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by Abdoulaye TRAORE
L’entreprise et son
organisation
Powerpoint Templates Page 1
PLAN
• Le taylorisme
• Le fordisme
• Le toyotisme
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Le taylorisme
Définition
• Le taylorisme : méthode de production reposant sur une
division du travail (DDT) en tâches répétitives ainsi que
sur la mise en place d’une rémunération au rendement.
• Il symbolise l’ère industrielle du XXe siècle, vecteur
d’importants gains de productivité mais facteur
«d’aliénation» pour l’ouvrier.
• Les principes de cette organisation scientifique du travail
(OST) se diffusent aux États-Unis au début du XXe siècle
• L’OST constitue un aspect important du fordisme
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Le taylorisme
Genèse
• Après les travaux d’A. Smith sur DDL, de nombreux auteurs
ont réfléchi à l’amélioration de l’efficacité de l’organisation
productive, mais on attribue à l’ingénieur américain Taylor
(1856-1915) l’étude scientifique de la DDL à partir des
années 1880.
• Taylor part du constat que le travail en groupe est à l’origine
de perte de temps (nombreux mouvements, discussions…).
• En assignant à chacun une tâche unique à un poste fixe
et en organisant de manière méthodique le processus de
production, l’efficacité doit pouvoir être améliorée.
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Le taylorisme
Principes de base du taylorisme (OST)
l’étude des pratiques des meilleurs ouvriers pour découvrir le
one best way ( ie la meilleure façon de faire, les meilleurs
outils, les meilleures séquences de geste à réaliser ) ;
la division de la séquence productive en plusieurs
mouvements élémentaires qui peuvent constituer autant de
postes de travail ;
les bonnes séquences qui sont enseignées aux ouvriers et la
mise en place d’un système de chronométrage accompagné
d’incitations financières pour tenir les cadences.
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Le taylorisme
L’OST induit une double division du travail :
Une division verticale du L entre les ingénieurs qui conçoivent
l’organisation du L, les ouvriers qui l’exécutent et les contrôleurs qui
s’assurent de la bonne application des méthodes.
Les ingénieurs pensent le travail et les ouvriers ne font que l’exécuter
mécaniquement.
Une division horizontale du L entre les ouvriers : elle réside dans la
décomposition du processus de production d’un bien en tâches
simples dont chacune est confiée à un ouvrier spécialisé.
Les ingénieurs définissent la méthode de production, ils chronomètrent
chaque tâche élémentaire, ils éliminent les temps inutiles, ils définissent
un temps optimal pour chaque tâche et ils rédigent les « recettes de
fabrication » Page 6
Le taylorisme
Les critiques de l’OST: la négation de la dimension humaine
• L’école psycho-sociologique des RH de Elton Mayo (1880-
1949) montre que les motivations humaines ne reposent pas
uniquement sur des incitations matérielles, mais aussi sur
l’idée que le L doit permettre un accomplissement personnel.
• Elle perçoit que la monotonie et l’ingratitude de l’OST risque
de nuire à l’efficacité.
• L’OST revient à considérer le L au même titre que le K, ie
comme un facteur purement technique en niant le fait que le
travail fonde l’identité de l’individu et compte dans son
épanouissement personnel.
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Le taylorisme
Conséquences de l’OST :
• L’évolution des normes sociales a rendu peu à peu
insupportable le travail répétitif et la pénibilité des tâches.
un absentéisme grandissant ;
les grèves ;
Le Post-taylorisme
3. La constitution de cercle de qualité. Des groupes de
travailleurs volontaires réfléchissent aux possibilités
d’amélioration de la productivité et de la qualité des
produits.
4. L’élargissement de l’autonomie des salariés. P. Drucker
(1905-2005) propose une théorie du management fondé
sur une « direction par objectifs ». La fixation d’objectifs
aux salariés, en leur laissant une certaine autonomie pour
y parvenir, permet de les impliquer davantage et
d’améliorer ainsi la productivité.
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Le fordisme
Le concept de fordisme est d’abord avancé par le philosophe marxiste
italien Antonio Gramsci (1891-1937) en référence aux intuitions et
aux pratiques de l’industriel Henry Ford (1863-1947).
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Le fordisme
Les pratiques pionnières de l’Entreprise Automobile Ford
• Dans les années 1910, H. Ford met en place dans ses usines de
Detroit un système de production fondé :
d’une part sur le L à la chaîne et la standardisation de la production ;
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Le fordisme
La progression des salaires
• En 1914, dans les usines Ford, le salaire minimum est porté
à 5 dollars/ jour pour 8h de L .
• Ailleurs, le salaire moyen se situe entre 2 et 3 dollars/ jour
pour 10 h.
• Chez Ford, ce salaire beaucoup plus élevé constitue, à
l’origine:
un moyen d’obtenir une meilleure PML, voire le seul moyen
de faire accepter les conditions de travail difficiles
notamment les cadences élevées des chaînes de
production et la monotonie des tâches.
il a aussi pour contrepartie l’absence de syndicat.
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Le fordisme
La progression des salaires : un grand privilège pour
l’activité économique
• Le pouvoir d’achat élevé constitue, de fait, un facteur de
soutien de la demande adressée à l’entreprise Ford dont
les ouvriers peuvent ainsi s’offrir la voiture.
• Cette mesure marque chez Ford le début d’une phase de
progression des salaires compatibles avec celle des profits
grâce à l’augmentation permanente de la productivité.
• Le système de production se combine dès lors avec un
modèle économique : des salaires élevés créent des
débouchés pour une consommation de masse.
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Le fordisme
Le Fordisme, un concept phare de l’école de la régulation
• Le courant régulationniste a popularisé l’usage du terme
fordisme pour désigner les Trente Glorieuses.
• Ce courant considère le fordisme comme le fonctionnement
du capitalisme occidental entre la fin de la 2ème GM et le
milieu des années 1970.
• Dans les années 1950, les pratiques pionnières de Ford se
généralisent en Europe à l’ensemble des secteurs
manufacturiers ; ce mouvement serait à l’origine de la forte
croissance des Trente Glorieuses.
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Le fordisme
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Le fordisme
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Le toyotisme
• Début 1950 : Toyota, petit constructeur automobile.
La taille réduite du marché intérieur japonais ne lui
permet pas d’aligner ses coûts sur ses concurrents
américains.
• Un ingénieur de la firme Taiichi Ohno imagine alors
une nouvelle OTP qui est à l’origine des succès de
l’ent.
• Ce système appelé toyotisme se diffuse aux États-
Unis et en Europe dans les années 1980 à la suite
de la crise du modèle taylorien-fordien.
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Le toyotisme
Le kanban ou système de production « juste-à-temps »
• Une innovation marquante de Toyota est la mise en place du
système de production appelé kanban ou « juste-à-temps »
qui est un système d’information pour la gestion de la
production qui vise à éviter toutes productions excessives
Conséquence : sous-traitance
l’entreprise a alors massivement opté pour des fournisseurs
extérieurs, y compris pour des composants complexes (systèmes de
freinage, d’injection de carburant, phares…).
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Le toyotisme
Une coordination étroite avec les fournisseurs
• Toyota noue des relations de long terme avec ses
fournisseurs. Le contrat de fourniture est conclu lors du
lancement de la production du modèle, le prix d’une pièce
est fixé à l’avance par négociation.
– Si le modèle marche moins bien qu’anticipé et que la
demande adressée au fournisseur est inférieure à ce qui
était prévu, Toyota lui offre des compensations.
– Plus largement, Toyota met en place des relations qui
conduisent à un partage des risques et des profits avec
ses fournisseurs.
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Le toyotisme
Une coordination étroite avec les concessionnaires
• Toyota noue également des relations de LT avec ses
concessionnaires qui vendent exclusivement la marque.
• Les concessionnaires notent les exigences de la clientèle et
les font remonter chez Toyota qui en tient compte dans
l’élaboration des nouveaux modèles.
– Un système de commande-production est en place :
Toyota produit ce que les concessionnaires ont promis de
vendre. Ce système est associé à une planification
minutieuse de la production (tous les dix jours) afin de la
niveler.
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Le toyotisme
Le rôle moteur du kaizen (amélioration continue) dans les
performances de Toyota et la culture de la qualité
Le kaizen dit volontaire réside dans un système de suggestions
qui remontent des agents et dans la participation à des cercles de qualité
qui ont vocation à améliorer les connaissances
Le kaizen dit contrôlé réside dans l’imposition aux ateliers d’une
réduction du temps standard comme norme de kaizen.
Cela passe par la mise en concurrence des ateliers : lorsqu’un certain
nombre d’ateliers parviennent à améliorer l’efficacité productive, la
norme est étendue à l’ensemble de l’ent.
La capacité à améliorer l’efficacité productive, à faire mieux que la
norme, est rémunérée, elle est une composante substantielle du
salaire. Page 26