investissement.
Jean Lauquin
Ingénieur service développement durable
Direction des opérations – CTICM
Stéphane Herbin
Chef du service développement durable
Direction des opérations – CTICM

Anticiper les
Anticiper les contraintes
contraintes
réglementaires
réglementaires

Réduisez vos Aider àà faire

Aider faire face
dépendance
face àà la
la
énergétique
dépendance énergétique
émissions de gaz à Envisager des
Envisager des sources
sources
effet de serre d’économies
d’économies
Améliorer la
Améliorer la compétitivité
compétitivité
avec le Valoriser la démarche auprès
Valoriser la démarche auprès
CTICM des clients et des fournisseurs
des clients et des fournisseurs
Adapter le
Adapter le plan
plan d’actions
d’actions àà la
la
stratégie de
stratégie de l’entreprise
l’entreprise

Contact CTICM habilité par l’Ademe: Stéphane Herbin 01 60 13 83 63

29
CMI N°4 – 2010
le partenaire des professionnels de la
Construction Métallique construction
Informations métallique
Développement durable

FDES acier :
notre avantage concurrentiel
Les projets à caractère environnemental, comme
la démarche haute qualité environnementale (HQE®),
se développent de plus en plus, y compris dans le cadre
des marchés privés.

O
Rappel : utre les exigences essentielles, dernièrement pour nous permettre de collec-
les caractéristiques environne- ter des informations indispensables à l’élabo-
Objectif fixé par le Plan mentales et sanitaires des pro- ration de ces FDES. Sur l’ensemble du cycle
National Santé et duits de construction, présentes de vie, le constructeur métallique prend part
Environnement (PNSE) dans les fiches de déclaration à la production et au transport, et assure la
de 2004 : environnementale et sanitaire mise en œuvre. Ainsi, le périmètre de ce ques-
50 % des produits et ma- (FDES), sont désormais un élément de pres- tionnaire est défini dans le schéma ci-contre.
tériaux de construction cription et un critère d’évaluation pour le Si vous souhaitez participer à ce recueil
doivent être titulaires maître d’œuvre et le maître d’ouvrage. de données, vous pouvez vous procurer
d’une FDES en 2010. Face à cette tendance, les FDES sont un ce questionnaire auprès du Service dé-
moyen aisé de mettre en valeur la construc- veloppement durable (Mathilde Bonnans,
Engagement de tion métallique. mbonnans@cticm.com). Bien entendu, vos
l’Association des Dès l’étape de conception d’un bâtiment, la réponses seront tenues confidentielles.
Industries de Produits de prise en compte de ces caractéristiques per- Elles seront intégrées aux données globa-
Construction (AIMCC), met d’apporter des éléments de réponse à la lisées de la profession.
fin 2012 : cible n° 2 de la démarche HQE® « Choix des Cette collecte de données fera ensuite l’objet
90 % des familles de procédés et produits de construction ». Ces d’un traitement intermédiaire par le biais d’un
produits de construction caractéristiques participent ainsi aux implica- logiciel d’analyse de cycle de vie, puis d’une
doivent être couvertes par tions nées de ces choix (techniques de mise analyse par une tierce partie qui validera les
au moins une FDES. en œuvre, délais, coûts,…) FDES.
Aussi, afin de maintenir la compétitivité Les FDES ainsi produites, seront consultables
des solutions constructives métalliques, il dès leur parution sur le site de la base INIES
convient de composer les fiches correspon- www.inies.fr
dant aux usages courants des principaux pro- Si vous êtes concerné par un ou plusieurs de
duits à base d’acier. ces produits, votre participation à la création
Dans ce contexte, le CTICM lance, cette an- de nouvelles FDES est déterminante pour la
née, 4 nouvelles FDES concernant les pro- bonne représentativité des données de la
duits ou les parties d’ouvrages suivants : profession.
• un portique PRS, Dès leur validation, vous pourrez par la suite
• une croix de Saint-André formée de cor- exploiter les FDES auxquelles vous aurez
nières boulonnées, contribué.
• un tube galvanisé 100*100, Mathilde Bonnans
• une panne Z. Ingénieur service développement durable
Un questionnaire sur les deux premiers élé- Direction des opérations
ments a été adressé à une série d’entreprises CTICM
TRANSPORT

PRODUCTION MISE EN ŒUVRE VIE EN ŒUVRE FIN DE VIE

Extraction des matières premières Sidérurgie Charpentier métallique Chantier Démolition

TRANSPORT
Fabrication
PRODUCTION MISE EN ŒUVRE VIE EN ŒUVRE FIN DE VIE

Sous-traitance : montage, peinture, galvanisation …

Extraction des matières premières Sidérurgie Charpentier métallique Chantier Démolition

Périmètre du questionnaire transport amont, transformation atelier, transport vers le chantier, mise en œuvre. Transport
Fabrication
Périmètre du questionnaire : transport amont, transformation atelier, transport vers le chantier, mise en œuvre
Sous-traitance : montage, peinture, galvanisation …

30 Construction Métallique Informations

CMI N°4 – 2010

Périmètre du questionnaire : transport amont, transformation atelier, transport vers le chantier, mise en œuvre
 Développement durable...
...certification des produits de construction R encontres
égionales
du CTICM
la construction métallique a des réponses

Les rencontres régionales sont gratuites et sont proposées

sous forme de sessions:

Lille
2 villes à proximité
8h/10h avec petit déjeuner
2 formules d’accueil
Caen
17h/19h avec cocktail Reims
2 thèmes:

«
Dinard

Le développement durable et la Nantes

Tours

certification des produits de construction

dans vos activités et vos projets
« Clermont
Ferrand Lyon

En 2 heures, le CTICM vous invite à aborder ensemble Grenoble

Bordeaux
ces nouveaux enjeux pour la construction métallique:

s’approprier la démarche dans sa globalité Montpellier

Biarritz Toulouse
Marseille
anticiper les exigences réglementaires

accompagner les innovations

Programme 2010
Session Villes* Dates

1 Clermont-Ferrand / Lyon 23 mars 2010

2 Montpellier / Toulouse 30 mars 2010
3 Nantes / Tours 18 mai 2010
4 Dinard / Caen 8 juin 2010
5 Lille / Reims (à confirmer) 22 septembre 2010
6 Bordeaux / Biarritz 12 octobre 2010
7 Grenoble / Marseille 16 novembre 2010
*Nous vous accueillons le matin dans la première ville mentionnée / en fin de journée dans la seconde.

Bulletin d’in s c r i p t i o n t é l é c h a r g e a b l e s u r n o t r e s i t e i n t e r n e t
w w w. c t i c m . c o m Nombre
limité de
Contacts CTICM participants

Développement durable Certification produits de construction

Stéphane Herbin 01 60 13 83 70 Yannick Le Tallec 01 60 13 83 20
rencontres.regionales@cticm.com
Construire en métal, un art, notre métier
Normes et certification

Passage aux Eurocodes :

retrait des règles
de calcul-DTU
En prévision de l’annulation par l’AFNOR fin Juin 2010
des normes françaises de calcul des assemblages de la
série NF P 22, le statut des règles de calcul-DTU, dont
les règles CM66, relevait d’une décision de la CGNorBât-
DTU « Commission Générale de Normalisation du
Bâtiment » qui gère les Documents Techniques Unifiés.

P Par décision du 28 Avril 2010,

la CGNorBât-DTU a prononcé
le retrait de ces règles de
calcul de la liste des DTU en
vigueur, selon le communiqué ci dessous,
qui précise également les conditions
Ce communiqué est également rappelé
en note pour chaque règle de calcul-
DTU concernée par cette mesure, dans
la « Liste des textes publiées au 17 Juin
2010 » (liste des DTU téléchargeable sur
le site du CSTB).
d’application de cette mesure.

Communiqué :
Information de la Commission Générale de
Normalisation du Bâtiment DTU (CGNorBât-DTU)
concernant le remplacement de certains documents par
les Eurocodes.

Les pages de garde et avant-propos natio- de nouveaux textes réglementaires n’im-

naux des Eurocodes planifient au 31 mars
2010 la fin de la coexistence avec les
règles DTU de calcul.
Lors de sa réunion du 28 avril 2010, la
Commission générale de normalisation
du Bâtiment DTU a décidé de retirer de la
liste des DTU en vigueur les règles DTU de
calcul données dans le tableau ci-contre.
Sauf exceptions citées ci-après, ces règles
DTU ne seront plus d’application implicite
dans les marchés privés de bâtiment se
référant aux dispositions de la norme NF
P 03-001, pour toute consultation lancée
à partir du premier septembre 2010.
Classées comme documents de réfé-
rence, les règles DTU pourront toutefois
être citées, partiellement ou en totalité,
dans les documents particuliers des mar-
chés (DPM), d’un commun accord entre
les parties.
Les règles DTU citées par la réglemen-
tation demeurent applicables tant que
posent pas les Eurocodes. Il s’agit no-
tamment, à la date de publication de ce
communiqué, des règles de construction
parasismique et du règlement de sécurité
incendie.
Afin de justifier la conception d’un ou-
vrage à partir d’un corpus cohérent de
textes, il est recommandé de ne pas
panacher les référentiels Eurocodes
et règles DTU. Une attention toute par-
ticulière doit être apportée lorsque les
normes d’accompagnement ou complé-
ments des Eurocodes ne sont pas dispo-
nibles au moment de la consultation des
entreprises : il conviendra de faire réfé-
rence soit aux Eurocodes en exprimant
dans les DPM les éléments manquants,
soit aux règles DTU seules.
Les documents particuliers des marchés
doivent être rédigés de façon à faire réfé-
rence de manière explicite à un seul cor-
pus déterminé.

32 Construction Métallique Informations

CMI N°4 – 2010
 Règle DTU Indice de
de calcul
Titre
classement
Norme Eurocode1 Pour tout
Règles AL
Règles de conception et de calcul des charpentes en alliages
P22-702 NF EN 1999 renseignement
d’aluminium
Règles BAEL
Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et
P18-702 NF EN 1992-1-1
complémentaire,
constructions en béton armé suivant la méthode des états limites
Règles techniques de conception et de calcul des ouvrages et vous pouvez
Règles BPEL constructions en béton précontraint suivant la méthode des états
limites
P18-703 NF EN 1992-1-1
prendre contact
Règles de calcul et de conception des charpentes en bois, dites
Règles CB 71 P21-701 NF EN 1995-1-1
Règles CB 71 avec Valérie LEMAIRE,
Règles CM Règles de calcul des constructions en acier P22-701 NF EN 1993-1-1
Justification par le calcul de la sécurité des constructions - Règles Directrice du BNCM,
P22-703 NF EN 1993-1-3 au 01 60 13 83 37
de calcul des constructions en éléments à parois minces en acier
Méthode de justification par le calcul de la résistance au feu des ou par mail
Règles BF 88 P92-703 NF EN 1995-1-2
structures en bois
Méthode de prévision par le calcul du comportement au feu des « contact@bncm.fr »
Règles FPM 88 P92-704 NF EN 1994-1-2
poteaux mixtes (acier + béton)
NF EN 1991-1-3 et NF EN
Règles N 84 Actions de la neige sur les constructions P06-006
1991-1-4
Règles définissant les effets de la neige et du vent sur les NF EN 1991-1-3 et NF EN
Règles NV 65 P06-002
constructions et annexes 1991-1-4
1) accompagnée de son annexe nationale, remplaçant en partie ou en totalité
Sauf exceptions citées ci-après, ces règles DTU ne seront plus d’application implicite dans les marchés
privés de bâtiment se référant aux dispositions de la norme NF P 03-001, pour toute consultation lan-
cée à partir du premier septembre 2010.
Classées comme documents de référence, les règles DTU pourront toutefois être citées, partiellement
ou en totalité, dans les documents particuliers des marchés (DPM), d’un commun accord entre les
parties.
Les règles DTU citées par la réglementation demeurent applicables tant que de nouveaux textes règle-
mentaires n’imposent pas les Eurocodes. Il s’agit notamment, à la date de publication de ce communi-
qué, des règles de construction parasismique et du règlement de sécurité incendie.
Afin de justifier la conception d’un ouvrage à partir d’un corpus cohérent de textes, il est recommandé
de ne pas panacher les référentiels Eurocodes et règles DTU. Une attention toute particulière doit
être apportée lorsque les normes d’accompagnement ou compléments des Eurocodes ne sont pas
disponibles au moment de la consultation des entreprises : il conviendra de faire référence soit aux
Eurocodes en exprimant dans les DPM les éléments manquants, soit aux règles DTU seules.
Les documents particuliers des marchés doivent être rédigés de façon à faire référence de manière
explicite à un seul corpus déterminé.

Construire en métal, un art, notre métier

Centre Technique Industriel de la Construction Métallique

Espace technologique – L’Orme des Merisiers – Bâtiment Apollo – 91193 Saint-Aubin Tél. : 01 60 13 83 00 - Fax : 01 60 13 13 02

www.cticm.com
Actualités

La vie de nos organismes

professionnels
ConstruirAcier
chantiers. De quoi mieux apprécier la variété
Du nouveau inépuisable des structures et des textures
chez ConstruirAcier permise par l’acier.

Laurence Cinq-
Fraix, 46 ans, a Réédition du catalogue
rejoint Construir Produits en acier pour
Acier le 1er août construction
2010 en qualité
de responsable L’édition 2010
des publications de « Produits
et du multimédia. Webmaster du site inter- en acier pour
net de ConstruirAcier, elle est également en construction –
charge du suivi de fabrication de toutes les Caractéristiques
publications de l’association. De formation géométriques
juridique, elle s’est spécialisée, depuis une et mécaniques »
vingtaine d’années, dans la communication vient tout juste
écrite pour les entreprises. de paraître. Re-
mis à jour, cet
ouvrage de réfé-
Une nouvelle revue rence regroupe
pour l’architecture acier toutes les in-
formations de base sur les qualités et
Publiée conjointe- nuances des aciers utilisés en construc-
ment par Construi- tion, le référentiel normatif, les conditions
rAcier et le Centre de livraison en termes de dimension et
d’études et de do- aspects de surface, ainsi que les tolé-
cumentation sur rances de fabrication. Sans oublier l’in-
l’architecture mé- dispensable catalogue des profilés, lami-
tallique (Cedam), nés marchands et profils creux en acier.
le premier nu-
méro de « ACIER,
revue d’architec- Parution du Bulletin
ture » vient de Ouvrages métalliques
sortir. Issue du 2010
savoir-faire des
rédactions de Nouvelle couverture, mise en page « re-
deux revues existantes – Architecture ACIER liftée » le Bulletin Ouvrages métalliques
Construction et Europ’A acier architecture –, n° 6, édité par ConstruirAcier, paraît ce
cette nouvelle revue est entièrement dé- mois-ci. Traditionnellement consacré aux
diée à l’acier et à ses usages. En quelque passerelles, ce nouveau numéro ouvre
64 pages, elle offre un vaste panorama de ses pages aux bâtiments notamment à tra-
l’actualité architecturale autour du matériau vers les exemples forts de la conception
en mettant l’accent sur détails et photos de du parking ruban Odysseum à Montpellier,

34 Construction Métallique Informations

CMI N°4 – 2010
 la résurrection
du Collège des
Bernardins et la
réhabilitation de
la Tour Zamans-
ky du campus de
Jussieu à Paris.
Un guide
pour la réhabilitation
Destiné aux praticiens, aux architectes
et ingénieurs, ainsi qu’aux étudiants,
« le Guide de la réhabilitation avec l’acier
à l’usage des architectes et des ingé-
nieurs » de Pierre Engel, ingénieur Arcelor-
Mittal ICD, fournit toutes les informations
nécessaires, essentielles à l’utilisation
de l’acier dans la réhabilitation des bâti-
ments et la consolidation des structures.
Il traite, au travers d’exemples, des points-
clés de l’usage de la construction métal-
lique dans un segment de marché capital
du bâtiment. Rédigé pour aider à solu-
tionner avantageusement les problèmes
posés par la réhabilitation de tous les
types de bâtiments et quels que soient
leurs matériaux constitutifs, cet ouvrage
est aussi conçu pour aider à satisfaire les
exigences réglementaires dues aux requa-
lifications des bâtiments, nécessitées par
leur changement d’affectation.
© ADP
Le satellite S4 à Roissy Charles-de-Gaulle
Guide de la réhabilitation avec l’acier à
l’usage des architectes et des ingénieurs
Pierre Engel
L’acier décolle à Roissy
Déployant ses ailes sur près de 800
VISITE DU CHANTIER DU SATELLITE S4
13 OCTOBRE 2010 AÉROPORT PARIS-CDG
L’acier décolle à Roissy
mètres de long, le futur satellite S4 de
l’aérogare de Roissy-Charles de Gaulle
sera mis en service en 2012. Capable
d’accueillir simultanément sept Airbus
A380 et neuf Boeing 777, il verra tran-
siter 7,8 millions de passagers chaque
année. En plancher haut du sous-sol
d’énormes poutres d’acier portent la su-
perstructure et franchissent l’axe routier
principal du site, large de 2x2 voies. La
visibilité nécessaire depuis les tours de
contrôle a guidé le dessin du profil tout en
courbe de la toiture. Des PRS cintrés de
40 m de long forment la trame principale
de la charpente métallique, 25 000 m2 de
voûtes lumineuses abritant les futurs es-
paces d’embarquement.
ConstruirAcier vous invite à découvrir,
le 13 octobre prochain, le chantier de
cet ouvrage hors normes, à la mesure
des géants des airs qui viendront y faire
escale.
Contacts :
Laure Delaporte : 01 55 23 02 32
Michel Royer-Muller : 01 55 23 02 38
35
CMI N°4 – 2010
Construction Métallique Informations
Actualités
Congrès 2010
de la Construction
Métallique
C’est à Lyon que s’est déroulé cette année pendant
deux jours le congrès de la Construction Métallique,
organisé comme chaque année par le Syndicat de la
construction métallique de France.
L
e programme particulièrement
riche, était centré autour de
deux temps forts : visites de
chantiers le jeudi, Assemblée
générale du SCMF le vendredi.
Trois chantiers d’envergure figuraient en ef-
fet à l’ordre du jour du jeudi avec :
• La visite du viaduc de la Côtière, magni-
fique ouvrage d’art à l’est de Lyon per-
© DR
mettant de combler le barreau manquant
du contournement est de Lyon par une
liaison directe vers Satolas : 8 000 tonnes
d’acier pour un double viaduc venant tan-
genter le viaduc déjà ancien du TGV dans
un mouvement de grande élégance… et,
pour l’occasion, une visite du chantier
en cours avec la pose de dalles préfabri-
quées sur les poutres métalliques grâce
à la complicité des équipes d’Eiffel, bien
entendu en contact étroit avec le béton-
nier (photos ci-contre avec l’aimable com-
© DR
plicité de Jean Pierre Muzeau).
• La visite du chantier du complexe com-
mercial et de loisirs « Pôle Confluences »
au sein de la zone éponyme de Lyon,
sous la conduite efficace et conjuguée
des équipes d’Eiffel et SMB, avec la dé-
couverte d’une charpente tubulaire extrê-
mement complexe recevant un système
de grandes couvertures/coussins en PTF,
gonflées et translucides. (Étaient éga-
lement notées au droit du chantier, les
magnifiques passerelles réalisées sur la
darse par l’entreprise Renaudat et celle,
mobile, par Viry).
• Après un déjeuner pris sur place au bord
de la Saône, la visite du viaduc du Tor-
ranchin situé à l’ouest de Lyon sur le
chantier de l’autoroute A 89 Andrézieux/
Balbigny clôturait cette première journée
particulièrement remplie et témoignant, à
36 Construction Métallique Informations
CMI N°4 – 2010
l’envie, du savoir faire de la profession au
service de l’équipement du Pays.
L’Assemblée Générale du SCMF ouvrait la
deuxième journée de ce congrès avec une
fois les questions statutaires passées,
plusieurs exposés d’actualité de première
importance pour l’avenir de la profession :
- « Développement durable et construction
métallique, enjeux et stratégie » par Jean-
Louis Gauliard, SCMF,
- « Projets en cours et futurs pour le déve-
loppement de la construction métallique »
par Christophe Mathieu, Joël Kruppa et
Patrick Le Chaffotec, CTICM
- « ConstruirAcier et vous » par Christophe
Ménage, ConstruirAcier
- « Derniers développements en matière de
planchers collaborants » par Bruno Théret,
ArcelorMittal
(NDLR, ces différents exposés peuvent
être adressés, sur demande, par le SCMF :
01 47 74 66 15)
Le Président Michel Bouchet concluait les
débats non sans avoir souligné l’indispen-
sable complémentarité entre Syndicat,
Centre Technique et ConstruirAcier, tous en
synergie au service pour le développement
de la construction métallique :
Après ces travaux centrés sur l’avenir de la
Profession, les participants ont été invités
à une visite absolument passionnante du
musée gallo romain de Saint-Romain-en-Gal
(réalisé par l’entreprise Barbot il y a une di-
zaine d’années) suivie d’une superbe récep-
tion organisée par la société Steel projects
à Vienne dans ses locaux, elle-même pro-
longée par un dîner convivial extrêmement
réussi au restaurant la Pyramide à Vienne.
2010… Un grand congrès sous tous
rapports !
 L’acier galvanisé,
une valeur sûre
en toutes circonstances
L ’acier possède des propriétés
de résistance exceptionnelles.
La galvanisation à chaud permet
de les conserver très longtemps,
rendant ainsi les constructions
fiables. La surveillance et la
maintenance des ouvrages sont
réduites, ce qui allège le budget
des exploitants.

Retrouvez l’ensemble des

acteurs de la filière sur
www.galvazinc.com

DURABLE ET ECOLOGIQUE
Comme l'acier, le zinc utilisé pour protéger
ce métal au travers de la galvanisation
Maintenance est recyclable. Il provient de la nature et
Sécurité peut être réutilisé indéfiniment, tout en
conservant ses propriétés.
Durabilité Economie Economie de Recyclage
d’énergie matière première

Passerelle sur lʼEbron et passerelle sur le Drac - Maître dʼouvrage : SIVOM du Lac de Monteynard-Avignonet (38) - Photos : V. Thiebaut

La galvanisation :
une solution qui va dans le sens du Développement Durable.

Tél. : 01 55 95 02 02 - Email : info@galvazinc.com

 Portrait

Entreprise
Reinold Delattre,
Roger Delattre
Président de Roger Delattre
Depuis 50 ans la société Roger Delattre est ancrée
dans la région Nord-Pas-de-Calais, à Boulogne-sur-Mer.
Au fil des années, elle s’est diversifiée, notamment par
Quelques
références clients le biais d’opérations de croissance externe et intervient
Stade de Valenciennes aujourd’hui dans les métiers de la construction
Maître d’ouvrage : Communauté
d’agglomération Valenciennes métallique, de la métallerie et de la menuiserie
Métropole
Architecte : SCAU Eco aluminium. Son président, Reinold Delattre, nous
Economiste : M. MACARY A.
ZUBLENA L. DELAMAIN explique son positionnement.
Tonnage : 1 600 tonnes Propos recueillis par Françoise Leroy

Stade de Calais CMI : Quelle est CMI : Comment votre entreprise

Client : Ville de Calais
Mandataire : ICADE G3
Architecte : SARL Quatra
Tonnage : 615 tonnes
l’histoire de la société
Roger Delattre ?
Reinold Delattre : Cette société a été fon-
dée en 1955 par mon père, Roger Delattre.
Puis, en 1985, elle été reprise par mon
frère Rodrigue, directeur commercial du
groupe et moi-même, qui en assure la direc-
tion générale. Notre société est totalement
indépendante.
est-elle organisée ?
Reinold Delattre : Toutes nos sociétés tra-
vaillent sous les directives d’une animation
globale mais chacune d’entre-elles dispose
d’un management qui lui est dédié, sous
la responsabilité d’un directeur général par
société. Les services supports, notamment
administratifs et financiers, sont fédérés et
communs à toutes nos sociétés.

CMI : Quelles sont « L’ensemble de nos activités

les principales étapes
de son développement ?
Reinold Delattre : En 1980, nous avons
Complexe sportif créée une filiale nommée STM qui est ba-
de Liévin sée à Lille et qui est généraliste dans les
Client : Ville de Liévin métiers de la construction métallique. En
Mandataire : SEM ARTOIS 2000, nous avons procédé au rachat de
DEVELOPPEMENT PMN, entreprise située elle aussi dans la
Architecte : Architecte Studio région lilloise. PMN est spécialisé dans les
Tonnage : 141 tonnes métiers de la façade et de la menuiserie
aluminium et, à ce titre, est présent sur les
plus grands chantiers au nord de la France
depuis 1977.
En 1998, nous avons créé la société Eures-
cal qui est spécialisée dans la conception
et la fabrication d’escaliers métalliques et
de gardes corps aciers. Enfin, en 2008,
nous avons racheté la société SMBI, une
entreprise de métallerie elle aussi située à
Lille.
représente un chiffre d’affaires
de 57 millions d’euros
pour l’année 2009 et
notre effectif total s’élève à
300 collaborateurs. »
CMI : Sur quels marchés
intervenez-vous ?
Reinold Delattre : Notre clientèle est très
régionale et nos chantiers sont majoritai-
rement situés dans le nord de la France,
à l’image du Stade de Valenciennes… un
chantier emblématique de notre savoir-faire
et pour lequel nous sommes actuellement
en cours de pose. Toutefois, nous interve-
nons également dans le nord de la région
parisienne. Nous sommes présents sur les
marchés privés comme sur les marchés

38 Construction Métallique Informations

CMI N°4 – 2010

publics, généralement en direct, la sous-
traitance reste minoritaire pour nous.
CMI : Que vous apporte
l’appartenance au réseau ESA ?
Reinold Delattre : De nombreux échanges
notamment pour tous nos collaborateurs :
achats, bureau d’études, chefs d’ateliers etc.
CMI : Quelles actions
avez-vous mené en faveur
du développement durable ?
Reinold Delattre : Nous avons réalisé notre
bilan carbone et nous allons procéder à
l’installation de panneaux photovoltaïques
sur notre usine principale. Notre cellule in-
novation travaille au développement d’une
démarche d’éco-conception et l’optimisa-
tion du choix des matériaux utilisés.
Quelques
références clients
(suite)
Musée Louvres - Lens
Maître d’ouvrage : Conseil
Régional
Architecte – Mandataire de
la maîtrise d’œuvre : KAZUYO
SEJIMA et RYUE NISHIZAWA /
SANAA
Architecte muséographe :
IMPREY CULBERT LP
Architecte paysagiste :
MOSBACH PAYSAGISTES
Tonnage : 750 tonnes
Hub Port
Client : CCIBCO
Architecte : Agence Toth &
CMI : Quelle est votre stratégie Fasquelle
de développement ? Tonnage : 295 tonnes
Reinold Delattre : Nous ne sommes pas
dans une course au développement…
Sur ce sujet, nous attachons une grande
importance à notre ancrage régional qui
va de pair avec notre volonté d’une grande
maîtrise de nos métiers. Nous disposons
d’un bureau d’études important, fort de
50 personnes (ingénierie/conception et
calcul/dessin). Nous faisons un gros tra-
vail de recherche sur les nouveaux pro-
duits et les nouveaux matériaux et c’est
d’ailleurs dans cet esprit que nous dé-
veloppons actuellement le secteur bois Mercedes Benz
qui est intéressant dans les choix de Client : Mercedes Benz Lille
conception. Notre développement est en Architecte : Agence Maes
lien avec la recherche d’une plus grande Tonnage : 228 tonnes
performance énergétique afin d’être en
première ligne en termes de qualité ther-
mique du bâtiment.
Passerelle de
Boulogne-sur-Mer
Client : Ville de Boulogne/Mer
Architecte : Ariethur
Tonnage : 56,5 tonnes
39
CMI N°4 – 2010
Construction Métallique Informations
 Sur le terrain

Emblème architectural
parisien et symbole
de la radio, la Maison
Maison de la Radio bénéficie
depuis juin 2009,

de la Radio d’un vaste programme

de réhabilitation.
Ce chantier d’une grande
ampleur, qui devrait être
Un chantier achevé en janvier 2016,
représente un budget
au long cours d’investissement total de
328,2 millions d’euros.

Un peu d’histoire…
C’est en décembre 1963 que La
Maison de la Radio fut inaugurée
par le Général de Gaulle. Reflet
des années 60, la « maison ronde »
est l’œuvre de l’architecte Henry
Bernard.
LA STRUCTURE EXISTANTE
© AS.Architecture Studio/Radio France
L
a Maison de la Radio, c’est no-
tamment un bâtiment circulaire
dont la « petite couronne » qui
a sa partie face Seine classée
ERP*, une tour de 23 étages
classée IGH*. Dans le projet de réhabilita-
tion, ces deux bâtiments vont connaître une
profonde mutation dans leur usage et donc
dans leur conception.
Cette réhabilitation s’est imposée pour des
cette importante opération de réhabilitation
visent à :
- remettre le bâtiment aux normes de sé-
curité-incendie et d’accessibilité aux per-
sonnes handicapées,
- ouvrir le bâtiment sur la ville en construi-
sant une rue intérieure et un espace vert
sur la totalité de la parcelle accessible au
public,

raisons réglementaires. En effet, les simu-

lations réalisées en 2000 par Efectis ont
montré des stabilités au feu trop justes
et, de plus, les circulations intérieures
n’étaient pas suffisamment claires. A cette
obligation de mise en conformité, est ve-
nue s’ajouter la volonté de faire évoluer
les technologies et les usages, le tout de-
vant s’inscrire dans le respect de l’image
architecturale et culturelle du lieu. C’est la
proposition d’AS. Architecture Studio qui a
été retenue pour rénover ce lieu tout en pré-
servant l’image de l’architecture d’origine.
Le projet d’AS. Architecture Studio repense
© AS.Architecture Studio/Radio France

la relation du bâtiment à la ville et propose

des transformations intérieures avec pour
objectif majeur de donner une meilleure
valeur d’usage et un fonctionnement
plus adapté à la production de la radio
d’aujourd’hui.

Une réhabilitation
ambitieuse
Pour Jean-Luc Hees, Président-directeur
général de Radio France, les objectifs de
La rue intérieure sera constituée d’une nef
surmontée d’une verrière à 18 mètres de
haut, la rue intérieure aura une longueur de
130 mètres.

40 Construction Métallique Informations

CMI N°4 – 2010
 En chiffres
- Durée du chantier : 80 mois
environ en 4 phases
- Budget d’investissement
total : 328,2 millions d’euros
(valeur juin 2008)
- 200 entreprises intervenantes
- 5 millions d’heures de travail

© AS.Architecture Studio/Radio France

Vue générale de la Maison de la Radio après restructuration

-a  méliorer les conditions de vie et de travail
de l’ensemble des salariés en favorisant
l’apport de la lumière naturelle, notam-
ment dans les studios,
- maîtriser la consommation des énergies
électriques, de chauffage et de climatisa-
tion en utilisant les énergies renouvelables,
- construire un auditorium de classe inter-
nationale de 1 428 places et équipé d’un
orgue afin que les formations musicales
bénéficient d’un lieu de résidence de
référence,
- offrir des studios et des moyens de pro-
de Radio France. Des galeries de liaison
rayonnantes en verre relient l’atrium aux
coursives implantées en façade de la cou-
ronne intérieure. L’ensemble de ces circu-
lations représente un apport de lumière
naturelle, une lisibilité de parcours et une
ouverture vers le jardin central. La verrière
de l’atrium, intégrant des cellules photo-
voltaïques, est conçue comme une source
de production d’énergie renouvelable. Le projet prend le parti
d’ouvrir vers le public

© AS.Architecture Studio/Radio France

duction adaptés aux nouvelles technolo-
gies de radio de manière à préserver la
qualité de la production qui constitue la
marque de fabrique des antennes de Ra-
dio France.

Créer des espaces

publics majeurs
À l’image du son qui se propage dans la
ville et au-delà, le projet prend le parti
d’ouvrir vers le public et vers la ville en
mettant en scène le bâtiment au milieu
d’un grand parvis paysager, qui pourrait
à terme se prolonger jusqu’à la Seine.
Cet accès est facilité par la création d’un
parking souterrain (750 places environ)
permettant l’aménagement d’un grand
jardin tout autour de la Maison de Radio
France. L’atrium, créé au centre du bâti-
ment, devient le nouveau cœur de l’édifice
et résout les problèmes de repérage et
de circulation propres aux longs couloirs

41
CMI N°4 – 2010
Construction Métallique Informations
 Construire en métal, un art, notre métier

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À l’issue de cette réhabilitation, il sera dé-
sormais possible de traverser le bâtiment
selon un axe nord-sud, de l’avenue du Pré-
sident Kennedy à la rue Raynouard. Cette
rue intérieure sera totalement ouverte tant
aux personnels et aux visiteurs qu’aux ri-
verains. Constituée d’une nef surmontée
© AS.Architecture Studio/Radio France
d’une verrière à 18 mètres de haut, la rue
intérieure aura une longueur de 130 mètres
de longueur.
Renouveau
des auditoriums
Parmi les points forts du projet, la création
d’une salle polyphonique de 1 428 places
qui devrait être inaugurée d’ici 2013, à la
place des studios 102 et 103 qui sont dé-
construits… Cet ensemble sera le lieu de
répétition des quatre formations musicales
de Radio France mais il se veut également
un « nouveau lieu culturel majeur au cœur de
Paris ». Ce nouvel auditorium dont les vastes
foyers sont en continuité avec le grand hall
d’honneur abriteront le musée, des lieux d’ex-
positions temporaires, un restaurant, une ca-
fétéria ainsi que des boutiques.
Quant au très connu studio 104, il est
conservé en l’état mais bénéficie d’un gros
nettoyage. Le studio 101 doit être réhabi-
lité pour devenir une salle de répétition des
chœurs de Radio France.
Transformation de la tour
Classée IGH, la tour d’une hauteur de
68 mètres comporte 23 niveaux.
Elle conservera son image et son rôle de L’auditorium
signal dans le ciel parisien. Toutefois, cette
réhabilitation la fait renaître avec un usage
différent. Autrefois dédiée aux locaux tech-
niques et au stockage des archives, no-
tamment musicales, cette tour accueillera
désormais des bureaux. Cette modification
d’usage nécessite des reprises impor-
tantes de structure, la création d’espaces
de mezzanines et de double hauteur à par-
tir du R + 7. Les façades subissent une
modification en augmentant les surfaces vi-
trées pour améliorer le confort visuel dans
les bureaux.
Un escalier Chambord
en métal
Dans le cadre de la restructuration de la
Maison de la Radio, la société Vilquin
(Groupe Fayat) a en charge la réhabilitation
La tête de Tour
© AS.Architecture Studio/Radio France
43
CMI N°4 – 2010
Construction Métallique Informations
 Sur le terrain
de 3 bâtiments à structure métallique que
sont la tour, la petite couronne et la radiale.
Zoom sur L’entreprise Vilquin intervient sur ce chan-
le programme tier en démolition et curage, charpente mé-
tallique, génie civil, protection au feu et en
- Redistribution des circulations étanchéité des toitures.
- Création d’un auditorium de Dans la tour, Vilquin réalise la mise en
1 500 places œuvre d’un escalier Chambord et la créa-
- Création d’un parking enterré tion d’une trémie d’ascenseur sur les 23
- Création d’une agora publique niveaux ainsi que la restructuration – impor-
- Création d’une rue intérieure tante – des niveaux par modification des
- Création de 4 passerelles
planchers, en particulier en tête de tour.
vitrées suspendues
Les renforts systématiques de la tour ont
- RRENOUVELE
ACE INTERIEUR éaménagement des espaces
nécessité plus de 4 km de soudure.
extérieurs…
Sur cette partie du chantier, une des princi-
pales difficultés tient au fait qu’il faut inter-
venir sans aucun moyen de levage… Tout
se fait donc au treuil en passant par les tré-
mies. À cette difficulté s’ajoute également
l’intervention en site occupé qui implique
des contraintes : pas de lieu de stockage
et le moins de bruit possible dans le cas
© AS.Architecture Studio/Radio France présent. Enfin, la multiplicité d’intervenants
Les espaces verts seront plus sur le chantier vient encore compliquer le
nombreux avec plus de travail…
450 arbres et une plantation Dans le bâtiment Petite Couronne, 200 po-
de bambous. teaux ont été renforcés avant de dé-
construire 2 niveaux de plancher pour créer
l’Agora ainsi que 2 escaliers suspendus et
d’un oriel destiné à accueillir le restaurant
d’entreprise. La société intervient aussi
pour la reprise de la verrière en toiture
et pour la protection au feu. Tout comme
dans la tour et dans la radiale, Vilquin pro-
cède également à la restructuration des
© AS.Architecture Studio/Radio France
4 passerelles métalliques suspendues, d’une portée d’environ 38 mètres, relieront la façade
intérieure du bâtiment en couronne à la façade du bâtiment circulaire se trouvant au centre.
44 Construction Métallique Informations
CMI N°4 – 2010
planchers pour permettre le passage de
gaines et réseaux divers.
Cette phase du chantier, qui devrait se ter-
miner en décembre 2010, représente un
montant de 12 millions d’euros hors taxes
pour la société Vilquin. Selon les phases,
entre 40 à 60 collaborateurs de l’entreprise
travaillent sur ce chantier.
4 passerelles métalliques
C’est à la société Viry (Groupe Fayat) que
Radio France a confié la réalisation de
4 passerelles métalliques suspendues,
d’une portée d’environ 38 mètres, compor-
tant une enveloppe vitrée de forme ovoïde.
Ces grandes passerelles radiales relieront
la façade intérieure du bâtiment en cou-
ronne à la façade du bâtiment circulaire se
trouvant au centre de Radio France.
Viry est chargé de la charpente métallique
des passerelles, de leur enveloppe vitrée
et du capotage en sous-face ainsi que des
équipements intérieurs des ouvrages et de
leur système de maintenance.
Ces travaux devraient débuter en fin d’an-
née 2011.
Avec cette lourde réhabilitation et à travers
ce projet architectural, la Maison de la Ra-
dio et Radio France « veulent entrer dans
une nouvelle ère : celle de la transparence,
de la lumière et de la modernité » a déclaré
Jean-Luc Hees, Président Directeur Général
de Radio France lors de la pose symbolique
d’un premier élément de façade…
 Publications

Revue Construction
Métallique
Sommaire du numéro 1-2010
REVUE UE
ÉTALLIQ • Article
UCTION M
CONSTR
CONS TRUC

Hilaire Babin, Christian Inard, Elena Alexandru

TION MÉTA

Étude de l’influence thermique des débits d’air d’infiltration au sein de parois de type
LLIQU
E N° 1/201

double peau de bâtiments à ossature métallique

0

Tien Minh Nguyen, Yvan Galéa, Mladen Luki

Effet de l’accumulation d’eau dans les noues horizontales de toitures a versants symé-
triques de faible pente
• Description d’ouvrage
N° 1/201
0
M. Mimram, A. Delugeard, F. Mauduit, M. Thomann, P. Collin
Le pont Léopold-Sédar-Senghor à Nantes
ISSN 0045
-8198
1
• Techniques et applications
Amor Ben Larbi
Vers des bâtiments industriels en acier économes en énergie : performances ther-
miques de l’enveloppe

Sommaire du numéro 2-2010

ALLIQUE
REVUE

CTION MÉT • Article

CONSTRU
CONS TRUCT

Ch. Renaud, M. S. sakji, B. Zhao et O. Vassart

ION MÉTA
LLIQU

Méthode de justification d’une stabilité au feu ¼ heure (R15) des ossatures en acier
E N° 2/201
0

J.-M. Aribert
Influence éventuelle du degré de connexion sur la flèchede poutres mixtes de bâtiment
• Techniques et applications
Y. Galéa, P. Mangin
Déversement élastique d’une barre à profil en I avec renfort
N° 2/2010 soumise à des moments d’extrémité
• Description d’ouvrage
2
ISSN 0045
-8198
X. Devos, H. Bousquie S. Carmier
Rétablissement du caractère maritime du Mont-Saint-Michel le barrage sur le Couesnon

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ASCAP - CAPACITÉS D’ASSEMBLAGES
Collection « les guides Ascap » - CTICM – 2007
• volume 1 - Assemblages de continuité de poutres réalisés par platines d’about est le pre-
mier ouvrage de la collection « les guides Ascap » présenté par le CTICM. Les différents
volumes de cette collection traitent de la justification des assemblages selon les normes
Eurocodes (EN 1993-1-8). Le lecteur y trouvera un recueil succinct mais précis des prin-
cipes de calcul, suivi d’un ensemble de tables de dimensionnement très détaillées. Le
CD-Rom permet de retrouver les résultats des tables et de les compléter par d’autres
configurations moins usuelles. ISBN 978-2-902720-30-9.
• volume 2 - Encastrements de poutres sur poteaux réalisés par platines d’about – ISBN
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46 Construction Métallique Informations

CMI N°4 – 2010
Réglementation thermique des bâtiments neufs
(guide construction métallique)
Collection FFB
Ce guide, destiné aux professionnels du bâtiment qui interviennent sur les constructions
Prix de
neuves, résidentielles et tertiaires, est un document d’étape ; il reprend les exigences de la
vente :
réglementation thermique en vigueur (RT 2005) qui visent à améliorer la performance éner-
13 e/TTC
gétique des bâtiments neufs. Les informations données doivent être considérées comme
Frais de
la base minimale de réalisation des ouvrages dans la mesure où ces exigences seront
port :
considérablement renforcées par les décisions résultant du Grenelle de l’Environnement et
4 e/TTC
dont la première date emblématique est 2012.
Cet ouvrage est réalisé dans le cadre du programme Recherche Développement Métier de la
FFB, avec le soutien de l’ADEME. Il résulte de la collaboration entre la Fédération Française du
Bâtiment (FFB) et le Centre Technique de la Construction Métallique (CTICM).

La galvanisation – conseils pratiques.

Collection recherche développement métier- Union des Métalliers, Galvazinc- Edition
SEBTP ; 42 pages, novembre 2008
Ce carnet d’atelier recense les exigences à respecter pour la conception et la fabrication Prix de vente :
d’ouvrages en acier galvanisé à chaud. 6,63 e/HT
La galvanisation est un revêtement de surface métallique qui a pour objectif de protéger
l’acier de la corrosion. Disponible au-
L’aspect obtenu est également recherché comme finition par les architectes. près de la FFB ou
Du choix des aciers à la retouche des pièces après galvanisation, les bonnes pratiques de Galvazinc
sont présentées de manière chronologique et s’organisent en 13 fiches thématiques.
Chacune d’entre elles rappelle l’origine des défauts constatés, les règles de base à
respecter et la (ou les) solution(s) préconisée(s) en bureau d’études ou en atelier.
ISBN 978-2-915162-94-3
Frais de port :
8 e/TTC
COMBRI – Guide de conception
Ce guide traite de la conception et du calcul des ponts métalliques et mixtes suivant les nou-
velles normes Eurocodes. Résultat du projet de recherche européen COMBRI et du projet de
valorisation COMBRI+ associé, tous deux partiellement financés par le Fonds de Recherche pour
le Charbon et l’Acier de la Communauté Européenne, il présente l’état de connaissance actuel
et propose des voies d’amélioration de la compétitivité des ponts métalliques et mixtes. Il est
constitué en deux parties : la première montre l’application des Eurocodes aux cas de deux
ponts mixtes et la seconde dresse un panorama des pratiques en cours dans différents pays
européens et propose des améliorations possibles de la conception.
Ce guide est gratuit (hors frais de port). Il est aussi disponible sous forme de fichier « pdf »
sur le site internet www.cticm.com.

Nouveau guide de conception et de mise en œuvre des garde-corps

édité par l’Union des Métalliers et ConstruirAcier
Plus qu’une mise à jour du précédent guide édité en 2001, cet ouvrage prend en compte l’en-
semble des évolutions du contexte normatif et règlementaire applicable aux garde-corps. Il four-
nit les informations nécessaires à leur conception, leur dimensionnement et leur mise en œuvre Prix de vente :
dans trois parties distinctes selon la destination des ouvrages : garde-corps accessibles au 28 e/TTC
public (bâtiments d’habitation, bureaux, commerces, ERP…), garde-corps industriels et garde-
corps installés sur les tribunes et les stades. En annexe, le guide aborde aussi les rambardes À commander à
des ponts et ouvrages d’art, ainsi que les barrières de protection des piscines. ConstruirAcier

Structures métalliques – Ouvrages simples

Capeb, CTICM, Otua – ISBN 2-7258-0006-4
La CAPEB, le CTICM et l’OTUA se sont associés pour présenter cette seconde édition
de « Structures Métalliques – Ouvrages simples ». Par rapport à l’édition de 1991, cette
version a été entièrement transposée en fonction des normes européennes (normes de
produits, Eurocodes). De plus, la présentation aborde, au-delà des éléments individuels, la
conception et le prédimensionnement de petits ouvrages de bâtiment, en alternant explica-
tions et exemples. Des tables de prédimensionnement d’éléments comprimés ou fléchis
figurent en annexe. D’une présentation aérée, illustré de nombreux schémas, cet ouvrage Prix de vente :
de 100 pages est en vente au CTICM. 35 e/TTC
Frais de port :
4 e/TTC

47
CMI N°4 – 2010
Construction Métallique Informations

CONSTRUCTION MÉTALLIQUE
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ingénierie incendie,
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demande à publication@cticm.com
 Assistance technique
Assistance téléphonique
L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques,
et permet aux praticiens d’obtenir des réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien.
Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble des acteurs
du secteur de la construction métallique.
Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études appro-
fondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit.
Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue
durée, un devis est alors proposé dans le cadre des prestations d’ingénierie et de conseil.

Contacts
assistance technique
Thèmes Contacts Téléphone Courriel
NORMALISATION
Eurocodes : statut, avancement Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 vlemaire@cticm.com
Réglementation et normalisation française Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 vlemaire@cticm.com
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS
Analyse globale des structures Yvan Galéa 01 60 13 83 72 ygalea@cticm.com
Assemblages Ivor Ryan 01 60 13 83 58 iryan@cticm.com
Comportement des structures soumises au
Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 pomartin@cticm.com
séisme PS92, EC8 PS-MI
Exécution des structures métalliques : fabri-
Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
cation, montage, tolérances
Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@cticm.com
Justification du comportement (à froid) des
Alani Bureau 01 60 13 83 56 abureau@cticm.com
structures par l’expérimentation
Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 jcdelongueville@cticm.com
Rupture fragile Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 bchabrolin@cticm.com
Vérification des sections et des éléments.
Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@cticm.com
Flambement, déversement, voilement local

Voilement des plaques et EC3-1-5 Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 pomartin@cticm.com

États limites de service

Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@cticm.com
– Flèches admissibles
CONSTRUCTION MIXTE
Bâtiments mixtes acier-béton Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@cticm.com
MATÉRIAUX
Aciers de construction Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
Aciers inoxydables et EC3-1.4 Ivor Ryan 01 60 13 83 58 iryan@cticm.com
Boulonnerie – Fixations Ivor Ryan 01 60 13 83 58 iryan@cticm.com
Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 sherbin@cticm.com
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS
Cheminées et EC3-3.2 Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 jcdelongueville@cticm.com
Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@cticm.com

49
CMI N°4 – 2010
Construction Métallique Informations
 ??????
Assistance technique

ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite)

Constructions tubulaires Ivor Ryan 01 60 13 83 58 iryan@cticm.com
Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
Performances thermiques et énergétiques de bâti-
Amor Ben Larbi 01 60 13 83 61 abenlarbi@cticm.com
ments à ossature métallique
Physique du bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@cticm.com
Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 dbitar@cticm.com
Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@cticm.com
Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 plechaffotec@cticm.com
Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 plechaffotec@cticm.com
Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet
Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@cticm.com
diaphragme
ACTIONS
Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et
Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@cticm.com
EC1
Actions sismiques PS92 et EC8 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@cticm.com
DÉVELOPPEMENT DURABLE
Construction métallique et développement durable Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 sherbin@cticm.com
Protection anticorrosion des structures
Nour Ghandour 01 60 13 83 64 nghandour@cticm.com
métalliques
Incendie
Calcul du comportement au feu des éléments de
Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@cticm.com
second œuvre à ossature métallique
Calcul du comportement au feu des structures
Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@cticm.com
mixtes. Application de l’EC4-1.2
Calcul du comportement au feu des structures en
acier et aluminium – Application des EC3-1.2 et Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@cticm.com
EC9-1.2
Comportement au feu
Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@cticm.com
des entrepôts et bâtiments industriels
Comportement au feu des parcs de stationnement Bin Zhao 01 60 13 83 16 bzhao@cticm.com
Ingénierie de la sécurité
Joël Kruppa 01 60 13 83 20 jkruppa@cticm.com
incendie – Méthodologie
certification
Marquage CE des produits métalliques Yannick le Tallec 01 60 13 83 17 yletallec@cticm.com
Produits de protection des structures contre
Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@cticm.com
l'incendie
Réglementation « sécurité incendie » Patrice Russo 01 60 13 83 30 prusso@cticm.com
Sécurité incendie dans les bâtiments à simple
Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 nhenneton@cticm.com
rez-de-chaussée
Flux thermique émis par un feu d’entrepôt
Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 cthauvoye@cticm.com
(Flumilog)
Produits de protection des structures contre
Seddik Sakji 01 60 13 83 24 ssakji@cticm.com
l’incendie
Règlementation «sécurité incendie» pour
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• Découpe laser tubes 3D haut débit
Lg max. 8.5 m et diamètre max. 220 mm
• Découpe plasma haute définition

Lg max. 14 m et diamètre max. 610 mm

• Sciage (5 scies ruban automatisées)

700 x 500 mm max. – droites et biaises

• Cintrage

• Grenaillage (externe et interme)

• Peinture

• Aplatissement, tulipage, évasement

• Stockage et réalisation de conditionnements

dédiés

Siège social, bureau commercial

Avenue des Pays Bas - BP 18 - 69881 Meyzieu cedex
Téléphone 04 72 45 15 15 - Télécopie 04 72 45 15 20

Bureau commercial toutes divisions

10 bis rue Nicephore Niepce - 45700 Villemandeur
Téléphone 02 38 28 15 15 - Télécopie 02 38 28 15 20

Bureau commercial division Process

Route du canal Bossiere - 76700 Gonfreville l'Orcher
Téléphone 02 35 13 89 50 - Télécopie 02 35 13 89 51

Bureau commercial division Construction

ZAC des Baudières - 44470 Thouaré-sur-Loire
Téléphone 02 28 24 02 39 - Fax 02 51 13 41 91

Le Lloyds Register a délivré à l’ensemble des filiales européennes du groupe le certificat d’agrément ISO 9001.
 Avec Scia Engineer, vous êtes prêts
pour le grand saut : le passage aux Eurocodes !

Poste de trémies, PRECI Stades des Alpes, ETI

Scia Engineer,
Avec

et les Eurocodes

dépassez vos limites !

EPR Flamanville, Baudin Chateauneuf Bateau Porte, IOA ArcelorMittal, Ateim

Fonctionnalités Eurocode
• Charges climatiques 2D ou 3D (EC1)
• Calcul au 2nd ordre avec imperfections initiales (EC3-1-1)
• Vérification des éléments (EC3-1-1) *
• Calcul de la résistance au feu (EC3-1-2)
• Profils minces (EC3-1-3)
• PRS en classe 4 (EC3-1-5)
• Assemblages avec prise en compte de la semi-rigidité effective (EC3-1-8)
Certificat d’évaluation
• Poutres et poteaux mixtes (EC4)
n° DCM-09033-JCD/PC *
• Blocs de fondation (EC7), Calculs sismiques (EC8), Aluminium (EC9)
* Certificat d’évaluation par le CTICM concernant l’implémentation de
l’EN1993-1-1, détails disponibles auprès de Scia ou du CTICM.

NouvEAu dans Scia Engineer 2010.1 : Quelques références en France

Prise en compte des principales Annexes Nationales (NF-EN, DIN-EN, Ateim, Baudin-Chateauneuf, Berthold, CTICM,
BS-EN, NBN-EN, NEN-EN etc.) pour les EC0, EC1, EC2, EC3 et EC7 EGIS, Eiffel CM, IOA, Profil du Futur, SETEC,
Tractebel Engineering, etc.

Contactez-nous pour plus d’informations ou une offre !

Scia France SARL
2, Rue Louis Armand, F-92661 Asnières
Tél: +33 1.46.13.47.09, Fax: +33 1.46.13.47.01, france@scia-online.com

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