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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
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ECOLE SUPRIEURE POLYTECHNIQUE
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DEPARTEMENT TELECOMMUNICATION
En vue de l’obtention du
Spécialité : Télécommunication
PROGRAMMATEUR D’EPROM
Président :
M. ANDRIAMIASY Zidora
Examinateurs :
Directeur de mémoire :
Devant les diverses péripéties rencontrées durant ces longues années d’études, en particulier
celles auxquelles j’ai endurées pendant la préparation de ce mémoire, je peux vous témoigner que
le présent ouvrage n’aurait pu être réalisé sans la Grâce du Seigneur JESUS.
Ceci étant, je tiens tout d’abord à adresser mes sincères reconnaissances et vifs remerciements à :
Egalement, tous les membres du jury Enseignants dans la filière Télécommunications qui ont bien
voulu examiner et juger ce travail :
Ainsi que tous les Enseignants du Département Télécommunications et ceux de l’E.S.P.A qui
n’ont ménagé aucun effort, durant ces années d’études, pour faire de moi ce que je suis.
Enfin, je ne peux oublier ma famille qui m’a soutenu moralement et financièrement, ainsi que
toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont participé à la réalisation de ce mémoire.
REMERCIEMENTS
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................. i
NOTATIONS ................................................................................................................................................ iii
INTRODUCTION ......................................................................................................................................... 1
CHAPITRE1 : ELECTRONIQUE ANALOGIQUE ................................................................................. 2
1.1. Définition............................................................................................................................................................. 2
1.1.1. Timer .............................................................................................................................................................. 2
1.1.1.1. Description.............................................................................................................................................................. 2
1.1.1.2. Brochage................................................................................................................................................................. 3
1.1.1.3. Montage monostable .............................................................................................................................................. 4
1.1.1.4. Montage astable...................................................................................................................................................... 5
1.1.2. Convertisseur Numérique Analogique(CNA) ............................................................................................. 6
1.1.2.1Convertisseur numérique analogique à réseau de résistances pondérées............................................ 7
1.1.2.2Convertisseur numérique analogique à réseau de résistances R-2R.................................................... 8
1.1.3. Convertisseur Analogique Numérique(CAN) .............................................................................................. 8
1.1.4. Alimentation régulée .................................................................................................................................... 11
1.1.4.1. Adaptation en tension ........................................................................................................................................... 11
1.1.4.2. Redressement ........................................................................................................................................................ 11
1.1.4.3. Filtrage ................................................................................................................................................................. 12
1.1.4.4. Régulation ............................................................................................................................................................ 13
i
2.3.6. Ecriture et lecture de l’EPROM ................................................................................................................. 35
2.3.7. Effacement de l’EPROM ............................................................................................................................. 36
2.3.8. Rôles et fonctionnements des EPROMs dans les montages ...................................................................... 37
2.3.8.1. Une EPROM comme table de vérité .................................................................................................................... 37
2.3.8.2. Une EPROM comme fonction ............................................................................................................................ 37
2.3.8.3. Une EPROM comme mémoire de programme .................................................................................................... 38
ii
NOTATIONS
A Amplificateur de comparaison
AC Alternatif current
Aj Ajustable
B Ballaste
BF Basse Fréquence
bit binary digit
C Condensateur
CAN Convertisseur Analogique Numérique
CNA Convertisseur Numérique Analogique
D Diode
Dn Donnée
E Entrée
ECP Enhanced Capabilities Port
EPP Enhanced Parallèle Port
EPROM Erasable Programmable Read-Only Memory
EEPROM Electrical Erasable Programmable Read-Only Memory
ER Tension de référence
FAMOS Floating gate Avalanche Metal Oxide Silicium
Fe Fréquence d’entrée
H Horloge
I Intensité de courant
LTP Link Printer
LSB Less Significant Bit
MSB More Significant Bit
MOS Métal Oxyde Silicium
NC Non Connecté
NAND Non and
NOR Non or
OE Output Enable
O0 Outputs
OTPROM One Time Programmable Read-Only Memory
iii
PP Pulse Program (Impulsion de programmation)
RAM Random Access Memory
RAZ Remise A Zéro
ROM Read Only Memory
SET Mise à un
S Sortie
T Temps
TTL Transistor Transistor Logique
Uc Tension aux bornes d’un condensateur
Ud Tension redressée
Ur Tension régulée
Ut Tension de sortie du transformateur
UV Ultra Violet
Valim Tension d’alimentation
Vréf Tension de référence
Vseuil Tension de seuil
Vsat Tension de saturation
Vs Tension de sortie
∑ Somme
& and
iv
INTRODUCTION
La réalisation de l’homme qui aura à long terme l’impact le plus profond sur son mode
de vie est l’électronique, car il fournit la preuve évidente de l’influence qui s’exercera sur la vie
humaine, surtout dans le domaine du traitement des informations et de la télécommunication.
Suivant le progrès imposé par le temps et les besoins humain, des chercheurs arrivent à
construire des circuits intégrés qui peuvent stocker des données permanentes pour les mémoires
mortes, ou temporairement pour les mémoires vives.
Dans ce cadre, on profite des avantages tirés de ses différents fonctionnements et caractéristiques,
car ils permettent de faciliter les tâches lorsqu’on a besoin de réaliser des montages complexes qui
se répètent plusieurs fois comme les fonctions logiques, et les compteurs.
Compte tenu de ses avantages, nous avons conçu un projet de mémoire traitant les
manipulations d’EPROM intitulé PROGRAMMATEUR D’EPROM qui traite les points essentiels
des EPROMs.
1
PARTIE I : ETUDE THEORIQUE
CHAPITRE1 : ELECTRONIQUE ANALOGIQUE
1.1. Définition
En électronique et en télécommunication,
télécommunication l’électronique analogique est un mode de représentation
de l’information par une valeur continue.
continue C’est une grandeur physique concrète, comme le signal
électrique issu d’un microphone ou d’une caméra.
Le NE555 est un circuit intégré utilisé dès que la notion de temps est importante dans un montage
électronique.
1.1.1.1. Description
2
1.1.1.2. Brochage [5] [10]
- Broche 1 : Masse
On y applique des potentiels Vdecl et Vseuil pour commander l'état de la sortie (état haut
ou bas) et l'état du transistor (bloqué ou passant).
- Broche 3:Sortie
Prend l'état haut (Valim) ou bas (0 V). Fournit une intensité maximale de 200 mA.
- Broche 4 : RAZ
On a deux possibilités :
Si cette broche est inutilisée (reliée à la masse par un condensateur de filtrage de 10 nF)
alors Vseuil est comparé à 2/3 Valim et Vdecl est comparé à 1/3 Valim.
Si cette broche est utilisée (on y applique un potentiel Vref) alors Vseuil est comparé à
Vref et Vdecl est comparé à 1/2 Vref .
- Broche 7 : Décharge
3
- Broche 8 : Alimentation
La tension entre la broche 8 et la broche 1 (masse) doit être comprise entre 4,5V et
16V.
• Table de vérité
Tableau 1.01
1 : Fonctionnement du NE 555
Vdecl(=Ve) devient inférieur à 1/3 Valim; la sortie passe à l'état haut et le transistor est bloqué. Le
condensateur C se charge lentement à travers R selon la loi
Quand Vdecl repasse à l'état haut (Vdecl > 1/3 Valim), le condensateur continue de se charger tant que
Vseuil <2/3 Valim.
Quand Vseuil atteint 2/3 Valim, la sortie revient à l'état bas et le transistor est passant; le
condensateur C se décharge quasi instantanément dans
d le transistor et Vseuil passe à 0V.
4
Figure 1.04: Chronogramme monostable
On retrouve la situation "de base" : le montage est prêt à réagir à une autre impulsion.
Bilan : le montage fournit donc un potentiel Vs haut (= Valim) en sortie pendant une durée T, en
réponse à une impulsion en entrée.
On peut calculer T, qui est le temps nécessaire au condensateur C pour se charger de 0V à 2/3
Valim à travers R :
- e-T/RC.
On a 2/3 Valim = Valim - (Valim -0). (1.02)
Le condensateur se charge à travers R1+R2 sous Valim avec Vc(0) nul selon :
5
La sortie passe à l'état bas et le transistor devient passant; le condensateur se décharge à travers R2
selon :
Vc = 2/3 Valim . e-t/R2 jusqu'à ce que Vc (= Vseuil= Vdécl) atteigne 1/3 Valim.
La sortie passe à l'état haut et le transistor est bloqué; le condensateur se charge à travers R1+R2
sous Valim selon :
La sortie passe alors à l'état bas et le transistor est passant. On retrouve alors la situation
précédente (en rouge).
Vs et de Vc entre 0V et Valim (ou entre 1/3 Valim et 2/3 Valim pour Vc). Le montage ne parvient pas
à trouver un état d'équilibre, il est astable.
6
Figure 1.07 : Principe du CNA
Chaque bit du mot binaire à convertir comme un courant ou une tension à travers une résistance
est inversement proportionnel au poids du bit considéré.
Ces tensions sont additionnées par un amplificateur opérationnel sommateur inverseur dont la
sortie délivre la tension analogique.
Vréf .R1 B 2 B1 B 0
Vs = − ( B3 + + + )
R 2 4 8 (1.05)
Dans ce type de réseau, les résistances sont nombreuses et demandent une très grande précision et
stabilité.
7
1.1.2.2. Convertisseur numérique analogique à réseau de résistances R-2R
Dans ce type de réseau de résistance on n’utilise que deux valeurs de résistances quelque soit le
nombre d’éléments binaires.
En général, convertir une grandeur analogique en une grandeur numérique nécessite deux
opérations :
- Le codage qui assigne une valeur numérique à chacune de ces valeurs continues.
8
• Convertisseur analogique numérique à intégration
On compare dans le temps le contrôle de la tension d’entrée(E) à numériser par une tension (R)
qui croit linéairement avec le temps. Cette rampe analogique est générée le plus souvent par un
Intégrateur lorsque la rampe (R) atteint la tension d’entrée (E). Le comparateur envoie un ordre de
blocage à un compteur et les sorties du compteur sont l’image numérique de la tension d’entrée à
convertir.
9
Figure1.12 : Schéma synoptique
Ve G F E D C B A S2 S1 S0
0=Ve<0,5 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
0,5<Ve<1,5 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1
1,5<Ve<2 ,5 0 0 0 0 0 1 1 0 1 0
2,5<Ve<3 ,5 0 0 0 0 1 1 1 0 1 1
3,5<Ve<4 ,5 0 0 0 1 1 1 1 1 0 0
4,5<Ve<5 ,5 0 0 1 1 1 1 1 1 0 1
5,5<Ve<6 ,5 0 1 1 1 1 1 1 1 1 0
6,5<Ve 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
10
1.1.4. Alimentation régulée [1] [2] [7] [11] [12]
C’est un dispositif électrique qui joue le rôle de conversion du système de tension et de courant en
un autre sans changer la fréquence.
1.1.4.2. Redressement
Généralement constitué d'une ou de plusieurs diodes, c’est un dispositif électronique qui rend
unidirectionnel l’énergie délivrée par le transformateur
D1
D4
D3 D2 R UR
D1 et D3 Bloquées
• Alternance négative
D2 et D4 Passantes
D1 et D3 Passantes
• Alternance positive
D2 et D4 Bloquées
11
Tension max : URmax=Umax-2 Udseuil (1.07)
Les diodes redresseurs découpent les signaux et ne laissent passer que les alternances positives
et on obtient à la sortie les alternances positives des deux signaux VS1 et VS2.
C’est un dispositif électronique composé par des condensateurs. Son rôle est de rendre l’allure de
la tension électrique provenant du redresseur en une tension aussi continue que possible.
Plus la capacité du condensateur est grande, moins il y aura de fluctuations de la tension, pour
contrôler la tension et réduire les fluctuations
12
1.1.4.4. Régulation [1] [2] [7]
Un régulateur délivre une tension interne indépendante des fluctuations éventuelles du secteur.
Parmi les régulateurs les plus simples et les plus fréquents, on peut mentionner la diode Zener,
diode à jonction de type P-N, qui se comporte comme un isolant lorsque la tension est inférieure à
une valeur donnée, et comme un conducteur lorsque celle-ci dépasse cette valeur. Il existe aussi
des régulateurs encore plus sophistiqués réalisés à l'aide de circuits intégrés, qui sont plus fins
dans leur processus.
- Une source de référence(Vréf) fournissant une tension aussi indépendante que possible de
la tension d’entrée(Ue).
- Le ballast (B) agissant sur la tension de sortie suivant la commande donnée par
l’amplification de comparaison. Les résistances R1 ET R2, permettent d’obtenir un
échantillon de la tension de sortie.
13
CHAPITRE2 : ELECTRONIQUE NUMERIQUE
Les circuits électroniques ou dispositifs logiques ont pour fonction de produire des sorties
binaires spécifiées, à partir d'entrées binaires spécifiées. Cette opération est réalisée par un circuit
matériel utilisant des portes logiques :
e s
0 1
Figure1.20 : Inverseur 1 0
s=e (2.01)
Tableau 1.03 : Table de vérité d’un inverseur
1.2.2. Fonction ET a b s
0 0 0
0 1 0
1 0 0
Figure1.21 : Porte ET 1 1 1
s = a.b (2.02)
14
1.2.4. Fonction OU exclusif
a b s
0 0 0
0 1 1
1 0 1
Figure 1.23: Porte OU exclusif 1 1 0
s = a ⊕b (2.04)
a b s
s = a + b = a • b (2.06)
0 0 1
0 1 0
1 0 0
1 1 0
Figure1.25 : Porte Non OU
15
a2 a1 a0 S
0 0 0 e0
1.2.7. Fonction multiplexeur [3] [9]
0 0 1 e1
0 1 0 e2
0 1 1 e3
1 0 0 e4
1 0 1 e5
1 1 0 e6
1 1 1 e7
Figure1.26 : Multiplexeur
La combinaison des entrées de sélection (a0, a1, a2) détermine l’entrée e0 à e7 qui est copiée à sa
sortie S.
La combinaison des entrées de sélection (a0, a1, a2) détermine la sortie parmi S0 à S7 qui prend
l’état de l’entrée (e), les autres sorties prenant l’état haute impédance.
16
2.2 Fonction numérique séquentielles [3] [8]
• Fonctions séquentielles asynchrones dont les sorties évoluent dès que les entrées changent.
• Fonctions séquentielles synchrones dont les sorties évoluent selon les entrées mais
seulement après un ordre de synchronisation appelé top d’horloge.
2.2.1. Bascule
C’est un circuit logique doté d'une sortie et d'une ou plusieurs entrées. La sortie peut être au
niveau logique 0 ou 1. Les changements d'état de la sortie sont déterminés par les signaux
appliqués aux entrées, C’est un élément de base de la logique séquentielle.
Ce sont des bascules dont la sortie ou l'état de mémorisation dépend à tout instant de l'état
simultané des entrées.
• Bascule RS asynchrone
Symbole :
Entrées Sorties
R S Qn + 1 Qn + 1 ETATS
- Bascule RS à porte NOR
0 0 Qn Qn mémoire
0 1 1 0 mise à 1
1 0 0 1 mise à 0
1 1 ambiguïté interdît
17
Figure 1.29 : Chronogramme bascule RS asynchrone à porte NOR
18
2.2.3. Bascules synchrones [3] [8] [9]
Ce sont des bascules qui possèdent des entrées de commande par impulsion appelée signal
d’horloge(CK) qui ordonne les changements des états de sortie à tout moment exacte.
L’action des entrées sur l'état de mémorisation ne sera effectuée que si l'entrée de l'horloge est
active.
L'activation de l'entrée de l’horloge pourra se faire soit sur un niveau logique (0 ou 1) soit sur un
front (montant ou descendant).
C’est une bascule synchronisée par le niveau de l’horloge(CK) qui comporte deux fonctions
distinctes :
- fonctionnement mémoire : La sortie ne change pas d’état quelque soit les entrées R et S
0 1 1 0
1 1 interdit
19
Figure1.33 : Chronogramme bascule RS synchrone
2.2.3.2. Bascule JK
Dans les bascules qui déclenchent sur un front actif du signal d’horloge, les entrées de commande
synchrone, J et K, doivent rester stables, durant un temps minimal spécifié par le constructeur.
La structure maître esclave évite cette contrainte. Elle est composée de deux bascules JK, ciblées
l’une à la suite de l’autre, mais avec une commande d’horloge complémentaire.
La bascule maître reçoit les informations d’entrée et le front actif du signal d’horloge.
Symbole :
entrées sorties
CK J K Qn + 1 Qn + 1
0 X X Qn Qn
1 X X Qn Qn
Figure1.34 : Bascules JK synchrone X X Qn Qn
0 0 Qn Qn
0 1 0 1
1 0 1 0
1 1 Qn Qn
20
Figure1.35 : Chronogramme JK
2.2.3.3. Bascule D
entrées sorties
CK D Qn + 1 Qn + 1
0 X Qn Qn
1 X Qn Qn
X Qn Qn
Figure1.36 : Bascules D synchrone
0 0 1
1 1 0
21
2.2.3.4. Entrées asynchrones :
Ce sont des entrées prioritaires qui agissent indépendamment des signaux d’horloge et les entrées
synchrones car elles imposent un état à la bascule malgré les commandes lancées par les entrées
synchrones.
Elles forcent à tout moment la remise à 0 ou la mise à 1 de la bascule quelque soit les conditions
d’entrées de la bascule.
Ils permettent d’établir une relation d’ordre de succession d’événement tel qu’une suite d’état.
Son élément de base est la bascule et l’état du compteur est défini par le nombre binaire formé
avec l’ensemble des sorties des bascules.
22
2.2.4.1. Compteurs asynchrones [3] [9]
Asynchrone ou en cascade, chaque sortie d’une bascule est reliée à l’entrée de la bascule suivante.
C’est un compteur qui délivre une succession de nombre binaire compris entre 0 et N-1, c’est-à-
dire la suite des chiffres d’une base N traduite en binaire.
Tous les compteurs bascules sont commandés par l’horloge externe CK.
L’évolution de chaque bascule est contrôlée en agissant sur les entrées de commande.
23
Compteur de Johnson modulo 6 :
CK
Figure1.42 : Chronogramme
hronogramme compteur de Johnson modulo 6
Entrée parallèle
CK
Sortie parallèle
Les mots appliqués à l’entrée sont recopiés et mémorisés en sortie. Le chargement parallèle est
synchrone.
24
2.2.5.2. Registre à décalage
Apres chaque front actif de l’horloge, l’information présente à l’entrée série se décale vers la
droite, c’est un décalage à droite.
La fonction décalage permet de charger un mot en série c'est-à-dire faire une rotation sur un mot
en bouclant la sortie droite sur l’entrée série gauche pour faire des manipulations ou des divisions
par2n où n est le nombre de décalage
2.2.6.1. Codeur
C’est un dispositif qui donne à chaque caractère un équivalent binaire c'est-à-dire un mot composé
d’éléments binaires.
25
2.2.6.2. Décodeur
C’est un dispositif qui délivre des informations lors ce que la combinaison des variables binaire
est représentative du mot codé choisi.
entrée sortie
E1 E0 S3 S2 S1 S0
0 0 0 0 0 1
0 1 0 0 1 0
1 0 0 1 0 0
Pour utiliser un afficheur 7 segments il est nécessaire de disposer d'un décodeur qui traduit le code
BCD en code d'allumage des segments de l'afficheur.
26
Le contenu de certaines mémoires peut être effacé ou modifié, dans d’autre cas il ne l’est pas,
outre le support physique du support magnétique ou optique (disque dur, disquette, DVD, etc..,)
Il ressort alors que la mémoire sous ses différentes formes, est un élément essentiel de
l’informatique, et elle est à ce titre utile dans une multitude de dispositifs ou d’appareils de la vie
quotidienne.
2.3.1. Mémorisation
La mémorisation ou mise en mémoire d’une information est une fonction importante de
l’électronique moderne en général, fondamentale en informatique.
L’enregistrement d’un disque audio par exemple permet de conserver et dupliquer par la suite un
concert qui est par définition un événement qui ne dure pas longtemps.
2.3.2. Rôle et fonctionnement
Les applications pratiques des mémoires sont nombreuses et variées. On peut toutefois résumer
de manière schématique le fonctionnement d’une mémoire :
- Enregistrement d’une information sous forme binaire (les données sous une succession de
« 0 » et de « 1 »logiques)
27
2.3.3. Différents types de mémoires [4] [6] [9]
On distingue deux types de mémoires :
Ces mémoires se présentent sous forme de modules ou de barrettes. Elles sont fabriquées de même
manière que les circuits intégrés c'est-à-dire par gravure d’une puce de silicium ou chips en
anglais.
Dans tous les cas, le bit (information élémentaire que l’on représente) est matérialisé par
l’absence ou la présence de charge électrique. La mémoire pour être exploitable doit permettre
d’identifier l’état d’un bit quelconque « 0 » ou « 1 ». Pour ce faire, on considère la mémoire
comme un tableau composé d’une ou de plusieurs cellules, chaque cellule étant dotée d’une
adresse et contenant un unique bit. On peut ainsi lire ou écrire une information particulière en se
rendant à son adresse.
A0 0
A1 0
A2 1
A3 0
A4 1
A5 1
A6 0
A7 1
Un module mémoire peut contenir plusieurs milliers de bits. Chaque chiffre binaire est appelé un
bit binary digit. Un groupe de 8bits forme un octet. Un module dont la capacité est de 64Ko
contient 64 fois 1024 octets. Le kilo vaut ici 1024 et non 1000, soit 512 fois 1024bits.
28
2.3.3.1. Les RAMs
Les mémoires RAM sont volatiles. En absence d’alimentation électrique on perd leur contenu .Il
s’agit donc d’une mémoire temporaire. En revanche tant que l’alimentation électrique est
maintenue, on peut accéder à leur contenu : lire ou modifier à volonté. Le processus de
mémorisation s’effectue soit à l’aide d’une bascule de type flip flop SRAM ou RAM statique, soit
à l’aide d’un micro condensateur DRAM ou RAM dynamique.la DRAM est plus rapide, son
temps d’accès étant de l’ordre de 60ns, mais elle nécessite en contrepartie un rafraichissement
régulier de l’information.
2.3.3.2. La ROM
La mémoire morte est une mémoire dont le contenu est programmé lors de sa fabrication et ne
peut être modifié ni effacé par l’utilisateur.
Contrairement à la RAM, cette mémoire est volatile donc permanente .Elle n’a pas besoin d’une
alimentation électrique pour conserver son contenu. Avant l’apparition des BIOS, les BIOS des
ordinateurs étaient stockées dans une ROM. Le diagramme suivant énumère les différentes
mémoires mortes.
La PROM est une mémoire programmable à lecture seule ou OTPROM est une ROM qui peut être
programmée une seule fois par l’utilisateur autrement dit à l’aide d’un appareil appelé
programmateur.
L’opération de programmation est d’ailleurs assez délicate sinon risquée car toute erreur est fatale.
29
La programmation se fait sur des fusibles ou des diodes contenues dans la ROM.
D’origine ces diodes ou fusibles sont disposés selon une matrice en rangées et colonnes et tous
sont connectés. On a donc des « 1 » partout. En grillant certains fusibles on génère des « 0 ».
Mais une fois que le fusible est grillé il l’est pour de bon.
C’est une mémoire effaçable électriquement à lecture simple ; elle est plus avantageuse que
l’EPROM puis qu’elle peut être effacée non par ultra violet mais à l’aide un courant électrique. Ce
qui suppose qu’on la retire au préalable de son emplacement. En plus on n’est pas obligé d’effacer
l’intégralité du contenu de la mémoire mais seulement quelques adresses.
30
2.3.4. Technologie des EPROMEs [2] [6] [7] [9] [12]
Le transistor FAMOS (Floating gate Avalanche Metal Oxide Silicium) a permis de résoudre le
problème de vieillissement prématuré de la mémoire.
Une forte tension électrique (>24 volts) est appliquée entre le drain et la source. Par effet tunnel,
des électrons traversent l'isolant (dioxyde de silicium) séparant la zone P+ de la grille flottante G.
Ils se trouvent alors piégés dans cette grille. Celle-ci est donc portée à un potentiel négatif,
entraînant la formation d'un canal d'inversion entre les deux zones P+, rendant le transistor
passant. Cette charge se maintient une dizaine d'années en condition normale.
Lors d'une irradiation d'une dizaine de minutes par des rayons ultraviolets, le transistor redevient
bloqué. C'est pourquoi le dessus du boîtier comporte une fenêtre de quartz qui laisse passer la
lumière ultraviolet .Une fois effacée, on remplit cette mémoire grâce à un programmateur.
On peut les effacer et les reprogrammer un certain nombre de fois.
C'est une mémoire idéale pour le développement de prototypes, phase dans laquelle les
modifications du programme sont fréquentes.
31
Figure1.53: Schéma fonctionnel d’un EPROM
En général. M vaut 1, 4, 8 ou 16. Par exemple avec n=12 et m=8, on a une mémoire de 32768bits
=8*4096bits, soit une mémoire de 4Ko (un octet valant un groupe de 8 bits).
PP : impulsion de programmation
- Lecture
- Ecriture
- Veille
Les niveaux de tension à appliquer sur les broches de contrôle correspondent aux différents
modes.
32
2.3.4.1. Lecture et écriture des données dans l’EPROM [4] [6]
Pour la lecture des données, après avoir mis la puce en mode lecture, il suffit d'appliquer sur les
lignes d'adresse le mot binaire correspondant à l'adresse de la zone mémoire que l'on veut lire. Sur
les lignes de données, on retrouve alors le code binaire de la zone mémoire.
Par exemple, si je dispose d'une ROM de 32k bits, organisée en 4k octets (n=12, m=8), et que je
veux avoir en sortie l'octet numéro 1325, il faut que j'applique 1325 en binaire, ce qui fait
010100101101, sur les lignes d'adresse.
En d'autres termes, en appelant chacune des 12 lignes d'adresse A0, A1, ... A11, je dois appliquer :
A0=1, A1=0, A2=1, ..., A11=0. Alors, je récupère sur les huit lignes de données (qui en mode
lecture sont des sorties) la valeur en binaire de l'octet numéro 1325.
En ce qui concerne l'écriture, c'est presque la même chose : on met la puce en mode écriture, sur
les lignes d'adresse on met en binaire l'adresse de l'octet à programmer. Puis on applique sur les
lignes de données l'octet à écrire et on envoie une impulsion d'une durée bien précise sur la broche
'PP'; l'octet est alors écrit dans la mémoire.
33
2.3.4.2. Architecture d’un EPROM [6]
N 12 13 14 15
34
Figure1.56 : Brochage (DIL)
2.3.6. Ecriture et lecture de l’EPROM [4] [6]
Certaines broches regroupent plusieurs signaux de contrôle; il y apparaît alors quelques
différences dans la sélection des quatre modes de fonctionnement :
35
Pour utiliser l'EPROM en mode lecture, rien de plus simple : appliquez les tensions idoines sur les
broches de contrôle pour mettre l'EPROM en mode lecture; l'EPROM se chargera alors d'affecter
aux lignes de données la valeur de l'octet stocké à l'adresse définie par les lignes d'adresse.
UP correspond à la tension de programmation. Cette tension UP peut être de 12.5V, 21V ou 25V.
En règle générale, cette valeur est inscrite sur la puce.
- Une fois le mode écriture sélectionné, l'écriture d'un octet dans une EPROM se déroule
comme suit :
- Impulsion de programmation
2.3.7. Effacement de l’EPROM [4] [6]
Nous avons vu précédemment que les EPROMs pouvaient être écrites plusieurs fois, il suffit en
effet de les effacer puis de les reprogrammer à nouveau. Mais comment les effacer ?
Vous avez sûrement remarqué que le boîtier des EPROMs comportait une fenêtre. Cette fenêtre
est en fait une lentille en Quartz. Pour effacer l'EPROM, il suffit de l'exposer un certain temps aux
Ultraviolets.
Apres un effacement, il faut recouvrir la fenêtre de l'EPROM avec du ruban adhésif opaque.
Sinon, l'EPROM risque de s'effacer peu à peu à cause de la lumière du jour.
36
2.3.8. Rôles et fonctionnements des EPROMs dans les montages [6]
A première vue, utiliser une mémoire morte telle quelle dans un montage ne présente pas d'intérêt
immédiat. Pourtant, c'est un moyen assez puissant pour réaliser un circuit logique combinatoire
complexe qui n’est autre qu’un circuit logique où les entrées sont en fonction des sorties, et ce
indépendamment du temps.
A titre indicatif, une EPROM 27256 peut être considérée comme un circuit logique à 15 entrées et
8 sorties. Le contenu de la mémoire est alors la table de vérité de ce circuit.
Ainsi, si vous avez conçu un montage logique comportant par exemple 7 entrées et 4 sorties, et
que pour sa réalisation vous devez utiliser plus de 5 circuits logiques CMOS, il vous est conseillé
d’utiliser plutôt une EPROM même si vous utilisez seulement 7 lignes d'adresse et 4 sorties.
Les lignes d’adresse non utilisées sont à relier à la masse (0V), les sorties non utilisées sont à
laisser en l’air.
Le convertisseur numérique analogique est un montage qui reçoit en entrée une donnée numérique
(en général huit bits), et qui en sortie délivre une tension proportionnelle à la valeur de l'octet. Ce
convertisseur, utilisé avec une EPROM et un compteur, réalise un générateur de fonctions.
Le principe est de considérer l'EPROM comme une fonction y=f(x). x étant l'octet formé par les
huit premières lignes d'adresse (A0 ... A7), et y l'octet formé par les huit lignes de sortie (D0 ...
D7). Les trois lignes d'adresse A8, A9 et A10, commandées par des interrupteurs, permettent de
37
choisir l'une des huit fonctions stockées dans l'EPROM (avec trois bits il y a 2^3 = 8 combinaisons
différentes).
Le compteur avec son horloge fait varier 'x' de façon périodique entre 0 et 255; le convertisseur
numérique analogique transforme l'octet D0 ... D7 en une tension proportionnelle.
C’est la première raison qui motiva leur fabrication. En effet, le but premier d'une mémoire morte
est, dans un système à microcontrôleur, de stocker le programme. La ROM et la RAM se
complètent : la RAM, qui peut être lue et écrite, sert à stocker les valeurs des variables manipulés
par le programme, tandis que la ROM, non volatile sert à stocker et à conserver le programme lui-
même.
Presque tous les microcontrôleurs contiennent, au sein de leur boîtier, de la ROM et de la RAM.
Mais dans certains cas, il est nécessaire de stocker le programme dans une ROM externe. C'est le
cas lorsque le programme est trop gros pour la ROM interne, ou encore lorsque la ROM interne
est déjà écrite et non réinscriptible, et que l'on veut changer le programme.
La broche /EA mise à la masse indique au microcontrôleur qu'il doit chercher l'ensemble du
programme dans la ROM externe. Si /EA est mis à +5V, le microcontrôleur va seulement
considérer la ROM externe comme une extension de mémoire, ce qui veut dire que le début du
programme sera cherché dans la ROM interne.
38
La lecture d'un octet contenu dans la ROM externe se déroule comme suit :
- l'octet bas (l'adresse est sur 16 bits) de l'adresse est émis sur le port P0
- une impulsion est envoyée sur ALE pour recopier l'état du port P0 dans le tampon
Il est intéressant de remarquer que le 8051 s’occupe de toutes ces opérations automatiquement,
sans que vous n'ayez quoi que ce soit à programmer en plus, si ce n'est de profiter de l'extension
de la mémoire, qui peut atteindre 64 Ko (soit le contenu d'une EPROM 27512).
39
CHAPITRE3 : INTERFACE
- Communication série
- Communication parallèle
- STROBE (1) : c’est un signal qui passe à 0v pour informer qu’il peut lire D0-D7.
40
Le signal LTP provenant de l’ordinateur sort D0-D7 ensuite il envoie le signal STROBE.
- ACKNOLEGE(10) :
Au repos ce signal est de +5V, il passe à 0V pour accuser réception d'une donnée venant
de D0-D7.
- BUSY(11) :
Au repos ce signal est de 0V et y reste tant que le dispositif à commander n’est pas prêt à
accepter une nouvelle donnée venant de D0-D7.
- SELECT (13) :
Quand ce signal est à « 1 » ou activé, ceci indique au dispositif qu’il doit ajouter à chaque
caractère reçu un caractère CR et LF.
- ERROR (fault)(15) :
Le périphérique ou l’imprimante envoie un état bas sur cette broche pour signaler qu’elle a
détecté une erreur de transmission due aux défaillances du câble ou par des signaux parasites,
problème mécanique…
- INITIALIZE (16)
Le port parallèle peut effectuer un transfert à vitesse de 1Mo/s. Les adresses utilisées pour
envoyer des données sur D0- D7sont : 378Hpour LTP2 et 278h pour LTP3.
41
3.4. Les registres du port LTP [4] [6]
Le port LTP possède 3 registres de base :
- DATA : ce port à écriture seulement sur l’ordinateur permet d’envoyer les données
- STATUS : c’est un registre de lecture qui reflète les lignes du port et dont l’adresse est
de 379H et le registre de 8bits.
- CONTROL : c’est un registre de commande qui est utilisé pour écriture .Son adresse
est de 37ah.
42
3.5.Visualisation
Visualisation du port parallèle [6]
3.5.1. Principe
Figure2.03
2.03 : Principe
rincipe de visualisation du port parallèle
Dans le cas où la sortie d’un circuit est compatible avec les tensions
tension d’entrée des circuits
commandés, mais que des
es problèmes de courant à fournir ou à consommer limitent la sortance à
un nombre considéré comme trop faible, on interpose entre la sortie du circuit qui commande et
les entrées des circuits à commander un étage spécial appelé buffer ou multiplicateur de sortance
qui recopie la tension de sortie de l’étage de commande en augmentant éventuellement
l’amplitude et en fournissant d’autre part des
d courants élevés requis pour la commande des
entrées des différents circuits.
E S
43
PARTIE II : REALISATION
PROGRAMMATEUR D’EPROM
CHAPITRE4 : PROGRAMMATEUR D’EPROM
Chacune des cartes possède son support. L’EPROM insérée dans le support lecture voit ses lignes
de contrôle en mode lecture, et celle dans le support écriture en mode écriture. Il reste à nous
occuper des lignes d'adresse et de données.
- carte lecture
- carte écriture
- carte sélection
- carte alimentation
La carte sélection supporte les inverseurs permettant de définir le type d’EPROM utilisé.
44
45
Pour la carte écriture, les lignes de données sont tout simplement reliées aux sorties D0 ... D7 du
port parallèle. Quant aux lignes d'adresses, elles sont reliées aux sorties d'un compteur. Aussi la
broche /STROBE du port parallèle se charge d'incrémenter le compteur. Elle sert aussi à générer
l'impulsion de programmation nécessaire. Le compteur est mis à zéro à la mise sous tension. Tout
ceci est récapitulé dans le schéma de principe ci-dessous :
46
Figure3.03 : Schéma détaillé de la carte écriture
47
4.1.2. Carte lecture [6]
Pour la carte lecture, c'est un peu compliqué, car il faut lire les 8 lignes de données alors que nous
ne disposons que de 5 entrées. La lecture se déroule en série sur l'entrée /ACK du port parallèle.
Ce sont les trois sorties D0, D1 et D2 qui définissent lesquelles des 8 lignes de données de
l'EPROM sont reliées à /ACK. Les lignes d'adresse sont comme précédemment reliées aux sorties
d'un compteur, lui-même commandé par D5 et D6. Tout ceci est récapitulé dans le schéma de
principe ci-dessous :
48
Figure3.06 : Schéma détaillé de la carte lecture
On constate que deux inverseurs simples pour la carte lecture et deux inverseurs doubles pour la
carte écriture suffisent pour choisir entre les quatre EPROMs. Sur ce schéma je vous présente
quelles positions il faut donner aux inverseurs pour chaque EPROM.
49
4.1.4. Carte alimentation [1] [2] [6]
Les tensions VCC et VPP doivent respecter le chronogramme suivant, sous peine de détruire
l'EPROM.
50
Figure3.10 : Chronogramme de la carte alimentation
Le relais RL1 détermine VPP : lorsqu'il est au repos, VPP = VCC, lorsqu'il est au travail,
Le relais RL2 détermine VCC : au repos, il charge les sorties des régulateurs avec des résistances
de faible valeur pour faire chuter rapidement les tensions d'alimentation; au travail, ces résistances
de décharge sont déconnectées.
La valeur de C3 a aussi son importance : en effet, la capacité de C3 doit être assez grande pour
que VCC ne chute pas avant que RL2 ne bascule au repos.
51
4.2. Applications
4.2.1. Chenillard [6]
Le chenillard peut commander 8 ampoules, et propose 128 programmes. Les programmes sont
stockés dans une EPROM, et sont composés chacun de 256 pas se répétant en boucle.
Les Micro Switchs permettent à l'utilisateur de sélectionner un programme tandis que le compteur
balaye les 256 octets du programme.
Le chenillard se divise en quatre cartes, chacune ayant une fonction bien précise.
L’alimentation est reliée à la carte principale puis acheminée aux autres cartes par le biais de la
nappe.
52
Figure3.13 : Schéma détaillé du chenillard
L'interface utilisateur contient tous les éléments accessibles depuis l'extérieur du boîtier : les
micro-switchs pour le choix du programme et des diodes leds pour visualiser le programme.
53
4.2.1.3. Carte puissance
4.2.2.1. Fonctionnement
- Le compteur.
- La mémoire.
54
Le compteur, cadencé par l'horloge, fait défiler les adresses successives de la mémoire (environ
11000 adresses par seconde). Les données, présentes en sortie de la mémoire, correspondent à
l'amplitude du signal sonore enregistré instant après instant .Ces amplitudes, stockées sous une
forme numérique, sont converties en une grandeur analogique (tension) par le CNA .Cette tension
est amplifiée (ampli BF) puis transformée et restituée sous une forme sonore par le haut-parleur.
Le message est contenu dans une mémoire EPROM de 65536 mots de 8 bits. Outre la présence de
pistes fines passant entre les broches des circuits intégrés, la difficulté majeure de cette réalisation
consiste à pouvoir avoir à sa disposition un programmateur d'EPROMs, pour charger le contenu
de la mémoire. Ce système se présente sous la forme d'un boîtier muni d'un support à force
d'insertion nulle, sur lequel sera placé la mémoire à programmer. Il est généralement relié au PC
par un câble branché sur le port parallèle.
55
1
Rappelons que Fe =
[0,7 × (R23+2 × AJ1+2 × R24) × C1] (6.01)
d'où, pour 47000 > AJ1 > 0, la gamme suivante : 4386Hz < Fe < 30702Hz.
(sur notre prototype : de 4,2 à 27,3khz, le réglage se fait très facilement à l'oreille).
Le NE555 est extrêmement courant, aussi nous ne détaillerons pas ici son schéma interne ou son
fonctionnement en astable, qui est plus classique :
- Le compteur binaire 17 bits est constitué de deux compteurs 12 bits CD4040 en cascade.
Les sorties Q5 à Q11 du deuxième 4040 (IC2) ne sont donc pas utilisées ; les 16 premières
sorties permettent un défilement des 65536 adresses (octets) de la mémoire (2 à la
puissance 16 = 65536) ; la sortie 17 (Q4 de IC2) fournit une information de fin de
message : en passant au niveau logique 1, elle interdit les fronts descendant qui
incrémentent l'entrée d'horloge de IC1. Les deux diodes D2 et D3, et la résistance R21
constituent une fonction "OU logique" câblée.
- Quelques mots concernant le bouton poussoir : il peut s'agir d'un capteur assez sommaire :
deux punaises sur l'encadrement de la porte, une feuille de papier aluminium collée sur le
battant faisant contact lorsque celle-ci est fermée ; à l'ouverture, le contact se rompt, les
compteurs peuvent s'incrémenter, la mémoire est validée, le message est lu. Il est
préférable de laisser un blanc de 0,2s en début de message pour pallier l'absence de circuit
anti-rebonds, et laisser au visiteur le temps d'entrer .Il faut également s'assurer que la porte
restera ouverte au moins pendant la durée du message.
56
- Le convertisseur numérique / analogique : les sorties de la mémoire sont modélisées par
des sources de tension valant Vcc ou 0 selon l'état de la sortie considérée, (Sortie n, bit bn
à 0 ou 1, tension de la sortie Vn = bn.Vcc) :
5
- Rs se calcule très facilement en remplaçant les sources par des fils : Rs = R. .
3 (6.02)
Exemple pour Vs7 : valeur prise par Vs en remplaçant toutes les sources par des fils,
1
sauf la source (b7.Vcc) : Vs7 = (b7.Vcc) ×
3 (6.04)
1 (b6.Vcc)
Vs6 = × ,
2 3
1 (b5.Vcc)
Vs5 = × ,
4 3
1 (b4.Vcc)
Vs4 = × ,
8 3
1 (b2.Vcc)
Vs2 = ×
32 3
1 (b1.Vcc)
Vs1 = × ,
64 3
57
1 (b0.Vcc)
Vs0 = × .
128 3
1 b6 b5 b4 b3 b2 b1 b0
D'où :Vs = Vcc. b7+ + + + + + +
3 2 4 8 16 32 64 128 (6.05)
2 Vcc
Soit : VS = × x (b0+2.b1+4.b2+8.b3+16.b4+32.b5+64.b6+128.b7)
3 256
Par exemple avec l'octet $C8 en HEXA, qui vaut '11001000' en binaire :
Avec b7=b6=b3='1'
b5=b4=b2=b1=b0='0'
et Vcc=+5V,
2 5
Vs = . .(128+64+8) = 2,604 V
3 256 (6.06)
- Rs et C2 constituent un filtre passe-bas qui élimine les fréquences élevées (proches et au-
delà de la fréquence d'échantillonnage).
- C3 et AJ2 forment un filtre passe haut dont le rôle est essentiellement de supprimer la
composante continue en sortie du CNA (En l'absence de son, la sortie de la mémoire est
stable autour de $80, ce qui donne environ : Vs = 1,67V).
- Le calcul de l'ensemble Rs, C2, C3, AJ2 n'est pas insurmontable, mais tout de même un
peu fastidieux. La bande passante simulée du filtre passe-bande ainsi obtenu préserve à peu
près les fréquences de la voix.
58
4.2.3. Décodeur programmable pour afficheur à 7 segments [6]
Comme on le voit, chaque afficheur 7 segments est constitué de diodes dont les anodes sont
reliées entre elles.
59
L'affichage est de type multiplexé c'est à dire que les afficheurs sont alimentés successivement, un
seul afficheur à la fois. Pour ce faire, les quatre afficheurs sont montés en parallèle (toutes les
broches "a" sont reliées entres elles, toutes les broches "b" sont reliées entre elles et ainsi de suite).
Plus précisément, la séquence d'affichage se déroule comme suit :
- L'afficheur n°1 (celui de gauche) est alors activé. L'EPROM, en fonction des signaux qui
sont présents sur ses lignes d'adresses, va commander l'allumage des segments de
l'afficheur n°1.
- Le CD4017 reçoit une autre impulsion d'horloge. Sa logique interne met à 1 sa sortie Q1 et
à 0 les autres.
- L'afficheur n°2 est alors activé et ses segments commandés par l'EPROM.
- Le CD4017 reçoit une autre impulsion d'horloge. Sa logique interne met à 1 sa sortie Q2 et
à 0 les autres.
L'afficheur n°3 est alors activé et ses segments commandés par l'EPROM.
- Le CD4017 reçoit une autre impulsion d'horloge. Sa logique interne met à 1 sa sortie Q3 et
à 0 les autres.
L'afficheur n°4 (celui de droite) est alors activé et ses segments commandés par l'EPROM.
- Le CD4017 reçoit une autre impulsion d'horloge. Sa logique interne met à 1 sa sortie Q4 et
à 0 les autres. Mais la sortie Q4 est reliée à la broche RAZ du 4017. Le circuit est alors
aussitôt réinitialisé, ce qui signifie que sa sortie Q0 est mise à 1 et toutes les autres à 0.
- Il en résulte un enchaînement Q0, Q1, Q2, Q3, Q0, Q1, ... Et la fréquence de l'horloge est
suffisamment élevée pour que notre œil ne puisse se rendre compte de la supercherie,
grâce à la persistance rétinienne. Nous avons donc l'impression que les quatre afficheurs
sont allumés en même temps.
C'est l'EPROM qui est au cœur du montage. Les signaux présents sur les lignes d'adresse
(A0...A11) de l'EPROM déterminent l'état des sorties D0...D7.
60
Les lignes A0...A7 sont reliées aux lignes du BUS correspondant aux lignes de données du port
parallèle. Les lignes A10 et A11 sont connectées à des interrupteurs qui déterminent quel type
d'affichage (hexadécimal, décimal, ...) doit être utilisé.
Enfin les lignes A8 et A9 sont reliées à la sortie du codeur, ce qui permet à l'EPROM de savoir
lequel des 4 afficheurs est activé. Le tableau ci-dessous précise la table de vérité du codeur :
Q3 Q2 Q1 Q0 Afficheur n° A9 A8
1 0 0 0 4 0 0
0 1 0 0 3 0 1
0 0 1 0 2 1 0
0 0 0 1 1 1 1
Tableau3.02 : Sélection des afficheurs
61
Figure3.20 : Schéma détaillé du décodeur pour afficheur à 7 segments
Le codeur présenté dans le schéma de principe est réalisé simplement avec quatre diodes et deux
résistances. Utiliser des portes logiques ici aurait été inutilement coûteux et encombrant.
Les sorties du CD4017 ne peuvent être reliées directement à l'anode commune des afficheurs. En
effet, chacun de ceux-ci peut consommer jusqu’ à 220 mA quand tous les segments sont allumés.
Chaque anode est donc commandée par un transistor monté en émetteur commun. Or ,un transistor
monté en émetteur commun se comporte comme un inverseur logique ; il faut donc inverser le
signal une deuxième fois pour que tout rentre dans l'ordre. Cette deuxième inversion est effectuée
par les buffers inverseurs numérotés de 3 à 6. De toute façon ces inverseurs sont "gratuits"
puisqu'ils sont disponibles dans le circuit CD40106 dont les deux premiers buffers sont utilisés
pour créer le signal d'horloge.
Enfin, les deux interrupteurs permettent à l'utilisateur de choisir un des quatre types d'affichage
possible (hexadécimal, binaire, décimal, décimal signé).
62
CONCLUSION
Nous avons vu que l’EPROM est un composant très avantageux, à cause de sa capacité de jouer
plusieurs fonctions dans un montage électronique.
Le programmateur d’EPROM est donc un élément indispensable qui permet de programmer les
données essentielles à exploiter dans l’EPROM .La qualité du fonctionnement de ce composant
dépend inévitablement de cet outil dit : « programmateur ».Car toutes ses applications en
dépendent.
Nous avons utilisé un PC pour programmer et insérer les données dans l’EPROM. Pour cela on a
utilisé le port parallèle du PC. Il existe aussi une autre façon de programmer en se servant d’un
mini clavier.sur l’adresse des données dans l’EPROM. Il en est de même en utilisant un
ORDINATEUR.
L’EPROM est un circuit mémoire non volatile, mais elle presente beaucoup d’inconvennient tels
que :
63
ANNEXES
ANNEXE1 : PROGRAMMATEUR D’EPROM
64
Pour relier les cartes lecture et écrituree au port parallèle, on peut utiliser un câble muni d’un
connecteur DB25 qui se branchera directement derrière
d le P.C. ou bien une embase Centronics; le
programmateur d’EPROMs se connectera
c au P.C. avec un câble pour imprimante ordinaire.
65
Nomenclature du programmateur d’EPROM
66
R4 Résistance 1/4W 10K 100 100
TOTAL 65200
67
ANNEXE2 : LOGICIEL POUR LE PROGRAMMATEUR D’EPROM
Ed 27 Bloc est un éditeur hexadécimal dédié à la création de fichier pour EPROMS. L'approche de
ce logiciel est de diviser le fichier en blocs d'octets :
Comme on le voit dans la fenêtre de travail du logiciel ci-dessous, la liste de gauche (en rouge)
permet de choisir le bloc, et celle à droite (en bleu) permet de visualiser et de modifier les octets
du bloc choisi.
68
Figure A5 : Présentation général du logiciel éditeur hexadécimal
Les listes déroulantes en haut à droite permettent de choisir la taille du fichier et le nombre d'octet
dans chaque bloc.
Les différents boutons contenus dans le cadre "Octet sélectionné" différents boutons permettent de
modifier l'octet en cours.
Les boutons "+10" "-10" "+1" "-1" "+16" "-16" permettent d'ajouter (ou de retrancher) 1, 10
ou 16, modulo 256.
Les boutons "<<<<<" et ">>>>>" font subir une rotation à gauche ou à droite aux bits de l'octet.
Si la case à cocher "Propagation au bloc entier" est cochée, les boutons agiront sur tous les
octets du bloc. Ainsi, un clic sur le bouton +1 ajoutera 1 à tous les octets du bloc.
69
Le bouton "Supprimer" supprime l'octet; les octets suivants du bloc remontent, mais la taille du
fichier ne change pas, car un nouvel octet est rajouté à la fin du bloc.
Le bouton "Insérer" insère un nouvel octet avant l'octet en cours. Les octets suivants du bloc
descendent, et le dernier octet du bloc est perdu pour que la taille du fichier reste constante.
Lorsqu'un octet est inséré ou rajouté à la fin, sa valeur est celle de l'octet par défaut. En cliquant
sur "Octet courant par défaut", la valeur de l'octet par défaut prend celle de l'octet courant.
Enregistrer :
Enregistrer [optimisé] :
L'enregistrement se termine dès que tous les octets restant sont tous égaux à 255.
Utilisez cette option pour modifier un fichier existant sans changer sa taille originale.
Le menu "Bloc" contient quelques fonctions, qui permettent notamment de manipuler des blocs
entiers.
Copier :
Copie le bloc en cours.
Coller :
Recopie le bloc précédemment copié vers le bloc en cours.
Coller partout
Insère un octet par défaut entre chaque octet du bloc en cours. Voici un exemple :
A B C D E F G H -> A X B X C X D X
70
X est la valeur de l'octet par défaut. La deuxième moitié des octets du bloc est perdue (E F G et
H).
Ralentir :
Double les octets du bloc en cours. Voici un exemple :
A B C D E F G H -> A A B B C C D D
La deuxième moitié des octets du bloc est perdue.
Fonction maths :
Remplir au hasard :
Tracer :
Fait apparaître un graphique montrant la valeur (0 à 255) des octets en fonction de leur numéro.
Simuler
Permet de simuler un chenillard utilisant le fichier.
Afficheur 7 segments.
Affiche une petite fenêtre montrant un afficheur 7 segments. A chaque bit corresponds un segment
ou le point. Grâce à cela, vous pouvez notamment modifier le fichier pour l'afficheur hexadécimal
71
Mode d'emploi pour P CPP GL27
Ce programme se contente d'un 286 avec 640ko de RAM et un affichage monochrome en mode
texte.
Il est préférable d'exécuter ce programme en mode MS-DOS pour garantir la durée des impulsions
de programmation.
A chaque étape, ce que le logiciel attend de vous est écrit sur l'écran. Notamment, c'est le logiciel
qui vous dit à quel moment il faut brancher, allumer, éteindre et débrancher le programmateur. Le
logiciel vous indiquera aussi quels réglages effectuer et à quel moment il faut insérer et retirer les
eproms.
Pour utiliser confortablement ce logiciel, Num Lock et Caps Lock doivent être actifs.
72
ANNEXE3 : CHENILLARD
Implantation des composants :
73
Figure A9 : Carte alimentation du chenillard
Nomenclature du Chenillard
74
Circuit intégré ULN2803 3000 3000
TOTAL 82600
75
ANNEXE3 : ACCUEIL VOCALE
C4 : 1 x 47 nF, mylar.
C10 : 1 x 100 µF, 16v, radial, chimique (pas trop gros !).
R1, R2, R3, R4, R5, R6, R7, R8, R9, R10 : 10 x 30 k ohms (si possible, à 1%).
R11, R12, R13, R14, R15, R16, R17, R18 : 8 x 15 k ohms (si possible, à 1%).
R19 : 1 x 10 ohms.
R20 : 1 x 47 ohms.
76
Circuits intégrés / semi-conducteurs :
IC3 : 1 x NE 555.
IC4 : 1 x LM 386.
Divers :
B1, B2, B3, B4 : 4 borniers doubles. B2, B3 et B4 seront emboîtés pour constituer un
bornier à 6 plots, on peut donc les remplacer par deux borniers triples.
Un bouton poussoir.
Les 3 straps (en bleu, sur le schéma d'implantation) sont constitués d'un petit bout de fil
dénudé.
77
ANNEXE4 : DECODEUR POUR AFFICHEUR A 7 SEGMENTS
78
Listes des composants
CARTE PRINCIPALE
17 Résistances de 330 Ohms - 1/4 Watt
5 Résistances de 10 KOhms - 1/4 Watt
2 Condensateurs "drapeau" 100 nf - 400 V
10 Diodes 1N4148
6 circuits 74HC365
Eventuellement 6 supports DIL 16 broches pour C.I.
17 vis M3 longueur sous tête 10 mm
17 écrous M3
CARTE DEL
9 Résistances de 330 Ohms - 1/4 Watt
8 Résistances de 220 Ohms - 1/4 Watt
4 D.E.L. Jaunes - If = 10mA - Diam. 3mm
5 D.E.L. Rouges - If = 10mA - Diam. 3mm
5 D.E.L. Vertes - If = 10mA - Diam. 3mm
CARTE AFFICHEUR HEXADECIMAL
8 Résistances de 150 Ohms - 1/4 Watt
6 Résistances de 2,2 KOhms - 1/4 Watt
3 Résistances de 10 KOhms - 1/4 Watt
3 Condensateurs "drapeau" 100 nf - 400
4 Diodes 1N4148
2 Blocs de deux afficheurs 7 segments anode commune
4 Transistors PNP BC253 ou équivalent
1 Circuit CD40106
1 Circuit CD4017
1 Circuit ULN2803
1 Eprom vierge ou effacée 27c256
1 Support 28 broches pour l'EPROM
Deux inverseurs simples ou doubles (interrupteurs)
79
CARTE ALIMENTATION
2 Condensateurs "drapeau" 100 nf - 400 V
1 Condensateur chimique radial 1000 µf - 25 V
1 Pont de diodes 50V 2A
1 Régulateur 7805
1 Radiateur aluminium pour le 7805
1 Douille banane femelle 4mm
CARTE BUS
2 connecteurs encartables à souder 38 broches
1 connecteur encartable à souder 26 broches
80
ANNEXE5 : ETUDE ECONOMIQUE DU PROGRAMMATEUR D’EPROM ET DU
CHENILLARD
Ressources financières
Coût de la nomenclature du programmateur d’EPROM : 65200Ariary
Coût de la nomenclature du Chenillard : 82600Ariary
Coût total du projet : 147800Ariary
Coût de la main d’œuvre : 20000Ariary
Ressources matérielles
Fer à souder
Etain : 2m, 500Ariary
Perchlorure de Fer : 1/2Kg, 6000Ariary
Acide nitrique : 1flacon, 1000Ariary
Mèche 1mm*4 : 3200Ariary
Multimètre
Planche : 10000Ariary
Colle forte : 5000Ariary
Perceuse
Plaquette 10*15cm2 : 3000Ariary
Fil de câblage multibrin 1m : 2000Ariary
Vis et écrous de fixation : 600Ariary
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BIBLIOGRAPHIE
[3] Z.Andriamiasy, « circuit logique », cours 1ère et 2éme Année, Dép. Tél, ESPA,
AU 2004-2006.
[4] A .Ratsimbazafy, « Micro processeur », cours 1ère et 2ème Année, Dép. Tél, ESPA,
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[8] J.J. Rousseau: « physique et simulation numérique », Faculté des Sciences exactes et
naturelles, Université du Maine, Septembre 2003. http://www.univ-lemans.fr/.
[12] S.Coeurdacier: « Electronique: les composants discret non linéaire », pages 87-124, 1979.
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RENSEIGNEMENTS
Prénoms : Oralvain
Adresse de l’auteur : Logt 1792 cité des 67ha Nord Est
101 Antananarivo
Madagascar
Nombre de pages : 84
Nombre de tableaux : 25
Nombre de figures : 95
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RESUME
ABSTRACT
The EPROM is a component essence in the systems electronics and of information. Its discovery
and its uses almost in the estate of electronics are engines of the development of the new
information technology and communication that it is in the automation Field or
telecommunication and especially in the artificial intelligence (automat, robotics...).
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