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Introduction :
Méthode d’approche du musulman « Fiqh » :
Page 11 à 16
• Ce n'est pas « lit » au nom du respect , au nom de gagner la notoriété, au nom de devenir
savant ou riche ou au nom de gagner des bagages pour se disputé avec ceux qui ne sont pas
d'accord et pas au nom d'attirer l'intention vers toi .
C'est lit au nom de ton seigneur qui ta créer .
On cherche à savoir comment atteindre ce degré, ce niveau.
Le prophète saw ns met en garde sur celui qui a appris une science (à travers laquelle on
cherche le visage d’Allah) pour l'un des buts de ce bas monde , celui ci ne sentira pas le
parfum du paradis le jour de la résurrection.
• Il faut donc d’ores et déjà bien se positionner sur son intention qui doit etre de plaire à Allah
et nn autre chose.
• Celui pour qui Allah veut le bien il lui facilite la science de la religion. Dieu m'a choisi parmi
les gens pour m'emmener vers le paradis, la lumière et vivre ici-bas convenablement et
garantir dans l'au-delà le paradis éternel. C a d quand on est sur le chemin du paradis on se
focalise sur l’objectif. Celui qui suit une voie sur laquelle il cherche une science alors Allah
l'aidera à marcher sur la voie qui mène au paradis
Dieu n'a pas commencer par parler de la prière, du jeune, de la zakat ou du pèlerinage mais tout
d'abord de lire car la lecture est important pour acquérir la science de la religion car sans cela on ne
peut pas connaitre la validité de notre prier, de l’acceptation de la zakat( calcul +acquittement) ou
du pèlerinage ou même jeuner .
Ainsi je serai responsable de mes actes d’adoration, de ma prière. Je dois etre indépendant et ne
pas suivre les gens.
Nous allons découvrir la beauté de la religion, la majesté de notre seigneur et la beauté de cette religion
et de ce chemin :
La1 Taqwa (arabe : تقوىtaqwā / taqwá ") est un terme Islamique qui signifie être conscient et reconnaissant d'Allah. Il est souvent
retrouvé dans le Coran. Al-Muttaqin (arabe : ِِّل ْل ُمتَّقِينAl-Muttaqin) désigne ceux et celles qui pratiquent le taqwa
Celui qui médite le Livre de son Seigneur : le Coran découvre que la taqwâ est la clef de tout bien et le chemin qui mène vers
les bienfaits de la vie d’ici-bas et de la dernière vie. Aussi, tous les malheurs et toutes les afflictions viennent de la négligence
et de l’abandon de la taqwâ.
La taqwâ dérive du mot wiqâyah qui signifie : protection. Ainsi le sens de la taqwâ est le fait de mettre entre soi et entre la
colère d’Allah et Son châtiment une protection qui se résume au fait de lui obéir et d’obéir à Son Messager []ﷺ.
La taqwâ est le fait de craindre Allah et de se protéger de Sa colère et de Son châtiment en accomplissant Ses consignes et en
La taqwâ est aussi la fait de fuir les péchés et de s’en protéger comme on fuit tout ce qui est susceptible de nous faire du mal.
‘Oumar (Qu’Allah agrée) interrogea ‘Oubayy Ibn Kacb (Qu’Allah agrée) à propos de taqwâ. Il lui dit :
-J’ai retroussé mes vêtements et j’ai accéléré mon allure. Lui répondit-il.
Plus encore, la taqwâ est le fait d’éviter ce qui n’est pas interdit de peur de tomber dans l’interdit.
Le Prophète [ ]ﷺa dit : « Le serviteur n’atteindra pas le rang des mouttaqîn (ceux qui ont la taqwâ) s’il ne laisse pas ce qui ne
fait pas de mal de peur de commettre ce qui porte préjudice. » Rapporté par At-Tirmidhî.
Bien sûr, ceci est le plus grand niveau des mouttaqîn. Ceux qui évitent beaucoup de choses qui sont permises de peur d’être entraîné
dans ce qui est interdit et qui finalement fera diminuer leur taqwâ.
]}[الطالق3 ِب ُ َوي َْرزُ ْقهُ مِ نْ َحي2َّللا يَجْ عَل لَّهُ َم ْخ َرجًا
ُ ْث َال يَحْ تَس َ َّ َّق
ِ { َو َمن يَت
(Celui qui yattaqi (craint) Allah, Il lui ouvrira une issue 2 et lui donnera une subsistance inattendue3) (S : 65/A : 2 et 3)
Cette grande Aya rassemble les bienfaits des deux vies. Car, celui qui craint Allah aura toujours une issue qui lui permettra
Et qui donc lui ouvrira cette porte de sortie ? C’est Allah Lui-même !
Malgré le fait que nous ayons tous besoin d’être sauvés des épreuves de notre vie terrestre, les plus grandes peines sont celles du
C’est pour cela qu’il est nécessaire pour celui qui veut échapper aux grandes épreuves de ce terrible jour, de s’armer de la taqwâ et
Quelles sont donc les épreuves et peines que la taqwâ fait disparaître ?
Absolument toutes!
Par exemple et non à titre exhaustif : La pauvreté, la maladie, l’oppression, l’ignorance, commettre les péchés, le chirk, la
mécréance, etc. Le remède de tous ces maux est d’avoir la taqwâ et de craindre Allah en évitant les choses interdites
par Allah et par Son Messager[ ]ﷺet d’apprendre la religion d’Allah et de la comprendre afin d’adorer Allah en toute
clairvoyance.
Celui qui veut la subsistance licite et bonne dans cette demeure et dans la dernière demeure, qu’il préserve la taqwâ qui lui
inattendues et inespérées, comme Allah, élevé soit-Il a dit : (S : 65/A : 3) : (et lui donnera une subsistance inattendue).
5- la répétition il faut répète, le réécouter, prendre des notes, comprendre et si j’ai pas compris
poser des questions, reprendre les notes, les Résumé, les compléter.
6- le courage
par exemple de poser des questions et aussi de donner son avis
7- la modestie
Il faut savoir que mon bagage est pas =à celui qui a passé 30 ans dans ce domaine. Et qu’on ne
connaitra jamais assez donc pas d'orgueil qui est péchés)
éviter 7 choses :
2- la mauvaise compréhension (dû à un manque de bagage , soit fidèle à une idéologie ou à une école ,
rester bloqué sur ceux que telles Sheikh ou écoles a dit car le droit canonique à 90% c’est ijtihad du
savant, اِجْ تِهاد, effort de réflexion)
Compléments :L’ijtihâd (arabe : ijtihād, اِجْ تِهاد, effort de réflexion) désigne l'effort de réflexion que
les oulémas ou muftis et les musulmans entreprennent pour interpréter les textes fondateurs de l'islam et en déduire
le droit musulman ou pour informer le musulman de la nature d'une action (licite, illicite, réprouvée…).
Le terme Ijtihâd désignait à l'origine l'effort des plus illustres savants à atteindre les justes avis juridiques
3- négliger ceux qui doit être appris par cœur car il y a des textes a app par cœur comme les versets
coranique et hadiths. Il faut que ca soit claire et précis ( le verset ,son numéro, le hadith rapporté par qui
ou le trouve-t-on ? et son satut)
4- De ne pas trop poser de questions si ces question ne sert à rien faut voir l'objectif de la question (pas
compris, j’ignore.. .)
Imam Ash-Shâfi'î , l’élève d’imam malik ,avait une mémoire très vifs , il apprenait vite. Son maître
imam malik lui en a fait la remarque.
Voici la petite histoire :
La détermination de Ach-Chafi^iyy le poussa à émigrer vers Médine en quête de science. Il s’y
était préparé puisqu’il avait emprunté à un homme de La Mecque le livre Al-Mouwatta’ écrit par
l’Imam Malik. Il l’avait lu et l’avait appris par cœur. Ensuite, il voyagea à Médine. Lorsque
l’Imam Malik interrogea Ach-Chafi^iyy sur son nom, il lui répondit : « Je m’appelle
Mouhammad.» Malik lui dit : « Mouhammad, crains Allah, fais preuve de piété à l’égard de Allah
et évite les désobéissances, car tu auras certes un haut degré. Allah a fait que dans ton cœur
il y ait une lumière, n’éteins pas cette lumière par les péchés ! » Puis il lui avait dit : « Demain,
tu viendras en compagnie de quelqu’un qui te servira de lecteur. » Ach-Chafi^iyy s’est mis à apprendre
et plus il avançait, plus Malik lui en demandait. Il était resté avec lui dans le but d’apprendre et d’étudier
la science, la jurisprudence et tout autre domaine religieux dans lequel l’Imam glorieux, Malik, donnait
des avis religieux (fatwa) jusqu’à ce qu’il décède en l’an 179 de l’Hégire. Ach-Chafi^iyy avait alors
atteint la trentaine
=>Ainsi Délaisse le péché car celui qui le commet n'aura pas la lumière de la science.
Al fiqh فقه:
Dérivé du verbe Faqiha répéter plusieurs fois dans le coran et dans le hadith correspond à
comprendre et concevoir
Le savant en matière de fiqh, se nomme faqîh (arabe : faqīh, )فقيه.
Le fiqh est ainsi la compréhension des détails de tel choses, de maitriser tel chose.
Le mot Fiqh est un substantif dérivé du verbe ‘‘faqiha’’ qui signifie : comprendre, s’instruire. Le
verbe faqiha figure dans vingt versets du Coran,
EXEMPLES :
Dans le langage courant, le mot Fiqh signifie compréhension ou connaissance. b) Le sens du
mot Fiqh s’étend aussi au savoir, à la science. Ainsi, tout savoir d’une chose est un Fiqh. c) Le
Fiqh islamique C’est l’ensemble des connaissances acquises au moyen de l’exégèse du
Coran et de la Sunna et destinées à préciser les règles et les modalités pratiques concernant
les cultes (l’adoration), les droits et les devoirs, les relations et les activités humaines dans le
cadre de la religion Exemple : l’héritage , les relation et les activité comme le commerce ,acte de
mariage, éducation des enfants , les ablutions, la prière et le jeune quand c valide quand ca les pas ,
le pèlerinage pareil tawaf …
Le Fiqh régit les activités des individus et des groupes dans toutes les situations et dans tous
les domaines de la vie, cultuel, moral, politique, économique, juridique, social, culturel depuis la
naissance jusqu’à la mort.
Rôle du fiqh
Vient déterminer ce qui est haram, ce qui est halal ,méritoire ,souhaitable, autorisé,
répréhensible à travers les textes.
Dans les texte on retrouve 1)les versets coranique , 2)les hadiths prophétique à condition qu'il
soit authentique . Dans les ahkam ( Les ahkam sont les statuts juridiques d'une action dans le droit
musulman. haram halal..) seul les hadith authentique sont utilisé . D’autres hadith sont utilisé dans
d’autre domaine tel que la purification pour l’incitation vers le l’islam et le bon comportement
…3) Le raisonement analogique, par exemple il n 'y a pas de texte sur le fait que la cocaïne est
haram ou la cigarette mais par analogie si on part de l'alcool=>De quelle matière est fait la
cocaïne ? Es -ce qu'elle cause du tort ou nn ? A-t-il les même effet que l'alcool? Donc d'apres ce
raisonnement on voit si le résultat est le même alors l'ordre (hukm) doit être le même ( hukm= dans
la langue arabe et est définis sur plusieurs sens : 1/. Le jour du jugement qui est appelé le jour du Hokm 2/.Al Man3 ;
l’empêchement 3/.Attafwîdh qui est déléguer le hokm a une personne 4/. Attassyîr qui est faire d’une personne un juge
dans une dispute 5/.nous ce qui nous concerne c’est dans le sens de " Qadhâ Yaqdhî Qadhâ²an il est donc Qâdhî :
jugement, prononcer, délibérer, décider, gouverner, apprécier ")
Ceux la n’avaient pas l’intention de créer des écoles doctrinale, c’est un savant qui est arrivé à
un niveau élevé de science qui pouvait donner alors des fatwa et transmettre sa science qui a été
transmis à d’autre jusqu’à la création des ecoles.
Ensuite Shafi’i est l’élève de imam malik, il a étudier aussi de Hanifa en partant en Irak. Ainsi
parfois il est d’accord avec abu hanifa et parfois avec imam malik et parfois il a son propre avis
car il est arriver au niveau de l’ijtihad .
Autres versets :
Le fiqh sert à comprendre ses divergences et que cette religion est venu comme une rehmat, la
divergences est tolérer sans problème.
Complément :
a) Le mot Fiqh est un substantif dérivé du verbe ‘‘faqiha’’ qui signifie : comprendre, s’instruire. Le
verbe faqiha figure dans vingt versets du Coran, parmi lesquels ceux-ci :
« Mais vous ne comprenez pas leur façon de Le glorifier » s 17 v 44 « Mais qu’ont-ils ces gens à
ne comprendre aucune parole » s 4 v 78 « Leurs cœurs ont été scellés et ils ne comprennent
rien » s 9 v 87
Dans le langage courant, le mot Fiqh signifie compréhension ou connaissance. b) Le sens du mot
Fiqh s’étend aussi au savoir, à la science. Ainsi, tout savoir d’une chose est un Fiqh. c) Le Fiqh
islamique C’est l’ensemble des connaissances acquises au moyen de l’exégèse du Coran et de la
Sunna et destinées à préciser les règles et les modalités pratiques concernant les cultes
(l’adoration), les droits et les devoirs, les relations et les activités humaines dans le cadre de la
religion.
Le Fiqh régit les activités des individus et des groupes dans toutes les situations et dans tous les
domaines de la vie, cultuel, moral, politique, économique, juridique, social, culturel depuis la
naissance jusqu’à la mort.
Il ne faut pas confondre le Fiqh avec la Chari’a. La Chari’a est l’ensemble des règles, des préceptes
et des enseignements issus de la révélation (Coran et Sunna). Le Fiqh est la méthode
d’interprétation et d’application de ces règles, préceptes et enseignements, soit directement, soit
indirectement par des méthodes d’analyse et de raisonnement déductif et analogique tels que le
consensus, l’analogie, le jugement préférentiel, etc.
Tous les problèmes et les faits sociaux peuvent trouver leurs solutions dans le Coran et la Sunna au
moyen des méthodes interprétatives du Fiqh.
Le Faqih n’est pas seulement un juriste au sens juridique du terme, il est à la fois homme de loi et
de sciences religieuses.
2- Le rôle du Fiqh
a) Le Fiqh a divisé les actions humaines sur la base des enseignements du Coran et de la Sunna en
cinq catégories : obligatoire, méritoire, licite, illicite, blâmable. Dans ce contexte, le Fiqh a élaboré
une terminologie spécifique qui n’est pas celle du Coran et de la Sunna, exemple : A propos de ce
qui est obligatoire, le Coran emploie les termes : prescrire, imposer, décréter, ordonner, commander
:
« Allah vous a prescrit de vous libérer de vos serments » s 66 v 2 « Et Ton Seigneur a décrété : ‘‘
N’adorez que Lui et soyez bons envers les père et mère’’ » s 17 v 23 « Nous savons ce que Nous
leur avons imposé au sujet de leurs épouses et de leurs esclaves » s 33 v 50 « Il vous a
commandé de n’adorer que Lui » s 12, v 40
Le Coran désigne ce qui est illicite par les termes : défendre, Il n’agrée pas, il ne vous est pas permis
:
« Allah ne vous défend pas d’être bienfaisants et équitables […] Allah vous défend seulement de
prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures et
ont aidé à votre expulsion » s 60 v 9
« Il n’agrée pas la mécréance à Ses serviteurs » s 39 v 7
On y trouve également les termes : ‘‘ il n’y a pas de gêne…’’, ‘‘ il vaut mieux’’, ‘‘Allah n’aime pas ceci
ou cela’’, ‘‘Allah a maudit’’.
A partir de ces enseignements, le Fiqh a classifié, comme on l’a vu plus haut, les pratiques des
musulmans en cinq catégories : wajeb (obligatoire), mandoub (méritoire ou recommandé), jayez ou
halâl (licite), harâm (illicite), maqrouh (blâmable).
Le Coran dit : « Les aumônes sont destinées aux pauvres, aux indigents… » s9 v60 Ce verset
désigne huit catégories de personnes devant bénéficier des aumônes.
Est-ce qu’il faut distribuer l’aumône à toutes ces catégories ou bien suffit-il de la donner à une ou à
plusieurs personnes d’une même catégorie ? Exemple aux pauvres ou bien pour le rachat des captifs ?
Omar ibn al Khattab, Hudaïfa, ibn Abbâs, Abou Hanifa, Ahmed ibn Hanbal estiment qu’il est
permis de donner l’aumône à une seule catégorie et à une seule personne. Mâlik préconise de
donner par priorité à ceux qui ont le plus besoin parmi les huit catégories.
Achafei, Ikrima optent pour le partage de l’aumône au profit de ceux qui sont présents parmi les
huit catégories.
La Zakât des produits agricoles, selon Abou Hanifa, doit être prélevée sur toute récolte quelle qu’en soit
la quantité, conformément à un hadith qui dit : « le dixième de tout ce que le ciel irrigue ». Tandis que
Malik, Achafei, Ibn Hanbal fixe à cinq ‘‘wisq’’ [1] quintaux le seuil à partir duquel on doit s’acquitter de la
Zakât des produits agricoles. Ces derniers s’appuient sur un hadith qui dit : « Il n’y a pas d’aumône
dans ce qui est inférieur à cinq wisqs »
Au sujet des prosternations de réparation dans la prière, faut-il les effectuer avant ou après le salut final
?
D’après l’Imâm Ahmed et Mâlik, l’erreur en moins doit être réparée par deux prosternations avant le salut
; et l’erreur ayant consisté à ajouter un plus à la prière, doit être réparée par deux prosternations après le
salut final.
Tandis que d’après Achafei, les prosternations de réparation doivent être effectuées uniquement avant le
salut.
Pour l’Imâm Malik, le mariage sans les témoins est valable s’il a été proclamé.
Le commerce dans la mosquée est autorisé par Abou Hanifa, Mâlik et Achafei, tout en réprouvant la
présentation de la marchandise au moment de la vente, alors qu’il est illicite selon Ahmed ibn Hanbal,
s’appuyant sur ce Hadith : « Si vous voyez quelqu’un vendre ou acheter dans la mosquée, dites :
‘‘Qu’Allah ne fasse pas fructifier ton commerce ! »
Ainsi le rôle du Fiqh ne se limite pas à la réglementation de la vie de l’individu et à ses différentes
relations du berceau jusqu’à la tombe, il s’étend également à l’organisation de l’Etat et de ses institutions
politiques, administratives, économiques, judiciaires, ainsi qu’à ses devoirs et à ses relations internes et
internationales.
Le Fiqh a défini les bases et les mécanismes du système de l’Etat islamique, à savoir les principes de
séparation des pouvoirs, de justice, de la Choura, de la Bai’a, les libertés fondamentales, les conditions
et les modalités de désignation du Calife ou du chef de l’Etat.
S’il est vrai que la Chari’a a donné naissance au Fiqh, il n’est pas moins vrai que le Fiqh a clarifié et
développé la Chari’a. La Chari’a constitue une masse de règles et de méthodes inépuisables. Le Fiqh ne
cesse de puiser de la Chari’a, grâce à ses méthodes d’interprétation et de déduction, les réponses à
toutes les questions et les solutions à tous les problèmes. La Chari’a comporte des règles rigides,
invariables et des règles souples pouvant s’adapter à tous les milieux et à toutes les circonstances.
Le Fiqh est l’instrument d’adaptation de ces règles aux différents problèmes et faits sociaux. Les sources
fondamentales du droit musulman sont en principe le Coran et la Sunna. Outre le consensus qui est né à
l’époque des compagnons du prophète, le Fiqh a déduit du Coran et de la Sunna des instruments
d’analyse et d’interprétation qui deviennent, elles aussi, des sources de droit : Il s’agit du jugement
préférentiel (Istihsân), l'utilité ou l'intérêt absolu (al-maslaha al-mursala), la coutume ou l'usage,
la prise en compte du principe ou du fait établi (istishab al asl), l'analogie (al-qiyas), la tradition
du compagnon, certaines règles non abrogées de la loi ancienne.