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TUDORIE DUMITRU LAURENTIU

ANUL II – SESIUNEA Iulie 2020


FACULTATEA DE MANAGEMENT, INGINERIE ECONOMICĂ ÎN AGRICULTURĂ
ȘI DEZVOLTARE RURALĂ
– SPECIALIZAREA INGINERIE ECONOMICA, ID

VIII. FRANCEZA

1.Le rôle de l'agriculture dans l'économie d’un pays

Le secteur agricole est au coeur de l'économie des pays les moins avancés
(PMA). Il représente une large part du produit intérieur brut (PIB) (de 30 à 60 pour
cent dans les deux tiers d'entre eux environ), emploie une proportion significative
de la population active (de 40 pour cent à 90 pour cent dans la plupart des cas), est
une importante source de devises (de 25 pour cent à 95 pour cent dans les trois
quarts des PMA), produit la majeure partie des denrées alimentaires de base et est
la seule source de subsistance et de revenus pour plus de la moitié de la population
de ces pays. Les liens étroits en amont et en aval qui existent à l'intérieur du secteur
rural ainsi qu'avec les autres secteurs de l'économie produisent en outre un effet de
stimulation de la croissance et de la génération de revenus.

Ainsi, la plupart de ces pays ne pourront pas vraiment progresser sur la voie
de l'expansion économique, de la réduction de la pauvreté et d'une plus grande
sécurité alimentaire s'ils ne valorisent pas les ressources humaines et les capacités
productives potentielles du secteur agricole pour accroître sa contribution au
développement économique et social en général. Une production vivrière et un
système agricole solides et dynamiques sont par conséquent l'un des principaux
piliers de la stratégie de croissance économique et de développement. L'agriculture
dans les PMA ne peut pas continuer d'être considérée comme un facteur résiduel,
de ne pas retenir davantage l'attention des pouvoirs publics et d'être négligée dans
les investissements.

En dépit de l'importance qu'elle revêt pour l'économie, la production agricole


aussi bien pour les marchés intérieurs que pour l'exportation, dans les pays les
moins avancés, est demeurée essentiellement sous-développée. Bien qu'elle ait
légèrement augmenté pendant la période 1995-98, le taux d'augmentation a à peine
dépassé le taux d'accroissement démographique et, pour les années 90 dans leur
ensemble, la production par habitant a en fait diminué. En outre, la lenteur de
l'augmentation de la production vivrière et les fluctuations marquées d'une année
sur l'autre de la production demeurent des problèmes majeurs et chroniques pour
les pays les moins avancés et constituent les principales causes de l'aggravation de
leur pauvreté et de leur insécurité alimentaire. Entre 1969-71 et 1996-98, la
proportion de la population totale des pays les moins avancés souffrant de
malnutrition est passée de 38 à 40 pour cent, tandis qu'en chiffres absolus, le
nombre de personnes sous-alimentées est passé de 116 millions à 235 millions.
Pour le reste des pays en développement, en revanche, cette proportion, par rapport
à la population totale, était de 18 pour cent en 1996-98. En outre, les indicateurs de
pauvreté montrent que la proportion de personnes vivant en deçà du seuil de
pauvreté (défini comme étant de 1 dollar par jour) a augmenté dans nombre de
pays les moins avancés. L'on trouvera ci-après une analyse des principaux facteurs
internes qui expliquent la situation actuelle de l'agriculture dans les pays les moins
avancés. L'on a mis l'accent sur les domaines dans lesquels une amélioration des
politiques et du fonctionnement des institutions et une augmentation des
investissements pourraient accélérer l'expansion de la production agricole pour la
porter à des niveaux qui permettent de réduire la pauvreté rurale et d'améliorer la
sécurité alimENTAIRE.

De meilleures politiques pour améliorer les performances environnementales


du secteur agricole

L’un des principaux défis que doit relever le secteur agricole consiste à
nourrir une population mondiale en expansion tout en réduisant son empreinte
écologique et en préservant les ressources naturelles pour les générations futures.

L’agriculture peut avoir un impact non négligeable sur l’environnement. Ses


effets négatifs sont graves et se incluent notamment la pollution et la dégradation
des sols, de l’eau et de l’air, mais elle a aussi des effets positifs : les cultures et les
sols absorbent les gaz à effet de serre, par exemple, et certaines pratiques agricoles
atténuent les risques d’inondation.

L’étudie les liens entre l’environnement et l’agriculture, recense les


politiques agricoles efficaces qui limitent les effets négatifs sur l’environnement et
renforcent les effets positifs, et formule des recommandations visant à améliorer la
cohérence des politiques au service des performances environnementales du
secteur agricole.
L’agriculture a réduit son impact sur l’environnement, mais il y a encore
beaucoup à faire

Ces dernières années, on a pu voir des signes encourageants indiquant que le


secteur agricole de la zone est capable de relever les défis auxquels il est confronté
en matière d’environnement. En particulier, dans de nombreux pays, les
agriculteurs ont fait des progrès dans l’utilisation et la gestion des nutriments, des
pesticides, de l’énergie et de l’eau, dont les quantités par unité de surface ont
diminué. Ils ont aussi nettement amélioré leurs pratiques en favorisant la
conservation des sols, en optant pour de meilleures techniques de stockage du
fumier ou encore en ayant recours à des analyses de sol.

Malgré ces améliorations, cependant, il reste beaucoup à faire et les pouvoirs


publics ont un rôle important à jouer. Les bilans d’azote sont en hausse dans
plusieurs pays, les populations d’oiseaux sur les terres agricoles continuent de
décliner et la contribution du secteur à l’utilisation et à la contamination de l’eau
reste élevée par rapport à d’autres usages. Face à ces problèmes de longue date, il
faut un plus gros effort de coopération entre les agriculteurs, les pouvoirs publics et
les acteurs de la chaîne de valeur agroalimentaire.

En outre, le double défi qui consiste à assurer la sécurité alimentaire d’une


population mondiale croissante tout en améliorant les performances
environnementales obligera à augmenter la productivité de l’environnement et des
ressources dans l’agriculture, à améliorer les pratiques de gestion des terres, à
réduire au minimum les rejets polluants, à atténuer les atteintes à la biodiversité et
à renforcer les politiques qui évitent les subventions à la production et aux intrants
ayant des effets néfastes pour l’environnement.

Le suivi et l’évaluation des performances environnementales de l’agriculture


peuvent aider les pouvoirs publics à déterminer l’orientation future des politiques

Afin d’aider les pays à améliorer la viabilité de leur agriculture, a élaboré un


ensemble de recommandations concernant les moyens à mettre en œuvre pour
concevoir des mesures agro-environnementales d’un bon rapport coût-efficacité,
régler les problèmes de l’eau dans l’agriculture, faire face aux défis du changement
climatique, préserver la biodiversité et gérer les services écosystémiques liés à
l’agriculture. Nous avons aussi mené une réflexion sur l’impact écologique
potentiel des politiques agricoles en recherchant les défauts d’alignement possibles
et en nous interrogeant sur la façon de concilier les objectifs de durabilité et de
croissance de la productivité.

Comme il n’existe sans doute pas de solution “toute faite” aux problèmes
environnementaux qui se posent dans le secteur agricole, et puisque les systèmes
agro-écologiques et les préférences du public varient d’un pays à l’autre, il est
impératif que les responsables politiques puissent accéder à des informations
détaillées sur les liens entre l’action publique et les résultats obtenus et qu’ils
disposent d’instruments pour les comprendre et les mesurer afin d’évaluer les
effets constatés sur le plan environnemental et de les améliorer de façon efficiente.

Dans cette optique, et pour aider les pouvoirs publics à savoir si les mesures
qu’ils ont mises en place sont les mieux à même de stimuler la productivité et de
réduire les atteintes à l’environnement, a mis au point un ensemble d’indicateurs
agro-environnementaux (IAE) qui peuvent être utilisés en particulier pour :

- décrire l’état actuel et les tendances futures des conditions


environnementales dans l’agriculture pouvant nécessiter une intervention
des pouvoirs publics;
- mettre en évidence les problèmes nouveaux;
- comparer l’évolution des performances dans le temps et d’un pays à
l’autre , en particulier pour aider les responsables à respecter les objectifs
environnementaux, les seuils et les normes qui ont été établis par les
pouvoirs publics ou par des accord internationaux;
- suivre et évaluer les politiques agricoles;
- prévoir les tendances futures.entaire.

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