Construire en métal, un art, notre métier

Octobre 2006 - éditeur délégué: l’Officiel de l’Immobilier d’Entreprise

N° 3-2014 Le magazine d’informations de la construction métallique

Actualité
Journée technique CTICM -
ConstruirAcier, 10 ans d’ingénierie
de sécurité incendie la construction
métallique en exemple
Rencontre
Directeur du développement
durable c’est… « apporter
une dimension long terme
et prospective à nos activités
quotidiennes »
Sur le terrain
Parc zoologique de Vincennes
DOSSIER Une Grande Serre pour changer d’ère !

Le CTICM, votre centre

de formation continue
 Une équipe d’experts
de la construction métallique

www.cticm.com
ÉDITORIAL
L’édito par Patrick Le Chaffotec

© Brigitte Cavanagh
Directeur général adjoint - CTICM

Ce n’est hélas pas un scoop , la construction métallique française travaille

aujourd’hui dans un contexte très difficile : visibilité réduite, plongée des marges
accélérée par une concurrence étrangère de plus en plus présente.
Un élément de réponse à cette situation – y en a-t-il d’autres que nous maîtri-
sons ? – est la performance technique, qui reste à optimiser dans un contexte
règlementaire et normatif dont l’évolution est maintenant stabilisée : les périodes
de recouvrement « séisme » et « feu » sont achevées, les Eurocodes et l’EN 1090
s’installent de façon plus systématique dans les cahiers des charges.
La maîtrise du référentiel par la profession doit maintenant permettre de mieux
analyser les contraintes qu’il impose, et de mieux exploiter les possibilités qu’il
ouvre. La mobilisation du CTICM pour contribuer à cette maîtrise et à sa
démonstration se traduit de multiples façons :
••la formation professionnelle continue que dispense le CTICM est un outil
de première efficacité. Un nouveau dossier de CMI y est consacré dans ce
numéro : je vous invite à le lire, et aussi à vous reporter à notre site dédié
www.cticm-formation.com ;
••l’information technique prend différentes formes dont trois que je souhaite
souligner : les Rencontres Régionales du CTICM (plus de 600 participations
à ce jour) ; l’information continue via CMI sur les exigences environnemen-
tales à prendre en compte ; et l’assistance technique par téléphone (plus de
100 questions résolues chaque mois) ;
••l’utilisation des outils d’application du référentiel développés par le CTICM
est un recours très riche : méthodes de calcul à froid et à chaud, logiciels,
publications. Le dossier du précédent numéro de CMI en faisait un inventaire ;
••le bureau d’études du CTICM peut vous aider à la mise en œuvre optimisée
du référentiel technique dans le cadre de vos projets, en prenant en charge
tout ou partie d’études de conception ou d’exécution ;
••le CTICM s’est positionné, dans une approche « métier », comme organisme
notifié pour la certification CE des systèmes de contrôle de production en
usine par référence à l’EN 1090-1, qui, au-delà du règlementaire, procure
un argument technique et commercial précieux ;
••nous avons aussi mis à disposition de la profession le label BlueMetalPlus qui
atteste de façon plus étendue du respect du référentiel lors de la conception,
de la réalisation, voire de la mise en œuvre d’un produit de construction
métallique au sens le plus large.

Nous restons à votre disposition pour mettre en œuvre cette palette de services
et pour vous aider dans votre recherche de la performance technique.

À bientôt.

CMI 3-2014
3
 GEMINI HD36
Portique automatique à commande numérique de perçage,
STEEL THINKING fraisage, et de coupe thermique pour le travail
de la tôle de grandes dimensions

La GEMINI HD36 est un portique à commande numérique avancé pour le

travail de la tôle, sa conception modulaire permet de réaliser des opérations
de perçage, fraisage, marquage et de découpes thermiques (Oxycoupage +
Plasma). De plus la GEMINI HD36 permet de réaliser des chanfreins en une
seule opération grâce à une nouvelle technologie de tête orientable.

Système automatique
Les systèmes entièrement automatiques de
fabrication pour l’acier sont de plus en plus
fréquents car ils fournissent:
une réduction du besoin en compétences de haut
niveau, un environnement de fabrication plus
sécurisé, une diminution des heures / Tonne,
une meilleure qualité, une augmentation de la
production et une durabilité environnementale.
Ficep est le premier fournisseur au monde pour
les systèmes entièrement automatiques.

ENDEAVOUR 1203DD
Ligne de perçage

La nouvelle gamme de produits ENDEAVOUR a été développée pour améliorer le processus de perçage
des profilées (de 610 x 310 mm à 1220 x 610 mm). Elle assure une meilleure qualité et une productivité supérieure
à celle d’une ligne de perçage traditionnelle. Les trois têtes de perçages équipées de moteurs type
«élèctrobroches» travaillent simultanément grâce à une course supplémentaire de 250 mm pour diminuer
le mouvement des profilés. L’ENDEAVOUR peut être proposée également pour des profilés de 2030 x 610 mm.

Basée à Varese, Italie, Ficep est le premier fabricant de machines-outils pour l’industrie de
la construction métallique, avec des clients dans près de 90 pays dans le monde. La société
www.ficepgroup.com
offre la plus large gamme au monde de machines, à la fois pour la structure métallique et les
industries de la forge.
SOMMAIRE
Éditeur :

CTICM - Centre
Technique Industriel de la
Construction Métallique

Directeur
de la publication :
Christophe Mathieu
directeur général du
CTICM
© ArnaudTUDORET

Rédactrice en chef :
Isabelle Pharisier, chef du
service publications
Tél. : 01 60 13 83 00
ipharisier@cticm.com

Imprimé en France

Fabrication et réalisation : P.22

MRGS,
Tél. : 09 84 49 71 61
CTICM
Espace technologique
L’Orme des Merisiers
Bâtiment Apollo
91193 Saint-Aubin
Tél. : 01 60 13 83 00
Fax : 01 60 13 13 03
CMI est diffusé
gracieusement
à 8 500 exemplaires.
CMI, dans un souci
de préservation de
l’environnement,
est imprimé sur
papier recyclable. La
reproduction même
partielle de tout matériel
publié dans CMI est
strictement interdite. Les
annonceurs prennent
l’entière responsabilité
des informations qu’ils
insèrent et déclarent être
autorisés à les utiliser.
Pour vous abonner
gracieusement :
EN COUVERTURE Directeur du développement durable
Parc zoologique c’est… « apporter une dimension long
de Vincennes, une Grande Serre terme et prospective à nos activités
pour changer d’ère ! quotidiennes » p.18
Actualités techniques 6 Rencontre
Steel In 2014, plein succès
Eiffage Branche Métal 18
pour les premières rencontres Directeur du développement
de l’acier 6 durable c’est… « apporter
une dimension long terme
Le Défi Culture Acier 2014 7
et prospective à nos activités
Économie et solutions acier, quotidiennes » 18
cinquième édition ! 7
Journée technique CTICM - Sur le terrain
ConstruirAcier, 10 ans d’ingénierie Parc zoologique
de sécurité incendie la construction de Vincennes 22
métallique en exemple 9
Une Grande Serre
pour changer d’ère ! 22
Dossier
Le CTICM, votre centre
de formation continue 10 Vos formations au CTICM 28
Calendrier formations
Le catalogue 13 2e semestre 2014 31
Retour sur le groupement
thématique de nos formations 14 Assistance technique 32
Des nouveautés en 2015 15
Un site Internet pour retrouver
nos formations 16
L’offre « intra » et « sur mesure » 16
Comment financer vos formations 17

CMI 3-2014
5
ACTUALITÉS
Steel In 2014
plein succès pour les premières rencontres
de l’acier
Dédiée aux rencontres autour de l’acier, Steel In 2014, la grande soirée festive de ConstruirAcier
a tenu toutes ses promesses. Réunis le 22 mai dernier au ShowCase de Paris, étudiants en
école d’architecture et d’ingénieurs, architectes, maîtres d’ouvrages, bureaux d’études,
journalistes, professionnels du BTP et représentants de la filière ont pu échanger informations
et contacts dans la plus stricte convivialité !
Pour certains, cette folle journée de l’acier a
démarré très tôt. À commencer par les étudiants
architectes et ingénieurs venus des quatre coins de
l’Hexagone afin de passer le grand oral du Concours
Acier 2014. Emmené par sa présidente Odile Decq,
le jury s’est ainsi retrouvé dès potron-minet devant
les portes du ShowCase, haut-lieu consacré des
nuits parisiennes, sous le pont Alexandre III à
Paris. Une boîte de nuit à investir le jour : drôle
d’endroit pour une rencontre ! Placées sous le signe
du consensus, les délibérations se sont achevées
vers 17h pour laisser place aux 300 invités venus
prendre part aux festivités de la Steel In 2014. La
soirée a débuté par une table ronde sur le thème
de l’«Architecture acier : atouts et perspectives
pour le développement des infrastructures liée
aux nouveaux modes de vie et de déplacement »,
animée par Bertrand Lemoine et ses invités Daniel
Vaniche de DVVD, Louis Moutard d’AREP, et
Dietmar Feichtinger de DFA. La cérémonie des
trophées Acier a ensuite récompensé les lauréats
du Concours Acier 2014 et les vainqueurs du Défi
Culture Acier proposé aux étudiants en architecture
intérieure et design.
Autre temps fort de la soirée : l’annonce du lan-
cement des premiers prix Eiffel de l’architecture
Acier par ConstruirAcier. Une initiative saluée par
de nombreux architectes présents au ShowCase. Le
cocktail et la soirée festive sont venus clore cette
première Steel In dont le prochain rendez-vous se
déroulera au mois de septembre 2015.
CMI 3-2014
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Les lauréats du concours Acier 2014
 écerné au projet « Tram on Way » de l’ENSA
1 D
de Nantes, le premier prix a été élu à l’unani-
mité. Le pôle d’échange multimodal de Nantes
proposé par Nicola Barbisan, Victor Martial,
Nathalya Yankovska a semblé évident tant dans
sa façon de re-questionner le sujet de la gare que
dans l’aboutissement de ses qualités techniques
et esthétiques. Il a, ni plus ni moins, était jugé
parfait pour la ville de Nantes.
Héloïse Guilmin, Romaric Perot de l’ENSA
2 Paris-La Villette et Mathilde Florentin de l’ESTP
ont, quant à eux, reçu le deuxième prix pour
Parenthèse, un projet de pôle multimodal pour
la gare de Saint-Denis. Le jury s’est ainsi déclaré
impressionné par la réponse des candidats qui
ont conçu le pôle à partir des pratiques des gens
et ont su les réunir de la grande échelle jusqu’à
la plus petite.
 e troisième prix a été accordé ex aequo à l’équipe
3 L
de l’ENSA Montpellier réunissant Thibaud
Becquer, Hicham Jabiroune, Aurijoy Miter, Gaël
Oudin et Pierre Rachou-Langlatte la gare d’Oz
de Montpellier, un projet qui prolonge la ville
tout en réglant différentes complexités.
Afflux, le projet de Floriane Gradel, Arthur
4 Lancereaux et Kévin Rise de l’ENSA de Nancy a
été récompensé notamment pour la façon dont
il renoue avec la puissance de l’objet métal-
lique. L’équipe a ainsi témoigné d’une réflexion
authentique sur l’acier.
 Actualités

3
1

2 4

Le Défi Culture Acier 2014

Quelque 12 écoles d’architecture intérieure et de
design ont participé au programme Culture Acier
et 9 écoles ont présenté des équipes d’étudiants à la
première phase du défi qui se déroulait sous forme
de concours interne dans chaque école. Une équipe
par école a été sélectionnée à l’issue de différents
jurys. Elles ont ainsi proposé leurs projets au jury
final le 13 mai dernier.
C’est un banc qui a suscité l’adhésion. Un banc oui,
mais pas n’importe lequel. Imaginé par Morgane
Wermuth et Paul Gaudriault, il se distingue à la
fois par son adaptabilité novatrice et par la finesse
et la subtilité de sa conception en acier. Construit
intégralement en acier, il tire sa silhouette d’une
découpe pointue. Son design évoque la légèreté
et le raffinement d’une dentelle. Les motifs de
découpe se soutiennent entre eux par un effort
mutuel, un contact solide mais subtil. Un travail
en tous points remarquable qui sera réalisé sous
forme de prototype.

Économie et solutions
acier, cinquième édition !
Plébiscité par les écono-
mistes, les architectes et
les maîtres d’ouvrage, le
guide Économie et solu-
tions acier vient de paraître
dans une nouvelle édition
actualisée. Présenté dans
la collection Les essentiels acier, et réalisé par une
équipe d’économistes de l’Untec et ConstruirAcier, ce
nouvel ouvrage intègre les évolutions normatives, les
nouveaux matériaux, les fiches environnementales et
tous les contacts de la filière acier. Pratique, ce guide
constitue une aide précieuse à la détermination de la
faisabilité en solutions acier.

CMI 3-2014
7
Dédié spécialement aux industriels et entrepreneurs de la construction métallique
Plusieurs entreprises ont déjà souscrit à la démarche CODE CM (fédératrice pour la profession)

> CODE CM vous permet de saisir rapidement les données typiques de votre activité (en lien avec
le développement durable) : consommations d’énergie et d’eau, volumes de matières premières
(acier, peinture), quantités de déchets générés.

> CODE CM effectue automatiquement le bilan annuel de ces valeurs.

> Le CTICM vous adresse une synthèse personnalisée annuelle positionnant votre entreprise.
CODE CM est gratuit et facile d’utilisation, vos données d’activité demeurent strictement confidentielles, et l’évaluation annuelle
personnalisée est un atout certain pour votre entreprise !

Sans contribution supplémentaire, vous participez à la création de la première base d’informations à caractère environnemental
représentative de la filière CM,
Vous pouvez exploiter CODE CM comme indicateur environnemental.

n’attendez plus,
joignez-vous au projet !

CODE CM

Pour vous inscrire ou obtenir davantage d’informations : 01 60 13 83 20

Service développement durable ou www.cticm.com/content/projet-code-cm
Construire en métal, un art, notre métier (téléchargement instantané de l’outil après inscription en ligne).
 Actualités
Journée technique CTICM - ConstruirAcier
10 ans d’ingénierie de sécurité incendie
la construction métallique en exemple
10 ans que la réglementation française a ouvert la voie à l’ingénierie de sécurité incendie
pour la conception et la réalisation d’ouvrages de bâtiments. La construction métallique est
en pointe sur cette approche moderne et réaliste qui met en cohérence la prévention avec
le risque. Le Cticm et ConstruirAcier organisent le 23 septembre 2014 à Paris une journée
technique qui fera le point des approches réglementaires, proposera des regards croisés
et des retours d’expériences sur la démarche ISI

u Maîtriser l’incendie en l’intégrant scientifiquement en construction métallique, aussi bien pour des Renseignement
dans le choix de solutions et dispositions construc- projets modestes qu’exceptionnels. et inscription aux
tives les plus appropriées par rapport au risque réel, 10 ans plus tard, l’heure est venue à travers cette jour- journées techniques :
u Satisfaire et, sans dénaturer les projets, démontrer née de faire le point des avancées, de ses conditions ConstruirAcier
le niveau de sécurité requis plus sûrement, et parfois, réglementaires d’application ainsi que de nombreux Marie-Christine Ritter
pour moins cher. retours d’expériences, permettant d’envisager de 20 rue Jean-Jaurès
Ces deux points essentiels de l’ISI sont autant d’avan- nouveaux développements… 92800 Puteaux
cées et d’avantages pour l’ensemble des intervenants Tél. : +33 1 55 23 02 30
à l’acte de construire. jt.incendie@
Approche réglementairement encadrée depuis 2004, Rendez-vous sur www.cticm.com pour construiracier.fr
elle a connu depuis lors, un développement soutenu télécharger votre bulletin d’inscription.

Programme de la journée du 23 septembre 2014

Réglementation et approches croisées Retours d’expériences et perspectives
9 h 30 Introduction - Jean‐Louis Gauliard, SCMF & Bin Zhao, 14 h 15 Apport de l’ISI à l’évolution de la réglementation : le cas
CTICM des entrepôts - Christophe Thauvoye, CTICM

14 h 45 Le centre commercial et le parking Geric de Thionville

9 h 40 Approche ISI : le cadre réglementaire français et ses Olivier Vassart, ArcelorMittal
perspectives d’évolution - Hervé Téphany, ministère de
l’Intérieur
15 h 15 Pratique de l’ISI : l’expérience d’un constructeur métal-
lique - Christophe Fraud, Gagnepark
10 h 20 Ingénierie du comportement au feu : procédure
d’application et avis sur étude - Nicolas Henneton, CTICM & 15 h 45 Pause
Dhionis Dhima, CSTB
16 h 00 La Canopée des Halles - Sébastien Brun, Castel et Fro-
maget & Nicolas Henneton, CTICM
11 h 00 Pause

11 h 30 Ingénierie du désenfumage : quelles possibilités 16 h 30 Application de l’ISI en Europe - Olivier Vassart, Arce-
d’utilisation ? Pascal Van Hulle, Efectis France lorMittal
12 h 00 Pratique de l’ISI : l’approche du bureau d’études
Christian Labetoulle, E2C Atlantique 17 h 00 Échanges et clôture - Jean‐Louis Gauliard, SCMF

17 h 15 Fin de la journée

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DOSSIER
Le CTICM
votre centre de
formation continue
Dossier réalisé par : Dominique Semin, chef du service formation, CTICM

La formation continue proposée par le CTICM entre dans le champ des

actions concourant au transfert de connaissances vers les entreprises
de constructions métalliques ainsi que vers les autres acteurs du secteur.

Notre offre de formation professionnelle est conçue pour soutenir la

filière construction métallique, qu’il s’agisse de construire, de déve-
lopper des compétences ou de capitaliser des savoirs, sur une large
couverture de domaines, sous les angles à la fois scientifiques, tech-
niques, réglementaires et normatifs.

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 Dossier

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CMI 3-2014
© Lisa F. Young - Fotolia.com
DOSSIER
Le CTICM
votre centre de formation continue
Dans un contexte économique très tendu, le CTICM
est convaincu que la mise à jour des connaissances
et la montée en compétence des personnels des
entreprises constituent un levier d’augmentation
de leurs performances.
Même si on a pu noter une légère érosion de l’activité
en 2013, la formation au CTICM reste une activité
soutenue dont le succès ne se dément pas.
Quelques chiffres importants pour 2013 :
••1 300 jours stagiaires (1 600 en 2012),
••130 jours de formation dispensés,
••Environ 500 stagiaires formés.
Notre offre de formation, qui compte plus de
25 stages au catalogue, est centrée sur l’appropria-
tion des normes et réglementations : comprendre,
acquérir, maîtriser les nouveaux concepts et les
appliquer depuis la conception jusqu’à l’exécution
sont les maîtres mots qui sous-tendent la réalisation
de nos formations.
La fréquentation de nos stages par thèmes illustre ce
besoin de maîtriser les évolutions majeures du réfé-
rentiel normatif et réglementaire (calcul structural,
calcul thermique, exécution des ouvrages, calcul à
l’incendie, exigences relevant du développement
durable) sur lequel s’appuie notre activité.
Outre les formations catalogue, nous répondons
également à toute demande de programme spéci-
fiquement adapté à vos besoins. La structure et la
pédagogie de nos stages, les niveaux de formation
ou d’expérience requis sont suffisamment variés
pour que vous puissiez trouver la formation la plus
adaptée à vos besoins.
Qu’elles soient « catalogue » ou « sur mesure », nos
formations s’adressent à un large public du secteur de
la construction métallique (55 % de constructeurs,
24 % de bureaux d’études), mais également à un
public dont le cœur de métier de l’entreprise peut
être tout autre (transport, énergie, ).

Nombre de stages pour

Thème % de stagiaires
le thème au catalogue

Stages de formation au calcul des structures métalliques selon les Eurocodes (de l’analyse de la
21 % 5
structure à la vérification des éléments constitutifs – hors assemblages)

Calcul sismique 14 % 2

Calcul des assemblages 9% 2

Détermination des actions sur les structures 8% 2

Études de cas concrets (rédaction de notes de calculs) 6% 2

Exécution des structures selon NF EN 1090-2 6% 1

Étude des chemins de roulement selon NF EN 1993-6 6% 1

Calcul des structures à l’incendie 6% 2

Prise en compte de la RT 2012 5% 1

Bases de la conception des structures métalliques 4% 1

Autres (RDM, construction mixte, passerelles piétons, anticorrosion,…) 15 % 6

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 Dossier

Le catalogue
Le CTICM met en œuvre ses savoir-faire et son
expérience pour assurer un niveau de qualité indis-
pensable aux formations dédiées aux métiers de la
construction métallique.
Nos formateurs sont tous des experts « métier », à
la pédagogie éprouvée : en contact constant avec les
évolutions techniques, normatives et réglementaires,
par leurs missions d’études ou d’assistance technique,
nos formateurs disposent d’une expérience pratique
de la problématique métier ; nombre d’entre eux
interviennent en outre comme enseignants dans
diverses écoles au titre de la formation initiale.
Les retours d’informations de nos stagiaires, les
questions qui nous sont régulièrement posées au
titre de l’assistance technique nous permettent de
constater que l’évolution du référentiel évoquée
précédemment, et en particulier celle des codes de
calculs, se traduit par la montée en charge de leur
mise en application et la multiplication des questions
d’interprétation de ces textes.
Ces retours et la volonté de faire bénéficier en « flux
continu » nos stagiaires des résultats de nos travaux
de recherche constituent les apports de base pour la
réactualisation continue des contenus pédagogiques. figure plus complexes que ceux traités dans les
Notre ligne pédagogique privilégie les applica- modules BAS
tions pratiques qui illustrent pas à pas chaque ••CNX : pour aborder les sujets transversaux
sujet abordé. Lorsque le sujet s’y prête, plusieurs connexes à la conception et au calcul : exécu-
formations sont déclinées en suivant un exemple tion, performance de l’enveloppe, prévention
« fil rouge » regroupant les sujets abordés ; certains de la corrosion, éco-conception
modules sont même essentiellement centrés sur ••OUV : pour maîtriser le calcul d’ouvrages ou de
des études de cas globales. composants d’ossature dont le comportement
Nous avions entamé en 2014 un redéploiement de présente des spécificités.
notre offre « catalogue » autour de familles théma-
tiques (repérées par un code couleur sur le logi- 2015 verra cette démarche se consolider et l’offre
gramme page suivante) : s’enrichir de nouvelles formations, en particulier par
••PAN : pour acquérir rapidement des éléments le biais de partenariats noués avec le CETIM et Oger
d’information essentiels sur les textes applicables Institut, bénéficiant ainsi de leur expérience pour
ou une technologie particulière compléter notre offre aux interfaces de notre métier :
••FON : pour acquérir les prérequis indispen- ••le CETIM, membre du réseau CTI, nous apporte
sables à la conception générale ou au calcul des sa connaissance dans les techniques industrielles
ossatures et la mécanique,
••BAS : pour disposer des informations de base ••Oger Institut, pôle formation d'Oger
permettant le dimensionnement de composants International, société d'ingénierie de la
ou de structures simples construction nous apporte son expérience issue
••PER : pour approfondir et compléter des infor- de la réalisation de grands projets en France et
mations déjà acquises et aborder des cas de à l'étranger.

CMI 3-2014
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DOSSIER
Panorama normatif Découverte su soudage

Bases de conception en CM Actions (BAS) Actions (PER) EN 1090-2 Exécution

Résistance des matériaux Résistance des séctions (PER)

Analyse (BAS) Analyse globale (PER)

Résistance et stabilité (BAS) Barres et instabilités (PER) Appareils de levage Thermique - RT2012

Assemblages (BAS) Assemblages (PER) Chemins de roulement

Séisme (BAS) Séisme (PER) Éléments formés à froid

Impacts
environnementaux
et CM
Incendie - Bât. à simple RDC Incendie (PER) Passerelles piétons

Stages en partenariat
Mixte (BAS) Mixte (PER) Produits veriers

Stages à paraître au
catalogue 2015 Escaliers & garde-coprs
3 études de cas de compléxité variable

Retour sur le groupement thématique

de nos formations
Les deux familles BAS et PER sont dédiées au calcul
des structures selon les Eurocodes.
Les formations BAS s’adressent à toute personne
chargée du dimensionnement d’ossatures ou d’élé-
ments de structure courants en privilégiant des
approches simplifiées. Ils s’adressent plus spécifique-
ment aux projeteurs, calculateurs ou personnels de
niveau BTS ou connaissances équivalentes acquises
par l’expérience. On peut les considérer comme un
premier niveau d’entrée dans l’univers des Eurocodes.
Les formations PER et ont un double objectif :
1. Certaines abordent des notions similaires à
celles étudiées dans certains modules BAS,
mais d’une façon plus complète, visant à faire
comprendre l’origine et/ou la formulation des
règles ; ces modules s’adressent plus spécifi-
quement à des ingénieurs et techniciens de
bureau d’études expérimentés
2. Les autres, repérés par des flèches horizontales
(entre les colonnes BAS et PER) sur le logi-
gramme, visent à apporter une information
complète sur certains thèmes : ils sont résolument

CMI 3-2014
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conçus comme un prolongement du stage BAS
correspondant. Les thèmes concernés sont :
a. la détermination des actions,
b. le calcul des assemblages,
c. le calcul parasismique,
d. le calcul des structures mixtes (disponible
au catalogue en 2015)
e. la résistance au feu.
Il est alors fortement recommandé d’avoir suivi le
module BAS pour s’inscrire au module PER corres-
pondant ou, tout au moins, de s’assurer de disposer
d’un niveau équivalent.
Les autres familles peuvent s’insérer en amont ou
en aval dans le parcours retenu.
Des nouveautés en 2015
Nous tenons à attirer d’ores et déjà l’attention sur quelques stages qui
seront proposés au catalogue 2015.
Un stage
« Escalier et garde-corps ».
Suite à des demandes récurrentes d’entreprises, il
nous est apparu nécessaire de réintroduire à notre
catalogue un stage relatif à la conception et au calcul
des ouvrages dits de métallerie. Ces ouvrages d’appa-
rente simplicité sont au carrefour de nombreuses
exigences, qu’il s’agisse de réglementation (accessi-
bilité, incendie, ) ou de calcul de résistance (impact
des Eurocodes).
Ce stage permettra d’associer les exigences à la
nature du bâtiment dans lequel ces ouvrages sont
implantés (ERP, bureaux, résidentiel, industriel, ). Il
permettra également de faire un point sur les dispo-
sitions géométriques, les charges à considérer et les
méthodes de justification des éléments constitutifs.
Il se penchera également sur les attaches les
plus courantes, en particulier celles réalisées par
chevillage.
Un stage
« Constructions mixtes ».
Il s’agit ici en réalité de 2 stages.
Le premier se situant dans la famille « BAS », c’est-à-
dire s’adressant aux personnes désirant pouvoir faire
face à la justification des éléments les plus courants :
poutres mixtes, bacs collaborants et poteaux mixtes.
Dossier
Elles consistent en :
••des stages d'introduction ou de découverte
(PAN),
••de consolidation des bases nécessaires aux for-
mations ultérieures (FON),
••ou de modules abordant des sujets transversaux
(CNX) ou spécifiques (OUV).
Les formations BAT complètent le dispositif en pro-
posant des études de cas, plus ou moins complexes
pour « pratiquer » concrètement les Eurocodes. Deux
bâtiments de complexité différente sont proposés
au catalogue 2014, un troisième viendra s’y ajouter
dans le catalogue 2015.
Le second, conçu comme un prolongement du pré-
cédent viendra apporter un complément sur des
sujets plus complexes comme, par exemple, le calcul
des assemblages mixtes, la notion de connexion
partielle, etc.
Des partenariats
Comme évoqué précédemment, 2015 verra égale-
ment l’aboutissement d’une démarche de partenariat
qui nous permettra déjà d’offrir 3 stages abordant
des sujets directement situés à l’interface du lot
« charpente » :
••un stage d’une journée d’introduction au sou-
dage ; devant l’importance des opérations de
soudage, notamment au travers de l’EN 1090-2,
il nous a semblé opportun de proposer, en parte-
nariat avec le CETIM, une première approche du
sujet, dans le but d’en appréhender les connais-
sances essentielles,
••un stage permettant de maîtriser les bases du
dimensionnement des appareils de levage ; ce
stage pourra constituer un complément utile
au stage de calcul des chemins de roulement,
••un dernier stage, en partenariat avec Oger
Institut (pôle formation d’Oger International),
traitant des enveloppes vitrées, murs rideaux
et verrière.
CMI 3-2014
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DOSSIER Un site Internet pour retrouver nos formations
Depuis Avril dernier, vous pouvez retrouver l’intégralité de notre offre sur le site du CTICM dédié à la forma-
tion continue www.cticm-formation.com Vous pourrez accéder et télécharger les fiches de stages, visualiser
le calendrier des sessions à venir ou utiliser le formulaire de contact.

L’offre « intra » et « sur mesure »

Les stages à la carte visent à vous proposer des forma-
tions adaptées aux besoins précis préalablement iden-
tifiés par un dialogue avec l’entreprise. Ces sessions de
formation dédiées et organisées pour les collaborateurs
de votre entreprise sont réalisées selon vos souhaits dans
nos locaux de Saint-Aubin ou sur votre site.
Toutes les formules sont envisageables depuis
l’animation décentralisée de nos stages catalogue,
l’animation d’un stage catalogue dans vos locaux,
l’adaptation d’un ou plusieurs stages du catalogue à
votre besoin jusqu’à la création d’un stage spécifique,
même s’il ne correspond pas à une offre du catalogue.
Vos cas concrets peuvent servir à illustrer votre forma-
tion pour la rendre plus « parlante » à vos collaborateurs.
Ces différentes formules vous permettent, en outre,
d’optimiser le coût de votre formation.

CMI 3-2014
16

Comment financer vos formations
Attention : les indications qui suivent valent encore
pour l’exercice 2014 ; de nouveaux taux de contribu-
tion « formation » entreront en vigueur à partir de
2015 au titre de la loi n° 2014-288 du 5 mars 2014
relative à la formation professionnelle, à l’emploi
et à la démocratie sociale.
En France, la formation professionnelle conti-
nue est financée principalement par trois acteurs :
l’État, les régions et les entreprises. L’État intervient
en direction des publics les plus en difficulté, les
régions principalement en faveur des jeunes âgés
de 16 à 25 ans.
Les entreprises, elles, sont la clef de voûte du dis-
positif de financement de la formation profession-
nelle par l’obligation légale de verser chaque année
des cotisations. Cette contribution est calculée en
fonction de la taille des entreprises (selon trois
régimes : moins de 10 salariés, de 10 à moins de
20 salariés et au moins 20 salariés) et rapportée à
leur masse salariale.
Les entreprises de moins de 10 salariés ont ainsi
une obligation minimum légale qui s’élève à 0,55 %
de leur masse salariale, ventilée en direction de
mesures différentes :
••0,40 % pour financer le plan de formation ;
••0,15 % pour financer la professionnalisation et
le droit individuel à la formation (DIF).
Les entreprises de 10 à 19 salariés ont, pour leur
part, une obligation minimum légale qui s’élève à
1,05 % de leur masse salariale, ventilée en direction
de mesures différentes :
••0,90 % pour financer le plan de formation ;
••0,15 % pour financer la professionnalisation
et le DIF.
Les entreprises de 20 salariés et plus ont, elles, une
obligation minimum légale qui s’élève à 1,60 %
de leur masse salariale, ventilée en direction de
mesures différentes :
••0,90 % pour financer le plan de formation ;
••0,50 % pour financer la professionnalisation
et le DIF.
••0,20 % pour financer le congé individuel de
formation (CIF).
Enfin toutes les entreprises, quelle que soit leur
taille, doivent verser une contribution égale à 1 %
des salaires versés chaque année aux salariés embau-
chés sous contrat à durée déterminée (CDD).
Des organismes collectent, obligatoirement ou
facultativement, les contributions des entreprises.
Dossier
Ils sont créés par les organisations syndicales
d’employeurs et de salariés puis agréés par l’État :
organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA).
Le rôle de ces OPCA est d’optimiser la gestion
et les financements des actions de formation des
entreprises adhérentes, notamment :
••par l’accès à la mutualisation des fonds, par
la prise en charge des actions de formation
internes et externes (coûts pédagogiques,
salaires et charges des participants, frais de
transport, d’hébergement et de repas) ou encore
des bilans de compétences,
••par l’étude de financement complémentaire pour
les actions s’inscrivant dans les dispositifs en
vigueur (périodes de professionnalisation, droit
individuel à la formation, validation des acquis).
Pour être complet, il convient de rappeler que toute
entreprise engageant des dépenses de formation au
profit de ses salariés peut également bénéficier, sous
certaines conditions, de types d’aides spécifiques :
••Les aides de l’État
••Les aides locales au financement des formations
professionnelles
Les aides de l’État
••les conventions engagements de développe-
ment de l’emploi et des compétences (EDEC),
ayant pour objet d’anticiper et d’accompagner
l’évolution des emplois et des qualifications.
••les conventions de formation et d’adaptation
du fonds national de l’emploi (FNE), permet-
tant à l’entreprise, sous réserve de maintenir
et soutenir l’emploi, de percevoir des aides
pour assurer des formations visant à maintenir
l’employabilité de ses salariés.
••le fonds social européen (FSE), dont l’objectif est
de favoriser l’adaptation des salariés, notamment
ceux menacés à court ou moyen terme par le
chômage, aux évolutions techniques et aux
mutations structurelles et organisationnelles
de l’entreprise.
Les aides locales au financement
des formations professionnelles
Chaque conseil régional peut proposer des aides
aux entreprises. Il en fixe alors librement les condi-
tions d’attribution. De plus, les communes et les
départements sont également susceptibles de mettre
en place des programmes d’aides à la formation.
CMI 3-2014
17
RENCONTRE
Directeur du développement durable c’est…
« apporter une dimension long terme et
prospective à nos activités quotidiennes »
L’engagement des entreprises dans une démarche de développement durable évolue,
l’encadrement réglementaire se formalise, les standards se mettent en place.
Ces changements sont souvent facteurs d’innovation et font avancer l’entreprise vers plus
de performance.
C’est dans cet état d’esprit que Christophe Buhot, Directeur du développement durable et
innovations chez Eiffage Branche Métal, exerce son métier.
CMI - Pour mieux comprendre votre fonc-
tion, pouvez-vous nous donner votre défini-
tion du développement durable ?
Christophe Buhot : chez Eiffage Branche Métal nous
œuvrons pour le développement durable selon trois
axes : renforcement de la compétitivité de l’entreprise
en France et à l’export, promotions des collaborateurs
et engagement actif dans la transition énergétique.
La promotion de nos collaborateurs et le renforce-
ment de notre compétitivité passent entre autres par
la bonne gestion des ressources humaines (au mieux
Christophe Buhot,
des intérêts individuels et de ceux de l’entreprise), et
Directeur du par notre positionnement sur des niches stratégiques
développement qui nous permettent de renforcer notre pérennité.
durable, Eiffage Bien entendu, toutes les actions menées doivent inté-
Branche Métal grer les exigences environnementales de nos clients,
mais aussi celles de la société, puisque, malgré tout,
l’environnement et la biodiversité sont au cœur de
nos business : l’acier n’est-il pas élaboré grâce à des
énergies fossiles et à des matériaux naturels, qui sont
appelés à devenir de plus en plus chers, la population
s’accroissant ; il faudra donc se battre pour garder des
prix abordables pour nous permettre de continuer
l’activité.
La dimension environnement ne doit pas être prise
uniquement dans le sens de : « je réduis mes impacts
et je ne gêne personne », non, elle couvre bien d’autres
domaines : l’économie des matériaux, la réduction
des consommations d’énergie… et c’est aussi une
CMI 3-2014
18
Propos recueillis par Isabelle Pharisier
logique commerciale : comment aider nos clients
à faire des choix sur le long terme (coût global de
l’investissement, les coûts d’entretien,…).
CMI - Depuis quand existe la fonction de
directeur du développement durable au
sein d’Eiffage Branche Métal et en quoi
consiste votre métier ?
Christophe Buhot : Eiffage Branche Métal est passé
de 800 personnes en 2007 à 5 500 salariés aujourd’hui.
Le besoin de créer ce poste s’est fait ressentir, sa
création date d’octobre 2009. C’est une fonction très
jeune pour la branche métal mais plus ancienne
pour le groupe Eiffage. Depuis 2006, la direction
développement durable est rattachée au président
directeur général de la holding. Pour ma part, je suis
rattaché au président de la branche métal. C’est un
point important car cela me permet d’agir d’égal à
égal avec mes interlocuteurs opérationnels, d’être
membre du comité métiers et de pouvoir assister
au comité de direction lorsque c’est nécessaire ; cela
me permet aussi de les impliquer. Le périmètre du
développement durable est vaste, si on le cantonne à
la qualité, à l’environnement ou encore aux RH, alors
cela ne permet pas d’aborder les trois piliers évoqués
dans ma définition : économie, environnement et
social/sociétal. En travaillant en direct avec les autres
managers, je peux agir dans ces trois domaines car
c’est eux qui ont les pleins pouvoirs et qui, selon

l’organisation, vont activer soit leur service RH soit
leur DAF soit les collègues de l’environnement ou
de la qualité et de la prévention. En fait, j’ai un peu
un rôle d’animation d’un réseau de développement
durable fonctionnel et non hiérarchique : je viens
en appui de l’opérationnel et des services support
et je m’interface avec le maximum de personnes.
Le but est d’apporter une dimension long terme et
prospective à nos activités quotidiennes.
CMI - Quelle a été la première action que
vous avez menée en tant que 3D ?
Christophe Buhot : Le premier projet que j’ai mis en
place a été un plan d’actions comportant 12 cibles,
4 pour chacun des 3 domaines (environnement,
économie et social/sociétal). Pour les déterminer, je
me suis appuyé sur les services direction financière,
juridique, assurance, développement international,
RH, prévention et environnement. Les remontées
des entités m’ont permis de les mesurer et d’élaborer
une boussole pour chaque manager d’un centre de
profit. Grâce à celle-ci, il sait exactement où il doit
porter ses efforts, mettre en place des actions mais
cela l’aide également à prendre conscience de son
niveau par rapport à ses collègues, de favoriser la
synergie entre les différents collègues et de valoriser
ce qui est le plus efficient et le plus efficace pour la
branche, pour le groupe et pour nos clients.
CMI - Comment la stratégie développement
durable est-elle perçue par le personnel ?
Christophe Buhot : Elle est bien perçue par l’en-
semble des salariés. Nous avons beaucoup de jeunes
qui, lors des entretiens d’embauche, nous disent
choisir l’entreprise pour sa stratégie développement
durable. Pourquoi ? Parce qu’elle donne lieu a des
actions très concrètes, très attachées à l’opérationnel.
L’ensemble des 3D du groupe apporte une valeur
ajoutée réelle ; nous ne sommes uniquement pas
dans le reporting et la notation extra-financière, nous
représentons une vraie force d’accompagnement, un
appui pour développer les projets.
CMI - Pouvez-vous nous donner des
exemples d’actions concrètes ?
Christophe Buhot : Pour la partie sociale/sociétale :
nous nous intéressons aux mutations des métiers.
Certaines de nos équipes se trouvant parfois dans des
secteurs d’activité en déclin nous les orientons vers
des secteurs en croissance. Il faut donc prévoir des
passerelles pour former ces personnels, pour les aider
à adapter leur formation, pour être capable demain
de les positionner sur des métiers d’avenir. Cela se fait
Rencontre
en étroite collaboration avec le développement RH.
C’est ce que l’on appelle l’employabilité, c’est-à-dire la
capacité pour une personne d’avoir en permanence
plusieurs cordes à son arc pour pouvoir rebondir
en cas de difficultés au cours de son parcours, pour
qu’elle puisse être à chaque fois au maximum de
ses possibilités, tant pour elle que pour l’entreprise.
Dans le cadre de la branche métal, nous avons mis
en place le projet « horizon compétences » qui est
dans cette dynamique et qui est géré par les RH,
pour ma part, je viens en appui.
Pour la partie économique, le rachat de 4 entités
du groupe Smulders est un bon exemple de notre
politique d’orientation vers des niches « métiers
non carbonés ».
J’ai également été impliqué, par des opérationnels,
sur des projets d’éoliennes flottantes à axe vertical.
Ce projet relève de la R & D, mon rôle dans ce cas est
d’aider à monter le partenariat avec d’autres sociétés
ainsi que le financement européen des recherches.
Un autre exemple. Nous sommes attributaires d’un
dossier du fonds unique interministériel pour le
projet I2TC (interconnexion transports en commun
technologies câbles). Pour mener ce projet, nous
avons monté un consortium industriel regroupant
Pomagalski (le leader français du transport urbain
par câble), la RATP, 2 PME d’Île-de-France et trois
laboratoires universitaires. L’objet de cette recherche
est de permettre d’adapter des transports par câble
(cabines, télécabines) au milieu urbain. Ce projet de
R & D sur trois ans a été intégralement monté par la
Direction développement durable et innovation. Le
transport urbain par câble va permettre aux équipes
des ouvrages spéciaux d’Eiffage de travailler sur les
pylônes et sur les gares, à celles de la mécanique
des systèmes de travailler en appui de Pomagalski
si besoin est, mais également aux équipes d’Eiffage
industrie d’assurer l’entretien de ces mécanismes
lorsqu’ils seront déployés dans des villes. En d’autres
termes, I2TC va permettre d’alimenter au moins 3
entités distinctes de la branche métal, d’où l’intérêt
d’être présent, d’être le point de passage et le coor-
donnateur puisqu’individuellement chaque métier
n’aurait pas pu être porteur du projet. Il y avait un
besoin stratégique de fédérer les bonnes volontés et
de les coordonner, et cela, c’est le rôle de mon service.
CMI - Un certain nombre de vos projets
sont directement issus des réflexions
menées par les équipes de Phosphore, pré-
sentez-nous ce laboratoire ?
Christophe Buhot : depuis 2007, des ingénieurs
d’Eiffage issus de toutes les branches du Groupe,
CMI 3-2014
19
RENCONTRE construction, travaux publics, pôle énergie, pôle
métal et concessions, travaillent aux côtés d’experts
de la ville, du climat et des sciences sociales, pour
imaginer et concevoir des solutions innovantes
et durables à tous égards en matière de mobilité,
d’habitat et d’aménagement des espaces.
Actuellement nous sommes en phase de valorisation
des recherches mais il est fort probable qu’il y ait un
prolongement des travaux sous l’angle industriel,
un Phosphore pour l’usine du futur. Nous avons
d’ailleurs déjà commencé à aborder le sujet lors de
la dernière session du groupe de travail. La réflexion
de l’atelier que je mène porte sur des solutions visant
à rendre l’usine du futur plus en adéquation avec les
préoccupations des collectivités, l’objectif principal
étend de pouvoir conserver les emplois industriels
en ville.
CMI - Vous venez de signer l’accord de
lancement officiel du projet Astainable,
un simulateur de ville durable, en quoi
consiste ce projet ?
Christophe Buhot : « Astainable », contraction
d’Astana, la capitale du Kazakhstan et du terme sus-
tainable, est un projet de démonstrateur urbain porté
par Eiffage Branche Métal, Egis et GDF Suez, c’est une
mise en commun de savoir-faire respectif. Le projet
répond à une volonté politique forte de transition de
la ville d’Astana vers un modèle de développement
urbain durable et attractif. N’oublions pas que cette
*Global Compact, ville a vu sa population croître de 250 % en 14 ans,
ou Pacte mondiale elle est donc confrontée aux défis d’une urbanisation
Pacte par lequel des rapide : empreinte énergétique croissante, pollution
entreprises s’engagent à
aligner leurs opérations atmosphérique, congestion importante des axes de
et leurs stratégies sur dix circulation, besoin de services urbains et demande
principes universelle- de qualité de vie.
ment acceptés, touchant
les droits de l’homme, En février dernier, nous avons remporté l’appel à
les normes du travail, projets émis par le ministère français du Commerce
l’environnement et la lutte
extérieur et la Direction générale du Trésor, pour ce
contre la corruption .
Le Pacte mondial, simulateur de ville durable, véritable outil d’aide à la
regroupe 12,000 par- décision pour les autorités de la ville. Il permettra de :
ticipants répartis dans
plus de 145 pays . Il a
••diagnostiquer les besoins en développement
pour objectif premier de urbain durable d’Astana dans les domaines des
promouvoir la légitimité écomobilités, de la constitution d’un bouquet
sociale des entreprises et
des marchés. énergétique local, de la construction durable et
La Pacte mondiale est de l’écosystème urbain (eau, déchets, restauration
une initiative des Nations des milieux) ;
unies lancée en 2000.
La France a officiellement ••identifier et proposer en réponses les solutions
adhéré en 2004. Actuel- techniques et technologiques françaises appro-
lement 890 entreprises priées sur la ville durable ;
françaises sont membres
de l’association Global ••produire un démonstrateur 3D mettant en images
Compact France. toutes ces solutions.
CMI 3-2014
20
Ce projet est un dispositif d’aide à l’export pour les
entreprises françaises, puisqu’il permettra à environ
1 500 d’entre elles de présenter leurs solutions.
CMI - Avez-vous l’impression que vos
clients vous choisissent pour votre stra-
tégie développement durable, que vous
demandent-ils ?
Christophe Buhot : on sent une montée en puissance.
Aujourd’hui les clients publics se mobilisent sur les
volets environnement et clauses sociales. Pour les
marchés publics nous avons obligation d’aider à
embaucher des personnes en difficulté sur le terri-
toire où vont se réaliser nos opérations, c’est devenu
quasi incontournable. De plus, nombreux sont les
clients publics qui ont compris que le coût global est
une bonne manière de gérer l’argent public et une
économie pour la société. Il nous demande donc
parfois de faire des propositions sur la durée avec
des engagements forfaitisés. Pour les partenariats
public-privé (durée 30 ans) on nous demande de
faire des choix impactant au regard du coût global.
Les grands comptes industriels, grands énergéticiens
(Total, EDF, Areva, Alstom) vont, eux, nous inter-
roger sur deux paramètres principaux : l’éthique et
le RSE (responsabilité sociale de l’entreprise). Leurs
demandes au regard du Local Content (l’emploi local)
sont de plus en plus fortes. Nos réponses doivent
intégrer des solutions pour que les populations du
territoire, du pays concerné par l’opération, béné-
ficient de celle-ci, de son d’activité industrielle et
qu’un certain nombre de savoir-faire puissent être
pérennisés.
Nous répondons à nos clients, mais nous sommes
également force de proposition. Nous leur ame-
nons des réponses qui dépassent leurs standards.
Nous sommes capables, par exemple, d’intégrer la
biodiversité, d’intégrer une dimension sociale de
formation qui n’avait pas été envisagée, d’ajouter
des clauses sociales plus judicieuses que celles ini-
tialement prévues. Par exemple sur le stade de Lille
nous avions proposé tout un volet social et sociétal
qui n’était pas une exigence du contrat d’origine.
Celui-ci consistait à accueillir les écoles, à faire de
l’insertion de personnes handicapées ou de publics
en difficulté pendant les travaux, bref, de permettre
aux territoires de bénéficier des travaux.
CMI - La demande de vos clients a-t-elle
évolué ?
Christophe Buhot : dans le cadre du Global
Compact* elle est devenue assez qualitative. Les

engagements des gouvernements adhérents à cette
démarche promue par l’ONU, se formalisent dans
les marchés publics. Nous sommes en quelque sorte
le bras armé des engagements gouvernementaux.
Pour les marchés privés, c’est un peu identique. On
retrouve cette même dynamique chez les majors qui
sont eux aussi engagés dans ce Pacte mondial. De
fait, nous convergeons tous vers une meilleure prise
en compte de toutes les composantes de la société.
Il y a bien des choses que nous faisions avant, mais
maintenant nous les mesurons et nous les valorisons.
Soyons clairs : nous sommes tous notés par des cabi-
nets extra-financiers, or ces notes vont influencer
les investisseurs. Pour avoir de bonnes notes, nous
devons montrer que nous faisons des progrès, que
nous sommes exemplaires. Cela contribue à faire
gagner des points également à nos clients.
Donc oui, la demande a évolué.
CMI - Pour un même client, son niveau
d’exigence diffère-t-il en fonction du terri-
toire sur lequel se réalise la construction ?
Christophe Buhot : Oui, elle peut différer. Mais
dans les objectifs ou dans les seuils à atteindre.
Ne serait-ce que parce que dans la partie sociale/
sociétale il y a un volet lié au droit international. Un
exemple : les catégories socioprofessionnelles existent
uniquement en France on ne peut donc pas avoir le
même niveau d’exigence sur ces parties-là ; c’est donc
plus la philosophie générale qui est respectée pour
ne pas pénaliser les entreprises sur les marchés où
nous sommes en concurrence avec des pays dont
le niveau d’exigence est moindre. Les standards
européens, à haut niveau d’exigence, ne sont donc
pas toujours repris en intégralité. Cependant nous
souhaitons et nous œuvrons pour qu’ils soient de
plus en plus retenus afin de faire comprendre aux
grands donneurs d’ordre que le critère économique
n’est pas le seul important.
CMI - Pouvez-vous nous donner des exemples
de projets pour lesquels le développement
durable a été un véritable atout sans pour
autant bouleverser les habitudes ?
Christophe Buhot : Je vous cite 3 exemples.
Le viaduc de Millau qui associe le béton, l’acier et
l’enrobé ; ce sont les capacités propres de chacun des
matériaux qui ont permis d’optimiser la structure
complète de l’ouvrage.
Le Grand stade de Lille où l’on a utilisé la légèreté
de l’acier et ces capacités pour réaliser des poutres
de 205 m de long sans portée intermédiaire, aucun
Rencontre
autre matériau n’aurait pu le faire. Grâce à l’acier
nous avons réalisé un stade multifonctionnel, un
ouvrage beaucoup plus ambitieux que ce qu’il aurait
pu être avec des techniques traditionnelles.
Dernier exemple, la liaison Bretagne Pays-de-Loire
pour la prise en compte des parties prenantes, donc
des territoires traversés. Les réunions avant l’appel
d’offres entre le constructeur, le concessionnaire, les
services développement durable du groupe et des
branches ont permis de proposer des solutions pour
intégrer les caractéristiques environnementales et
sociales des territoires traversés afin de créer des
synergies avec ces territoires, de prendre en compte
la biodiversité qui était impactée par le projet pour
la redévelopper. De plus, Bretagne Pays-de-Loire a
innové en créant un fonds carbone pour permettre
à des projets connexes à la ligne de bénéficier de
subventions. Toutes ces réflexions et ces actions,
menées en amont, ont impulsé une vraie dynamique.
CMI - Vous participez actuellement à une
démarche entreprise par la commission
développement durable de ConstruirAcier,
pour quelle raison avez-vous intégré le
groupe ?
Christophe Buhot : Force est de constater que les
qualités de l’acier deviennent méconnues de nos
clients. Pourtant ce sont des qualités incomparables
de résistance, de maniabilité, d’efficacité, de recycla-
bilité etc. Parallèlement, les filières concurrentes ont
réussi à convaincre leurs clients que l’acier est un
matériau coûteux, pas résistant, inadapté au déve-
loppement durable, vieux, etc. Les lobbyistes ont
été efficaces. Probablement parce que nous savons
l’acier très vertueux, nous avons oublié de faire
notre métier de vendeur pour accompagner notre
matériau. Il est grand temps que notre profession
se réapproprie toute la problématique de l’acier
pour revendiquer ses qualités tout en régénérant
et actualisant nos argumentaires par rapport aux
enjeux du XXIe siècle.
Il faut communiquer avec des arguments nouveaux,
montrer les qualités vertueuses de l’acier comme sa
recyclabilité à l’infini et la performance intacte des
matériaux recyclés sur plusieurs cycles, sa capacité
également à être un matériau hygiénique à l’origine
de peu de problèmes de santé publique (ce qui n’est
pas le cas des autres matériaux) il est temps d’occuper
le terrain et de refaire passer des messages simples,
pour toute la profession. La commission dévelop-
pement durable de ConstruiAcier travaille sur ces
messages, c’est pour cela que j’y participe activement.
CMI 3-2014
21
 TERRAIN
Parc zoologique
de Vincennes
Une Grande Serre pour changer d’ère !

Mi-avril dernier et après six ans de mue, le Zoo de Vincennes, totalement métamorphosé,
a rouvert ses portes en ayant à jamais fermé celles de ses anciennes cages. En lieu et
place de celles-ci, cinq grandes biozones et seize milieux naturels jalonnent désormais
un parcours de visite conçu comme un voyage au cœur de la biodiversité, au milieu d’un
millier d’animaux évoluant dans des conditions pensées au plus près de l’état de nature.

Pointant de ses 16 mètres de haut au centre de ce beau périple dont elle constitue l’étape
guyanaise et malgache, la Grande Serre symbolise tout particulièrement cette « ambition
© ArnaudTUDORET

d’immersion », ses 4 900 m2 de verre et acier savamment pliés aux inflexibles exigences
de l’univers originel !

Lorène Solal

CMI 3-2014
22
Sur le terrain

© ArnaudTUDORET

CMI 3-2014
23
TERRAIN
Quatre-vingts ans Les enfants ne sont plus ce qu’ils étaient, les parcs
animaliers non plus ! Fini le temps où les familles
de Paris. Car sur ses 15 hectares le lieu n’a, en effet,
vraiment plus rien d’un zoo au sens commun du
déjà !
Le Parc Zoologique venaient, le dimanche, frissonner devant l’exotisme terme. Entre lac Daumesnil et bois de Vincennes,
de Vincennes est un d’un rugissement en s’extasiant sur la longueur des il s’attache désormais à présenter les animaux dans
des douze sites du moustaches du majestueux félin. La télévision, inter- leur environnement d’origine, évoqué ou restitué
Muséum National
d’Histoire Naturelle, net et la démocratisation du transport aérien ont selon les cas, faisant des quelque 180 espèces réu-
grande institution de désormais rendu tigres et girafes bien plus connus nies ici les ambassadeurs d’une planète aux délicats
recherche scientifique des jeunes urbains que veaux, vaches et cochons. équilibres respectés, ambassadeurs qui, s’ils ont donc
et de diffusion des Depuis une vingtaine d’années, parcs et zoos opèrent aujourd’hui moins d’eux-mêmes à faire découvrir,
connaissances née donc leur mue, à leur objectif initial de présentation ont, sur le sujet, tant à nous dire. Sous la houlette de
le 10 juin 1793
se substituant dorénavant une mission d’immersion ce corps diplomatique singulier qui va donc tour à
d’un décret de la
Convention. Créé qui fait d’eux des espaces d’élevage et de conservation tour le feuler, japper ou glapir, le message durable
en 1934, ce parc au profit des espèces menacées, ainsi que des lieux est ainsi exprimé à travers cinq zones géographiques
animalier dépend de sensibilisation à la protection de la biodiversité. du globe et seize milieux naturels, circulant depuis
du département la Patagonie jusqu’à la plaine sahélo-soudanienne
« jardins botaniques Créé en 1934 par le Muséum national d’Histoire en passant, bien sûr, par le mythique Grand Rocher
et zoologiques
de diffusion » du Naturelle, le Zoo de Vincennes Paris-12e/Porte Dorée changé en vivarium d’espèces européennes… Une
Muséum, au même n’échappe pas à la règle. Profondément dégradé dans sixième zone, développant sous serre le climat de
titre que la Ménagerie ses structures et totalement obsolète dans sa concep- l’Afrique équatoriale pour y accueillir des grands
du Jardin des Plantes tion, ce lieu mythique a donc fermé ses portes le singes, devrait voir le jour d’ici quelques années.
et la Réserve de 30 novembre 2008 pour entamer une impressionnante
Haute-Touche, dans
l’Indre.
série de travaux à l’issue desquels le site a vaillamment La plus pure des épures
reconquis son appellation originale de Parc zoologique Au centre de ce voyage autour du monde et offrant,
en lieu et place de l’ancien rocher des singes, une
Aménagement paysager plongée au cœur même des chaudes moiteurs guya-
Une organisation sous cloche… qui ne cloche pas ! naises et malgaches, la Grande Serre s’impose comme
le symbole même de cette nouvelle dimension sou-
À la tête de l’Atelier Jacqueline Osty & Associés, la paysagiste éponyme cieuse de rimer avec immersion. Longue de 110
ensemence de ses réalisations plusieurs projets urbains depuis 1985, au
mètres et large de 42, elle héberge ainsi oiseaux
nombre desquels les terre-pleins du boulevard Richard Lenoir parisien, le
en vol libre, caïmans et lamantins dans un biotope
Parc de Clichy Batignolles, également à Paris, ou encore la plaine africaine
du Parc de la Tête d’Or, à Lyon. Le Parc Zoologique de Vincennes constitue « Guyane-Amazonie » reconstitué jusqu’à la moindre
néanmoins une page bien à part au catalogue de ces nombreuses références. pousse, grâce aux conditions idoines offertes par
Afin de restituer les milieux naturels des cinq principales biozones présentes cet impressionnant ouvrage de verre et acier que
sur notre planète, quelque 2 250 arbres, en plus des 800 existants, et 155 000 couvrent 4 000 panneaux transparents.
arbustes ont en effet été plantés dans une prodigieuse « mise en scène du Dessinée, comme l’ensemble des bâtiments neufs
monde vivant » ainsi que la nomme elle-même Jacqueline Osty dont l’Atelier du site, par Véronique Descharrières avec le cabinet
a, sous la direction d’étude de Mikaël Mugnier, conçu le plan masse et
l’aménagement de ces 11 hectares. La Grande Serre participe à cette longue
addition à hauteur de 3 800 végétaux, toutes variétés confondues, dont 180
sujets d’exception — flamboyants, manguiers et autres papayers – qui, par
leur impressionnante hauteur (jusqu’à 14 mètres pour les plus imposants),
recréent la verticalité de la jungle. Mais, « si les conditions offertes par la bulle
climatique permettent de présenter des plantes indigènes dont le choix s’est
fait en accord avec le Muséum », la responsable du programme de rénovation
du Parc Zoologique et de l’aménagement paysager de la Grande Serre, a dû,
pour l’occasion, « apprendre à travailler « sous cloche », à reculons, et dans la
forte proximité des autres corps de métiers ! » Tout fut, par conséquent, « une
délicate question d’organisation », depuis les travaux de terrassement et le
modelage des reliefs réalisés par l’entreprise Vertdéco, jusqu’à la replantation
des individus dans les 180 fosses creusées à cet effet et remplies de 2000 m3
de substrat. Le résultat est aujourd’hui à l’aune de l’énergie investie et, pour
celle qui aime à répéter que « le paysage, c’est avant tout un contexte », nul
doute qu’une part d’éden aura été trouvée dans ces jardins singuliers dont
l’agencement interprète, sans fausse note aucune, la forêt tropicale en plein
cœur de l’Ile-de-France.

CMI 3-2014
24

À Parc singulier, PPP exceptionnel
Pour la première fois dans l’histoire des parcs
animaliers, un partenariat public-privé (PPP) est
à l’origine de la monumentale rénovation du Parc
Zoologique de Paris dont le coût total s’élève à
167 millions d’euros, somme à laquelle l’État ne
participe donc que pour 30 millions. Le reste est
financé par Chrysalis, groupement d’entreprises
composé de la Caisse des dépôts, la Caisse
d’Épargne, ICADE et Bouygues construction qui,
en sus des missions de conception architecturale
et paysagère ainsi que de la réalisation de
l’ouvrage, prend également en charge l’entretien
de celui-ci estimé à quelque 4,3 millions annuels !
En échange, le Muséum d’Histoire Naturelle,
lequel demeure le directeur et gestionnaire
du Parc, s’est engagé à verser une redevance
annuelle de 12,2 millions d’euros durant vingt-
cinq ans (dont 3,20 M€ pour les prestations de
maintenance), nettoyage et renouvellement des
équipements. Un pari financier à la hauteur des
ambitions affichées : 1,5 millions de visiteurs par
an, avec un billet allant de 14 à 22 euros en tarif
normal, et de 11 à 16,50 euros en tarif réduit.
Bernard Tschumi urbanistes Architectes (BtuA), la
Serre de Vincennes est bien à l’image de ces concep-
teurs et constructeurs inspirés dont l’œuvre puise
tout à la fois au mouvement, à l’action et à l’espace
et compte déjà, dans sa grande variété (nouveau
musée de l’Acropole/Athène, Leaner Hall de l’uni-
versité Columbia/New-York, Zénith/Limoges…),
de nombreux aménagements de parcs, tels celui
de la Villette, à Paris, ou le Parc muséographique
d’Alésia, en Bourgogne.
© ArnaudTUDORET
Sur le terrain
Thomas Grenon, directeur
général du Muséum
National d’Histoire
Naturelle
« La technique a dû s’adapter
aux exigences du vivant »
Le Grand Rocher fut longtemps le symbole du Zoo de Vincennes. La Grande
Serre est-elle en passe de lui ravir ce rôle emblématique ?
Si le Grand Rocher reste à tout jamais la marque patrimoniale du site dont il
signe l’ouverture en 1934, la Grande Serre incarne, c’est certain, le renouveau
du concept auquel aspire le Parc quatre-vingts ans plus tard, à savoir être
un zoo du XXIe siècle. Dans des conditions d’accueil au plus proche de la
nature, il ne s’agit plus de visiter ici des animaux exhibés, mais d’impul-
ser une véritable expérience pédagogique à l’appui d’un muséum vivant
devenu outil de sensibilisation. Nous avons ainsi souhaité un espace où
flore et faune, cohabitant dans leurs milieux d’origine reconstitués, invitent
l’homme à parler de biodiversité, ambassadeurs « par nature » d’une culture
naturaliste et environnementale qui doit (re) devenir nôtre. Or, ce pari ne
pourra jamais être relevé avec autant de justesse que sous cette bulle, dont
le bioclimat permet, non plus une évocation mais une véritable restitution
du biotope naturel. Il s’agit là d’une jungle authentique au cœur de Paris.
Difficile néanmoins de proposer sur 4 500 m2 l’ensemble des espèces animales
et végétales présentes en forêt tropicale. Qui a donc choisi les collections
et sur quels critères ?
Tout comme pour l’ensemble du Parc, la liste des espèces réunies, ainsi
que le nombre de leurs représentants, est un processus qui a mobilisé
les zootechniciens du Muséum plusieurs années avant l’ouverture. Cette
sélection s’est faite selon leur intérêt attractif, pédagogique, scientifique de
chacune, et selon les critères de conservation de l’Union internationale pour
la conservation de la nature (UICN). Mais à ces facteurs déjà astreignants,
la bulle en imposait encore un autre, tout à fait majeur, à savoir la maîtrise
des interactions entre animaux et végétaux, chaque règne devant impéra-
tivement respecter l’autre dans cet univers clos. Botanistes, vétérinaires et
soigneurs ont donc dû dialoguer pour ne pas exposer les animaux au danger
de plantes toxiques et vérifier l’adéquation entre les besoins biologiques de
l’animal (escalade, nidification) et la répartition des végétaux.
La Grande Serre est un ouvrage complexe à la haute technicité. Le Muséum
National d’Histoire Naturelle s’est-il impliqué dans sa réalisation ?
Une fois la définition des conditions climatiques cibles inscrites au cahier
des charges, nous avons plutôt laissé faire les professionnels, non sans rester
attentifs néanmoins aux moindres détails toujours susceptibles de générer
des conséquences dramatiques dans ce type d’ouvrage. Ainsi sommes-nous
par exemple intervenus sur les conditions d’étanchéité de la structure une
fois les ouvrants actionnés, le mécanisme devant être sans danger pour les
dizaines d’oiseaux évoluant en totale liberté à l’intérieur. À tout moment
ainsi, la technique a dû s’adapter aux exigences du vivant.
CMI 3-2014
25
 TERRAIN
© ArnaudTUDORET
« Mais cette fois, il nous a fallu travailler avec du vivant
pour donner naissance à un décor volumétrique à 360°
qui prenne en compte des besoins très différenciés,
d’un animal à l’autre bien sûr, mais aussi d’un temps à
l’autre (visite, restauration, soins…) et d’une population
donnée à l’autre (animaux, personnels, publics…), d’où
un jeu permanent entre premiers et arrière-plans »,
détaille l’architecte associée et codirectrice du cabinet
d’architecture, Véronique Descharrières.
La Grande Serre est, par excellence, l’expression conden-
sée de ces exigences, « bulle de verre géante nichée dans
le paysage et dont l’horizontalité vient dialoguer avec
la verticalité du Grand Rocher », décrit avec enthou-
siasme la professionnelle. Rien que son esquisse relève
déjà de la gageure : « comment, en effet, imposer un tel
volume au sein d’un site classé, qui plus est en déve-
loppant le minimum de matière compatible avec les
critères économiques du cahier des charges ? » Le défi
impose des calculs multiples pour respecter cette ten-
sion extrême, « toutes les formes et enveloppes possibles
devant être étudiées avant d’arriver à l’épure parfaite
donnant le meilleur rapport de surfaces vitrées sur
surface couverte », rapporte Véronique Descharrières.
Sur le papier, l’idée première d’un dôme géodésique
tridimensionnel est ainsi peu à peu gommée au profit
d’un volume nouveau dont la géométrie sphérique ne
réclamera que 4 900 m2 de surfaces vitrées pour couvrir
les 4 220 m2 de surface au sol. Et, malgré sa grande
© ArnaudTUDORET
CMI 3-2014
26
transparence, ses excellentes propriétés mécaniques
et sa haute résistance thermique, le polycarbonate,
si fréquemment utilisé pour les serres, est délaissé au
profit d’un verre clair extra-blanc en double vitrage,
seul capable de parfaitement répondre, dans le temps,
au faisceau de contraintes (d’ensoleillement, climatiques
et économiques) qui pèse sur l’ouvrage…
La « griffe » des serres
À ouvrage et enveloppe aussi complexes, il fallait
évidemment une entreprise chevronnée ! Présent
depuis 1948 sur le marché de la construction de
charpentes et structures métalliques, l’entreprise
Marchegay Technologies a rapidement fait des serres
sa niche de prédilection, cultivant son savoir-faire
à travers plusieurs types de verrières et jardineries
(serres recevant du public) et semant plus de 1 000
références sur les cinq continents, dont le marché
chinois avec des jardins botaniques déroulés sur
quelque 10 000 m2 ! « La serre est un ouvrage bio-
climatique très particulier dont les structures en
treillis doivent savoir s’effacer au maximum pour
mieux capitaliser sur ces apports naturels que sont la
Zoom lumière, la chaleur et la ventilation », décrit Stéphanie
Thévenet, architecte en charge du développement
Un Parc HQE chez le constructeur qui enlève donc la conception
Bien qu’il n’existe technique et la construction du projet imaginé par
pas à ce jour de
référentiel applicable BtuA et Véronique Descharrières.
aux parcs zoologiques Premier challenge : à partir de cet axiome, respecter
ou équipements de le cahier des charges imposé par les zootechniciens
nature comparable, du Muséum d’Histoire Naturelle afin d’assurer les
le Parc Zoologique conditions de bien-être optimums pour la faune, la
de Vincennes, par
flore et les visiteurs… « à savoir pas moins de 20°
la voix de Chrysalis
(lire encadré), a l’hiver et pas plus de 30° l’été, avec une hygrométrie
choisi de répondre constante de 75 % et le tout sans recourir à aucun
à 14 exigences du dispositif de climatisation classique dont l’effet dessé-
label Haute Qualité chant serait fort préjudiciable aux plantes », détaille
Environnementale Stéphanie Thévenet.
(HQE®). Ainsi, le
confort olfactif Si plusieurs équipements sophistiqués, gérés par
sera assuré par ordinateur, vont permettre de satisfaire bon nombre
des dispositifs de desdits enjeux - aérothermes pour l’hiver, système
surveillance de la de brumisation (fog system) pour l’été, arroseurs –
qualité de l’air comme l’aération d’un ouvrage de telles dimensions impose
le contrôle du taux
une approche particulière. Evapotranspiration des
d’ammoniac dans les
loges des girafes et plantes, transpiration des animaux et des visiteurs,
lions. Sous la serre, la évaporation du bassin… « Afin de contrôler ces
chasse aux parasites multiples paramètres, une ventilation naturelle
sera également menée optimisée est donc assurée par la répartition d’ou-
dans le respect desdits vrants placés en continu sur les cent mètres façade,
critères, à grand
renfort d’insectes, à l’appui de châssis filants automatisés qui sont
acariens et autres autant la garantie d’un effet cheminée plus efficace
champignons si (taux de renouvellement d’air important) que d’un
nécessaire… esthétisme préservé », décrit la collaboratrice du

constructeur métallique. Les châssis sont pilotés
par un ordinateur climatique, lui-même relié à la
station météo et aux sondes intérieures et exté-
rieures. Deux études thermiques, respectivement
menées par Élan et Celsius Environnement, ont
validé le système, complétées par une étude CFD
(mécanique des fluides numérique).
La culture de l’innovation
Mais le travail de recherche de Marchegay ne s’arrête
pas là. Car, deuxième défi, « il faut aussi proposer
une solution économique respectant la courbure du
dessin architectural », souligne Stéphanie Thévenet.
Revisitée afin de réduire les effets d’ombre indési-
rables que projetait une ossature initialement pensée
autour de poutres caissons, la charpente s’élève in fine
en 19 arches, distantes de 6 mètres chacune, croisées
par 648 pannes treillis d’acier galvanisé, l’enveloppe
venant se poser sur une ossature secondaire en
aluminium, constituée d’un système de chevrons
et capots vissés choisi pour garantir des perfor-
mances thermiques optimales. Mais comment faire
coïncider les quelque 4 000 plaques de verre trempé
(1,00 m de largeur x 1, 50 m hauteur) formant cette
couverture, au fuselé voulu par l’architecte ? « Pas
question de proposer du double vitrage bombé sans
faire exploser le budget », admet l’architecte de chez
Marchegay Technologies, « il fallait donc innover ! »
Ainsi est-il décidé de s’appuyer sur son propre poids
pour laisser le verre (5trempé/12air/44.2trempé 2
faces) travailler seul sa courbure, dans la limite de
tolérance de son élasticité naturelle. Le rayon de
cintrage, de l’ordre de 23 mètres, imprime ainsi une
flèche de 12 mm au vitrage (dans le sens des 1,50 m
de hauteur) auquel a évidemment été préalablement
incorporée une intercalaire souple, « toute la mise
en œuvre de ce double vitrage bombé à froid ayant
été imaginé en interne, et s’effectuant sur le chantier,
par nos équipes, dans le cadre d’une ATEx », précise
Stéphanie Thévenet.
Pour autant, le constructeur n’est pas encore au
bout de ses peines et, troisième étape sensible, le
montage imposera aussi, sa réflexion particulière.
Coincée entre bassins et chantiers en pleine action,
la serre bénéficie en effet d’un espace de stockage
et d’assemblage plus que restreint, quasi-réduit à sa
propre emprise. Afin de composer avec ce paramètre
et sécuriser l’opération au maximum, une métho-
dologie inédite est donc définie. Les arches, dont
l’empattement frise les 42 mètres, sont livrées en cinq
parties et pré-assemblées au sol, équipements com-
pris (aérothermes…) avant d’être levées. Idem pour
les ensembles structure/verre qui, ainsi constitués à
Sur le terrain
Fiche technique
Surface totale du Parc : 15 ha
Maîtrise d’ouvrage : Chrysalis, groupement d’entreprises composé de la
Caisse des dépôts, la Caisse d’Épargne, ICADE et Bouygues construction
Promoteur : Chrysalis Développement
Maître d’œuvre :
Conception paysagère : Atelier Jacqueline Osty et Associés, paysagiste
urbaniste – Directeur d’étude : Mikaël Mugnier
Conception architecturale : Bernard Tschumi, urbanistes Architectes, avec
Véronique Descharrières
Scénographie des vivariums et signalétique pédagogique et fonctionnelle :
El Hassani et Keller
Lots techniques fluides : Setec Bâtiment
Autres lots techniques : Bouygues Bâtiment Ile-de-France
Lot espaces verts : Vertdéco
La Grande Serre
Couverture vitrée : 4 900 m2
Surface au sol : 4 220 m2
Charpente métallique/Aluminium et Verre : Marchegay
Durée du chantier : 27 mois
Dépôt permis de construire : été 2010
Début des travaux : septembre 2011
Quelques chiffres :
Coût travaux total : 134 M € HT
Montant du lot « serre » : 4,1 M €HT (structure acier + enveloppe alu et
verre, ouvrants et passerelles de nettoyage compris)
Montant des équipements de la serre (aérothermes, système de
brumisation, ordinateur climatique) : 385 000 € HT
Charpente : 185 tonnes d’acier (19 Arches de 4,5 t, 648 Pannes de 0,1 t)
Enveloppe : 14 t d’aluminium, 200 t de verre réparties sur 4 002 pièces de
double vitrage de 50 kg.
terre (pannes, chevrons, vitrages, capots), viennent
ensuite, telles les pièces d’un puzzle géant (70 m2, 7 t),
se poser sur les arches pour fermer la couverture.
Martingale gagnant ! La procédure permet l’achè-
vement du chantier en seize semaines seulement,
participant de la compétitivité de l’entreprise. Mais
que ce délai record n’induise pas en erreur : « Au
total, deux ans d’études et recherches préparatoires
auront été nécessaires pour mener à bien ce projet
dont l’envergure et les complexités nous ont poussés
dans nos plus lointains retranchements techniques
et méthodologiques, faisant désormais de cette bulle
bioclimatique une de nos plus belles vitrines », assure
Stéphanie Thévenet. Mais après tout, quoi de plus
naturel qu’un projet longuement mûri pour un
serriste réputé ? !
CMI 3-2014
27
FORMATION
Vos formations
au CTICM
PAN-01 Panorama normatif de la Pédagogie :
construction métallique – --exposés et exemples.
10 et 11 septembre 2014 BAS-01 EC0 et EC1 – Actions et
Ce stage vise à permettre aux concepteurs, pres- combinaisons – Niveau 1 –
Ces stages sont cripteurs ou entrepreneurs de mieux comprendre et 23 au 25 septembre 2014
issus des cycles utiliser le système français de normalisation relatif Les notions contenues dans l’EN 1990 sont essen-
au domaine de la construction métallique. tielles à l’approche du calcul « aux Eurocodes »,
Le stage n’a pas pour but d’acquérir une maîtrise indépendamment du matériau : situations de projet,
S
 tages BAT
des calculs selon les codes européens. états limites, règles de combinaison des actions,
Information Objectifs du stage : coefficients partiels de sécurité Après avoir présenté
sur le contexte --Comprendre l’organisation et le statut des textes ces notions, la formation aborde la détermination des
normatif et relatifs au domaine du bâtiment en construction actions dues aux charges d’exploitation, à la neige ou
réglementaire métallique, au vent, pour les bâtiments courants (hauteur modé-
--Identifier le contenu des normes européennes rée, inférieure à 15 m). Des applications illustrent pas
Acquérir les
(NF EN) de conception, de calcul et d’exécution à pas chaque sujet abordé. Cette formation se situe
« fondamen-
des structures en acier, exclusivement dans le contexte « bâtiment ». Elle n’a
taux » néces-
saires au calcul --Connaître les principes de base des codes de pas pour objet d’aborder la totalité des actions visées
ou à la concep- calcul aux états limites, par les différentes parties de l’EN 1991.
tion générale --Être sensibilisé aux exigences réglementaires en Objectifs du stage :
des ossatures matière sismique, thermique et de sécurité incendie. --Connaître les bases de calcul des structures déve-
Pédagogie : loppées dans l’EN 1990,
Disposer des --Exposés. --Déterminer les actions dues aux charges d’exploi-
informations
FON-01 Bases de conception des tation sur des bâtiments simples,
de base en vue
bâtiments à ossature métallique – --Déterminer les actions dues aux charges clima-
d’approcher le
calcul de struc- 16 au 18 septembre 2014 tiques sur des bâtiments simples.
tures simples Ce stage a pour objectif de faire connaître et appré- Pédagogie :
hender les technologies constructives courantes uti- --Exposés théoriques, méthodologiques et appli-
Se perfec- lisées en construction métallique de bâtiment. Il vise cations pratiques.
tionner et
compléter les
l’acquisition, par les participants, de la connaissance BAT-01-a EC3 – Calcul d’un
informations de
des principes fondamentaux nécessaires à l’obtention bâtiment industriel simple – Module 1 –
base acquises d’une conception saine d’une structure en acier cou- 23 au 25 septembre
avec les stages rante : principes de base de conception et de stabilité ; Ce module est conçu comme une mise en applica-
précédents rôle et comportement structurel des sous-ensembles tion concrète des connaissances acquises pendant
ou éléments constitutifs de la structure. Une infor- les modules BAS01 à BAS05 ; il constitue le premier
Aborder les mation sur l’enveloppe et la protection des ossatures module d’un ensemble de deux dont l’objet est le
sujets transver- (corrosion et incendie) complète cette formation. traitement d’un bâtiment à base quadrangulaire,
saux connexes
Objectifs du stage : toiture double pente avec acrotères.
à la conception
--maîtriser les principes constructifs et de stabilité L’étude est limitée à la classe 3 et à l’analyse élastique
et au calcul :
exécution, en vue d’aboutir à une conception saine d’une de la structure.
performance ossature en acier de technicité courante, Ce premier module vise la détermination des
de l’enveloppe, --comprendre le rôle et le comportement structurel charges, leur combinaison et le traitement de la
prévention de des éléments principaux et secondaires, structure (jusqu’à l’obtention des sollicitations dans
la corrosion --connaître les principes constructifs les plus les éléments).
courants en matière d’enveloppe et de parois Objectifs du stage :
Pour toutes informations
contactez le service (bardages, toitures et planchers), --Faire aborder par les stagiaires toutes les étapes
formaion : --connaître les systèmes usuels de protection des de la rédaction d’une note de calcul de bâtiment
01 60 13 83 07 structures (corrosion, incendie). aux Eurocodes,

CMI 3-2014
28

--Mettre en pratique les différents Eurocodes (EC0,
EC1 et EC3) dans le cas concret de l’établisse-
ment d’une note de calcul de bâtiment à base
quadrangulaire.
Pédagogie :
--Établissement progressif (par exercices successifs
alternant avec des rappels méthodologiques
succincts) d’une note de calculs.
--Public limité à 14 stagiaires compte tenu de la
pédagogie retenue
FON-02 Rappels de résistance des
matériaux – 29 et 30 septembre 2014
La démarche de vérification d’une ossature par la
résistance des matériaux permet de juger l’aptitude
d’une ossature de bâtiment à assumer ses fonctions
de résistance et de service. Basée sur les lois de
comportement physique de l’acier ce module fournit
les bases de réflexion nécessaire à cette démarche.
À l’issue de cette formation les participants seront
aptes à juger le comportement physique de base
d’éléments d’une ossature soumise à sollicitations
extérieures.
Ce module ne traite pas de la vérification des sec-
tions en résistance et en stabilité (voir stage BAS03).
Objectifs du stage :
--Acquérir les pré-requis indispensables à l’étude
des structures métalliques,
--Maîtriser les notions de comportement méca-
nique des éléments de construction et leur
influence sur la distribution des efforts dans
une ossature métallique,
--Maîtriser les notions de base de l’équilibre des
ossatures.
Pédagogie :
--exposés et exemples.
BAS-02 EC3 - Analyse des
structures – 1 et 2 octobre 2014
L’analyse de structure permet à partir d’un modèle
de représentation physique de déterminer la distri-
bution les efforts/sollicitations dans une ossature.
Cette démarche actuellement traitée par informa-
tique est complexe. À l’issue de cette formation, les
participants seront aptes à juger de la pertinence de
leur approche de modélisation, de juger les résultats
obtenus et d’apporter les corrections nécessaires à
leur démarche.
Le stage privilégie le recours à des approches sim-
plifiées basées sur l’analyse élastique.
Objectifs du stage :
--Donner des notions quant à l’introduction des
données et à l’analyse critique de résultats de
calculs effectués sur ordinateur,
Formation
--Savoir lire et analyser les résultats d’un pro-
gramme informatique « Listing » et avoir une
attitude critique sur ces résultats.
Pédagogie :
--Exposés théoriques, méthodologiques et appli-
cations pratiques.
OUV-03 Passerelles pour piétons –
6 et 7 octobre
Les passerelles piétonnes à ossature métallique ou
mixte acier-béton présentent des spécificités et des
points particuliers tant dans l’approche de leur
conception que de leur calcul, notamment pour ce
qui concerne leur chargement. Le comportement
vibratoire des passerelles piétonnes élancées sera
traité, en conséquence, de façon approfondie.
La formation n’a pas pour but la vision exhaustive
des textes, mais apporte un focus sur les éléments
propres aux passerelles dans les différents Eurocodes.
Objectifs du stage :
--Connaître la spécificité et les points particuliers
de conception des passerelles pour piétons,
--Connaître les modèles de charges statiques et dyna-
miques spécifiques aux passerelles pour piétons,
--Connaître et appliquer les outils nécessaires aux
analyses dynamiques adéquates pour mener à
bien les projets des passerelles pour piétons.
Pédagogie :
--Alternance d’apports théoriques, méthodologiques.
PER-01 EC0 et EC1 – Actions et
combinaisons – Niveau 2 –
7 au 9 octobre 2014
Les bases de la détermination des actions sur les
structures font l’objet du stage BAS01 qui vise les
bâtiments courants. Le module PER01 se situe dans
sa continuité et, après quelques rappels, apporte
une information complémentaire et précise en vue
d’aborder des bâtiments plus complexes.
Des applications illustrent chaque sujet abordé et une
étude de cas globale permet de faire une synthèse
des thèmes traités.
Objectifs du stage :
--Déterminer les actions dues aux charges d’exploi-
tation sur des bâtiments de toutes destinations,
--Pouvoir déterminer les actions dues aux charges
climatiques sur des bâtiments de toute nature,
--Connaître la signification et calculer les diffé-
rents coefficients intervenant dans le calcul des
actions dues au vent,
--Déterminer les actions dues à la température
sur les bâtiments.
Pédagogie :
--Exposés et applications pratiques.
CMI 3-2014
29
FORMATION
BAS-03 EC3 - Vérifications de
résistance et de stabilité – 14 au 16
octobre 2014
Les Eurocodes structuraux proposent de nouvelles
méthodes de vérification en résistance et en stabilité
des structures en acier, basées sur le principe des
états limites.
Au cours de cette formation, les participants
acquièrent la pratique des règles de calcul de l’Euro-
code 3, avec des méthodes simplifiées au maximum.
Les critères de vérification au flambement et/ou au
déversement sont présentés pour les sections de
classes 1 à 3 – le voilement local n’est pas abordé.
Objectifs du stage :
--Acquérir les notions de base du calcul selon
l’Eurocode 3 partie 1-1,
--Appliquer ces notions au calcul à la justifica-
tion ou à la vérification d’éléments courants de
structure.
Pédagogie :
--Alternance d’exposés théoriques, méthodolo-
giques et d’applications pratiques.
PER-02 Eurocode 3 - Résistance
ultime des sections – 21 au 23 octobre
2014
Après un rappel des notions essentielles de plas-
ticité appliquées à la résistance des sections, ce
stage présente en détail la détermination de la
classe d’une section. Il s’agit d’une étape indis-
pensable à la vérification de sa résistance en
flexion ou en flexion composée. Ensuite, les
différents critères de résistance sont passés en
revue, en particulier pour les sections de classe
4, la méthodologie de calcul des caractéristiques
efficaces est expliquée.
Le stage met l’accent sur une présentation exhaustive
des règles et la compréhension de leur origine et de
leur formulation
Objectifs du stage :
--Savoir déterminer la répartition plastique des
contraintes dans une section,
--Savoir déterminer la classe d’une section selon
l’Eurocode 3 partie 1.1,
--Savoir calculer les caractéristiques efficaces d’une
section comprimée et/ou fléchie, le cas échéant,
--Être capable de procéder à toute vérification de
résistance en section selon l’Eurocode 3 partie 1.1.
Pédagogie :
--Exposés théoriques et applications pratiques.
CMI 1-2014
30
CNX-01 Exécution des ouvrages
en acier – NF EN 1090-2 – 28 et 29
octobre 2014
La norme EN 1090-2 a modifié le référentiel fran-
çais pour la réalisation des ouvrages métalliques :
elle remplace l’ensemble des normes d’exécution
précédentes. Un seul document traite maintenant
de tous les aspects de l’exécution depuis l’appro-
visionnement des produits jusqu’au montage, en
passant par les opérations de débit, d’assemblage
par boulonnage ou soudage, de préparation des
surfaces, y compris les contrôles et tolérances asso-
ciés. Cette norme implique également des choix de
la part des maîtres d’ouvrage/maîtres d’œuvre lors
de la rédaction du CCTP.
Objectifs du stage :
--Comprendre la notion de classe d’exécution,
--Connaître les exigences associées de la norme
d’exécution NF EN 1090-2.
Pédagogie :
--Exposés méthodologiques.
BAS-05 EC3 - Calcul des
Assemblages – Niveau 1 – 28 au 30
octobre 2014
Le but de ce stage est d’aborder les nouvelles notions
de la partie 1-8 de l’EN 1993 (semi-rigidité, méthode
des tronçons en T). Ces notions sont présentées pour
faciliter la conception et le calcul des assemblages
courants utilisés dans les bâtiments métalliques,
dans le cadre de l’analyse élastique.
Les stagiaires pourront mettre directement en
application ces méthodes en établissant une note
de calcul manuellement et par l’utilisation d’un
logiciel de calcul.
Objectifs du stage :
--Connaître les vérifications des connecteurs
de base (boulons ordinaires ou précontraints,
soudure),
--Acquérir les notions de base du calcul selon
l’Eurocode 3 partie 1-8 (semi-rigidité, méthode
des composants),
--Appliquer ces notions au calcul des assemblages
courants de structures métalliques.
Pédagogie :
--Exposés théoriques, méthodologiques et appli-
cations pratiques.
 Formation

Calendrier formations 2e semestre 2014

Durée Prix Second semestre 2014
Code Intitulé
(jours) 5 HT S O N D

Formations catalogue

Information sur le contexte normatif et réglementaire

PAN01 Panorama normatif de la construction métallique 2 940 10-11

Acquérir les « fondamentaux » nécessaires au calcul ou à la conception générale des ossatures

FON01 Bases de conception des bâtiments à ossature métallique 3 1435 16-18

FON02 Bases de résistance des matériaux 2 940 29-30

Disposer des informations de base en vue d’approcher le calcul de structures simples

BAS01 Actions et combinaisons d’actions - Niveau 1 3 1435 23-25

BAS02 Analyse des structures 2 940 1-2

BAS03 Vérificaton de résistance et de stabilité 3 1435 14-16

BAS05 Calcul des assemblages - Niveau 1 3 1485 28-30

BAS11 Séismes : initiation - bâtiments courants faiblement dissipatifs 2 1150 25-26

Conception à l’incendie des bâtiments à simple

BAS21 rez-de-chaussée (ICPE, ERP,…) 1,5 770 9-10

Se perfectionner et compléter les informations de base acquises avec les stages précédents

PER01 Actions et combinaisons d’actions - Niveau 2 3 1520 7-9

PER02 Résistance ultime des sections 3 1520 21-23

PER03 Analyse globale 2 1100 4-5

PER04 Résistance des barres aux instabilités 2 1100 6-7

PER05 Calcul des assemblages - Niveau 2 3 1520 18-20

PER11 Séismes : approfondissement - structures à comportement dissipatif 2 1150 17-18

Aborder les sujets transversaux connexes à la conception et au calcul : exécution, performance de l’enveloppe, prévention de la
corrosion
CNX01 Exécution des ouvrages en acier - NF EN 1090-2 2 1020 28-29

CNX02 Réglementation thermique et construction métallique 1 495 11

CNX03 Protection anticorrosion et impacts environnementaux 2 940 18-19

OUV01 Chemins de roulement de ponts-roulants - EN 1993-6 3 1485 25-27

OUV03 Passerelles pour piétons 2 1100 6-7

Stages BAT

BAT01
Calcul d’un bâtiment industriel simple - Niveau 1 3+3 1540+1540 23-25 7-9
a&b
BAT02 Calcul d’un bâtiment - Niveau 2 4 2050 15-18

CMI 1-2014
31
ASSISTANCE
Assistance téléphonique
L’assistance technique contribue à faciliter et encourager le choix des solutions métalliques, et permet aux praticiens d’obtenir des
réponses concrètes à leurs interrogations au quotidien. Elle est délivrée aux constructeurs métalliques mais également à l’ensemble
des acteurs du secteur de la construction métallique.
Il s’agit généralement de conseils ou renseignements ne nécessitant pas d’études approfondies, et qui sont donc donnés à titre gratuit.
Dans le cas où la demande d’assistance nécessite une étude particulière de plus longue durée, un devis est alors proposé dans le cadre
des prestations d’ingénierie et de conseil.

Thèmes Contacts Téléphone Courriel

RÉGLEMENTATION ET NORMALISATION
Eurocodes : statut, avancement Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 vlemaire@cticm.com
Réglementation et normalisation française Valérie Lemaire 01 60 13 83 37 vlemaire@cticm.com
Réglementation « sécurité incendie » pour bâtiments et ICPE Patrice Russo 01 60 13 83 30 prusso@cticm.com
CONSTRUCTION MÉTALLIQUE - GÉNÉRALITÉS
Analyse globale des structures Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@cticm.com
Assemblages boulonnés Maël Couchaux 01 60 13 83 57 mcouchaux@cticm.com
Assemblages soudés Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
Assemblages par brides Maël Couchaux 01 60 13 83 57 mcouchaux@cticm.com
Dynamique des structures - Vibrations Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@cticm.com
Comportement des structures soumises au séisme PS92,
Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 pomartin@cticm.com
EC8 PS-MI
Exécution des structures métalliques : fabrication,
Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
montage, tolérances
Fatigue Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@cticm.com
Justification du comportement (à froid) des structures
Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@cticm.com
par l’expérimentation
Logiciels utilisés en CM Jean-Claude Delongueville 01 60 13 83 42 jcdelongueville@cticm.com
Rupture fragile Bruno Chabrolin 01 60 13 83 05 bchabrolin@cticm.com
Vérification des sections et des éléments.
Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@cticm.com
Flambement, déversement, voilement local
Voilement des plaques et EC3-1-5 Pierre-Olivier Martin 01 60 13 83 69 pomartin@cticm.com
Calcul des coques et EC3-1-6 Tien Minh Nguyen 01 60 13 83 67 tnguyen@cticm.com
CONSTRUCTION MIXTE
Bâtiments mixtes acier-béton (planchers, poteaux,...) Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@cticm.com
MATÉRIAUX
Aciers inoxydables et EC3-1-4 Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@cticm.com
Boulonnerie – Fixations Maël Couchaux 01 60 13 83 57 mcouchaux@cticm.com
Soudage Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
Produits d’enveloppe en acier Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 sherbin@cticm.com
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS
Cheminées et EC3-3-2 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 plechaffotec@cticm.com
Chemins de roulement et EC1-3/EC3-6 Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com
Conception des structures de bâtiment Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@cticm.com

CMI 3-2014
32
 REVUE
CONSTRUCTION
MÉTALLIQUE
la référence depuis
plus de 49 ans
recherche, calcul et conception,
ingénierie incendie,
réglementation et normalisation,
descriptions d’ouvrages

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Construire en métal, un art, notre métier ................................................................................................................................

service publications
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Espace technologique
L’orme des merisiers Code Postal :.......................Ville :.........................................Pays :............................
Immeuble Apollo
91193 Saint-Aubin E-mail: .....................................................................................................................

Adresse de facturation (si différente) :........................................................................

Conditions générales de ventes disponibles sur le site www. ................................................................................................................................
cticm.com ou sur simple
demande à publication@cticm.com ................................................................................................................................
ASSISTANCE
Thèmes Contacts Téléphone Courriel
ÉLÉMENTS DE STRUCTURE ET OUVRAGES PARTICULIERS (suite)

Éléments minces formés à froid et EC3-1.3 Dominique Semin 01 60 13 83 43 dsemin@cticm.com

Ponts métalliques et mixtes EC3-2 et EC4-2 Daniel Bitar 01 60 13 83 38 dbitar@cticm.com

Poutres alvéolaires Alain Bureau 01 60 13 83 56 abureau@cticm.com

Pylônes et pylônes haubanés et EC3-3.1 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 plechaffotec@cticm.com

Silos et réservoirs et EC1-4/EC3-4 Patrick Le Chaffotec 01 60 13 83 40 plechaffotec@cticm.com

Stabilisation d’un bâtiment par les parois - Effet diaphragme Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@cticm.com

Escaliers et garde-corps Anthony Rodier 01 60 13 83 66 arodier@cticm.com

Structures en aluminum Mladen Luki 01 60 13 83 68 mlukic@cticm.com

ACTIONS

Actions climatiques : neige et vent - Règles NV et EC1 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@cticm.com

Actions d’exploitation (charges) Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@cticm.com

Combinaisons d’actions Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@cticm.com

Actions sismiques PS92 et EC8 Danielle Clavaud 01 60 13 83 36 dclavaud@cticm.com

Actions en cas d’incendie EC 1-1.2 Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 cthauvoye@cticm.com

États limites de service - Flèches admissibles Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@cticm.com

DÉVELOPPEMENT DURABLE

Construction métallique et développement durable Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 sherbin@cticm.com

Protection anticorrosion des structures métalliques Stéphane Herbin 01 60 13 83 63 sherbin@cticm.com

PHYSIQUE DU BÂTIMENT
Performances thermiques et énergétiques de bâtiments à ossature
Amor Ben Larbi 01 60 13 83 61 abenlarbi@cticm.com
métallique
Performances acoustiques de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@cticm.com

Étanchéité à l’air de bâtiments à ossature métallique Philippe Beguin 01 60 13 83 59 pbeguin@cticm.com

INCENDIE
Calcul du comportement au feu des éléments de second œuvre à
Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@cticm.com
ossature métallique
Calcul du comportement au feu des structures mixtes. Application
Gisèle Bihina 01 60 13 83 26 gbihina@cticm.com
de l’EC4-1.2
Calcul du comportement au feu des structures en acier et
Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@cticm.com
aluminium – Application des EC3-1.2 et EC9-1.2
Comportement au feu des entrepôts et bâtiments industriels Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@cticm.com

Comportement au feu des parcs de stationnement Bin Zhao 01 60 13 83 16 bzhao@cticm.com

Ingénierie de la sécurité incendie – Méthodologie Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 nhenneton@cticm.com

Sécurité incendie dans les bâtiments à simple RDC Nicolas Henneton 01 60 13 83 25 nhenneton@cticm.com

Flux thermique émis par un feu d’entrepôt (Flumilog) Christophe Thauvoye 01 60 13 83 21 cthauvoye@cticm.com

Produits de protection des structures contre l’incendie Christophe Renaud 01 60 13 83 27 crenaud@cticm.com

CERTIFICATION

Marquage CE des produits de construction métalliques Frédérique Algranti 01 60 13 83 15 falgranti@cticm.com

CMI 3-2014
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2. Choisissez vos paramètres

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acier. Indispensable aux professionnels de la construction, il fournit l’Inventaire
de cycle de vie du produit ou système en acier ainsi que le tableau des impacts
environnementaux au format NF P01-010.

Construire en métal, un art, notre métier