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• INTRODUCTION
• CHAPITRE 1 : LE CADRE NORMATIF DE L’ACTIVITÉ
BANCAIRE
• Section 1 : Le cadre communautaire régissant l’activité bancaire
• Paragraphe 1 : la loi cadre portant réglementation bancaire
• Paragraphe 2 : Le champ d’application de la réglementation bancaire
• Section 2 : La mise en œuvre de l’activité bancaire
• Paragraphe 1 : L’exigence d’une autorisation préalable d’exercice
• Paragraphe 2 : La réglementation des établissements de crédit
Plan du cours
• Chapitre 2 : Le cadre institutionnel de l’activité bancaire
• Section 1 : Les autorités de contrôle Communautaire de l’activité bancaire
• Paragraphe 1 : La banque centrale
• Paragraphe 2 : La commission bancaire
• Section 2 : Les autorités nationales de contrôle de l’activité bancaire
• Paragraphe 1 : L’association professionnelle des banques et établissement
financiers
• Paragraphe 2 : Les missions de l’association professionnelle des banques et
établissements financiers
PLAN DU COURS
• CHAPITRE 3 : L’ACTIVITÉ BANCAIRE
• SECTION 1 : L’ATTRACTION DE LA CLIENTÈLE
• Paragraphe 1: Les règles communes applicables à tous les comptes
• Paragraphe 2 : Les règles particulières
• SECTION 2 : L’ACTIVITÉ BANCAIRE LIÉE AUX OPÉRATIONS DE
CRÉDIT
• Paragraphe 1 : La convention d’ouverture de crédit
• Paragraphe 2 : Les opérations de crédit
• LA REGLEMENTATION DES SYSTEMES FINANCIERS
DECENTRALISES ( SFD)
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
• Loi cadre portant réglementation bancaire ( bceao)
• Loi N° 2008-26 du 28 janvier 2008 portant réglementation bancaire au Sénégal
• Loi N° 2008-47 du 03 septembre 2008 portant réglementation des systèmes
financiers décentralisés au sénégal
• Loi N°2019-06 modifiant la loi N° 2008-47 du 03 septembre 2008 portant
réglementation des systèmes financiers décentralisés au sénégal
• Convention collective des banques et établissements financiers du Sénégal.
• Le décret n° 2008-1366 du 28 novembre 2008 portant en application de la loi
relative à la réglementation des SFD au Sénégal.
• Les instructions de la BCEAO
• Les Actes Uniformes de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit
des Affaires (OHADA), notamment celui sur le droit des sociétés commerciales et
du groupement
• Recueil des textes légaux et règlementaires régissant les systèmes financiers
décentralisés de l'UMOA, 2011.
INTRODUCTION GENERALE
• L’Origine des banques remonte vers plusieurs millénaires avec JC, dont la
base était fondée sur le commerce et les échanges.
• En Afrique, le secteur bancaire a connu son expansion vers les années 1960
où la banques Françaises ont tenté de mettre en place des banques locales de
nature commerciales au profit des Etats colonisés dans le but de maintenir
leurs économies.
• Aujourd’hui , le schéma bancaire est marqué par la forte présence de banques africaines
qui occupent une place importante dans le tissu économique: ex CBAO, UBA, BNDE,
ECOBANK ect.
• Au Sénégal , le secteur a connu une évolution avec la liquidation des banques qui étaient
en activité de 1960 à 1990 : BSK. USB, BNDS, SONAGA, SONABANQUE,
SOFISEDIT et ASSURBANK.
• L’ Etat du Sénégal a par la loi N° 91-21 du 16 février 1991 crée la société nationale de
recouvrement (SNR) pour remplacer les banques ci-dessus dans la restructuration du
Secteur bancaire.
• Aujourd’hui, l’essentiel du secteur bancaire au Sénégal est composé de
banques commerciales.
• On peut retenir dans une première approche que le droit bancaire est le
droit d’une activité économique (secteur bancaire) exercée par des
personnes particulières que sont les acteurs (banques, établissements
bancaires à caractère financier) et qui s’exprime par des opérations
particulières appelées « opérations de banque ».
• L’activité bancaire au Sénégal est composée de banques étrangères
traditionnelles et de plus en plus de banques d’origines diverses.
• Ce droit permet à l’Etat d’intervenir dans le secteur bancaire afin de fixer des règles
souvent impératives et d’ordre public dans un souci de stabilité monétaire et financière.
Ces règles sont évolutives et changent en fonction de la conjoncture économique.
INTRODUCTION
L’ACTIVITE BANCAIRE
• Pour attirer la clientèle potentielle, il faut que les banques puissent entrer en
relation d'affaires avec les clients, qui se manifeste par l'ouverture d'un
compte mais aussi par divers services.
• La relation banquier et le client est par nature, une relation
contractuelle. Elle donne normalement lieu à la conclusion d’un
contrat.
• A travers le contrat, les parties peuvent effectuer des opérations
de banques : dépôt et retrait par exemple.
• Les clients peuvent être des personnes physiques et morales.
• Les banques et établissements financiers déterminent par leur
présence un rapport juridique qualifié de relation bancaire.
Nous avons les dispositions de promotion de l’utilisation des instruments scripturaux de
dans les Etats membres de l’UEMOA « Toute personne physique ou morale établie dans
l’un des Etats membres, possédant un revenu régulier dont la notion est définie par une
• Le compte est une écriture comptable traduisant en chiffres l’état des opérations
créditrices ou débitrices effectuées entre la banque et son client comportant
l’inscription de chaque opération sous forme d’un article (article au crédit ou au débit
suivant que le client est créancier ou débiteur de la banque) au poste de l’une des deux
colonnes de compte, dites de débit ou de crédit et se liquidant par une balance finale
des deux colonnes qui fait apparaître un solde qui sera réglé à la clôture.
• La relation bancaire se matérialise par des flux
monétaires initiés par le client (dépôts, paiements) ou
encadrés par la banque.
•
Paragraphe 1 : Les comptes bancaires
• Le 1e élément: c'est les règlements de créance et dettes réciproques.
• Le 2e élément :c’est les intérêts, les sûretés qui devront éventuellement garantir
un solde débiteur.
• Le 3e élément: c'est l’engagement du banquier à fournir à son client des
prestations ce qu'on appelle un service minimum ( la gestion du compte, la mise
à disposition d'au moins un instrument de paiement entouré de sécurité
nécessaires, la possibilité d'effectuer des virements (domiciliation, encaissement
et paiement) à partir de ce compte, la délivrance aux clients d'un relevé de
comptes trimestriels et à sa demande d'un relevé d'identité bancaire) prévu par
l'article 10 du règlement n°15.2002 de l'UEMOA.
Paragraphe 1 : Les comptes bancaires
• 3: La clôture du compte:
• Elle pt avoir deux types de cause. Elle peut être volontaire ou involontaire.
• La banque peut mettre fin à la convention de comptes sous réserve de ne pas
commettre un abus de droit, de ne pas clôturer brusquement le compte du client.
• La clôture peut être volontaire lorsque le client demande lui-même la clôture de son
compte.
• La clôture d’un compte peut être involontaire notamment dans le cas de procédures
collectives d’apurement du passif.
• La clôture entraîne l’ouverture de la liquidation qui permet d’établir le solde définitif.
Ainsi la banque procédera au paiement des chèques qui sont émis antérieurement à
la clôture pour autant qu’il ait de provision.
A. Les règles communes applicables à tous les
comptes
• Les rémunérations du banquier cessent d’être dues. C’est notamment le cas pour les
frais de tenue de comptes qu’on appelle fréquemment les agios, de même que les
intérêts cessent d’être calculés au taux contractuel.
• En conclusion, et concernant les règles générales prévues pour le compte courant, il
faut retenir les dispositions de l’article 15 du règlement instituant pour le client le
droit à l’information.
• En effet, selon ce texte, les conditions liées à l’usage du compte doivent être
clairement spécifiées au client au moment de l’ouverture du compte et mentionnées
expressément et en caractères lisibles dans la convention d’ouverture du compte
B. Les règles particulières applicables aux comptes
• 1. Le compte courant :
• Le compte courant est une convention d’affaires liant le banquier à son client qui dans la
plupart des cas est une personne morale.
• Le compte courant est un mécanisme de règlement simplifié des créances réciproques.
• Il s’opère dans une fusion de chaque créance certaine, liquide et exigible avec les autres
créances et il s’opère un règlement instantané en dehors de toute compensation et le solde
provisoire qui se dégage d’après chaque opération constitue une créance et disponible.
B. Les règles particulières applicables aux comptes
• Le compte courant serait la convention par la quelle deux personnes affectent toute la
créance réciproque à un mécanisme de règlement instantané par fusion en un solde
immédiatement disponible.
• Le compte courant est caractérisé par un élément intentionnel (l’intention des
correspondants (banquier et le client c’est-à-dire l’accord entre les deux). C’est ce qu’on
appelle les caractéristiques essentiels du compte courant (mécanisme de règlement et le
mécanisme de garantie).
• Le compte courant est caractérisé aussi par un élément objectif qui est de remises
réciproques aussi bien pour le banquier que pour le client.
• Une remise est la créance qui va être réglée en compte, la créance qui va entrer en compte.
La créance doit être liquide, certaine, exigible et fongible pour pouvoir passer au
disponible du compte.
B. Les règles particulières applicables aux comptes
• 2. Le compte de dépôt
• Au regard des caractéristiques du compte courant, le compte de dépôt enregistre les
opérations de caisse qui viennent en diminution ou en augmentation du dépôt initial.
• Le compte de dépôt comporte le même élément matériel qu’est la possibilité de remises
réciproques. Chacune des parties a la faculté de faire des remises réciproques en termes
de créance. On a le compte de dépôt ordinaire et le compte de dépôt à terme.
• Le compte de dépôt ordinaire : Il est en principe toujours créditeur et
n’enregistre que des dépôts et des retraits opérés au gré du titulaire du
compte.
• La pratique bancaire désigne les comptes ordinaires de dépôts par
l’expression « comptes de chèques ». Ils sont ouverts aux personnels
physiques non marchants et aux commerçants pour leurs opérations
personnelles
• Les comptes bancaires de dépôts à terme:
• C’est un compte en vertu duquel le titulaire s’engage à n’opérer des retraits
qu’à l’expiration d’un certain délai.
• Le compte de dépôt est un compte bancaire en principe toujours
créditeur, n’enregistrant que des dépôts et des retraits opérés au gré du
client et ouvert généralement aux particuliers non commerçants ou
aux commerçants pour leurs opérations personnelles.
• LES COMPTES PLURAUX.
• Le banquier est le cassier du client c’est-à-dire celui qui reçoit ses fonds en
dépôt. En effet, en ouvrant un compte bancaire, votre 1e souci est de pouvoir
mettre ses fonds en sécurité mais aussi et éventuellement de faire fructifier
ces fonds.
• Le banquier c’est aussi pour le client celui qui fait ses paiements à son profit
ou au profit d’un tiers sur ordre du client mais aussi c’est lui qui fait des
encaissements pour son client
• L’ ouverture d’un compte s’accompagne de l’enregistrement d’une première
opération par le dépôt d’une certaine somme dont le but est de donner au
compte une existence comptable.
• A ce premier dépôt, les banques exigent souvent un complément, le dépôt
d’un spécimen de la signature du titulaire pour l’identification du client.
• A : LA RÉCEPTION DE FONDS
• La vocation du banquier est de recevoir des fonds à charge de les restituer à la demande
du déposant à savoir le client.
• Les fonds déposés chez le banquier se traduisent par le solde créditeur du compte.
• Les fonds qui sont ainsi déposés chez le banquier sont pour le banquier des fonds dont
il peut disposer lui-même sous quelque forme qu’il soit, soit en les prêtant à d’autres
clients, soit en les conservant dans ses coffres. Mais le banquier est redevable de ces
fonds à l’égard du client déposant. Ainsi, en cas de besoin, le client déposant peut
demander la restitution dès lors que ces fonds sont disponibles et il y’a plusieurs
modalités de restitution de ces fonds lorsque la provision existe et parmi lesquelles le
retrait. C’est la remise de fonds au client titulaire du compte.
• Vous pouvez également donner l’ordre à votre banquier d’effectuer un paiement par
votre compte.
• B .Le service d’encaissement et de paiement
• Le virement et la compensation sont les modalités qui permettent d’effectuer les opérations
d’encaissement et de paiement et pour effectuer valablement ces opérations, le banquier va
• Le virement : c’est un procédé scriptural. Il s’agit d’un mouvement qui est réalisé par le débit d’un
compte et le crédit d’un autre.
• Le banquier ne doit pas vérifier l’origine des fonds. Le principe est que le banquier en tant que
mandataire n’a pas à vérifier l’origine des fonds et l’importance des fonds, à mener des
investigations sur l’origine et l’importance des mouvements.
• Cependant, la directive n°07-2002 -CM UEMOA a mis à la charge du banquier ce que l’on appelle une déclaration de
soupçon.
• L’article 26 de la directive dispose que « les personnes visées à l’article 5
parmi lesquelles les institutions financières, les banques sont tenues de
déclarer à la cellule nationale de traitement des informations
financières dans les conditions fixées par la présente directive selon un
modèle de déclaration les sommes d’argent et tous autres bien qui sont en
leur possession lorsque ceux-ci pourraient provenir du blanchiment de
capitaux.
• Pour que l’ordre de virement puisse être exécuté, il faut que le solde soit
suffisant et disponible.
SECTION 2 : L’ACTIVITE BANCAIRE LIEE
AUX OPERATIONS DE CREDIT