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TROISIÈME ANNÉE
Elève:……………………………………
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INDEX
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Chapitre 1 .- L’INITIATIVE DE BAMAKO
I.- INTRODUCTION
Les contraintes économiques liées à l’ajustement structurel des années 80 ont fait que les pays
de l’Afrique subsahariennes ont formulé de nouvelles stratégies pour faire face aux problèmes
de santé.
Ainsi les ministres africains de la santé ont adopté en 1987 lors de la réunion du comité
régional de l’ OMS AFRIQUE à Bamako une stratégie d’appui à la mise en œuvre des soins
de santé primaire intitulé ·vers la santé maternelle et infantile pour tous »
II.- DEFINITION
l’IB est une stratégie de mise en œuvre de la politique des soins de santé
primaires vers la santé maternelle et infantile pour tous.
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Chapitre 2.- LA POLITIQUE NATIONALE PHARMACEUTIQUE
I.- INTRODUCTION
Au Mali jusqu’en 1980 l’accès aux services de santé était gratuit dans presque toutes les
structures périphériques. Cependant la qualité et l’accessibilité des soins étaient faibles. Les
reformes au début des années 1980 ont amené des espérances novatrices et l’adoption d’une
nouvelle politique de santé pour faire face aux problèmes du financement.
Ces reformes ont abouti en 1988 à l’élaboration d’une politique de santé basé sur les SSP avec
comme principe de base l’IB. Cette réflexion a abouti en 1990 à l’adoption de la politique
sectorielle de santé et de population dont l’instrument pour le Gouvernement a été le PSPHR
(Projet Santé Population et Hydraulique Rurale) puis en 1997 plan décennal de
Développement Sanitaire et social (PDDSS) en 1998 au Programme de Développement
Sanitaire et Social (PRODESS).
Parmi les stratégies de la mise en œuvre de la politique de santé figure en bon plan
l’approvisionnement en médicaments essentiels . C’est pour cela que la politique Nationale
Pharmaceutique a été élaborée comme partie intégrante de la politique de la santé.
PRODESS: Programme de Développement Sanitaire et Social
PDDSS: Plan Décennal de Développement Sanitaire et Social
SDAME C’est un ensemble de principes pour la mise en œuvre de la PPN.
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3.- SDAME
A.- Définition
C’est un ensemble de principes pour la mise en œuvre de la PPN. Il décrit les
mesures permettant la mise en œuvre du schéma directeur d’approvisionnement des
médicaments essentiels de la politique sectorielle de santé et de population .
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Chapitre 3.- LES MEDICAMENTS
I.- GÉNÉRALITÉS
A.- DÉFINITION
Le médicament est toute substance ou composition présentée comme possédant des
propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales ainsi que
tout produit pouvant être administré à l’homme ou à l’animal en vue d’établir un
diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions organiques.
Chaque principe actif porte en lui seul trois noms : le nom chimique ou scientifique, le nom
de spécialité pharmaceutique ou commerciale et la DCI (dénomination commune
internationale)
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C.- LES MÉDICAMENTS ESSENTIELS
L ‘OMS a défini une liste de médicaments indispensables au traitement des maladies les
plus répandues. C’est la liste des médicaments essentiels qui est chaque fois révisée et
constitue une liste modèle pour chaque pays pour l’élaboration de sa propre liste en tenant
compte de ses priorités de santé publique, de ses conditions épidémiologiques, du pouvoir
d’achat de sa population et de l’évolution des connaissances pharmacologiques de sa
population.
Les médicaments essentiels sont pour ainsi dire les médicaments les plus efficaces contre les
pathologies les plus courantes et le plus souvent désignés en dénomination commune
internationale selon des règles édictées par l’OMS.
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II.- LA PRESCRIPTION DES MÉDICAMENTS
(quelques règles générales )
Pour prescrire le traitement le mieux adapté à la situation, le prescripteur doit faire les
démarches suivantes:
Aussi un médicament prescrit à une dose trop élevée entraîne un surdosage, une
augmentation des effets secondaires, voire le risque de complications mortelles.
Il est donc important d’adapter la posologie à chaque cas, en tenant compte de l’âge
du patient, du terrain, de son poids, notamment chez l’enfant, mais aussi du critère
particulier de certaines maladies.
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L’ORDONNANCE MÉDICALE
1. LA DATE
Ex.- Prendre 3 cps/j est moins précis que prendre une gélule à 500 mg 3 fois/j
ou prendre 1 gélule à 500 mg matin, midi et soir
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III.- LA DISPENSATION DES MÉDICAMENTS
I.- DÉFINITION
La dispensation est l’acte thérapeutique du pharmacien qui nécessite de sa part des
connaissances pharmacologiques.
La pratique de dispensation doit se passer dans les conditions d’observation et de respect des règles qui
permettront au patient de recevoir ses médicaments sous la forme pharmaceutique et le dosage prescrit
accompagné d’instructions claires sur un emballage qui permettent au médicament de conserver son
activité.
2. La connaissance du patient.
Les informations que recherche le dispensateur sur le patient diffèrent selon que ce dernier
possède ou non une ordonnance
a.- Si le patient a une ordonnance
il faut d’abord s’assurer de l’authenticité de l’ordonnance et enfin on vérifie la posologie
b.- Si le patient se présente sans ordonnance
Le dispensateur doit interpréter la demande en interrogant le patient sur le type de trouble
dont il se plaint et décider s’il est nécessaire de le diriger vers une structure médicale ou si
un médicament peut lui être dispensé sans ordonnance. Si c’est le cas seul un médicament
ne contenant pas de substances vénéneuses peut être délivré
5. L’échange ou le remplacement
doit porter seulement sur des équivalents thérapeutiques qui sont des produits qui, pour le
même patient à la même posologie produisent des effets identiques. En pratique si le
médicament est prescrit sous un nom de spécialité on peut le remplacer par un produit vendu
sous sa DCI
8. Les substances vénéneuses doivent faire l’objet de restriction dans leur utilisation.
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1.- DÉFINITION
L’automédication est l’institution d’un traitement médicamenteux par une personne sur
sa propre initiative et sans prescription médicale.
Les produits utilisés pour l’automédication sont dangereux dans 50% des cas..
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Chapitre 4.- LA GESTION DES MÉDICAMENTS
A.- DÉFINITION
C’est l’évaluation qualitative et quantitative des médicaments à chaque niveau et
à chaque instant.
C’est l’ensemble des processus de passation et de réception de commandes, le suivi du
stock, l’utilisation rationnelle des médicaments, la pharmacovigilance.
1.- Le principe de
maintien du capital
2.- Le principe de la
séparation des Les recettes et les dépenses générées par la vente des médicaments
circuits des recettes doivent être enregistrées dans des livres de compte distincts de ceux
de consultations utilisés pour l’enregistrement des recettes et dépenses générées par le
de celles générées service des actes. Ce principe permet l’évaluation séparée des activités
par la vente des du dépôt
médicaments
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C.- LA PRATIQUE DE GESTION DES MÉDICAMENTS
1. L’ordonnance :
Elle est rédigée en 2 copies par les prescripteurs autorisés du centre. Une des copies est
conservée et classée par ordre chronologique pendant que l’autre est remise au malade.
2. La fiche de stock
Pour le DRC elle donne la situation des entrées et sorties des médicaments
6. Le bon de commande
Enregistre les besoins en médicaments du dépôt.
Il est rédigé par le gérant et visé par le responsable de la formation sanitaire pour les DV
7. Le bordereau de livraison
C’est un formulaire rempli lors de la réception d’une commande servant de preuve
pour la mise en stock des médicaments commandés et permettant de comparer les
quantités commandées et les quantités livrées.
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II.- LES ACTIVITÉS DE GESTION D’ UN DÉPÔT
Les activités de gestion d’un dépôt sont :
1. La réception des médicaments
2. Le rangement des médicaments
3. La délivrance des médicaments
4. Le renouvellement des stocks
5. La fixation des prix des médicaments
Il est fait par le gérant pendant les réceptions et le soir avant la fermeture.
2.- Le rangement des
médicaments
Les produits sont classés par ordre alphabétique, par forme, par date de
péremption, par dosage en prenant soin de noter sur les étagères le nom
en DCI, la forme et le dosage des produits en respectant un intervalle
entre les remplacements. Ainsi les produits sont facilement retrouvés
4.- Le renouvellement
des stocks
Chaque structure est responsable de son propre réapprovisionnement
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4.- LE RENOUVELLEMENT DES STOCKS
Chaque structure est responsable de son propre réapprovisionnement
Pour les médicaments à recouvrement et les supports de gestion, les dépôts de vente se
fournissent au dépôt répartiteur du cercle (DRC) et le DRC au niveau des magasins régionaux
de la PPM et autres fournisseurs agréés en cas de rupture de stock à la PPM au même titre que
les DV de l’hôpital.
Pour les médicaments des programmes, l’alcool, compresses, les DV des CSREf des CSC, des
CSCOM/CSAR s’approvisionnent au DRC qui à son tour s’approvisionne à la DRSP au même
titre que le DV hôpital.
L’approvisionnement permet de disposer en permanence de tous les médicaments de la liste
du centre et d’éviter les ruptures de stock suivant le niveau d’approvisionnement. La
commande est proposée par le gérant du dépôt et confirmée par le responsable du centre. Une
commande est nécessaire lorsque le stock d’un produit est passé au minimum. La commande
est rédigée sur un bon de commande en deux exemplaires.
2. L’emploi de spécialités coûteuses alors que des produits bons marchés (les
génériques) ou courants sont aussi efficaces.
5. La prescription de médicaments à des malades qui n’y croient pas et qui les jettent
ou oublient de les prendre.
10. La distribution (ou sortie de stock) de trop de médicaments à la fois, si bien qu’on
les vole ou qu’on en abuse.
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Chapitre 5.- LES SUBSTANCES VENENEUSES
I.- DÉFINITION
Tout médicament est susceptible d’engendrer des effets toxiques s’ils ne sont pas utilisés
judicieusement. Les substances vénéneuses sont celles dont l’administration peut
entraîner des effets toxiques voire dangereux.
On distingue des substances vénéneuses à usage commercial industriel et dans l’agriculture
(section I) et à usage médicinal (section II)
II.- CLASSIFICATION
La classification ancienne faisait apparaître 3 tableaux : le tableau A (substances toxiques)
tableau B (substances stupéfiantes) et le tableau C (substances dangereuses).
Cette ancienne législation à été modifie en 1988. Les médicaments inclus dans les substances
vénéneuses sont classés désormais de la façon suivante :
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III.- LA PRESCRIPTION DES SUBSTANCES VÉNÉNEUSES
Médicaments de la liste I et II
Les médicaments de la liste I et de la II sont prescrits sur une
ordonnance ordinaire (simple, pas besoin de carnet à souche),
comprenant :
o Le nom et prénom, âge, sexe du malade
o Le nom du médicament, sa posologie (en chiffre) son mode d’emploi,
Pour la liste I, et II la quantité prescrite ou la durée du traitement et éventuellement le
nombre de renouvellement.
o Si le médecin veut dépasser pour un médicament la posologie normale
il doit alors indiquer qu’il le fait sciemment en portant la mention « je
dis » telle dose.
Les stupéfiants
sont soumis à une législation très stricte en raison de l’usage
inconsidéré de ces médicaments conduisant à la toxicomanie
(pharmacodépendance).
Les ordonnances comportant les stupéfiants sont rédigées sur des
feuilles extraites d’un carnet à souches dont l’impression et la
répartition incombe aux ordres de santé ( médecins , vétérinaires,
chirurgiens dentistes et sages femmes).
Les carnets et ordonnances sont numérotés chacun contenant un
nombre bien défini de feuillets. La couleur des carnets diffère selon
les ordres (rose pour médecins externes des hôpitaux par exemple)
L’ordonnance contenant des stupéfiants doit comporter :
1. le nom et l’adresse du prescripteur, la signature, la date de la
Les stupéfiants prescription.
2. Le nom du médicament sa posologie, mode d’emploi, la quantité
prescrite et durée du traitement.
3. Le médecin doit indiquer en toute lettre la quantité prescrite.
4. Les souches des carnets sont conservées par les pratiquants
pendant 3 ans.
La durée de prescription des stupéfiants ne doit pas dépasser
sept (7) jours. Si l’état du malade nécessite une nouvelle
prescription dans le délai couvert par la précédente on ajoute la
mention « complément à ma prescription »
Un certain nombre de stupéfiants peuvent être prescrits pour une
durée supérieure à 7 jours et n’excédant pas 28 jours. Ce sont :
morphine (durée maximale 14 jours), Fortal comprimés, Cloaptagon,
Ritaline, Fenbutrazate, etc.…
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V.- LA DISPENSATION
Pour les médicaments de la liste I et II la quantité délivrée est au maximum de 1 mois sauf
les médicaments contraceptifs qui peuvent être délivres pour une durée de 3 mois.
Avec stupéfiant une ordonnance après son exécution est conservée trois ans par le
pharmacien. Une copie est remise au client.
Les médicaments de la liste I sont détenus dans les armoires et locaux fermés à clefs et ne
contenant rien d’autre.
Les médicaments de la liste II sont détenus séparément de tout autre médicament mais
peuvent être disposés de façon à ne pas être accessibles au public
Les stupéfiants sont stockés dans un local ou une armoire fermé à clef muni d’un système
de sécurité.
Pour les stupéfiants on tient à jour un registre dit des stupéfiants. Quant aux commandes
elles s’effectuent sur carnet à 3 volets conservés 3 ans pour les stupéfiants.Pour les listes I
et II elles sont classiques.
VII.- LA COMPTABILITÉ
Le pharmacien doit enregistrer tout mouvement d’entrée et/ou de sortie sur un
registre spécial coté et paraphé par le maire de la commune et le commissaire de
police avec mention de la date, le nom du fournisseur, la désignation du produit et la
quantité.
Ce registre doit être tenu sans blanc ni rature et conservé pendant 10 ans.
Chaque année le pharmacien doit faire un inventaire des stupéfiants dans son officine.
Toutes ces dispositions sont applicables aussi en milieu hospitalier.
Il n’y a pas de comptabilité pour les substances de la liste I et II :
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VIII.- ETIQUETAGE
A.- Liste I
L’emballage comporte un rectangle blanc encadré d’un filet rouge dans lequel lors
de la dispensation le pharmacien inscrit ses noms et adresse, le numéro à
l’ordonnancier et le mode emploi du médicament. Le conditionnement doit porter
aussi la mention « uniquement sur ordonnance
»
B.- Liste II
L’emballage extérieur de ces médicaments doit comporter un espace rectangulaire
encadré d’un filet vert où sont portés les noms et l’adresse du pharmacien, le numéro
de l’ordonnance et le mode d’emploi du médicament « respecter les doses prescrites »
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Chapitre 6.- LES ANTIBIOTIQUES
I.- DÉFINITION
On appelle antibiotique toute substance élaborée par un microorganisme capable de tuer
ou d’inhiber la multiplication d’autres microorganismes.
Cette définition peut être étendue aux produits obtenus par synthèse ou hémisynthèse et doués
d’une de ces propriétés.
On obtient les antibiotiques par :
fermentation biologique (pénicilline)
voie de synthèse (chloramphénicol)
hemi-synthèse (ampicilline)
Dans certains cas l’association de deux (2 ) antibiotiques ayant des sites d’action distincts sur
la bactérie permet d’obtenir une meilleure efficacité thérapeutique.
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Antibiotiques de bonne diffusion pulmonaire : Les pénicillines, les tétracyclines
Antibiotiques capables de passer la barrière hemato-encephalique : le
chloramphénicol, pénicilline, ampicillines.
Antibiotiques à forte concentration urinaire. acide nalidixique, sulfamides,
tétracyclines, ampicillines
L’activité des antibiotiques est caractérisée par :1.- La sensibilité du germe 2.- La résistance
Le spectre d’action est la liste des bactéries sur lesquelles l’antibiotique est actif.
Le spectre peut être large, moyen ou étroit selon le nombre de germes sensibles à
cet antibiotique.
o Les antibiotiques à spectre large:sulfamides, aminosides, aminopenicillines,
nitrofuranes, cyclines (Plus le nombre d’espèces sensibles est grand, plus le
spectre est large)
o Les antibiotiques à spectre moyen : beta-lactamines, macrolides, quinolones
o Les antibiotiques à spectre étroit : phénicoles, quinoleïnes.
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V.- LES ASSOCIATIONS D’ANTIBIOTIQUES
Dans certains cas l’association de deux antibiotiques permet d’obtenir une meilleure efficacité
thérapeutique.
Il est parfois utile d’associer des antibiotiques pour obtenir les objectifs suivants:
1. Elargir le spectre d’activité
Antibiotique à sensibilité croisée ou complémentaire. Exemple beta-lactamine +
fluoroquinolones dans le traitement des pneumopathies.
Les antibiotiques jouent un rôle très important pour le traitement des infections. Il faut savoir
les prescrire et les administrer. Les principes ou règles d’une bonne antibiothérapie sont
2. Faire l’antibiogramme
4. Donner une posologie suffisante : pour que le traitement soit efficace, l’antibiotique doit
être prescrit en quantité et pour une durée suffisante
7. La détermination de la tolérance
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VII.- LA FAMILLE DES ANTIBIOTIQUES
Les antibiotiques sont classés selon leur structure, leur mécanisme d’action et leur spectre
d’activité.
Une famille d’antibiotique est constituée par des molécules ayant la même structure de base
et un même mécanisme d’action. Exemple la famille des beta-lactamines.
Au sein d’une famille d’antibiotique le spectre varie donnant naissance à des groupes
d’antibiotiques. Ex :le groupe des pénicillines
On distingue :
A.- PÉNICILLINES
Depuis la découverte de la pénicilline par Fleming en 1928, de nombreuses autres
pénicillines ont été mise au point. Les pénicillines bloquent la synthèse de la paroi
bactérienne. Elles sont bactéricides. On peut distinguer en fonction de leur spectre
antibactérien:
A.- PÉNICILLINE G OU BENZYLPÉNICILLINE
Elle a un spectre étroit
Elle est active sur le streptocoque, le pneumocoque, le gonocoque, le
méningocoque, certains bacilles à Gram positif (listeria) et les clostridium
Des nombreuses bactéries sécrètent une pénicillinase (bêtalactamase)
qui détruit les pénicillines :
Les indications majeures sont les septicémies, pneumonies,
méningites, ostéomyélites, la syphilis
Les inconvénients majeurs de la pénicilline G sont :
o Les accidents allergiques:
o La nécessité d’utiliser la voie parentérale car elle est
inactive per os en raison de sa destruction par la pénicillinase
(enzyme produite par les bactéries du colon)
o Son élimination rapide.
1.- PÉNICILLINE G B.- LES PÉNICILLINES RETARD
ET DÉRIVÉS Elles ont pour but de prolonger l’effet de l’antibiotique afin
d’éviter les injections répétées. Elles sont utilisées en
intramusculaire.
o PÉNICILLINE PROCAÏNE: bipénicilline ®) :
est une association de pénicilline G et de procaïne qui retarde
la résorption de la pénicilline. Elle est contre-indiqué chez le
nourrisson car la procaïne peut entraîner des convulsions.
o PÉNICILLINE BENZATHINE: extencilline ®) :
est une pénicilline G associée à la benzathine. Elle a une
durée d’action de 3 semaines après une seule injection.
On l’utilise dans le traitement de l’urétrite gonoccique , la
syphilis, le RAA
C.- LES PÉNICILLINES ACTIVES PAR VOIE ORALE
LA PÉNICILLINE V (oracilline ®, open ®) )
n’est pas détruite par les sucs digestifs et peut donc être utilisée
par voie buccale
2.- PENICILLINES Ce sont des pénicillines semi-synthétiques, qui ne sont pas détruites
GROUPE M par la pénicillinase (enzyme produite par les staphylocoques) et
(pénicillines non sont donc utiles comme anti-staphylococciques.
détruites par la o L’OXACILLINE: bristopen ®)
pénicillinase) o LA CLOXACILLINE : orbénine ®)
3.- PENICILLINES Ce sont des pénicillines semi-synthétiques à spectre élargi.
GROUPE A o L’AMOXICILLINE : Clamoxyl ®) :
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(pénicillines à spectre elle a l’avantage d’être utilisable per os.
large) o L’AMPICILLINE (Totapen ®)
B.- LES CÉPHALOSPORINES
Les céphalosporines ont une action bactéricide rapide et puissante. On les administre par voie
intramusculaire dans les staphylococcies, les streptococcies, les pneumococcies, les
infections à bacille Gram négatif, aux doses de 1 à 4 g/24h.
Elles sont habituellement classées en génération correspondant à leur propriété antibactérienne
et pharmacocinétique.
première génération: cocci + (céfalotine : Kéflin ®)
deuxième génération: ( Céfamandole: Kéfandol ®)
troisième génération: ( Céfotaxine: Claforan ®)
9.- ANTITUBERCULEUX
Rifampicine,
Ethambutol,
Isoniazide
Streptomycine
Pyrazinamide
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VIII.- LES EFFETS SECONDAIRES DES ANTIBIOTIQUES
1. Les allergies
Surtout les beta-lactamines, les sulfamides , les aminosides.
Ce sont les pénicillines qui, sous toutes leurs formes, sont les plus allergisantes.
Les réactions peuvent aller de la simple urticaire jusqu’aux réactions allergiques
générales (choc anaphylactique)
4. La toxicité hépatique
Elle est due au traitement au long court par les macrolides (érythromycine)
rifampicines, cyclines, isoniazides.
5. La toxicité rénale
avec les aminosides, les polymyxines, des glycopeptides et la cefaloridine sulfamide
6. La toxicité hématologique
Cytopénie: due à la prescription de chloramphénicol
Crise hémolytique consécutive à la prescription de sulfamides chez les patients présentant
un déficit en G6PD
11. Chez la femme enceinte: les sulfamides, les cyclines, le chloramphénicol, les
aminosides et les antifongiques par voie générale sont contre indiqués.
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IX.- LES CONTRE-INDICATIONS DES ANTIBIOTIQUES SELON LE TERRAIN
Il existe des contre indications formelles des antibiotiques en fonction du terrain (du malade),
ainsi :
Les sulfamides
Les cyclines
2.- Chez Le chloramphénicol
l’insuffisance hépatique Les macrolides (érythromycine, spiromycine)
Les rifampicines
Les sulfamides
Les aminosides (kanamicine)
3.- Chez Les polymyxine
l’insuffisance rénale La cefaloridine
La colestine
Les chloramphénicols
Les aminosides
4.- Chez l’asthénique la vancomycine
les polipeptides
Pour réduire ces risques il est indispensable de respecter les règles de bon usage des
antibiotiques.
en évitant les utilisations inutiles
en prescrivant un seul antibiotique si possible et réserver les associations
d’antibiotiques et les antibiotiques à spectre large aux seuls cas où cela est vraiment
nécessaire
en utilisant des posologies suffisantes mais sans prolonger inutilement le traitement
en n’utilisant pas seuls les antibiotiques vis à vis desquels il y a beaucoup de
résistance.
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Chapitre 7.- LES VITAMINES
DEFINITION
CLASSIFICATION
Selon leur solubilité, les vitamines se classent en deux groupes qui sont :
o Vitamine D
o Vitamine E
o Vitamine K
o Vitamine C
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I.- LES VITAMINES HYDROSOLUBLES
A.- LES VITAMINES DU GROUPE B
VITAMINE B1
A.- Carence: avitaminose B1 ou béri-béri: il se manifeste par:
Polynévrite et paralysie flasque, amyotrophie, troubles sensitifs et
diminution des réflexes tendineux.
Tachycardie avec bruits assourdissants dus à une myocardiopathie
Oedème des membres inférieurs à début pretibial
B.- Indications thérapeutiques : elle est utilisée dans le traitement
des avitaminoses B1 Bévitine ® ou Benerva ® 1cp x 3 à 4 /j
des polynévrites (éthyliques ou non)
1.- VITAMINE B1 des névralgies
(thiamine) des douleurs osseuses ou articulaires
des dénutritions.
Aliments fournisseurs : elle existe en petite quantité dans de nombreux
fruits et légumes dont la cuisson dans de l’eau entraîne une certaine
déperdition de cette vitamine.
Elle est aussi présente dans les céréales, à forte concentration dans la
levure de bière.
Elle intervient dans certaines réactions enzymatiques et constitue un
facteur déterminant de la transmission de l’influx nerveux.
Sa carence est souvent liée à l’alcoolisme chronique.
VITAMINE B2
A.- Carence :
Les principaux signes de carence sont: des troubles cutanéo-muqueux
(chéilite, glossite et une dermite faciale) des troubles oculaires
(conjonctivite, kératite)
B.- Les indications thérapeutiques:
2.- VITAMINE B2 Ariboflavinose . Béflavine ® 3cp/j
(Riboflavine) Chéilite, et dermatite séborrhéique du visage surtout chez la
femme enceinte.
Kératites, conjonctivites
Crampes musculaires, trouble de la croissance.
Aliments fournisseurs: on la retrouve dans la levure de bière et très
largement répandue dans les germes de céréales, les oeufs, les muscles et
foie des animaux, les poissons, les produits laitiers et le soja.
VITAMINE B3 (ou PP) PP: pellagre préventive = maladie comportant
des troubles cutanés, digestifs et nerveux graves
A.- Carence : pellagre. L’avitaminose PP (pellagre) se manifeste par :
des signes cutanés intéressant les zones découvertes, éruptions en
placards photosensibles douloureuses et prurigineuses qui ensuite,
desquamant, laissent une peau de vieillard.
Signes digestifs: gingivites, glossites, nausées, diarrhée aqueuse et
des manifestations nerveuses : polynévrites
B.- Indications thérapeutiques :
3.–VITAMINE B3 traitement de la pellagre,
(ou PP prophylaxie et traitement de carences vitaminiques nutritionnelles,
ou nicotinamide) le plus souvent en association avec les autres vitamines du groupe
B. En spécialité : nicobion ® 1 ou 2 cp /jour
Contre les affections dermatologiques, digestives (colites,
spasme) et contre les aphtes des stomatites (nicobien)
En dehors de toute carence, elle est utilisée pour son pouvoir
vasodilatateur dans l’insuffisance circulatoire périphérique.
Aliments fournisseurs On la retrouve dans la levure de bière, les
céréales, les viandes et poissons. Les besoins en vitamine B3 sont accrus
pendant la grossesse, l’adolescence et l’allaitement.
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VITAMINE B6 (Pyridoxine)
A.- Carence: Les principaux signes de carence sont: dermatite, anémie
microcytaire et hypochrome, convulsions, polynévrite, trouble digestif.
B.- Les indications thérapeutiques: Bécilan 1 à 3 cp/j
Affections neurologiques de type polynévrite
Anémies
Systématiquement en cas de traitement antituberculeux par
l’isoniazide.
La maladie de Parkinson
4.- VITAMINE B6 L’épilepsie,
(Pyridoxine) Les vomissements gravidiques
La vitamine B6 annule les effets de la levo-dopa (antiparkinsonien)
NB.- Les carences en vitamines B6 sont rarement isolées, mais le plus souvent
associés à celles en vitamine du groupe B.
VITAMINE B12
A.- Carence:: Cliniquement l’avitaminose B 12 se traduit par une anémie
megaloblastique de Biermer
B.- Les indications thérapeutiques
Anémie de Biermer, vitamine B12 1000 micro grammes/j
Sciatiques et névralgies cervico-brachiales
Neuropathie douloureuse
5.-VITAMINE B12
(cyanocobalamine)
Aliments fournisseurs Elle est présente dans les viandes et les laitages
NB.- La vitamine B12 , apportée par l’alimentation est appelée encore « facteur
extrinsèque», elle nécessite, pour être absorbée par l’intestin, la présence d’un
autre facteur secrété par l’estomac appelé « facteur intrinsèque de Castle ».
C’est ce facteur qui est absent dans l’anémie de Biermer.
VITAMINE B9
A.- Carence: L’avitaminose B9, entraîne une anémie mégaloblastique mais
contrairement à celle de Biermer sans troubles neurologique. Glossite
et diarrhée sont fréquentes.
6.- VITAMINE B9 B.- Les indications thérapeutiques
(acide folique) Anémies mégaloblastiques ( spéciafoldine ou fefol 1cp/j pendant 1 mois)
Asthénie
Anémies de la grossesse.
Aliments fournisseurs Elle est présente sous forme de sels dans le foie, les
viandes, les légumes verts et les oeufs.
VITAMINE C
1. Besoins: 50 mg/j chez l’enfant ; 80 mg/j chez l’adulte
2. - Indications thérapeutiques
Le scorbut. vitamine C 1 à 3 g /j
B.- VITAMINE C Les parodontopathies, la pyorrhée alveolodentaire
(acide ascorbique) Les asthénies, les anémies de la femme enceinte
Les troubles de la croissance.
3. - Aliments fournisseurs : les sources de vitamine C sont les fruits et les
végétaux et aussi le lait.
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II.- LES VITAMINES LIPOSOLUBLES
VITAMINE A
Aliments fournisseurs :on la retrouve dans le foie de poisson, les oeufs, les
produits laitiers ; à l’état naturel sous forme de provitamine A(carotène) dans
les légumes et fruits comme la carotte
Capsule dosée à 200.000 UI
1. - Indications:
Traitement curatif de la xérophtalmie: diminution de la vision la nuit,
tâches de Bitot, sécheresse et ulcération de la cornée.
Traitement préventif des troubles liés à la carence en rétinol
(sécheresse et kératinisation de la peau, retard de croissance) en
1.- VITAMINE A particulier chez les enfants atteints de rougeole ou de malnutrition et
( Rétinol) chez les femmes carencées dans les 2 mois suivant l’accouchement.
2. - Posologie
a. Traitement curatif: 200.000 UI, soit 1 capsule à 200.000 UI aux
premier et deuxième jours de traitement, administrer une nouvelle dose 1
à 4 semaines plus tard
b.- Traitement préventif
Chez l’enfant de plus de 1 an et dans les 2 mois suivant l’accouchement
chez la femme allaitante: 200.000UI en dose unique à répéter
éventuellement tous les 6 mois.
Chez l’enfant de 6 mois à 12 mois: 100.000 UI soit 1/2 capsule à 200.000
UI à répéter éventuellement tous les 6 mois
Spécialité : AVIBON comp et pommade
VITAMINE D
1. Propriétés:
La vitamine D favorise l’absorption intestinale du calcium, la fixation
du calcium sur le tissu ostéoïde.
Elle existe à l’état naturel dans l’huile de poisson, le foie, les oeufs, les
germes de blé et les graisses sous forme de provitamine D qui sera
2.- VITAMINE D transformée dans l’organisme avec l’influence des rayons u.v en
(cholécalciférol ) vitamine D
2. Indications: traitement et prophylaxie de l’avitaminose D
Rachitisme: prophylaxie et traitement
Décalcification de la femme enceinte
Carence vitaminique de l’adulte et du sujet âgé, ostéomalacie
3. Médicaments: Stérogyl ® solution buvable et injectable.
VITAMINE E Ephynal® , tocomine®
1. Propriétés
La vitamine E agit comme antioxydant, protégeant les acides gras poly
insaturés de la membrane cellulaire.
Elle est beaucoup présente dans les légumes et les aliments fibreux, les
3.- VITAMINE E
céréales, les huiles, les oeufs, le foie.
(Tocophérol) Elle est nécessaire à la maturation des cellules sexuelles.
2. - Indications: Traitement et prévention des carences en vitamine E.
Classiquement elle est prescrite chez l’adulte à la dose de 100-500mg/j
dans le traitement de l’impuissance sexuelle, des stérilités
masculine et féminine et devant les menaces d’avortement.
VITAMINE K : Vitamine anti-hémorragique
Aliments fournisseurs
Elle est présente dans les légumes verts(épinards, choux, tomates....) et
le foie de porc.
La forme officinale est obtenue par synthèse ( vitamine K1.
4.- VITAMINE K Les besoins quotidiens sont faibles et largement couverts par une
bonne alimentation.
Indications : Elle est prescrite dans les indications préventives et
curatives des hémorragies en chirurgie, et systématiquement chez le
nouveau- né à des doses bien précises.
33
Chapitre 8.-. LES SÉRUMS ET LES VACCINS
– DEFINITIONS
IMMUNITE : c’est la capacité que possède un sujet donné de ne pas présenter de
réaction pathologique lorsqu’il se trouve exposé à l’action d’une cause pathogène
spécifique, telle que bactérie, virus ou toxine(poison)
IMMUNISATION : c’est l’acte par l’intermédiaire duquel on confère une
immunité à un sujet donné
ANTICORPS : c’est une substance produite par certaines cellules de l’organisme
lorsqu’un corps étranger y est introduit
ANTIGENE : c’est un corps(élément) capable de provoquer la formation
d’anticorps par l’organisme dans lequel il est introduit
VACCINATION : c’est l’immunisation active c’est à dire que l’organisme
fabrique ses propres anticorps à partir d’antigène qu’on lui apporte
SEROTHERAPIE (SERUM) : c’est l’immunisation passive par l’introduction
d’anticorps provenant d’un autre organisme
3.- VACCINS
Définition : Un vaccin est une préparation obtenue à partir d’agent pathogène (virus,
bactérie ou toxine) destinée à provoquer l’immunisation active de l’organisme
Principaux vaccins
a) Vaccins à germes inactivés ou tués : v. antirabique, v. anticoquelucheux
b) Vaccins à germes vivants atténués : v.antipoliomyélitique, v. antituberculeux
(BCG) ; v.antirougeoleux, v. anti amaril (fièvre jaune)
c) Vaccins à toxine microbienne modifiée (anatoxine) : v. antitétanique
34
Chapitre 9.- LES SOLUTIONS POUR PERFUSION
Elles comprennent
Les solutions lipidiques: utilisées en réalimentation
Les solutions glucidiques: glucose
Les solutions de chlorure de sodium
Les acidifiants
Les succédanés du plasma (HEAMACEL, PLASMACAIR)
Les alcalinisants: solutions de bicarbonate de sodium
1.- Propriétés
Solutés stériles contenant de l’eau et du glucose (glucide
rapidement metabolisable et fournissant 4 calories par gramme,
diffusent dans le milieu intra-cellulaire contrairement aux solutés de
cristalloïdes
2.- Indications:
A.- SOLUTÉS ISOTONIQUES SÉRUM GLUCOSÉ À 5%
1.- LES SOLUTIONS Déshydratation sans perte électrolytique ou à prédominance
GLUCIDIQUES intracellulaire
Déshydratation aiguë du nourrisson notamment lors des
diarrhées (glucose isotonique + 3g/l de chlorure de sodium +
1,5g/l de chlorure de potassium ) en raison de 120 à 150 ml/24 h
Véhicule des médicaments administrés en perfusion intra-
veineuse
Apport énergétique à visée nutritionnelle sous forme glucidique
3.- Contre-indications :
Surcharge hydrique -
Administration IM ou s/c
Hyper-glycémie
3.- Contre-indications :
Acidose respiratoire
Alcalose
36
Chapitre 10.- LES MÉDICAMENTS DU SANG
Le plasma desséché
Il est obtenu par la déshydratation de la fraction du liquide recueilli par
sédimentation ou par centrifugation de sang rendu incoagulable pour assurer une
bonne neutralisation des isohemoglutinines, on fait un mélange de plasma de
donneurs différents qu’on repartit ensuite aseptiquement dans les flacons. Ils
sont séchés par lyophilisation. Des contrôles de stérilité sont effectués à tous les
stades de la fabrication du plasma.
b.- Le plasma
desséché Le plasma doit être conservé sous vide ou sous azote à une tempérture
inférieure à 25ºC.
Le plasma sert à rétablir la masse sanguine et le taux de protéines.
Les indications sont :
o le choc traumatique,
o les brûlures et
o les infections.
Le plasma congelé:
c.- Le plasma Il provient d’un seul donneur.
congelé Il est mis à la congélation dans les six heures qui suivent le prélèvement,
puis conservé à une température inférieure à moins 3ºC
d.- Les fractions Les fractions du plasma :
du plasma 1.- L’albumine
Est extrait du sérum, du plasma ou du sang placentaire humaine, stabilisé
par addition du sel (le comylate de sodium), chauffé pendant dix heures
pour l’inactivation du virus de l’hépatite B, puis soumis aux essais de
stérilité, apysogenite
L’albumine peut se conserver pendant dix ans
L’albumine est utilisée dans les hypoprotéinemies des syndromes
néphrotiques, des oedèmes cérébraux par voie IV tout en surveillant la
TA
2.- Les immunoglobulines :
Ce sont des supports des anticorps. On les administre seulement par voie
IV
Les préparations d’immunoglobulines sont conservées à plus de 4ºC
pendant 3 ans
Elles sont utilisées pour la prévention des cas de rougeole (6 jours après
39
contact), la rubéole, la poliomyélite, la coqueluche, les oreillons, la
varicelle, la scarlatine, l’hépatite et dans le traitement des allergies.
5.- SUCCEDANES DU SANG
Dextran
C’est un remplaçant du plasma, un anti-agrégant plaquettaire
Il est indiqué pour la restauration de la volémie.
Les contre-indications :
o l’insuffisance cardiaque,
a.- Dextran o l’insuffisance rénale,
o les thrombocytopénies,
o la grossesse
Les effets secondaires : sont les allergies. Le dextran est incompatible
avec les anticoagulants (Vit C, Vit K)
Polygeline
C’est un colloïde contenant des polypeptides avec des propriétés
chiotiques (la fluidité du sang)
Les indications : l’hypovolémie
Les contre indications :
b.- Polygeline o intolérance à la gélatine,
o la grossesse,
o la calemie
Les effets secondaires : les perturbations de la lecture des groupes
sanguins, la tachycardie, la fièvre et les allergies.
Le fer :
C’est un micro-élément nécessaire à la formation de
l’hémoglobine.
Le fer est indiqué dans les anémies par carence en fer, causées le
plus souvent par les malnutritions, les parasitoses, les saignements
chroniques.
Le fer est contre-indiqué pendant la drépanocytose,
b.- Le fer
l’hémochromatose du sang et cas de surcharge martiale
Effets secondaires : sont la coloration noire des selles, la
constipation, les troubles digestifs
La prise du fer doit être espacée de deux heures de la prise des
cyclines et des antiacides
La consommation importante de thé inhibe l’absorption de fer
Glandes Hormones
Facteurs Activateurs: TRH ; GRH ; Gn-RH, GH-RH; PRL-RH
Hypothalamus
Facteurs Inhibiteurs : GH-IH, PRL-IH
Hormone de croissance (agit sur la croissance de tous les tissus
mais surtout sur celle du tissu osseux)
Stimulines
Lobe TSH (agit sur la thyroïde)
Antérieur ACTH (agit sur les glandes corticosurrenales)
Hypophyses Gonado stimulines : FSH; LH
Prolactine
Ocytocine (contraction du muscle utérine)
Lobe
H. Antidiurétique (ADH) (agit sur le rein : facilite la réabsorption
postérieur d’eau)
Les thyroxines (T3, T4). Rôles :
- Accélération du métabolisme
- Action hyperglycémiante
Thyroïdes - Facilitation des activités physiques et intellectuelles
- Résorption osseuse
La calcitonine : hypo-calcémiante
Parathyroïdes La parathormone_ hypercalcemiante
L’insuline (hypoglycemie)
Pancréas Le glucagon (hyperglycemie)
La somatostatine (ralentit l’évacuation gastrique)
Glandes sexuelles Les estrogènes
Féminines La progestérone
Glandes sexuelles
Masculines
La testostérone
a. Glucocorticoïdes : Cortisol (voire chapitre 13)
la régulation est sous la dépendance de l’axe hypothalamo-
hypophysaire (feed-back)
Glandes Corticale a. Mineralocorticoïdes: Aldostérone:
Surrénales - réabsorption de sodium au niveau du rein
- Contrôle par le système renine-angiotensine-aldostérone
b. Androgènes: Testostérone
Médullaire Adrénaline et Noradrénaline
41
PROLACTINE
Hormone secrétée par le lobe antérieur de l’hypophyse
La prolactine stimule la sécrétion lactée des glandes mammaires
La bromocriptine (parlodel ®) )inhibe la sécrétion de la prolactine. Elle est utilisée pour
l’arrêt de la lactation dans le post-partum, dans les galactorrhées et dans la maladie de
Parkinson
LES ANABOLISANTS: Les anabolisants sont des produits qui favorisent l’anabolisme. Sont utilisés
dans les cas de dénutrition.
43
Chapitre – 12 LES ANTIDIABETIQUES
A.- RAPPEL
Le diabète se définit par l’existence d’une hyperglycémie chronique, le taux normal chez
l’adulte se situant entre 0.80g/l et 1.10g/l à jeun.
Les critères biologiques de diagnostic sont :
- glycémie à jeun > 1.26g/l à 2 reprises
- glycémie 2H après ingestion per os de 75g de glucose > 2g/l
Physiopathologiquement, le diabète se caractérise par des troubles du métabolisme des
glucides, des graisses et des protéines. Ceci se traduit par un déséquilibre entre la production
insuffisante ou nulle d’insuline et les besoins tissulaires.
Il existe deux (2 ) types de diabète :
le diabète de type I ou diabète insulinodépendant
le diabète de type II ou diabète non insulino-dépendant (sujet obèse après 40 ans)
B. PRINCIPAUX PRODUITS
1.- INSULINE
C’est la seule hormone hypoglycémiante connue.
Elle est sécrétée par les cellules bêta des îlots de LANGERHANS du pancréas.
Ces dix dernières années, elle a bénéficié d’importants progrès afin d’en améliorer l’efficacité
et la sécurité d’utilisation.
L’insulinothérapie est absolument nécessaire dans le diabète de type I puisque la
production d’insuline endogène est définitivement arrêtée.
INDICATIONS DE L’INSULINE
44
o diabète de type I
o diabète en période de grossesse
o diabète avec complication dégénérative, retinopathie diabétique
évolutive.
o diabète de type II en période d’agression ( intervention chirurgicale) ou
de déséquilibre
o acidose diabétique, coma acidocetosique
45
- BIGUANIDES
diabète insulino-dépendant
circonstances augmentant les risques d’acidose lactique
- INHIBITEURS DES ALPHA-GLUCOSIDASES
enfants de moins de 15 ans (acarbose ) et de moins de 18ans (miglitol )
grossesse et allaitement
certaines pathologies digestives (ulcération colique, maladie
inflammatoire du colon )
insuffisance rénale sévère (miglitol )
hypersensibilité à l’acarbose ou au miglitol
CONSEILS
Le patient diabétique doit toujours avoir en sa possession une carte de diabétique
et le numéro de contact de son médecin
Le diabétique doit toujours consigner dans un carnet, jour après jour, les doses
d’insuline administrées, les mesures de glycosurie et de glycémie, les malaises
hypoglycémiques et tous les évènements de santé
Contrôler la creatinemie avant tout traitement aux antidiabétiques oraux
Arrêter le médicament deux jours avant une intervention chirurgicale et tout
examen radiographique avec un produit de contraste iodé
Vigilance recommandée par rapport aux interactions médicamenteuses avec les
adsorbants intestinaux (charbon ) et enzymes digestives, les AINS, le miconazol et
le danazol, alcool
46
Chapitre 13.- LES ANTI-INFLAMMATOIRES
Les anti-inflammatoires sont des médicaments très différents du point de vue structurale, mais
tous capables de diminuer la réaction inflammatoire.
L’inflammation est la réponse de l’organisme à des agressions.
Caractéristiques :
Ce sont des acides faibles
Ils agissent en inhibant la synthèse des prostaglandines
Ils possèdent des propriétés anti-inflammatoires mais aussi antalgiques et
antipyrétiques
Les contre-indications
L’ulcère gastro-duodénal
Les syndromes hémorragiques
L’allergie, les grossesses non contrôlées
47
2.- LES ANTI-INFLAMMATOIRES STÉROÏDIENS : LES CORTICOIDES
DÉFINITION.-
Ce sont des hormones sécrétées par les glandes corticosurrenales ( à partir du
cholestérol ) et utilisées en thérapeutique essentiellement comme anti-
inflammatoire ,immunosuppresseur et antiallergique
PROPRIÉTÉS.:
Les corticoïdes agissent sur des nombreux métabolismes.
Ils ont les propriétés suivantes :
1. Action anti-inflammatoire et antiallergique : les corticoïdes sont les anti-
inflammatoires les plus puissants
2. Effet immunosuppresseur : ils diminuent la réponse immunitaire à forte dose.
3. Action hyperglycémiante : par augmentation de la synthèse hépatique des
triglycérides
4. Déminéralisation osseuse : par inhibition de l’absorption intestinale du calcium
ce qui explique la décalcification osseuse et les fractures observées lors du
traitement au long cours par les corticoïdes
5. Action gastro toxique : les corticoïdes provoquent une hypersécrétion d’acide
chlorhydrique avec des risques d’ulcères
6. Les corticoïdes ont une action euphorique sur le système nerveux central
7. Rétention hydrosodée : il y a élimination rénale de potassium et rétention du
sodium et de l’eau d’où le risque d’œdème
8. Ils augmentent le catabolisme des protéines ce qui entraîne une augmentation
de l’urée sanguine.
CONTRE-INDICATIONS
1. Les antécédents connus d’ulcère digestifs
2. Une hypertension artérielle importante
3. Une psychopathie aiguë
4. Infections non contrôlées par un traitement spécifique
5. Hépatite virale aiguë
6. Diabète non contrôlé
7. Cirrhose éthylique avec ascite
1. Une prise unique le matin vers 8 heures, car elle seule permet de limiter
l’action frénatrice des corticoïdes sur l’axe hypothalamo-hypophyso-
surrénalien. .
En cas de forte posologie, les doses peuvent être fractionnées en deux prises
avec la principale posologie à 8 heures du matin et l’autre dans l’après midi
49
Chapitre 14.- LES ANTI-ALLERGIQUES /
LES ANTI ANAPHYLACTIQUES
I.- DÉFINITION
L’allergie se définit comme la réaction à l’introduction dans un organisme déjà sensibilisé par
un contact antérieur de substances antigéniques ou allergènes. Cette réaction est déclenchée
dès qu’il y a contact de l’allergène avec les immunoglobulines E (IgE ) fixées sur les
mastocytes ; contact qui libère les médiateurs chimiques (histamines, sérotonine, bradykinine
et prostaglandines ) responsables de l’allergie.
NB.- L’histamine est une substance libérée dans certaines réactions allergiques comme
l’urticaire, l’asthme, les éruptions cutanées prurigineuses, le choc anaphylactique.
Action de l’histamine
Elle intervient dans les phénomènes d’allergie
Elle contracte les fibres lisses
Elle provoque une stase sanguine au niveau des capillaires
Elle excite la sécrétion gastrique
L’action de l’histamine est attribuée à l’activation de deux types de récepteurs :
les récepteurs H1 et les récepteurs H2
Antihistaminiques : produits :
1. Antihistaminiques H1
Antihistaminiques sédatifs :
o Prométhazine sp (phenergan ® )
o Chlorphéniramine (cp, inje) (Polaramine ®),
Antihistaminiques non sédatifs : Zyrtec ® ; Primalan ® ; Clarityne ®
2. Antihistaminiques H2 : cimétidine (tagamet ®)
CONTRE-INDICATIONS
o Le glaucome
o L’hypertrophie de la prostate
o La grossesse
PROPRIÉTÉS
a.- A faibles doses: stimulateur cardiaque par tachycardie
b..- A fortes doses:
vasoconstricteur
Hypertenseur
Relâchement des muscles gastro-intestinaux, de l’utérus (derniers mois
de grossesse) et des muscles bronchiques)
INDICATIONS
Médicaments d’urgence des détresses cardio-circulatoires avec état de choc
qu’il soit hémorragique, traumatique, infectieux ou après chirurgie cardiaque
Choc anaphylactique
Réactions allergiques sévères
CONTRE-INDICATIONS
Maladies cardiaques: angine de poitrine,
HTA , hyperthyroïdies, diabète
Malade sous IMAO (Inhibiteur de la Mono Amine Oxydase)
EFFETS SECONDAIRES
L’effet secondaire majeur est l’apparition de troubles du rythme : arythmies
ventriculaires. Elle peut aggraver un angor.
DÉFINITION.-
Le choc anaphylactique est l’exemple même de l’accident allergique par
hypersensibilité immédiate de type I.
CAUSES .-
Il peut être provoqué par l’injection de nombreux antigènes, les principales
substances responsables étant la pénicilline, les sérums thérapeutiques (sérum
antitétanique par exemple), les piqûres d’insectes (guêpe, abeille...) etc
CLINIQUEMENT.-
Il se traduit de façon aiguë et violente par un effondrement de la tension artérielle,
une fièvre élevée, des palpitations , syncope etc
LE TRAITEMENT D’URGENCE:
Dilution d’une ampoule de 1 ml d’adrénaline à 0,25 mg dans 1,5 ml de sérum
physiologique puis administration intraveineuse en bolus (rapide et répété) de la
solution diluée, soit 0,1 mg d’adrénaline (épinephrine)
Les bolus seront jusqu’au rétablissement de l’état hémodynamique. Une
surveillance étroite sera instaurée.
Ou bien administration par voie s/c de 1 ml de la solution (non diluée) soit 0,25
mg d’adrénaline. L’amélioration apparaît généralement dans les 3 à 5 minutes
après l’injection s.c. Une seconde injection de 1 ml de la solution (non diluée)
peut être faite 10-15 minutes plus tard si nécessaire.
52
Chapitre 15.- LES MEDICAMENTS DE L’APPAREIL CARDIO -
VASCULAIRE ET RENAL
Les anti-hypertenseurs également appelés hypotenseurs sont des médicaments utilisés dans le
traitement de l’hypertension artérielle (font baisser la tension artérielle)
B.- CLASSIFICATION
6.- La réserpine
53
1.- LES DIURETIQUES
Les diurétiques sont des médicaments capables d’augmenter la diurèse en
Définition provoquant une élimination rénale accrue de sodium
Produits :
1. L’eau et les sucres (diuretiques osmotiques)
L’eau : l’eau est le premier et le plus simple des diurétiques.
Une importante absorption d’eau augmente le volume urinaire. Elle
augmente la filtration glomerulaire
Les sucres : le glucose en soluté hypertonique, le manitol, le lactose, ont
un effet diurétique.
Contre-indications
Asthme
insuffisance cardiaque
Contre
artériopathie des membres inférieurs
indications Les antécédents d’ulcère gastro-duodénal
Diabète mal équilibré
Grossesse
Effets secondaires :
Effets Troubles de conduction
secondaires Asthénie
Tendance dépressive
Surveillance :
Surveillance ECG
Rythme cardiaque (bradycardie fréquente)
3. LES SYMPATHOLYTIQUES
Produits
Produits Méthyldopa (Aldomet ®)
Clonidine (Catapressan)
Mécanisme d’action :
Mécanisme
Ils agissent en baissant le tonus sympathique périphérique avec diminution
D’action de la tension artérielle.
Indications :
Indications HTA lorsque les autres médicaments anti hypertenseurs sont contre-
indiqués ou inefficaces
Contre-indications :
Contre
Dépression
indications Porphyrie
L’arrêt du traitement doit se faire progressivement par ce qu’ils induisent un risque
Conseils d’hypotension après la première dose.
55
4.- LES INHIBITEURS CALCIQUES
ce sont des médicaments capables de s’opposer à l’entrée du calcium dans les
Définition cellules
Produits Nifédipine (Adalate ®)
Mécanisme en bloquant l’entrée du calcium dans les cellules musculaires lisses arteriolaires, ils
d’action entraînent une vasodilatation
Indications :
Traitement de l’HTA
Indications HTA associée à une insuffisance coronaire
Dans l’angor d’effort
Contre-indications :
Contre
premiers mois de grossesse
indications
insuffisance cardiaque
Conseils :
Conseils ECG avant traitement
Eviter association avec beta-bloquants
Alpha bloquants
MINIPRESS (prazosine )
MEDIATENSYL (urapidil )
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II.- LES ANTIANGOUREUX
La trinitrine :
Anti-angoreux et vasodilatateur puissant à action spontanée.
C’est le médicament de choix de la douleur angineuse.
Existe en comprimés sublinguaux et est utilisé au moment ou
1.- La trinitrine ou en prévision des crises.
trinitroglycerine L’action se fait sentir 1 à 2 minutes et dure 30 minutes.
La trinitrine existe aussi en application cutanée (nitridon®).
C’est un médicament de la liste I et est contre-indiqué
dans le glaucome.
On l’appelle encore glycerine-trinitre
Isosorbide dinitrate :
2.- Isosorbide dinitrate C’est un dérivé retard de la trinitrine mais avec la
(Risordan®) même contre-indication (glaucome) et les mêmes effets
(antispasmodique, anti-angoureux, vasodilatateur.
Les inhibiteurs calciques
sont des antagonistes calciques. Ils inhibent l’entré du Ca++
3.- Les inhibiteurs dans les cellules myocardiques ou musculaires lisses artérielles
calciques (Adalat ®) bloquant aussi les contractures de ces muscles.
Les effets secondaires sont : céphalées, hypotension.
57
IV.- LES CARDIOTONIQUES ( glucosides cardiaques)
Les cardiotoniques ou glucosides cardiaques sont les médicaments de l’insuffisance
cardiaque.
Produits :
o Les digitaliques
o L’ouabaïne
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CONTRE-INDICATIONS
o Bradycardie
o Tous les médicaments qui augmentent l’excitabilité myocardique
doivent être proscrits lors d’un traitement digitalique, en
particulier l’éphédrine
SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
Le risque majeur d’un traitement digitalique est l’accumulation
du produit sur le cœur avec des troubles toxiques. On surveillera
pour éviter cela :
o Les troubles digestifs : les premiers signes toxiques lors d’un
traitement digitalique sont des signes gastro-intestinaux (nausées,
douleurs abdominales, vomissements)
o L’électrocardiogramme : il permet de voir les troubles
myocardiques. En cas de troubles de la conduction auriculo-
ventriculaire ou d’extrasystoles ventriculaires nombreuses, le
traitement doit être arrêté
o Le pouls : en cas d’accumulation de digitalique on note une
bradycardie au-dessous de 60. Le traitement doit être arrêté
L’ouabaïne
C’est un hétéroside inscrit sur la lite I que l’on trouve dans une
plante tropicale, le strophantus.
2.- L’ouabaïne Elle agit d’une manière rapide et intense. C’est donc un médicament
d’urgence utilisé dans l’O.A.P.
L’action forte et rapide est du à sa grande solubilité dans l’eau, et
aussi de courte durée. Elle ne s’accumule pas.
59
Chapitre 16.- LES MÉDICAMENTS DU SYSTEME NERVEUX
CENTRAL
I.- DEFINITION
Les psychotropes sont des substances qui agissent sur l’activité psychique par
leurs propriétés sédatives ou stimulantes.
II.- CLASSIFICATION
Les psychotropes sur le plan chimique sont divisés en classes :
Les psycholeptiques : Sont ceux qui ralentissent l’activité mentale.
On distingue 3 groupes :
1. Les anxiolytiques ou tranquillisants qui réduisent la tension
2. Les hypnotiques: abaissent la vigilance, entraîne le sommeil.
3. Les neuroleptiques : qui dépriment l’humeur.
PSYCHOTROPES. CLASSIFICATION
60
61
PSYCHOTROPES
1.- ANXIOLYTIQUES OU
2.- HYPNOTIQUES 3.- NEUROLEPTIQUES 4.- ANTIDEPRESSEURS
TRANQUILLISANTS
Médicaments actifs sur le psychisme,
Ce sont des médicaments qui
utilisés plus particulièrement dans le
Ce sont des substances qui ont en induisent le sommeil mais leur Ce sont des médicaments capables
traitement des psychoses
Définition. commun la propriété de réduire ou de emploi prolongé peut entraîner d’améliorer l’ensemble des
Les neuroleptiques ont une action sédative
Propriétés supprimer l’anxiété et les situations de des perturbations du sommeil et et inhibent l’agitation et l’agressivité. Ils
symptômes qui constituent le
stress un syndrome de sevrage à leur syndrome dépressif
réduisent les phénomènes psychotiques
arrêt
(hallucinations et délires)
Manifestations anxieuses Insomnie Etats psychotiques aigus Etat dépressif
Désintoxication éthylique Régulation du sommeil Anxiété majeure Insomnie
Prémédications Epilepsie Formes graves de névroses Terreurs nocturnes
Indications
Insomnies Pré anesthésie Etat d’excitation psychomotrice Enurésie de l’enfant
Lumbago Sevrage toxicomaniaque douleur
Contracture musculaire
Benzodiazépines Barbituriques :Phénobarbital Haldol® (haloperidol) Composés tricycliques :
Tranxène® Valium ® (Gardénal®) Largactil® (clorpromazine) Anafranil® Laroxyl® Tofranil®
Exemples Lexomil ® Urbanyl ® Antihistamines H1 Nozinan® (clorpromazine) Vivalan®
Lithium Phénothiazine Leponex® Piportil® Modecate® IMAO (Inhibiteurs de la
Equanil® (méprobamate) Benzodiazépines Monoamine Oxydase) Humaril®
Insuffisance respiratoire Sclérose en plaque IMAO (humaril) association avec les
Insuffisance respiratoire sévère autres antidépresseurs
Grossesse Maladie de Parkinson
Contre- Insuffisance rénale et hépatique Alimentaires : fromages fermentés,
Glaucome
Indications Grossesse, viandes faisandées, abats, avocats,
Les barbituriques ne doivent pas être Antécédent de syndrome malin
Allaitement associés à l’alcool ni au IMA banane, chocolat, vin et bière
Coma alcoolique ou barbiturique
Effets Somnolence Egal anxiolytiques Photosensibilité. Somnolence Tricycliques (anafranil, tofranil,
Secondaires Asthénie Constipation, Rétention urinaire Laroxyl)
Dépendance Sécheresse de la bouche Sécheresse de la bouche
Hypotension orthostatique Constipation
Syndrome de sevrage anxiété
Augmentation du poids Hypotension orthostatique
Insomnie Tachycardie
Nausée, vomissements
Irritabilité (prudence chez les Troubles sexuels : aménorrhée, Insomnie ou somnolence
sujets âgés) galactorhée, impuissance. Gynécomastie Agitation
Syndrome extra-pyramidal : mouvements Levée des inhibition
involontaires IMAO( Humaril)
Syndrome malin (rare) : hyperthermie, Modification de la TA
tachycardie Nausée, constipation
Ces effets secondaires sont corrigés par: Vertiges, céphalées
62
Artane ®, Akineton ®
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LES ANESTHESIQUES
I.- DEFINITION
Les anesthésiques généraux sont des produits administrés en vue d’obtenir un état
d’inconscience avec perte de la sensibilité tactile, thermique et douloureuse.
I.- DEFINITION
Un anesthésique local est un médicament capable de rendre insensible de façon
réversible les terminaisons nerveuses libres afin de réaliser un geste douloureux.
Ils sont alors différents des AG qui agissent par voie générale et suppriment les sensibilités
conscientes. Les différentes techniques d’anesthésie locale sont :
- le bouton intradermique
- infiltration locale
- anesthésie topique ou de contact
- rachianesthésie
L’action des anesthésiques locaux est favorisée par l’adrénaline, la chlorpromazine et
la réserpine. Les anesthésiques locaux sont représentés par la cocaïne et certains
produits de synthèse comme la procaïne, la lidocaïne).
II.- LA COCAINE
C’est un alcaloïde de la famille de coca. C’est un stupéfiant. La cocaïne n’est utilisée que pour
l’anesthésie des muqueuses á cause de sa grande toxicité. Outre ses propriétés anesthésiques
locales, la cocaïne provoque une stimulation psychique, une mydriase, une vasoconstriction
locale et une accélération du rythme cardiaque ; donc c’est un sympathomimétique.
I - GÉNÉRALITÉ ET DÉFINITION
L’OMS préfère le terme de pharmaco-dépendance à celui de toxicomanie.
A) PHARMACO-DÉPENDANCE
C’est un état psychique et quelquefois physique résultant de l’interaction entre un
organisme vivant et un médicament. Cette inter-action se caractérise par des
modifications du comportement et par d’autres réactions qui comprennent toujours
une pulsion à prendre les médicaments de façon continue ou périodique afin de
retrouver ces effets psychiques et physiques.
II - FACTEURS ETIOLOGIQUES
On définit habituellement la toxicomanie comme la rencontre à un moment donné
d’une personne et d’un produit dans un certain contexte socio-culturel.
Les toxicomanies se rencontrent dans tous les milieux socio-culturels.
On retrouve souvent dans leur histoire :
Instabilité du milieu familial
difficultés scolaires
délinquance
inadaptation professionnelle.
III – DIAGNOSTIC
Savoir qu’on a à faire à un patient présentant une toxicomanie est habituellement
chose facile car la toxicomanie est le plus souvent reconnue par le sujet, mais dans
certains cas le patient ne veut pas ou ne peut pas en parler (coma, ivresse toxique avec
confusion mentale).
IV.- DROGUES. CLASSIFICATION ET LEURS EFFETS
Les pshychoanaleptiques (stimulent l’activité psychique)
Les amphétamines :
1.- Les
utilisés pour s’opposer au sommeil, réduire l’appétit, stimuler
pshychoanaleptiques
les fonctions intellectuelles et physiques.
Ou psycho stimulants
pour les toxicomanes c’est l’effet d’excitation, l’euphorie,
(stimulent l’activité
l’hyper-activité motrice et sexuelle, l’accélération du temps
psychique) vécu (speed) qui sont recherchés.
Ils se présentent sous forme de comprimé.
Les psycholeptiques ou sédatives (dépriment l’activité psychique)
A.- Opium et ses dérivés (morphine, héroïne, cocaïne)
Effet : Sédation de l’anxiété. Sensation de mise à distance
des contraintes de la réalité (quitter le train en marche).
Bien être physique, somnolence et rêverie
B.- Les barbituriques :
Tous sauf le gardénal entraînent une
pharmacodépendance avec tolérance (imminoctal,
2.- Les psycholeptiques binoctal eunoctal, vesperax .etc)
ou sédatives C.- Colles et solvants :
(dépriment l’activité Ces derniers sont très utilisés dans la toxicomanie
psychique) moderne, surtout par les enfants et adolescents du fait de
la facilité à se les procurer. (Ex. Ether, essence, colle,
dissolvant par inhalation). C’est l’état d’ivresse avec
exaltation de l’humeur et excitation intellectuelle qui est
recherché.
Complications :
Engourdissement de la pensée
Hallucinations visuelles et auditives terrifiante avec passage
à l’acte violent
Désorientation temporo-spaciale et troubles caractériels
Les psychodysleptiques (perturbent l’activité psychique)
A.- Les Hallucinogènes :
Ce sont des produits qui provoquent des hallucinations.
Ex. LSD 25, Mescaline, psytocybine
3.- Les Il existe aussi des plantes hallucinogènes comme le
psychodysleptiques Datura (almoukaykay).
(perturbent l’activité B.- Le Cannabis ou CHANVRE indien
psychique) C’est la drogue la plus utilisée dans le monde, elle
provient d’une plante appelée Cannabis Sativa
Présentation : herbe ou marijuana (fumée) : “join”, la
résine ou “haschich” (mangée ou fumée), huile de
Cannabis
PRODUITS ANTIDOTE
B bloquants (propranolol) Glucagon
Benzodiazépines (valium) Anexate
Chloroquine Diazepan
Cyanure Hydroxocobamine
Opiaces (morphine) Narcan
Organophosphorés Atropine
Paracétamol, Fluimucil ®
Tetracholures de carbone
Atropine Methyl sulfate
Pralidoxine
Contraction
Vitamine K Antivitamine K
Pyridoxine (Vitamine B6) Isoniazide
Chapitre 19.- LA MÉDECINE TRADITIONNELLE
I.- MÉDECINE TRADITIONNELLE AU MALI
Il existe au Mali une unité de médecine traditionnelle qui est une division de l’INRSP. (Institut
National de Recherche en Santé Publique). Cette unité dispose d’un personnel compétent pour
valoriser notre médecine traditionnelle. Le personnel est composé de pharmaciens, médecins,
infirmiers, biologistes et chimistes.
Elle collabore avec nos thérapeutes traditionnels, vérifie l’efficacité et la toxicité des
médicaments utilisés par nos thérapeutes traditionnels. En retour elle délivre un certificat à ces
guérisseurs.
1. ANESTHÉSIQUES LOCAUX
- Bupivacaïne 0,5% - Lidocaïne 2%
5. ANTI-EPILEPTIQUES
Diazépam inj
6. ANTIFILARIENS
- Ivermectine cp
7. ANTHELMINTIQUES
- Mebendazole cp et susp. Buvable - Niclosamide cp
8. ANTHELMINTIQUES
- Praziquantel cp (biltricide ®)
9. ANTIBACTERIENS : ANTIBIOTIQUES
A.- PÉNICILLINES
- Amoxicilline gel, susp. Buv. , poudre inject
- Ampicilline poudre inject.
- Benzathine pénicilline 1,2 M UI, 2,4 M UI
- Benzylpenicilline 1 M UI
- Phénoxyméthyl pénicilline cp
B.- AUTRES ANTIBACTERIENS
- Cotrimoxazole cp, susp. Buv
- Doxycilline cp
- Erytrhomycine cp et susp. Buv.
10. ANTILEPREUX
Clofazimine cp, Dapsone cp, Isoniazide cp
11. ANTITUBERCULEUX
- Isoniazide + ethambutol (400 mg) - Streptomycine -Rifampicine
12. . ANTIFONGIQUES
- Griséofulvine cp - Nystatine cp, cp gyné, susp.
13. ANTI AMIBIENS ET ANTIGIARDIENS
- Métronidazole cp , susp. Buv.
14. ANTIPALUDIQUES
- Chloroquine cp, sp - Quinine, cp, inj
20. CONTRACEPTIFS
A.- Hormonaux - Ethinylestradiol + levonorgestrel comp (Minidril, Pilplan D ®)
- Norgestrel comp (Stediril, Ovrette ®)
B.- Mécaniques
C.- Spermicides: Monoxynol comp (Conceptrol, Patentex ®)
21. CONTRACEPTIFS
Lipiodol
22. VACCIN
A.- Pour immunisation internationale
- AntiDiphtérique coquelucheux Tétanique inject Vaccin DTC
- Antipoliomyélitique (vivant atténué) Oral Vaccin polio oral
- Anti rougeoleux inj Rouvax
- Antitétanique inject Tetavax
- BCG inject Vaccin BCG
24. OCYTOCIQUES
- Ergométrine inj - Ergométrine cp, sp
25. ANTIASTHMATIQUES
- Aminophylline inj - Salbutamol cp, sp
Septembre 2000
1. Définition et sélection des médicaments essentiels (3 pts)
2. Caractéristiques et définitions des médicaments (3 pts)
3. Citez les activités menées dans le cadre de la gestion des médicaments essentiels (4 pts)
4. Du premier janvier au 31 mai 2000 un dépôt de vente à consommé 5.000 comprimés de
paracétamol. Il y a eu rupture entre le 15 et le 20 avril. Calculer la quantité de paracétamols à
commander en fin mai, sachant qu’il reste en stock 500 comprimés et que le stock maximum
du dépôt est de 4 mois (4 pts)
5. Quel est la conduite générale à tenir devant une personne intoxiquée ?But et objectifs de
l’initiative de Bamako
Juin 2001
Cochez la ou les bonnes réponses
1. Le Bactrim est une spécialité qui correspond aux DCI suivantes :
a.- Doxycycline b.- Erythromycine c.- Gentamicine d.-Cotrimoxazole
2. Les médicaments de la classe des anti-infectieuses sont :
a.- Mebendazole b.-Ampicilline c.-Chloramphenicle d.-Phénobarbital
3. Les médicaments du cœur sont :
a.- Methyl dopa b.-Digoxine c.- Miconazole d.-Nystatine
4. La DCI de Lasilix est :
a.- Mannitol b.- Spinolactone c.- Cimetidine d.- Furosemide
5. Les médicaments électrolytiques sont :
a.- Sodium chlorure b.-Glucose à 5% c.-Acide ascorbique d.-Rétinol
II.- Prélèvement Hebdomadaire: fiche de stock de Benzyl pénicilline d’un dépôt de santé pour 3
semaines.
Date De ou Pour Entrée Sortie Reste en stock
10 flacons
8-11 Dépôt pharmaceutique 8.000 Flacons
Septembre 2003
I.- Indications des anxiolytiques ( 4 pts)
II.- Propriétés et indications des cardiotoniques ( 4 pts)
III.- Qu’est-ce qu’un médicament générique ( 2 pts)
IV.- Quelles sont les règles de prescription des stupéfiants ( 4 pts)
V.- (6 pts) Vous lisez sur une fiche de stock « chloroquine 100 mg » les informations suivantes :
- consommation de mois de janvier 2002 = 240 comprimés
- consommation du mois de février 2002 = 265 comprimés
- consommation du mois de mars 2002 = 298 comprimés
- consommation du mois d’avril 2002 = 205 comprimés
On vous informe que
- que votre fournisseur a un délai de livraison de 3 mois (DL)
- que l’ASACO a choisi un délai de sécurité de un (1) mois (DS)
- que les commandes sont passés tous les trimestres (DC)
a) Calculer la consommation mensuelle moyenne en chloroquine
b) Calcule le stock minimum
c) Calcule le stock maximum
Juin 2004
I. Citez les différents accidents possibles avec l’utilisation souvent injustifiée des antibiotiques.
II. En précisant par vrai ou faux mettre une croix devant les affirmations suivantes :
La ciprofloxacin peut être administré avec la théophylline et les anti-acides
Le phénobarbital est une substance vénéneuse
Les médicaments en spécialités sont des médicaments de base
Le paracétamol n’a pas de propriétés anti-inflammatoires
La pharmacodynamie est l’étude du sort du médicament dans l’organisme
Les médicaments curatifs sont utilisés pour paliers à une insuffisance de l’organisme
Il est impossible qu’un enfant correctement vacciné fasse la rougeole
Les médicaments génériques sont des médicaments protégés par un brevet
Apres la vaccination primaire un rappel de VAT suffit pour assure une protection efficace
La posologie est la détermination des effets du médicament sur l’organisme
III. On dispose de la réparation magistrale suivante :
Phénobarbital 0,5 g Théophylline 0,10 g Aspirine 0,30 g
Posologie : une gélule par jour pendant 20 jours
Quel étiquetage donnerez-vous à cette préparation ?
IV. Les derniers bons de commande et de sortie reçus du niveau inférieur par le responsable des
stocks du DRC de NORO montrent les CMM suivantes pour le pilpan.
Magasin DRC 116 cycles CSCOM « 3 » 21 cycles
CSCOM « 1 » 27 cycles CSCOM « 4 » 30 cycles
CSCOM « 2 » 34 cycles CSCOM « 5 » 25 cycles
Lors de l’inventaire physique de son magasin, elle a trové 722 cycles de pilplan, dont 30
périmée et 07 endommagées. Dans le schéma du pipeline, elle voit que le niveau de stock
maximum pour un DRC est 04 mois.
Quelle est la quantité à commander à la fin du mois de septembre ?
Dans l’ensemble des CSCOM el DV, 10 cycles de pilplan sont en stock et utilisables.
Septembre 2004
1. Définir le médicament générique
2. Quel est le but de l’IB (Initiative de Bamako)
3. Déterminer les étiquettes des spécialités de la liste I
4. Citez 3 macrolides
5. Citer les effets des glucosides cardiaques
6. Donner une classification des anticoagulants
7. Citer les précautions d’emploi des glucocorticoïdes
8. Exercice : un dépôt de vente a enregistré 20 jours de rupture pendant 6 mois d’exercice
après avoir reçu 24 boites de 1.000 comp. De Paracétamol 500 mg
a. Calculer la consommation moyenne journalière.
b. Calculer la quantité à commander si le délai de livraison est de 2 semaines.
EPREUVE DE PHARMACIE
Juin 2005
1. Définir une substance vénéneuse (2 points)
2. citer les acteurs du SDAME (Schéma Directeur d’Approvisionnement en Médicaments Essentiels)
avec leur rôles essentiels (3 points)
3. Donner la classe thérapeutique des molécules suivantes : érythromycine, diazépam,
spironolactone, streptomycine (4 points)
4. Définir le médicament essentiel (2 points)
5. Citer les principes de l’antibiothérapie (5 points)
6. Quelles sont les propriétés des antihistaminiques ? Donner deux exemples de médicaments anti-
histaminiques (4 points)
Septembre 2005
1. Les salurétiques : effet secondaire principal, précaution d’emploi (2 points)
2. Citer les critères de sélection des médicaments essentiels (2 points)
3. Expliquer l’avantage que possède les glucosides cardiaques par rapport aux autres cardiotoniques
(2 points)
4. Définir l’initiative de Bamako (IB) (2 points)
5. De quoi dépend la durée de traitement d’une infection par un antibiotique ? (2 points)
6. Citer trois propriétés pharmacologiques des hypnotiques (3 points)
7. Donner les noms DCI et de spécialités d’un antihistaminique H2 (2 points)
8. Définition d’une hormone. Donner les noms de deux hormones pancréatiques et leur rôle (3
points)
9. Citer les quatre groupes de médicaments du système nerveux central (2 points)
Juin 2006
1. Expliquer le processus de la délivrance des médicaments dans un CSCom et en déduire qu’un
gérant de DV n’est pas un dispensateur
2. Citer cinq précautions d’emploi des glucocorticoïdes
3. Classer les substances vénéneuses
4. Définir un hypnotique et citer trois exemples d’hypnotique.
Septembre 2006
1. Citer les principes de l’antibiothérapie
2. Définir le médicament générique et montrer deux avantages qu’il possède apr rapport à la
spécialité
3. Définir le pharmacien et citer trois catégories de pharmacien
4. Définir un anti-anémique et citer deux exemples.
Juin 2007
1. Quels sont les supports nécessaires pour tenir la gestion d’un dépôt de vente de médicaments
essentiels<’
2. Indiquer un médicament de chacune des familles thérapeutiques suivantes en précisant la DCI et
un nom de spécialité :
Antalgique
Anti-histaminiques
Antiseptique intestinal
Antibiotique
Anti-vomitif
3. Définir un hypnotique et citer deux exemples d’hypnotiques
4. Citer cinq propriétés pharmacologiques des glucocorticoïdes
5. Citer quatre familles d’antibiotiques formellement interdites chez la femme en grossesse
EPREUVE DE PHARMACIE
Septembre 2007
1. Définir la toxicologie
2. Citer quatre principes de gestion des médicaments dans le système communautaire
3. Indiquer un médicament de chacune des familles thérapeutiques en précisant la DCI et un nom de
spécialité
Antalgique Anti-histaminiques
Antiseptique intestinal Antibiotique
Anti-vomitif
4. Citer trois antibiotiques utilisables sans dangers chez la femme en grossesse
5. Définir un antidépresseur et donner deux exemples
Juin 2008
1. Citer les quatre principes de gestion des médicaments dans le secteur communautaire (4 points)
2. Préciser les conditions de dispensation des médicaments dans un CSCom (5 points)
3. Citer trois familles d’antibiotiques prescriptibles par voies générales à une femme enceinte (3
points)
4. Citer quatre propriétés pharmacologiques des glucocorticoïdes (4 points)
5. Définir (4 points)
a.- Un cardiotonique b.- un antibiotique c.- un anti-anémique d.- un anticoagulant
Septembre 2008
1. Citer trois précautions d’emploi des glucocorticoïdes
2. Citer les règles de l’antibiothérapie
3. Déterminer l’étiquette des préparations galéniques des substances vénéneuses.
4. Citer les exigences (règles) de la dispensation des médicaments
5. Quelle est l’importance de l’ordonnance en temps que support de gestion des médicaments dans le
secteur communautaire ?
6. Citer trois familles d’antibiotiques et donner deux exemples de chaque famille