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To cite this article: André Souvré, Louis Albertini & Jean-Claude Audran (1987) Le grain de
pollen des angiospermes Apports de la biopalynologie et perspectives biotechnologiques,
Bulletin de la Société Botanique de France. Actualités Botaniques, 134:1, 87-112, DOI:
10.1080/01811789.1987.10826853
RéiiUmé.- L'objectif de cet article est de rapporter les principales dormées actuelles concer-
nant : 1) les transformations cytoplasmiques et nucléaires des microsporocytes durant les phases pré-
méiotique et méiotique ; 2) les modifications structurales et les productions métaboliques du tapis
staminal au cours de l'ontogenèse pollinique ; 3) enfin, les modalités cytophysiologiques présidant à
la construction et sous-tendant l'activité des grains de pollen.
Les possibilités biotechnologiques offertes par ces résultats dans la maîtrise de la reproduc-
tion sexuée sont envisagées.
Summary.- The purpose of this paper is to give an account for the main present data
about : 1) cytoplasmic and nuclear changes in microsporocytes during premeiotic and meiotic sta-
ges ; 2) sbuctural modifications and metabolic productions of the staminal tapetum in the course of
pollen ontogeny ; 3) finally, cytophysiological modifications taking place during the construction of
the pollen grain and its activity afterwards.
These results offer hiotechnological possibilities in the control of the sexual reproduction.
*
**
Chez les Angiospermes, le grain de pollen, homologue d'un microgamétophyte
mâle, est le vecteur du génome haploïde paternel. Son rôle essentiel dans la reproduc-
tion de ces plantes à graines, ses applications présentes et ses implications potentielles
dans le domaine des biotechnologies ont suscité chez de nombreux biologistes d 'hori-
zons divers, un regain d'intérêt à son égard. Ainsi, au cours de ces deux dernières décen-
nies, les mécanismes biologiques et les interactions physico-chimiques présidant à sa
Préméiose
Il existe une confusion entre les limites de la préméiose et de la méiose, selon
que les auteurs se réfèrent aux notions de morphologie cellulaire, de cycle cellulaire ou
à l'activité biosynthétique (synthèse du DNA) des cellules sporogènes. Dans le but
d'éviter toute confusion, nous adopterons la définition de Bennett (1984) en regroupant
la préméiose (stades G 1, S, G2) et la méiose (du début de la prophase au stade tétrade
jeune inclus) des cellules mères des microspores (CMM) au sein du cycle méiotique.
Le déclenchement du cycle méiotique serait, semble-t-il, la conséquence d'une
accumulation de substances d'origine exogène (tapis vraisemblablement) dans le cyto-
plasme des cellules sporogènes ; ces substances, inductrices de la méiose, provoqueraient
le ralentissement de la prophase de la dernière mitose précédant la préméiose jusqu 'à un
stade critique («stade de disponibilité à la méiose») où les chromosomes prophasiques
vont se déspiraliser, les cellules évoluant alors vers une interphase : la préméiose (JI al-
ters, 1985). Dès le début de la préméiose, les méiosporocytes évoluent de façon synchro-
ne ; la présence de plasmodesmes entre les CMM jeunes (également entre les CMM jeu-
nes et les cellules tapétales), qui se développent sous forme de canaux cytomictiques in-
terméiosporocytaires en prophase, favoriserait le synchronisme du tissu sporogène
(Vijayaraghavan et Karuna Batia, 1985).
Méiose
Les événements cellulaires relatifs à la méiose mâle chez les Angiospermes ont
fait l'objet de nombreux articles et de plusieurs synthèses bibliographiques dont, parmi
les plus récentes, celles de Porter et coll. (1984), de Zickler (1984) et de Vijayaragha-
van et Karuna Batia (1985). Nous nous contenterons ici d'évoquer succinctement les
observations les plus connues afin d'insister sur la présentation des résultats obtenus
à l'aide de techniques récentes et, en particulier, sur ceux concernant l'appariement
chromosomique et l'évolution du cytosquelette et de la paroi périméiocytaire.
1985). La mise en place du CS débute par la formation des éléments latéraux au niveau
des télomères (Zickler, 1984) qui à ce stade sont reliés à la membrane nucléaire ; par
la suite, plusieurs sites d'initiation du CS se forment entre les homologues, ce qui
est à l'origine de figures d'entrecroisements ( «interlockings» ), en particulier dans le
cas d'espèces à bras chromosomiques longs (Loidl, 1984). Les figures d'entrecroise-
ments vont disparaître à la suite de cassures-soudures des chromatides associées ; l'appa-
riement est alors terminé. Le CS est constitué de protéines basiques et non histones as-
sociées à une faible quantité d'acides nucléiques (en particulier un DNA résistant à la
DNAse 1 ; Sakai-Wada, 1983 b). Au diplotène, le CS n'est plus visible que dans de
courtes régions correspondant aux chiasmas.
Recombinaisons génétiques
Selon Stem et Hotta (1984), en sus de l'appariement chromosomique et de la
disjonction réductionnelle, la recombinaison génétique est un des événements majeurs
de la différenciation des cellules méiotiques. Les recombinaisons génétiques s'effectuent
par transfert unidirectionnel de l'information (au zygotène) ou par échanges réciproques
(au pachytène) au niveau des nodules (diam.= 30 à 50 nm) situés sur la partie axiale du
CS (Zickler, 1984).
Métabolisme nucléaire en prophase
En début de prophase, une synthèse de DNA essentiellement chromatinienne,
complémentaire de la phase S préméiotique, présente un pic majeur au zygotène (Z-
DNA : 0,3% du génome) et un second moins accusé au pachytène (P-DNA : 0,1 à 1%
du génome ; Hotta et Stern, 1976; Stern et Hotta, 1977). Stem et Hotta (1984) propo-
sent trois catégories de séquences pour ce DNA qui respectivement codent la transcrip-
tion de protéines spécifiques de la méiose, induisent le processus d'appariement ou sont
associées aux synthèses réparatrices au cours des recombinaisons génétiques.
Elevée en préméiose, la synthèse du RNA nucléaire (mRNA chromosomique et
périchromosomique) diminue de 50% au début de la prophase méiotique puis se main-
tient à un niveau constant du synizesis à la prométaphase (Albertini, 1971). L 'incorpo-
ration de 3 H-uridine permet de révéler deux pics de synthèse : le premier au zygotène
Qégèrement postérieur à celui du Z-DNA) associé à la zone intrachromosomique et le
second, très élevé, au pachytène concernant les zones péri et interchromosomiques
(Porter et coll., 1982) ; les sites de synthèse de RNA les plus actifs sont les régions des
organisateurs nucléolaires («NOR»), là où les nucléoles accessoires vont se former
(cf. paragraphe sur le nucléole).
Les protéines nucléaires subissent une chute de synthèse à partir du leptotène
et au zygotène. Parmi les protéines synthétisées (protéines totales, histones, non histo-
nes, riches en proline ou hydroxyproline) chez le Rhoeo, qui représentent 5 à 10% des
synthèses protéiques en préméiose, seules les protéines incorporant le 3 H-tryptophane
(protéines non histones) révèlent un pic de synthèse à la diacinèse (Albertini et Souvré,
1974, 1983 ; Souvré et coll., 1984). Seule une partie des protéines nucléaires synthéti-
sées en prophase sont caractéristiques de la méiose et ont une forte affinité pour le
DNA ; les unes sont nécessaires à l'appariement et à la formation du CS, les autres cata-
lysent les réactions de recombinaison (Stem et Hotta, 1984). Ces protéines sont capa-
bles de défaire les duplex DNA en les transformant en DNA simple brin (protéine U) ou
de catalyser la réassociation du DNA simple brin au cours de l'appariement (protéine R)
(Zickler, 1984). Parmi les nombreuses enzymes identifiées pendant la méiose, nous re-
tiendrons les endonucléases (DNAses) et la polynucléotide ligase agissant aux stades zy-
gotène et pachytène ainsi que la RNA polymérase associée à la contraction-extension
des chromosomes méiocytaires (Vijayaraghavan et Karuna Batia, 1985) ; selon Zickler
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chez des plantes à tapis plasmodial (Mepham et Lane, 1969 ; Souvré et Albertini,
1982) et/ou d'expression enzymatique tapétale, production d'enzymes pectiques
précédant la mise en place du périplasmodium (Mepham et coll., 1969 ; Milkuska
et con .• 1969) durant la méiose, pourraient expliquer la différence d'évolution entre
tapis plasmodial et tapis pariétal.
Le tapis peut, dans certains cas, être constitué de plusieurs assises de cellules
(ex. : Calotropis procera, pariétal, Dan Dicko-Za:fimahova et Audran, 1981 ; Arum
italicum, plasmodial, Pacini et Juniper, 1983) ou recouvrir les sublocules formés dans
le sac pollinique par une septation transversale (Lerstem, 1971 ; Endress et Voser,
1975).
Faisons remarquer, avec Pacini et coll. (1985), que chez 177 familles d'Angio·
spermes (soit plus de 40% des familles), la caractérisation du type de tapis n'a pas
encore été explicitement faite.
Tapis jeune
Au cours de sa phase de jeunesse (repos préméiotique ( = préméiose) et tout
début de méiose), le tapis serait déjà impliqué dans le contrôle de l'évolution gaméto-
phytique des CMM (Bennett et Smith, 1979) : le cytoplasme tapétal fabrique des pro-
téines qui seraient transférées au noyau des CMM où, sous forme fibrillaire, eUes joue-
raient un rôle dans la co-orientation des chromosomes homologues nécessaire à leur
appariement finalement dirigé par le complexe synaptonémal.
Tapis en développement
Durant sa deuxième phase d'évolution, en gros entre le synizesis et la fm du
stade tétrade, il se produit tout d'abord une mitose des noyaux tapétaux souvent sui-
vie d'une seconde mitose ou d'un processus d'endomitose ou d'endoréduplication
(Alberti ni, 1970). Cette amplification du génome qui s'accompagne de 1'accroisse-
ment de la taille et de l'activité physiologique du nucléole (Albertini, 1971) est liée
à la préparation de l'activité sécrétrice du tapis qui se traduit, au niveau cytoplasmique,
par exemple chez Rhoeo discolor, par un accroissement du nombre et de la taille des
infrastructures cytomembranaires (réticulum endoplasmique (RE) rugueux, mitochon-
dries, proplastes, vésicules d'origine golgienne) (Souvré et Albertini, 1982) en relation
avec d'importantes biosynthèses (RNA, lipides, protéines) répérées par historadio-
autographie (Albertini, 1971, 1975 ; Albertini, Grenet-Auberger et Souvré, 1981).
D'autre part, durant cette seconde phase, dans le cytoplasme des protoplastes du tapis
plasmodial d'Arum italicum se fusionnant ou juste avant fusion, Pacini et Juniper
(1983) ont noté la présence abondante de microtubules dont la fonction, selon ces
auteurs, serait de guider l'invasion du sac par le syncyticium néofonné.
Au cours de leur développement, tapis plasmodial. et tapis pariétal ont, au ni-
veau physiologique et ultrastructural, des évolutions assez semblables : notamment,
leurs profils de synthèses des RNA et des protéines en cours de méiose sont analogues
(Williams et Heslop-Harrison, 1979).
Durant la prophase 1, les CMM s'entourent d'une paroi callosique continue,
imperméable à certains métabolites précurseurs (comme la 3 H-thymidine ), perméa-
ble au 3 H-acétate et au 3 H-glucose, le premier composé s~incorporant au cytoplasme
des CMM, le second participant aux synthèses d'amidon et de la callose périméiocytai-
re et des plaques cellulaires (Albertini et Souvré, 1978 ; Albertini et coll., 1981) :
l'enveloppe callosique présente en somme une sélectivité apparemment en rapport avec
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les exigences nutritionnelles méiocytaires du moment que le tapis doit satisfaire. Vis-à-
vis des CMM durant leur encapsulement callosique, le rôle du tapis se limite essentielle-
ment à cette fonction de transfert de métabolites simples. La fin de cette seconde phase
est marquée par la lyse de la paroi spéciale callosique enveloppant les tétraspores : chez
Tradescantia bracteata, c'est le péri plasmodium qui, selon Mepham et Lane ( 1969),
secrète une callase contenue dans des vésicules golgiennes claires ; une exo- et une endo-
fj-1,3- glucanase ont été identifiées par Stieglitz (1973, 1977) chez Lilium dans les tis-
sus adjacents aux méiocytes.
- Les orbicules, disposés extérieurement contre les parois interne et radiales des
cellules de tapis pariétaux, sont mis en place à partir de pro-orbicoles (granules ou glo-
bules lipidiques) formés, pour une majorité d'auteurs, au contact du RE tapétal avant
de migrer vers l'extérieur du plasmalemme où leur membrane limitante entre en conti-
guïté avec celui-ci : le glycocalyx du plasmalemme dont la structure est sous le contrôle
génétique du sporophyte imposerait une forme spécifique à l'orbicole en dirigeant
l'édification d'une matrice périorbiculaire caractéristique qui conditionne la morpholo-
gie spécifique du dépôt de sporopollénine (Rowley et Skvarla, 1974). Quelques rares
vrais tapis plasmodiaux présentent des orbicoles (ex. :Acacia spp. : Kenrick et Knox,
1979).
Bien qu'on ne reconnaisse pas aux orbicoles de rôle important, trois fonctions
possibles leur ont été prêtées :ils pourraient faciliter, à l'anthèse, la libération du pollen
de l'anthère en défavorisant l'humectabilité du sac pollinique alors déshydraté et l'adhé-
A. SOUVRE ET COLL. 99
- Tryphine et pollenkitt.
D'origine tapétale, la tryphine est un complexe de substances hydrophobes
(lipides) et hydrophiles (protéines) contenant souvent des fragments cytoplasmiques
(organites tapétaux dégradés), qui participe à la formation du manteau pollinique
(pollen coat) en se déposant principalement dans les cavités de l'exine. La tryphine
contient des protéines diverses parmi lesquelles on trouve des enzymes et, chez certaines
espèces (ex. : Raphanus sp., Cosmos sp.), les protéines impliquées dans le système
d'auto-incompatibilité sporophytique (Dickinson et Lewis, 1973). Constitué de lipi-
des souvent associés à des pigments caroténoïdes, le pollenkitt, hydrophobe, enduit
l'exine pollinique en formant un manteau autour du grain de pollen de la grande majo-
rité des Angiospermes. Il se forme tardivement aux dépens des inclusions lipidiques
des cellules tapétales dégénérescentes : plastoglobules, gouttelettes lipidiques cytoplas-
miques (Heslop-Harrison, 1968 ; Echlin, 1971 ; Reznickova et Dickinson, 1982). Très
ténu chez plusieurs familles de plantes anémophiles, il semble jouer un rôle non négli-
geable dans la biologie de la pollinisation des plantes entomogames en attirant les in-
sectes par sa pigmentation et en favorisant 1'accrochage des grains de pollen grâce à sa
propriété d'adhésivité (Mascarenhas, 1975).
- d'autre part, par des remaniements profonds affectant simultanément leur cy-
toplasme (vacuolisation, dépôt des réserves, déshydratation) et leur appareil nucléaire
(mitose sporale). Les grains de pollen, ainsi conçus, à l'état bi- ou tricellulaire sont
libérés de l'anthère par la déhiscence de cette dernière grâce au jeu d'une assise cellu·
laire particulière : l'endothécium. Ils sont ensuite diversement véhiculés jusqu 'aux
organes femelles, c'est l'acte de pollinisation. Réceptionnés par le stigmate, ils germent
en un tube pollinique qui se développera au sein des tissus femelles et sera le vecteur
des deux gamètes mâles.
Complétons cette description succincte, en insistant sur les cinq points suivants :
- Premièrement, nous constaterons que le grain de pollen apparaît comme
l'entité primordiale de cette période. C'est en effet le support structural impliqué,
directement ou indirectement, dans l'ensemble des nombreuses activités biologiques
que nous venons de résumer ;
- Deuxièmement, nous remarquerons que les trois étapes de la vie d'un grain
de pollen se déroulent dans des environnements très différents. C'est tout d'abord le
micro-environnement à dominance sporophytique de la cavité staminale où il prend
naissance et mûrit ; puis l'ambiance abiotique de l'atmosphère ou des milieux aquati-
ques lors de son passage des organes mâles aux organes femelles ; enfin, c'est dans l'en·
tourage des tissus maternels du stigmate et du style qu'il exprime l'essentiel de ses
potentialités fonctionnelles ;
- Le troisième point a trait au eôté paradoxal du grain de pollen, paradoxe
découlant du contraste entre la structure simplifiée à l'extrême de cet organisme,
issu de l'évolution réductrice des gamétophytes mâles, et la complexité des mécanis·
mes biologiques qui lui ont donné naissance, ainsi qu'à la multiplicité fonctionnelle
qu'il manifeste ;
- Quatrièmement, nous soulignerons l'importance de la première étape de la
VIe du grain de pollen se déroulant au sein de l'anthère où il acquiert 1'essentiel de
ses bases structurales et biochimiques nécessaires à son fonctionnement ultérieur ;
- Enfin, cinquièmement, nous retiendrons que la genèse d'un grain de pollen
normalement conformé apparaît comme le résultat de l'action conjuguée et étroite-
ment coordonnée de facteurs génétiques, mis en place à l'issue de la méiose au sein
des microspores, et de facteurs environnementaux, internes ou externes à la plante.
On conçoit ainsi que toutes perturbations de 1'un de ces facteurs puissent conduire
le grain de pollen à tout autre chose qu'à sa destinée normale comme le confirment
les cas d' androstérilité et la pratique de l'androgenèse.
Bien que nous soyons conscient du caractère partiel de notre démarche, nous
ne rapporterons ici que les faits les plus saillants obtenus durant ces dernières années
et nous permettant de dégager, au plan de l'organisation conceptuelle des connaissances
acquises, des démarches méthodologiques suivies et des applications pratiques envi-
sagées, les attitudes nouvelles des chercheurs dans ce domaine scientifique en plein
essor qu'est la biopalynologie. Ces différents aspects sont évidemment étroitement
dépendants et ce n'est que pour faciliter leur présentation que nous les dissocions.
Aspects conceptuels
Si le caractère général et descriptif est encore prépondérant dans de nombreu-
ses études hiopalynologiques (fakahashi et Sohma, 1980 ; Sohma et Takahashi, 1982
Sangwan et Camefort, 1982 ; Owens et Dickinson, 1983 ; Pacini et Juniper, 1984),
on assiste actuellement à une approche de plus en plus thématique et spéculative des
104 ACTUALITES BOTANIQUES
coll., 1986).
- enfin, au mode de formation des deux gamètes mâles, aux caractères diffé·
rentiels de leur composition biochimique et structurale, à leur disposition spatiale
dans le grain de pollen et dans le tube pollinique, ainsi qu'à leur interconnexion et à
leur association avec le noyau végétatif à l'origine d'un complexe gamétique mâle
(Kanùzyô et Tanaka, 1982 ; Rus.<;el et Cass., 1981 - 1983 ; Heslop-Harrison et Heslop-
Harrison, 1984 ; Dumas et coll., 1985 ; Mogensen et Rusche, 1985; Theunis et coll.,
1985; Wilms, 1986).
Aspects méthodologiques
Outre l'emploi systématique des techniques maintenant classiques associées à
l'utilisation de la microscopie électronique à transmission et à balayage (Cerceau-
Larrival et coll., 1982 ; Southworth, 1983 ; Pacini et Juniper, 1984), les nombreuses
avancées récentes de nos connaissances en hiopalynologie ont pu être réalisées d'une
façon plus efficace grâce :
- au choix approprié d'un matériel végétal type sélectionné pour sa facilité
de culture en conditions contrôlées, ses particularités écologiques, sa qualité de plantes
cultivables ainsi que pour les caractéristiques anatomiques des étamines facilitant
l'expérimentation (Willemse et coll., 1982 ; Pettitt et coll., 1984 ; Heslop-Harrison
et Heslop-Harrison, 1985 a) ;
- à l'utilisation rationnelle de la grande variété des androstérilités qu'elles
soient constitutives (géniques et nucléocytoplasmiques) ou induites (facteurs para-
sitaires ou physico-chimiques) et dont les nombreux points de blocage répartis au cours
de l'ontogenèse pollinique permettent une recherche, d'une part, des voies biosyn-
thétiques des précurseurs de la sporopollénine sporale et tapétale, ainsi que des sites
réactionnels gamétophytiques de leur polymérisation et, d'autre part, des modalités
du contrôle gamétophytique dans l'élaboration de l'architecture exinique (Cousin et
Abadie, 1982 ; Roland-Heydacker et coll., 1982 ; Audran et coll., 1987 ; Moussel,
1987);
- à la diversification des approches technologiques, cette diversité s'observe
d'une part, au plan de la sophistication et du caractère novateur, dans ce domaine, des
appareillages employés comme la spectrométrie de résonnance magnétique nucléaire
(RMN) pour tester la viabilité pollinique (Kerrhoas et coll., 1986), l'imagerie assistée
par ordinateur (I.A.O.) pour la reconstitution spatiale des gamètes mâles dans le pollen
(Mc Conchie et coll., 1985) et la microsonde protonique appliquée à l'étude de la
distribution de certains éléments ou corps chimiques dans le tube polJinique en crois-
sance (Reiss et coll., 1985);
Elle s'observe, d'autre part, au plan de la nature et de la finesse des protocoles
utilisés pour l'analyse. Parmi les plus significatifs quant à la qualité des résultats obte-
nus, nous citerons ceux ayant trait :
1) à l'amélioration des fixateurs traditionnels et à l'élaboration de fixateurs
nouveaux ayant permis le suivi des transformations structurales du contenu pollinique
lors de sa réhydratation (EUeman et Dickinson, 1986), la préservation de certaines
infrastructures cellulaires particulièrement labiles (Lancelle et coll., 1986) et l'insolu-
bilisation in situ des composants polysaccharidiques du sporoderme (Dunbar, 1981 ;
Grôte et coll., 1983).
2) à l'utilisation des techniques de l'immunologie (immunocytochimie, immu-
noradioautographie) et de la fluorescence (immunofluorescence, auto-fluorescence), à
106 ACTUALITES BOTANIQUES
CONCLUSION
L'utilisation rationnelle en Agronomie de gamétophytes mâles perfonnants ou
modifiés pour l'amélioration des plantes, implique une connaissance très approfondie
de la structure et du métabolisme des grains de pollen (et du tapis) au cours de toutes
les étapes de leur formation ; celle-ci doit pennettre, par exemple, de détenniner avec
A. SOUVRg ET COLL. 107
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