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Razafiniarivonaritahianae Espa Ing 08
Razafiniarivonaritahianae Espa Ing 08
UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO
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ÉCOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
---------------------------
DÉPARTEMENT TELECOMMUNICATION
Spécialité : Télécommunications
Option : Radiocommunication
Président :
M. ANDRIAMIASY Zidora
Examinateurs :
M. BOTO ANDRIANANDRASANA Jean Espérant
M. RADONAMANDIMBY Edmond
M. RANDRIANTSIRESY Ernest
Directeur de mémoire :
M. RAMORASATA Joseph Raphaël
REMERCIEMENT
Avant tout, je glorifie l’éternel Dieu tout puissant de m’avoir soutenu durant la réalisation de
cet ouvrage comme il me l’a promis au Psaume 32 :8 : « Je t’instruirai et te montrerai la voie que
tu dois suivre ; Je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi » car je ne manquais vraiment de rien
grâce à lui.
Ensuite, je tiens aussi à remercier les personnes suivantes sans qui je n’aurai accompli l’étude
que j’ai suivie à l’E. S. P. A., parmi lesquelles :
- Monsieur RAMANANTSIZEHENA Pascal, Directeur de l’Ecole Supérieure Polytechnique
d’Antananarivo ;
- Monsieur ANDRIAMIASY Zidora, pour l’honneur qu’il nous a fait en acceptant de
présider le jury de ce mémoire.
- Monsieur RAMORASATA Joseph Raphaël, enseignant du département
Télécommunications, Directeur de ce mémoire, qui n’a cessé de me prodiguer de multiples
suggestions et de précieux conseils tout au long de mes travaux de mémoire malgré ses
occupations.
- Monsieur RANDRIAMITANTSOA Paul Auguste, Chef de département
Télécommunications, qui malgré ses lourdes responsabilités, n’a ménagé ni temps ni efforts
pour nous avoir guidé et soutenu tout au long de notre travail.
- Messieurs :
• BOTO ANDRIANANDRASANA Jean Espérant, Assistant d’Enseignement et de
Recherche au sein du département Télécommunications à l’E. S. P. A., Membre de Jury ;
• RADONAMANDIMBY Edmond, Assistant d’Enseignement et de Recherche au
sein du département Télécommunications à l’E. S. P. A., Membre de Jury ;
• RANDRIANTSIRESY Ernest, Assistant d’Enseignement et de Recherche au sein
du département Télécommunications à l’E. S. P. A., Membre de Jury ;
qui ont accepté de sacrifier leur temps pour assister à la présentation de ce mémoire ;
J’exprime toute ma gratitude à tous les enseignants et tout le personnel de l’Ecole Supérieure
Polytechnique d’Antananarivo, en particulier ceux du département Télécommunications ;
A mes parents, mes frère et sœur ainsi que ma grande famille, je ne pourrais vous remercier
assez pour le soutient dont vous m’avez fait preuve durant mes longues années d’études;
A tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à l’élaboration du présent mémoire ;
Grand merci à vous et que le ciel vous comble de joie.
TABLE DES MATIERES
ABREVIATION ................................................................................................................................... iv
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1
i
2.3.1.1 Le cornet ..................................................................................................................................................... 26
2.3.1.2 La sonde de sélection de polarisation ........................................................................................................ 29
2.3.2 La tête SHF ou LNB ...........................................................................................................................29
2.3.2.1 Caractéristiques des têtes SHF................................................................................................................... 31
2.3.2.2 Le convertisseur LNB universel ................................................................................................................. 32
2.3.3 Les antennes paraboliques .................................................................................................................33
2.3.3.1 Les caractéristiques des antennes paraboliques ........................................................................................ 33
2.3.3.2 Les différentes types d’antennes ................................................................................................................ 38
2.3.3.3 Fabrication des antennes paraboliques ..................................................................................................... 42
2.3.3.4 Les supports des antennes .......................................................................................................................... 42
2.3.3.5 Le choix des diamètres des antennes ......................................................................................................... 44
2.3.4 Le récepteur numérique ou décodeur ...............................................................................................45
2.3.5 La carte d’abonné ...............................................................................................................................47
2.3.6 Liaison PC – décodeur .......................................................................................................................48
Chapitre 3 : L’INSTALLATION A LA RECEPTION ............................................................. 49
ii
4.2.4 LNB-commutateur..............................................................................................................................71
4.2.5 Configuration parabole ......................................................................................................................72
CONCLUSION .................................................................................................................................... 74
ANNEXES 1 ......................................................................................................................................... 75
ANNEXES 2 ......................................................................................................................................... 77
ANNEXES 3 ......................................................................................................................................... 79
ANNEXES 4 ......................................................................................................................................... 81
ANNEXES 5 ......................................................................................................................................... 83
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................................................. 85
RESUME .............................................................................................................................................. 88
iii
ABREVIATION
Az-El : Azimuth-Elevation
FM : Frequency Modulation
OL : Oscillateur Local
PC : Personnal Computer
iv
UHF : Ultra Haute Fréquence (Ultra High Frequency)
v
INTRODUCTION
C’est en 1962 que pour la première fois au monde, des images de télévision franchirent en
direct l’Atlantique grâce au satellite Telstar 1. Depuis lors, le développement considérable des
techniques spatiales nous offre le monde sur nos écrans et poursuit sa progression spectaculaire
vers le futur.
Les données et les explications qui suivent ont pour but de situer dans leur contexte mondial
les projets d’exploitation en réception de la télévision par satellite.
Un satellite de télévision placé sur une orbite géostationnaire située à 36 000 km de la terre,
au dessus de l’équateur, joue le rôle d’un ré-émetteur de télévision, permettant d’établir les
liaisons entre stations terrestres.
L’utilisateur qui désire recevoir des programmes mondiaux devra tout simplement installer
une antenne parabolique munie d’une tête SHF (Supra Haute Fréquence), suivi d’un démodulateur
ou d’un décodeur, pour rendre compatibles les signaux émis par les divers satellites. Cette
parabole captera ainsi dans les meilleures conditions en assurant une excellente réception les
émissions venues des différentes régions du globe. C’est ainsi que nous établissons le plan d’étude
suivant.
En premier lieu, on parlera les généralités des positionnements des satellites. En deuxième
chapitre, on explique le mode de fonctionnement du système de TV par satellite. Puis viendra en
troisième chapitre, le mode d’installation à la réception. Enfin, pour illustrer une vue pratique de
cette étude, on passera au dernier chapitre, un essai de simulation des paramètres telesatellite sous
MATLAB.
1
CHAPITRE 1 : GENERALITES
1.1 L’orbite géostationnaire [1] [3]
Les télécommunications ont envahi notre monde moderne, et la nécessité de disposer de
satellites fixes par rapport à la Terre s'est rapidement imposée. En effet, un tel satellite joue le rôle
de relais de transmission ou d'un œil pour la surveillance globale de la Terre. Nous allons vérifier
que ce type d'application est possible.
1.1.1 Orbite géosynchrone
On appelle ainsi une orbite de période identique à celle de la Terre, soit T=23 h 56 mn 4.1 s =
86164.1 s. En hypothèse képlérienne, le demi-grand axe est donné par :
1
T2 4π 2 µT 2 3
= ⇒ a g
= = 42164,16 km (1.01)
a3 µ 4π 2
avec
Une telle orbite possède la propriété de survoler un même lieu géographique, à chaque période,
puisque la Terre et le satellite auront tous les deux effectué un tour complet et retrouvé la même
position par rapport aux étoiles, mais avec l'inconvénient de ne pas rester à la verticale d'aucun
point de la Terre.
1.1.2 Orbite géostationnaire képlérienne
Si on impose en plus à ce satellite de rester fixe par rapport à un point de la Terre, alors :
- Ce point ne peut être que sur l'équateur, sinon le satellite serait à la fois au nord et au sud
de l'équateur.
- L'orbite est nécessairement équatoriale.
- L'orbite est obligatoirement circulaire pour éviter une oscillation Est-Ouest.
Il n'existe donc qu'une seule orbite satisfaisant à ces critères :
Orbite circulaire équatoriale de rayon Rg = 42164.16 km en képlérien.
REMARQUE : Classiquement, on rencontrera dans la littérature, qu'un tel satellite gravite à 36000
km du sol. C'est en réalité la valeur arrondie correspond à une altitude réelle képlérienne de
35786.16 km.
2
1.1.3 Orbite géostationnaire réelle
Nous savons que la Terre est en première approximation assimilable à un ellipsoïde. Le
renflement équatorial terrestre crée donc un supplément d'attraction qui accélère la vitesse. Pour
que le satellite retrouve la bonne vitesse angulaire ou linéaire, donnant la période sidérale, il faut
le placer un peu plus haut. Le calcul nous donne une ALTITUDE GEOSTATIONNAIRE VRAIE
DE 42164.68 Km, en ne prenant pas en compte les autres perturbations.
1.1.4 Intérêt de l'orbite géostationnaire réelle
On comprend aisément que trois satellites disposés à 120° sur l'orbite géostationnaire,
permettent "de voir" quasiment toute la Terre, à part une petite zone polaire située aux extrêmes.
En utilisant deux satellites on peut communiquer d'un point quelconque de la Terre à un autre
sans problème.
Seules les latitudes au-dessus de 81° environ ne sont pas accessibles.
3
CR, CB. La DCT conduit à une représentation de l’image dans le domaine des fréquences, sous
une forme qui n’a plus rien à voir avec une suite de pixels.
Soit f(x) un signal analogique converti en N échantillon séparés par ∆x.
(1.02)
Tel que :
à 2 dimensions, on a :
(1.03)
Avec :
Avec :
(1.04)
4
Donc pour , on a :
(1.05)
Il est donc à noter que la DCT permet ainsi de regrouper dans une zone restreinte toutes les
valeurs significatives et représentatives de l’image, les restes étant affectés par des valeurs nulles.
D’où l’utilisation de la DCT pour la compression d’image (Algorithme JPEG).
Balayage en Zig-Zag de la matrice
La matrice obtenue après quantification est balayée en zig-zag de façon que ses coefficients
soient réarrangés sous la forme d’un vecteur, plus commode à transporter. Cette sérialisation des
64 éléments de la matrice est effective en commençant par les composantes à basse fréquence et
en finissant par celles à hautes fréquences.
Figure 1.01 : Balayage en zig-zag d'une matrice pour obtenir un vecteur linéaire
Codage à longueur variable
Pour la plupart des images, ce vecteur contient plusieurs valeurs identiques consécutives et se
termine par un grand nombre de zéros successifs.
5
Le codage à longueur variable permet de coder le vecteur sous forme de paires de données :
longueur du saut par-dessus les zéros et valeur suivante non nulle.
Codage entropique
Le principe du codage entropique consiste à attribuer les codes les plus courts aux coefficients
statistiquement les plus fréquents et les codes les plus longs aux coefficients les moins fréquents.
Associé au traitement VLC, le codage entropique engendre un facteur de compression entre 2 et 3
pour une image fixe.
6
- Les images P (prédictives) sont codées en tenant compte de l’image I ou P précédente, à
l’aide de vecteur d’estimation de mouvement issu de l’analyse du déplacement entre
blocs successifs. Le taux de compression des images P est supérieur à celui des images
I.
- Les images B (bidirectionnelles) sont obtenues par prédiction bidirectionnelle, ou par
interpolation linéaire à partir des images P ou I voisines. Elles ont le taux de
compression le plus élevé et ne sont jamais utilisées en référence.
Au moment de l’émission, pour faire varier la qualité de l’image finale, donc le débit numérique,
le compresseur peut jouer sur la quantification des blocs, ou sur le nombre d’image intra.
télécommunications : .
La zone de couverture à l’émission est l’ensemble des points de la surface d’iso grain
particulière de cette antenne avec la surface terrestre, on peut rayonner une puissance compatible
avec la mission de télécommunication : PIREmin.
Les zones de couverture réalisées par les antennes correspondent plus ou moins exactement à
la zone géographique imposée par la mission.
On distingue deux types de couverture, la couverture globale « global beem » et la couverture
partielle ou à pinceau fin « spot beem ».
1.4 Typologie des satellites [4]
La diffusion de télévision a longtemps fait appel à trois types de satellites, qui permettaient
trois niveaux de services :
7
1.4.1 Les satellites de télécommunication de faible puissance (de 10 à 20 W Intelsat par
exemple)
Dotés d’un grand nombre de canaux (répéteurs, 16 en moyenne) et qui ne peuvent que
difficilement être reçus par des particuliers. Ce sont des satellites dits « de contribution » qui
assurent des liaisons de point à point, sur de larges zones ou entre deux continents. Ils reçoivent
des programmes provenant d’une station émettrice et les renvoient vers une ou plusieurs stations
réceptrices fixes, reliées à des réseaux terrestres (hertzien, câble). Dans la mesure où ces satellites
ne sont pas très puissants, les stations de réceptions qu’ils nécessitent doivent être très
performantes. Leur position sur l’orbite géostationnaire découle du principe « premier arrivé
premier servi ».
1.4.2 Les satellites de télécommunication de puissance moyenne (45 à 50 W, Astra-Télécom2-
Eutelsat2)
Ce sont des satellites comportant de 10 à 16 canaux (ou répéteurs) et sont, de fait, des
satellites de télécommunication de seconde génération. Ils peuvent être reçus avec des antennes de
60 à 120 cm de diamètre, selon les satellites. Il s’agit des satellites de distribution semi-directe qui
concentrent leurs faisceaux vers des zones de dimension moyenne (un ou plusieurs pays) et
peuvent atteindre un grand nombre de stations réceptrices. La puissance de leur signal leur permet
de toucher, outre les usagers collectifs des immeubles le marché de la réception individuelle. Eux
aussi profitent, pour le choix de leur position orbitale, du principe « premier arrivé premier
servi ».
1.4.3 Les satellites de diffusion directe de forte puissance (plus de 130 W, TDF1-2, Télé X, TV
Sat)
Ils disposent de peu de canaux (4 à 6 répéteurs) et visent le marché de la réception
individuelle avec une antenne de faible diamètre (moins de 50 cm de diamètre). Au lieu d’assurer
des transmissions entre des stations terriennes relativement chères et complexes, ils desservent
directement des récepteurs individuels ou les usagers collectifs d’un immeuble d’habitation. Ils
sont régis par les accords de la Conférence Administrative de l’UIT, et pour ce qui concerne leur
position orbitale et leur bande de fréquences. Ils ont tous été conçus au début des années 80 pour
créer un marché de diffusion directe de télévision par delà le développement des réseaux câblés.
8
1.5 Les facteurs intervenant dans les liaisons montantes et descendantes [3] [16] [15]
Il s’agit de définir les facteurs intervenant dans la liaison entre le sol et le satellite (montante)
et celle entre le satellite et l’utilisateur au sol (descendante).
1.5.1 Puissance isotrope rayonnée équivalente (PIRE)
Une antenne isotrope émet dans toutes les directions de la sphère, comme une lampe pendue à
mètre carré .
Une antenne placée au foyer d’une parabole émet un fin pinceau qui contient toute la
puissance de l’émetteur, au rendement près. On ne conçoit que la puissance en watts par mètre
(1.06)
(1.07)
(1.08)
9
Les pertes dans le câblage sont de l’ordre de 1 dB. Pour les satellites actuels dont la puissance
est de l’ordre de 50 W par canal, on obtient une PIRE de 52 dBW. C’est la valeur qui est inscrite
sur la première courbe de niveau dans l’axe de l’antenne, au centre de la zone couverte. Plus on
s’éloigne de ce centre, plus les niveaux PIRE diminuent et plus les récepteurs nécessitent des
antennes paraboliques de diamètre plus important.
(1.09)
D : distance parcourue
λ : longueur d’onde de la fréquence d’émission
L’affaiblissement dû à l’absorption atmosphérique varie entre 1.5 dB pour
99 % du mois le plus défavorable et 4.5 dB pendant 0.1% du mois le plus défavorable.
- L’affaiblissement total est compris entre 207.5 dB et 210.5 dB.
- Le niveau isotrope au sol est de : + 52 – 207 = - 155.5 dBW.
10
Niveau du signal à l’entrée du récepteur : - 155.5 + 34.5 = - 121 dBW
G : gain (dB)
Le bruit se traduit sur l’image par des points blancs ou sombres. Il est intéressant de connaître
ces valeurs que l’on retrouve sur les catalogues et de savoir comment elles sont calculées.
(1.11)
11
En fonction de la PIRE du satellite, on se fixe la qualité d’image C/N. Puis, on choisit une
valeur du facteur de bruit de la tête SHF E. on ajoute l’atténuation globale A ; la largeur de bande
F.I (B) et 10 log k = +226.6 dB ; ce qui donne une valeur du gain d’antenne en dB.
Le tableau ci-après donne le diamètre de l’antenne en fonction du gain en dB et de son
efficacité (à 12 GHz).
Efficacité
(%)
50 55 60 65 70 75 80
Ф Antenne
(cm)
12
1.5.6 Liaison montante
Les mêmes paramètres sont applicables à la liaison montante comme à la liaison
descendante : puissance isotrope rayonnée équivalente (PIRE), affaiblissement en espace libre,
affaiblissement dû à l’absorption atmosphérique, gain en entrée du récepteur, rapport C/N.
Cependant le problème à résoudre est bien différent. La station au sol n’est pas limitée, ni par
la puissance de l’émetteur, ni par la dimension de l’antenne.
Le faisceau doit être le plus fin possible, il ne s’agit plus de couvrir la surface d’un pays,
mais de viser l’antenne de satellite de 2 à 3 m de diamètre, avec une certaine marge de sécurité.
Pour obtenir un tel faisceau, il faut une antenne qui peut atteindre 10 à 40 m de diamètre.
Pour une liaison montante prise en exemple, on obtient les valeurs suivantes :
Station terrienne :
- Puissance d’émission : 29.5 dBW
- Pertes (feeders, etc.) : 5 dB
- Gain de l’antenne : 64.8 dB
- Perte due à l’erreur de poursuite : 0.5 dB
- PIRE : 88.8 dBW
Trajet :
- Affaiblissement en espace libre : 207.2 dB
- Affaiblissement dû à l’atmosphère : 0.5 dB
Satellite :
- Gain de l’antenne : 26.5 dB
- Perte dans la direction de la station : 2.6 dB
- Niveau à l’entrée du récepteur : - 95 dB
A noter qu’on peut ainsi avoir un excellent rapport C/N dans le récepteur du satellite et la
liaison montante ne diminue pas la qualité du signal.
13
1.6 Position orbitale des satellites [4] [16]
L’orbite géostationnaire sur laquelle se trouvent les satellites de radiodiffusion leur permet de
faire le tour de la terre en 23h 56 min 4s. Ainsi, ces satellites, appelés géosynchrones, donnent
l’impression d’être immobiles pour un observateur terrien. La figure ci-dessous montre que
l’orbite utilisée, est de forme circulaire. Elle est située sur le plan équatorial à une altitude de
35 800 km. Ceci explique que les antennes satellites, doivent être pointées en une direction de
l’équateur. Ensuite, elles seront orientées à l’Ouest ou à l’Est par rapport à la référence choisie : le
méridien de Greenwich (longitude 0°).
L’examen des positions relatives du satellite géostationnaires, de la Terre et du Soleil montre
qu’aux périodes d’équinoxe, le satellite passe dans le plan de l’écliptique à minuit, heure locale du
méridien, à la verticale duquel il se trouve. La figure 1.04 donne la durée de l’éclipse pendant les
périodes d’équinoxe de printemps et d’automne. Cette durée atteint 70 minutes pendant dix jours,
des 15 à 25 mars et Septembre.
Figure 1.04: Durée de l'éclipse du soleil sur le satellite pendant les équinoxes de printemps et
d'automne
L’énergie électrique nécessaire au fonctionnement du satellite est fournie par des cellules
solaires. Lorsqu’il passe dans l’ombre, il n’est plus alimenté. C’est pourquoi les satellites
disposent d’une batterie d’accumulateurs Ni-Cd ou Ni-H pour assurer leur mission en
permanence, même pendant les éclipses des équinoxes.
14
1.7 Le site de l’installation [5] [8] [1] [19]
Voici quelque définition de base et méthodes de calcul concernant les coordonnées du site de
l’installation :
1.7.1 Longitude et latitude
De façon à définir la position d’un point sur la terre, elle est parcourue par des lignes fictives
perpendiculaires entre elles. Le méridien de Greenwich, un observatoire de la banlieue de
Londres, définit l’origine de la longitude. Les méridiens découpent la terre en lignes passant par
les deux pôles de 180° à l’ouest du méridien de Greenwich et de 180° à l’est, formant les 360° de
la circonférence de la terre.
La latitude 0°est située à l’équateur, la latitude decercle
90°arctique
N est au pôle nord et la latitude 90°S au
N
pôle Sud.
1.7.2 Nord magnétique et Nord géographique
8°
Pour calculer avec précision l’angle d’azimut Pentre le nord géographique et la position du
compas magnétique
satellite à recevoir sur l’orbite géostationnaire, il y a lieu de définir sa direction.
boussole
180°
172°
Une boussole donne la direction du nord magnétique. Pour obtenirméridien
le nordréel géographique, une
par rapport à P
correction angulaire est à introduire ; elle est variable selon la longitude, la latitude du lieu et au fil
Equateur
des années
Une autre méthode utilise la position du Soleil. On repère dans le calendrier l’heure du lever
donne alors midi au Soleil, c'est-à-dire l’heure à laquelle le Soleil est exactement au Sud et le plus
haut sur l’horizon. A cette heure exacte, on repère l’ombre portée d’un piquet bien vertical qui
indique le Sud. L’angle que fait cette ombre avec l’indication de l’aiguille de la boussole donne
l’angle de correction désiré. Cette méthode est précise.
15
Figure 1.05: Correction entre le nord magnétique et le nord géographique
On remarque que les fractions des degrés d’angle sont données soit en minutes, soit sous la
forme décimale qui simplifie les calculs. Voici, représenté par le tableau ci-dessous, la conversion
des minutes en fraction décimale du degré.
minutes 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60
Fraction 0.0 0.1 0.2 0.3 0.42 0.5 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
décimal 8 7 5 3 0 8 7 5 3 2
16
téléscope
"regardant" le satellite
angle d'élévation
horizontal
Satellite
latitude 90°
latitude 0°
angle d'élévation
Le calcul des angles d’élévation et d’azimut est assez complexe, c’est pourquoi il a été jugé
préférable de donner la valeur de ces angles, en fonction de la latitude et de la différence de
longitude, entre le satellite et la station de réception par des tables qui fournissent ces valeurs
pratiquement pour chaque pays.
17
Pôle N
terre
azimut du satellite 1
150° réel
Nord de P
azimut du satellite 2 azimut du satellite 1
45° Ouest, sa position 30° Est, sa position
Sud de P 30°
45°
18
1.7.6 Seconde méthode de calcul de l’angle d’élévation
Elle est souvent adoptée pour le réglage d’un support équatorial (voir figure).
d = off-set de déclinaison
latitude 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48
Angle off- 6.0 6.1 6.2 6.3 6.5 6.6 6.7 6.8 6.9 7.0 7.1 7.2
set de
déclinaison
latitude 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60
Angle off- 7.3 7.4 7.5 7.6 7.7 7.8 7.8 7.9 8.0 8.0 8.1 8.2
set de
déclinaison
19
Pour la seconde méthode, on obtient :
Latitude 57° + off-set 7.5°= 58.5° de déclinaison. Elévation : 90° - 58.5° = 31.5°. On voit que les
résultats sont comparables.
20
CHAPITRE 2 : LE SYSTEME DE TELEVISION PAR SATELLITE
2.1 Type de télévision existant [7] [11]
Il s’agit d’étudier un système de télévision par satellite. Les paragraphes suivants font un tour
d’horizon des différents systèmes de télévision.
2.1.1 Télévision par réseau hertzien
La télévision est présente dans tous les foyers grâce au réseau hertzien. Dans ce cas, la gestion
du système d’émission se réalise à partir d’un relais situés sur les points hauts d’une ville, et
l’information est diffusée à l’ensemble des habitations. Il y a donc nécessité d’un grand nombre de
relais hertziens pour que chaque foyer ait accès au signal émis. Dans certaines parties isolées, les
habitants ne reçoivent pas toutes les chaînes.
De plus, le système ne permet pas d’augmenter facilement le nombre de chaînes diffusées
simultanément. Il est donc à réserver pour des chaînes généralistes. Devant ces problèmes
techniques, deux autres systèmes de diffusion ont vu le jour : la télévision par câble et la télévision
par satellite.
2.1.2 Télévision par câble
La télévision par câble impose que le foyer soit relié au réseau des fournisseurs. Le câblage
des villes s’est ainsi fait rapidement et les foyers concernés disposent de plusieurs chaînes dont
des chaînes spécialisées.
L’avantage principal de ce type de diffusion est la facilité de connexion. L’inconvénient
principal est le quasi impossibilité de desservir tous les foyers, notamment en milieu rural.
2.2 Présentation du système de télévision par satellite [15] [11] [9] [17]
2.2.1 Historique
Voici un tableau résumant l’historique d’un système de télévision par satellite.
21
Date Nom Réalisation
1962 Telstar 1 1er satellite de relais des programmes de télévision entre les USA et l’Europe
1967 Intelsat 2B 1er d’une série de satellites utilisés pour la télévision, le téléphone et les
données.
1996 Astra C….G Satellites Co-positionnés à 19.2 EST- télévision numérique : choix de
22
maintenir et étendre la coopération internationale dans le but d'améliorer et
d'utiliser rationnellement tout type de télécommunication.
promouvoir le développement et la capacité d'exploitation des moyens techniques
afin d'optimiser les services de télécommunication.
accroître leur utilité et les rendre, en général, accessibles au public et harmoniser les
efforts des nations afin qu'elles puissent atteindre ces objectifs.
Actuellement, Les questions à l'étude concernent plus particulièrement les problèmes et les
perspectives des télécommunications spatiales ainsi que l'expansion des télécommunications dans
les pays membres en voie de développement.
23
2.2.4 Bande de fréquence allouée
La conférence Administrative de l’UIT (Union Internationale de Télécommunication) 1992 a
défini ou confirmé la plage de fréquences réservées aux satellites de télévision et de
télécommunication, utilisant l’orbite géostationnaire.
Les bandes de fréquences allouées sont les suivantes :
Bande C ou 6/4 GHz, utilisées notamment par les satellites américains et
soviétiques, avec une largeur de bande de 500 MHz.
- 5.925 - 6.425 GHz pour une liaison montante Terre-Satellite.
- 3.700 - 4.200 GHz pour une liaison descendante Satellite-Terre.
Bande 8/7 GHz
- 7.900 - 8.395 GHz liaison montante.
- 7.250 - 7.745 GHz liaison descendante.
Bande Ku 14/12 GHz, ces fréquences sont notamment employées par les chaînes
européennes et la plus utilisée en télévision.
- 14.000 -14.800 GHz liaison montante
- Pour la liaison descendante, elle est subdivisée en sous-bandes :
- bande Ku 1 ou bande FSS (Fixed Satellite Service, créé aux Etats-
Unis) : 10.950 – 11.700 GHz
- bande Ku 3 ou bande DBS : 11.700 – 12.500 GHz.
- bande Ku 5 ou bande Télécom : 12.500 – 12.750 GHz.
En étude : une bande pour TVHD (bande large)
- 21.4 – 22 GHz, théoriquement disponible le 01/04/2007 et la liaison de
connexion TVHD est : 24.25 – 25.25 GHz.
A noter que celles utilisées par les satellites sont différentes et plus puissantes que celles
employées par les réseaux hertziens.
La croissance du trafic impose d’autres bandes de fréquences, à savoir la bande 30/20 GHz,
avec une largeur de bande de 3 500 MHz. Il faut préciser que la dénomination des bandes n’est
pas le même partout.
2.2.5 Polarisation du signal émis par le satellite
• Polarisation côté signal
Pour améliorer la transmission des ondes provenant du satellite, le signal émis est :
Polarisé linéairement en horizontal ou en vertical.
24
Pour la polarisation verticale, les vibrations sont parallèles à une direction
donnée dans un plan perpendiculaire au sol.
Pour la polarisation horizontale, les vibrations sont parallèles à une direction
donnée dans un plan parallèle au sol.
Soumis à une polarisation circulaire droite ou gauche.
Pour la polarisation circulaire droite, les vibrations tournent de la gauche
vers la droite.
Pour la polarisation circulaire gauche, les vibrations tournent de la droite
vers la gauche.
A noter que les polarisations les plus utilisées sont la polarisation verticale et horizontale.
25
Multi-transmission : plusieurs angles de vues
Choix entre plusieurs films dans une bibliothèque (film émis toutes les 24 h)
Interactivité : heure de début, durée, paiement à la carte…
2.3 Présentation du système de réception [1] [3] [15] [10] [7] [8]
La capture du signal SHF
Le signal SHF en provenance du satellite est focalisé au foyer de l’antenne parabolique. C’est
à cet endroit qu’il doit être capturé et traité par le convertisseur SHF, ou LNB en anglais, ou
encore par la « Out door unit » qui montre bien que ce convertisseur se trouve à l’extérieur.
2.3.1 La source
La source comprend : le cornet, le guide d’onde, la sonde, la transition, les polariseurs ou
dépolariseurs, les transducteurs selon, la ou les émissions à recevoir.
2.3.1.1 Le cornet
Un cornet doit :
- collecter les ondes focalisées au foyer du réflecteur,
- détecter le moins possible de bruit et de signaux parasites,
- ne pas ajouter de bruit propre et détecter la polarisation linéaire ou circulaire
du signal à recevoir et éliminer les autres.
Diagramme de rayonnement
Un cornet bien adapté doit collecter les ondes issues du réflecteur et rejeter les autres. Le
cornet doit éclairer uniquement la surface du réflecteur. S’il n’en éclaire qu’une partie, le gain de
l’antenne est réduit et elle capte moins de bruit : les lobes parasites sont plus faibles.
Dans le cas d’un éclairement correct, le gain de l’antenne est maximal et les lobes parasites
sont réduits.
S’il éclaire une surface plus grande que celle du réflecteur, le bruit augmente, les lobes
parasites sont importants. Les cornets doivent être adaptés au rapport F/D du réflecteur. On a vu
que ce rapport est compris entre 0.25 et 0.60.
Types de cornets
Le cornet est constitué par une ouverture de forme adaptée au réflecteur et au guide d’onde
qui transmet l’énergie SHF au convertisseur (voir figure 2) grâce à une sonde.
Les dimensions du cornet sont inversement proportionnelles à la fréquence à recevoir.
La sonde doit être bien adaptée au guide d’onde, de façon que toute l’énergie venant du
réflecteur soit captée par la sonde. Une fraction minimale doit être réfléchie.
26
Le rapport d’ondes stationnaires (ROS) S est de :
(2.01)
Le cornet scalaire (Figure 2.02) est de plus en plus utilisé. Il est constitué par un tube guide
d’onde dont l’ouverture est surmontée d’un système d’anneaux concentriques qui adaptent le
cornet au réflecteur. Certains types d’anneaux peuvent coulisser sur le tube, de façon à ajuster
avec précision le cornet au réflecteur de rapport F/D donné.
Positionnement du cornet :
27
Il est important que le cornet soit exactement positionné au foyer du réflecteur
parabolique. Le foyer doit être situé à l’entrée du cornet qui doit coïncider avec celui du réflecteur.
Un positionnement défectueux du cornet entraine une perte de gain importante.
Supports de cornet
Il existe deux types principaux de supports de cornet :
- Le support axial en forme de col de cygne ou de crochet (figure 4) : Le
support type col de cygne est formé d’un tube qui est fixé au centre du réflecteur et dont la partie
supérieure est décalée de l’axe. Elle revient à nouveau vers l’axe pour supporter la source. Ce
support permet de bien positionner le cornet au foyer. Cependant, il est peu rigide sous l’action du
vent.
- Le support tripode (figure 2.04) : il est plus employé, et est constitué par
trois tiges faisant entre elles un angle de 120° reliant le cornet au bord du réflecteur. Il est plus
rigide que le support col de cygne, cependant il est plus difficile de positionner le cornet avec
précision au foyer. Souvent l’antenne et son support sont livrés pré-positionnés.
28
2.3.1.2 La sonde de sélection de polarisation
Le cornet suivi de son guide d’onde aboutit à la sonde de polarisation. La figure ci-dessous
donne le principe de cette sonde : en (a) pour la polarisation verticale, en (b) pour la polarisation
horizontale, en (c) pour la détection de la polarisation circulaire droite, grâce à l’adjonction d’une
lame diélectrique en téflon, en (d) pour la polarisation circulaire gauche.
Figure 2.06 : Vue des différentes sondes au fond d’un cornet scalaire
La situation est simple pour la réception d’un seul satellite, elle se complique pour la
réception de plusieurs satellites dont les ondes sont polarisées différemment.
29
En mélangeant l’onde SHF reçue dans les gammes 11/12 GHz, avec un oscillateur local
fonctionnant ici, au-dessous de ces fréquences, on obtient un battement égal à cette différence ;
c’est la fréquence intermédiaire (F.I) appelée : BIS pour le signal satellite.
30
2.3.2.1 Caractéristiques des têtes SHF
Il existe sur les catalogues des têtes monobandes, des têtes bi-bandes, et des têtes universelles.
Les têtes monobandes sont au nombre de trois :
- Ku 1 : 10.95 à 11.70 GHz
- Ku 2 : 11.70 à 12.50 GHz
- Ku 5 : 12.5 à 12.75 GHz
La bande de fréquence intermédiaire satellite (BIS) s’étend de 950 à 1750 ou 2050 MHz.
Soit une fréquence de l’oscillateur local de :
Il s’exprime généralement en décibels : il est parfois donné sous forme de température de bruit en
kelvins (K). La relation suivante permet de passer de l’un à l’autre :
(2.02)
N (dB) 0.82 0.94 1.06 1.18 1.30 1.51 1.71 1.91 2.09 2.28 2.45
31
- Le facteur de bruit doit être le plus régulier possible sur toute la gamme de
fréquences couvertes par la tête SHF. La valeur du facteur de bruit est généralement donnée pour
290° K ou 23 °C ; elle augmente avec la température. Les têtes SHF commercialisées ont un
facteur de bruit compris entre 0.8 et 1.5 dB.
Gain de la tête SHF : le gain de la tête SHF doit être régulier sur toute la plage
couverte. Il diminue légèrement lorsque la température augmente. Le gain de conversion est
compris entre 45 et 55 dB.
Le rapport d’ondes stationnaires ROS du guide d’onde d’entrée de la tête SHF doit
être inférieur à 1.3.
32
Pour la bande basse, le signal n’est pas appliqué, tandis que, pour la bande haute, il est véhiculé
entre le récepteur et le LNB par le coaxial.
• Les deux polarités du signal :
Les canaux sont alternativement polarisés en horizontal, puis en vertical, il faut donc pouvoir
inverser cette polarité dans la tête SHF. Cette inversion est obtenue en modifiant la tension
d’alimentation LNB, 13 V pour la polarisation verticale et 18 V pour la polarisation horizontale.
(2.03)
33
Figure 2.09 : Principe de l'antenne parabolique
Selon le diamètre de la parabole D, le foyer F peut se trouver à l’intérieur ou à l’extérieur du
paraboloïde (Z=Z1). Le rapport f/D est une caractéristique importante. Lorsque Z1 = f on a,
d’après la formule (1), un diamètre D tel que :
(2.04)
Soit : et
Donc :
Pour cela, on ne réalise pas des antennes telles que leur profondeur soit supérieure à leur
34
Gain de l’antenne parabolique
Le tableau ci-dessous montre le gain des antennes en fonction de leur diamètre, de leur efficacité,
pour la fréquence 12.1 GHz en décibels.
Ces chiffres de gain en décibels sont valables pour toute la plage Ku de 11.7 à 12.75 GHz.
55 % 60% 65 % 70 % 75 %
35
Et en décibels
(2.05)
Notons que d’après la formule de gain, on voit que les irrégularités de surface de la parabole
deviennent de plus en plus importantes lorsque la fréquence augmente.
Ces irrégularités peuvent provenir d’une déformation, ou d’un voilage du réflecteur lors de
son transport, ou au cours de son montage. Elles sont aussi dues à la présence de rivets, boulons,
vis de fixation qui altèrent la surface de la parabole.
Il faut se souvenir qu’ :
36
Plus le diamètre de la parabole est grand, pour une fréquence donnée, plus le gain est élevé et
plus le lobe principal est étroit. Le signal seul est reçu diminuant le bruit. Mais, par contre, plus le
pointage de l’antenne sur la position orbitale du satellite ne doit être précis.
Les lobes parasites sont fonction des imperfections de surface de la parabole et de son
montage.
0.5 3.43
1 1.72
1.2 1.46
1.5 1.14
1.8 0.97
2 0.96
2.5 0.69
3 0.57
37
Température de bruit d’une antenne
L’antenne capte et transmet au récepteur le bruit thermique rayonné par la surface du sol. Ce
bruit est dû à l’agitation des molécules ; c’est le mouvement Brownien. Il est nul à 0°K (-273° C)
et augmente avec la température. La puissance de bruit générée ou reçue est donnée par la
relation :
(2.06)
(2.07)
Une bonne antenne doit avoir une température de bruit faible, c'est-à-dire capter le moins de
bruit thermique par ses lobes parasites. Sa température de bruit diminue si l’angle d’élévation est
important, elle est minimale lorsque l’antenne pointe vers le zénith.
A ce bruit externe s’ajoute le bruit thermique interne introduit par le récepteur, principalement
par le premier étage de la tête SHF placée au foyer de la parabole. Il faut obtenir le rapport
signal/bruit le plus important possible.
38
Le cornet et l’amplificateur convertisseur placés au foyer occupent une certaine surface qui
intercepte une partie des ondes venant du satellite, diminuant le gain de l’antenne.
Les ondes diffractées par le bord du réflecteur, par les lobes parasites augmentent le bruit
thermique.
La neige et la poussière restent dans la parabole un certain temps augmentant ainsi les
irrégularités de surface (voir figure).
90°
plan du bord
de la parabole
39
tête de réception
Parabole
Ce cornet est plus orienté vers le ciel et capte moins de bruit. Une telle antenne pointée vers le
satellite paraît presque verticale ; ainsi la neige, la pluie, les poussières ne peuvent s’y fixer. Les
irrégularités de surface ne sont pas augmentées.
40
angle d'inclinaison par rapport
au faisceau de réception
60° environ
plan du bord
de la parabole
Parabole
tête de réception
41
L’antenne bifocale
Cette antenne est intéressante pour capter deux satellites voisins ; par exemple Astra et
Eutelsat dont les positions orbitales sont séparées de 6 ° avec deux têtes de réception (LNB) dont
les axes présentent le même angle.
Cette antenne est ovale, plus large que haute, sa forme de pressage est particulièrement
étudiée pour lui permettre d’être parfaitement adaptée à la réception des deux satellites avec un
rendement voisin de 75 % et un gain de l’ordre de 37 dB pour une antenne de 58 cm de hauteur et
68 cm de largeur, pris en exemple. Elle est comparable à une parabole de 50 cm de diamètre pour
chacun des deux satellites.
42
Il existe deux types principaux de supports :
Support azimut- élévation (Az-El)
Avec le support (Az-El), deux mouvements sont possibles :
- Un mouvement de rotation dans un plan parallèle à la surface de la Terre :
azimut.
- Un mouvement d’élévation.
La rotation est obtenue par un collier réglable autour de l’axe (azimut). L’élévation est réglée
par une vis entre la parabole et le support. Ce type de support peut être motorisé grâce à un moteur
horizon-horizon.
43
Si l’on veut bénéficier de cet avantage de la monture équatoriale, il est indispensable de la
motoriser à un vérin à déplacement linéaire
Ce moteur est télécommandé par un appareil placé près du téléviseur. Un circuit permet de
mettre en mémoire la position des différents satellites reçus.
Installation privée :
Installation communautaire :
44
2.3.4 Le récepteur numérique ou décodeur
Notons que, la parabole de l’installation analogique reste valable pour capter le signal
numérique, le LNB universel à faible et à bonne stabilité de phase est à préférer. Le signal BIS
entre 950 et 2150 MHz est dirigée vers le récepteur numérique, appelée aussi : décodeur, terminal.
Voici donc le schéma de principe de cet appareil :
45
Exemple de présentation de récepteur
Figure 2.15 : Face avant, face arrière du terminal numérique Canal+ Canalsatellite
La figure ci-dessus montre la face avant et la face arrière du terminal numérique Canal+
Canalsatellite avec sa télécommande.
Sur la face avant, on distingue :
- La fente pour la carte d’abonné
- La fente pour la carte bancaire de paiement
- Les voyants pour le menu personnel, la validation d’une étape
- Les touches multifonctions pour la sélection des menus
- L’affichage du numéro du programme réçu
- L’interrupteur secteur
Sur la face arrière sont disposées toutes les sorties :
- La prise secteur
46
- La prise téléphonique, pour l’intéractivité, via le modem
- Les raccordements à un ordinateur, liaison série ou parallèle
- Les sorties audio, stéréo pour la chaîne à haute fidélité
- Les deux prises péritel, liaisons vers le téléviseur et vers le magnétoscope
- L’entrée antenne satellite (BIS)
- La sortie antenne pour alimenter un récepteur satellite analogique(BIS)
47
- Une bourse contenant des jetons qui ont été achetés, afin de pouvoir
regarder un programme sur le monde impulsif.
- La description des programmes qui ont été achetés à l’avance.
L’abonné peut communiquer avec le serveur télématique de prise de commande au moyen du
téléphone, du minitel, ou directement par le guide des programmes, plus un modem relié au
téléphone.
Les droits sont adressés via le satellite, ils créditent la carte d’abonné, par le débit de la carte
bancaire, ou par prélèvement automatique.
2.3.6 Liaison PC – décodeur
Le terminal numérique peut être relié à un compatible PC 386 au moins, soit à l’aide d’un
câble série, soit à l’aide d’un câble parallèle.
Des câbles « conformes C » de 3 à 5 mètres de longueur sont proposés à l’abonné, dans le cas où
le PC est proche du terminal :
- Le câble série muni des prises RS 232 admet des débits autorisés jusqu’à
100 Kbit/s.
- Le câble parallèle équipé de prises DB 25 mâle/mâle admet des débits
jusqu’à 700 Kbit/s.
A condition que la configuration du PC soit optimale, pour télécharger un jeu, ou un autre produit,
on doit :
- Payer la dépense
- Allumer le téléviseur sur la chaîne C
- Connecter le PC au terminal numérique
- Lancer le logiciel de téléchargement
- Cliquer sur le produit sélectionné, en haut et à droite de l’écran du PC.
48
CHAPITRE 3 : L’INSTALLATION DE RECEPTION
3.1 La liaison tête SHF-récepteur : les câbles [16]
Un câble coaxial de bonne qualité, impédance 75 Ω, assure la liaison entre la tête SHF et le
récepteur. Il transporte un signal compris entre 950 MHz et 2 150 MHz, selon la fréquence
satellite reçu. L’antenne est placée dans un endroit dégagé en direction du ou des satellites. En
ville, il s’agit généralement du toit de l’immeuble, le câble peut avoir une longueur d’au moins 20
m et les pertes doivent être minimales. Il est à noter que les pertes aux 100 m de câble à 1 000
MHz sont comprises entre 20 et 30 dB, selon son diamètre et sa qualité. A 2 150 MHz, les pertes
aux 100 m de câble sont comprises entre 30 et 40 dB.
Un câble spécial pour antenne motorisée comprend :
49
A noter que c’est à partir de la PIRE du ou des satellites à recevoir que va permettre de
déterminer le diamètre de l’antenne parabolique à adopter et la façon de la monter.
3.2.2 L’installation communautaire
Il s’agit d’une station destinée aux locataires d’un immeuble, ou d’une tête de réseau câblée.
Pour cela, il faut permettre à chaque abonné de recevoir, à tout moment, l’ensemble des stations
au programme. Il exige alors des conditions fondamentales pour la réalisation : il faut
• Autant d’antennes fixes qu’il y a de positions orbitales occupées par les satellites à
recevoir.
• Autant de têtes SHF qu’il y a d’antennes, de bandes et de polarisations différentes des
satellites à recevoir.
50
3.3.2 Principe de fonctionnement
Parabole
fin de course
information capteur
de sélection de position
de canal depuis
le récepteur
amplificateur
microcontrôleur M
de puissance
mémoire
de "position"
POSITIONNEUR
Comme le montre notre synoptique, il est donc composé d’un étage de puissance chargé de fournir
l’énergie au moteur ; étage de puissance piloté par un microcontrôleur. Celui-ci reçoit trois types
d’informations différentes :
- Une information provenant du récepteur satellite proprement dit qui lui indique, en
fonction de la chaîne choisie, dans quelle direction pointer la parabole.
- Une information provenant de la parabole elle-même qui lui indique sa position courante.
- Et enfin, des informations de sécurité ou fin de course du système de positionnement de la
parabole afin que le moteur ne puisse la détériorer en tentant de la faire aller trop loin.
Et les informations de position en provenance de la parabole, peuvent être de deux types:
• Analogique : grâce à un potentiomètre se déplaçant en même temps que la parabole.
• Numérique : grâce à un ILS actionné par un aimant. Ici, chaque tour du moteur, par
exemple, génère une impulsion de 0 à 12 V que le microcontrôleur compte pour savoir où en est
la parabole.
A noter que la mémoire de position de chaque satellite n’est donc pas une mémoire indiquant
des coordonnées réelles, mais simplement l’indication de la tension que doit délivrer le
51
potentiomètre de position ou le nombre d’impulsions à compter ou décompter à partir d’une
position de référence. En principe, le positionneur est combiné avec le récepteur prévu pour la
réception de plusieurs satellites.
3.4 Le montage des antennes paraboliques [9] [1] [16]
Une antenne parabolique comprend : le support, la monture, la parabole, la tête SHF,
éventuellement sa motorisation.
3.4.1 Fixation du tube support d’antenne
Le diamètre de ce tube est fonction du diamètre de la parabole ; il doit être fixé en position
verticale et il est impératif qu’il soit très stable. Les tubes sont généralement en acier galvanisé à
chaud ; leur diamètre est compris entre 50 mm, pour les antennes inférieures ou égales à 85/90 cm
de diamètre et jusqu’à 140 mm pour les antennes inférieures ou égales à 300 cm de diamètre. Leur
longueur est comprise entre 60 cm et 120 cm.
Dans ce cas, les tubes sont soudés sur une embase percée de 4 à 8 trous. Le trou central sert
à l’écoulement de l’eau. Dans le tableau ci-après, à titre d’exemple, on donne le diamètre du tube,
sa hauteur, la dimension de l’embase, en fonction du diamètre maximal de l’antenne qui peut être
montée.
52
3.4.2 Caractéristique et emplacement du support
Le massif de béton doit être armé, les ancrages des embases doivent être scellés. A titre
d’exemple, le tableau ci-après donne les dimensions des socles de béton, en fonction du diamètre
de l’antenne.
Socle épaisseur 10 cm 15 cm 15 cm 20 cm 20 cm
53
Pour antenne motorisée 1.8 m grand dégagement vertical pour l’emplacement du moteur à vérin.
54
Pour calculer l’azimut et l’élevation à donner à l’antenne, on devrait savoir les coordonnées
du lieu de réception et celles du satellite à récevoir. On dirige l’antenne en direction du sud
géographique, puis on le fait tourner, selon l’angle d’azimut calculé, grâce aux étriers serrés contre
le tube. On utilise donc un rapporteur gradué en degrés.
Ensuite, on incline l’antenne de l’angle d’élévation calculé. Il existe une monture graduée qui
se fixe sur le tube, elle permet d’incliner l’antenne de l’angle voulu, figuré par la figure ci-
dessous. Il existe aussi une autre méthode assez simple qui consiste à placer une règle sur la
parabole et à mesurer avec un inclinomètre, l’angle de déclinaison (90°-El).
Cet angle est réglé et fixé par les deux tiges filetées placées entre l’antenne et la monture.
55
Figure 3.03 : Fixation de la monture équatoriale
Antenne motorisée à vérin :
Pour l’antenne motorisée à vérin, le moteur entraîne la vis sans fin qui coulisse dans le tube
par un jeu d’engrenages dans le boîtier. Sur ce tube, un collier se visse sur la partie fixe de la
monture. Et la rotule est réunie à la partie mobile de l’antenne.
Le moteur est télécommandé depuis le récepteur, avec mise en mémoire du réglage pour la
réception des divers satellites.
Voici les caractéristiques du modèle pris en exemple :
Par suite, le moteur et sa vis doivent être montés de façon que dans la position rétractée le
couple soit maximal, c'est-à-dire que l’angle entre la vis et la partie mobile de l’antenne soit
voisin de 90°. Et une fois les réglages de déclinaison et d’inclinaison effectués, l’antenne en
tournant autour de l’axe polaire, entraînée par le vérin, va balayer l’orbite géostationnaire.
56
3.5 La mise en route de l’installation [1] [9] [5]
3.5.1 Mise en route d’une installation à antenne équatoriale
Pour une antenne située sur une terrasse, il est préférable de placer le récepteur prés de
l’antenne, les réglages s’en trouveront plus aisés et plus rapidement effectués. Les opérations de
réglage définitif sont effectuées dans l’ordre suivant :
- Aligner l’antenne sur l’axe nord-sud avec le plus de précision possible
- Régler l’angle correspondant à la latitude du lieu, c’est l’angle d’inclinaison
- Régler l’off-set de déclinaison en fonction de la latitude de la station
- Vérifier le positionnement du cornet de la tête SHF et son alignement avec l’axe de
la parabole pour un signal maximal
- Vérifier le fonctionnement du vérin
- Recherchez l’émission d’un satellite le plus au sud, régler la vidéo et la polarisation
pour obtenir un signal maximal. Pour avoir une meilleure image, on doit retoucher l’angle
d’inclinaison et l’off-set de déclinaison.
- Recherchez un satellite le plus à l’est, et régler la polarité et la vidéo
- On balaye l’orbite géostationnaire et on vérifie la bonne réception de tous les
satellites de l’Est à l’Ouest. Si certains sont mal reçus, ou pas du tout, il s’agit d’un problème
d’alignement qui n’est pas parfait.
57
3.5.2.2 Pour la réception de plusieurs satellites
L’installation comporte en supplément un moteur horizon-horizon, ainsi que les polariseurs
sélectionnés en fonction des caractéristiques des différents satellites à recevoir.
Le diamètre de l’antenne doit être déterminé en fonction de la PIRE la plus faible du satellite
le moins puissant. On a remarqué au paravant que pour une antenne de 1.80 m, la précision de
réglage doit être supérieure à 0.5° car la largeur de bande du faisceau d’une antenne parabolique
diminue lorsque son diamètre augmente.
Les opérations de réglage se déroulent dans le même principe que celles prévues pour une
antenne à monture équatoriale, avec les réglages de l’élévation et de la déclinaison. Elles sont plus
délicates à effectuer car pour ces installations, il est souvent nécessaire d’avoir à utiliser des
antennes paraboliques de 1.20 m et de 1.80 m.
Son synoptique est présenté par la figure ci-dessous, la parabole est suivie d’une interface d’entrée
satellite qui n’est autre qu’un « gros » récepteur satellite professionnel capable de recevoir tous les
canaux du satellite concerné(ou les seuls canaux choisis par les copropriétaires).
58
Les sorties de ce récepteur sont reliées à autant de modulateurs UHF qu’il y a de canaux à
recevoir, modulateurs qui sont accordés dans la bande « terrestre » classique de 40 à 860 MHz à
des emplacements, où n’existe aucune autre émission à l’endroit où se trouve implanté
l’immeuble.
Ainsi, le signal résultant est alors mélangé à celui de la réception terrestre et emprunte le
même chemin que cette dernière pour gagner les prises installés dans les appartements.
Au niveau de l’utilisateur final, le choix de la chaîne à recevoir se fait toujours avec le seul
récepteur TV grâce à une « table de conversion » fournie par l’installateur. Cette table indique que
la chaîne à recevoir se trouve à un tel numéro de canal.
Et après avoir correctement programmé le récepteur TV, on a donc accès immédiatement, par
simple action sur son sélecteur de chaîne, au programme désiré.
Le premier inconvénient de ce système est qu’il est relativement vite limité en nombre de
chaînes car, on ne peut placer dans la bande 40 à 860 MHz un nombre trop important de sorties de
modulateurs afin d’éviter les interférences avec la réception terrestre. Le deuxième inconvénient
est que le son haute fidélité et stéréophonique, transmis sur la majorité des canaux satellites, est
perdu puisque l’on passe par un intermédiaire qui est une émission TV classique AM.
59
que l’on bénéficie de la qualité maximum du son transmis (haute fidelité, stéréo,…), en plus toutes
les chaînes transmises par le satellite vers lequel pointée la parabole peuvent être reçues sans
restriction liée à une quelconque saturation des fréquences « terrestres » disponibles.
3.7 Les techniques d’antennes collectives [13] [12] [18]
3.7.1 Les techniques recommandées
3.7.1.1 La solution BIS commutée cascadable
C’est la solution idéale, un immeuble ainsi équipé permet le raccordement de tous les
résidants sans exception. Le raccordement de tous n’est pas pour autant obligatoire, même si
l’infrastructure le permet. Par exemple, si un résidant emménage, il pourra se raccorder à l’antenne
collective. Et si tous les résidants désirent se raccorder, ils le pourront également.
Dans la colonne montante, 4 câbles véhiculent la totalité des signaux. Des boîtiers
dérivateurs/commutateurs sont installés tout au long de ces 4 câbles, permettant ainsi de raccorder
les résidants qui le souhaitent.
60
3.7.1.2 La solution BIS commutée étoilée
Cette solution s’avère intéressante dans :
- Les immeubles jusqu’à une vingtaine de logements.
- Les immeubles avec plusieurs colonnes desservant chacune un petit nombre
d’appartements.
- Le cas où quelques résidants seulement sont intéressés par la réception satellite.
Un boîtier « répartiteur/commutateur » est alimenté par les 4 câbles transportant l’ensemble des
signaux provenant du système de satellite, et les résidants intéressés peuvent se raccorder à ce
boîtier.
Le nombre de connexions disponibles sur un boîtier varie entre 4 et 20. L’installation reste
cependant évolutive car si un boîtier 4 sorties a été installé à l’origine, il sera toujours possible de
le remplacer par un boîtier 8 sorties, si un 5ème résidant souhaite profiter de la réception satellite un
peu plus tard.
61
3.7.2 Les techniques à éviter
Ce sont les techniques qui ne garantissent pas une équivalence totale aux antennes individuelles.
Elles obligent à faire des choix au risque de ne pas satisfaire la demande de tous les résidants.
- La technique MA ou MABLR : bien adaptée à la distribution gratuite des chaînes
généralistes d’origine hertzienne lorsque la réception directe avec une antenne « râteau » pose
problème, cette technique n’est absolument pas adaptée à la distribution des chaînes numériques.
Elle peut être utilisée pour distribuer un petit nombre de chaînes d’origine satellite, par exemple,
dans les collectivités (hôtels, hôpitaux, cliniques, etc.)
- La transmodulation QPSK/QAM : c’est une technique équivalente à la technique
MA/MABLR mais adaptée aux signaux d’origine numérique. Elle permet dans certains cas
d’utiliser le câblage déjà existant pour la TV Hertzienne sans modification majeure. Mais
contrairement à la technique précedente, les téléspectateurs devront s’équiper d’un terminal
spécifique à ce type d’installation car les signaux numériques ne sont pas directement compatibles
avec les téléviseurs et les magnétoscopes standards.
Cette technique souffre d’autres incovénients :
• Le coût élevé des équipements « transmodulateurs », directement proportionnel au
nombre de canaux à traiter, est souvent dissuasif pour l’installation dans les immeubles de petite et
moyenne taille.
• Le terminal, spécifique à ce type d’installation, ne peut pas être utilisé dans une
résidence à la campagne ou en vacances. Il faut l’infrastructure complète, contrairement aux
techniques BIS commutée ou ULB.
• Le nombre de canaux pouvant être distribués est, et sera toujours, très inférieur au
nombre de canaux que l’on trouve sur les satellites.
- La technique de transposition ULB (ou transposition FI/FI ou BIS/BIS) :
Comme on l’avait défini ci-dessous, ULB signifie Ultra Large Bande, cette technique consiste à
transporter sur un câble unique l’ensemble des chaînes terrestres (bandes VHF/UHF entre 47 et
862 MHz) et jusqu’à 30 canaux satellites (bande intermédiaire satellite BIS entre 950 et 2 150
MHz) , ce qui est très insuffisant par rapport à l’offre actuel. Dans la plupart des cas, l’antenne
collective existante devra être rénovée complètement pour pouvoir transporter les canaux
satellites.
Les principaux incovénients de cette technique sont les suivantes :
62
• La limite des 30 canaux satellites oblige à faire des choix et à obtenir un consensus
entre les résidants, ce qui s’avère rarement possible.
• Le coût des équipements permettant d’ordonner les différents choisis (transposeurs
FI/FI ou BIS/BIS) est assez élevé dans le cas des petites installations.
• Pour être disponibles, les nouveaux canaux, programmes et services requièrent
l’adjonction de nouveaux transposeurs.
• Si la décision collective n’est pas favorable à l’adjonction des nouveaux
programmes, ou plus simplement si certaines chaînes sont exclues de la distribution du fait de la
limite à 30 canaux, les téléspectateurs insatisfaits seront en droit d’installer leur propre antenne
individuelle.
3.8 Les recommandations voulues pour l’installation de l’antenne collective [10] [20]
3.8.1 Les différents cas d’installation
3.8.1.1 Les immeubles collectifs neuf
Les immeubles en construction ou à construire constituent la meilleure opportunité pour
l’installation des systèmes de distribution en bande BIS commutée. Prévus dès le départ, les
travaux d’installation sont facilités et le coût s’en trouve réduit.
Le surcoût par rapport à la seule distribution des chaînes terrestres est modique tandis que le
bien immobilier se trouve fortement valorisé par une infrastructure de haute technologie
permettant l’accès au Système de satellite voulu.
L’ensemble des programmes généralistes continuera d’être reçu par une antenne « râteau » ou
via satellite si la réception hertzienne ne permet pas une distribution de qualité. Pour permettre
l’exploitation de toutes les fonctions interactives, il est préférable de prévoir une prise
téléphonique à proximité des prises murales destinées à la réception satellite.
63
C’est une excellente opportunité pour prévoir la distribution du système de satellites selon le
principe de distribution commutée. Le surcoût est par ailleurs minime par rapport à la seule
rénovation de l’antenne collective terrestre.
Par suite, l’installateur pourra en particulier établir une liste de références d’installations déjà
réalisées.
64
CHAPITRE 4 : SIMULATION DES PARAMETRES TELESATELLITE SOUS MATLAB
4.1 A propos de Matlab
Matlab dont le nom provient de MATrix LABoratory est un langage de calcul scientifique
basé sur le type de variable matricielle. Outre ses grandes capacités de calcul numérique appliqué
à différents domaines scientifiques tels le traitement de signal, l’automatique, et d’application,
MATLAB intègre des fonctionnalités graphiques de grande qualité en 2D ou 3D.
Elle est accessible en tapant la commande help pour avoir le menu général ou en tapant help
nom_de_la_fonction lorsqu'on connaît déjà le nom de la fonction. On écrit les commandes dans un
fichier du type « nom_du_fichier.m » et dans Matlab on tape juste nom_du_fichier, ce qui exécute
toutes les commandes du fichier en question.
L’élaboration d’interface utilisateur ou Graphic User Interface en anglais, est également
assistée sous MATLAB 7. L’espace de travail est d’ailleurs plus convivial et s’avère être plus
facile à manipuler que celui de la version précédente.
65
Figure 4.01 : Fenêtre principale de la simulation
Où l’on dispose de deux boutons actifs :
66
Figure 4.02 : Fenêtre du menu principal
67
Figure 4.03 : Calcul des diverses paramètres montantes et descendantes
68
L’autre côté de l’interface de la figure 4.03 permet de calculer le deuxième paramètre des
facteurs montantes et descendantes, c’est le rapport porteuse/bruit. C’est à partir de ce paramètre
que l’on peut interprèter la qualité de l’image sur l’écran du récepteur. Le bruit se réalise sur
l’image par des points blancs ou sombres.
A noter que le résultat obtenu sur ce rapport dépend de la valeur de la PIRE calculée
précédemment. On obtient ainsi :
69
Figure 4.06 : Fenêtre de confirmation
L’appui sur « Suivant » nous permet d’obtenir l’affichage d’un autre paramètre.
70
4.2.4 LNB-commutateur
71
- Signal 22 KHz : c’est un signal utilisé pour sélectionner « Activer/Desactiver » du
commutateur.
- DiSeqC : utiliser pour sélectionner « Activer/Desactiver » DiSeqC. Lorsqu’on utilise
un commutateur DiSeqC, on peut choisir le passage correcte vers le LNB correcte
(LNB A ou LNB B) selon le commutateur.
72
des valeurs pour la configuration de l’antenne. L’utilisateur insère donc des valeurs aux champs
correspondants et la valeur de l’azimuth et élévation sont apparues aussi.
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CONCLUSION
Pour conclure, la télévision par satellite offre de nombreux avantages par rapport à une
antenne hertzienne. Prémièrement, elle capte beaucoup plus de programmes destinés à toute la
famille. Deuxièmement, le son et l’image sont de bien meilleure qualité.
Afin de permettre aux usagers de capter le maximum de chaines de télévision pour leur plus
grand bien, on a montré que l’utilisation des satellites est le moyen le plus accessible et
actuellement le plus fiable.
A part l’utilisation des émetteurs classiques terrestres à propagation par UHF ou VHF, on a
bien expliqué les avantages plus larges en terme d’exploitation tant technique que du point de vue
des programmes. L’installation des accessoires à la réception ne pose plus de problèmes tant
financières que techniques car l’utilisation des antennes paraboliques ou off-set devient de plus en
plus commodes à installer.
La télévision par satellite, au vue de ce qu’on a exposé, est un outil d’exploitation tendant vers
l’évolution numérisée, donc plus précise, plus fiable des transferts des données audiovisuelles,
multimédiatiques entre les différentes stations terrestres de TV.
Ainsi, a-t-on pu soutenir le fait que la télévision par satellite constitue le terme des
communications modernes en matière d’images et de son ?
74
ANNEXES 1
Au cours de ce mémoire, il a été employé des termes issus de techniques ayant trait à
l’électronique et à la télévision qui peuvent ne pas être parfaitement connus par les lecteurs. Pour
cela, il est nécessaire de donner quelques précisions sur des points importants à titre de
compléments à ce mémoire.
Ondes électromagnétiques
Un rayonnement électromagnétique est un mouvement oscillatoire caractérisé par sa fréquence, ou
par sa longueur d’onde.
Longueur d’onde : ou
Une onde électromagnétique pendulaire, d’amplitude constante, enregistrée à vitesse constante est
une sinusoïde. Elle est caractérisée :
Par sa période ,
en seconde : .
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Le terme est appelé : phase instantanée de l’onde, différence entre la phase
Une polarisation « verticale » est celle dont les vibrations sont parallèles à une direction donnée
dans un plan perpendiculaire au sol. La polarisation est « horizontale »lorsque les vibrations sont
dans un plan parallèle au sol. Si la vibration tourne dans un sens de la gauche vers la droite, on dit
que la polarisation est « circulaire droite». Par contre, si la vibration tourne dans un plan de la
droite vers la gauche, la polarisation est « circulaire gauche ».
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ANNEXES 2
La porteuse est modulée en phase (vecteur sur la figure) et en amplitude. Le vecteur se déplace par
sauts de phase/amplitude ; ici 4 et 8 sauts. Ce procédé a été cité en modulation-démodulation de la
liaison émetteur-récepteur de télévision numérique avec 64 niveaux.
QUAM (Quadrature Amplitude Modulation)
Son diagramme de Fresnel se présente comme suit :
77
Dans ce circuit deux porteuses sont en quadrature. Elles sont modulées par des niveaux discrets,
puis ajoutées. Le nombre de niveaux (ici 16 et 64) détermine la largeur de spectre et la portée de
l’émission.
Il faut veiller tout particulièrement à la linéarité de phase et d’amplitude. Le vecteur, sur la figure,
donne la phase et l’amplitude pour chacun des niveaux. Ce procédé a été décrit pour la
remodulation du signal destiné au câble.
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ANNEXES 3
Le décibel
Dans tout ouvrage électronique, il est souvent fait appel au décibel pour exprimer des gains,
des atténuations, ou des niveaux par rapport à une référence.
Le décibel ne mesure pas des grandeurs, mais des rapports entre des grandeurs de même
nature qu’elles soient électriques ou acoustiques.
Pour les comparaisons de puissance, on a pour mesurer le rapport entre les deux puissances P1
et P2 :
Ce peut être un gain si P1 est plus grand que P2, ou une atténuation dans le cas inverse.
Par extension on mesure les rapports de tension et d’intensité dans des circuits de même
impédance
En effet :
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-5 0.32 6 3.98
-3 0.5 7 5.01
0 1.0 8 6.31
0.5 1.12 10 10
2 1.58 30 1 000
3 2.0 40 10 000
4 2.51
Par exemple, pour 17 dB, on dispose sur le tableau des valeurs pour 10 dB et pour 7 dB. En
rapport de puissance on obtient : 10 dB = 10 et 7 dB = 5.01 soit 10 * 5.01 = 50.1.
On voit que pour les multiples de 10 dB, le nombre de zéros du rapport de puissance est le
même que celui de la dizaine comme 40 dB = 104, -200 dB = 10-20.
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ANNEXES 4
Cette prise, normalisée par le syndicat professionnel SCART ent 1980, s’est imposée pratiquement
dans le monde entier.
Elle est largement employée sur les divers appareils c’est pourquoi il a semblé indispensable de la
décrire.
Cette prise fournit vers l’extérieur les signaux vidéo et son du téléviseur. De plus, elle reçoit de
l’extérieur des signaux vidéo et son qui sont traités par le téléviseur, pour apparaître sur l’écran et
en audio dans le haut-parleur.
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Délivrés au téléviseur
- Voie son : niveau 100 mVeff, voie gauche broche 6, voie droite broche 2,
masse broche 4 ; en monophonie entrées broche 6.
- Voie vidéo : niveau 1 Veffcc, entrée vidéo composite ou synchronisation
broche 20, masse broche 17, entrées composantes : rouge broche5, masse broche 13, verte broche
11, masse broche 9, bleu broche 7 avec masse broche 5.
de télécommande
- Commutation lente : niveaux 0-1V inactive ; réception télévision 10 à 12 V
active, position magnétoscope ; borne broche 8 avec masse broche 18.
- Commutation rapide : niveaux 0-0.4 V inactive, réception télévision 10 à
12 V active ; incrustation dans l’image ; borne 16, masse18.
82
ANNEXES 5
Le son NICAM
Définition
La désignation NICAM, qui signifie simplement compression quasi instantanée de la
modulation son (Near Instantaneous Compression of the Audio Modulation), est un procédé de
transmission numérique du son stéréophonique destiné à être inclus dans les systèmes de
télévision terrestre.
Ses Caractéristiques
Ses caractéristiques sont les suivantes :
Le principe de codage
Le signal audio de base est un signal analogique stéréophonique. Une préaccentuation lui est
appliqué, puis il est échantillonné à 32 KHz et converti linéairement en signal numérique sur 14
bits. Ainsi la succession des opérations est la suivante :
83
L’ensemble obtenu comporte 728 bits transmis toutes les millisecondes, d’où le débit résultant de
728 Kbits/s, normalisée par le CCIR, et l’appellation complète de NICAM 728 donnée à ce
procédé.
Les avantages de la télévision numérique
La technologie numérique appliquée à la télévision par satellite permet de diffuser dans un
même canal 6 à 10 fois plus de chaînes qu’auparavant, avec une amélioration réelle de la qualité
de l’image et du son.
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BIBLIOGRAPHIE
[4] V. Le Vavasseur, Satellite TV, Les programmes jour par jour de la télévision par satellite n°63,
Janvier 1993.
[5] V. Le Vavasseur, Satellite TV, Les programmes jour par jour de la télévision par satellite n°70,
Août 1993.
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A.U. : 2005-2006.
[12] http://www.ses-astra.com/fr/0_Guide_Pratique_Collectif.pdf.
[13] http://www.ses-astra.com/fr/Brochure_Collective_2004.pdf.
[14] B. Razafindradina, Télévision Numérique, Cours 5ème Année, Dép. Tél. – ESPA., A.U. :
2006-2007.
[15] http://www.tele-satellite.com/
[16] R. Besson, La réception de Télévision par Satellite, Edition RADIO, Paris 1990.
[17] http://www2.ac-lyon.fr/enseigne/electronique/theme2001/dostech.pdf
85
[18] http://www.eutelsat.com/news/compress/fr/2007/pdf/CP3907BIS.pdf
[19] http://www.leguide.com/reception_satellite.htm
[20] http://www.ulb.ac.be/inforsciences/files/GeoTVsatellite.pdf
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FICHE DE RENSEIGNEMENTS
Nom :
RAZAFINIARIVO
Prénoms :
Naritahiana Emilio
Titre du mémoire :
« ETUDE D’EXPLOITATION EN RECEPTION DE LA TELEVISION PAR SATELLITE »
Nombres de pages : 86
Nombres de tableaux : 10
Nombres de figures : 38
Mots clés :
Antenne parabolique
Offset
Récepteur satellite
LNB (Low Noise Block Converter)
Télévision par Satellite
Installation communautaire
Telesatellite
Terminal numérique ou décodeur
BIS (Bande Intermédiaire Satellite)
Directeur de mémoire :
RAMORASATA Joseph Raphaël
Adresse de l’auteur :
Lot 161 A Antanandrano Ambohitrarahaba, Antananarivo Avaradrano.
Contact:
Tel: 032 44 197 90
E-mail: razfem@yahoo.fr
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RESUME
L’obtention des données audiovisuelles multi médiatiques en télévision par satellite est une
évolution incontournable de la télécommunication pour satisfaire les usagers. Ce mémoire a pour
but d’aider ceux qui désirent approfondir le principe d’exploitation de la télévision par satellite.
Nous avons ainsi pu déterminer le positionnement du satellite en longitude et en latitude. Pour
cela, pour capter puis traiter les signaux Supra Hautes Fréquences venant des différents satellites,
une antenne parabolique se compose d’éléments de haute technologie dont les caractéristiques et
performances doivent être adaptées aux ondes reçues. De plus, la BIS (Bande Intermédiaire
Satellite) commuté nous a bien montré son avantage dans les installations communautaires. Cela
nous a entraîné à effectuer une simulation pour calculer les paramètres nécessaires, entre autre le
PIRE (Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente), le rapport P/B (Porteuse/Bruit) et le facteur de
qualité G/T d’une station.
ABSTRACT
Obtaining the audio-visual data multi media in satellite television is an evolution impossible
to circumvent of telecommunication to satisfy the users. The purpose of this memory is to help
those which wish to look further into the principle of exploitation of the satellite television. We
thus could determine the positioning of the satellite in longitude and latitude. For that, to collect
then to treat the signals Supra High frequencies coming from the various satellites, a parabolic
aerial is composed of elements of high technology whose characteristics and performances must
be adapted to the received waves. Moreover, the SIB (Satellite Intermediate Band) commutated
indeed showed us his advantage in the Community installations. That involved us to carry out a
simulation to calculate the parameters necessary, amongst other things the WORST (Equivalent
Radiated Isotropic Power), the ratio P/B (Carrying/Noise) and the factor of quality G/T of a
station.
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