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L’harmonie préétablie chez Leibniz : Dieu a réalisé entre elles un accord, et ce à partir
d’une harmonie préétablie : Dieu a , en effet, voulu créer un ensemble cohérent et a établi
une harmonie entre toutes les substances. Ainsi le monde a-t-il organisé selon le principe du
meilleur. Dès lors, nous pouvons opérer une justification de Dieu en ce qui concerne le
problème du mal dans l’univers : c’est ce que Leibniz nomme théodicée. Dieu, qui n’est pas
responsable du mal qui règne dans le monde, doit en être disculpé. Il a crée le meilleur des
mondes possibles. C’est l’homme, libre, qui décide ou non le mal. Le mal, la douleur,
l’inquiétude, autant de conditions du bien, autant de raccourcis vers une plus grande
perfection. Ainsi, selon l’optimisme leibnizien, le mal n’est que l’ombre du bien. Leibniz, ce
grand conciliateur et « harmonisateur », nous décrit un univers pétri de cohérence où le
mal perd toute positivité. Résolument optimiste, Leibniz a tenté d’enseigner l’espoir dans
une époque de guerre et de déchirement intellectuel et religieux.
2) Le conte philosophique
Le conte philosophique, genre littéraire né au XVIIIe siècle, est une histoire fictive, critique
de la société et du pouvoir en place : mœurs de la noblesse, régimes politiques, fanatisme
religieux ou encore certains courants philosophiques. Il reprend la construction du conte et
utilise certaines de ses formulations comme "il était une fois", dans le but de se soustraire à
la censure qui sévit à cette époque. Il appartient, comme lui, au genre de l'apologue, court
récit allégorique et argumentatif dont on tire une morale, et qui regroupe aussi, entre
autres, la fable et l'utopie.Voltaire en est le principal auteur et Candide et Zadig sont ses
œuvres les plus représentatives.
3) Résumé de l’œuvre