Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Le réflectomètre de base est utilisé pour estimer la longueur de la fibre et son atténuation
globale comprenant les épissures, les pertes aux connecteurs, les angles trop brusque, etc.
On l’utilise également pour localiser des défauts, des cassures et aussi pour mesurer la
perte de retour optique (ORL: Optical Return Loss). La santé d’un réseau dépend
principalement de la qualité de son infrastructure. Une maintenance adéquate du réseau
de fibres optiques est vitale pour protéger les applications critiques. Les administrateurs
de réseaux doivent obtenir les meilleures performances d'un câblage et résoudre
rapidement les problèmes qui peuvent y survenir.
Il est du ressort de la personne chargée du test d'interpréter les résultats et de définir si oui
ou non des irrégularités doivent être sérieusement prises en compte. Pour cela, le
fonctionnement et la maîtrise de l'appareil nécessite une formation technique et une
expérience particulière. Un tracé OTDR aide à caractériser les événements particuliers
qui restent souvent invisibles avec les seuls tests de perte/longueur.
Réflexions
Il y a généralement deux types de lumière qui sont retournés vers l’OTDR : celle
provenant de la “Rayleigh backscattering” et celle provenant de la réflexion de Fresnel.
Le terme “Scattering” réfère ici au fait que moins de 10% de la lumière incidente (du
“Ray of light” dans l’image ci-dessus) subit normalement l’effet de Rayleigh. La partie
en “backscattering” serait donc encore plus petite que ce 10% de la lumière incidente.
Réflexion de Fresnel :
Quand la réflexion provient de changements plus radicaux comme un changement subit
d’indice de réfraction, la réflexion est dite de Fresnel. On parle ici de niveaux d’énergie
qui peuvent être mille fois plus importants que la “Rayleigh backscattering”. Le tout
apparaît comme des pointes sur la trace de l’OTDR (voir 1, 2, et 3 sur le schéma suivant
alors que la ligne horizontale représenterait l’effet du “Rayleigh backscattering”).
La zone morte est la distance minimale, après une réflexion de Fresnel, pour que le
détecteur de l’OTDR puisse détecter un autre événement
semblable. Il s’agit, en gros, de la longueur de fibre
minimale entre deux événements de réflexion de Fresnel.
On devinera donc qu’un OTDR à très courte zone morte
sera nécessaire pour tester des réseaux de clients locaux
(courtes distances et beaucoup de connecteurs).
Les zones mortes s’allongent à mesure que les impulsions optiques de l’OTDR s’étirent.
Des impulsions plus longues permettent des mesures de fibres plus longues. On parle ici
de plage dymamique (“dynamic range”) par rapport à un niveau de bruit spécifique.
On doit donc choisir la bonne durée de l’impulsion optique pour obtenir des résultats
adaptés à chaque situation (entre 1ns et 1000ns ). Une atténuation typique de fibre
monomode à une longueur d’onde de 1550 nm est de 0,2 dB/km alors que chaque
épissure peut représenter une perte d’environ 0,1 dB.
Cette lumière qui revient dans une fibre est communément appelée l’ORL. L’ORL causée
par la “Rayleigh backscattering” peut être aussi élevée que 32 dB tel qu’en fait foi le
graphique suivant. (0dB étant le plus élevé puis que toute la puissance incidente sera
réfléchie)
OU